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CRIE... ET MEURS ! MCMLXXIII
ou (La Maison Qui A Disparu)
(Titre Vid�o : Scream)

Ok ch�rie. �a vient.
Fantastique !

Tu veux essayer avec le chapeau ?
- Ouais, on peut essayer �a !

Retouche juste un peu tes l�vres.

Ecoute, j'ai un boulot bien
pay� pour toi.

J'aimerais prendre des photos de
nus de toi pour un livre de poche.

J'ai d�j� dit non !

Pourquoi, non ?
- Parce que... non !

Non pour moi mais oui pour
d'autres photographes, hein ?

J'ai vu des douzaines de photos
de toi enti�rement nue.

Le genre de nus que je fais pour
les autres et ceux que tu demandes

sont deux choses diff�rentes.
- Tu crois que je fais du porno ?

Pas porno, Kent.
Juste un peu malsain.

T'es si petit-bourgeois, hein ?
- Difficile !

Tu changeras pas d'avis ?
- Non, continue !

C'est bien !

Ok, sois gentil, hein ?
- Ecoute, t'as un peu de fric ?

Garde-le pour l'�cole, ok ?
Allez, en route !

Et si on rentrait ce soir ?
Je suis morte de fatigue !

Je dois me lever t�t demain.

Ouais, �a prendra une seconde !

Bordel de merde !
C'est quelque part par ici !

On trouvera rien dans ce brouillard.
On voit que dalle ! - Ferme-la !

Qu'est-ce qu'il y a ?
- On est arriv�s. C'est l� !

Ouais, je suis certain que c'est l�.
- Comment tu peux savoir ?

T'occupe, c'est mon probl�me.

Ecoute ! Tu restes dans la caisse
jusqu'� ce que je revienne.

Je serai pas long. J'ai juste
des trucs � r�cup�rer.

Tu fais quoi ici, bordel ? Je t'avais
dit de rester dans la caisse.

J'avais froid, j'�tais inqui�te.
Je veux rentrer !

La ferme, tiens-toi peinarde !
- T'es venu ici pour �a, alors ?

Laisse tomber, tu veux ?
- Terry, je laisserai pas tomber.

Je veux rentrer... Maintenant !
- Ecoute, je veux pas discuter.

Retourne � la bagnole
et attends-moi ! Pig� ?

Attends dans la caisse
que j'ai fini. Vu ?

J'�tais idiote de te suivre.
- L�, t'as peut-�tre raison, ch�rie.

Sacr�ment raison !
- Tu cherches quoi ? - Ferme-la !

C'est quoi, �a ?
- Des putains de passeports.

C'est pas la bonne adresse.
- Ce ne sont que des femmes !

Et alors ? - Des passeports
�trangers de jeunes femmes !

Un peu �trange !
- Laisse-moi voir !

T'as raison ! C'est un peu loufoque !

Qu'est-ce qu'on va faire ?
- Pas de panique !

Foutons le camp d'ici !
- Trop tard, y a quelqu'un !

On aurait d� aller chez moi
au lieu de venir ici.

Au moins, y aurait eu de
la chaleur et de la lumi�re.

Et du caf� aussi ! M�me si on a
pas vraiment besoin de lumi�re,

cet endroit est pas id�al pour
passer quelques heures ensemble.

Peu importe, on est l�. Vous
savez, vous �tes vraiment �trange.

Vous devriez me pr�senter �
vos amis un de ces jours.

J'oubliais. Cette histoire que vous
m'avez racont� dans la voiture...

Vous d�testez les gens et vous voulez
vivre votre vie dans la solitude.

Si j'�tais proprio, je vendrais tout.
Les meubles et les toiles d'araign�es.

Et j'ach�terais un bel
appartement en ville.

C'est �a. Peu de gens profitent
de leurs avantages.

H� ! Qu'y a t-il ? Restez pas
l� � mater sans rien dire !

Vous savez... Il n'est pas
facile de s'entendre avec vous.

Ce sera difficile de trouver une autre fille
et satisfaire vos caprices et vos fantaisies.

On a eu beaucoup de chance
de se rencontrer.

On s'entend... tr�s bien !

Vous voulez pas �teindre
cette cigarette ?

Vous allez m�me pas
retirer vos frusques ?

D�sol�e, vous pouvez m'emmener
� Londres, s'il vous pla�t ?

Oui, bien s�r, montez !

H�, allez, r�veille-toi !
Valerie est ici !

Terry est toujours impliqu�
dans des histoires louches.

Les affaires avec lui se terminent
toujours par des catastrophes.

Je devrais peut-�tre aller
� la police ? - T'es folle ?

Pour leur expliquer quoi ?
Que toi et ton petit-ami,

vous �tes all�s � ce manoir
pour le cambrioler ?

Je suis pas all�e cambrioler !
- Tu penses qu'ils vont te croire ?

Fais gaffe, tu vas te retrouver
dans de sacr�es emmerdes..

Terry a disparu, il se peut
m�me qu'il soit mort.

C'est pas son style de
dispara�tre si facilement.

Il va r�appara�tre quand tu
t'y attendras le moins.

Je serais pas surpris qu'il se soit
engag� dans un business pour lui-m�me.

Sois pas ridicule, j'ai vu un
meurtre avoir lieu dans ce manoir.

C'�tait horrible !
- T'as pas vu la t�te du type ?

Il faisait trop sombre.
- Tu peux pas dire s'il...

�tait jeune ou vieux,
ou grand ou petit ?

�a a �t� si rapide, j'ai pas eu
le temps de voir quoi que ce soit.

Je sais pas, je suppose
que c'est de ma faute.

Ils �taient dans l'ombre constamment.
- Une pouffe qu'il ramen� en voiture.

Je crois pas, je pense d'apr�s
ses dires qu'ils se connaissaient.

Que disait-elle ?
- Rien en particulier.

Elle parlait tout le temps en
se d�shabillant comme si elle...

le provoquait, l'excitait.
Il restait l� sans rien dire.

Etrange !
- Chacun sa merde !

Il �tait l�, assis, fumant calmement.
Se d�shabillant, elle s'est approch�e...

s'est assise sur ses genoux
et l�, il l'a tu�.

Comme �a ? Ils ont rien fait
d'autre avant �a ?

J'en sais rien. Je sais juste
qu'il l'a attaqu� avec un couteau.

Il doit �tre impuissant.
- Terry a trouv� ce qu'il cherchait ?

Des bijoux cette fois ou du cash ?
- Je sais pas ce qu'il cherchait.

Je crois qu'il s'est tromp�
de manoir. - �a, c'est marrant !

Y a rien de marrant l�-dedans.
Il m'a dit d'attendre dans la caisse.

Je suis rest�e un temps puis
j'ai eu froid et j'�tais inqui�te.

Je suis all�e le rejoindre.
Bon sang, il �tait furieux !

Tu pourrais retrouver cet endroit ?
- Peut-�tre !

Non, impossible. Le brouillard
�tait trop dense hier soir.

Si j'�tais toi ch�rie, je me
d�tendrais et j'attendrai la suite.

Attendre la suite ?
- C'est la meilleure chose � faire.

Rien ne va arriver mais je suis s�r
que �a a un rapport avec Terry.

Ce type a piqu� une de mes photos.
Il a gar� la caisse � Terry chez moi.

Il sait qui je suis et o� j'habite.
Je pourrais �tre la prochaine victime.

Vous semblez pas vous rendre
compte de ma situation.

Ch�rie, on s'en rend compte.
On essaie juste d'y voir clair.

D�tends-toi, bois ton caf�,
on va trouver une solution.

Cela devrait tr�s bien se vendre,
tout sera livr� dans une quinzaine.

Je suis assez occup� en ce moment.
- Si vous vous assurez de tout.

Ce sont les photos que je veux
exposer dans la galerie d'art.

Techniquement, pas de probl�mes.
J'ai juste besoin de temps.

Vous avez dit deux semaines.

Vous voulez un caf� ?
- Non, merci.

J'en veux bien un.
- �a vient !

Valerie, voici Paul.
- Enchant�. - Bonjour !

Ce monsieur a cr�� tous ces masques.
- Ils sont superbes.

J'aimerais en avoir un.
- Vraiment ? Voici ma collection.

Venez en choisir un, un de ces jours.
- J'aimerais bien.

Je vous donne mon num�ro, appelez
moi, nous prendrons rendez-vous.

Votre num�ro ? Juste au cas
o� vous oubliez d'appeler.

J'esp�re vous revoir bient�t.
- D'accord, bye, bye !

Gentil gar�on, non ?
- Oui, en effet.

Un peu timide, en fait.
Tu l'int�resses, apparemment.

Il pr�pare un catalogue
pour les galeries d'art.

Il cr�e lui-m�me ces masques
Pas mal, hein ? - Magnifiques !

Tu vas l'appeler ?
- Peut-�tre !

Au moins, il sera pas pire que Terry.
Il te donne du fil � retordre, hein ?

Pourquoi tu d�testes tant Terry ?
- Allons, ma ch�rie.

Je le connais � peine. Je l'ai juste
vu venir te chercher dans sa...turne.

Personne n'aime Terry. - Ch�rie,
je me fous totalement de Terry.

Mais... j'aime pas te voir ici le
matin avec un oeil au beurre noir.

Encore une session photos de foutue.
- Je promets que �a n'arrivera plus.

J'esp�re qu'un jour,
tu comprendras mes raisons.

All� Val�rie, c'est Paul.
J'�tais au studio ce matin.

Vous m'avez eu par surprise, d�sol�e.
- Je ne vous d�range pas ?

Non, c'est sympa de vous parler.
- Vous aviez appr�ci� mes masques.

Je voudrais vous montrer
le reste de ma collection.

On pourrait prendre un verre ?
Vous �tes libre demain apr�s-midi ?

Oui, ce serait parfait.
J'attends �a avec impatience.

Vous le pensez vraiment ?
- Sinon, je ne le dirais pas.

17H00 ?
- 17H00, bye !

Qui va l� ?

Bonjour, Melle Jennings. �a va ?
- Tr�s bien, Mme Dabney.

J'esp�re que tout ce d�sordre
ne vous d�range pas.

C'est le chantier pour un appartement
qui est vide depuis si longtemps.

Le locataire est un peu solitaire.
Il ne veut pas �tre d�rang�.

Il consacre son temps � �tudier
les pigeons.

Oui, je les ai vu � la cave.
Quelq'un les a mis l� hier.

Un hobby original. Je ne suis pas
s�re qu'il soit la bonne personne.

Il veut s'installer mais la maison
a besoin d'�tre red�cor�e.

Il n'en a cure. Au fait, que devient
votre amie, Melle Collins ?

Ell est dans le sud de la France,
je dois y aller.

Au revoir. - Melle Jennings,
bonne chance avec les pigeons.

Si la casse est ici, la maison
ne doit pas �tre loin !

Je crois que �a doit �tre
dans cette direction.

C'est un endroit tr�s d�sert.
- Oui et j'ai pas vu d'autres maisons.

Y avait trop de brouillard.

- Voil� la voiture.
- C'est pire qu'un labyrinthe ici.

Je me cachais l� quand le
meurtrier s'est approch� de moi.

J'�tais terrifi�e. Je suis
rest�e l� jusqu'� l'aube.

T'as de la chance qu'il t'ait pas
trouv�, moi je t'aurais trouv�.

Regardez, y a un chemin
qui m�ne � la for�t.

Non, je suis s�re que c'est par l�.
- La maison sera pas facile � trouver.

H�, venez voir �a.
- C'est la voiture de Terry.

Celle qui �tait pr�s de chez toi
et maintenant elle est ici.

Jetons un coup d'oeil.

Les cl�s ne sont pas l�.

C'est un sacr� foutoir.

Bonsoir, �a fait plaisir.
- Bonsoir.

Valerie, voici Susanna.
- Bonsoir.

J'esp�re ne pas avoir
interrompu votre travail.

C'est une excuse pour m'arr�ter.
Mes yeux commencent � se fatiguer.

Tr�s contente de vous rencontrer.
- Je prends votre manteau.

Vous voulez un whisky ?
- Parfait, merci.

Paul vous a rencontr�
au studio photo, m'a t-il dit ?

Vous l'avez impressionn�. Vous ayant
rencontr�, je peux le comprendre.

Je pensais que Paul cr�ait les masques
mais vous �tes en fait l'artiste..

Paul... cr�e les dessins d'origine
et je fais le reste...

Je vois. �a doit prendre un
temps fou, �a me rendrait folle.

Parfois, �a prend plusieurs jours
pour travailler sur ces masques.

Mais le temps passe vite. C'est comme
ces statues que font les Azt�ques.

Elles sont impossibles � imiter.
- J'adore l'art azt�que.

Paul, te rappelles-tu de
la copie d'un ancien Dieu ?

�a m'avait pris 6 mois. Dessiner,
la fabrication, les finitions.

Avec toutes les inscriptions
� la base de la statue.

Les d�tails �taient parfaits.
Mon meilleur travail, je crois.

On l'a termin�, laiss� tomber
et cass� en morceaux.

Quand Paul �tait enfant, il l'est encore
pour moi, il faisait de superbes dessins.

Mes amis disaient qu'il deviendrait
un grand artiste.

Que pouvaient-ils dire d'autre ?
- Ils �taient sinc�res, je te jure.

J'aimerais voir ta t�te si
quelqu'un osait te contredire.

S'il avait �tudi� � l'acad�mie,
il serait un peintre respect�.

Il a tra�n� les pieds.
- Oui, c'est devenu ennuyeux.

J'ai �t� trop tol�rante.

Merci de m'avoir ramen�, Paul.
- Un plaisir.

J'aimerais vous revoir.
Est-ce possible ?

J'aimerais bien..

Je promets de ne pas vous inviter
� prendre le th� avec ma tante.

Lorna, c'est toi ?
- Pourquoi verrouiller la porte ?

Faut que je t'explique. �a a �t�
dur depuis que tu es partie.

Tu es bien p�le, �a va ?
- Je te raconte apr�s, ok ?

J'ai re�u ta carte.
Comment c'�tait le job ?

Fantastique ! Merveilleux !

Contente que tu sois revenue.
Y a eu des trucs bizarres depuis tout �a.

Un homme �trange a emm�nag� en bas.
Il se prom�ne la nuit...

et il parle � ses pigeons.
- Quels pigeons ?

Ceux dans son appartement.
Mme Dabney dit qu'il les �tudie.

Cette histoire avec Terry,
c'est si incroyable !

Tu devrais pr�venir la police.
- On m'a conseill� de ne rien faire.

Tu peux pas laisser les choses
telles qu'elles sont.

Mike m'a dit de laisser tomber,
que Terry va s�rement revenir.

T'en penses quoi ?
- J'en sais rien.

J'ai l'impression qu'un truc
horrible lui est arriv�.

Cette maison m'a mise sur les nerfs
d�s que je l'ai approch�.

C'est compr�hensible. Y a de quoi avoir
peur � forcer une maison comme �a.

Je savais qu'il y avait un probl�me.
Avec le plan de Terry en particulier.

Ou le coffre �tait pas au bon endroit.
Il est possible qu'on soit entr�s...

dans la mauvaise maison.
- Bon Dieu, c'est si absurde !

Une incroyable histoire. Le meurtrier
m'a vu, il sait qui je suis.

Il sait o� j'habite. Et je ne sais
absolument rien � son sujet.

Terry a disparu. J'ai tout juste
r�ussi � m'�chapper, voil�, c'est tout !

Tu vas faire quoi ? Tu vas
s�rement pas aller chez les flics ?

Tu vas faire quoi ?

Bonjour, je m'appelle Hornby.
Le nouveau locataire d'en bas.

Enchant�e. - Un plaisir de vous
rencontrer, Melle... - Collins !

Vous entrez ? - Non, je suis
juste venu me pr�senter.

Et pour les tracas que je vous
ai caus� avec mes pigeons.

Ne vous inqui�tez pas. J'ai juste
eu un peu peur � votre arriv�e.

D�sol�. Mme Dabney n'a pas pr�venu ?
- Non, en effet.

Ne vous alarmez pas si
les pigeons s'agitent en bas.

Je serai absent aujourd'hui et parfois
je les laisse hors de leur cage.

Pour leur permettre
d'agiter leurs ailes.

S'ils vous d�rangent, donnez
quelques coups sur le sol.

Un geste de pr�vention.
Non pas un geste inamical.

Je savais pas qu'on pouvait
vivre dans cet appartement.

Il suffit simplement d'y habiter.
Vous n'�tes pas d'accord ?

Un plaisir de vous avoir rencontr�.
J'esp�re que l'on se reverra bient�t.

Un homme �trange !
- Tr�s �trange !

Des nouvelles de Terry ? - Non !
- T'es all� � la police ?

Pas encore !
- Et ton ami, le peintre de masques ?

Tu l'as revu ?
- Il m'a appel� cet apr�s-midi.

Je t'avais dit que tu l'avais
impressionn�.

Mon Dieu, ce type a l'air
du genre d�licat.

T'inqui�te pas, je sais g�rer
ce genre de situation.

Bouge pas. L�, parfait !

Laisse-la donc en paix, Paul !
Tu n'auras que des complications, non ?

Pourquoi dis-tu cela ?
Suis-je si faible ?

Peut-�tre plus que tu ne devrais.
- Plus que je ne devrais ?

C'est mon opinion. En r�ponse
� ta question, pauvre ch�ri.

Parfois la faiblesse fait place
� la cruaut�.

Pourquoi t'impliquer ?
C'est qu'une fille de plus !

Valerie est diff�rente. J'ai jamais
rencontr� quelqu'un comme elle.

Elle est tr�s... sp�ciale.
- Tu dis toujours la m�me chose.

Pourquoi t'as pas amen� ton
petit-ami ?

Il avait � travailler.

Il est un peu �trange.
Pas tr�s... sociable !

Non, encore un autre ?
- Il est juste diff�rent.

Il a quel �ge ? - Paul ?
Tr�s jeune. - Je m'en doutais !

Mais c'est difficile � dire.
Avec sa tante, il est comme un enfant.

Elle l'�touffe. Sans elle,
il serait beaucoup plus m�ture.

En fait, il est tr�s charmant.
Il a besoin de protection.

Et tu vas le prot�ger ?
- Il sera pas pire que Terry !

Non, ils sont compl�tement diff�rents.
- Que dira Terry s'il revient ?

J'ai le sentiment que
je ne reverrai plus Terry.

Allons, Terry disparait toujours
de la circulation.

Je suis toujours convaincu
que c'est un coup de Terry.

Peut-�tre. Mais j'ai pas
vraiment envie de le revoir.

L�, c'est diff�rent !
- Tu dis �a maintenant.

Tu changeras d'avis
quand il reviendra.

Je crois pas. Pas cette fois.

Salut. - Bye.
- Bye, � bient�t.

Celui qui a commis le meurtre
n'a pas fait d'erreur stupide.

Il connaissait parfaitement
l'identit� de sa victime.

Elle a �t� frapp�e, viol�e et
�trangl�e avec une ceinture.

Cela prouve que le meurtrier
a eu le temps de l'identifier.

Le verrou de la porte n'a
d'ailleurs pas �t� forc�.

Il a utilis� une cl�. A part
vous et Melle... - Collins,

d'autres avaient-ils la cl� de
l'appartement en leur possession ?

Mr Hornby, le nouveau locataire
du rez-de-chauss�e.

Il a la cl� de la porte d'entr�e.
- Pas quelqu'un de l'immeuble mais...

un ami personnel ou Melle Collins ?
- Bien, je ne crois pas.

Il aurait pu sonner et personne
ne lui aurait ouvert.

Vous n'avez toujours pas
r�pondu � ma question.

Les cl�s. Lorna n'aurait
donn� les cl�s � personne.

Pas sans me le dire d'abord.
- Je vois. Vous suspectez quelqu'un ?

Vous savez... saviez si votre amie
avait des ennemis personnels ?

C'est peut-�tre une affaire priv�e.
- Non, Lorna �tait si amicale.

Personne ne pouvait la ha�r ainsi.
- C'est � nous de le d�couvrir.

Entre-temps, continuez �
vivre votre vie normale.

Surtout, cherchez des d�tails
si jamais vous avez des soup�ons.

Au besoin ou si vous le d�cidez,
n'h�sitez pas � appeler ce num�ro.

Mais ne quittez pas Londres
sans nous pr�venir d'abord.

Excusez-moi ? D�sol�, Melle Jennings,
si seulement, je pouvais vous aider.

C'est tr�s gentil mais non merci.

Par ici.

Assieds-toi. Cigarette ?
- Non, merci.

Ce sont tes photos ?
Puis-je les voir ?

Vas-y, je reviens.
Je vais faire mes bagages.

Excusez-moi ? J'ai quelque
chose pour vous.

Cette enveloppe est arriv�e de la poste,
je l'ai prise par accident. D�sol�.

Pas grave. Merci.
- Je voudrais tant vous aider.

Si je peux vous aider, n'h�sitez pas.
- Naturellement, merci tout de m�me.

Vous partez quelques jours ?
- Oui. - Si on vous demande ?

O� pourrais-je vous joindre ?
- C'est pas n�cessaire, juste ce weekend.

Je vois !

C'est bon de sortir de cette maison.

Le meilleur endroit pour te
reposer de tout ce tumulte.

Quelqu'un vit ici ?
- Non, pas exactement.

Mes grands-parents vivaient ici.
Mes parents aussi. Je suis n� ici.

Mon p�re. Un homme tr�s perspicace.
- Tu as une photo de ta m�re ?

A quoi elle ressemblait ?
- Tr�s belle. En fait, comme toi.

Merci. - Ne me remercie pas, si
tu savais, tu ne le ferais pas.

Une belle femme comme toi peut
comprendre certains probl�mes ?

Pourquoi pas ? Quel rapport entre
la beaut� et la compr�hension ?

Mon p�re disait: "les femmes n'ont
qu'un seul chemin dans la vie".

Ton p�re �tait dur avec les femmes.
- Il avait ses raisons.

Si ma m�re n'avait pas �t� si belle,
il ne serait pas pendu ce soir-l�.

Cherchons � manger dans la cuisine.
- Je suis pas dou�e en cuisine.

Nous ouvrirons quelques bo�tes
et boirons du vin. - Parfait !

J'ai refais quelques masques.
- J'ai ce qu'il faut dans la cave.

Bien, je vais chercher le vin.
Reste, ne va pas t�cher tes affaires.

D'accord, je t'attends.
- Merci d'accepter mon invitation.

Pourquoi pas ? - Je sais pas, les gens
d�testent les vieilles maisons de campagne.

Pas moi. J'aime la campagne.
- Ma tante Susanna aussi.

Dommage qu'elle ne soit pas l�.
Ne te m�prends pas,

elle est en ville pour raisons
personnelles, rien � voir avec toi.

Elle sera surprise par ta venue.
- Pourquoi surprise ?

Tu ne lui as pas dit ?
- J'ai dit que je te demanderais.

Elle a pris �a comme une farce.
- C'est �trange ! Pourquoi ?

C'est compliqu�. Elle aime
m'ennuyer, �a l'amuse.

J'en ai assez d'�tre trait�
comme un enfant.

J'ai parfois envie de lui dire.
C'est peut �tre un peu cruel.

Qu'en penses-tu ? - Qu'il est temps
que tu prennes ton ind�pendance.

Peut-�tre. Je vais chercher
le vin.

H�, j'en ai trouv�.
Et une bonne ann�e.

Un probl�me ?
- J'ai entendu quelque chose.

Le vent. - Non, j'ai entendu
un bruit qui vient d'en haut.

Ecoute !
- Je t'assure, c'est juste le vent.

Je connais tous les bruits de
cette maison, nous sommes seuls.

�a ne peut venir d'en haut.
C'est ferm� depuis des ann�es.

Ce n'est pas possible !

Oh, mon Dieu !

Paul, o� es-tu ?
�a a dur� assez longtemps !

Paul, cesse de te comporter
d'une fa�on pu�rile !

Pas la peine de continuer.
Il est trop tard !

Allons, mon ch�ri.

Qu'y a t-il, esp�ce de petit imb�cile ?
Il faut en finir maintenant.

Tu dois la tuer.
Y a pas d'alternative !

Si elle s'enfuit, tu seras enferm�
pour le restant de tes jours.

Paul, tu sais ce que �a veut dire ?
En prison dans un asile.

J'aurais... pas d� dire �a.
Tu n'es pas fou.

Attends Paul, attends, je t'en prie.
Je t'ai toujours prot�g�.

Tu ne vois pas... que je suis
la seule � pouvoir te sauver.

Paul, je t'en prie !

Trad: Uncle Jack 2017 !