All language subtitles for L.Agence.L.immobilier.de.luxe.en.famille.S04E03.REPACK.FRENCH.1080p.WEB.H264-TFA.srt - fra(2)

...

Musique dramatique

- On vit une situation inédite.

Avec les frères,
on a pris la tête de l'agence.

En tant qu'aîné,
je me sens responsable

et je me mets une pression énorme
pour que tout marche.

- Même si on fait front
tous les quatre,

on a tous
des gros caractères.

- C'est à la fois excitant
et vertigineux.

Musique rock

- Souvent,
il faut apaiser les tensions

entre les frères,
donc c'est compliqué.

- Mais bon,
il faut garder le cap.

On s'est tellement développés,
il y a des nouveaux marchés à gérer

- D'avoir une vue comme ça,
c'est inespéré.

- Paris est notre terrain favori,
même les endroits les plus cachés.

- On se croirait pas
dans Paris.

- Je m'attendais pas
à un jardin sur la Seine !

- Ce sont
des biens incroyables.

- C'est hyper impressionnant.

- Ca va parfaitement.

- On est très présents
à l'étranger.

- Voilà le mirador.

- Oh là là !
- C'est très spectaculaire.

- On essaye
de surprendre nos clients

avec des biens
qui sortent de l'ordinaire.

- C'est dingue.

- Si je travaillais pas dans l'immo,
j'aurais jamais vu ces biens.

- On voit des gens qu'on n'aurait
jamais imaginé rencontrer.

- On a inspiré
une séquence de votre clip.

- Tu veux être
sur les crédits ?

- Le propriétaire, c'est Mel Gibson.
- C'est incroyable.

- Ca dure combien de temps ?
- Une journée, parfois.

- C'est sur nous que tout repose,
maintenant.

Je suis le premier ?
- J'aime pas les agents.

- C'est dommage, ça.

Horrible, horrible !

- On ne pourra jamais faire
de séance ici.

- C'est pas toujours facile
de gérer.

- Aucun regret
d'avoir fait ce choix.

- Raph ? Descends tout de suite.
C'est hallucinant.

- Ca fait 10 ans
que je fais ce métier, tu sais...

- Tu dis trop oui !
- Il arrête, là ?

- On dirait papa.

Musique dynamique

...

- On savoure chaque jour.
Ce qu'on vit est exceptionnel.

- Trop mignon !

...

- C'est un kif !
- Un câlin.

- C'est fou, on a eu
tant de bouleversements

ces derniers temps.

On sait jamais
à quoi s'attendre.

-Je suis avec papa,
on a pris un billet de retour,

on rentre dans 10 jours.

- Val, on prend pas
la maison.

Elle est invendable à ce prix.
- Bah, si.

J'ai 10 ans de métier. Je trie
et je dis non, 2 fois sur 3.

- Tu dis oui à trop de choses.
- Vivement New York.

- Finalement,

notre choix s'est porté
sur le loft à SoHo.

- Yeah !
Ca lance officiellement

l'agence à New York.
Super !

- On a un truc
à vous annoncer.

On part à Barcelone.

- A Barcelone ?
- Waouh !

C'est pas une décision
impulsive ?

- On a besoin de quelqu'un

comme moi sur place.

Je me sens soulagé

de leur avoir annoncé.

Restent les frères,
plus durs à convaincre.

Musique hip-hop dynamique

...

- Je suis curieux.
J'ai rendez-vous avec Louis,

qui est un entrepreneur
qui a l'air jeune, très cool.

En revanche, il m'a paru
speed au téléphone.

Il rentrait juste de Londres.
Il a l'air

de voyage beaucoup.
On a rendez-vous chez lui.

Il habite
à côté du Palais Royal,

qui est pour moi le quartier
où il faut vivre à Paris,

un des plus beaux.

Je me réjouis de découvrir

son appartement.

- Bonjour.
- Bonjour !

Enchanté.

- Bienvenue. Entrez.
- Merci.

- Waouh.
Ah ouais, vous donnez

sur le Palais Royal.
- Oui.

- Je peux regarder ?
- Oui.

- Incroyable.

J'avais jamais vu
le Palais Royal dans cet axe.

Quel havre de paix.

- C'est un tableau vivant.
- La vue !

- J'ai beaucoup de chance.

On s'assoit ?
- Oui. A moi la vue ?

- Oui, oui.
Je la vois tous les jours.

Enfin, presque.
Je voyage pas mal.

- Vous êtes...
- Entrepreneur.

Avec un copain d'enfance, on a monté
une entreprise depuis 10 ans.

On fait des escape games,
des auberges

de jeunesse,
et jeux de société.

- Combien de sociétés ?
- On en a 8.

- A quel âge ?
- 39 ans.

- Incroyable.

Moi, une société,
ça me suffit.

C'est déjà
assez difficile à gérer.

Et votre vie de famille ?
- Je suis célibataire.

- OK.

Vous êtes ici depuis longtemps ?
- 1 an.

- Pourquoi changer ?

- L'appart est idéal,

mais il appartient
à un ami mexicain

qui me l'a gentiment prêté.
- OK.

- Je dois partir.

- OK. Vous devez retrouver
autre chose rapidement.

- On s'est rendu compte
qu'on était 8 amis

entrepreneurs et créatifs

à voyager souvent
pour le boulot

ou la vie perso.

On voulait acheter ensemble
un pied-à-terre à Paris.

- Comme une colocation ?
- Alors, non.

Via un planning partagé,

on l'aurait par alternance.
- C'est super.

Il faut bien s'entendre.

Souvent, on vient
aux mêmes dates.

- Ouais, bien sûr.
Ce sont des amis

avec qui on a fait des tests.

On est clairs
sur nos ambitions.

On serait co-actionnaires à 8

et régis par un contrat.

On peut assimiler ça
à un contrat de mariage.

On essaye d'envisager
des scénarios.

On prépare,
mais on espère le meilleur.

Si ça fonctionne à Paris,
l'ambition,

c'est de faire pareil
dans les villes qu'on fréquente :

Londres, Berlin, Amsterdam...

- C'est une première pour moi.
- Oui ?

- Ca risque d'être drôle
chez le notaire, s'ils viennent à 8.

Il faut trouver
des études spacieuses.

Comment vous vous organisez
pour les visites ? Vous venez à 8 ?

- Non, je vous rassure.

Ils sont tous occupés
un peu partout.

Je serai votre référent.

- Vous cherchez un appartement
de quel style ?

- Un peu comme ça.

C'est-à-dire
un appartement parisien,

avec de beaux volumes.
La distribution

doit être efficace.
On voudrait un emplacement central,

autour du Palais Royal,
Musée d'Orsay, les Tuileries.

2 chambres.

Si possible, une vue
et un extérieur.

La cuisine pas loin du salon.

Une grande cuisine.
On aime tous cuisiner.

- Quelle surface ?
- Autour de 200 m2.

- Le budget ?
- Autour de 10 millions.

- Un beau budget.

Super. Je vais revenir
avec des propositions.

- Je pars à Berlin un moment.

Si on peut caler les visites avant,
ça serait idéal.

- Quand ça ?
- Dans 3 jours.

- OK, waouh.
Je dois être réactif.

- Je compte sur vous.

- Je vais essayer.
J'y vais de suite

pour organiser les visites.

Louis était speed
au téléphone,

mais il l'est aussi
dans la vie.

C'est le genre de client
qui a l'habitude

que tout aille très vite,

comme dans ses sociétés.

Il en attend de même
dans tout ce qu'il entreprend.

Même une recherche d'appart,
faut que ça file.

Il faut se mettre à son rythme
et être réactif.

Musique hip-hop hispanique

...

- Coucou, les amoureux !

- Ca va, Inga ?

- Inga, je t'ai pas entendu arriver !
- Comment ça va ?

- Ca va, et toi ?

- Qu'est-ce qu'on est bien !

- Notre petite fée !

Ca fait quelques mois
qu'on est au Brésil.

Le Brésil a vraiment
changé notre vie.

Grâce à Inga,
notre amie belge,

on a trouvé cette maison.

On a eu le coup de coeur.
On a sauté le pas.

- Je peux me joindre à vous ?
- Bien sûr !

Tu veux un verre ?
- Tiens.

- Piscine, caïpi :
quel bonheur !

- C'est le paradis.
- Grâce à toi.

- C'est bien installé.
C'est beau.

- Oui, tu avais pas vu
la maison.

- On est partis
autour du monde.

J'étais en famille.

- Tout le monde va bien ?
- Oui. Emma est à paris.

Et vous, les enfants gèrent ?

- Les enfants, ça va.
Ils travaillent énormément.

- Ils demandent conseil parfois.
- C'était pour leur laisser la place.

- Il faut resserrer
les boulons.

- C'est une bonne idée.

- A notre retour,
ils partiront en vacances !

- Mais non.

Je suis sûre que vous leur manquez.
Et ta maman ?

- J'aimerais qu'elle vienne.

On verra
si elle a le courage.

C'est loin pour elle.
- C'est un long voyage.

Vous êtes une tribu.
Faut pas trop vous séparer.

- On n'a jamais été séparés

si longtemps.
La vie ici nous rend très heureux.

Mais c'est vrai

que la famille et l'agence
commencent à nous manquer.

Arrête le travail subitement,
ça crée un vide.

Ce qui nous manque,

c'est l'effervescence
de l'agence,

les clients,

les problèmes à résoudre.

- Il y aura jamais de fin.

- On pourra jamais lâcher totalement.
- Jamais.

Musique entraînante

...

- Comment ça va ?

- Ca va, et toi ?
La forme ?

- Tu t'es pris
pour papa ou quoi ?

Avec le journal,

tu t'es installé.
- Il dirait quoi ?

Ils sont mieux au Brésil.
- C'est clair.

Quel plaisir
de retrouver Martin.

Cette pause à fait du bien.

C'est vraiment cool.
On oublie les petites embrouilles.

On repart
sur de bonnes bases.

- T'es bien remis ?
- Ouais.

Dur, le retour.

New York,
c'est tant d'énergie.

Ils ont un train d'avance.

Génial. Flavien et Maud,

leur vie donne envie.

- T'as closé avec eux ?
- J'ai closé.

Enfin ! Après Paris,
finalement New York.

Content, tout bénef.
Je repars.

- Comment ça ?
- J'ai une recherche à Bordeaux.

Je repars direct.

- Je suis seul ici
depuis 2 semaines

et tu repars de suite ?
- A chaque fois

que je pars, je close.

Je fais le tour.
- Faut assurer à Paris.

Depuis toujours avec Valentin,

c'est comme ça.
On s'engueule, on a besoin

d'une bulle d'oxygène et après,
ça fait du bien de se retrouver.

On n'est pas du genre
à montrer nos émotions.

Il y a une pudeur fraternelle
chez nous.

On ne ressasse pas le passé,
on avance

et on passe à autre chose
rapidement.

On se réconcilie comme ça.

- Hello !
- Oh, le loulou !

- Comment ça va,

de bon matin ?

- Il est sous décalage horaire.

- C'est clair.

Tout va bien ?
- Super.

Je repars à Bordeaux.

- Tu veux plus rester à Paris ?
- J'ai un peu la bougeotte.

Je vous laisse.

- Attends, reste.

J'ai un truc à annoncer.

Assieds-toi.
- Il me fait peur !

- Non, ça va.
- T'as la date du mariage ?

- Oh, non. Toujours pas.
- C'est vrai ?

Elle va finir
par plus vouloir.

- Non, non... Je vais

vivre à Barcelone

pour développer l'agence
avec Adriana.

- Pour combien de temps ?

- Définitivement. On part
faire notre vie là-bas.

On a cogité.

Je suis sûr de moi.

On va faire la même chose qu'ici,
mais à Barcelone,

plus développer
l'agence là-bas.

- Je m'y attendais pas.

Mais tu es sûr ?

On a un boulot monstre.
Vous pourrez le faire là-bas

et assurer ?
- Avec le télétravail,

on bosse n'importe où. En Espagne,
il y a beaucoup de demandes.

Nos agents ont besoin

de renfort.
Il faut quelqu'un là-bas.

- Ca, je suis d'accord.

- Avec Adriana, rien nous
retient ici. On a 30 ans,

on n'a pas d'enfant.

C'est opportun.

- Je tombe vraiment
de très haut.

Je m'attendais pas à ça.

Sa décision a l'air
d'être prise.

Prendre une décision comme ça,
sans même nous demander,

c'est un peu flippant.

- T'en penses quoi ?
- Excellente idée.

C'est le bon moment,

il y a des opportunités.

Je crois parfaitement que tu aies
envie de tenter l'aventure.

Je voulais le faire au Portugal.
- Oui.

- On m'en a empêché.

- Arrête...
- Si, si.

- Comme si c'était
que la faute des parents.

- Le fait que tu veuilles
réaliser ce rêve,

c'est fantastique.
Fonce, frérot.

Je saurai te soutenir.

- Ah, c'est sympa.

- Il a un vrai projet à lui,

c'est génial.

Je voulais le faire,
mais on m'a pas laissé partir.

Je lui ferai pas ça.
Si je dois être seul

contre tous,
je serai là.

Développer l'agence en Espagne,
le challenge est dingue.

Tu l'as dit aux parents ?

- Juste Raph et Majo.
Les parents, je sais pas quand.

Je pense
que papa me soutiendra.

Me voir développer l'agence,

il sera ravi.

Maman, ça risque d'être dur.
- Je te le confirme.

- Je lui dirai
quand on y sera.

- Ah, carrément ?

- Tu connais notre famille.

Sinon, je partirai pas.
- Tu la mets devant

le fait accompli.

- Pas le choix.
- T'as raison.

- Ca peut paraître bizarre
de pas leur dire

alors qu'on est proches,
mais c'est nécessaire.

Je veux pas me confronter
à leur doute.

Je leur montrerai
de quoi je suis capable.

- Il va réussir à faire

ce que j'ai pas pu faire !

Pourquoi je leur ai dit ?

Je serais au Portugal !

La bonne idée du jour !
- Très bonne nouvelle !

On viendra te voir

dans une semaine !
- Si tu penses

te débarrasser de nous,

tu te mets le doigt dans l'oeil.
- Hablo espanol...

Je suis mauvais en espagnol.
Je vais prendre des cours.

Bon courage pour l'annoncer
aux parents.

Salut. Je pars à Bordeaux.
Allez, bye.

Musique dynamique puissante

...

Je suis trop content d'être

à Bordeaux.
La ville est agréable.

Il y a une architecture magnifique,
des bâtiments anciens,

dans une ambiance calme
et familiale.

Les gens disent que c'est

le 21e arrondissement

de Paris,
sans bouchons,

brouhaha ou pollution.
C'est si convoité que les prix

s'envolent
et il y a peu d'offres.

Je viens aider mes clients de Paris,
Antoine et Magali,

qui sont sous le charme

de Bordeaux.
Ca a pas été simple.

Grâce à mon réseau et à mon équipe,
Je leur ai trouvé 2 pépites.

Bonjour.
- Salut, Valentin !

- Ca va bien ?
- Oui, merci.

- Ravi de vous voir.

Salut, les enfants.
Il y a toute la famille.

- On est venus en force.

Les enfants aiment bien
critiquer.

Ils auront vu, plus de critique.
- J'espère qu'il y en aura pas trop.

- Nous avons trois enfants,
Arthur, Joséphine et Rose.

- Tous les trois ans,

on change de lieu de vie.

On a déménagé six fois
depuis qu'on est ensemble.

- Elle préfère
que je change de maison

que de femme, je m'y tiens.

- C'est ça !

- Nous vivons

dans une maison avec piscine,
terrasse, mais sans jardin.

C'est pour moi l'inconvénient
de cette maison.

On voudrait une maison de 250 m2

et un jardin plus grand.
Le budget,

c'est entre 2,3 et 2,8 millions.
J'espère que Valentin trouvera

des maisons coup de coeur.

- Est-ce que vous connaissez
le quartier ?

- Du tout.
- C'est le quartier Bastide.

On est rive droite,
à trois stations de tramway

du centre de Bordeaux,
donc à 20 minutes

à pied.
C'est un quartier

très ancien, ici.

C'était très industriel.
C'est très dynamique,

ce quartier monte.
C'est un peu bobo.

C'est un investissement intéressant.
Ca permet de grandes surfaces,

c'est un quartier très calme.

C'est très agréable.

- C'est pas le quartier idéal,

c'est un peu loin
de nos habitudes de vie.

Nos cabinets sont de l'autre côté,

on a tout à portée de vélo,
là où on vit.

On peut se laisser convaincre,
mais la maison doit être top.

- Que ça vaille le coup.
Il y a de très bonnes écoles, ici.

Il y en a une à 200 m.

- C'est pas l'école

qui importe, c'est la maison.

- Je vous montre ?

- Allez, c'est parti, on y va.

- La particularité,
c'est que la maison est cachée.

Bordeaux n'est pas si grand,

je pensais pas que je devais
chercher dans leur quartier,

mais ils commencent la visite

avec un a priori, donc pour inverser
la tendance, je m'adapte.

Je garde normalement
les extérieurs pour la fin,

mais comme c'est important,
je débarque par le jardin.

On entre

par là,
mais je vais vous emmener

voir l'extérieur
pour que vous compreniez.

Bienvenue.

- Waouh.

- Waouh, magnifique.

- C'est hyper impressionnant.
On n'imagine pas ça de l'extérieur.

- C'est superbe.

C'est incroyable de voir

ce gros volume dans Bordeaux.

On s'imagine faire des fêtes,
recevoir les amis,

la famille,

c'est extraordinaire.

- C'est un ancien garage
qui a été construit en 1911

de structure type Eiffel

qui a été complètement réhabilité
par les propriétaires.

Ils ont fait une partie
découverte pour le jardin

et une partie couverte.
- C'est top, la structure métallique.

- Ca a du cachet.

- C'est contemporain

et traditionnel à la fois,
c'est très original,

comme extérieur.

- Ce sont des espaces importants,

on peut tourner autour de la piscine
sans tomber dedans.

- La terrasse est un peu trop grande
par rapport à l'herbe.

- Si on rajoutait de la végétation,
ce serait un peu mieux.

Si la critique, c'est une terrasse
trop grande, tout va bien.

Si c'est ça, moi, je veux bien.
Amenez les critiques.

On entre ?

- Avec plaisir.

- On est dans une très belle pièce,
il y a 120 m2

juste dans cet espace-là.

- C'est superbe.
- Il y a 7 m sous plafond

et on retrouve la structure Eiffel

avec le jeu des luminaires
assez sympa.

- C'est bien décoré.
C'est un beau volume.

Super beau salon.

Magali, tu aimes moins

les hauteurs sous plafond.
- Oui, mais là,

je m'y projette.

- On est vraiment
dans une maison familiale.

- C'est magnifique.

- J'ai une petite victoire en moi

quand on visite cette pièce.
Ca fait 15 ans que Magali

me dit qu'elle n'aime pas
les séjours cathédrales.

Qui avait raison ? C'est moi.

- J'avoue, je suis

sous le charme.

- Très grande cuisine
pour la famille.

- Très spacieuse.

- Vous cuisinez ?
- Les plats surgelés.

Non, on essaye de cuisiner,
mais on a peu de temps.

On est occupés.

Mais ça donne envie.
- Vous pouvez manger

tous en famille ici,

sur l'îlot central.
Il y a six places,

vous pouvez refaire un enfant.
- Oh, oui...

- Là, vous avez quelque chose

de sympa, un gadget.

- Oh là là.
- Je sais pas si vous êtes

très télé,

mais elle est cachée.
Le matin,

pour les dessins animés.

- Oh, oui.

- Ca sera compliqué

de leur dire d'arrêter la télé.

J'ai repris la visite en main.

Tout le monde a l'air séduit.

Les enfants sont super sages.

Je m'en porte très bien.

On va commencer
par la chambre du bas,

qui pourrait être celle d'Arthur.
J'avais oublié, aussi,

il y a un coin jeu, si vous voulez.
- Avec plaisir.

- C'est chouette.
- Il y a un karaoké.

- On adore le karaoké.

- Entraînez-vous,

on viendra voir.

-Choisis une chanson.
- C'est trop bien.

- Waouh, j'adore.

- Super !
C'est la chambre d'Arthur, ça ?

- Oui.

- Dommage.

- Ca se mérite, ça.

Il faut ramener des bonnes notes.

- Il y a une salle de bain
qui est assez grande.

Quand t'auras une petite copine...

- Pas trop tôt !
- C'est vrai.

- Je vais venir ici.
- Vous inquiétez pas,

il y a une belle salle de bain
dans la master.

On va prendre les escaliers ici.

On rentre dans l'espace parental

indépendant par un dressing.
- Ah oui, oh...

- J'en connais une qui est ravie.

- C'est magnifique.
Ca va peut-être

être juste le mien.
- Je mettrai

mes affaires dans la cuisine.

- Dans le prolongement,
la salle de bain,

double vasque, baignoire, douche.
Elle est encore mieux que l'autre.

- Super.
Tu peux garder la tienne, Arthur.

Je la prends.

- Et la chambre parentale.
- Génial.

- Très chaleureuse.

Elle est efficace.

Vous avez vue

sur le jardin.

Vous pourrez vérifier
qu'Arthur ne fait pas le mur.

- Pratique.

- Les chambres des filles sont là.

On passe par cette mezzanine,

avec les lampes qui flottent

comme ça, c'est apaisant.
- Le volume est dingue.

Il faut compter
la maison en m3.

- Je vous ferai le prix en m3.

- C'est combien, au prix du m3 ?

- Vous avez la première chambre.

- C'est charmant.
- Très mignon.

- Rose ou Joséphine ?

- Rose.

- Je voudrais bien voir

la deuxième chambre.

- Elle est juste à côté,
c'est la même taille que l'autre.

- Je l'aime bien.

- Pourquoi ?

- J'aime bien le papier peint.
- Il y a tous les animaux.

Pour la salle de bain,

c'est la même, elle est juste
entre les deux chambres.

Voilà, on a vu toute la maison,

sauf le studio indépendant,
qui est rattaché,

il fait 40 m2,
entièrement rénové.

Il peut faire office
de chambre d'amis.

- Super.

Vous nous avez pas encore donné
le prix de la maison.

- On est à 2,6 millions.

- D'accord.

- Vous en pensez quoi ?

- Je trouve ça fabuleux.

C'est au-delà de mes attentes,

c'est magnifique.

Je peux vraiment me projeter ici.

- Ca mérite réflexion.

Je suis arrivé en me disant :

"Il faut que ça déclenche
quelque chose."

Là, on est sur un coup de coeur.

- Ca valait le coup.
- Oui.

- Il faut savoir si on est prêts
à changer de quartier.

- Je comprends.

J'espère que
ça ne vous tracassera pas trop.

- On va réfléchir,

faire un conseil familial.

On votera.

- Je vous propose

de vous montrer une autre maison
que j'avais prévue

et qui n'a rien à voir.

Ca vous fera peut-être avancer.

- Très bien.

- Malgré une visite de rêve,
je repars pas 100 % confiant.

Changer de quartier,
c'est changer de vie, d'habitudes.

C'est pas facile à faire,
je sais pas s'ils sont prêts.

- Merci, Valentin.
- De rien. Allez, let's go.

Musique hip-hop

...

- J'ai pas chômé,

j'ai trouvé en un temps record
un bien qui correspond à Louis,

le serial entrepreneur
qui cherche à acheter

avec sept amis un pied-à-terre

très haut de gamme
avec une vue dégagée

en plein centre de Paris.

C'est dur de trouver des lieux

aussi rapidement,
mais c'est un bon challenge.

C'est inspirant pour moi.

- BONJOUR.

- Ca va ?
- Et vous ?

- Ca va, depuis 24h.
- Vous avez été efficace.

- Vous m'avez challengé !

Vous connaissez le quartier ?
C'est proche de chez vous.

- Oui, j'ai mes bureaux ici.
- Ah bon ?

Super.

- Le quartier plaira à mes copains,
c'est très central.

- Je vous fais pas l'article.

- Pas besoin.

- OK. C'est au troisième étage

de l'immeuble.
- Ca a l'air magnifique.

Vous êtes sûr, pour la vue dégagée ?
- Vous inquiétez pas.

- OK.
- Je vous en prie.

Louis a l'habitude de tout contrôler
et d'être très speed.

Sûrement une déformation
professionnelle

grâce à laquelle il est redoutable.

A moi de le déstabiliser

pour qu'il se lâche
et qu'il se laisse surprendre.

Sinon, il peut être

très expéditif.

Bienvenue.
- Merci.

- La cuisine,

qui était importante.

- Oui, j'adore.

- Elle était au bout

et ils l'ont placée au centre
pour que ce soit plus convivial.

- Super marbre,

c'est un marbre des Alpes ?

- Vous êtes expert en marbre ?
- Oui. Non, je plaisante,

mais j'adore les pierres.

- C'est un marbre de Carrare.
Les propriétaires sont allés

à Carrare pour le choisir.

L'évier a été taillé
dans la pièce de marbre.

- Incroyable.

- Ca vous plaît ?
- Oui.

Le plan de travail est grand.
J'adore cuisiner.

- Ca fait un peu bar, oui.

- Beau terrain de jeu.

Je vous avoue que je suis attiré

par la vue.

- Vous vouliez une vue dégagée.

Il y a le Louvre, les Invalides,
la tour Eiffel et on est plein sud.

- Très beau.

- Louis est un meneur.

Ca va très vite, dans sa tête.
Il essaye de driver la visite.

Le critère de la vue est rempli.

Il ne prend pas le temps
d'en profiter.

Il analyse le critère suivant.

Là, clairement,
c'est à moi de l'obliger

à ralentir le rythme.

Voilà le salon,
un salon de réception.

- C'est haut comment ?

- 3 m.
- C'est ce que je pensais.

C'est nettement moins haut

que mon appartement.

- Il y a moins de volume,
mais cette vue donne

beaucoup de profondeur.

- C'est vrai.

- La cheminée est en marbre
Saint-Laurent.

Vous connaissez ?

- Non, je connais pas.

- Le tapis a été intégré
pour qu'on se prenne pas les pieds.

Ils ont découpé le parquet.

- Pas mal.

- On a une bonne distribution,
la salle à manger

est juste là,
à deux pas de la cuisine.

Tout est fait sur mesure,
on tient à 10

sur la table.
- Pas mal.

- Il visite un appartement
comme il dirige une société,

de façon froide et factuelle.

Ca déstabilise.
Quand un "pas mal"

sort de sa bouche,
c'est comme un "bien" à l'école.

C'est qu'on est sur la bonne voie.

Là, on a une première chambre.

- C'est mignon.

- Tête de lit en tissu,
tables de chevet en marbre,

une salle de bain.

- C'est petit.
- C'est pas la master.

- OK, voyons la master.

- Une seconde de relâchement
et il prend le contrôle.

Il est incorrigible.

Il a l'impression de maîtriser.
La suite va lui plaire.

- Passage secret.

Incroyable, ce couloir.

- La suite parentale est à l'écart
du reste de l'appartement.

On entend rien de ce qui se passe
dans le salon.

- Le côté éloigné

est super agréable.

La taille est bien,

c'est harmonieux.

Mais il y a une salle de bain ?

- On la voit pas.

Il y a une porte secrète,
c'est dingue.

Il faut juste pousser.

- C'est plein de passages secrets.

- Avant la salle de bain,

il y a un immense dressing

avec des poignées en cuivre.

Vous achetez à huit ?
- Oui.

- Un, deux, trois, quatre...

Il y en a huit.
- Ce dressing est fait pour vous !

- Il faudra juste pas qu'on déborde.

- Je compte sur lui
pour organiser tout ça,

je suis sûr que ça va filer droit.

Salle de bain,

et le bassin,
car ce n'est pas une baignoire,

et la double vasque ont été taillés
dans un bloc de marbre.

C'est rétroéclairé.

- Ca rappelle le marbre.
Le propriétaire est fan de marbre.

- Il y a une douche à l'italienne

et un sauna.
- Ca plaira à mon ami suédois.

- Il y a un Suédois ?

Ils adorent ça.
- Ouais.

- On retourne au salon ?
- Oui.

- Il faut toujours revenir
sur les pièces principales.

On est passés rapidement,
donc redécouvrir

une deuxième fois le salon
qui ne lui avait pas vraiment plu,

ça peut lui permettre
de juger à nouveau.

- La vue est vraiment superbe.

J'avais des doutes sur le volume,
mais là, la question se pose.

- C'est vraiment
une bonne hauteur pour Paris.

- Je peux passer
un coup de fil à un ami ?

Ca serait bien d'avoir son avis.

- OK.

- Salut, Jules.

Je visite l'appartement
aux Tuileries.

J'ai besoin de tes lumières.

On commence par la vue.
*-Dingue.

- On arrive dans le salon.
*-OK.

On a un joli petit fauteuil.

- Je trouve l'appartement chargé.
*-En revenant à l'essentiel,

on peut en faire quelque chose

dans ton goût
qui respire davantage.

Les volumes sont bons.

Y a un truc à faire.

- Ce genre de coup de fil

me plaît, son ami a l'air
de trouver des solutions.

Je pouvais pas rêver mieux,
en tout cas.

-On parle de changer
un peu la déco.

Y a des choses à faire.
- Top, merci beaucoup.

- Il est moins difficile que moi.
Quel est le prix ?

- Le prix, on est à 11,4 millions.

- Avec moins de marbre, on serait
peut-être plus proches du budget.

- Vous en pensez quoi ?
- Il y a des atouts.

Je vais en parler
à mon groupe d'amis.

On revient vers vous.
- Vous voulez voir d'autres biens ?

- Je pars dans deux jours.
- OK, je vais voir

si je trouve autre chose.

La visite se termine

avec l'espoir d'avoir une offre,
mais rien n'est gagné.

Pour assurer le coup,
je vais chercher autre chose

rapidement.
Tous les clients

ne sont pas aussi speed, sinon,
je finirais sur les rotules.

Musique rap

...

- Amour, tu peux me ramener
les maillots de bain ?

Les pulls et les manteaux
vont dans un carton.

- Les manteaux, j'en prends pas.
- Je te laisse trier tes affaires.

- On part très prochainement.

De trier les habits,
ça rend le départ concret.

C'est excitant.

- On va être chargés.
- On a une tonne de fringues.

- Oh, le bordel.

- Milo est intrigué, là.

- T'es prêt, Milo ?

- Les maillots, OK.

- Tu mets tout ça ?

- Oui, pantalons en lin,

bermudas, maillots.

- Et le travail ?

Où sont les chemises ?

- Ca doit être Majo.
Salut. Comment ça va ?

- Coucou. Ca va, chéri ?

- Et toi ?
- Ca va.

- On est dans les valises.

- Le boxon !

- Coucou, Majo, ça va ?

- Il y a plus de place sur le canapé.

- Quel boulot !

- C'est le bazar.

- Y a peu de valises.

- On en a que trois grosses

et celle de nos chats.

- Ils voyagent avec vous ?
- Tout à fait.

- Ils emmènent deux chats
et leurs affaires.

C'est un déménagement,
la litière, tout ça.

C'est drôle.

Je réalise que vous partez, là.

- On ne va plus être voisins !

- C'est un grand changement.
Ca me fait un gros choc.

Je vais pas vous plomber
votre départ.

- Mais non. Je sais que c'est triste.

- C'est la vie que j'avais avec vous.

Vous étiez proches.

On vivait ensemble.

- Tous les déjeuners, le dimanche.

- Je venais chaque jour
bronzer dans ton jardin.

- Le quotidien va changer,

mais c'est une aventure,

un chapitre de notre vie

qui va s'écrire.

- C'est votre vie,

mais j'ai un peu de peine,
c'est tout.

J'ai du mal à réaliser

qu'ils partent.
Ils m'appellent souvent,

on déjeunait ensemble le dimanche.
Ca va faire un vide, c'est sûr.

On réalise pas
tant que c'est pas fait.

Ca devait arriver, c'est comme ça.
Je vais pas le lui reprocher.

- Je t'appellerai chaque jour.

- On se téléphonera.

- Bien sûr. Tu viendras.
Tu as ta chambre,

ta salle de bain,
c'est 1h30 d'avion.

- Je viendrai vous embêter.

Je me dis qu'à Barcelone,

je pourrai y aller facilement.

Je vois leur sourire joyeux,
ils sont heureux de déménager.

Je me réjouis pour eux.

J'aime voir mes petits-enfants
heureux.

- C'est un au revoir.

- Oui, je vais m'y faire.

- Je vais pleurer !

- Allez, on se fait un câlin.

On va profiter de ces moments.
- Vous nous manquerez,

ma petite Majo.
- Arrêtez !

- Ma petite Majo.

- Ca va bien se passer.

Je suis ravi de partir,

mais ça m'attriste.

Majo, c'est ma confidente,

ma meilleure amie,
un pilier de ma vie.

Je vais te prendre tes billets.
- On va lui payer ses billets !

- J'ai pas de rimmel ?

Musique hip-hop

...

- Je vais montrer

un deuxième bien
à Antoine et Magali,

qui cherchent
un espace extérieur spacieux.

Je suis fier, j'ai trouvé un bien
à quelques rues de chez eux.

On ne change pas d'habitudes.

Même adresse,

on ne change pas les écoles.

On se concentre sur la maison.
Il faut qu'elle leur plaise.

Bonjour !
Ca me fait plaisir de vous revoir.

- C'est super, ici.

- Vous connaissez !

- Deux minutes pour venir.

- C'est arboré, familial, très chic.

C'est le Neuilly de Bordeaux.

Je me suis battu, il y a
très peu de maisons en vente ici.

- Je regarde tout le temps.
Je suis très surprise.

- On y va ?

- On est dans le quartier

qu'on recherche.

Je passe chaque jour
dans cette rue.

On attend de voir.

On est méfiants,
j'ai peur que l'emplacement prenne

sur la qualité.

- Il n'y a pas deux maisons comme ça

dans le quartier,
c'est une invitation

au voyage.
- Oh là là !

- Bienvenue.

Maison d'architecte récente

à la californienne.
- C'est ça !

On ne voit pas ça, à Bordeaux.

J'adore les maisons d'architecte.
C'est presque une frustration,

car on a eu six maisons,
je n'ai jamais eu ce type de maison.

Ce n'est pas une petite maison,

c'est une maison de dingue.

- Une entrée très feutrée.

- Très jolie.

- C'est une maison
qui est plus grande que la vôtre.

Elle fait 265 m2

sur un niveau, sans cloison.

Le plafond tient tout seul.

Tout est ouvert.

Il y a 15 m de baie vitrée
et on peut tout ouvrir.

- Dedans-dehors.

- C'est chouette.

- Le plafond, c'est du béton

coffré à la planche.

C'est très particulier.

- Ca a du cachet.

C'est très joli.

- Derrière vous,
une cuisine familiale.

- C'est beau.
- Ouais.

- En quartzite brésilien.

- Ca a du caractère.

- Les matériaux sont très nobles.
- Oui, la cuisine est top,

mais on est un peu proches
de l'espace salon.

Un point négatif.
C'est pas si grand que ça,

c'est plus petit
que dans notre maison.

- Je préfère un grand salon.

- Ca me plaît.

J'aime être près de mes hôtes
pour cuisiner.

- Quand je débarrasse,

j'aime avoir la cuisine plus loin.

- L'une cuisine
et l'autre débarrasse,

c'est comme chez moi.

Je m'y attendais pas du tout.

La pièce fait 90 m2.
Ca me semblait suffisant.

Antoine est le plus exigeant,
il est dur à convaincre.

Je dois détourner leur attention

vers ce qui compte le plus
pour eux : l'espace extérieur.

C'est ce qui vous manque,

un grand jardin.

On a 750 m2 d'extérieur,

une vraie pelouse.
- C'est chouette.

- Un jardin comme ça
en centre-ville, c'est fou.

- Et la végétation ! C'est un chêne ?
- Oui, un chêne centenaire.

Toute la maison a été construite

autour de cet arbre.
- Magnifique.

- Vous jouez aux boules ?

Il y a un terrain de pétanque.

- On pourra jouer !

- Vous pouvez en faire, des jeux.

- Joséphine, on joue à cache-cache ?
- Allez-y.

Parfait, on en a jusqu'à 22h.
- Deux enfants en moins,

c'est moins de risque de critique.

Si elles disent que le jardin
est extraordinaire,

ça m'aidera.

Et là, regardez.

- Fabuleux.
- Une grande piscine,

elle fait 10 m de long sur 4 m.
- On a envie de sauter.

Super.

- On se croirait en vacances.

- On déjeune

chez nous,
ça va être dur de repartir.

J'aime bien avoir ces espaces
à côté de la maison.

Ca agrandit le salon.

J'adore l'extérieur.

Cet extérieur tranche
avec le premier jardin qu'on a vu,

qui est beaucoup plus classique.

Là, on est sur quelque chose
de moderne,

on a les deux
dans la même maison.

- Allons voir la suite parentale,

qui est indépendante des enfants.
- C'est sympa, on sera tranquilles.

- Je viendrai quand même, moi !

- Voilà la chambre parentale.

- Waouh !

C'est superbe.
Cette vue sur le jardin...

- Dans les arbres.

C'est sympa, simple et efficace.

- Vous avez le dressing

sur tout le couloir,

7 m de longueur.

- C'est une coursive de bateau,
ça fait années 60.

C'est extraordinaire.

- Magali ?

- On se rapproche de quelque chose
de parfait, je crois.

- Vous négocierez.

- A ma façon !

- La salle de bain parentale.

- Une vasque, Valentin !
Ca va être très compliqué pour moi.

- Il y a baignoire et douche.

- Je me brosserai les dents
dans la baignoire.

- Il est dentiste.

J'espère que c'est pas ça

qui bloquera ma vente !

Antoine a l'air très détendu,

les chambres des enfants le mettront
dans un bon état d'esprit.

Ca va être la chambre d'Arthur ?

Je me disais que je voyais pas
le bureau, qui est important

pour les bonnes notes.

- Avec la salle de bain.
J'aime beaucoup.

Je prends celle-ci.

- On lui laisse ?
- Je veux bien.

- Les autres sont pas mal.

Venez voir, allez.

C'est la chambre de qui ?

- La mienne.
- Pas la mienne.

Il n'y a pas de salle de bain.

Ah, peut-être cette porte ?
- Bien vu !

- Elle est un peu plus petite.

- La chambre de Rose.
J'ai la pression.

- Waouh.

Tout convient,

ça va très bien.

- Ah !

- Et la salle de bain ?
- Juste derrière.

- C'est un peu la même qu'Arthur.

- Ouais, très grande.
- Je vous autorise

à aller dans ma salle de bain.

- Les enfants se projettent bien.

Reste à savoir
ce que pensent les parents.

Même s'ils font un conseil,

ça reste les parents
qui prennent la décision finale.

Cette maison vous plaît ?
- Oui.

Ca remplit beaucoup de critères.
- Oui, la maison est magnifique.

Je réfléchis sur ce dilemme
avec l'espace salon un peu petit.

Il y a des possibilités
d'extension ?

- Oui, vous pouvez faire
un deuxième niveau.

- C'est chouette, ça.

On peut le faire.
- Et le prix ?

- Papa va pas être d'accord.

- On est à 2,8 millions.

- Oui, OK.

C'est beaucoup.

Ca demande réflexion.
Si on fait des travaux,

ça risque

de dépasser notre budget.

- Ca ajouterait de la valeur
à la maison pour la revendre.

- On y pensera.

- Je suis perplexe.

Ils visitent une maison
qui remplit leurs critères.

Ils sont en haut de leur budget,
mais on est dedans.

Je sais pas si c'est un début
de négociation

ou si c'est un point bloquant.
J'ai hâte d'en avoir le coeur net.

Musique hip-hop

...

- Je suis fier de moi.
En moins de 24h,

j'ai réussi à trouver un bien
à montrer à Louis,

le serial entrepreneur qui cherche
un pied-à-terre à Paris.

Il n'a pas fait d'offre
pour notre dernière visite.

Il est dans l'efficacité.
Il était pas convaincu.

Cette fois, j'ai choisi
un appartement différent

avec plus de volumes,
une vue dégagée.

J'espère que ça lui plaira.

- BONJOUR.

- On se voit beaucoup !

- Oui, vous m'avez fixé 24h,
il faut être réactif.

- Bonjour. Jules. Enchanté.

- Il fait partie du projet.

Il est architecte.

Il a des projets partout.

Il est à Paris, en ce moment.

- OK.

- Ca m'évitera de l'appeler.

- Ah, c'est vous !
Ca met la pression,

un architecte !

- Si le bien est exceptionnel,
ça ira.

- Il l'est.

L'adresse est très recherchée,
les Invalides

sont juste derrière vous.

- C'est central,

on est proches du Quartier latin.

- Et de Saint-Germain-des-Prés,

qui est animé.

On fait pas plus parisien.

- Ca commence bien.
Je vous fais découvrir ?

- Allons-y.
- C'est parti.

Je suis partagé.
Je préfère un seul interlocuteur,

mais vu que Louis
est très expéditif,

peut-être que Jules
lui permettra de calmer le tempo.

Il sera peut-être

plus expressif que Louis.

Cet appartement a été refait
par une architecte connue

qui a toujours
un vrai parti pris.

S'il la connaît
et qu'il ne l'aime pas,

ça sera problématique.

L'appartement fait 230 m2.

Il y a 4 m de hauteur sous plafond.
C'est un appartement haussmannien

qui a été revisité

par Stéphanie Coutas.
Vous connaissez ?

- Bien sûr. J'adore.

- Elle a supprimé les moulures
pour sculpter le plafond.

Il n'y a aucun angle droit,
tout est arrondi.

Il y a une sensualité
qui dénote des appartements

haussmanniens.
C'est une proposition

presque artistique.

Il y a de très beaux matériaux

qui sont mis en exergue
dans l'appartement.

- Je me sens bien
dans cet appartement,

rien n'est laissé au hasard.

Il y a un côté très enveloppant
et assez sensuel,

on a envie de se poser

sur le sofa, d'admirer les oeuvres.
L'art est vendu avec ?

- Non. Juste le mobilier.

Mais si vous êtes intéressés,

vous pourrez lui en parler.

- On demandera pour les Kawamata.

Ils rient.

- Louis est sur la retenue.

En revanche,

Jules est plus enthousiaste.

Il semble être un très bon allié.

Je décide de continuer ma visite.

D'ici, on a la vue
sur les Invalides.

C'était le critère important
pour vous, Louis.

- On fait difficilement mieux.

- L'hiver, on a la tour Eiffel

qui est pile devant.
On en voit le bout.

- On a hâte d'être en hiver.

- On a une grande salle à manger,
avec une table

positionnée dans l'alignement
de la tour Eiffel.

Il y a huit chaises
pour huit acheteurs.

- La cuisine est loin ?

- Non, elle est pas loin. Venez voir.
C'était important pour vous.

Il cherche encore la petite bête.

L'appartement est bien distribué.

Je l'ai choisi car la cuisine
a des atouts qui peuvent lui plaire.

Cuisine dînatoire
complètement indépendante sur cour,

avec un magnifique
marbre sandro verde.

- Ca vient de Chine.
- Vous êtes incollable.

Vous avez un master en marbre.

- C'est pour ça que je l'aime.

- Un beau volume, un coin dînatoire
pour le petit-déjeuner.

Tout est encastré.

- C'est un modèle, les détails
sont chiadés, c'est irréprochable.

- Ca plaira à Damien.

- Damien ?

- Il est chef.

- C'est pas vous ?
- Je suis le commis.

- D'accord !

- Il donne les ordres.

- Rassurez-moi, c'est pas une coloc ?
- Non, non.

On est parfois tous
à Paris en même temps.

Ceux qui resteront là
inviteront les autres.

- On sera courts niveau chambres.

- On va les voir ?
- Oui.

- On accède à la suite parentale.

On rentre
par une grande salle de bain.

- Elle est immense.
- Avec une douche italienne,

on peut tenir à huit !

Grande baignoire.
- Ca te plaît, Jules ?

- C'est pas mal, c'est très beau,
c'est magistral.

Ca manque du côté parisien
qu'on cherche en général.

- Il y a une touche parisienne,

c'est ce cuir tressé
sur cette porte

qui rappelle un célèbre malletier

qui est une grande marque
de luxe française.

- Je connais le malletier
pour avoir travaillé avec lui.

- Waouh. Vous avez votre touche
parisienne, et des deux côtés !

Je pensais l'impressionner,
mais il sait tout, Jules.

Même ça, il connaît !

Il est très pointu.

Voilà la chambre,
un beau volume.

- On retrouve
les arrondis du plafond

du salon.

- C'est doux,

c'est très à-propos
dans une chambre.

- Il y a un dressing attenant.

- Ca va te plaire, tu pourras stocker
ta collection de casquettes.

- Même si on voyage léger,
ça peut être sympa.

- On va voir la suite ?

La deuxième chambre est cachée
derrière ces portes en travertin.

- C'est rarement mis
sur des surfaces verticales

et dans de grandes proportions.
C'est impressionnant.

- Ca donne envie.

- On y va !

Il y a d'autres placards
de rangement

si le dressing
n'est pas assez grand.

On a une belle hauteur
sous plafond,

la chambre a un gros plus :

elle a la vue sur les Invalides.

- On a envie de mettre la master ici,
vu la vue et le volume.

- Quoi qu'il en soit,
ce sont deux belles chambres.

- Il y a une salle de bain.

- On a fini la visite ?
- Non.

Il y a une autre pièce
qui n'était pas dans votre brief,

mais comme vous travaillez
beaucoup en télétravail,

derrière cette porte,
il y a un magnifique bureau.

Pas très grand, mais bien optimisé.

On a un beau bas-relief
qui représente deux oliviers.

Ca porte bonheur.

- C'est beau et ce sera utile.

- Oui.

C'est équipé pour les visios.

C'est un plus.
On pourra l'agrandir.

- Oui, c'est clair.

Je sais pas sur quel pied danser,
la visite

s'est bien passée, mais Jules
et Louis sont peu expressifs.

Ils en ont vu, des appartements.

Ils savent réagir
face à un agent immobilier.

J'ai hâte de savoir
ce qu'ils pensent.

On a fait le tour.

Qu'en pensez-vous, du coup ?

- J'aime bien, on se sent bien,
il y a une bonne vibration.

J'ai un petit doute

sur notre capacité à amener
une signature parisienne.

- Ca m'inquiète pas.

On a beaucoup de critères,
l'emplacement, la vue incroyable.

On va réaménager

quelques détails.

On doit garder le mobilier ?
- Non, bien sûr.

Il est inclus, mais vous déciderez.
- On n'a pas parlé du prix.

- Oui, c'est un détail important.
On est à 12 millions d'euros.

- OK.

- J'ai été très réactif,
mais si vous êtes intéressés,

dites-le-moi.

Vous n'êtes pas seuls.

- On va parler au groupe aujourd'hui.
- Une offre demain, ça ira ?

- Demain, ça ira,
ne vous inquiétez pas.

- Je vous envoie un modèle d'offre ?
- Non, on a tout ce qu'il faut.

- On connaît bien !

- Je suis trop content,
je m'y attendais pas.

Le prix ne les choque pas.

Louis, c'est le roi du poker face.
C'est pour mettre la pression

à ses interlocuteurs.
Même avec mon expérience,

il m'a piégé.

Musique hip-hop

...

- Ce matin,
c'est le moment de vérité.

Je retrouve Magali

et Antoine pour faire le point
sur les visites.

Je pense avoir vraiment

bien visé sur les deux biens,

mais est-ce qu'ils vont
se positionner ?

Bonjour.

- BONJOUR.
- Ca va ?

- Oui, super.

Vous êtes venus sans les enfants ?
- Ouais.

On en a discuté avec eux,
on a bien débattu.

Chacun a pu donner son avis.

On espère qu'on a fait le bon choix.

- Il y a eu des débats.

- Oui, on n'a pas beaucoup dormi.

- Ca a été compliqué.

On a eu un coup de coeur
pour le loft.

Il nous a impressionnés.

- On a un endroit atypique,
incroyable de taille, de volume.

- On va chez le notaire ?
- Bah... non.

Il y avait un petit point

embêtant : l'emplacement.

- On a le luxe de tout faire
à pied de chez nous.

Si on n'a pas ça,
il nous manquera quelque chose.

- Donc, on fait une croix dessus ?

- Oui.

Si ce loft avait été plus près
de chez nous et de nos cabinets,

on aurait dit oui.
Il est dans notre budget.

Si vous avez un moyen
de le déménager...

La deuxième maison, vous pouviez pas
trouver mieux géographiquement.

- Ce havre de paix,

c'est assez exceptionnel,

on est séduits.

- Mais le coin salon-salle
à manger-cuisine,

je trouve cette pièce de vie
un peu trop petite,

plus petite
que celle de notre maison.

- Je nuancerais.

Je m'y vois complètement,

en aménageant différemment.

- Il y a eu débat.

Quand je pèse le pour et le contre,

sur un budget à 2,8 millions,
je fais un pas en arrière

sur la surface de mon salon.

- Et alors ?

- On ne fait pas d'offre.
- OK. Je comprends.

- On est déçus, on était proches
d'avoir trouvé la perle rare.

- Ils sont déçus,

je le suis encore plus.

C'est rageant de se dire
qu'une vente ne se fait pas

et ne pas se laisser porter

pour quelques mètres carrés
de salon.

Ils ont pas l'air d'être d'accord

tous les deux,
c'est encore plus rageant.

Ils déménagent tous les trois ans,
donc c'est bientôt,

ce n'est que partie remise.
C'est le métier.

Avec mes équipes, on continuera
à vous envoyer des biens.

On va y arriver.

Je ne baisse jamais les bras.

- Super. Merci.

- Merci.
- Au revoir, Magali.

Musique hip-hop

...

- Allez, rattrape Noah !

Rattrape-le !

Oh, il triche. Noah, tu triches !

- Raph, tu sais si Louis

et Adriana arrivent ?

- Oui.

- Ce soir, on se réunit pour fêter

le départ de Louis et Adriana.
Ca va faire bizarre.

J'ai du mal à m'imaginer
à l'agence sans lui,

très bientôt.

On était hyper privilégiés
d'être ensemble

depuis toutes ces années.

- J'ai failli te renverser.

Ca va ?
- Et toi ?

- Génial, écoute.
- En forme ?

- Ca va ?

- Ils ont craqué ?
- Non.

Ca s'est pas fait à cause
de quelques mètres carrés.

- Louis m'a envoyé l'offre.

Mais non ?
- Si.

Tu peux "gonguer".

- Sors le champagne !

- J'ai reçu l'offre de Louis,
qui a été réactif.

Je suis ravi, je passe pas
la soirée à me poser la question.

Y a rien de pire que d'attendre.

Ouais !

- Bravo.

- Je peux me concentrer sur le dîner
de départ de mon Louis à moi.

- Ca va ?

- Ca va ? Yeah.

- Ca va ?
- Ouais.

- Ah, c'est sympa !

- Ouais. Il faut une fin.

Ce dîner est émouvant,
on en refera pas un de sitôt

tous ensemble.

C'est touchant.

C'est trop cool.

- C'est magnifique, tout ça.
- Majo voulait de la sangria.

- Ravi d'avoir enfin
un pied-à-terre à Barcelone.

Je peux parler comme mes clients :
"J'ai un pied-à-terre à Barça,

"un pied-à-terre à Paris."

- Waouh, Majo !

- Salud.

- Allez, à votre nouveau chapitre.

- Ca me fait vachement plaisir.

Merci, Majo.

- Que du bonheur.

- Merci pour tout ça.

- C'est normal.

- On est tellement contents pour lui.

Tout est OK, ça y est,
c'est le départ.

Je me réjouis.

- Et le mariage, on l'oublie ?

- Cette aventure

a pris le dessus.

C'est un deuxième plan.

- Je me fais pas faire
de chapeau, encore.

- Majo se remariera avant vous.
- J'espère !

- Vous avez une date ou pas ?

- Ils me charrient
avec notre mariage.

On va trouver du temps
pour l'organiser.

Ca se fera, et en Espagne,
évidemment !

- Qu'est-ce qui va vous manquer
le plus ?

- La baguette ?
- Je m'attendais à "la famille."

- Et moi, à "la grand-mère",
mais même pas.

- Mais si ! On se va se retrouver
et ça sera encore mieux.

On a tous le coeur serré.

On ne sera plus des voisins,

mais ils seront là.

- On a des cadeaux !

- Ca, c'est Rosa.

- Trop mignon.

- C'est Louis avec moi à Barcelone !

C'est la mer !

- La coupe !

- Sa coupe du matin.

- Il y a des poissons à pêcher !

- Marius.
- Nos chats !

- On dirait plutôt des ânes.
Ca, c'est Bisco

et là, Milo.

Bravo, Marius.

- Et Noah.

- Je suis là.
- Des arbres et le soleil.

- Comment tu sais qu'il fait beau ?
- Louis n'arrête pas de le dire.

- C'est trop mignon.

- C'est beau.

Ca me touche.

On a le sourire tous les deux.

Ils nous voient heureux.

C'est super.

- On a un cadeau aussi.
- Je te crois pas.

C'est assez, là.

- Attends, un petit cadeau !

- C'est sympa.

- Je suis fier, je l'ai retrouvé.
- C'est un cadeau ou tu l'as trouvé ?

- C'est un cadeau retrouvé.
- Il faut être clair !

- Oh, un gong !
- Et pas n'importe quel gong.

C'est le premier gong des parents.

- Ca leur a réussi.

- Ca vous portera

autant de chance qu'à eux.

- Incroyable. Il est collector !

- Je comprends pourquoi
ils ont changé de gong.

- Ce sera pour réveiller Louis, Adri.

Ca servira toujours.

- Je suis fier d'avoir retrouvé
le premier gong des parents.

Il devait partir avec,
emporter

l'agence avec lui.
Ca lui portera chance.

A votre nouvelle vie à Barça.

- OUAIS !

Ils s'exclament.

- Après le départ des parents
au Brésil

et celui de Louis à Barcelone,

c'est un mix d'émotions

entre des beaux projets
et en même temps,

une famille un peu plus éclatée.

On sera peut-être plus contents

de se retrouver,
il faut voir ça positivement.

- On est les quatre frères réunis,

on sait pas quand
on se reverra tous.

C'est une nouvelle vie pour lui

et pour nous aussi.

Il va falloir qu'on trouve
un nouvel équilibre.

Les parents vont très mal prendre
le fait qu'on les ait pas prévenus.

La maison fait 1600 m2
avec une vue

du Costa Rica
exceptionnelle.

- C'est incroyable.

- Ils sont loin

d'imaginer à qui appartient
cette villa

et la démesure qu'il y a ici.
- Voilà donc le salon,

face à l'Elysée.
- Extraordinaire.

C'est dans son jus.

- Oui.

- Là, il faut tout refaire.

- Ca va, maman ?

-Oui, on vous appelait

pour vous dire
qu'on avait pris notre billet

pour dans 10 jours.

-Il y a pas mal de choses
dont on doit parler.

- On s'y attendait pas du tout.

On sait pas pourquoi ils reviennent.

Tout peut être remis en question.

SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA

...