All language subtitles for Le.Sang.de.la.Vigne.2011.S04E01.Du.Raffut.à.Saint-Vivant.fr

Je te propose de retourner à la voiture,
parce que on n'est forcèment bien venu.

Pourquoi on ne serait pas les biens venus.

Mon père m'a appeller pour lui rapporter

Tu a quand-même décidé de faire le déplacement

Je vous trouve bien optimiste.
Sur le chemin

j'ai d 'autres vignerons à voir dans le coin, tout de suite.

D 'après mes relevés,

le domaine Hubert est dispersé sur une quarantaine de kilomètres.

On aura combien de parcelles à analyser?

Coutroulia m 'a parlé de la totalité, c 'est -à -dire une vingtaine, enfin,

maintenant, évidemment, je ne sais pas.

Mais pourquoi cette expertise?

Ils ont l 'attention de vendre?

Ah, malheureuse.

Il y a des mots qu 'il ne faut jamais prononcer sous les cieux bourguignons.

Un vrai vignon, achète.

Mais ne vends jamais.

On se bousculpe pas pour nous accueillir?

À part le chat.

Il n 'y avait pas de mauvaises esprits avec l 'horrage qui menace.

Donc, sûrement mieux à faire.

Allez, viens.

Oui, je t 'envoie avec la tête.

Je peux sur l 'autre côte.

Attends, excuse -moi.

Bonjour, Gabi Sidouard, le blog Maison.

Vous êtes plus sur le bel?

En personne.

Enchâté, j 'envoie.

Matilde, mon assistante assistante.

Allé, je vous en prie, rentrez -vous.

Viens, mets -en au salon.

Oui, réellement, je t 'écoute.

M.

Maldebel?

Très heureux.

Je n 'ai pas entendu votre voiture, on a tellement affaire.

Je comprends, bien sûr.

Matilde, je suis l 'assistante de Benjamin.

Comme vous le voyez, vous tombez en plein branle batt de combat.

D 'un grêne a déjà touché vos parcelles.

Déjà qu 'avec cet angri, la peau, c 'est un livre.

Alors avec la grêle, ça serait le pompon.

Papa, permets -moi de te présenter, M.
Lebel.

Enchantez -moi aussi.

Je t 'ai parlé de sa venue, tu te souviens?

Oui, ben tout à l 'heure, j 'ai autre chose à faire.

Bon, eh ben, on va boire un petit coup.

Pas pour moi.

Heureusement, je pense que les pommards sont réparés.

Bonne chance.

Ah, ça sent de vie, n 'y a plus ça.

Oui, avec une application couplée à la météo.

Tous les impacts de foudre sont marqués.

Je sais, j 'ai la même.

On est entre pro, est -ce que je vois?

Ah non, mais vous inquiétez pas.

Non, c 'est pas la gale.

Ils ont dit l 'offensif Blasso.

Voilà, maintenant, c 'est arrivé.

Vous êtes contents?

Ca, c 'est calmé.

On va pouvoir l 'inspecter des parcelles.

Bon, avec René, on s 'occupe des Hauts -de -Côte, William,

les bonnes remandées, Kaby, le bourgeois.

Ok, après, je pousserai jusqu 'à Jeuvré.

On a besoin de torches et d 'un pêche, je vais les chercher.

Alors, c 'est vous, la vedette?

Moi, je suis René Goussé, chef de cave du domaine depuis 35 ans.

Non, chantez.

Enfin, vedette, vedette, vous me flattez, hein.

Je ne suis qu 'un moleste amoureux de la vigne, comme vous.

Et alors, si vous voulez, on peut vous donner un coup de main.

On peut prendre en charge une de vos parcelles.

Non, merci.

Vous allez vous perdre.

On n 'est pas dans le bord de l 'œil, si c 'est pas tout plat.

Ah, oui, ça, moi, j 'ai une assistante orpère, moi.

Là, avec elle.

Impossible de s 'égarer.

Voilà.

Vous êtes de la partie?

Oui, c 'est pas pu résister.

Tenez.

Non, merci, j 'ai ce qu 'il faut.

Venez, je vais vous montrer les parcelles inspectées.

Monsieur Lebel, je suis ravie que ce soit parmi nous.

Pourtant, je devrais vous considérer comme un concurrent.

Mais vous savez bien qu 'il n 'en est rien.

Je ne fais que passer un jour ici, un jour ailleurs.

Allez, allez, en route!

Sons.

Excusez -moi.

Le parcel de Cordon, c 'est là, la C12.

Vous allez vous retrouver?

Oui, je me débrouillerai.

Merci.

C 'est pas mal, non?

Elle fait seulement une quarantaine d 'armes.

C 'est un peu l 'utilisement de notre maison.

Sans les premiers parents de l 'ABI de Saint -Vivant.

Là, il est...

Les bourgeois avaient commencé à se former, mais là, ils ont souffert, hein?

Ah ouais, mais ça va, c 'est pas de la gale sache.

On a d 'autres gens à Cordon.

À tout à l 'heure.

Dave!

Même le fils, je l 'ai trouvé moyennement à l 'ES, pas toi?

On verra bien.

On va façon de parler, parce que là, on voit plus grand chose.

Ou est le proprietaire,
il'n'ya rien

Il ressemble à des fantômes avec leur torche.

Oui, pourtant ils sont bien réels.

Ils sont en train de les observer, puis ils vont se paumer ces deux étrangers.

Notre meurre est enjeu.

Eh!

Normalement, on y est.

Bien d'être venu içi,
les dégâts son limités.

Oh, papa, bat les pattes, s 'il vous plaît.

Qu 'est -ce que vous faites, vous?

Ah, mais simplement mon travail, cher Demoiselle.

Mon assistante et moi -même, nous constatons les dégâts pour la maison Hubert.

Ah, d 'accord, pardon, ça change tout.

Vous êtes qui?

Votre visage me dit quelque chose.

Benjamin Lebel, onologue.

Ah, c 'est ça!

Ah, vous ressemblez à la photo de vos guides?

Je suis fan de vous.

Remarquez, c 'est normal, vous dites toujours du bien -moi dedans.

C 'est Bill Vernak.

Ah, bien sûr.

Je vais pas me forcer, c 'est toujours un bonheur de déguster vos cuvées.

Merci.

Alors, c 'est vous qui remplacez Gabi?

Je t 'ai sûre qu 'elle démissionnerait.

Ah, mais non.

Pas du tout.

Gabi, elle est toujours en poste, pourquoi pensez -vous qu 'elle a départie?

Pour rien.

Enfin, je veux dire, pour...

Rien qui me regarde, quoi.

Orvanche, pour ce qui concerne les parcelles Hubert,

vous êtes un entrepôme avant ici, c 'est chez moi.

Ah!

Ouais, t 'inquiète pas, y 'a pas de blâme.

Les fragmentation en bourgogne, c 'est un véritable casse -tête.

Bon, alors, donc c 'est là?

C 'est exactement là, voilà.

Là, vous y êtes.

Voilà, excusez -nous.

Je suis désolé, la complexité, ça fait aussi partie de notre charme.

Eh oui?

Oh, je le crois pas.

Oui, il y a Mubert en personne.

Alors, ça y est.

T 'es enfin venue me demander ma main.

Sûrement pas.

Tu serais trop content d 'en me la refuser.

Elle sait défendre ce qui lui appartient à votre amie civile.

La Roving et les Siennes sont entremêlés depuis longtemps.

Entre les Vernaques et les Hubert, c 'est une vieille histoire.

Après la crise de Vannove,

nos grands -pères se sont associés pour rafler un maximum de parcelles.

Depuis un jour, nos familles se sont fâchées.

Tout rapprochement entre les deux familles est devenu impossible, c 'est ça?

Non, non, je crois pas.

On est restés solidaires.

La demande en mariage, c 'est une vieille plaisanterie entre civile et moi.

À l 'école primaire,

on se disait qu 'on allait se marier et qu 'on se retrouverait à la tête du

plus grand domaine de la région.

Si je n 'ai déjà des pieds sur terre.

Ah, tiens, regardez.

C 'est clair, si, là.

Ne vous y filez pas, ça va retomber.

À plus tard.

Vous rentrez à votre hôtel?

Ah non, non, non.

Pour rien au monde, je retraie le compte rendu.

Je sais que mon père essaye de retarder votre revenu.

N 'en tenez pas compte, tout va rentrer dans l 'ordre.

Pourquoi m 'avez commandé cette expertise, monsieur Hubert?

J 'ai besoin d 'un avion partial, et votre objectivité est incontestable.

Excusez -moi, mais j 'ai encore quelques parcelles inspectées à Chauré.

Ben, tout à l 'heure.

Qu 'est -ce qu 'il se passe là?

Ils ne veulent pas nous ouvrir?

Ben, c 'est dimanche.

Le personnel est en congé, comme dans toutes les bonnes maisons, hein?

Personne n 'est arrivé.

Ça tombe bien, j 'ai à vous parler.

Ouai, écoutez, je vais mettre les choses au clair.

Le patron ici, c 'est moi.

Et je ne vois pas du tout la nécessité de faire une estimation financière de

mon domaine, ça c 'est une idée de mon fils et elle est ridicule.

Enfin, ceci pas que c 'est une estimation technique et pas financière.

Je suis placé mieux que personne pour connaître la valeur de mes terres.

De toute façon, ces estimations se font entrevignerons.

On a besoin de personne d 'autre et je ne dis pas ça pour vous.

Mais je ne comprends pas ce que mon fils a derrière la tête.

Ah ben, demandez -le lui.

Votre petit numéro de duétise commence à me fatiguer sérieusement.

Je quitterai la bourgogne demain matin.

Ne le prenez pas comme ça.

Je suis mon caractère, d 'accord.

Mais je vous respecte professionnellement.

Mais je m 'en fous, monsieur Hubert, je m 'en fous.

Mon temps est précieux, j 'ai à faire dans d 'autres domaines.

Prenons le temps de la réflexion.

D 'accord.

Ah, il y a m 'arrive.

On va bientôt commencer.

On repart de là -dessus un peu plus tard.

Je vous remercie.

Ça roule pour demain.

J 'ai transmis des instructions aux ouvriers.

Il faudra couper les graves pourries à causer champignons.

Ça prend de la perte au point d 'empire.

Ça devrait aller, ils annoncent le vendu Nord pour après demain.

Ça va se chager les raisins.

Ben, t 'en as mis un temps.

Je vrai, c 'est pas la porte à côté.

Ah oui, ça m 'intéresserait de visiter vos parcelles là -bas.

Bien sûr, je vous emmène comme vous voulez.

Bon, demain, la journée va être longue.

Si plus personne n 'a rien à dire, je vous souhaite la bonne nuit.

Moi, j 'ai quelque chose à dire.

Il n 'y a pas question que l 'émission de Benjamin soit rapportée.

On s 'est réglé.

M.

Lebel va partir.

On en a discuté ensemble.

Ouais, dans mon dos.

C 'est moi qui l 'ai engagé et j 'ai besoin qu 'il soit là.

Alors, maintenant, si je n 'ai droit à aucune initiative,

dis -le -moi clairement.

Voyez, Arba, c 'est toujours comme ça.

Ça, quand on me connaît, on peut plus se passer de moi.

Alors, pour que mon départ ne soit pas une source de conflits entre vous,

je peux vous laisser dans l 'assistante.

On ne perdrait pas au change.

Confirmé.

Benjamin.

Par tes diplômes parfaitement complétantes.

Et alors, en plus, elle a un facteur de cochon.

Comme ça, vous aurez une partenaire à votre auteur.

Mathilde, Mathilde.

Excusez -moi, je reviens.

Mathilde!

Mathilde!

Non, mais ça va pas la tête, hein?

Je suis pas une vache -létière qu 'on essaie de vendre à la foire.

Mais si, c 'est une occasion unique.

Je m 'en fiche.

Tu t 'en fiches?

Oui.

Tu seras au coeur du Pinot Noir, tu t 'en fiches?

C 'est un sépage mystère, un pitoyable d 'actes amateurs.

Benjamin, je veux partir, j 'aime pas l 'ambiance.

Il y a de mauvaises vibrations ici.

Je vais chercher les torches.

Je m 'occupe du différentiel.

Quelqu 'un peut arrêter l 'alarme de bagnole, là?

C 'est la mienne, attends, j 'y vais.

On dirait un vêtement.

Il ne manquerait plus qu 'on nous épique et nos affaires.

Non, c 'est bon, nos bagages sont intactes.

Benjamin?

Oh!

Empêche les autres d 'approcher les mortes.

J 'appelle la police.

Oh, boss.

Moir dans les vignes de Saint -Vivo.

Quelle ironie.

Félicite d 'avoir empêché les témoins d 'approcher la zone du cadavre.

Dommage que vous n 'ayez pas eu aussi l 'idée de protéger le corps de la pluie.

On sera pensé à tout.

Et qui est -ce de l 'honneur?

Je suis le commandant Clusel.

Je dirige le groupe chargé de l 'enquête.

Première chose, est -ce que quelqu 'un connaît l 'identité de la victime?

Oui, bien sûr, on la connaissait tous au domaine.

Bien, on vous écoute.

C 'est Chloé Massa, elle était saisonnée en dernier vendange.

Après, elle est revenue travailler aux expéditions et ensuite, elle est partie.

Mais combien de temps?

Deux mois environ.

On a trouvé ça sous un 4x4, ça dit quelque chose à quelqu 'un?

Ah oui, oui, oui.

Et à moi.

Je veux parler du 4x4, naturellement.

Oui, je me souviens avoir marché sur cet étoffe.

Et vous l 'avez pas ramassé?

Ah, je suis pas chargé d 'entretien du parking.

Bien, mes hommes vont prendre vos dépositions.

Vous leur direz tout ce que vous saviez sur la victime.

Et vous leur fournirez un emploi du temps détaillé sur vos déplacements ces

dernières heures.

Est -ce qu 'on pourra permettre ça un petit peu plus tard?

Ils vont nous lever aux aurores pour aller contrôler les parcelles qui ont été

détruites par la grêle.

Oui, je compatis, monsieur Hémé.

En cas de mort suspecte, c 'est l 'usage.

C 'est la procédure, vous voyez?

Alors vous dormirez un petit peu moins.

On a eu cette réunion tous ensemble.

Elle a duré à moins une heure.

Ensuite, on a quitté le domaine pour aller sur le terrain.

Et vous aviez chacun un véhicule?

Ou vous avez voyagé à plusieurs?

Non, chacun dans sa voiture.

On ne se rendait pas au même endroit.

Et il était quel heure, à ce moment -là?

Je ne sais pas.

Il faisait tellement sombre.

Je dirais autour de 18 heures.

Qu 'est -ce que vous pouvez nous dire sur la victime?

Rien.

Je ne la connaissais pas cette collette, Massar.

Clouet, monsieur.

Clouet, Massar.

Clouet, Massar.

Il a pourtant travaillé plusieurs semaines pour vous.

Oui.

Enfin,

si je devais faire la connaissance de tous les saisonniers qui travaillent pour

moi, ils sont 150.

Pourtant, une belle fille comme ça, ça ne s 'oublie pas.

Ça pourrait être belle, mais elle était belle.

C 'est même pour ça que je n 'en voulais pas pour les vendre en gens.

Une fille trop jolie, ça m 'a la paier dans une équipe.

C 'est Gabi qui a insisté pour que je l 'engage.

Au début, Clouet, est venu me demander du boulot.

On sentait qu 'elle avait besoin de travailler.

Et...

C 'est normal d 'aider les gens à difficultés, non?

Bien sûr.

Bien sûr.

Continuée?

Après, il est venu travailler au Livraison.

Et je l 'y hébergeais chez moi.

Il n 'avait pas de quoi se payer une chambre d 'hôtel.

Moi, j 'ai une grande maison, dans laquelle je vis toute seule.

Le reforce, on a sympathisé.

Et puis, deux mois, vous n 'avez pas une nouvelle?

Si.

Elle est revenue il y a une semaine.

Revenez chez vous?

Chez moi.

Bon bah voilà, je crois que je vous ai cloui.

Très bien.

Dans ce cas -là, vous pourrez signer vos dépositions demain.

C 'est valable pour vous tous.

Sauf pour vous, mademoiselle Sidouane.

Vous venez avec moi.

Maintenant?

Oui.

Mais rassurez -vous, comme simple témoin.

J 'ai besoin d 'éclaircir quelques points avec vous.

Alors faites -le ici pour quand vous l 'emmenez.

Expliquez -vous au moins.

Mais je n 'ai rien à vous expliquer.

Écartez -vous.

William, s 'il te plaît.

Je vous suis.

Je t 'accompagne.

Toi, tu restes ici, imbécile.

Fond -moi la paix.

Moi, qu 'est -ce que ça?

Cette femme qui meurt chez moi, n 'aurait pas pu faire ça ailleurs.

C 'est vrai.

Quelle faute de goût de la part de cette fille.

C 'est pas ce que j 'ai dit.

Il s 'arrive au plus mauvais moment.

Mon onologue est hors service et c 'est maintenant que j 'en ai besoin.

On voudrait, on ne s 'y prendrait pas autrement.

Enfin,

je doute que Clémassa ait perdu la vie pour le plaisir de vous faire du tort,

monsieur Hubert.

Néanmoins,

on peut se demander ce qu 'elle venait faire de votre propriété cet après

-midi.

Elle est morte après la rage, hein.

Son corps a été sec quand je l 'ai découverte.

Pendant notre absence, donc.

Ou après notre retour.

Oui, le créneau et l 'art.

Enfin, je suis tranquille.

La police finira par déterminer leur exacte de la mort.

Ah, vous avez changé la vie?

Gabi pense que je serai plus utile en restant domaine.

Heureusement, elle a plus de cervelle que toi.

Et pourquoi elle est embarquée seulement elle?

Elle en sait pas plus là ou non?

Ah, moi, je pense que si.

Elle est bergée à la victime, donc elle a sûrement des choses à leur apprendre.

Puis enfin, elle n 'a pas été embarquée, comme vous dites.

Elle les a suivies.

Comme simple témoin, c 'est différent.

Oui, bien sûr, monsieur.

Je sais tout.

Vous direz que vous avez suivi des affaires toute votre vie.

Oui, mais t 'arrivais d 'être confronté à certaines affaires criminelles.

Criminelle, hein.

Oui, parce que vous alliez jusqu 'à imaginer que...

...elle était assassinée.

Bon, vous savez, à son âge, en avait -ce une crise cardiaque,

c 'est peu probable.

Alors évidemment, elle a pu...

Elle a pu se déshabiller et venir se suicider dans vos vignes.

Enfin, moi, à votre place, je ne contrais pas trop sur cette version -là.

La police n 'a pas parlé de meurtre, hein.

Parce qu 'elle n 'a pas de contraintes aux rangs.

Mais en réalité, son opinion est faite.

Et son opinion.

C 'est que l 'assassin...

...est l 'un d 'entre nous.

L 'assassin est l 'un de nous.

T 'es content de ton petit effet?

Oui, oui.

On se serait cru dans un grand moins suspens.

Bah, il fallait bien ça pour les faire redescendre sur terre.

C 'est gentil, un beau guignon, hein.

Sans pas l 'air de réaliser ce qui est arrivé à leur royaume.

M.

Lebel!

Oui.

Vous pensez toujours que l 'un d 'entre nous a pu tuer Chloé?

C 'était juste pour remettre mon père à sa place.

Non, j 'ai dit la vérité.

C 'est de s 'inquièter pour Gabi, parce qu 'il est arrivé à...

Et après tout le monde, on est à la fin du compte rendu.

Elle venait de plus loin, c 'est tout.

Et j 'ai entière confiance en elle.

Mais j 'ai tout à votre âmeur.

D 'ailleurs, en son absence, je reste à votre disposition.

J 'ai décidé de m 'occuper de l 'estimation du domaine.

Ah, vous ne portez plus.

Même si je le vous laisse, je pourrais pas.

Le sera délit de fuite.

Mais dis pas que tu tiens vraiment à rester.

Bien, si bien sûr.

T 'as bien entendu ce que j 'ai dit à William.

Oh, arrête, tu veux.

Le délit de fuite n 'existe pas en France.

Sauf si tu t 'en fuis après avoir provoqué un accident de la route,

par exemple.

Bah, je le sais parfaitement.

Je sais que tu le sais.

Mais où il y a Mignor?

Au revanche, tu en es progrès, toi.

On voit que t 'as fait compter de très paires commissaires de police.

Dommage que j 'ai quitté Barbara aussi tôt.

J 'aurais connu le code pénal sans même l 'avoir appris.

...

Bien dormi?

Non, très mal.

J 'ai fait des cauchemars toute la nuit.

Ah...

Ça a pas l 'air d 'être ton cas.

Eh ben, détrompe -toi.

La vision de cette jeune fille morte a hanté mon bref sommeil.

Merci.

Excusez -moi, je peux voir un thé, s 'il vous plaît?

Oui.

Eh, Charmante.

Il faut la comprendre.

On débarque au milieu de la nuit et on commande un petit déjeuner au or.

On est définitivement grillés dans ce hotel.

Prends un croissant en attendant.

Merci, mais je vais attendre mon plateau.

Oui.

Tu sais, on sera partis avant qu 'il n 'arrive.

J 'ai eu William au téléphone.

Il nous envoie inspecter ses côtes de nuit,

puis on a rendez -vous avec lui après.

Attends, t 'as vraiment décidé de rester pour lui donner un coup de main?

Bien sûr.

On en a parlé hier déjà, non?

Justement, t 'as vu la tête qu 'il a faite quand tu lui as dit que tu restais,

c 'était pas la joie.

Bon, qu 'est -ce que c 'est que ce mauvais esprit?

Fais attention, hein.

Fais attention.

En ce moment, tu regardes des choses uniquement par leur côté négatif.

Oui, c 'est vrai.

La bourgonne ne me réussit pas.

Et toi, hier, tu voulais rentrer à Bordeaux?

Oui.

Ça m 'a depuis, j 'ai vu le corps de Chloé.

Mais je suis pas prêt à l 'oublier sans regard.

Mais si tu préfères, je te ramène à la gare, bien sûr.

Non, je reste.

Partir sera un délit de fuite.

Des pêchons, là.

Merci.

Ils sont très bons.

Vraiment.

Mais non, toi...

Merci.

Côte de nuit, Ounier.

Maintenant, il ne reste plus qu 'à trouver les parcelles Uber.

Sous -titres réalisés par la communauté d 'Amara .org ...

C 'est bon, on fait quoi?

Des châteaux de sable?

Ah!

Ah non, non, non, elle est classe pour s 'y retrouver.

Bah oui, j 'ai compté à peu plus de 400 mètres carrés puis autant de pieds.

Vous devez les connaître chacun par leur prénom.

Alors, qu 'est -ce que vous en pensez quand ça va réagir, tout ça?

Moi, ça me paraît jouable, hein.

La fleur va être en retard, mais j 'ai vu pire, moi, comme massacre.

Parce qu 'il y a,

c 'est que j 'aurais dû commencer hier soir parce que les parasites, ça,

attendent pas.

Ouais.

Et vous venez faire quoi ici, vous?

Eh ben, je me le demande.

Ah, c 'est William qui veut une expertise, mais...

Quand je vois des types comme vous, je vois très bien quoi je vais servir, moi.

Non, non, je sais pas, vous auriez pas une petite idée, vous?

Le fric, bon, pour toujours le fric, c 'est lui qui nous bouffera tous.

J 'ai fini mes prélèvements.

Bon, alors on va y aller.

Merci, puis bravo, c 'est de la belle ouvrage, ça.

Mais combien de temps vous occupez de cette vigne?

Dix ans.

C 'est M.

Hubert qui me l 'a confié.

J 'ai jamais rien eu à dire.

Puis personne aimerait que ça s 'arrête.

Pensez à William, là.

Et je pense à personne.

Et je me mêle pas des histoires de famille.

Bon, allez.

Bonne journée, bon courage.

Allez, on y va.

Les Hubert peuvent s 'estimer heureux.

Leurs raisins n 'ont pas de souffert.

Mais qu 'est -ce qu 'il veut, celui -là?

C 'est ici Bill Vermac.

Décidément, on se quitte plus.

Eh oui, on dirait.

Vous êtes venus faire un état des lieux, vous aussi?

Ben oui, oui.

Alors?

Bonjour.

Comment ça se passe chez vous?

Je m 'en sors pas trop mal.

Sauf que ça vignit qu 'il y a seulement morflé.

70% de raisins à terre.

Aller.

Bon, je me dis que ça aurait pu être pire,

si la grêle avait touché un creux petit rendement, comme le Pernon,

par exemple.

Alors?

Quoi?

Ben je suppose que vous avez pas fait de mi -tour,

uniquement pour en parler de vos vignes.

Vous êtes un petit malin, vous.

Mais c 'est ce qu 'on dit, on fait un exagère beaucoup.

Alors?

C 'est vrai que Gabby a été arrêté?

Comment vous avez ça?

Le tam -tam radio vigne, encore plus vite que les réseaux sociaux.

Non.

Y 'a que si dit le tam -tam, hein.

Qu 'on aurait trouvé un cadavre dans le domaine Huber.

Mais j 'ai pas réussi à savoir qui c 'était.

Soyez sympa.

Ça finira par savoir, toute façon.

Non?

C 'est une jeune saisonnière.

Toi et ma sœur, vous la connaissez?

Bien sûr.

C 'était la petite amie de Gabby?

une catastrophe d 'arrivants jamais seuls je dois malheureusement vous annoncer

la disparition d 'une ancienne saisonnière clou et massard je demanderais aux

gens qui l 'ont bien connu s 'ils se souviennent de quelque fait de prendre

contact avec le commandant plus elle ici présente oui alors le moindre détail

même plus signifiant peut -être très utile pour l 'entre -enquête merci

beaucoup c 'est dommage que tout le monde s 'en aillent j 'aurais bien voulu

voir leur chaîne d 'expédition c 'est pas le jour ils ont été réquisitionnés

pour l 'assainissement des vignes monsieur le bel je suis très content vous

soyez resté avant si si vous vous passez un accord avec mon fils vous êtes les

bienvenus chez moi Vous aviez raison,

le commandant Cluzem a confirmé qu 'il s 'agissait bien d 'un homicide.

Et Gabi, qui n 'a toujours pas été relâché.

Et oui, quelle histoire, un nom de Dieu.

Enfin, à l 'occurrence, vous avez sous la main une chimiste analogue.

Ce serait dommage de vous en priver.

Mais votre présence marrange, vous savez,

quand on doit gérer un domaine comme celui -ci,

vous savez s 'adapter aux circonstances.

Vous n 'avez pas à vous plaindre pourtant.

Les dégâts sur vos vies ne sont moins importants prévus.

N 'allez pas croire ça, sur certaines parcelles et climats,

nous aurons 30% de perte.

Avoir ce qui concerne la jeune Chloé Massard, ce sera du 100%.

Parce que, quoi qu 'il arrive, cette jeune ponteur poussera jamais.

Ecoutez, je suis très triste, je ne connaissais pas cette personne.

Il y a des gens qui meurent tous les jours, et alors?

Bah, pas tout chez vous.

Qu 'est -ce qui fait la petite différence?

Vous saviez qu 'elle était la maîtresse de Gabi?

D 'où est -ce que vous sortez ça?

C 'est un plein délire, mon dieu.

Elle n 'est surtout pas colportée, c 'est connerie ailleurs.

Pas que t 'as un conseiller haute à un autre.

Arrêtez de jouer les abroquiers avec le commandant,

il n 'est pas tombé de la dernière pluie,

si je peux me permettre d 'employer une image de circonstance.

Eh, on y va?

Avec plaisir.

Mais visitez votre salle dans le bouteillage,

je sens que ça doit valoir le coup, ça.

Et si?

On doit pouvoir traiter entre 3 et 500 millilitres, mais on ne va pas réil.

Ah, mais je me disais bien que vous avez vu de là -haut.

Vous avez devenue voir où vous travaillez coller ma sarde.

Oh non, donc, il y a un poisson, je vais l 'en.

Alors, comment va Gabi toujours le vaut mieux?

Toujours, toujours.

Bon, pourtant, l 'a dit vous dire qu 'est -ce qu 'elle savait sur la victime.

Bon, alors vous l 'avez placé en garde à vue.

Non.

Hier soir, elle a pris une chante de tel.

du commissariat.

Bah oui, elle avait peur de rester chez elle avec un assassin dans la nature.

Elle aurait la revenu au commissariat ce matin.

Mais ça vous intéresse?

Non, mais je m 'informais.

C 'est un peu solidarité professionnelle.

C 'est mouvant.

Moi, vous avez déjà vu cette personne?

Oui.

Hier, seulement elle était morte.

Et vous?

Non, elle ne connait pas.

Pourquoi on devrait?

D 'après nos services, elle faisait la route de vin sa manière.

Spécialisée dans les vols de bouteilles de très -grands crues.

Mais en d 'après Moujabi, ce n 'est pas le cas?

Pour le moment,

elle nous aide à répertorier les nombreuses connaissances de Clément Sartre.

Mais d 'ailleurs, ce propos,

est -ce que cette personne -ci vous dit quelque chose?

Non.

Non plus, non.

C 'est son accomplice?

Bravo.

Je me souviens qu 'une faite jeune fille comme Chloe Massard ne devait pas se

taper ce genre de boulot toute seule.

Qui est -ce?

Eric Lafaille, bien connu des services de police.

Bon, vous n 'oublierais pas de venir signer vos dépositions en commissariat?

Oui, merci.

Bonne journée.

Oui.

Gabi a passé la nuit à l 'hôtel parce qu 'elle avait peur.

Alors, peur de qui?

Tu crois qu 'elle connaît l 'assassin?

Tu vas me trouver son adresse, on va y aller.

Celle de Gabi, tu veux dire, pas celle de l 'assassin?

Très spirituelle, ça.

Et où y 'a -t -il?

Une ordre d 'ortage, y 'en aura plus maintenant.

...

Qu 'est -ce que vous venez foutre là encore?

Vous croyez pas que vous avez mis assez le bazar ce matin à retourner la

maison, tout ça du tout?

Non, non, voilà, vous trompez, on n 'est pas de la police.

Je suis un collègue de Gabi, je suis là pour l 'aider.

Et comment c 'est que vous comptez vous y prendre?

Eh ben, j 'aimerais bien jeter un petit coup d 'oeil dans la maison.

Eh ben, pas question.

Gabi me paye pour faire le ménage.

Et les visites, c 'est pas prévu au programme.

Allez, ouste!

Je vous comprends, c 'est bien d 'être loyale avec son patron.

Moi, j 'ai pas de patron.

Je fais ça parce que j 'aime bien Gabi et qu 'elle aussi elle m 'aime bien.

Moi aussi, j 'aime bien Gabi.

Si on veut l 'aider, il faut qu 'on me parle d 'elle.

À une condition, c 'est que vous m 'expliquiez ce qui se passe.

Les poulets ce matin, ils n 'ont rien voulu me dire du tout.

Marchez compte -tu?

Non, pas ici, chez moi.

J 'habite juste à côté.

Détends -toi, tu risques rien.

Si elle t 'auproposé une pomme bien rouge, ta carfuse épuisait tout.

C 'est ça, traitez -moi de sorcier.

Pour marquer, j 'aimerais bien être une.

Oui, comme ça,

je pourrais ressusciter la petite Chloé et sortir ma gabite -prison.

Je peux pas croire à ce que vous m 'avez raconté.

Je peux pas y croire.

Gabis n 'est pas en prison.

Pour le moment, la police t 'interroge, mais il n 'accuses pas.

On va encore heureux.

Faudrait être bête à bouffer du foin pour croire qu 'elle aurait pu tuer sa

petite Chloé.

Elle l 'a d 'oreille.

Oui, enfin, remarquer, le crime passionnel, ça existe.

Vous vous pensez, elles s 'entendaient comme les deux doigts de la main.

Jamais une dispute, jamais une proche de rien.

À se demander si la vie de couple, c 'est pas mieux avec une femme.

Bah si c 'est à refaire, tiens moi, j 'essaierai.

Oui.

Allez, je vous cède.

Avec plaisir, dites -donc.

La petite Chloé, c 'était la joie de vivre à l 'état pur incarné.

Oui, j 'ai jamais vu ma Gabby aussi heureuse que quand elle vivait là.

Merci, je prendrai juste un peu d 'eau.

Oui, c 'est beau.

Oui, on fallait voir la bande qui venait faire la fête.

Certains soirs.

Elle recevait souvent vos nevoisines?

Bah l 'orange, c 'est normal.

Elles ont bien fait d 'en profiter.

Vous croyez pas?

Bah tiens.

Bah oui, allez.

Donc on est vivants.

Bé, magnifique.

C 'est un grand vin ça.

Ça va aller le détour.

Il y a des lycées, serviez -vous, j 'en ai plein d 'autres.

Ah oui, d 'accord, on arrive tout de suite.

Bon, c 'est William venu voir ça, il y a un urgent.

Ben William, ça c 'est le patron de Gabby.

Oui, vous le connaissez?

Oh ben non, mais je sais pas à quoi qu 'il ressemble.

Il n 'a jamais été invité à s 'y faire, celui -là.

Ah bon?

Vite.

Vous croyez qu 'elle va sortir?

Ben j 'en suis convaincu.

que tu viens d 'avaler.

Je m 'inquiète pour ta carrière de dégustateur.

C 'est le mot, oui.

C 'est le mot, oui.

Non, c 'est toi qui est pitoyable.

Je parle de toi, hein.

Alors que tu entends avec ton pif, hein.

Le bouquet de ce vent au beau -mètre toute la pièce.

Je suis inquisante, j 'ai rien senti.

Justement, c 'est ce que je te reproche.

T 'étais fié aux apparences, pis t 'es passée à côté d 'une subime romandée 95.

Non.

Et alors?

Elle a fallu rouler sur l 'or.

La fécarabosse, comme un vin pareil, aurait pu se retrouver dans sa cave.

Les cadeaux que ça existe, hein.

Un cadeau de chloé, la voleuse de grand cru.

Eh oui, chloé.

T 'es à son âme, hein.

НАПРЯЖЕННАЯ МУЗЫКА ИНТРИГУЮЩАЯ МУЗЫКА ПО -ИНТРИГУЮЩАЯ МУЗЫКА ПО -ИНТРИГУЮЩАЯ

МУЗЫКА ПО -ИНТРИГУЮЩАЯ МУЗЫКА ПО -ИНТРИГУЮЩАЯ МУЗЫКА ПО -ИНТРИГУЮЩАЯ МУЗЫКА ПО

-ИНТРИГУЮЩАЯ МУЗЫКА ПО -ИНТРИГУЮЩАЯ МУЗЫКА Et...

Sympa.

Vous pouvez peut -être rouler moins vite,

j 'appuie à 10 minutes près maintenant, hein?

Ce qui parle premier vol dans la mission.

On se relayait tous pour sauveiller nos caisses.

Je vais décider de faire une ronde, qui, à mon appris,

ils avaient réussi à neutraliser René qui était de guerre à cette nuit -là.

Ça croit tout en se casse!

C 'était fait à voir par surprise.

Puis je suis parti à l 'emport suite, mais...

Vous avez eu le temps de se débiner.

Heureusement, j 'ai eu un coup de peau.

Je suis tombé sur vous presque par hasard.

Si Eric n 'avait pas essayé de me tuer, rien ne saurait arriver.

Vous vous rendez compte?

Chloé, on lui avait donné du boulot et...

C 'était foudrage.

Vous savez plus que ce que je faisais.

Il a disparu dans l 'eau.

C 'était comme un cauchemar.

Mais c 'était pas un cauchemar.

J 'avais tué un homme pour de vrai.

Et toi?

Quand je suis retourné à la camionnette, Chloé n 'était plus là,

elle s 'était enfui à pied.

Si ce que vous dîtez, ça ressemble plutôt à un accident.

Pourquoi vous n 'êtes pas allé voir les gens d 'hommes tout de suite?

Je voulais le faire, mais j 'étais vidé.

J 'ai remis ça au lendemain.

Quel lendemain, votre père vous en a disparu?

T 'as l 'homicide même à volontaire.

Ça la fout mal chez les Hubert.

Oui, c 'est vrai, mais la vraie raison, c 'est Chloé.

J 'oublie de pas que vous achantez.

Bah voilà ce qu 'on appelle une tête froide.

Vous voyez, ça là, vous voulez dire.

Il n 'y avait que Gabi pour ne pas se rendre compte.

Et t 'es dans la combine, Gabi?

Non, elle a juste servi d 'intermédiaire.

Chloe ne voulait pas avoir affaire moi directement.

Elle avait la trouille.

On peut la comprendre.

Alors, c 'était combien, le prix de son silence?

50 000.

C 'est Gabi qui a été chargé de me proposer le marché.

Et j 'ai payé.

Si vous croyez une santé, en racontant votre histoire à la police,

vous risquez de tomber d 'eau.

Je sais ce que vous pensez, mais Gabi, il n 'y aurait tout des vols de Chloré.

Elle s 'est faite rouler et si elle l 'a aidé, c 'était par amitié pour moi.

Vous êtes sûr?

Oui.

Gabi n 'a pas parlé de la mort d 'Eric à la police,

sinon elle serait déjà dehors.

Elle a gardé le silence qu 'on protégeait.

Alors maintenant, c 'est à mon tour.

Ah, désolé.

Le commandant Cluzel ne reçoit personne pour le moment.

Faut patienter.

Dès là!

Attendez!

Revenez!

Revenez ici!

Vous n 'avez pas le droit!

Monsieur!

J 'existe de voir le commandant, mais c 'est pas sur lui de parler!

Qu 'est -ce qui se passe ici?

Lâchez -le!

William, qu 'est -ce que tu fais là?

Oh, lâchez -la.

Je vais vous dire, moi, que je trouverai avec la faille.

Qu 'est -ce que tu racontes?

Je ne les laisserai pas t 'accuser à cause de moi.

Ça va, je ne vous dérange pas trop, là?

Allez.

Pistez -le à vous.

...

Je mets -t -il de l 'omel, dire pas signer quand?

T 'as qu 'elle à une minute de libre,

vous inquiétez pas être à rigoler la police.

Vous êtes venu finir votre déposition?

Ça y est, c 'est fait.

Merci.

J 'attends nos deux amis, ils sont toujours à goût.

C 'est Colin Garda vu.

Elle,

pour avoir dissimulé son rôle d 'intermédiaire dans une affaire de chantage et

ne pas avoir signalé un homicide.

Et lui, pour l 'avoir commis.

Oui, involontaire, l 'homicide, hein.

Et en état de légitime défense.

Oui, enfin, ça s 'en reste à voir.

Alors, il y a autre chose aussi.

William Hubert, prétend,

avoir déposé l 'argent de la renseignement dans son hangar.

Quand, je le donne en mille?

Le jour de la mort de Coë.

Voilà.

L 'après -midi même, pour être plus précis, évidemment, le fric est disparu.

Récupéré par l 'assassin?

Surtout, si c 'est lui, le propriétaire.

Dans le crime, c 'est le premier meurtre qui compte, un proiebre tout seul.

Bah, écoutez, commandant, on est d 'accord.

William s 'est battu avec son voleur, ça m 'a le tourné.

Donc, enfin, de là, de là, de venir, tu es renseigné, y a eu marge, non?

Non, mais c 'est pas le seul sur ma liste.

D 'après le médecin légiste, la mort sera intervenue entre 17 et 19 heures.

Et alors, vous, vous êtes arrivés vers 17 heures, non?

vers 17 heures.

Voilà, c 'est ça.

L 'histèteur s 'y fait de nous des coups pas potentiels.

Non, mais ça, j 'avais bien compris.

Vous trouvez Grignon, là?

Non, j 'aime prôtre.

Dorier, vous réjouir.

Vous avez bouclé les deux criminels en puissance, là.

J 'aime pas tellement le petit jeu de William Hubert.

J 'ai l 'impression qu 'il me prend pour son domestique à me dire ce qu 'il

veut quand il veut.

Il est un peu comme ça.

Pour en revenir à l 'heure du crime, quand j 'ai trouvé le corps, il était sec.

Ce qui voudrait dire qu 'on a tué avant l 'orage et qu 'on l 'a déplacé après

dans les vignes.

Sans blague.

Ben, heureusement que vous êtes là, monsieur Lebel.

Vous voulez faire l 'enquête à ma place?

Ou je le souhaitais vraiment?

Je suis pas mauvais, hein.

Foutez -moi le camp.

Foutez -moi le camp,

sinon je vous cas l 'engager à la vue avec vos copains védiculeurs.

Vous avez cette Grignon, c 'est bien ce que je pensais.

Clôé a sûrement été tué là.

Alors qu 'elle m 'a cherché l 'argent du chantage.

Ce qui expliquerait que le corps a parçu la pluie.

Du coup, ça a pu se passer pendant qu 'on était tous absents.

C 'était facile pour quelqu 'un de l 'extérieur.

Non mais la grille est fermée, quand elle est rentrée, tu sais même pas?

Non, je pense plutôt que l 'un d 'entre nous serait revenu, ni venu connu.

OK, mais qui?

Jean Guillaume.

Jean Guillaume?

Even if he doesn't remember Claude, he was alive without Claude.

He was alive without Jean Guillaume.

Or, uh, Ooyam?

No, Claude was singing, but it was a rival for him.

Do you think he saw Gabby?

I'd say he was in love with him.

In love with the police, a crime no one suspected.

So, the murderer...

...transports the body.

He's putting the young man to death between two vines.

He throws the dress under your car, and the alarm goes off.

That's what's killing me, Lupine.

Because everyone was in the house at that moment.

Ah, and yet your alarm went off.

Can you explain this weirdness to me?

Not at the moment, but I'll find it.

Don't worry, I'll find it.

Unless my theory about the murderer on the outside is good.

Uh -huh.

Civil.

– Par exemple?

– Les caissons mobiles d 'après toi, là.

– Oh!

Va savoir.

Il y a tout un tas de choses qu 'on ignore.

Par exemple, pourquoi avoir déshabillé la morte?

Pas pour empêcher son identification, puisque tout le monde l 'a connaissée.

– Mais ça, j 'ai l 'impression que c 'était pas prévu au programme, tu vois.

Ça ressemble à de l 'improvisation.

– Qu 'est -ce qui te fait dire ça?

– Mon pif de dégustateur.

Comment ça perçoit voir des arômes secondaires?

C 'est quoi ce que je veux dire?

– Hé!

Qu 'est -ce vous fabriquez, là?

– Vous avez été conviés?

– Non.

Non, non.

Bon, enfin, comment on entre chez vous?

Comme dans un moulin ou plutôt comme dans un abattoir?

– J 'en ai marre, votre ironie.

J 'parie que c 'est vous qui avez poussé mon fils à avouer ce stupide accident.

Maintenant, la réputation du domaine est complètement foutue.

Vous êtes contents?

– Mais William a toujours voulu se dénoncer, vous savez.

C 'est vous qui l 'en avez dissuadé.

Et c 'est pas un bon calcul, hein.

Ça risque de pas jouer en sa faveur, ça.

– Qui sait qui vous envoie?

Les concurrents?

Non.

Les enfants.

Les autres.

En tout cas que ce soit l 'un ou l 'autre, vous pouvez leur dire.

Je ne vendrais jamais.

Non, j 'étais juste venu rapporter la jeep de William.

Comme ça, vous avez d 'autres enfants, j 'ignorais.

Allez, foussé -moi le camp.

Prochaine fois que je vous revois dans les vignes, je sors mon fusil.

De mieux en mieux.

Maintenant, on risque de se prendre une balle.

Oh, du pont tout au plus dramatique, on y va.

Ah oui, mais enfin, il y a quand même eu de mort.

Alors?

Bah, alors, t 'as touché un gros chèque.

Profitons -en pour nous tirer.

Personne ne veut nous ici, tu vois bien.

Faux.

Ce soir, nous sommes invités à dîner chez Sibyl Vernak.

Mais tu n 'as pas accepté.

Mais bien sûr que si.

Bon, allez, il ne fait pas cette tête -là.

Je suis sûr que Sibyl cuisine très bien.

On a arrêté à faire des économies de restaurant.

Tu te fous de moi?

Quoi?

Bah, il y a le chèque de William.

Ah, mais ce jour -là,

t 'as toujours l 'intention de l 'encaisser pour le moment.

Je ne suis pas avant, André.

Ce qu 'il veut dire?

Ce qu 'il veut dire que l 'argent n 'est jamais gratuit.

On attend toujours quelque chose en échange.

Alors quand on aura arrêté l 'assassin de Chloé, on verra.

Mais tu la connais à peine, Sibyl.

On est peut -être en train de se jeter dans la gueule du loup.

Mais non.

Mais non, tiens.

T 'inquiètes pas nos amis de la police.

Veuille sur nous.

Moi, je la trouve très sympathique, cette fille qui a ce dur proche.

De vouloir nous tirer les verres d 'unis pour commencer.

Tu t 'imagines qu 'elle a lancé cette invitation pour tes beaux yeux?

Mais oui.

Pas de jamament.

Tu allais tout me raconter.

Oui.

Tu vous racontais, maisicut heureusement je n 'en sais rien.

Nous venons d 'être écondis, manu militari par le roi Jean Guillaume.

C 'est William qui m 'intéresse.

C 'est vrai qu 'il a été arrêté.

C 'est comment que vous avez tout ça?

J 'espère que Gabi n 'a pas poussé à faire une connerie.

William est comme Jean Guillaume.

Incapable de choisir la femme qui le convient.

Je vais y aller moi.

Ah, je ne vous ai pas présenté.

Il y a Ben Goussé qui travaille avec moi.

Moi, et monsieur Lebel, et son assistant, Mathilde.

Goussé comme le chef de cave des Hubert?

C 'est mon grand -père.

Enchanté.

Radio Vignes.

T 'as l 'air.

Entrez.

C 'est pas étonnant que William vous ait jamais parlé de son frère et de sa

sœur.

C 'est la guerre d 'étranché entre les deux blocs.

Alors, donc, où il y a mes Jean Guillaume d 'un côté et de l 'autre?

Paul et Alice.

La mère est une hollandaise.

Elle était venue étudier la peinture dans notre beau pays.

Jean Guillaume, on est tombés red, dingue.

J 'ai du mal à l 'imaginer en amour, celui -là.

Toujours est -il qu 'ils se sont mariés et qu 'ils ont fait trois mômes?

Après la naissance de la petite dernière, Leur mère les a pris sous le bras,

les partis s 'installaient à l 'oudre.

Il devait en avoir soupé la bourgogne.

Je croyais que William et vous, vous aviez grandi ensemble.

William, il avait 12 ans à l 'époque, c 'est l 'année.

Il a mal supporté l 'exil.

Et puis, 5 ans après, il est revenu auprès de son père.

Il a le vin dans la peau, celui -là.

Et deux autres?

Tout le contraire.

On travaille dans le monde des affaires à Londres.

Le domaine ne représente absolument rien pour eux,

à part le fruit qu 'il pourrait en tirer s 'il était vendu.

Voilà, tout c 'est clair.

Je comprends enfin pourquoi William m 'a engagé.

La branche anglaise veut connaître la valeur marchande du domaine hubert.

Vous êtes l 'expert sur lequel frère et soeur sont tombés d 'accord.

Vous pouvez être fiers, ça n 'arrive pas tous les jours.

Ce qui explique pourquoi Jean Guillaume s 'inquiète de la réputation de son

domaine, peut -être qu 'il va être obligé de revendre quelque part celle,

finalement.

Si c 'est le cas, je serai sur les rangs pour les racheter.

Belle mentalité.

Pourtant, je me suis laissée dire que vos deux familles étaient solidaires.

Ah, mais c 'est bilés solidaires.

À sa manière.

Si elle veut acquérir ses parcelles, c 'est pour William.

À dix ans, j 'ai décidé qu 'il serait le père de mes enfants.

J 'ai jamais changé d 'avis.

Ah bien, je roule autre.

Cette famille, elle va bien finir par exploser.

Et alors, à ce moment -là, vous,

vous serez là pour racheter et pour éviter de nos frages.

Vous, je vous adore.

Vous comprenez tout.

Non, mais qu 'est -ce qu 'il dit?

Quoi?

Cette fille est prête à tout pour arriver à ses fins.

Pourquoi, parce qu 'elle est choquante?

Enfin, en tout cas, elle, au moins, c 'est ce qu 'elle veut.

C 'est pour moi que tu dis ça?

Oh, qu 'est -ce que tu vas chercher?

Mais non.

Moi, elle me botte cette civile.

Je fais William et vous épouserai tout de suite.

Prête à tout.

Peut -être même à commettre un crime.

Démarre -t -on.

Man!

Mette -toi!

J 'ai vu vos doigts dans les journaux.

C 'est vous qui avez trouvé Chloé.

Qu 'est -ce que vous voulez?

Je suis Eric, le pote de Chloé.

Je pars, regarde devant toi.

Eric, Eric, t 'as failli?

Eh ben, heureusement que je n 'ai pas peur des fantômes.

Qu 'est -ce qu 'il croyait, l 'autre connard, hein?

Il n 'est pas lé sous lui qu 'en ramampon.

Si José, je vous féliciterai,

faire chanter William pour un crime qu 'il n 'a pas commis.

En voilà un beau plan.

C 'est Chloé qui a eu l 'idée.

C 'était elle, le cerveau.

Dans la flotte,

je me suis planté contre une pile du pont pour faire croire que j 'avais coulé

un pic en attendant qu 'William se barre.

J 'avais la tête encarrée.

Mon portable était niqué et je flippais pour Chloé.

Je me demandais où l 'était passé.

L 'autre a rappelé qu 'il y a Fissin.

Chloé, c 'est moi.

Ça va aller, ça va aller.

Qu 'est -ce qui t 'y arrive?

Je ne peux pas en parler.

Quand j 'ai réussi à trouver une cabine pour appeler Chloé,

elle venait d 'arriver chez Gabi.

Elle m 'a dit de rester planquée.

Elle allait faire croire que William m 'avait buté et qu 'elle allait pouvoir

lancer aux flics.

Bon, en effet, c 'était une tête cette fille -là.

Elle se sent en froid.

Il faut dire qu 'elle avait un atout.

Elle menait Gabi par le bousinet.

Tourne à gauche!

L 'autre lui obéissait comme un clébar.

Et en plus, dans ses circonstances, ça a sauvé ses patrons.

À la bonne nouvelle, c 'est qu 'il n 'y a pas tué personne.

Qui craint vantot, le celui -là?

Il n 'a que ce qu 'il mérite.

Arrête -toi là!

Sauf qu 'après votre résurrection miraculeuse de la police Val d 'Iberri,

vous devez avoir une sacrée bonne raison pour répartître.

T 'as tout compris!

Je veux ma thune!

Bah, je comprends plus que c 'est pas vous qui avez tué Chloé.

Pourquoi j 'aurais fait ça, gros malin?

Toi, c 'était une perle!

Elle n 'a pas viné les gens comme personne!

Moi aussi, j 'ai un cerveau.

Alors, écoute -moi bien.

Je sais pertinemment que les flics vont me coller le crime sur le dos.

Alors, je veux mes 50 000 euros pour tailler la roue.

T 'as compris?

Bah, par les orales assassin, hein,

c 'est forcément lui qui a récupéré le pognon comme c 'est pas moi.

Faites pas le malin avec moi.

Je te laisse jusqu 'à demain pour raquer.

Sinon, je te colle une balle dans la tête.

T 'as compris?

Attendez, qu 'est -ce que vous fais croire que c 'est moi qui le frique?

Les femmes, t 'inquiètes!

Je suis bien renseigné.

Les supports qu 'on voit avec moi.

Sous -titres réalisés par la communauté d 'Amara .org Je sais ce que...

Non, tu sais pas!

Non!

Je veux plus jamais vivre ça!

Plus jamais!

Je le sais pas, très pas!

Je veux plus!

Mais désolé, c 'est de ma faute.

J 'ai cru devenir dingue.

Je connais ce genre de petits tordurs, ma jambe.

Il hésitera pas à nous flaguer si tu lui donnes pas ce qu 'il demande.

Oui, on s 'est convaincu.

Ça nous lève jusqu 'à demain, après ça, je vais attendre la forme de la police.

Je peux pas t 'obliger à prévenir la police,

mais je vais prendre mon arme avec moi et je ne m 'en séparerai plus.

Et ne me dis pas que c 'est une mauvaise idée, ok?

Non, mais je n 'ai rien dit, hein.

La fin, elle est sortée de là!

Viens en l 'air!

C 'est vrai qu 'il vous me fait penser aux carabiniers de Fenback qui,

par un malheureux hasard, arrivent toujours un peu tard.

J 'ai pris du whisky pour tout le monde, vous savez pas?

J 'aurais préféré un dôme, mais bon.

Éric Lafaig a un sacré pédigris, hein.

Coup et blessure à répétition, extorsion de fond.

Je vous conseille de faire très gaffe et de changer d 'hôtel dès ce soir.

T 'es quoi, ça, c 'est l 'argent de la rançon?

Ah, j 'aurais bien aimé.

Quand j 'ai appris qu 'Éric Lafaig était vivant,

je pensais que c 'était lui qui était venu reprendre le fric après avoir tué sa

complice.

Mais après ce que vous m 'avez dit tout à l 'heure, ça colle plus.

Bah non, ça colle plus.

Si c 'était le cas,

il serait pas en train de courir après ce qu 'il considère comme son pognon.

Comment vous avez su au fait?

Grâce à Sybille Vernak,

elle a vu Éric monter dans votre bagnole et un pistolet au point.

C 'est intéressant.

Intéressant.

Ça veut dire merci dans votre langueuse, hein.

Merci de quoi?

On s 'est tirés d 'affaires tout seul, hein?

Non, ça nous apprend que Sybille connaissait Éric, voilà.

Faites -moi plaisir,

arrêtez de marcher sur mes plate -bandes en jouant au détective, hein.

Sybille a reconnu.

Grâce à la photo que je lui montrais.

De toute façon, devait -on m 'en racheter comme ça,

ça fait pas que c 'est un crime de mec.

Ou alors c 'est ce qu 'on veut nous faire quoi?

Je bois votre départ, monsieur Lebel.

Entrez à Bordeaux, laissez travailler des pros.

Puis vous êtes dans danger ici, et la police a pas les moyens de vous protéger.

Mais vous en faites pas pour ça, on s 'en charge.

Mais, ben c 'est bien ça qui m 'inquiète.

J 'ai trouvé ça dans votre chambre.

De quelle drape vous avez fouillé ma chambre?

Et d 'abord, j 'ai un port d 'âme?

Un port d 'âme est valable pour l 'aller et le retour quand vous vous rendez au

club de tir.

Confisqué.

Si pas quelque chose me dit que vous allez l 'utiliser à tori et à travers,

tu préfères éviter.

Quelque chose vous dit?

Quoi exactement?

Hein?

Non mais allez -y, crachez -le!

C 'est le conflit!

Il y a un problème?

C 'est quelque chose qui fait une gâte?

Ah, ça va, ça va, que tu les ailles de jouer pas plus malin, hein?

Vous avez cliqué sur son dossier et puis vous avez découvert l 'agression que

la subit.

Ah ben, je suis flic.

Ben, ça vous donne pas tous les droits, hein?

Aller, redonnez -moi cette arme, hein.

Sinon, je pousse ma type d 'apporter plein de contre vous.

À votre père qui se sent motif, là.

C 'est une atteinte aux droits individuels du citoyen.

Ah, parce que vous êtes juriste aussi, à vos heures?

Mais vous êtes nés pour m 'emmerder, ou quoi?

Bon, c 'est d 'un matile que ma fille est de petit.

Et j 'aime pas qu 'on me le traite, mes enfants.

Je suis désolé, je sais pas ce qui m 'arrive.

Ce qui s 'est passé tout à l 'heure avec la faille,

je crois que ça a fait remonter de vie les angoisses.

Ben, c 'est tout à fait normal.

Et non, c 'est pas normal.

En agressions d 'adaptation, c 'est pas normal.

J 'ai de 10 ans, je vais pas traîner cette histoire toute ma vie,

et je veux en sortir.

Ben, il faut envoyer le divan moyen.

C 'est pas moi.

En dernière extrémité, tu peux tenter une thérapie.

Non, en dernière extrémité, je dis bien.

Et c 'est toi, Benjamin Lebel, qui me conseille le divan d 'Amsi.

Tu dois vraiment être inquiet pour moi.

Ben, je préfère encore ça à ton flingue, hein.

Si tu écoutes le chérif un jour ou l 'autre, tu vas t 'en servir.

L 'Husel te l 'a rendue, comment t 'as fait?

J 'ai lu au sentiment.

Enfin, il a gardé le chargeur, puis il a bien fait.

De toute façon, je vais le balancer, Svalingue.

Je veux passer à autre chose.

Ah, ben voilà, enfin une bonne nouvelle, là.

Merci.

Merci de quoi, grand Dieu?

De tout le mal que tu te donnes.

Quoi que tu dis,

je sais très bien que t 'as accepté cette expertise à cause de ma rupture.

Tu t 'es dit qu 'il fallait me changer les idées?

Et je m 'en félicite.

Incadable le premier jour et d 'aller dans une menace de mort, sachant.

T 'es bête.

On va chercher un autre hôtel?

Plus tard, je veux d 'abord remercier notre ange gardien.

Civil?

Ah, mais oui, tu as raison, elle est tellement gentille.

Et puis tu devrais lui emprunter les 50 000 euros?

Mais on a une idée qu 'elle est bonne, hein?

Des fois qu 'elle les plancrache chez elle.

Allez, donne -moi ta pétoire, là.

Déjà debout.

Vous devriez t 'épuser après la soirée d 'hier?

Ah, pour le moins du monde.

Et passer une partie de ma soirée à réfléchir, on se pète la forme.

J 'étais cherché vos affaires à l 'hôtel.

Bah oui, je vois ça, il faut le pour vous déranger.

Maintenant que vous êtes ici, pas question que vous habitez ailleurs.

T 'as plus de rôle de vous voir dans la robe de chambre de mon père.

Bah, c 'est de mon âge.

C 'est une relique.

Je tiens beaucoup, vous savez.

Il faut vraiment que je vous aille à la bonne pour vous l 'avoir prêtée.

Bon, un petit café?

Qu 'est -ce qu 'il y a?

Il y a, on m 'a dit qu 'Oiliam savait pas choisir la femme qui lui convenait,

pourquoi?

Parce que c 'est vrai.

Parce que la femme qui lui conviendra le mieux, c 'est moi.

Mais lui, il préfère se pammer pour Gabby.

Gabby est mal faite.

Surtout qu 'elle en a rien à foutre de lui.

Ils ont eu une relation il y a deux ans.

Mais Gabby l 'a vite plaqué.

Les hommes, ça doit pas trop être son truc.

Ah, ben oui, c 'est bon, Chloé est morte maintenant,

alors ça peut changer la donne, ça.

Je vous vois venir.

Mais si c 'est un Uber qui l 'a tué, moi je parierai pas sur Oiliam.

Je choisirai ça.

Il aurait pu être attiré par la belle Chloé d 'après vous.

Pas du tout.

Vous savez, il a encore amoureux de sa femme, d 'ailleurs,

il a jamais voulu divorcer.

En revanche.

Je pense qu 'il a eu assez mauvaise comme de lâcher 50 000 euros à Chloé.

Il est fameux 50 000 euros, là.

Là, on trouvera l 'argent, on trouvera l 'assassin.

Ou alors, on a assassiné Chloé pour faire accuser Gabi.

Après, tout c 'est elle que les flics ont embarqués en premier.

Allez -y, accusez -moi aussi tant que vous y êtes.

Vous savez, quitte a été une criminelle, moi,

j 'aurais éliminé directement Gabi, non?

Je pensais pas spécialement à vous.

Ah oui?

Je vous pensais à qui, alors?

Allô?

Oui.

Ah oui.

J 'avais eu le boulet de l 'entre -fille, hein.

Oui?

Pas de consent.

Merci, non?

Merci d 'être venu.

Je préférais ne pas passer par le téléphone.

La police m 'a peut -être mis sur écoute.

Ah oui, c 'est bien possible.

Personne n 'est à la voie.

Mais je me demandais s 'il fallait pas que j 'arrache le carré de vigno et on a

trouvé le cadet à bras.

Ah oui.

Et c 'est pour cette urgente question que vous m 'avez dérangé.

Non, pas du tout.

Je vous offre un café, suivez -moi.

Oui.

Voilà, je commence à vous connaître un tout petit peu.

Et j 'ai compris que vous n 'étiez pas un homme à qui on dicte sa conduite.

Sucre.

Non, merci.

Merci.

Voilà.

Néan, je...

J 'aimerais que nous, patients de sorte de contrats, tous les deux, voilà.

Je vous laisse le bénéfice du chèque de mon fils, évidemment,

mais à la condition expresse que vous ne parliez personne de cette affaire.

Qu 'on s 'en débrouille exactement par affaire.

Beaucoup, t 'es fait pas le malin, je parle d 'Eric Lafaye, évidemment.

Oui, évidemment.

Oui, l 'affaire qui concerne l 'aborde au clou, quelle importance.

Non, mais c 'est pas le problème, ça.

Non, le problème, c 'est...

William, mon fils, j 'aimerais pas qu 'on dise de lui qu 'il a tué quelqu 'un.

Vous pouvez comprendre ça, non?

De tout en plus que certains membres de notre famille n 'hésiteraient pas à s

'en servir pour le détruire aux yeux de notre clientèle international.

Oui, je comprends bien, hein.

Mais enfin, tant qu 'il est en garde à vue,

la réputation de William ne dépend pas de moi, hein.

Ah ben, ça, c 'est réglé.

Il a été libéré ce matin, il se repose dans sa chambre.

Et Gabi?

Oui, Gabi aussi.

Elle est chez elle, sans doute.

J 'ai pas encore eu le temps de lui téléphoner.

Alors...

D 'accord.

Sur quoi?

Votre silence absolu.

C 'est tout ce que je vous demande.

Mais c 'est beaucoup trop.

Vous trouvez...

Avec le chèque conséquent qu 'on vous a fait.

C 'est ce que vous avez demandé à Chloé?

Le silence absolu.

Tant que je n 'aurai pas la preuve formelle de votre innocence,

je ne peux rien vous promettre.

S 'il s 'agit d 'une rallonge, discutons.

À votre place, je garderai ces quatre pieds de vigne.

Ne les arrachez pas, les morts sont ombrageux.

En avant, si vous les traitez bien, ils peuvent même vous protéger.

I'm sorry.

Jaby?

Jaby, what's wrong?

Jaby?

Jaby?

Jaby?

Jaby, wake up.

Come on.

Jaby, wake up.

No, no, no.

Come on, let's go back to sleep.

Wake up.

So, what did you do?

Did you steal the submifers?

A few glasses of rum.

And some rum.

Yes, but...

You're a doctor, aren't you?

Non, c 'est très bien raison.

Oh merde.

Qu 'est -ce qu 'il fout de la samu?

C 'est pas grave.

Non, vous vous inquiétez pas, ça va tenir.

J 'ai fait deux ans de fac de médecine, vous savez.

On l 'a vu?

Il a s 'écu, il s 'était déjà à votre époque.

Je vois que vous avez pas perdu votre sens d 'allumage.

Non, non, non, non, non, non, non, non.

On tient le coup, on s 'endors pas.

On va aller prendre l 'air, ça va nous faire du bien.

Allez, viens avec moi.

Allez, allez, allez.

Chloé m 'a menti, elle m 'a menti.

Elle s 'est servi de moi.

Mais je m 'en fous.

Je m 'en fous, je l 'aime.

Je l 'aimais.

Non, non, non, non, on s 'endors pas.

Allez, on reste avec moi.

Pourquoi elle est...

pourquoi elle est pas là?

Pourquoi elle est pas là?

No.

Mais vous n 'avez pas voulu repartir les mavides, je comprends.

Mais comment ça les mavides?

Ça veut dire que t 'as pas mon fric?

Je pense que c 'est pas que j 'aurai le plaisir de vous rencontrer.

Arrête, t 'es placé à la con, c 'est tout le but.

Jamais, fric.

Je vous l 'ai déjà dit.

C 'est l 'assassin qui l 'a repris.

Bouge pas!

Bouge pas!

Moi, j 'aurais été à sa page, j 'aurais les gâches.

T 'as dit que j 'aurai le pognon?

T 'as pas l 'air, t 'as l 'air!

Qu 'est -ce que vous le faisiez chez madame Max?

C 'est votre résistante qui m 'a prévenu quand elle n 'a pas su signer sa

déposition.

Elle n 'était pas tranquille.

Cher Mathilde.

Elle est flair.

Si c 'était coupable, cher monsieur le bel, j 'aurais plus qu 'à vous achever.

J 'ai toujours pensé que je mourrais de m 'envièrent.

50 000 euros,

c 'est vrai que c 'est beaucoup d 'argent en comparaison d 'un serre de flic.

Je les avais retrouvés dans la cave.

Dans une caisse que la faille s 'apprêtait embarquée.

J 'ai pas dû qu 'il les a planqués là.

Puis c 'est pas lui non plus qu 'à tuer Chloé.

D 'ailleurs, l 'argent n 'est pas le mobile du crime.

D 'extrapoli, si ça vous chante, moi, j 'ai bouclé l 'affaire.

D 'ailleurs,

je vais vous laisser là parce que je dois affronter mes charmants collègues de

l 'IGPN.

À ce propos, je vous demanderai de témoigner ma faveur.

Faut pas dire que je vous ai pas souver la vie, hein, ce coup -ci.

Dites pas merci, surtout, hein.

Vous êtes déjà sur pied, ou?

Je voulais pas quitter l 'hôpital, sans vous remercier.

Sans vous, je serais plus là.

Et Mme Max?

Oh, Mme Max.

Il paraît qu 'elle a pas voulu suer des urgentistes pour passer l 'IRM.

Elle leur a dit qu 'elle voulait pas se déplacer pour une simple bosse.

Une bosse qui a failli vous coûter cher.

Pourquoi donc?

Vous avez attendu qu 'elle vienne faire le ménager vous comme tous les matins.

Au passant, elle vous aurait sauvé d 'un pseudo -suicide,

seulement en la saumant, Eric, qu 'on travaillait vos plans.

Qu 'est -ce que vous savez exactement?

Il y a longtemps que j 'hésite entre vous, jamais vous.

Là comme l 'autre, vous auriez pu aiguiller ce crétin d 'Eric vers moi.

Seulement, alors, l 'argent caché chez votre voisine, ça, c 'était signé.

A quel moment, il était en train de contacter avec vous, Eric?

Le premier soir, comme il sait rien.

J 'étais seul dans le bureau à ce moment -là.

Alors, vous avez préféré passer la nuit à l 'hôtel.

Ça a dû vous faire un sacré choc de savoir qu 'il était vivant.

Ce parasite, il a à peine parlé de Chloé.

La seule chose qui l 'intéressait, c 'était le fric.

Moi, je m 'en foutais du fric.

Oui, vous l 'avez pris uniquement pour l 'argent.

pour faire croire à un crime capuleux.

Pourquoi l 'avoir dirigé sur moi ici?

Fais -je lui dire que la police avait récupéré l 'argent?

Mais j 'ai dit que vous vouliez vous rendre à cheveux vrai.

Là -bas, il vous aurait dit que j 'étais jamais passée.

Vous auriez compris?

Ah voilà, c 'était ça.

Rétuis que Louis avant de partir, puis ensuite,

vous êtes allé cacher l 'argent dans la cave de Mme Max.

Je voulais pas la tuer.

Je l 'aimais.

Et je pensais qu 'elle m 'aimait aussi, mais je me trompais.

Quand je lui donnais l 'argent, elle m 'a annoncé qu 'elle voulait partir.

J 'ai tout fait pour elle, tout.

Et la seule chose qui m 'intéressait, c 'était...

Partir ailleurs pour piéger d 'autres pigeons.

Elle s 'est brisée la nuque en tombant.

Je voulais pas ça.

Je voulais pas la tuer.

C 'est arrivé juste avant d 'aller vérifier les parcelles.

Si je suis arrivée en retard dans la bibliothèque, c 'est parce que...

On va voir là.

Vous transportiez le corps dans la vie.

Pourquoi l 'avoir des habillés?

C 'est moi qui lui offert cette robe.

Elle l 'avait mise pour partir.

Elle avait pas le droit.

Je lui ai arraché, c 'est normal.

Et l 'alarme?

Que ça fait sonner l 'alarme quand ça s 'est déclenché?

On était tous dans la maison.

Mais ça, c 'est sans doute Tannin.

Tannin?

Le chat des Hubert.

Il adore les capots de voiture en cortiède.

Un chat.

Étonner le problème dans tous les sens a cause d 'un chat.

Qu 'est -ce que vous allez faire?

Je n 'ai jamais dénoncé personne.

De toute façon, plus elle finira bien par trouver tout seul.

Alors barrez -vous, barrez -vous loin d 'ici.

Ou alors...

Suisidé -vous pour de bon cette fois -ci.

Et c 'est moi tranquille.

Je peux pas.

C 'est trop tard.

Elle est arrangée ce pistolet.

Elle va pas faire une connerie pareille.

Je sais pas comment je vais faire pour Fiche Saint -Claude et Min.

Je sais que je finirai pas en prison.

Ne me dites pas merci.

Tout le temps que j 'avais mis pour intervenir, sûrement pas.

Vous avez ces aveux détaillés depuis longtemps.

Tu te frimais, vous saviez même pas que j 'étais là?

Vous dormiez quand je me suis planqué?

Vous oubliez que je suis unologue.

Mon pif m 'avait prévenu de votre présence, puis il y aurait vous,

j 'avais deviné que vous étiez sous le lit.

D 'ailleurs, je voulais vous en parler depuis longtemps.

Faut changer d 'autres toilettes, mon gars.

Bon, possible ça.

Ce parfum de musc qui persiste,

c 'est très désagréable pour des narines délicates, hein.

Allez, bah oui.

Vous recevez jusqu 'à quand?

Jusqu 'à ce que je sois sur les pieds, d 'enfin façon de parler.

Vous allez me manquer.

Je sais.

Ah!

On a de la visite.

Ouais.

Faut y aller pour vous trouver, hein.

Ça, ça fait une demi -heure que je tourne en rond, là.

Si c 'était pour mangueuler, il fallait pas vous déranger.

Non.

Je voulais vous remercier pour votre déposition.

Bah, j 'ai fait que dire la vérité à vos collègues de l 'IGPN.

La faille m 'a tiré dessus alors que je le menacais pas.

Voilà, c 'est un malade de la gâchette pour un final, là.

Ouais.

En tout cas, moi je t 'ai dit merci.

Très aimable.

Mais j 'attends au quart, merci -moi.

Pour être heureux, il faut jamais y avoir la tente de personne.

Mais regardez Gabi où ça l 'a amené, hein.

Il faut toujours que vous ayez le dernier mot, hein.

Mais merci.

Ah ben voilà.

Merci de le reconnaître.