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Mon invitation a dû se perdre
dans le courrier.

- Je t'avais dit que je te retrouverais.
- Il n'y a rien ici.

- Pars ou je vais...
- Ou tu vas quoi ?

Jouer de la flûte ?

Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

Que vous me montriez
la Source Éternelle.

Sauf si vous voulez finir
comme votre pauvre satyre.

Seul lui nous dit
quand révéler la source.

Moi, je vous le dis.

Où est-elle ?

Je vous retrouverai !

Toutes mes félicitations.

- Merci. Bonne nuit.
- À plus.

Où êtes-vous ?

- On a perdu quelque chose ?
- Ma tête et mes clefs.

Des taxis attendent
pour nous ramener, en bas.

Je dois retrouver mes clefs
pour ne réveiller personne.

Piper me tuera si je réveille le bébé.

Et si tu restais ici ?

J'ai loué la suite pour la nuit.

C'est adorable.

- Mais je ne peux pas.
- Mais si.

J'insiste.

Chroniqueuse de l'année ?
Tu mérites bien ça.

Dors ici, prends le petit-déjeuner,

fais-toi masser. C'est moi qui paye.

Quoi ?

Tu es vraiment très gentil, tu sais ça ?

- C'est le champagne qui parle.
- Mais non.

Enfin si, peut-être un peu.

Mais tu es vraiment gentil.

Tu loues cette suite,

t'assures qu'on rentre tous bien,

ton discours...

C'est vous qui méritez les victoires,
pas moi.

J'ai seulement acheté le journal.

Et j'en suis heureuse.

Moi aussi.

Bonne nuit, patron.

Bonne nuit.

Il vaut mieux que j'y aille.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

- On ne devrait pas faire ça.
- Tu as raison.

NYMPHES

Pouah, l'odeur.
Ce n'est pas le petit-déjeuner ?

C'est une tisane contre l'insomnie.

Rappelle-moi
de ne jamais être insomniaque.

- Trop mignon.
- Trop mignon quand ça dort.

Il m'a réveillée
toutes les 15 mn cette nuit.

Si je ne l'aide pas à dormir,

tu auras droit
à une maman grincheuse.

"J'aurai droit" ?

Où est l'aneth séché ?

Je ne le trouve nulle part.

Dans le placard du milieu,
au fond, à droite.

J'ai changé l'ordre,

séparé les herbes des potions

de celles pour cuisiner.

L'aneth sert aux deux.

C'est pour ça que je l'ai mis

avec les herbes
pour la cuisine et la magie.

C'est un tout nouveau système.

Et voilà ton aneth.

Qu'est-ce qui clochait,
dans l'ancien système ?

Il a très bien marché pendant cinq ans.

Rien, mais je ne m'y retrouvais pas.

Tu as l'esprit un peu plus linéaire,
c'est tout.

Je sais qu'avec Wyatt et tout le reste,
tu as dû prendre

plus de responsabilités
niveau sorcellerie récemment,

mais tu n'as plus besoin

de porter le fardeau toute seule.

Ce n'est pas un fardeau.

J'ai démissionné pour ça.

Mais ce n'est pas juste pour toi.

Maintenant que Léo fait la maman,
j'ai un peu plus de temps.

Ça ne me dérange pas de décider.

Bonjour, ne posez aucune question.

Il y en a une qui essaie de s'esquiver.

Des détails, des détails !

Je n'allais pas m'en tirer comme ça.

Certainement pas.

Crache le morceau, sœurette.

Je crois que j'ai fait
quelque chose de mal.

J'ai couché avec mon patron.

- Jason ?
- Non, Elise.

Évidemment, Jason !

C'est terrible, en effet.

Je veux dire, pour ton boulot.

À moins que ça marche,
que vous vous mariiez,

ayez des enfants
et que vous partagiez le journal.

- Paige.
- Pardon.

- C'est arrivé comment ?
- Très vite.

- C'était nul.
- Non, pas cette partie-là.

Ça, c'était plutôt...

- Alors, c'est bien, non ?
- Oui.

Je ne sais pas. Je suis très partagée.

Pas juste du fait
que ce soit mon patron.

Je n'avais pas prévu ça
maintenant dans ma vie.

C'est malheureusement à ces
moments-là que ces choses arrivent.

On peut revenir à la partie...

Tu parles d'un "eclipsus interruptus".

Alerte des Fondateurs.

- Vous connaissez les nymphes ?
- Les nymphes ?

Joyeuses petites fées.

Protègent la forêt
en compagnie d'un satyre.

Je les connais.

Pure question rhétorique. Et alors ?

Des nymphes ont été repérées
dans la ville.

Ça les inquiète.

C'est vraiment bizarre.

Elles n'abandonnent la forêt que...

- Forcées.
- Par un démon.

Je m'en occupe.

Tu es fatiguée.

Oui, et je monte au grenier.

Tu peux te téléporter
et rapporter mon portable ?

Je dois finir cet article,
mais je veux pas voir Jason.

Désolée, je ne peux pas.

Demande à Piper.

C'est de la triche.

Pourquoi joue-t-il toujours
cette mélodie ?

Il ne nous reconnaît peut-être pas.

Ce doit être notre nouveau satyre.

Regardez combien se sont rassemblés
pour l'honorer.

Mais ce n'est pas la mélodie.

Excusez-moi. Pardon.

Allez, vous vous êtes bien amusées.

On y va.

Je sais.

- Qu'est-ce qu'il faut faire ?
- Fuir.

Qu'est-ce que tu fais ?

Je m'entraîne.

Au cas où,

je me disais que je pourrais les attirer.

Combien de fois t'ai-je répété

que seul un satyre maîtrise cet art ?

Tu t'entêtes pour rien.

- Père...
- Père est mort !

Tu ne comprends pas ?

On ne pourra jamais se venger

si on ne trouve pas
cette maudite source.

Je veux juste t'aider à les trouver.

C'est déjà fait.

Elles sont en ville,
comme je le pensais.

Elles sont hors de leur élément.

Perdues sans la nature, désorientées.

Comment sais-tu où elles sont ?

Elles on trouvé un oasis, une fontaine.

Où elles se rendront ce soir,
à la pleine lune.

Pour s'y ressourcer.

Je peux venir, Xavier ? S'il te plaît ?

Tu n'es pas assez fort.

Mais tu le deviendras.

Quand tu auras bu à la source.

Jusque-là...

continue à t'entraîner.

Je ne t'ai pas vue.

Je suis venue prendre mon portable,
pour chez moi.

- Au revoir.
- On a une réunion.

Il faut que tu restes.

J'ai complètement oublié.

À propos d'hier soir...

C'était une erreur,
ça n'aurait jamais dû se produire.

Je n'allais pas dire ça.

- Ah non ?
- J'ai trouvé ça fantastique.

Je te trouve fantastique.

Ah oui ?

Mais ce n'est pas la question.

Le fait est que tu es mon patron.

Je ne veux pas mélanger ma vie
professionnelle et ma vie privée.

Ce n'est pas un peu tard ?

Non. On peut s'arrêter maintenant,
avant que ça n'empire.

Avant que quoi n'empire ?

Il n'y a pas de quoi avoir honte.

On est deux adultes intelligents
attirés l'un par l'autre.

Où est le problème ?

Désolé, M. Dean,

mais on dirait que les nymphettes
sont revenues.

Exclusivité.

- Quelqu'un les connaît ?
- Pas encore,

- mais ça intéresse tout le monde.
- Soyons les premiers.

Je veux Bill, Jean
et Francesca dessus.

On ne suit pas, on crée l'histoire.

Compris.

Tu fais quoi, exactement ?
Tu écris une thèse ?

Non. Comme les nymphes des bois

sont l'incarnation de la nature,

je crée un sort à partir des quatre
éléments pour savoir où elles habitent.

À quoi bon ?

Elles sont en ville.

Mais si on sait où elles vivent,

on saura ce qui les a forcées à fuir

- et on identifiera le démon.
- Tu parles d'un détour.

C'est un peu l'expression
"sortir du moule" qui s'applique ici.

Moi, j'utilise juste le bon vieux cristal.

Et ça donne quoi ?

Disons que les démons
ont eu à faire en ville aujourd'hui.

Je me demande si les nymphes
ont des ennemis.

Qu'est-ce que c'est que tout ça ?

J'ai indexé le Livre des Ombres
pour être plus efficace.

Tu as mis des codes couleurs
au Livre des Ombres ?

- Quand ça ?
- Hier.

Démons et sorciers en rouge,

êtres de lumière en blanc,

et nymphes, esprits de la nature,
en vert,

- le vert représentant...
- Je sais.

Alors tu vas adorer.

Je ne crois pas, non.

- Ce n'est pas Wyatt ?
- Léo s'en occupe.

Je ne m'en irai pas.

Je ne veux pas que tu t'en ailles.

C'est juste
que vu ta vie en ce moment,

je voulais essayer d'aider un peu.

C'est ici que j'ai à faire.

- Allô ?
- C'est moi.

Je suis coincée au travail.
J'ai une réunion.

- Vous avez vu les infos ?
- Non.

On se dispute
pour retrouver les nymphes.

Arrêtez tout de suite

et allumez la télé. Elles sont partout.

- Comment ça ?
- Qu'est-ce qu'elle dit ?

Personne ne sait où elles sont,

mais tout le monde les cherche.

- Elles ont été vues où ?
- Au centre-ville, au City Plaza.

Elles y retourneront peut-être.

Si c'est le cas,
un démon les y attendra.

Tu comprendras quand,
que ça ne marche pas ?

Phoebe a dit qu'elles seraient ici,
pas moi.

Mais tu as dit
qu'un démon les y attendrait.

Moi, j'ai dit qu'elles seraient bêtes
de revenir.

Elles ne vont pas revenir ?
Tout San Francisco les a vues ici.

Au moins, elles ont l'air de s'amuser.

On ne devrait pas voir
si le démon attaque ?

Mesdames.

L'attente est terminée.

C'est votre dernière chance.

- Où est la source ?
- S'il vous plaît...

Aidez-nous.

Pourquoi il n'a pas explosé ?

- Partons d'ici.
- Au moins, on est d'accord là-dessus.

On doit être dehors
pour trouver notre satyre.

Pas quand un démon court les rues.

Aide-moi.

Mademoiselle, on reste ici.

Mais ça nous étouffe.

On est faites pour être dehors.

Faites pour la nature.

Je comprends bien.

Nous sommes la nature.

Notre rôle est de la protéger,
de la fortifier.

Et le nôtre, de vous protéger,
d'accord ?

On rentre.

Qu'est-ce qui se passe ici ?

- Qui sont-elles ?
- Les nymphes, évidemment.

Pas étonnant que les Fondateurs
se soient inquiétés.

Qui est cette bête de sexe ?

Cette bête est mon mari.

Je ne veux pas vous démoraliser,

mais vous n'auriez pas
perdu une sœur ?

Où sont vos larmes ?

La mort ne se pleure pas, elle se fête.

C'est la nature.
La Source Éternelle qu'on protège

assure le renouvellement de la vie
dans la forêt.

Elle va donc se réincarner ?

Dans les plantes, dans les arbres,

ou le vent et la pluie.

N'est-ce pas fantastique ?

Mais sans elle, pas de nouveau satyre.

Il faut être trois pour danser
et entendre son appel.

Je suis un peu perdue.

Si vous protégez la source,
à quoi bon un satyre ?

Parce qu'il en a toujours été ainsi.

Vous connaissez le démon ?

Il voulait juste qu'on l'emmène
à la Source Éternelle.

Sûrement pour en boire.

Ce qui le rendrait immortel.
Indestructible.

Phoebe doit nous aider.

- Il y a quelqu'un ?
- Il suffit de demander.

Surveille-les.

Tu étais où ?

J'évitais Jason.
Mais ça n'a pas marché.

On a trouvé quelque chose.

Assez. Arrêtez.

- Elles n'étaient pas trois ?
- Le démon en a tué une.

Mais par contre,
tu as de très jolies fleurs.

Je préfère ne pas en parler.

Parlez-moi du démon.

Piper l'a laissé fuir.

Je lui ai fait exploser la main, non ?

Mais le reste est parti.

Les démons ne disparaissent pas
quand ça nous arrange.

Qu'est-ce qui vous arrive ?

Paige pense que c'est elle
qui décide tout à coup.

Voilà ce qui se passe.

Non, mais c'est moi qui ai dû
décider ces derniers mois.

C'est ma seule occupation.

Peut-être pendant
que j'étais en congé maternité.

En sport, on n'abandonne pas
à cause d'une blessure.

Vaincre des démons
n'est pas un sport.

Quand on est bon, si.

- Où tu vas ?
- Wyatt pleure.

Elles sont à vous.

Il faut qu'on aille gambader,
trouver notre satyre.

J'aimerais bien gambader moi aussi,
mais j'ai du travail.

Tu es toujours aussi tendue ?

Il faut qu'on trouve ce démon
avant qu'il ne les trouve, lui.

Je vais voir Le Livre.

- J'y vais.
- Attends.

- Laisse ta sœur y aller.
- Merci.

Pourquoi ?

Tu verras.

Quelque chose ne va pas ?

Plus maintenant.

Je te vengerai, Xavier, je le jure.

Elles ne s'en tireront pas comme ça.

Il ne faut pas s'inquiéter
des nymphes, mais des sorcières.

Tu n'es pas assez fort
pour leur résister.

Si, dès que j'aurai bu de la source.

Puis les eaux immortelles
serviront à te guérir.

Toujours aussi rêveur, hein ?

Tu ne leur feras jamais croire
que tu es le satyre.

Ah non ?

Regarde-moi faire, frérot.

Regarde bien.

Démons et sorciers en rouge,
êtres de lumière en blanc.

Et les monstres des marécages ?
Ils ne sont ni bons, ni mauvais.

C'est quelle couleur, hein ?

On s'y perd.

- Tout va bien ?
- Oui, si le fait

que Paige ait défiguré
Le Livre des Ombres est bien.

Elle l'a défiguré ?

Quasiment. Regarde-moi ça.

C'est un livre sacré
et maintenant, il a l'air ridicule.

Mais ça s'enlève facilement, non ?

Ce n'est pas la question.

- Ah non ?
- Non.

Elle a fait plein de trucs.
Pas seulement ça. La cuisine aussi.

Elle pourrait au moins
nous en parler avant.

Oui, elle aurait dû vous en parler.

Mais ce n'est pas ce qui t'énerve.

Qu'est-ce que tu ressens vraiment ?

Le fait qu'on soit allés consulter

ne fait pas de toi un psy.

Je dis juste
que cette rivalité entre vous...

Je ne suis pas rivale, elle l'est.

Toutes les deux. Arrêtez.

Ou les nymphes ne verront plus
leur forêt.

Je sais.

J'ai eu l'impression
d'avoir été mise à l'écart.

Ce n'est pas vrai.

Elle relance juste la machine.

À l'avenir, sache

que tu es censé être de mon côté
dans ces situations.

Pour ne plus aller consulter.

J'ai toujours été de ton côté.

Je dis juste que tu devrais peut-être

voir ça comme une opportunité.

Et c'est moi qui parle, pas un psy.

Tu te plains toujours

de ne pas vivre normalement
à cause de la sorcellerie.

Peut-être qu'en laissant Paige
décider parfois,

ça te permettra de vivre normalement.

C'est de la bonne
psychologie inversée, ça.

Je vais y réfléchir.

Tu es sûre que ça va marcher ?

Piper ne devrait pas d'abord
trouver le démon ?

Elle n'y arrivera pas. C'est pourquoi

j'ai concocté ce petit mélange
végétal, cette potion anti-démons.

Arrêtez de vous disputer.

On travaille mieux ensemble.

Dis-le lui. Ne me le dis pas à moi.

- Tu penses que c'est la bonne ?
- On a besoin d'elle, et elle de nous.

Bravo. Vous devriez être fleuristes.

C'est ce qu'on est.

- Dans les bois.
- Bien sûr, désolée.

La plupart des gens ne savent pas
qu'on existe.

C'est comme si on n'existait pas.
C'est pareil pour la forêt,

comme si elle avait toujours été là.

- C'est pourquoi on doit vous aider.
- Nous aider vous aidera.

Après tout, tout est lié dans la nature.
La forêt, les fleurs.

L'amour.

C'est dans l'air.

Pas là où je suis, en tout cas.

- J'y vais.
- Bien.

On pense que tu as besoin

de retrouver ta nature sauvage.

- Vous avez sûrement raison.
- C'est bien la bonne.

La bonne pour quoi ?

Pour nous aider
à trouver notre nouveau satyre.

Salut.

- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- On n'a pas fini notre discussion.

Oui, mais ce n'est pas vraiment
le moment. Je t'appelle.

- Tu as reçu les fleurs ?
- Elles sont superbes.

C'était très gentil.

Je sais que c'est un peu malvenu,
à cause du travail et tout,

mais je crois que ça pourrait marcher.

C'est beaucoup
plus compliqué que ça, crois-moi.

Il faut qu'on parle.

Je sais. Bientôt. Promis.

Qu'est-ce qu'il y a ?

Quelque chose
dont tu ne veux pas me parler ?

Bien sûr que non.

- Qu'est-ce que c'était ?
- Quoi ?

- Ça ?
- Ça ?

Mon Dieu, Paige.

Ce qu'il est beau.

Tu les as trouvées.

Ce n'est pas ta sœur ?

Si.

C'est une des nymphettes ?

Reviens ici.

Qu'est-ce qui se passe ?

Tu ne peux sûrement pas oublier
ce que tu viens de voir ?

Niveau personnel ou boulot ?

Les deux ?

Promets-moi de ne rien faire

- avant qu'on parle, d'accord ?
- Qu'on parle ?

- Quand ça ?
- Plus tard.

Merci pour les fleurs.

J'aime bien ta veste. Salut.

Il faut qu'on aille trouver
notre nouveau satyre.

On ne devait pas danser
pour l'entendre ?

C'est sa première soirée de nymphe,
Miranda.

Laisse-la faire.

D'accord, pourquoi pas ?

Suivez-moi, les filles.

Je ne sens rien. Sûrement
parce que ce n'est plus une sorcière.

Bien sûr que non.

Parce qu'à cause de moi,
c'est une nymphe.

À cause de toi ? Pourquoi ?

J'ai voulu tout contrôler.

J'ai voulu trouver
ce démon moi-même,

que d'ailleurs,
je n'ai pas encore trouvé.

Par ma faute, mon journal
va sortir une exclu sur elle,

car j'ai couché avec Jason.

Tout ceci est à cause de toi, donc ?
Parfait.

Oublions qui est le coupable.

Il faut retrouver Paige avant le démon.

Pas tant qu'on n'a pas la potion.

- Paige l'a déjà trouvée.
- Ah oui ?

On l'a trouvée.

Je ne la vois pas.

Il ne vaut mieux pas.

La mèche est vendue.

Venez.

Qu'est-ce que tu fais ?

Je danse. Tu veux danser avec moi ?

Paige, descends
avant qu'on ne te reconnaisse.

- La forme, Paige !
- Autant pour moi.

Viens, on s'en va.

Non, je dois trouver mon satyre.

Son satyre ?

- Parle-lui.
- On a besoin de toi.

On ne peut pas sauver tes amies
les nymphes sans toi.

- Tu n'as pas besoin de moi.
- Mais si. Écoute-moi.

Tu n'es pas une nymphe. Tu es
une sorcière, une très bonne sorcière.

C'est ça, ta vraie nature.

Fais redescendre ces groupies.

- Elles distraient le groupe.
- Je suis en train de le faire.

Attends.

- On va où ?
- Retrouver notre satyre.

Tu entends son appel ?

Bienvenue, mes petites nymphes.

Bienvenue.

Je ne vois pas comment la trouver.

Si on savait pourquoi elles l'ont

transformée en nymphe,
ça aiderait peut-être.

Pour avoir une troisième sœur ?

Le Livre des Ombres dit
que certains types seulement

se transforment en nymphes.
De quel type elle est ?

Celui qui a besoin de changer.

Et ne plus être une sorcière ?
Non. Elle adore ça.

Avant que je gronde.
Plus que de la mettre à l'écart,

je l'ai foutue à la porte.

On remet ça ?

Je vérifiais juste.

Elles ont senti un besoin chez elle.

Elle a travaillé dur.

Elle s'est bien amusée au P3 hier soir.

Ils passent ça à 23 h.

Je m'en occupe. Continuez.

Qu'est-ce qu'on n'a pas essayé ?

On a pratiquement tout essayé.

Il est temps de commencer
à sortir du moule.

Répète ?

C'était sa théorie.
Ça a bien marché pour elle.

Elle bossait sur un sort
qui localiserait les nymphes

à partir des quatre éléments.

- Voilà qui est original.
- Je m'en suis moquée.

Si elle a raison, ça devrait
nous mener là où elles habitent,

et donc jusqu'à Paige.

Voici l'eau et le feu.

Un peu de vent.

Il ne reste plus que la terre.

Je vais en prendre dans le jardin.

Salut.

C'est Jason.

- Je ne peux pas parler.
- Ce n'est pas nous,

- c'est ta sœur.
- Quoi ?

Je ne suis pas le seul à l'avoir vue.
Un photographe

l'a vue au club de ta sœur hier soir
avec le groupe.

J'ai des photos.

Et tu vas en faire quoi ?

Ne pas les publier,

c'est être le seul à ne pas le faire.

Eh bien, publie-les.

Si on n'avait pas flirté,

tu n'aurais jamais su pour Paige.

Si on n'avait pas couché ensemble,
je n'aurais pas hésité à les publier.

Tu vas me dire ce qui se passe ?

Sans commentaire.

Je ne veux pas de couronne.

Ni de baies.
Je veux juste aller à la source.

Que se passe-t-il ?
Pourquoi tu ne danses pas ?

Quelque chose ne tourne pas rond.

- C'est encore loin ?
- Non.

- On y est presque.
- Bien.

Comment savais-tu pour le satyre ?

Vous avez dansé
pour m'appeler, non ?

Elle est nouvelle.

Alors qu'elle se taise !

Et le démon qui a tué
le dernier satyre ?

- Je m'en charge.
- Ah bon ?

Assez de questions !

On n'a pas à le questionner.
On est là pour lui faire plaisir.

Vous ne le connaissez pas.

On protège la forêt
en nous occupant du satyre.

- C'est tout ce qu'il faut savoir.
- C'est dans notre nature.

C'est dans notre nature.

C'est dans notre nature.
Tu es des nôtres.

- On y est.
- Où ça ? Montrez-moi.

C'est tellement beau.

Toi.

Sans vouloir te vexer,
on cherche des nymphes des bois.

Vous vous connaissez ?

Je lui ai déchiré le bras.

- On dirait que ça fait mal.
- Ça fait mal.

On a besoin de ça ?

Ça dépend
de ce que je fais exploser

jusqu'à ce qu'il nous dise tout.

Trop tard. Mon frère les a trouvées.

Ton frère. Où est-il ?

On peut continuer, mais il ne dira rien.

Il va essayer de nous tuer.

On va devoir esquiver, se salir,

et on le détruira de toute façon.

- On s'en débarrasse maintenant ?
- Pas bête.

Je vais vous dire.

Je t'avais bien dit.

Comment va-t-on retrouver Paige ?

On peut attendre
que son frère revienne.

Personne ne devait boire de la source.

C'est vrai.

Enfin.

Satyre, il faut partir.

Votre satyre est mort, mesdemoiselles.

Mon nom est Tull,

je suis le frère de Xavier,

fils de Nades.

Et je vais les venger.

Tremblez, nymphes.

Il n'y a plus de sorcière
pour vous protéger.

Ah non ?

- Vite, fermez la source.
- Non !

Xavier, où es-tu ?

Tu marches dessus.

Quoi ?

- Non.
- Tu devrais nous dire

où est notre sœur, à moins
que tu ne veuilles rejoindre ton frère.

Lance-la !

Et Paige appelle ça une potion ?

Si on le tue, comment on va faire ?

Qu'est-ce qui te fait dire

qu'on va le tuer ?

- Essaie.
- Attends.

Tes pouvoirs n'ont aucun effet sur moi.

Je suis immortel.

Prétentieux.

Cours.

- Et si elle...
- Ne dis pas ça.

Ce n'est peut-être pas elle
qu'il faut appeler.

Daisy ?

- Miranda ?
- N'ayez pas peur.

Vous n'avez plus besoin de satyre
pour vous dicter des ordres.

- Venez.
- On a besoin de vous.

Nous aider vous aidera aussi.
Ça vous dit rien ?

- Venez.
- On y va.

- Elle saigne.
- Il faut appeler Léo.

Je crois que ceci pourra l'aider.

- C'est quoi ?
- De l'eau de la Source Éternelle.

En porter une goutte
nous rappelle ce qu'on protège.

Tout va bien ?

Si vous avez attrapé ce salaud, oui.

Vous ne l'avez pas attrapé.

- Il a bu de la source.
- On a remarqué.

Tu peux nous téléporter ?

On n'en a peut-être pas besoin.

Si on ne le détruit pas, on peut
lui donner une autre forme

d'être immortel, comme un arbre.

Même morts,
ils font naître une nouvelle vie.

Vengeance sera mienne !

Tu sais de quoi elles parlent ?

- Je crois, oui.
- Bien.

Je vengerai mon frère Xavier !

Changent, les quatre saisons

La vie continue
À mesure de la création

Rien n'y échappe
Tout se transforme

Ce démon
Enracinez-le pour de bon

- Ça a dû faire mal.
- Bravo.

Bravo à toi aussi.

Belle frappe en deux temps.

- Qui est le premier temps ?
- On reparlera de ça plus tard.

Merci pour votre aide.

Vous voyez, pas besoin de satyre.

Mais on ne peut s'imaginer
protéger la forêt sans lui.

On n'a jamais fait autrement.

Changer bénéficie

à tout le monde.

Il est tellement

innocent.

S'il savait ce que maman
et tata Paige ont fait aujourd'hui.

Elles ont transformé un très vilain
monsieur en très grand arbre.

Il aura assez de problèmes
en grandissant à mes côtés.

Tu plaisantes ?
Il a de la chance de t'avoir.

Chance ou pas, il m'a, moi.

C'était dur de ne pas le voir.

Coucou.

Désolée. Je voulais juste vous dire

que je sortais.

Attraper des satyres ?

Non, pas du tout.

Je sors juste avec un mec du groupe.

Vraiment ?

Et s'il espère retrouver
ton côté sauvage ?

J'aurai peut-être juste
à lui faire un petit extra.

Paige et moi avons décidé
de partager les responsabilités

pour que je passe plus de temps
avec Wyatt,

- et qu'elle puisse...
- S'éclater.

Bonne nuit.

- S'éclater.
- Arrête ça.

- S'éclater.
- Arrête.

Laisse tomber.

Je vais te montrer, moi.

C'est toi qui laisses tomber.

Ta plante a besoin d'être arrosée.

Je m'en occupe tout de suite.

J'ai vu l'épreuve de demain.

J'ai vu que tu publiais l'article.

Oui, c'est vrai.

Et que le nom de Paige
n'y était pas mentionné.

Oui, c'est vrai.

Merci.

C'est vraiment ironique.

Tu avais peur que le fait
de coucher avec ton patron

affecte ton travail.

C'est le mien qui a été affecté.

- Comment ça ?
- Je n'ai pas acheté ce journal

pour passer sur des scoops
comme celui-là.

Et pourtant, c'est ce que j'ai fait.

Je ne sais pas ce qu'a fait ta sœur,

mais ce que je sais, c'est que...

Je tiens trop à toi
pour te faire du mal.

- Ce n'est pas très professionnel.
- Je sais.

- Tu devrais peut-être te licencier.
- Peut-être.

Je suis toujours curieux de savoir
ce que tu sais de ces nymphettes.

D'où elles viennent.

Ce qui leur est arrivé.

Tu ne vas rien me dire, hein ?

C'est bien ce que je pensais.