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JULIE SE TAIT

Tu sais il est où ?
- Qui ça ?

Bah, Jeremy.
- Je sais pas moi.

Qu'est-ce que tu veux que je...
Tu l'as utilisé ?

Salut, tout le monde.
Ines, t'es encore en retard.

Oui, je sais, mais désolée.
C'est mon père qui m'a déposée.

J'ai rien pu faire.
Mais il est pas là Jeremy ?

Bah non, on sait pas.
- Julie, tu sais où est Jeremy ?

Dis, tu sais où il est ?
- Non.

Et t'as essayé de l'appeler ?
- Bah oui.

Il vient pas ou quoi ?
- Apparemment, j'entends que non.

Il faut lui envoyer un message.
- Ça fait déjà une heure.

Il faut l'appeler.
- Il faut lui en envoyer plus...

Il faut insister.
- On fait quoi alors ?

Je sais pas, moi.
- Vous avez pas d'idée ?

Salut Jeremy.

Non, je suis dans ma chambre.

Pourquoi ?

Sam ? La fête de la classe,
on la fait quand ?

Je suis plutôt dispo le samedi.

Je sais pas
quand je rentre de vacances.

Évitons le week-end,
Julie pourra pas nous rejoindre.

Je suis d'accord.

Pourquoi ?
- J'ai des tournois.

On peut pas venir ?

C'est trop loin.
- Vraiment ?

Et mon entraîneur voudra pas...

Dommage.

Julie, on ne t'a pas prévenue
que l'entraînement était annulé ?

Je sais, mais...
- Tu vas te débrouiller toute seule ?

Oui.

Attends, Backie est encore là.
- C'est pas nécessaire.

Si, tu dois t'entraîner pour le BTF.
Attends, un instant. Continue.

Oui, Backie.
T'es encore dans les parages ?

Ah, super.

T'as le temps de taper
quelques balles avec Julie ?

Elle est toute seule ici.

Super, on est au cour sept.

Oui, à tout de suite.

Il arrive.

Ça va Julie ?
- Oui, ça va. Et toi ?

Super.

Et pourquoi...

Ah ouais.

Et pourquoi il...

Non non, je comprends.
Donc, demain.

Oui.

Oui, en tout cas merci
de m'avoir appelée, Sophie.

Julie ?

Backie m'accompagne au BTF ?
- Oui.

Non.

Pourquoi ?
- C'est une mauvaise idée.

Mais si Jeremy peut pas y aller,
il faut bien trouver...

Pourquoi il a été suspendu ?
- Je sais pas, elle me l'a pas dit.

On verra demain.

Ça va ?
- Non.

Tu dois vraiment le lire,
c'est trop bien.

Tu vas adorer.

Bon, je la lirai à condition
que tu viennes jouer au tennis.

Rens à la raquette !

Très mauvaise idée.

Ça va bien se passer.
- Tu parles.

Pourquoi pas ?
- Je t'apprendrai.

Rens va jouer au tennis !

Rens va jouer au tennis !

Bonjour tout le monde.

Attends, je vais le mettre là.

Merci d'être là.

Je sais que vous avez tous reçu le mail,
mais je pense que c'est important

de partager cette nouvelle ensemble.

Parce que le décès d'Aline

nous oblige à remettre en question
nos pratiques.

La plupart d'entre vous
ne la connaissait pas,

mais elle a été importante pour nous.
C'est la première joueuse du club

à avoir été suivie par la fédération
et ce succès nous a positionnés

au niveau où nous sommes aujourd'hui.
Et ça, aussi grâce au travail de Jeremy.

Alors aujourd'hui,
à cause de ce qui lui est arrivé,

des éléments nouveaux apparaissent
qui donnent un autre éclairage à ce succès

et au fonctionnement
entre joueurs et entraîneurs.

Nous avons le devoir en tant que club
de prendre nos responsabilités

et de tout faire pour comprendre
pourquoi un joueur ne parle pas

des problèmes qu'il rencontre.

Nous devons mettre en place
un espace de parole

qui permette à chacun de s'exprimer
en toute confiance.

Ce dialogue est très important.

Pas seulement pour vous,
mais aussi pour nous.

Nous en avons tous besoin.

C'est pour ça qu'on a décidé
d'organiser des entretiens individuels

avec l'aide d'un médiateur pour vous
écouter et recueillir votre parole.

Pendant cette période, il est préférable
que Jeremy ne vous entraîne pas.

Pour rester dans un climat
de sérénité.

Ça n'a pas été une décision facile,
mais nous l'avons prise avec Jeremy.

Notre club doit être
un environnement sécurisé

où joueurs et entraîneurs
se sentent bien.

Donc, votre participation
est extrêmement importante.

Vous comprendre nous permettra
de tirer des leçons,

et de changer de stratégie ensemble.

Nous devons y veiller,
parce que mieux vous vous sentirez

et mieux vous jouerez. D'accord ?

Vous connaissez tous Backie,
je crois ?

On réorganise les plannings pour que
tout le monde ait ses entraînements...

Rien ne change, ok ?
Est-ce qu'il y a des questions ?

Bonjour, je m'appelle Aline, j'ai 16 ans.
Je joue au TC Hirondelles depuis 6 ans

et je suis classée B-15/4.

J'ai toujours été une petite fille active,
qui a besoin de bouger.

J'ai essayé beaucoup de sports,
voire tous les sports.

Notamment le tennis que j'ai adoré,
j'ai eu un coup de foudre.

C'est trop chouette,
parce que c'est un sport individuel.

On est seul sur le terrain.

Mon entraîneur dit que c'est
un sport de combat et il a raison.

Juste avant le confinement,
j'ai eu la chance de jouer

une finale à Málaga.

C'était franchement incroyable
de pouvoir aller dans un autre pays

et de faire un tournoi
dans un nouvel endroit

où j'ai pu découvrir...
- Julie ?

Ça va ?

Comment ça s'est passé ?
- Bof.

Tu veux pas en parler ?
- Non, pas vraiment.

Pourquoi ?
- Parce que c'était nul.

Comment ça ?
- Tu connais Sophie...

Elle a dit quoi ?
- En gros, comme Aline s'est suicidée,

ils ont suspendu Jeremy.

Tu la connaissais ?

Un peu. On a entraîné ensemble
quelque fois avant que je me sois arrêté.

Elle se démarquait.

Comment ça ?
- Elle était très forte.

C'était chouette de jouer contre elle,
elle avait pas d'ego.

Mais on sentait qu'elle était...

Enfin bref.

Tu crois que Jeremy est responsable ?
- Non. Enfin, j'espère que non.

Tu faisais quoi ?

C'est devenu plus compétitif
de jouer avec les juniors pros

mais il y a plus d'enjeux,
plus d'envie.

Je suis hyper fière
de jouer avec les juniors pros.

Avant, j'avais de gros objectifs
comme gagner un Grand Chelem

ou même y participer.
Mais maintenant, chaque match

est un pas vers le chemin
du circuit professionnel.

Allez, on y va !

Mon entraîneur m'a beaucoup appris
l'aspect psychologique du tennis,

de garder ses émotions et de lire
les faiblesses de l'adversaire...

pour gagner plus facilement son match.
Je pense que mon entraîneur et moi,

on peut aller loin, mais j'ai encore
beaucoup à apprendre et...

je veux m'améliorer, car je ne gagne
pas encore tous mes matchs.

Elles te berceront de leurs chants
et de leurs danses.

Mon père, mon père,

ne vois-tu pas là-bas

les filles du Roi des Aulnes
dans ce lieu sombre ?

Mon fils, mon fils,

je vois bien :

Ce sont les vieux saules
qui paraissent si gris.

Julie ?

Oui ?

Qu'est-ce qui ne va pas ?

Je dois aller voir le kiné.

Peux-tu me le dire en allemand ?

Je dois aller
dans le kinésithérapeute.

Je dois aller
chez le kinésithérapeute.

Je dois aller chez...
le kinésithérapeute.

Tu peux y aller.
- D'accord, merci.

Essaie de donner ton maximum
pour le test physique.

Parce que ça va impressionner
la Belgian Tennis Federation.

Chaque fédération espère voir
ses athlètes dépasser leurs limites.

À mon avis,
ça donne toujours du crédit.

Mais bon, tu es toujours
troisième au classement, non ?

Oui mais malheureusement,
ça ne compte pas.

Oui, mais tu as été blessée
la moitié de la saison.

Ta vision tactique est super bonne.
- Oui mais ça c'est grâce à Jeremy.

Peut-être, mais c'est toi
qui tapes dans la balle.

Ouais, c'est vrai.

Ok...

Fais l'exercice avec tes mains.
T'en as plus, ok.

Je mets la balle de tennis ici.

Vers le bas.

Vers le haut.
Très lentement, glisse sur le mur.

Ouais.

Salut.

Ça va ?

Oui.

Ok, c'est bien.

On la refait.

Vas-y !

Allez !

Oui. Très bien.

Vas-y, volée.

Volée.
Encore, encore, volée. Bien.

Tu peux faire rebondir la deuxième
balle pour que je la reprenne ?

Je dois jouer une volée
de coup droit.

Faire rebondir la deuxième balle ?
- Oui.

Prête ? On recommence.

Oui. Vers l'avant.

Encore ! Oui, très bien.

Une, deux... Encore.

La dernière, trois. Très bien.

Encore !

C'est bon. Bonjour les filles !

Bon, je sais que ce n'est pas facile
de changer d'entraîneur en milieu d'année.

J'en ai conscience, d'accord ?

Mais j'ai vu avec Julie,
on ne va rien changer.

On continue le programme
sans rien changer, d'accord ?

Je vous connais un petit peu,
je vous ai vus jouer.

Je suis là pour vous accompagner et
sortir le meilleur de vous. C'est tout.

Euh Backie ?

J'ai une petite question.
- Ouais ?

Tu vois,
tout à l'heure avec Sophie...

j'avais parlé la fois dernière
par rapport à mes cours avec Jeremy.

Lui, il demande 80 euros pour
un cours privé et toi seulement 40.

Comment on fait ?
Mes parents ont dit de te demander.

Parce qu'en fait...
Est-ce que tu me rembourses 400 euros ?

Vu que j'ai déjà payé
mes 10 cours privés avec lui.

Ouais...
- Donc c'est 800 euros, mais vu que...

Attends Inès, je comprends,
mais c'est pas le moment.

Pourquoi tu me parles de ça ?
- Mes parents m'ont obligée de demander.

Oui d'accord, si tu veux,
tes parents, j'irai les voir.

Oui mais j'aimerais savoir moi aussi.

Tu me rembourses 400 euros ou
je dois faire 20 cours privés avec toi ?

Je ne sais pas, Inès. On va voir.

Ta sœur sait pourquoi elle a arrêté ?
- Je me souviens...

Elle m'a dit qu'il y a eu le confinement,
elle a pété un câble et a tout arrêté.

À cause de Jeremy ?
- Je n'ai pas dit à cause de Jeremy.

Il y a eu le confinement
et elle a arrêté, c'est tout.

Tu sais pourquoi elle s'est suicidée ?
- On ne sait pas du tout.

Jeremy est dur, mais de là à se suicider.
Je pense qu'elle avait un sérieux souci.

Noah, tu dis quoi, là ?
- Ça pourrait être pour plein de raisons.

C'est pour ça qu'ils enquêtent,
pour pouvoir innocenter Jeremy.

Aucun de nous ne la connaît. Au moment
de témoigner, qu'est-ce qu'on va dire ?

On connaît Jeremy,
donc on a quelque chose à dire.

Julie, t'en penses quoi ?
- De quoi ?

T'es toujours avec lui. S'il y a quelqu'un
qui peut dire quelque chose, c'est toi.

J'ai jamais eu de problème avec lui.
- T'es 'sa' Julie.

Lâche-la. Elle faisait
ce que lui demandait Jeremy.

Je fais aussi ce qu'il demande,
il est pas sympa avec moi.

On est obligés de parler ?
- Oui, c'est obligatoire ?

Sophie a dit ça ?

Alors j'irai pas.
- Moi non plus.

Les gars, c'est super important,
vous devez parler.

Jeremy est accusé de Dieu sait quoi,
on va quand même pas le laisser tomber.

Faites passer.

Merci.

Silke, fais passer.

Ici aussi.

Julie, c'est fini.
- J'ai presque terminé.

Bon.

Vu que le vendredi elle a le BTF,
soit lundi matin...

soit le mercredi à 16h ou 17h.

Ou alors la semaine après,
mais ils auront déjà repris l'école.

C'est un peu tard, je préfère que
ça se fasse le plus vite possible.

Ce serait peut-être mieux
si j'en parlais d'abord à Tom.

Je te rappelle ce soir, ok ?
- Oui d'accord, je comprends.

On fera comme ça vous arrange,
mais le plus tôt est le mieux.

Oui oui,
je t'appellerai dès que possible.

Oui, ce serait super.
- Ok, très bien, salut.

Oui, à bientôt.

Je veux vraiment pas y aller.

Je vous souhaite à tous
de bonnes vacances.

Merci, madame.
- Profitez-en.

Ça va ?

Julie.

Tu as un potentiel incroyable.
J'en suis convaincue.

Je le vois.

Tu as une discipline

que j'aimerais voir
chez tous mes élèves.

Tu es toujours polie.

Toujours à l'heure.

En fait, je n'ai rien à dire.

Ta moyenne est assez bonne, mais...

Ces derniers temps, ça descend.

Et j'aimerais discuter avec toi
pour que ça change.

Parce qu'avec ces notes,

ça devient compliqué.

Avec ces notes, on ne peut plus
être aussi indulgents pour le tennis.

Alors, qu'allons-nous faire ?

Je sais pas.

Écoutez,
ce n'est pas une excuse, mais...

Julie traverse
une période difficile au tennis.

Maman, arrête.

C'est vrai, non ?

Julie...

Si tu as le moindre problème,
tu dois pouvoir en parler à l'école.

À tout moment.
- Tout va bien, madame.

Ça me fait flipper quoi.

Backie, c'est le pire choix
que pouvait faire Sophie.

Vraiment, faut surtout pas
que t'écoutes ce que te dit ce type.

C'est une catastrophe,
il ne faut surtout pas.

S'il te dit quoi que ce soit sur des
conseils techniques, tu m'appelles.

Ouais ouais.
- Ouais, c'est important.

C'est important, parce que c'est le BTF.
C'est pas rien.

Franchement, tu continues à travailler
sur ton service.

Tu travailles comme on a dit, d'accord ?
- Ouais ouais.

Parce que c'est ce que je te dis
depuis un moment, il faut que...

que tu joues plus tes balles
dans le terrain.

C'est exactement ce qu'il a dit.

Qui ça, Backie ?
- Ouais.

Ah, il t'a dit ça ? C'est super,
au moins il progresse un petit peu.

Il a compris ça, je suis content pour lui.
- Ah bon ?

Mais aussi, s'il te...

Il ne faut pas qu'il vienne avec toi
en BTF, on est d'accord?

Ouais ouais.
- Non, c'est hyper important.

Moi je veux pas qu'il vienne
avec toi au BTF, il va...

Il est capable de tout foutre en l'air.
Franchement...

T'as expliqué à tes parents
que c'est hors de question

qu'il vienne avec toi au BTF ?
Tu leur as dit ?

Uh-huh.

Qui va t'accompagner, du coup ?
- C'est mon père qui va conduire.

Ah oui, c'est ton père ?
Ouais bah c'est bien.

Par contre, tu lui demandes
de rester dans la voiture.

Ok.
- Tu lui dis ça.

Parce que je l'ai vu les dernières fois.
À chaque fois qu'il...

qu'il se met au bord du terrain,
il te fait déjouer complètement.

Je sais pas ce qu'il a,
il dégage un truc bizarre.

Je ne voudrais pas
que ça influence le jury.

Je pense que c'est vraiment mieux
qu'il reste dans la voiture.

Ok ?
- Ok.

Et tu te sens comment ?
- Un peu nerveuse, mais ça va.

M'ouais...

Bah oui, c'est normal,
mais faut pas être nerveuse.

Moi aussi ça m'inquiète.
Je t'avoue que...

que moi aussi je suis un peu nerveux.

Je suis un peux nerveux,
déjà qu'on t'a mis Backie dans les pattes

et puis, je suis nerveux aussi
de ne pas pouvoir venir avec toi.

Parce que je devrais être avec toi.
Tu vois ce que je veux dire ?

Tu m'entends ?
- Ouais ouais.

Mais bon, voilà. Ça...
Ça changera, j'espère.

Et puis je reviendrai près de toi,
parce que je devrais être là.

S'il y en a une qui doit y arriver
dans le club, c'est toi.

Et une fille comme toi,
ça fait 10 ans qu'ils n'en ont pas eue.

Ouais ?
- Moi, j'en ai jamais eue.

D'accord ?

Voilà, je suis un peu inquiet.
Je te le cache pas.

Enfin voilà,
surtout avec tous ces changements.

Mais bon, tu as tout pour y arriver.
Je veux dire... vraiment. Tu le sais ça.

Prête ?

C'est bon ?
- Oui.

Et reviens.

Allez.

Bien. Encore.

Allez, encore deux. Vas-y.

Bravo Tommy, très bien.

Super les squats ici.
Ouais, top !

Allez, on respire,
on continue comme ça.

On est à la moitié,
encore 20 secondes à tenir, allez.

Parfait. Tire-moi ça un peu en arrière.
Ouais, là on est bien.

Bravo, super.
Allez, encore un.

Vas-y, pousse.
Ouais, bien travaillé !

On y est presque...

Les 10 dernières secondes.
Allez, encore un petit turbo...

Allez pousse, boum !

Encore cinq, quatre, trois,
deux, un... Bravo !

Allez on tourne,
on a 20 secondes de repos.

On prend le prochain exercice
et c'est reparti !

Ok, tout le monde est prêt ?
On commence dans 3 secondes.

Trois, deux, un...
Et c'est reparti pour le deuxième tour.

Hop là, on y va.

Julie ?

J'ai un truc à te demander.

Tu veux jouer avec nous
en interclubs?

Ça me paraît pas possible.

Mais pourquoi ?
- Tu sais pourquoi.

Jeremy ?
- Bah oui.

Il est pas là, il va rien dire.
- Il serait jamais d'accord. Et s'il revient ?

Avec toi, on gagnera.
Il pourra pas se fâcher si on gagne.

Il sera furieux.
- Mais non.

En plus, on t'a déjà mis sur la liste.
On peut pas t'enlever.

T'en as envie, non ? Je le vois.
- Mais oui, elle a envie.

Elle veut dire oui.
- C'est réglé.

Et tu vas voir, ça se passe très bien.
La personne qui s'occupe des entretiens

est formée pour ça, c'est son métier,
elle n'a rien à voir avec le club.

Elle n'a rien à voir avec moi.
Tu vois, je ne saurai rien.

Cette personne,
elle est là pour écouter...

les petits problèmes qu'on rencontre,
les problèmes plus importants...

Mais il n'y a pas de problème.

C'est juste que je dois me concentrer
sur l'école et mon jeu.

Oui, d'accord Julie, mais...

Tu comprends que c'est justement
parce que Jeremy et toi vous êtes...

tellement proches, en fait...

que ça m'inquiète
que tu ne veuilles pas parler.

Oui mais...
Il ne faut pas, vraiment.

Je comprends, mais...

c'est urgent là.

C'est vraiment urgent.

Si Julie ne le sent pas pour le moment,
on ne peut pas la forcer.

Mais je ne veux pas la forcer.
Je ne veux pas te forcer.

Mais c'est quand même important.
Pas seulement pour Aline,

mais pour toutes les joueuses
qui s'entraînent avec Jeremy.

Je comprends.

C'est important pour toi,
pour le club, pour l'académie,

parce que vous avez quand même...

une certaine responsabilité.
- Oui, absolument. Tout à fait.

Donc écoute, Sophie...

on fait confiance aux entraîneurs
parce qu'on pense...

on espère que vous savez
ce que vous faites.

Oui...

Mais bon, on ne peut pas
être partout et... pas tout le temps.

Je ne dis pas ça.

Mais Tom...
- Quoi ?

C'est vrai, non ?
On parle de la responsabilité du club.

Je pense qu'on est d'accord.
On est d'accord.

Je préfère que tu montes.

Tu veux encore un peu d'eau ? Du café ?
- Non merci.

Salut, vous êtes bien
sur la messagerie perso de Jeremy.

Chaque match est un pas vers le chemin
du circuit professionnel.

Allez, on y va !

Le confinement a été très compliqué
pour moi, d'être seule, d'être isolée,

de ne pas pouvoir sortir

et surtout de ne pas être
sur un terrain de tennis et de jouer.

Donc être sélectionnée au BTF,
c'est vraiment un grand rêve pour moi,

j'ai hâte d'y être
et ça va vraiment être...

Ça va ton coude ?
- Oui, ça va.

Fais voir.

Comment ça se passe avec Backie ?
- Bien.

Et Lucas et Noah, ils s'en sortent ?
- Oui.

Et Laure ?
- Moins.

Tu sens là ?
- Non, ça va.

Tiens.
- J'ai pas soif.

Sophie a encore essayé de te parler ?
- Non.

Jeremy,
pourquoi elle est stressée comme ça ?

Parce qu'elle a peur.
- Peur de quoi ?

Je sais pas, elle n'a pas voulu
me dire ce qu'on me reproche.

Mais tu étais son coach,
tu dois avoir une idée.

Non.

Mais pourquoi Sophie t'a suspendu ?
- Je sais pas, moi.

Les parents ont dû mettre
la pression.

Fallait que quelqu'un tombe,
c'est tombé sur moi.

Pourquoi elle a fait ça ?

Qui ?
- Aline.

Je sais pas,
j'avais plus de contact avec elle.

Pourquoi ?
- Parce qu'elle avait arrêté.

Pourquoi elle avait arrêté ?

Pourquoi ?
- Qu'est-ce que tu cherches, en fait ?

J'essaie de comprendre, moi.
Elle était tellement forte, donc...

Pourquoi elle aurait arrêté ?
Je comprends pas.

Elle n'avait plus le niveau.

Elle était Junior Pro.
- Oui, mais alors ?

Quand on a les moyens de ses parents,
c'est pas compliqué d'être Junior Pro.

Arrête, ça fonctionne comme ça, Raquette.
Le club fonctionne comme ça.

Regarde...
Regarde Inès.

T'as vu le niveau qu'elle a ? Elle serait
encore dans le club sans ses parents ?

Arrête.
- Mais si !

Non, sérieusement. Tu le sais,
faut pas être naïf là-dessus.

Laure, c'est pareil.
Aline, c'était pareil.

Arrête.
- C'est parce qu'il y avait leurs parents.

Je gagne ma vie grâce à ça.
C'est pas grave, c'est comme ça.

Et toi, tu peux jouer grâce à ça.

Aline oui, elle était douée.

Mais...

Mais c'était pas toi.

Aline, c'était pas toi. C'était ça
son drame, et quand elle a compris...

Quand elle a compris ça,
ça l'a détruite.

Oh, sois pas bête.
- Je ne suis pas bête.

Julie, j'ai arrêté hein.

Quand tu m'as demandé d'arrêter,
j'ai arrêté.

Quand tu m'as demandé d'arrêter,
j'ai arrêté !

Arrête.

Regarde devant toi.

Ce mouvement.
- D'accord.

Tu comprends ?
- Comme ça ?

Julie, viens.

Tu peux montrer
ton deuxième service ?

Les gars, s'il vous plaît ! Stop !
On va regarder Julie qui fait un kick.

Elle va montrer un deuxième service.
On regarde tous. Vas-y, Julie.

Très bien. Recommence.

Vous avez vu ?
Ça s'entend un kick, d'accord ?

Je ne veux entendre que des kicks
à partir de maintenant. Continuez.

Merci, Julie. C'est bien.

T'as vu ? Tu recommences ?

Vas-y.

C'est déjà mieux, non ?
Tu l'as senti ?

Encore une fois.

Julie ? Travaille ton premier service,
le deuxième est au point.

Allez, c'est bien.

Très bien.

C'est bien, à part un truc.
Remets-toi en position.

Tout ce que je peux dire...
Regarde devant toi.

Ici. Relâche.

Ton coude, je veux le voir bouger.

Réessaye.

Allez, on continue.

C'est bien, non ?

Allez, c'est bien Noah. Super.

Allez, je reviens.

Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien.

Si, qu'est-ce qu'il y a ?
- Non, c'est rien.

Si, Julie.

J'aime pas ça.

Tu n'aimes pas quoi ?

Julie, tu n'aimes pas quoi ?

Tu fais trop attention à moi.

Ah bon ?
- Oui, c'est pas juste pour les autres.

C'est pas ton problème.
- Bien sûr que si.

Non.

Ils paient les cours, pas moi.

Et alors ?
- C'est logique.

Qu'est-ce qui est logique ?
- C'était toujours comme ça.

Avec Jeremy ?
- Parle pas de lui.

Qu'est-ce que je peux faire ?

Je sais pas,
refais pas comme tout à l'heure.

Quand je t'ai prise pour exemple ?
- Par exemple.

Et quoi d'autre ?

Si tu remarques quelque chose,
sois bref.

Ou appelle-moi le soir
si c'est important.

Ou pas. On peut reprendre ?

Je t'ai demandé de montrer le kick
parce que tu es très forte.

C'est tout.

Va pas te faire des idées.

D'accord ?
- Oui.

On peut y retourner ?
- Prends cinq minutes.

Fais une pause et reviens. D'accord ?
- Oui.

Allez, on continue.

Qu'est-ce que Julie a dit ?
- Rien.

Elle pense a rien ?
- Elle a rien dit.

Pourquoi elle est là-bas, alors ?
- Parce qu'elle veut une pause.

Moi aussi, j'aimerais faire une pause.
- On fera une pause après. Allez, tiens.

Ah, c'est pas trop tôt.

Allez, à demain ?
- À demain !

On va boire un truc après ?
- Ouais.

Ah bah ils sont là. On y va ?
- Ouais.

Les filles, on va boire un truc ?

Non, je peux pas.
Je dois faire l'enquête là.

C'est pas grave, tu viens après.
- Viens avec nous.

Bah oui.
- Et toi, Julie ?

J'y suis déjà allée lundi.
- Tu es déjà allée ?

Pourquoi tu ne nous l'as pas dit ?
- Je croyais qu'on devait pas en parler.

C'est important, tu dois nous dire.
Viens avec nous, tu vas nous expliquer.

Bah non.
- Pourquoi ?

Je dois faire mon physique.
- Mais allez...

Viens avec nous.

Désolée, je dois encore m'entraîner.

Bonjour.
- Bonjour. Julie Devriendt.

Ton coach n'est pas là ?
- Non.

Tu sais quoi faire ?
- Oui.

Tu t'es échauffée ?
- Oui.

Prête ?

Liyo ?

C'est bon.

Prêt ?

Vitesse de course 10.

Vers l'avant.

Cours.

On y va.

C'est bon.

Vers l'avant.

Parfait.

Allez, Raquette, arrête ça.
- C'est Julie, merci.

Comment ça s'est passé ?

Ça va.

Ça va ?
- Oui.

Pas trop mal au poignet ?

Non, enfin un peu.

Mais ça va.

C'est bien, non ?

T'as rien de plus à me raconter ?

Je sais pas. Ils ont rien dit.
- Ouais...

Le jury a dit qu'ils appelleraient.
- Ils disent jamais grand-chose.

Non.

Comment tu le sens ?
- Je pense que ça s'est bien passé.

Des nouvelles de l'interclub ?

Oui, mais...

Je suis pas sûre d'avoir envie.
- Pourquoi pas ?

Je sais pas, c'est Ines...

Elle est énervante, et puis...
Jeanne peut plus participer.

Elle pense qu'à gagner.
- On veut tous gagner, non ?

Comment ça s'est passé ?
As-tu eu un bon feeling ?

Je suis encore en route...

Et puis...

si je me blesse encore au poignet,
Jeremy sera fâché.

Ton poignet va bien,
tu le dis toi-même.

Et ton kiné l'a dit aussi.

On verra bien.

Tu vas prendre une bonne douche.

Pas mal pour une première fois.
- Pas mal ?

T'as gagné.

Elle s'est bien améliorée, hein ?
- Ouais, elle joue bien.

Elle tape fort.
- Tu as gagné.

Il est où mon morceau ?

Quel morceau ?
- Tu l'as mangé !

Si, tu l'as mangé.
- Tu l'as mangé toi-même.

Leur service est pas mal.
- Oui.

Bien joué.

Salut.
- Salut.

Félicitations pour ton match.
- Merci. Vous jouez encore ?

Cet après-midi.
- Alors vous êtes pas d'ici ?

Non, on est de Forest Hills.

Vous connaissez Alexandra ?
- Oui, on s'entraîne ensemble.

J'ai déjà joué contre elle.
Elle est là ?

Non, elle est blessée.
- Qu'est-ce qu'elle a ?

Déchirure des ligaments.
- Aïe !

Vous êtes de quel club ?
- Les Hirondelles.

Tout va bien, là-bas ?

Il y avait pas un problème
avec un entraîneur ?

Si.

Il vous entraînait aussi ?

Oui.

Non,
il entraînait plutôt les garçons.

Vous jouez tout à l'heure ?
- Oui, cet après-midi.

Viens, on s'en va ?
- Oui.

Out !
- Quoi ?

La balle était sur la ligne.
- Non, c'était out.

C'était clairement dedans.
- Pour moi, c'était sur la ligne.

Ils trichent, là.
- La balle était out.

Qu'est-ce que vous allez faire ?
- Pardon ?

Laisse tomber, Laure.
- Tu réagis pas ?

La balle était parfaite !
- Elles ont peur.

Bon, je fais un service-volée
et tu restes derrière.

Elles vont devenir folles.
- Oui, c'est le but.

Allez, vas-y.

Allez, encore une.

Bien, Julie !

Super !

Vous auriez pu m'attendre !

T'es sûre ?
T'as vu, c'est chouette hein ?

On est ensemble et tout...
Entre amis.

C'est vrai.

Après, on va encore aller dans la piscine.
- Bah oui.

T'as vu, j'ai mis des carottes pour toi.
- C'est le meilleur.

Je sais, c'est pour ça
que je les ai prises.

Et... c'est trop bizarre,
mais j'ai une question.

Si vous deviez être un fruit,
vous seriez quoi ?

Des carottes.
- Et pourquoi ?

Pourquoi ? Parce que les carottes,
c'est juste parfait.

Les carottes, c'est même pas un fruit.
- Bah si !

Ah non.
- Non, c'est un légume.

C'est bien un fruit !
- Moi, je serais une grenade. Explosive.

C'est bien, ça.

Moi, je crois
que je serais une cerise,

parce que j'ai toujours besoin
d'être avec quelqu'un.

Je n'aime pas être toute seule.
Et vous ?

Federer, c'est une légende.

Il a au moins 60 ans.
- Mec.

C'est un vieux.
- Mais non.

Tu vas bien ?
- Oui, ça va.

Je suis contente que tu sois là.

Il joue parfaitement.
Regarde son service.

Qui ?
- Qui est le meilleur joueur de tennis ?

Le meilleur joueur de tennis...

Du passé ou actuel ?
- Thiem, sans hésiter.

Non, pas Thiem.
- Si.

Je dirais Federer.
- Tu vois ?

Mais c'est pas le plus beau.
- Et alors ?

Alors, c'était comment ?
- À ton avis ?

Tu as gagné ? C'est formidable.

C'est super.
- Oui.

Donne ton sac.

C'était bien chez Ines ?
- Oui, sa maison est immense.

C'est vrai ? Génial.

Tu as bonne mine,
tu as bronzé un peu.

Quoi ?

Rien. Je te regarde, c'est tout.

Tu es contente, non ?

Tout le monde, on fait deux par deux.

Allez, allez !

Là, c'est pour des points, d'accord ?
Tout le monde a une balle ?

T'as une balle ?
Ok, tout le monde est prêt ?

Attendez, pas encore.
À mon signal !

Tout le monde est prêt ?
Trois, deux, un, allez, on y va !

Tu voudrais devenir coach ?
- Ou joueuse pro ?

Pourquoi pas coach ?
- Plutôt pro, non ?

Tu es très douée.

Joueuse pro.
- J'en étais sûre.

Fais attention pour les balles,
d'accord ?

Regarde des deux côtés.

Ça t'a plu, ton stage ?

Tu aimes jouer au tennis ?

Faudra t'entraîner pour passer pro.
Mais tu es déjà...

Ça va ?
- Oui.

T'es sûre ?
- Oui.

Julie, ça va ?
- Ça va, ça va.

Tu veux que je vienne ?
- Non.

Voilà.
- Ça va, coach ?

J'ai appelé l'ambulance là,
elle arrive.

Ça ne m'a l'air plus grave.
Tu vas bien ?

Ta maman est là, tu peux y aller.

À demain ?
- À demain.

Merci.
- S'il vous plaît.

Backie...

Je peux te demander un truc ?
- Bien sûr.

C'est à propos...

de Jeremy.

Si jamais il revient,

tu voudrais continuer à m'entraîner ?

C'est ce que tu veux ?

Alors c'est ce qu'on fera.

Tout va bien, Backie ?

Bien sûr.

Désolée de t'avoir demandé ça
de façon aussi gênante.

Y a rien de gênant, on va le faire.

J'ai eu Sophie au téléphone.

Tu devrais leur parler.

Ouais.

C'est vraiment important.
- Oui, c'est bon.

Parfait, merci.

Madame, j'ai une question.
On peut faire une autre photo ?

Un peu marrante ?
- Bien sûr.

Rapprochez-vous un peu
les uns des autres.

Oui, c'est chouette.

Super.

On peut en faire une dernière ?
- D'accord.

Trois, deux, un.

Fuck you !

"Salut Robin, salut Rens."
Ou avant.

Oui, juste avant.
- Rens, tu commences ici.

Ouais.
- Comment ça, ouais ?

Tu connais ton texte ?
- Oui.

Tu en es sûr ?
On veut pas se retrouver...

À moi. "J'aime faire du sport
pour rester en bonne santé." À toi.

"L'oxygène est très important
quand on respire."

Et de nouveau à Rens.

Rens ?
- Oui, tout à fait.

Tout va bien ?

Un membre du groupe
ne connaît pas son texte.

Il reste encore un peu de temps.

Il faut s'exercer,
n'est-ce pas, Rens ?

Pardon ?

S'exercer.
- Ah oui.

Bien.

Ça va ?
- Oui.

Joris ?

Julie.

Il t'en reste encore beaucoup ?
- Oui.

Montre.

Ça m'a l'air bien.

Tu peux prendre ton sac,
ils veulent te parler.

Je peux me relire ?

Oublie la dernière question.
Tu peux y aller.

Et aujourd'hui,
je ne peux plus garder le silence.

Je voudrais commencer par dire
que l'histoire sportive

que j'ai eue avec cette jeune fille
a été pleine d'espoir et d'ambition.

Mais malheureusement,
le mental ne suivait pas, ça arrive.

J'ai 20 ans d'expérience
en tant qu'entraîneur

et je connais les limites.
Surtout quand il s'agit de jeunes talents

et surtout quand la personne
a des problèmes de santé mentale.

Aujourd'hui, je suis victime
d'une histoire totalement fausse.

Je ne sais pas d'où et dans quel but
viennent ces mensonges,

mais je trouve ça...

Je trouve ça révoltant.

Je trouve ça révoltant que le club
entretienne ce trouble.

Je trouve ça révoltant pour moi,

parce qu'aujourd'hui je suis totalement
discrédité en tant qu'entraîneur,

mais je trouve ça aussi révoltant
pour les parents.

Parce qu'en ce moment,
tout ce que fait le club,

c'est les empêcher de comprendre
ce qui est arrivé à leur fille.

Et je trouve ça...

Ça va ?

Tu en es sûre ?
- Oui.

Désolée de t'avoir demandé
de sortir pour ça.

Mais ça nous semblait important.
- C'est pas grave.

Tu veux qu'on appelle ta mère ?
- Non.

Julie, tu as quelqu'un
à qui parler de tout ça ?

Oui.

C'est juste que...
j'ai pas envie d'en parler.

Je peux retourner en cours ?

Par conséquent, le conseil
d'administration a décidé hier soir

de licencier Jeremy
avec effet immédiat.

Et nous avons transmis
notre enquête à la police.

J'espère que nous pourrons réserver à
cette affaire la discrétion qui s'impose.

Nous savons tous comment
ce genre de choses peut dégénérer.

Désormais, il m'incombe,
ainsi qu'au club,

de remettre en question
notre politique pour savoir...

comment ce genre de choses
a pu arriver

et comprendre le silence d'Aline.

Je vous remercie.

Si vous avez d'autres questions,
je reste à votre disposition.

Je ne peux pas t'aider
si tu ne me parles pas.

Allez, petit terrain.
Allez, on bouge.

Voilà.

Désolée du retard.
- C'est rien. Va sur le court deux.

Elle pompe pas du coup ?
- Noah, on ne t'a rien demandé.

Comment ça, on m'a rien demandé ?
- Continue à faire les balles.

Elle est censée pomper.
- Merci Noah.

Moi, à chaque fois je dois pomper.
- C'est comme ça.

C'est comme ça ?
- La vie est injuste.

La règle, c'est quoi ?
- La vie est injuste.

À part avec moi...
- Noah, s'il te plaît.

Elle va pas pomper ?
- Non.

Elle arrive 15 minutes en retard
et elle pompe pas ?

S'il te plaît, tu peux jouer ? Merci.

Julie... Ça va ?

Et toi ?

Ça va pas trop...

J'arrive pas à comprendre
comment on peut faire ça.

Moi non plus.

Mais Julie...

j'espère que tu sais
que tu peux me faire confiance.

Tu as quelque chose à me dire ?
- Non, ça va.

On doit se serrer les coudes.
- Les filles, ramassez les balles.

Je sais que je l'ai défendu,
mais je savais pas.

Laure, c'est bon.

Pas maintenant, Backie.
- Un souci ?

Tu vois bien qu'on discute.

Ça peut pas attendre ?
- Non.

De quoi vous parlez ?
- Tu le sais bien.

Non.

On parle de Jeremy et de sa vidéo.
- Laure, ça te regarde pas.

Si, ça me regarde.
On était tous là quand ça s'est passé.

Julie, tu veux parler ?
- Non.

On peut ramasser les balles, alors ?
Allez, on y va.

Ines, dis quelque chose !
- Laisse tomber, Laure.

Tu fais quoi ?

Viens.

Maxi.

Salut, chéri.

Qu'est-ce qui se passe ?

Tout à fait, Robin, je me sens
comme un oiseau dans le ciel bleu.

Salut Robin, salut Rens,
comment allez-vous ?

Oui, Rens, j'aime faire du sport
pour rester en bonne santé.

Pour rester en bonne santé.

Tout à fait, Robin,

je me sens comme un oiseau
dans le ciel bleu.

Je me sens comme un oiseau
dans le ciel bleu.

Salut Robin, salut Rens,
comment allez-vous ?

Oui, très bien.

Oui, Rens, j'aime faire du sport
pour rester en bonne santé.

Tout à fait, Robin, je me sens
comme un oiseau dans le ciel bleu.

Vers le bas.

L'autre main sur la taille.
Voilà.

N'utilise pas de force.
Tu glisses.

Ils varient en forme,
en taille et en cycle.

Julie.

Je peux poser mon sac ici ?
- Oui.

Va t'asseoir.

Donc les virus varient en structure,

en forme, en taille et en cycle.

Mais ils partagent tous
des caractéristiques essentielles.

C'est ce que vous pouvez voir
sur ce dessin.

Salut Julie.

Salut Robin, salut Rens,
comment allez-vous ?

Très bien.

Tu fais aussi du jogging ?

Oui, Rens, j'aime faire du sport
pour rester en bonne santé.

L'oxygène est très important
quand on respire.

Tout à fait, Robin.

Quand je cours,

je me sens

très bien.

Je me sens comme un oiseau
dans le ciel bleu.

Mince.
La balle au-dessus du filet.

Allez, vas-y.

Déplace-toi, utilise tes pieds.

Déplace-toi, Julie.

Encore, encore.

Dennis, pas trop fatigué ?

Non, pas encore.

Dennis est pas fatigué.
Fais-le courir, Julie.

Mince.
- Vas-y, pas dans le filet.

Ça va trop vite ?
- Non.

Tu veux atteindre le top niveau ?

Alors, montre-moi le top niveau.

C'est bien, continue.

Vas-y, encore. Reste au filet.

Vise pas le coach.

Encore !

Dennis, calme le jeu parce que...

Vas-y...
- Pas trop fatiguée ?

Ça va,
mais tu tapes la balle trop vite.

Tu veux pas le top niveau ?
- Si, mais...

On peut s'adapter.

Pas de souci,
on va jouer au niveau régional.

Très drôle.

On continue ou on fait une pause ?

On continue.
- C'est parti.

Bon, encore dix minutes.

Bien joué.
- Toi aussi.

À bientôt.
- Oui.

Ça va ?
- Oui.

Allô Julie ?

C'est Sophie, pardon. Tout va bien ?

Salut Sophie, oui ça va.
- Super.

J'ai entendu que tu passes
bientôt le BTF, alors ?

C'est demain.

Déjà demain ?
- Ouais.

Ok, tu vas avec ton papa ?
Tu y vas toute seule ?

Non, Backie vient avec moi.
- Ah super, super.

Ça va, tu t'entends bien avec lui ?
Ça se passe bien ?

Oui, il est cool.
- Et c'est un bon joueur, hein ?

Oui, il joue vraiment bien.
- Oui.

Ça va, t'as peur ?
T'as le stress ?

Un peu, mais...
Allez, beaucoup en fait.

C'est normal, hein.
Bon, si je peux faire quelque chose...

Tu veux que je vienne demain ?

Non, ça va aller, c'est bien.
En fait, c'est le stress.

Mais...

Oui ?
- C'est pas pour ça que je t'appelle.

Ah, d'accord.

Je...

Je...

Je veux te remercier, en fait.
- Me remercier ? Pourquoi ?

Pour tout.

Tu as bien fait.
- Mais il faut pas me remercier, tu sais ?

Et désolée de ne pas t'avoir aidée.
- C'est normal Julie, je comprends.

Tu sais, c'est pas facile.
C'est pas grave.

Non je sais, mais bon...
- Mais il ne faut pas.

Julie, tu veux encore
me dire quelque chose ?

Non, je voulais te dire ça.

Merci beaucoup à toi.

Ça va ?
- Oui.

Tu as toutes tes affaires ?

Salut, Max.

Salut !
- Bonne chance.

Prêt ?

Vitesse de course 16.

Prochain départ ligne P.

Fin de l'étape à vitesse de course 16.

Ça va ?
- C'était nul.

Mais non, c'était pas nul.

C'était même bien.

T'es pas contente ?

Tu as soif ?

Ça s'est bien passé, je t'assure.

Je suis très fier de toi.
Tu peux l'être aussi.

À un moment, j'ai cru
que tu commençais la nouvelle étape.

Tu y étais presque, tu sais.

18,5, c'est très bien.

Pourquoi j'ai pas couru
la dernière étape ?

18,5, c'est bien.

Non.
- Si.

Non.

Je vais devoir revenir
l'année prochaine.

Julie est trop forte,
elle sera sûrement qualifiée.

De toute façon, elle sera retenue.
- Arrête.

Mais c'est vrai.
- Qui a dit ça ?

Tout le monde le dit.

Le BTF a d'autres chats à fouetter.

Et Julie a vraiment fait ses preuves.

Elle pourrait leur causer des ennuis

quand elle se met à parler...
- Evi, si cette histoire était vraie,

ils l'auraient suspendu
depuis longtemps.

Il était en conflit
avec l'administration,

il est parti dans un autre club.
- Quel club ?

J'ai pas le nom,
ce serait un club en Wallonie.

Après longue réflexion,

nous avons décidé de sélectionner
les trois filles suivantes :

Evi Sieben, Julie Devriendt
et Amal Lagari. Félicitations.

Julie ?

Ça va ?

Un problème ?
- Jeremy travaille dans un autre club ?

Pourquoi tu me l'as pas dit ?

Depuis quand tu le sais ?

Sérieusement.

Coucou, viens là.

Félicitations !

Merci. Merci, Backie.
- Je suis super fière de toi.

Moi aussi.

Comment tu te sens ?
- Bien.

Je suis super contente
que tu aies réussi.

Salut Inès. Entrez.

Merci.

Deux même.

Tu l'ouvres après, hein ?
- Merci.

Félicitations.

Où est ma bouteille ?

Coucou, Max !

Julie, tu vas ouvrir ?

Mais oui, vraiment.
Mais t'as invité tout le monde !

Félicitations.
- Merci.

Salut, Rens !

Félicitations.

Mets-la sur la table de salon.

Avec qui dois-je m'entraîner
si tu n'es pas là ?

Avec Ines.

Julie, tu sais sûrement que
nous sommes tous très fiers de toi.

Et je suis contente qu'un membre
de notre équipe ait été qualifié.

Cette période a été
extrêmement difficile pour nous.

Mais je pense que ces défis
nous ont rapprochés en tant qu'équipe.

Et Julie...

je suis très heureuse
d'avoir appris à te connaître

et d'avoir rencontré la belle personne
derrière la championne de tennis.

Je me suis fait une nouvelle amie.

Mieux vaut que j'arrête de parler,
sinon je vais pleurer...

Bref, on t'adore tous.

Oh, sois pas bête.

Je ne suis pas bête.

Julie, j'ai arrêté hein.

Quand tu m'as demandé d'arrêter,
j'ai arrêté.

Quand tu m'as demandé d'arrêter,
j'ai arrêté !

Julie ?

Oui, oui Ingrid.

Oui, Maître Pierre vient d'arriver
avec sa cliente pour le témoignage.

L'inspecteur va arriver.
Vous pouvez vous installer.

Julie, tu veux boire quelque chose ?
- Non.