All language subtitles for Embrassez qui vous voudrez.DVDrip.by_Galmuchet

- Jérôme, vas-y sans moi, j'ai rien.
Je peux pas encore porter ce truc vert.

Mets ton tailleur rouge.

A chaque fois, tu fais un tabac avec.
- C'est ça, le problème.

Les gens ne veulent plus me voir en vert.

Ecoute, tu connais la situation.

- Tu fais quoi?
- Une chatière.

Ca donne un côté chaleureux
et ça peut aider à vendre la maison.

Arrête de massacrer cette maison.
On n'arrive pas à la vendre.

- On la vend pas parce qu'elle pue
l'échec. Et ça, les gens le sentent.

Qu'est-ce que t'as fait à tes cheveux?

Tu te coupes les cheveux toi-même?

Il y a des trous.
- Derrière, c'est pas facile.

Alors ne le fais pas!

On doit faire des économies.

Je sais pas en faire.

J'en peux plus
de porter les mêmes choses.

Surtout devant Elisabeth.

Je t'avais prévenue.

- J'en ai assez d'être humiliée
par leur vie.

- A partir de maintenant,
il va falloir serrer la ceinture.

Ca va même être difficile

de payer l'année de cours de Loïc.

- Tu sais ce que Véro m'a annoncé,
à la gym?

Ils viennent au Touquet,

au Westminster, comme nous.

Ils partent avec nous.

Après-demain.

Je suis ravie.

- On aurait dû dire qu'on allait à Bali,
c'est trop cher pour eux.

- Je me disais en la regardant,
dans son petit tailleur:

Elle ne bouge pas.

Elle porte les mêmes robes depuis 5 ans.

Pourquoi Emilie est pas venue?

- Elle avait des choses à acheter
pour son voyage.

Je te l'ai dit.

- Elle a 17 ans. C'est normal qu'elle
préfère partir aux USA avec une copine.

Passer une semaine avec ses parents
au Touquet, ça l'excite pas.

D'ailleurs, ça excite personne,
Le Touquet.

- Pour une fois, je n'ai pas envie
de visiter des temples.

Je dois me reposer.

J'ai vraiment besoin de faire un break.

- Un break par rapport à quoi?
Qu'est-ce que tu fais exactement?

- A propos, je crois que je vais prendre
aussi le sac.

J'ai trouvé que çajurait.

Qu'est-ce qui jurait?

- Avec les petits "Prada"
que j'ai achetés.

T'as pas trouvé?
- Peut-être, maintenant que tu le dis.

Bon, je passe en vitesse au bureau.
A ce soir, chérie.

(Oh mon Dieu, c'est épouvantable.)

(Comment je vais arriver à tout faire?)

Ah...

Oh...

- Vous êtes encore là?
Je pensais que vous étiez parti.

Y avait un truc à terminer.

Jetez un coup d'oeil là-dessus, demain.

Rentrez chez vous,
vous avez l'air claqué.

Vous partez où, en vacances?

- A Dunkerque,
chez mes parents, monsieur.

Appelez-moi Bertrand.

Très bien, Bertrand.

Ah... ah...

Ah... ah, putain.

T'es cinglée.

Il va finir par nous coincer.

J'ai été discrète.

Il m'a regardé bizarrement.

Papa n'a rien vu.

- J'ai une petite heure, avant ce dîner
débile. Je vais passer te voir.

Mais pourquoi tu boites?

Saloperie de compteur à gaz!

Ca fait mal?

C'est rien.

- Dis donc, j'ai failli m'exploser le tibia.
T'es gonflé!

On va boire un coup.

- C'est spécial de collectionner
des compteurs.

Y en a partout dans le salon.

C'est dangereux.

Bonsoir, Emilie.

- Alors, c'est quoi, l'intérêt
de collectionner des compteurs à gaz?

C'est très beau.

Ne le lance pas là-dessus.

Julie est là.

Va ouvrir.

Elle dîne avec nous?

Je te l'ai déjà dit.

Je te ressers?

Tu es en retard.

C'est ton 3e!

Déjà?

Julie!

- Toujours ensemble. On dirait
qu'elles reviennent de déportation.

- C'est prêt.
A table!

Viens.

- Pourquoi partir en vacances
au même endroit que nous?

J'y vois aucun mal.

C'est Jérôme.

C'est toi qui as choisi.

- Oui, comme ça, un peu au hasard.
Vous m'avez donné envie, l'autre fois.

Délicieuse, ta terrine.

- C'est tout bête, c'est Bocuse.
Dis donc, tu t'es régalé, Loïc.

Tu es moins difficile qu'Emilie.

Je mange pas de bête crevée.

Avant tu en mangeais.

C'est fou comment on change.

Quelqu'un veut finir le blanc?

Moi oui.

- Cette année, je ne pars pas en
vacances. Je suis complètement raide.

- C'est débile de gaspiller autant
pour une petite semaine.

C'est à cause d'Alice.

Amène-la ici.

Tu plaisantes? On s'entendrait plus ici.

Personne ne la supporte.

- T'exagères.
Ca doit pas être si difficile.

J'aimerais bien
que notre Maria hurle encore.

- Dépêche-toi, Bertrand.
Avec lui, faut pas être pressé.

Tu pars seule, cette année?

Elle laisse tomber ses parents.

Elle préfère aller à Chicago avec Nina.
Et moi, j'aurai la peur au ventre.

- C'est une fille bien.
Elle se pique pas.

- Tu pars à Chicago?
C'est génial!

C'est très beau.

Et tu pars quand?

Demain.

- Comment ça?
Tu peux pas partir avant nous.

On part tous après-demain.

Moi, demain.

Quelle différence?

- Ca fait une journée et j'étais pas
au courant. Je suis pas préparée.

Et alors?

Tu t'en fiches.

Ca fait une moyenne.

Allez, servez-vous.

Dis, Bertrand, c'est une suite
que tu as réservée, à l'hôtel?

Oui. J'ai pas réservé tout l'étage.

On n'utilise jamais le salon.

Mettons-y un lit.

Tu veux faire chambre à part?

- Non, c'est pour Julie.
Elle peut pas prendre de vacances.

- Je ne vais pas m'incruster.
Tu sais, j'ai l'habitude

de pas partir.

- Ils vont pas nous compter
un lit en plus?

- Mais non, c'est vos vacances.
En plus, l'hôtel doit être plutôt classe.

La bouffe doit être chère.
- On la mettra sur la note.

- Faut pas que ça gêne Julie.
C'est délicat.

Si.

- Mais non, ça la gêne pas.
Tu vas chercher le pain?

Mais il y a...

Alice.

- Evidemment.
Ce serait adorable de l'avoir avec nous.

Elle a pas l'air très transportable.

Tout ira bien.

Tu me passes la viande?

Je crois

que j'ai une meilleure idée.

J'ai dit oui à cette semaine parce que
je sens que t'as besoin d'un break,

mais ça m'arrange pas.

Kevin part,
et on est sur deux grosses affaires.

Karine est malade un jour sur deux,
Samuel est un con.

Je ferais mieux de rester.

Je vais pas partir seule?

Au lieu de camper dans le salon,

Julie prendrait mon lit.

Moi, je serais moins angoissé
pour l'agence.

Mais Bertrand...

Tu me rends service.

Je sens bien qu'Elisabeth a besoin
de décrocher.

Mais pour moi, c'est pas le moment.

S'il préfère...

Je vous emmènerai

et je reviendrai ici.

C'est jamais qu'une semaine.

C'est vrai.

Bon, je vais chercher le fromage.

Non, le pain.

- Ca t'ennuie pas
de partir sans Bertrand?

- Remarque, il est insupportable,
en vacances.

Tu seras là.

On fera les folles ensemble.
Tant pis pour lui.

- Jérôme!
Dis donc, Jérôme,

On est au même étage qu'Elisabeth?

C'est pas le même hôtel.

- Vous n'êtes pas au Westminster?
Quel dommage!

- Non.
- C'est quoi, ces conneries?

C'est une surprise.

Faut que j'aille libérer la baby-sitter.

Je te raccompagne.

Non, tu as beaucoup bu.

Cet ensemble vert te va toujours
divinement bien.

Les années glissent sur toi.

Tu ne connais pas ta chance.
Au revoir, ma chérie.

Merci, Elisabeth.

A demain et merci encore.

- Tu m'appelles?
- Allez, on y va.

- Bertrand, t'es sûr?
- Mais oui.

Bonsoir.

Tu veux pas te garer?

Pour quoi faire?

Monte avec moi.

T'es pas sérieuse, Julie.

- Tu me manques.
- C'est du passé.

Les choses sont différentes.

- Pourquoi?
- Pour plein de raisons.

C'était ton choix.

Jamais t'aurais quitté Elisabeth.

- Je te l'ai dit dès le début,
j'ai toujours été très clair.

- Elle, tu l'emmenais à Bali. Moi, j'avais
droit à un coup à l'arrière d'une bagnole.

- On va pas remettre ça. T'as trouvé un
mec, t'as eu un bébé, le mec s'est tiré.

Je te manque quand tu reçois

une grosse facture.

- T'essais d'être méchant,
mais tu sais très bien que c'est pas vrai.

Tu me manques vraiment.
J'ai envie de toi.

Je suis complètement bourré.

- On s'en fout.
Je vais renvoyer la baby-sitter. Viens.

- Dis pas de connerie.
Bonne nuit.

Gémissements.

Je comprends pas ce qu'on fait.

On s'en fout.

C'est rien.

Le bébé se réveille et pleure.

- Elle va se rendormir.
Continue.

Continue.

- Allô? Ah, c'est toi, maman.
Non, je suis pas encore partie.

Nina n'est pas encore arrivée,
je l'attends.

Non, j'ai rien oublié. J'ai la brosse
à dents, le passeport, les capotes.

Mais non, je plaisante.
Je te jure.

Je m'en sers jamais,
j'ai horreur de ça.

Je dois y aller. Bisou.

T'as vu l'heure?
- Désolé.

- T'as vu ton sac?
- Il a recraqué.

T'as pas un bout de ficelle?

Les premières, c'est là.

J'ai pas pris les premières.

T'as vu le prix des billets?

On n'arrive pas avant les autres.

Je ne voyage pas en éco.

Ca suffit, Emilie.

Trouve une solution ou je pars.

J'ai déjà les billets.

Ca va me coûter une fortune.

T'as 5 minutes. Je t'attends ici.

Oui, il reste des places.

Vous voulez changer?
- Non. C'était juste pour savoir.

Désolé, c'est bourré, en première.

Tu vas t'en sortir?

Je vais travailler.

- Ca me fait bizarre de partir sans toi
et Emilie. Mais j'ai besoin d'un break.

Un break par rapport à quoi?

Je prends celle-là aussi.

Moi, je me ressers.

T'as vraiment la trouille?

Il a peur en avion.

Non, faut que j'aille aux toilettes.

- Va aux toilettes et dans 5 minutes,
ouvre le verrou.

Tu me laisses entrer.
- Laisse-moi passer.

- Promis?
- Oui.

Tu vas à Chicago?

Une semaine.

- Tu connais?
- Pas du tout.

- J'ai des adresses sympas.
Je peux te rencarder.

Oui, merci.

Salope de vicelard!

Pourquoi t'es pas venue?

- Où?
Ah pardon, j'ai oublié.

Oh non!

Oh non, c'est pas vrai!

Appelle-moi, on peut sortir.

Merci beaucoup.

Oh putain, merde!

Je fais quoi?

- Des courses.
C'est bourré de magasins chics.

Je suis fauché.

Kevin, grouille!

- Jamais je me suis fait chier comme ça.
Je tiendrai pas 15 jours.

Commence pas, chéri.

- Et ces connes qui me parlent
comme à un débile!

J'ai l'impression d'être à l'asile.
J'ai envie de les frapper.

- Arrête, s'il te plaîït. On est là
pour se détendre, alors détends-toi.

C'est mes vacances aussi.

J'ai travaillé comme une bête,
cette année.

Et moi non?

J'ai jamais dit ça.

J'ai pas envie d'être en soins intensifs.

Y a que des gros et des vieux, ici.

C'est pas possible
qu'on reste encore dix jours.

- Pars ailleurs,
mais laisse-moi me détendre.

- Tu sais bien que c'est pas possible.
Je t'aime trop pour ça.

C'est pas de l'amour.

Je sais pas faire autrement.

On va chez le masseur.

- C'est un mec qui te masse?
Je commence à comprendre.

Tu me passes maman?

Moi aussi, je te fais des gros bisous.

Allô, chérie?

Je suis arrivé.

Pleurs de bébé.

Tu peux pas la faire taire?

Je n'entends rien.

Mais non.

Vous devriez la changer.

Ils voudront pas la reprendre.

Je plaisante.

Je monte.

- Tu prends un verre
avant de partir?

- Non, chérie, ce serait pas raisonnable
et je veux pas rouler de nuit.

Ah bon.

Au revoir, chéri.

Appelle-moi à ton arrivée.
- Promis.

Fais attention à toi.

Jérôme chantonne
sur la musique de l'autoradio.

- Qu'est-ce qu'on est mal
dans cette voiture.

Et elle est moche.

- Ils sont gentils de nous la prêter
en attendant la réparation de la Volvo.

- La Volvo a 6 mois.
Pourquoi ils changent le moteur?

Ca arrive.

- Tu nous a pas réservé un gîte
ou une chambre chez l'habitant?

- Mais non, t'es folle?
Qu'est-ce que tu imagines?

On s'éloigne du Touquet.

On arrive.

Donc on n'est pas au centre.

Allô? C'est moi.

Je suis en route, je pense arriver
dans deux ou trois heures.

Moi aussi, bébé.

- Tu vois, ça se passe très bien.
Elle a l'air parfaite, cette fille.

Pour l'instant.

- Ca me fait drôle d'être ici. Je venais
tous les ans, avec mes parents.

Ah non, je savais pas.

C'est infesté d'Anglais.

- Chanel, Dries van Notten, Lacroix.
Il m'ajamais gâtée comme ça.

Qui?

- Personne.
Enfin, aucun.

C'est merveilleux, ici.

J'ai jamais eu droit à ça.

On a dû penser
que j'en valais pas la peine.

- Tu es délicieuse. Aucun homme
te résiste. Tu choisis mal, c'est tout.

Pourquoi tu l'appelais Eric?

- On appelle le masseur
par son prénom.

- Bientôt il fera autre chose
que te masser.

Partons d'ici.

Ici, il n'y a que des masseuses.

Laisse tomber Eric.

Ben voilà, on y est.

C'est exactement
comme sur la photo.

- Redémarre ta voiture de merde
et trouve un hôtel, ou je rentre à Paris.

Attends une minute.

Viens voir, c'est super.

Entre. Je suis sûr que tu vas adorer.

Putain, ça craint.

- Fais pas ta mauvaise tête.
Viens jeter un coup d'oeil.

Aïe!

Si j'avais une arme, je te descendrais.

On rentre!

Ah oui, on est bien installés.

Je t'entends pas bien.
Je t'appelle du portable.

Non, on est allés faire des courses.

Non, deux ou trois bricoles.
On est très bien équipés.

Euh... ce soir...

Oui, d'accord.

6 h, parfait.
A tout à l'heure.

Elle veut qu'on la rejoigne à 6 h
pour un cocktail.

Un cocktail de bienvenue.

Je vais mettre quoi? Et toi?
Qu'est-ce qu'on va lui raconter?

Tu comprends pas?

Je t'explique.

On a plus de pognon, on est à sec.

La Volvo, je l'ai vendue
pour payer le voyage.

C'est ça ou rien.

J'ai été assez clair?

D'où tu viens?

- J'ai trouvé un truc
beaucoup plus classe.

Grouille, j'ai des cadeaux pour nous.

- Ma femme nous avait inscrits
en thalasso, mais elle a craqué.

Vous êtes déjà allée en thalasso?
- Non.

- Elles passent leurs journées
en mules, on dirait une secte.

Ma femme est là-bas.

Excusez-moi.

C'est qui, ce type?
- Je sais pas.

Il t'a parlé. Tu dois bien savoir.

- Bonsoir, nous avons rendez-vous
avec une amie qui est juste ici.

Bienvenue!

Pourquoi tu boites?

- Je me suis jeté sur le pied de Véro.
- Quoi?

- Ca me fait plaisir de voir cette robe.
C'est comme retrouver une vieille amie.

- Il m'a dit qu'il travaillait
dans le tourisme... Je sais pas.

- Alors, il est comment, l'hôtel?
- L'hôtel?

C'est incroyable.

En fait, ce n'est pas un hôtel,
c'est...

Jérôme a eu cette idée divine
de nous trouver une propriété à l'écart.

C'est ravissant.

Ah ah!

- Y a plus d'eau par terre
que dans la baignoire.

- T'es vachement romantique
après l'amour, toi.

C'est un cadeau.

- L'herbe, d'accord, mais pas ça.
- Arrête d'être vieux, un peu.

Profite de tes vacances.

- Où t'as trouvé ça?
- Derrière le magasin.

J'en veux pas.

Kevin.

Faut que j'appelle ma mère.

C'est pas le moment.

Le téléphone sonne.

Quelle heure il est?

Oh merde!

Vite, ça va la réveiller.

Allô? Emilie?

Mais qu'est-ce qui te prend d'appeler
à cette heure? Rien de grave?

Emilie, c'est le milieu de la nuit.

Arrête, Alice, j'en peux plus!

- On vient à peine d'endormir
cette horreur de gosse.

- Je comprends rien à ce que tu dis.
Arrête de manger.

Ca va avec ta copine?
- Arrête, Alice!

- Je te laisse. Ici, on s'entend plus.
Je sais pas si je vais tenir la semaine.

Bye, Emilie.

Arrête-la, je deviens folle!

J'essaie!

C'est quoi, ce bruit?

*- C'est la petite.
Elle était endormie, mais Emilie a appelé

à 3 h du matin, et depuis, c'est l'enfer.

Elle va bien, Emilie?

*- Oui. Mais j'ai besoin de ces vacances
et c'est bizarre d'être ici sans toi.

- Moi aussi, je suis un peu perdu.
Mais t'inquiète pas, ça va bien se passer.

Si tu as un problème, appelle-moi.
Tu sais que tu me déranges jamais.

*- Merci, chéri.
Bertrand, tu fais bien attention à toi.

Oui, promis.

Calme-toi, fais ton break tranquillement.
Je t'embrasse.

*- Moi aussi.

- C'était Elisabeth.
Désolé.

J'ai entendu.

Je suis un peu inquiet pour Emilie.

Elle a que 17 ans.

J'ai pas tellement plus, moi.

- C'est pas pareil, toi, t'es un garçon.
Ca se débrouille toujours, les garçons.

- Je vais leur demander s'ils ont un plan.
- Je viens avec toi.

Non, Jean-Pierre.

Fais un effort.
Tu dois prendre sur toi.

Oui, je sais.

Il faut vraiment que j'essaie.

Faut que j'arrive à me protéger.

- Je suis quelqu'un d'assez timide,
et être seul, c'est pas facile.

Surtout quand on sait pas où sortir.

Vous sortez où?

- Je suis pas ici depuis longtemps.
Je connais pas.

- C'est la 1re fois que je parle
depuis que ma femme est morte.

Je vous en prie.

On était séparés depuis longtemps.
Elle était partie.

Bon, enfin, la vie continue, quoi.

Je vais vous laisser travailler.

C'est marrant,
vous vous appelez Pauline?

Comme ma marraine.

Je veux un plan.

- Bonjour. Je suis Maxime.
On s'est croisés, hier.

Excusez-moi.

- Vous avez un problème?
- Pardon?

Un problème?

- Vous êtes très belle. Ca me fait
de l'électricité quand je vous regarde.

Quelle peau magnifique!

- C'est pas ce que tu crois.
- Rentre.

Qu'est-ce que tu fricotais?
- Mais rien du tout.

Et qui montrait ses nichons?

Je ramassais mon plan.

Devant sa braguette?

- Un petit coup vite fait
avec l'autre séducteur de mes deux!

Belle magouille!

Arrête.

Tu veux te débarrasser de moi?

Lâche-moi, tu me fais mal!

Je t'aime comme un fou, Lulu.

Je suis capable de tout
si tu me quittes.

Comment tu peux me faire
une saloperie pareille?

Je suis désolé.

Excuse-moi.

- Où tu vas?
- J'ai besoin d'air.

- Moi aussi, je viens avec toi.
- Non, j'ai besoin d'air, je te dis.

Ca chauffe.

- T'as pas mis de crème?
- Si.

- Ca devait être
une cochonnerie bon marché.

Tu plaisantes?

T'as mal dormi?

La petite a été un peu turbulente.

Elle a gueulé.

La pauvre, elle n'a pas ses repères.

Elle est partout comme ça.
On aurait dû apporter un parasol.

Ils en louent pas par ici?

Attendez.

Excusez-moi, est-ce que vous savez
où je peux louer un parasol comme ça?

Je ne sais pas.

Ah mince!

On est avec un bébé et comme le soleil
tape, j'ai peur que ce soit dangereux.

- Je vous prête le mien.
- Non, je suis confuse.

Ca ne vous gêne pas?

Je vais aller nager.

Merci, vous êtes adorable.

Laisse-moi la prendre avec nous.

Comment ça?

Juste pour cette nuit.

C'est une idée.

C'est vrai, ça nous dépannerait bien.

Surtout si t'as une grande maison.

- Bon, c'est d'accord.
Tu viens chez moi ce soir.

- Aïe! Tu fais mal.
- Désolé, j'ai une crampe.

- Ne me touche pas,
ça me fait un mal atroce.

On n'arrive pas

à dormir, et si en plus on se tape
la petite merde qui gueule...

- Ca va pas de parler comme ça
d'un petit bébé?

- Elles ont un lit de libre maintenant.
Je pourrais dormir ici.

Demande-leur.

Ecoute, Loïc, je peux pas.

De quoi j'aurais l'air?
Je suis désolée.

Venez, on va prendre un verre.

Allez, la pupuce.

- Y a pas de place.
- Attendez.

- Ca vous dérange si nous partageons
la même table?

Non, je vous en prie.

C'est moi qui vous invite.

Chéri, va chercher un siège.

On prend quoi?

- Je prendrai
une coupe de champagne.

On est quatre.

On a qu'à prendre une bouteille.
- Oui.

Mais Loïc n'en prend pas,
je sais pas si...

- Ecoute, lui aussi est en vacances.
Il a 16 ans.

Une bouteille de champagne.
A moins qu'il n'aime pas ça.

Il a des goûts de luxe.

Tu sais, ce qu'il me disait?
Pourtant, on a une villa magnifique...

"Maman, cet hôtel est splendide.
J'adorerais dormir ici avec elles."

C'est marrant.

Prends le lit du salon.

On s'échange les enfants.
C'est rigolo.

Excellente idée.

- On prévoit quoi pour ce soir?
- Rien, je m'occupe de la petite.

On va en boîte?

C'est au-dessus de mes forces.

- Je vais demander au barman
s'il connaîït un endroit.

Bonsoir.

- Où fait-on la fête?
- Pour danser?

- Je crois que le Xénon,
c'est ce qu'il y a de mieux.

Bonsoir.

- Loïc, tu vas nous servir.
Vas-y.

- Où est votre bébé?
- La petite n'est pas à moi.

C'est la fille de mon amie, là-bas.

Ah d'accord.

Et vous sortez entre filles?

Elles sont pas très boîte.

- Remarquez, si vous êtes seule, enfin,
je veux dire, je peux servir d'escorte.

- C'est gentil. Pourquoi pas?
On se retrouve après le dîner?

- Oui, avec bonheur.
- A tout à l'heure.

- Vous avez quelque chose de prévu
pour le dîner?

Y a un restaurant de poissons à côté.
- Je suis avec une amie.

Donc...

Je veux pas vous embarrasser.

- Elle a pas bien dormi.
Elle va faire un room service.

Bon, c'est d'accord.

- Je vais acheter des cigarettes
et on se retrouve dans le hall.

D'accord.

J'ai trouvé un cavalier pour ce soir.
Je monte me préparer.

Bonsoir.

Elle n'a pas perdu son temps.

- C'est un homme et il est là.
Ca lui suffit.

Hmm, c'est agréable.

C'est délicieux, ça.

Bon...

On va monter chercher la petite
et appeler un taxi.

Loïc, tu vas venir avec moi
chercher tes affaires.

Je peux vous offrir une coupe
pour vous remercier du parasol?

C'est pas la peine.

Vous m'aidez à finir la bouteille?

Ils m'ont tous laissée tomber.
- Volontiers. Merci.

Un verre.

- On a de la chance avec le temps.
- C'est magnifique.

Le soleil m'a été fatal.

Et votre mari?

- On a décidé d'aller un peu
chacun de son côté.

On était collés l'un sur l'autre.

- C'est la première fois que je prends
des vacances sans mon mari,

à cause de ses affaires. Et moi, il fallait
absolument que je fasse un break.

J'appréhendais un peu,

mais je ne déteste pas
cette forme de liberté.

- Il faut que je parte
carje dois m'occuper d'une petite fille.

Au plaisir de vous retrouver.

C'est pas vrai!

- Que se passe-t-il?
- Je trouve plus ma carte bleue.

J'ai dû l'oublier à la villa.

- Je vous invite.
- Non, je refuse.

S'il vous plaîït, ça me fait plaisir.

Je suis obligée d'accepter.

Mais je vous revaudrai ça.
Promis?

Je vous remercie beaucoup.
Je dois filer.

- C'est bon.
Au revoir.

Viens, dépêche-toi.

Au revoir, à demain.
- Au revoir.

- Vous savez ce que je pense?
On devrait en commander une autre.

Pour fêter la liberté.

C'est une excellente idée.

- C'est pas vrai!
Ta mère est encore allée claquer du fric.

Pas du tout, c'est pas ce que tu crois.

Tu vas voir.

Qu'est-ce que c'est que ça?

- T'as vu, c'est vilain ici.
T'as vu comme c'est moche?

Mais on va bien s'amuser
quand même.

- Tu sais pourquoi elle est comme ça?
C'est à cause de Maria.

Je vais aller faire un tour.

- Va prendre les affaires de Loïc, là-haut.
Il va passer une nuit à l'hôtel

avec Elisabeth.

- A l'hôtel?
- Oui.

- On peut savoir
ce que la petite fait ici?

- Loïc m'a suppliée de le laisser
échapper pour une nuit

à "cette saloperie de poubelle".
Et le seul moyen de le faire,

c'était de l'échanger avec Alice.
Voilà ce que la petite fait ici.

Mais c'est pas vrai, il est pas possible!

Mais oui, tu as eu peur.
Bien sûr, c'est normal.

Merci beaucoup.

Oh! Je suis désolée.

C'est pas grave.

- J'ai même pas de Kleenex.
- C'est bon, ça va sécher.

Je vous en paye une autre.

Mais non.

Vous voulez quoi comme parfum?

Oui, je veux bien.

Là, ça commence à me saouler.

- Je suis là depuis hier
et je m'emmerde déjà.

- Et encore, je fais de la voile.
Mon père a un bateau.

Je vis avec mon père et mon frère.
Mes parents sont divorcés.

- Et toi?
- Mes parents, ils sont cinglés.

- T'aime ça, le bateau?
- Oui, j'adore... j'adore.

- T'es libre, demain?
- Oui... je peux m'arranger.

Carole, magne-toi, on t'attend.

Romain, mon frère.

- Il bouffe comme un porc
ou il perd ses dents de lait?

A demain.

T'as de belles mains.

- Apportez les dernières fiches
de Kevin.

- Je me méfie de ces ragots.
Y a tellement de salopes dans ce métier.

En quatre ans,
il a toujours été impeccable.

- Peut-être qu'il a besoin d'argent.
Je me demande s'il prend pas des trucs.

Non!

- C'est les dernières,
les autres sont à la compta.

Merci, Rena.

- J'espère que je me trompe,
mais j'ai préféré vous prévenir.

C'est gentil de votre part, Samuel.

Samuel,
si un jourje vire Kevin,

c'est sûrement pas vous
que je mettrai à sa place.

- Je voudrais pas
que vous pensiez ça.

Bien sûr... à plus tard.

- Tu sais que tu as rendez-vous
pour la maison de tes voisins?

J'avais oublié.

J'ai envie d'aller au restaurant, ce soir.

Tu m'as demandé de faire des courses.

Ah oui, c'est vrai.

Qu'est-ce que c'est?

- Je crois, d'après ce qu'il m'a expliqué,
que ce sont des compteurs à gaz.

Vous préférez vous promener seul
pour vous faire une idée?

Oui, merci.

Tiens...

"Quand vous lirez ceci,
je serai devenu un poids trop lourd.

"Désolé, mais c'est mieux comme ça.
Avec tout mon amour. Jérôme."

S'il vous plaîït!

- C'est bien, mais la maison
n'a pas été entretenue.

Y a eu des chats?

Le prix est négociable.

Ce soir, je vous ferai une offre.

Ca me va.

- Il faut être perturbé pour collectionner
les compteurs à gaz. Ils sont comment?

Un peu comme vous dites.

- Arrête-toi.
- Pourquoi?

- Je préfère pas trop descendre
de cette caisse devant l'hôtel.

Comme tu veux.

Au revoir, quand même.

- Bonsoir. Vous n'avez pas vu
ma femme Lulu?

Difficile de vivre avec quelqu'un
qui se tape tout ce qui bouge.

L'inverse, c'est pas mieux.

Je vais voir par là.

Au revoir.

- Au début, j'aimais bien
son côté possessif, ça me rassurait.

Il me téléphonait tout le temps.

On faisait du shopping
et il m'accompagnait chez le coiffeur.

Le compagnon idéal, quoi.

Petit à petit, ça s'est dégradé.

J'ai l'impression
qu'il se considère comme un raté.

Peut-être parce que
j'ai une meilleure situation que lui.

Qu'est-ce que vous faites?

- J'ai un cabinet d'avocats d'affaires
et il est pigiste dans un journal.

Moi, j'ai l'impression que...

mon mari se fout relativement
de ce que je fais...

ou avec qui je suis.

J'ai l'impression

que je me fous qu'il s'en foute.

Peut-être pas.

Je sais pas.

- C'est fou carj'ai jamais eu envie
de qui que ce soit d'autre.

Jamais, vraiment.
Ca m'a même jamais traversé l'esprit.

Que faites-vous?

Ce que je... ah...

Moi, je m'arrange pour être débordée.

On s'en prend une autre
ou ce serait abuser?

Abusons.

- Même s'il a pris de l'argent,
c'est grave?

- C'est l'argent de la société,
donc le mien.

Mon salaire aussi.

C'est différent.

- Si on te l'avait pas dit, tu saurais pas
qu'il vole. Alors détends-toi.

J'ai du mal à croire que...
comment il s'appelle?

Que Kevin soit capable de faire ça.

Il est bien payé, il vit tout seul.
Il a pas de copine.

Il a un ami?

Sûrement pas, c'est pas le genre.

Le genre quoi?

Il est pas comme ça.

Ca veut dire quoi, comme ça?

Le genre qui préfère les hommes.

Moi non plus je suis pas comme ça.

- Bien sûr...
Evidemment, moi non plus.

Tu sais que tu me plais beaucoup,

mais si tu étais une fille,
ça me gênerait pas.

Tu comprends?

Moi pareil.

Le téléphone sonne.

C'est-à-dire?

Tu exagères. Je veux bien monter
ton plafond à 15000, mais pas plus.

Est-ce que tu as entendu
des rumeurs à l'agence,

à propos de détournements,
quelque chose comme ça?

- Non.
Parles-en avec lui quand il rentrera.

Tu sais, je le connais à peine, Kevin.

Bon, Nina m'attend,
on va voir une expo.

Il est au courant pour nous?

Non, il croit que je suis avec Nina.

- Alors qu'est-ce qu'il y a?
- Rien. Allez, on va bouffer.

J'ai envie d'aller en boîte.

Ne mets pas ça, c'est ringard.

- Qu'est-ce qu'il a dit?
- Que tu volais.

Allez, grouille!

- L'idée de rentrer me terrifie.
Ca va encore recommencer.

Restez ici.

Non, ça ferait qu'aggraver les choses.

Je vais déjà avoir droit à une séance,
alors si je disparaissais toute la nuit...

Il dort peut-être.

- Vous plaisantez?
Bon, allez!

J'espère que je vous ai pas saoulée
avec mes histoires.

- Je ne me rappelle pas quand j'ai passé
une aussi bonne soirée.

Jean-Pierre, lève-toi.

Je t'aime tellement.

Tu me l'as déjà dit, Jean-Pierre.

Je voudrais me coucher.

Je veux dormir.

- Jure-moi que t'étais pas
avec un homme et je te croirai.

Je le jure.

- Faut que j'arrive à croire que t'as passé
la soirée avec une femme.

Pas avec un homme.

Pas avec cet homme-là.

Le problème, c'est que je recommence
à pas le croire.

J'ai tellement envie de le tuer,
cet enculé!

Merde, je l'avais oubliée, dis donc.

Je suis désolé. Je pensais pas
que tu serais encore là.

- Salaud! Espèce d'enfoiré.
Détache-moi.

Comment vous pouvez faire
une chose aussi dégueulasse?

Et vous, arrêtez de me regarder.

- Ne le prends pas comme ça.
Je suis désolé.

Excuse-moi.

Je suis descendu,

les événements se sont précipités
et je t'ai oubliée.

Tu ligotes une fille et tu l'oublies!

- Mais calme-toi, je suis navré.
- J'ai attendu 8 heures!

Et vous, arrêtez de me mater!

C'est parce que vous êtes jolie.

A cause de toi, je perds mon boulot.

C'était ton soir de congé.

Vous voulez pas rester?

Mais vous êtes immondes!

Attends deux secondes.

Je vois pas pourquoi
qui que ce soit serait au courant.

- Quand j'étais attachée, une femme
de chambre, Clotilde, est entrée.

Elle a arrangé le dessus-de-lit

et elle a déposé deux chocolats
sur l'oreiller.

- Je suis désolé, je sais pas quoi te dire.
Je m'excuse.

Je suis désolé.

Musique techno.

Je te présente Rick.

Il m'emmène
dans un endroit super.

Tu restes ici?

Salut, mec.

Attends-moi!

Oh! Attends!
T'as quand même pas l'intention...

Ca va, tu t'en sortiras.

T'as l'adresse.

Reste et amuse-toi.
Sois cool.

Tiens, va boire un coup.

Dégage!

Quoi?

Va te faire enculer.

- J'ai été sympa. Mais si t'insistes,
mes 2 potes vont s'occuper de toi.

- Tu te rends compte
de ce que tu me fais?

- T'es lourd!
Ne t'inquiète pas. A plus.

Du calme, mec. Rentre chez toi.

- Tu veux pas souffrir, vieux?
- Pardon?

J'ai dit, tu veux pas souffrir?

Alors viens par là,
tout va bien se passer.

Envoie le fric.

Tout! J'ai une lame...
- C'est tout.

- OK, t'as l'air honnête
et t'as un blouson des Bulls.

On est tous fans des Bulls
à Chicago.

Et on adore
les fans des Bulls, ici!

Mais je suis pas de Chicago.
C'est con, hein?

- Oui, c'est 500000 de moins,
mais je lui conseille d'accepter.

C'est pas terrible,
mais leur maison non plus.

Enfin, c'est à lui de voir.

Tu vas bien, toi?

Tant mieux.

Je t'embrasse.
Au revoir, ma chérie.

Non, tu me manques beaucoup,
mais je me débrouille bien tout seul.

Ca ressemble à quoi, le mariage?

Ca ressemble à ça.

Tu crois que ça me plaira?

J'en sais rien.

J'ai épousé Elisabeth parce que
tous mes copains se mariaient.

Je l'aimais, d'ailleurs.

On a eu un bébé.

Aujourd'hui, c'est une jeune femme
en vacances en Amérique.

Je la revois encore petite.

Tout est passé si vite.

Et j'ai vieilli,

ma femme a vieilli...

Ca ressemble à ça, le mariage.

Je sais pas si ça te plaira.

- J'en ai marre que tu me prennes
pour un con.

Tu me fais chier!

Tu crois que je suis un pauvre type
qu'on peut rouler

dans la merde sans qu'il réagisse?

Tu te prends pour qui? T'es une sale
petite conne qui pense qu'à son cul!

Maintenant, tu prends tes affaires
et tu vas te faire foutre!

Va te faire foutre!

C'était génial!

On s'est bien éclaté.

Ben qu'est-ce qui s'est passé?

Je sais pas, je viens d'arriver.

Et toi, que t'est-il arrivé?

Moi aussi, y a un mec qui m'a éclaté.

- On va aller bouffer,
j'ai repéré un endroit pour le brunch.

Thank you.

Emilie, je voudrais qu'on se marie.

Pardon?

- Je t'aime comme un fou. Je suis prêt
à tout accepter. Je voudrais t'épouser.

- On va mettre les choses au point
une bonne fois pour toutes.

Je t'aime pas,
et j'ai jamais dit que je t'aimais.

J'ai jamais aimé personne.

Alors tes conneries de mariage
et d'amour, tu me fais pas chier avec.

Je tire des coups quand ça m'amuse.

C'est de la provoc.

- Là, je vais aller rejoindre Rick
parce que je préfère être avec lui.

Emilie!

Embrasse-moi.

Qu'est-ce que tu veux, encore?

- Je me suis fait dépouiller, hier soir.
J'ai pas un sou.

Oh putain!

Tiens, va t'amuser.

Personne n'a soif?

Moi, je me vendrais
pour une coupe de champagne.

Derrière, ils n'ont rien de buvable.

Avant, c'était une crêperie.

Ca vous irait, du blanc?

Pourquoi pas, bien frais.

- Je sens l'appel de l'aventure.
On se risque.

Regarde, ils ont des poupées pour toi.

Regarde comme elle est mignonne.

C'est bête, j'ai une espèce de trac.

Mais non, tout va bien.

- Voyez comme on danse
Sautez, dansez

Embrassez qui vous voudrez

- Vous voulez que je vous dise...
Le bonheur n'est plus très loin.

Vous l'avez eue quand?

- Hier soir.
- C'est le bébé de mon amie Julie.

Oh, regarde le joli bateau.

C'est peut-être le bateau de Loïc.
On lui dit coucou?

Coucou, Loïc, coucou!

Il doit bien s'amuser.

Quel con, celui-là!

Ca va?

Papa, faut qu'on rentre.

- Il sait pas naviguer.
Regarde mon Ralph Lauren.

Je m'excuse, monsieur.

Ca va aller?

- On va prendre un bain
et un grand biberon.

Ca va, chéri?

T'as vu ton père, Loïc?

Non.

- On a fait une grand promenade.
Tu peux encore dormir à l'hôtel.

C'est vrai?

T'as de l'argent?

C'est pour un taxi.
- Prends dans mon sac.

Y a que 40 francs.

Tu marcheras le reste.

- Ca fait chier.
- Moi aussi!

Le bébé pleure.

- Ca t'a fait peur?
Mais non, ma cocotte, enfin...

Calme-toi, là.

Et le bateau?

- J'ai dégueulé et je me suis fait arracher
une couille par un thon.

Qu'est-ce que t'as dit?

C'était génial.

Bonjour.

Alors, c'était bien, le bateau?

- Demande à maman.
Je vais à l'hôtel.

- Demain, on va aller pique-niquer
avec les filles.

Tu veux pas venir?
Au cas où tu devrais payer...

- Ah non, je préfère pas,
et puis j'ai un truc à faire.

Lulu?

*- C'est moi. Je vais avec Elisabeth
passer la journée à l'extérieur.

Je pense que ça vaut mieux
pour le moment. Je t'embrasse.

Oh putain.

Oh putain...

Je suis sûr qu'elle est allée retrouver
l'autre ordure.

Oh putain!

Mais non, je te dis qu'il y a personne.

Gémissements dans la pièce voisine.

Merde.

Merde.

Pourquoi tu me fais ça, Lulu?

Salope.

Merde, je veux mourir.

- Merde.
- Qui c'est?

- Un vicieux qui prenait son pied
en nous écoutant.

Bon, j'y vais parce que je suis
à la bourre, j'ai un déjeuner.

Excusez-moi, c'est pour monsieur.

Qu'est-ce que c'est?

C'est une blague ou quoi?

Qu'est-ce que c'est?

- "Ma chère petite femme m'a bien pris
pour un con,

"mais ce coup-là,
la plaisanterie est finie."

C'est quoi, cette histoire,
t'es mariée?

- Non, je suis pas mariée.
Ca doit être pour quelqu'un d'autre.

- "Je vous ai coincés la main dans le sac,
elle m'a dégueulassement trahi,

"mais ça va se payer,
et l'enculé qui est en face d'elle...

"...je vais lui exploser la gueule."

- C'est une erreur,
cette lettre n'est pas pour monsieur.

- Non, le monsieur a été
précisément décrit.

Tu m'as menti.

- Je ne suis pas mariée.
Je ne comprends pas cette histoire.

Je ne suis pas mariée!

Ne gâche pas tout,
s'il te plaîït.

Je suis aussi célibataire que toi.

Alors, arrête ça.

A moins que tu m'aies menti?

- Pourquoi tu dis ça?
- Je sais pas.

T'as des trucs d'homme marié.

Bon...

On va arrêter de dire n'importe quoi,
on va laisser tomber la lettre du cinglé

et puis...

- Moi, les petites aventures d'été,
j'en ai eu ma dose.

J'ai envie

d'autre chose.

Moi aussi.

Tu vas l'avoir... hein.
Tu vas l'avoir.

Je te promets que tu vas l'avoir.

D'accord?

Tu fous quoi avec ce nase?

Alors, Tabarly?

T'es vachement mieux
quand t'es pas couvert de merde.

Ca va?

- Joue pas trop longtemps
à l'infirmière.

Fais voir.

Ca va.

- Attends,
je préférerais qu'on aille ailleurs.

Hmm! Vous pouvez pas savoir
comme c'est bon d'être ici.

C'est tellement paisible.

J'adore la vue.

Véro...

Bertrand a une offre pour la maison.

Jérôme doit l'appeler.
- Ah bon...

Tu n'es pas contente?

Ca devait bien finir par arriver.

- Je pourrai pas rester
jusqu'à la fin de la semaine.

- Non, Lulu, ne partez pas.
Pourquoi vous voulez partir?

- Jean-Pierre devient impossible.
Je vis dans une angoisse permanente.

Ce matin,

un type m'a offert
des bonbons à la menthe.

J'ai regardé s'il était pas derrière moi
avant d'accepter.

C'est absurde.

Vous pouvez partager ma chambre.

A mon avis, on reverra pas Julie.

Quand elle a un homme en tête,
elle oublie tout.

- Et pourquoi est-ce qu'on a besoin
des hommes?

Quels boulets!

J'aurais détesté être un homme.

- J'aurais bien aimé avoir un pénis
pour savoir quel effet ça fait quand...

Quand ils...

Quand ils jouissent partout.

C'est vrai, ça doit être très différent.

- J'aimerais bien avoir un orgasme
masculin, juste une fois, comme ça.

- Moi, j'aimerais avoir
un orgasme féminin.

Elles rient.

Véro! Regarde, là-bas.

C'est pas Jérôme?

Oui. Qu'est-ce qu'il fabrique?

- Je sais pas.
On va lui demander de venir.

- Non, restons entre nous.
On est mieux.

- On peut pas le laisser tout seul.
- Il aime bien.

- C'est pas gentil,
je vais aller le chercher.

Mais il aime bien!

- Arrête, arrête,
y a quelqu'un.

- Mais non, il peut rien voir.
Il peut rien voir de là.

Mon père.

- Qu'est-ce que tu fais là,
tout seul, Jérôme? Tu médites?

Ah, t'es là?

Viens avec nous, on grignote.

- Je préfère vous laisser entre vous,
c'est plus sympa.

- T'es sûr?
- Oui, merci.

- Tu sais, Jérôme, on n'est pas tout
le temps obligé de jouer la comédie.

C'est pas de ta faute
si la petite Maria est morte.

Même si tu accumules les échecs,

on t'aime quand même.

Je sais bien que la vie ne ressemble pas
à nos rêves de gosses,

mais il y a de temps en temps
de jolis moments qu'on n'attendait pas.

Je vais te faire une confidence, Jérôme.

Je n'ai pas passé d'aussi bonnes
vacances depuis mes 14 ans.

Recrachez-la vite.

- Qu'est-ce qu'ils ont dit?
- Qu'est-ce qui t'a pris?

Heureusement,

y a pas de fracture.

Tu as eu beaucoup de chance,
tu sais!!

Il a de la vase plein les oreilles.

Ils en ont déjà enlevé.

Ca va durer encore quelques jours.

Merci, il est tard,
vous avez déjà assez attendu.

- Faut que j'y aille,
sinon ça va barder.

Je vous ramène, Elisabeth?
- Volontiers. Au revoir.

- Ca va?
Tu souffres?

- T'avais plus envie de baiser
ou le mec bandait plus?

Va pas t'enfermer là-dedans!
Viens.

- Arrête, Jean-Pierre,
je n'en peux plus.

- C'est toi qui n'en peux plus?
Mais on croit rêver.

Ma femme rentre la nuit après s'est fait
tirer par un mec et elle n'en peut plus?

- Tu deviens complètement fou.
Mais est-ce que tu te vois?

Je ne connais aucun homme.
Aucun!

Alors arrête, s'il te plaîït, arrête!!

Je t'aime, Lulu.

Moi aussi, je t'aime.

- Maintenant, j'en suis sûr.
Tu t'es tapé un mec.

Je suppose que tu vas me raconter que
tu as déjeuné avec ta fameuse Lise?

- Oui. J'ai même passé une partie
de la nuit avec elle, pour des raisons

que tu ne peux comprendre.

- Voudrais-tu aussi me faire croire que
tu n'étais pas avec un homme, ce matin,

après ton massage?

Mais quel homme?

J'étais sûre que tu me surveillais.
Il s'est rien passé, mon ami!

- Me prends pas pour un con!
J'étais là, j'ai tout entendu.

T'as pas refusé.

Evidemment que j'ai pas refusé!

C'était gentil de sa part.
Et après?

- Tu te rends compte un peu?
- C'était par politesse!

On vit dans un monde civilisé!

C'était par politesse, tu le sais très bien,
ça m'arrache la gorge.

Où est le problème?

- Tu es en train de devenir
complètement folle!

Et lui, c'est une ordure.

Je vais aller le tuer, ce mec.
Je connais son nom et sa chambre!

J'en peux plus, Jean-Pierre!

Je deviens folle à cause de toi!

Excusez-moi, je sais qu'il est très tôt,
mais je sais plus quoi faire.

Qu'est-ce qui se passe?

C'est un cauchemar.

Il est fou, il veut tuer quelqu'un.

Quoi?

- Vous savez, le type
des bonbons à la menthe...

Jean-Pierre veut le tuer.

- Calmez-vous, Lulu, on ne tue pas
les gens comme ça. Ne vous affolez pas.

- Pourquoi veut-il le tuer?
- Parce qu'il m'a offert un bonbon.

Je comprends plus rien,
il est fou!

Lulu, on va s'asseoir,

et je vais lui raconter
lajournée qu'on a passée ensemble.

Il vous croira pas.

Ah, Véro...

- C'est de la blague, il ne fera rien,
il est simplement en colère.

Ils font tous du cinéma.

Regardez la lettre de Jérôme.

Loïc l'a trouvée.

"Quand vous lirez ceci,

"je serai devenu un poil
trop sourd pour vous.

"Je vous demande pardon,

"je suis désossé. C'est mieux ainsi.
Tout mon amour, Jérôme."

Ca veut rien dire.

On se jette pas d'une falaise
pour devenir sourd.

- Je ne sais pas. Même moi, je ne sais
pas. C'est totalement incohérent.

Est-ce à cause

de Maria?

Je ne sais pas, les hommes
sont tellement plus fragiles que nous!

On va devoir partir.

Non! Tu vas pas m'abandonner?

- Je me vois pas avec lui dans cet état,
coincés dans notre villa.

J'ai besoin de rentrer.
- Et la puce?

Elle vient, elle va pas rester seule ici.

Je veux pas gâcher les vacances
de Julie qui s'amuse ici.

- Laisse au moins Loïc ici,
qu'il profite des deux derniers jours.

Merci.

- Pour moi aussi, c'est fini, les vacances.
C'est un enfer!

- Et moi?
Mes copines me lâchent!

J'ai pas vu Julie.

Attendez,
j'ai une idée géniale.

Quand tout le monde sera rentré, je vais
faire une garden-party à la maison,

pour prolonger les vacances.

Ne vous inquiétez pas, Lulu,
il ne va rien se passer.

Tu vas me tuer...

Quelqu'un frappe fort à la porte.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel?

Encore vous?

- Je suis le mari.
- Rentre là-dedans.

Mais il arrête pas!

Ce mec dit qu'il est ton mari.

- Mais j'ai pas de mari.
Je sais pas qui c'est.

- Vous savez bien
que je suis pas son mari.

Si t'es pas son mari...

L'autre, pas cette pute!

- Vous voulez
ma main dans la figure?

Vous vous en foutez peut-être,

mais il a baisé avec ma femme.

C'est le mari de l'autre.

Je suis pas jalouse d'une tordue
qui se fait attacher

pour prendre son pied.

Enculé!

Calme-toi!

Fais pas chier!

Quand tu m'as dit que tu m'aimais...

tu disais pas çajuste pour l'ambiance?

Tu le pensais vraiment?
- Evidemment.

Redis-le-moi.

Bien sûr.

Je t'aime, voilà.

Qu'est-ce que tu as?

- Ils ont dit que t'étais une salope
qui se faisait attacher.

Je vais crever.
- Je vais appeler un médecin.

Faut que je trouve un magasin

de jouets pour mes neveux...
et quelque chose pour leur mère.

J'aimerais que tu m'aides.
- Quoi?

Rien, continue.

Continue.

- Emilie, ça peut pas durer comme ça,
parce que ça me fait trop mal.

OK, t'as été attirée par ce type,
t'as été flattée aussi.

Mais celui qui t'aime vraiment, c'est moi.

Je t'aime comme un fou.
Il faut que je t'épouse.

Je suis prêt à tout pardonner,
à tout oublier.

Putain, c'est à chier,
on dirait du Brel.

Je suis sur un petit nuage.

- Méfie-toi, ça ne te réussit pas,
l'altitude.

La dernière fois, tu es redescendue
très vite et très enceinte.

- Avec Maxime, c'est différent.
Je le sens bien, ce type.

J'ai eu tout de suite une impression
très forte quand je l'ai vu.

- Moi aussi.
Je l'ai aperçu et...

Ca n'a pas d'importance.

- Dis-moi, sois franche.
- Eh ben, je me suis dit,

je ne sais pas pourquoi:
"Y a du salaud dans l'air."

- Tu changeras d'avis
quand tu le connaîïtras. C'est le bon.

- Tu dis toujours ça.
- Non.

Non, je l'ai pensé qu'une fois.

Mais bon...
je savais qu'il quitterait pas sa femme.

Il était plus vieux?

Pourquoi tu dis ça?

- Je sais pas.
Comme ça, une intuition.

Tiens,

le voilà.

Bonjour.

Voici Elisabeth.

Enchantée.

On... on y va?

Au revoir.

- Elisabeth,
on va plus ou moins déjeuner.

Tu veux venir avec nous?

Non, je reste ici.

- Faut qu'on y aille parce que là,
ils gardent pas les réservations.

Il y a beaucoup de monde
dans ce restaurant.

- Julie! Je reste un peu
sur ma première impression.

Merde, merde...

Qu'est-ce qu'il y a?

Et si Elisabeth arrive?

Mais non.

- J'avais oublié,
elle m'avait dit que peut-être...

- Bon, ça va,
j'ai compris.

Mais écoute, Carole...

- Non, mais je vais y aller.
- Elle aurait pu monter.

- J'ai compris.
Ca n'a plus d'importance.

Non, c'est bon.

Putain, quel con!

Bonjour.

- Pour "la salope
qui se fait attacher".

- Pourquoi t'as giflé ce type?
- Parce que c'est lui qui t'a tapé.

C'est pas trop fort,
les médicaments qu'ils te donnent?

Tu veux qu'on aille ailleurs?

Pourquoi? Tu as honte?

Non, t'es folle?

Allez, choisis.

C'est fou, j'ai l'impression
qu'ils n'ont rien changé.

C'est fou.

J'ai froid, allons-y.

Merci, Loïc.

Quelqu'un pleure.

Va te recoucher, Loïc.

Ca va passer.

Qu'est-ce qu'il y a?

Je sais pas.

C'est d'être ici...

Va te recoucher, ça va aller.

J'ai peur.

Je sais pas pourquoi,
je comprends pas.

T'es gentil, Loïc.

*- Vous n'avez pas d'autre message.
Menu principal...

Kevin, bonjour.

Il est parti au Touquet.

Il a oublié son rendez-vous
pour la maison des voisins.

Je vais recevoir le client.
Mlle Lanier est rentrée de Chicago?

Non.

Bonjour.

M. Varga va sûrement accepter l'offre.

Je commençais à m'inquiéter.

- Vous voulez bien me suivre
dans mon bureau?

- La proposition
doit rester entre nous.

Qu'est-ce que vous voulez dire?

- Vous confirmez la visite
avec votre architecte.

Dites qu'il y a un problème
de gros oeuvres, baissez de 200000,

je le pousserai à accepter.

Où est votre intérêt?

- 100000 francs,
pareil pour vous.

Drôle d'oiseau, vous.

- Non, mais j'en ai un
dans la peau.

- Il a l'air cassé, le gamin.
Ca doit être l'air de la mer.

Oui, ça doit être ça.

Je pense que je vais aller dormir seule
dans la chambre d'amis, ce soir.

J'ai pris l'habitude, cette semaine.

Comme tu veux.

Voilà.

Est-ce que je peux vous parler?

- C'est pas le moment,
les invités vont arriver. Ca va?

Ca va.

Vous êtes Rena?

- C'est vrai,
vous vous connaissez pas.

- Bonjour, Elisabeth.
- Vous avez de très jolis yeux.

Mon mari me l'a caché.

Bon, venez me parler.

Oui.

J'ai une question délicate.

Ne le prenez pas mal, je ne vous
accuse pas, c'est juste une question.

Vous est-il arrivé de proposer à un client
de traiter en dehors de l'agence

en gardant la commission pour vous?

- Non... ah ben, non.
Pas du tout.

Comment vous pouvez penser ça?

C'était juste ça.

Et vous,
qu'est-ce que vous vouliez me dire?

Je peux en avoir un autre?

Vous avez déjà bu trois bières.

Bon alors?

Je veux épouser Emilie.

Je l'aime.

- Kevin, vous vous êtes croisés 15 jours
pendant sont stage.

Ca suffit pas pour se marier
et il faut être deux à vouloir.

- Elle voudra. C'était un peu difficile
pendant les vacances,

mais c'est normal, elle est jeune.

- Vous voulez dire qu'elle était
à Dunkerque avec vous?

- Non, on était ensemble.
Sa copine Nina, c'est moi.

- Ecoutez, j'espère que vous n'êtes pas
dans votre état normal.

Rentrez chez vous, et quand Emilie
arrivera, on reprendra la discussion.

C'est vrai, Bertrand.

- Vous aviez raison, il vaut mieux
s'en tenir à "Monsieur Lanier."

Les amis!

Ca ne te fait pas trop souffrir?!!

- Parle normalement,
il a les oreilles débouchées.

- Je suis ravie que ça ait pas marché.
La vie continue.

Il y a beaucoup de jolies choses
à entendre.

Bonjour, ma puce,
tu es élégante.

- C'est un peu juste,
on ira en acheter une autre demain.

- Elle a de la chance.
- Oh!

Tu as tout ce qu'il te faut.
Et je te signale que tu es l'aîïné.

Je vous rejoins.

Deux coupes.

- Vous pouvez vous parler directement.
Voici nos futurs nouveaux voisins.

- Ne m'en voulez pas,
mais le rapport n'était pas bon.

J'ai bien compris.

On a été impressionnés
par la collection de compteurs.

- Que faites-vous?
- J'étais dans l'informatique.

J'ai pris une période sabbatique,

pour voyager,

faire du sport.

- J'ai eu un accident de golf
avec une tondeuse.

Je vais te montrer le contrat.

Excusez-moi.

Je sais qu'on se connaîït pas, mais j'ai
cru entendre que vous étiez psychiatre.

On doit souvent vous déranger.
- Effectivement, oui.

Je veux un conseil.

- Je vais grignoter, tu viens?
- Oui.

- Depuis quelque temps,
je suis angoissé.

Je me demande si je ne suis pas
confronté à un début de folie.

Le comportement de ma femme
devient inquiétant.

J'ai peur que ce soit une forme
de nymphomanie et qu'elle soit folle.

- Une femme équilibrée peut aimer
avoir beaucoup de rapports.

- Pas avec le premier venu
dans un ascenseur ou un placard.

- Parlez-en avec elle, c'est peut-être
plus simple que vous pensez.

- J'ai essayé, mais elle refuse
et nie systématiquement.

Vous voulez pas aller prendre un verre
avec elle et lui parler?

Elle est là.

Je l'enverrai chez vous.

Je sais pas, c'est un peu délicat.

A plus tard.

- T'as pu te libérer?
Ca me fait tellement plaisir.

Je me suis fait remplacer.

Fallait que je te voie.

Qu'y a-t-il?

Rien, j'avais envie de te voir.

On va boire quelque chose?

T'étais bien à Chicago?

- En voyant tes relevés de banque,
tu te poseras plus la question.

T'étais à Dunkerque?

Mais non, t'as picolé ou quoi?

- Est-ce que là-bas,
tu étais avec un homme?

- Pourquoi tu me demandes ça?
Oui, plus ou moins, papa.

- Est-ce qu'il a été plus ou moins
question de mariage?

- Vaguement, il m'en a parlé, oui.
Mais tu sais, c'est un type bien.

T'es là, Emilie?

- Tu connais Kevin depuis trois mois.
Alors explique-moi.

- J'ai jamais dit
que j'allais épouser Kevin!

Et Nina?

J'étais avec elle à Chicago.

C'est faux.

Nina!

Viens!

Emilie, ça suffit.

- Je te présente mon père...
Kevin.

Je vais me fâcher.

Moi, je veux me marier avec Rick.

Je l'ai rencontré

dans l'avion.

C'est pas vrai?

Mettez un coton.

Merde!

Une coupe de champagne.

Bois pas trop ou tu vas gerber.

Je suis désolée.

Il devait juste me déposer.
- C'est pas grave.

Ca va?

Ouais.

Il fait chaud.

Y a du Coca?

Je pense, oui.

Tu m'as manqué.

C'est là-bas,

le Coca.

OK.

Merci du renseignement.

- Il est très bien, votre collaborateur.
Kevin, c'est ça?

Très dynamique.

Kevin... un peu trop, même.

C'est une idée à lui?

C'est-à-dire?

C'est ce que je cherchais.

- Tu veux quelque chose à boire?
- Je veux du Coca.

- Comment ça se passe
avec votre mari?

Pareil, il m'a fait une crise.

Il a reçu une réponse d'un éditeur.
Je savais même pas qu'il écrivait.

Bref, une réponse négative.

J'ai cru qu'il allait tout casser.
Il nous reste 3 assiettes.

Lulu, ça ne peut plus durer.

Il n'y a aucune raison.

Jusqu'à cet été, c'était supportable,

et je savais pas
si je serais plus heureuse sans lui.

Et ça s'est dégradé.

Vous savez si vous êtes heureuse,
vous?

J'ai la ferme intention de l'être.

Ca va?

Parfait.

Vous savez,

l'homme qui a acheté la maison,
il est psy.

Parlez-lui de Jean-Pierre.

C'est gênant.

Je dois vous verser 100000 F?

- Vous vous êtes engagé.
- Où ça?

Quand je m'engage, c'est par écrit,
comme tous les gens sérieux.

- Je vois pas de quoi vous parlez.
Excusez-moi.

- J'ai quelque chose à te demander.
Je déteste ça, mais j'avais pas le choix.

- Tu cherches quelque chose?
- Non, c'est bon.

Dis-moi.

- Tu sais que la vente s'est faite
un peu rapidement

et j'ai pas eu le temps
de chercher autre chose.

Pour être franc,
avant, j'étais serré sur le budget,

mais vu les conditions de la vente,
je n'ai carrément plus de budget.

En attendant, j'ai loué une caravane.

- Je n'imagine pas vraiment Véro
dans une caravane.

Elle n'est pas encore au courant.

Mais ce que je voulais te demander,
momentanément, bien sûr,

c'est si je pourrais la garer
dans ton jardin.

Dans l'allée, bien sûr,
sans gêner le passage.

J'ai peur de pas être accepté
par les gitans derrière la voie ferrée.

- C'est délicat.
Il faut que j'en parle à Elisabeth.

Mais si t'es dans la merde...

Le nez dépasse à peine, Bertrand.

T'as pas chaud?

- On va se balader?
- Oui, OK.

Je vais pas tarder à y aller.

Dans 30 minutes, ça sera bon.

Tu viens me chercher?

Je te remercie.

Merci.

Je peux t'embrasser?

Oui.

T'es une fille?

Non.

Non plus.

Je suis désolée.

- C'est vous qui avez acheté
la maison de Véro?

- Vous êtes voisine?
- Non, une amie.

Voulez-vous une coupe?

- Non, merci. Je peux pas vous parler
longtemps. Auriez-vous une carte?

- On peut se trouver
un coin plus tranquille.

Pardon?

- C'est normal qu'une belle femme
ait besoin de faire l'amour.

Malade!

Carole.

Tu m'as manqué, toi aussi.

Tu viens?

Excusez-moi...

- Je vais prendre une main au cul?
- Non. Vous avez vu Julie?

- Non.
Partez!

OK, merci.

T'es encore avec cet enculé!

- Arrête, je lui parlais pas,
je le déteste.

Je les déteste tous.
- Combien y en a?

Salope! Combien de temps
tu vas te foutre de ma gueule?

- Arrête!
- C'est ça que tu veux?

Dis-le que t'aimes ça.

Tu le mérites même pas.

Je vais m'occuper de lui.

Ne la touche pas.

- Trouve-toi une gonzesse.
- Je te parle pas!

Dégage!

Lâche-moi.

Ca suffit.

Tu t'es fait mal?

Fais voir.

Fous-moi la paix!

Enfoiré!

Maxime!

Je suis désolé, faut que...

Faut que je me sauve.

Faut que je retourne au bureau.

Bon...

Mais dès que je peux, je t'appelle.

Je file.

- Tu vas tellement me manquer,
Maxime.

- Ca va pas durer longtemps,
tu verras.

Faut que j'y aille.

Julie!

Non, rien.

A très vite.

- Y a plus de cinglés ici
que dans mon service.

- J'y arrive pas.
Pour elle, c'est tellement sérieux que...

Tu veux que je lui parle?

Ben, je sais pas.

Peut-être.

- Tu me donneras son numéro,
je déjeunerai avec elle cette semaine.

- Vous avez été gentils?
- Oui.

- Mais qu'est-ce que c'est
que cette connerie?

Mais qui est-ce qui a fait ça?

- Merde, c'est votre voiture?
Je m'excuse, docteur.

J'appelle les flics.

- On va y aller
parce que la petite est fatiguée.

Et avec la vente, je dois faire les cartons.

Je suis triste que vous partiez.

On va plus se voir autant.

C'est pas certain.

Tout va rentrer dans une caravane?

- On vient de passer les vacances en
caravane et maintenant on s'y installe?

J'en ai plein le cul.
- Vous étiez dans une caravane?

On a plus rien.

On est en train
de devenir des clochards.

- Si je pouvais tapiner, je le ferais,
mais j'ai même pas assez pour un string.

Tu l'as bien vu?

- C'est quoi, cette bouteille?
- Pour faire une lampe.

- Pourquoi n'avoir pas dit
que c'était à ce point?

Parce que c'est difficile, Elisabeth.

Merci pour tout.

Au revoir.

Je voulais faire une blague à un ami.

- Viens avec moi.
T'es ma femme!

Plus pour longtemps, c'est fini.

- Reviens ici tout de suite, Lulu!
II faut qu'on discute.

Elle s'en va. Vite, allons-y!
Montez!

Démarrez!

Ca suffit, maintenant.

- Il est pas mal, le mec de Julie.
Il m'a filé son numéro.

Moi aussi.

C'est vraiment tous des branleurs.

- Fais attention, je crois que Véro
se raccroche trop à la petite.

La robe qu'elle avait,
c'était à Maria.

Je l'ai reconnue.
C'est malsain.

- Merde... Mais j'avais l'intention
de la récupérer demain.

Je sais pas comment le dire à Maxime.

Faut que je le prépare.

J'ai tellement peur de tout gâcher.

Au revoir, ma belle.

Alors, il paraîït que t'as viré Kevin?

Oui. En fait, c'était un petit enfoiré.

Tu vas raccompagner Julie?

Au revoir, Elisabeth.

Au revoir, ma belle.

Je vais rester dans la chambre d'amis,
ce soir, au cas où tu rentres tard.

Merci, Rena.

Bertrand?

Si Emilie quitte la maison,
je prendrai sa chambre.

Si tu préfères.

A tout de suite, chérie.

Tu sais, j'ai besoin de toi, Elisabeth.

Moi aussi, j'ai besoin de toi.

A tout de suite.

Fais attention à toi.

- T'es sûr que t'es en état de conduire?
T'as pas énormément bu?

Mais oui, j'ai énormément bu.

Mais je suis encore très lucide.

C'est un peu le fond du problème,
d'ailleurs.

Julie...

Je suis content que tu sois heureuse.

Parce que tu sais,
tu comptes énormément pour moi.

C'est bizarre, la vie.

En fait, je réalise que personne ne m'a
jamais prise tendrement dans ses bras.

- T'as raison, ma belle.
Oui, c'est bizarre.

Et si tu y penses,
ça te déchire le coeur.

Mais si tu fais comme moi,
si tu la traverses en zigzaguant,

c'est plutôt comique.

Allez, viens.

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