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Regarde dans la boite à gants.

Je t'ai apporté ce que tu voulais.

Ne me demande pas comment je lai eu.

C'est une arme expérimentale.

D'ici quelques années,
nous en doterons toute la police.

Elle est facile à manier et très légère.

Son canon rayé interchangeable assure
une précision à longue distance.

Elle tire un peu de tout:
lacrymogènes, fumigènes...

Sa capacité est de huit coups
par cartouche de chaque type.

Cartouches de dissuasion, perforantes,
au phosphore, au mercure...

..grenades, anti-char et napalm.

Viseur électronique avec intensificateur

et vision nocturne à infrarouges.

Je l'ai essayé, Tiger.
C'est un petit bijou !

- On y est.
- Ecoute, je sais que depuis 10 ans

tu n'as attendu que ce moment,
mais je t'en prie, Tiger,

réfléchis-y !

Pense à ta vie.

Bonne chance.

Est-il vrai que le bureau du procureur
général a ouvert une enquête

sur la commission à laquelle vous avez présidé ?
- Je ne suis pas au courant !

Si tu t'avises encore de le toucher, je te détruis !
Tu n'as aucune preuve.

Tu n'as aucune preuve, flicard de merde !

Bonjour.

- Voilà, il y a tout.
- Merci.

Eh !
Toujours en piste, hein, les gars ?

Aide-moi, Tiger.

Ecarte-toi, l'ami,
on s'en occupe.

- Achevez-le, ne le faites pas souffrir.
- Nous, on le veut vivant. Maintenant dégage !

- Bordel, qu'est-ce que t'as foutu ?
- Cet idiot cherche les ennuis !

Regardez-moi ce fusil !
Où l'as-tu eu ?

- Tu veux le vendre ?
- Celui que tu as est déjà bien trop gros pour toi.

- C'est qui ce mec ?
- Un connard !

Dépêchons-nous.
Essayons d'en prendre un autre.

Bon dieu !
Comme il est lourd !

Allez !

- Allez, on se bouge !
- Celui qui tue le prochain paie à boire.
- Ouais !

Mais toi tu ne paies jamais !

Vous avez des biberons ?

Tu es le fils du vieux Sharp ?
Il me semblait bien !

- Dis-moi, que vas-tu donc faire avec un biberon ?
- C'est un vice que j'ai depuis tout petit.

- Salut.
- Bonjour.

1,69.

- Merci.
- Merci à vous. Au revoir.

Walter, regarde qui est là !
Le flicard !

Mais pas du tout !
C'est un ex-taulard, il pue encore la prison !

Eh, l'ami...

Vous voulez savoir qui je suis ?
Je suis un fils de pute !

Et je veux qu'on me foute la paix !

Huit ans aux homicides.
Tu as même été félicité trois fois.

Tu étais le meilleur policier d'Atlanta,

et tu as ruiné ta carrière en abattant ce connard.
- C'était un meurtrier.

Mais il était hautement protégé
et tu n'avais aucune preuve.

J'ai fait ce qui était juste.

- Même si ce n'était pas légal.
- Comment s'appelait le procureur ?

Il t'en a collé pour 10 ans et lui,
il a connu une belle petite carrière.

Combien dois-je pour les dégâts ?

- Tu ne veux pas en parler, pas vrai ?
- Les dégâts, c'est moi qui les paie.

C'est mon frère qui t'a provoqué.

Salut, Tiger.
Je suis navré de ce qui s'est passé.

Moi aussi, Tom,
mais je paie toujours mes dettes.

Tu sais, j'étais fou de jalousie
quand tu es parti.

Je me disais: ''Il va dans une grande ville et
moi je dois rester dans cet endroit de merde.''

Et puis tu as réussi à devenir quelqu'un.

Bon sang !
Et moi j'étais là...

..à couper des arbres et à me casser le dos !

Plus je me sentais mal,
plus je voulais abandonner...

et plus je persévérais !

Maintenant la scierie est à moi et
c'est moi qui commande dans ce pays !

Et sois sûr que je ne laisserai personne
me mettre des bâtons dans les roues !

Je veux juste qu'on me fiche la paix.

Alors il n'y a qu'un seul moyen:
occupe-toi de tes affaires.

Tu peux me croire, ici c'est
moi qui maintiens l'ordre.

Permettre ce carnage !
C'est çà ta méthode ?

Ce chinois vaut un demi-million de dollars.

Il vient de Hong Kong et offre
3000 dollars pour une vessie d'ours.

Et aussi 1000 pour des bois de cerfs.

On est en train de faire fortune
avec ses amis orientaux.

Il préfère les animaux vivants.
Ils se servent de la marchandise

pour des médicaments et des aphrodisiaques.
C'est une affaire juteuse, Tiger.

Les garçons arrivent à se faire
un bon paquet de billets.

Et toi aussi par la même occasion !

Tu veux t'associer à nous ?

J'ai joué au chasseur toute ma vie,
mais jamais au boucher !

C'est pour ça que j'en ai eu assez.

Ton frère n'a jamais fait de prison ?

Non, jamais.

Ce sera bientôt le cas.

Celui qui tue un animal de cette
façon n'hésitera pas à tuer un homme.

Admire.

Je te donne une minute pour
quitter ce comté.

Merde !

Enfoiré de flic !

- Enfoiré !
- Ça suffit !

- Ce connard a tout foutu en l'air.
- Ferme-là !

- Ce flic a tué un homme et il vient
ici défendre les animaux.
- Va-t-en !

- Ne me le dis pas à moi,
c'est cet enfoiré qui doit s'en aller.
- Disparais, tu as compris ?

Mais qu'est-ce qui te prend, Tiger ?

- Nous aussi on allait chasser ensemble avant.
- Ce n'est pas la même chose !

On leur donnait une chance, un seul tir.

Ces temps-là sont terminés.
Tiger, c'est une grosse affaire !

C'est une extermination.

Tu ne comprends pas que de cette façon,
d'ici un an il n'y aura plus un seul animal ?

C'est la guerre que tu veux ?

Non, mais dis à ton frère de
laisser les animaux tranquilles.

Ecoute, Tiger. S'il se passe
quelque chose entre toi et mon frère...

tu sais de quel coté je serai, pas vrai ?

Ainsi va la vie.

Un jour tu as un ami et le jour
d'après il peut devenir un ennemi.

Excusez-moi, vous pouvez me
dire où habite Tiger Sharp ?

- Sur la montagne.
- Eh, sucre d'orge !

- Viens me tenir compagnie.
- Viens, je vais te faire voir quelque chose !

- Sucre d'orge !
- Où vas-tu ?

- Qui es-tu ?
- C'est toi Tiger Sharp ?

- Qui t'envoie ?
- Personne.

Tu fais plus jeune que ton âge,
le repos semble te faire du bien.

- Qu'est-ce que tu fous ?
- Ça ne se voie pas ? Je nettoie.

Qu'est-ce que tu veux ?

Allez, réponds !
Tu es folle ?

- Prends tes affaires et va-t-en.
- Je ne suis pas pressée.

- Je dois te mettre dehors à coups de pieds ?
- Si tu me touches, je te tue !

Je ne plaisante pas, je te jure que
je te brise le crane, espèce d'idiot !

- Je suis un idiot, mas toi, qui es-tu ?
- Ça, ça me regarde !

- Je peux au moins te demander ce que tu fais ici ?
- C'est très simple, je voulais te connaitre.

- Pourquoi ?
- Essaie de trouver la réponse tout seul.

J'ai essayé, mais je ne sais pas quoi penser.

Peut-être qu'on a quelque chose en commun.
Mais ça suffit avec les questions.

Tu n'es plus policier,
Tiger Sharp.

Si tu veux dormir ici, fais donc.

- Tu t'es déjà lavée ?
- Oui.

- Bien, alors tu es prête à partir.
- Ne me touche pas, espèce de macho répugnant !

Je suis peut-être un macho répugnant, mais tu
n'es pas vraiment une fillette sans défense.

Tu as vraiment hâte de te débarrasser de moi.

Tiens-toi bien.

Tu n'as pas l'impression d'exagérer ?
Tu fais quoi ? Tu es devenu dingue ?

Essaie de garder ton calme !

Alors ralentis.

Les freins ont lâché et on
a trafiqué les vitesses.

Attention !

- J'ai quelque chose à te dire.
- Pas maintenant.

Il n'y aura peut-être pas d'autre occasion.

Tiens-toi prête et fais ce que je te dis.
Quand je te dis de sauter, saute.

- Tu penses pouvoir y arriver ?
- Oui.

Prépare-toi à ouvrir.

Maintenant !

Ned, regarde là-bas !

- Walter, viens ici.
- Dépêche-toi !

- Qu'est-ce qu'il y a, les gars ?
- Regarde.

Notre ami aurait-il eu un problème ?
Allons voir.

Attendez-moi.

Arrête-toi.

Regarde là-bas.

Regardez un peu comme ça brule.

S'il n'est pas carbonisé,
j'apporterai sa vessie au chinois.

- Où est-il ?
- Il n'est pas dans l'auto.

L'explosion a dû l'éjecter un peu plus loin.
Jetons un œil plus bas.

Attends-moi !

Attends-moi, bon sang !

Arrête-toi, j'ai une chose à te dire.

- Dis-moi quand tu t'en vas.
- Tu ne comprends rien, tu es une vraie tête de mule !

Et toi tu es une grosse casse-pieds !

Que veux-tu, je tiens ça de toi !

Comment j'ai fait pour ne pas
m'en rendre compte avant ?

Ce n'est pas de ta faute, la dernière
fois que tu m'as vu je n'avais que six ans.

- Pourquoi es-tu venue ici ?
- Pour connaitre mon père.

J'attendais ce moment depuis 10 ans et après
ta sortie de prison tu n'es même pas venu me voir.

- Tu avais oublié que tu avais une fille ?
- Je n'avais rien à t'offrir.

8 ans aux homicides, 10 ans de prison,
une vie parmi les criminels.

Peut-être que j'avais juste besoin
que tu te consacres un peu à moi.

J'étais un mauvais mari,
j'aurais fait un mauvais père.

J'étais plein de rage, de colère.
Si je devais toucher le fond...

il valait mieux que je sois seul.
- Et tu as pensé à la souffrance des autres ?

Tu fais référence à toi où à ta mère ?

A toutes les deux.
Tu ne pensais pas que nous avions besoin de toi ?

Ta mère avait compris.

Elle avait compris que je ne
pouvais qu'être policier.

- Je n'ai jamais su faire autre chose.
- Et tu n'as jamais pensé à sa vie à elle.

Il était venu pour me tuer et
il l'a abattue comme un animal.

Tu l'as tuée !

Si tu le touche encore, je te détruirais !

Tu n'as aucune preuve qu'il ait tué
ta femme et cet agent.

- Je l'ai vu de mes propres yeux !
- Ta parole contre la mienne ?

- Il était avec moi toute la nuit.
- Bien sûr, c'est ton petit copain !

Tu n'as aucune preuve, flicard de merde !

- C'est ici que tu habitais quand tu étais petit ?
- Oui, entre autre.

- Remis en état, ce serait mignon.
- Connie !

Salut !
Je te croyais déjà perdue.

Lui, c'est Peter. Nous étions à la même école.
Maintenant il est garde forestier.

C'est lui qui m'a accompagné ici.

- Et moi, je pensais me joindre à vous.
- L'idée venait de toi.

Bien.
Maintenant que tu m'as vu, tu peux la ramener.

- Mais qu'est-ce qui lui prend ?
- Laisse tomber !

Tiger, qu'as-tu fait de cette arme
que je t'avais offerte ?

- Elle est sous tes pieds.
- Ah !

Tu t'en es servi quelques fois ?

Dommage ! J'espérais que tu me dises
si elle fonctionnait bien.

Elle tire.

Nous partirons demain matin.

Je m'attendais à un accueil plus
chaleureux de la part de mon père.

Je ne suis pas un bon père.

Et toi, que comptes-tu faire ?
Passer ici le restant de tes jours ?

Les animaux ne te déçoivent pas et il n'y a pas

de fille qui te fait sentir
que tu es un abruti.

Et si je te demandais de venir avec nous ?

- Je dirai que tu es trop sentimentale.
- Bon dieu, pourquoi tu ne veux pas comprendre ?

- Quoi ?
- Que tu pourrais avoir une vie normale,
comme n'importe qui.

Tu n'es ni un animal ni un dieu.
Ne joue pas au héros solitaire !

Il est trop tard pour changer.

Et tu ne penses même pas un peu à moi ?

Tu sais que j'ai passé presque toute
ma vie avec mes grands-parents.

Mais désormais j'ai besoin de toi.
Je ne suis pas si forte que ça.

Je n'ai jamais eu personne
en qui avoir confiance.

Quelqu'un à qui dire:
''Donne-moi un coup de main.''

C'est ça que je suis venue
chercher auprès de toi.

Tu comprends ?

- Vite, aidez-moi !
- Il faut sauver ces affaires.

- Peter ! Papa, laisse-moi.
- Ne bouge pas !

- Viens par ici.
- Laisse-moi.
- Reste tranquille.

Ne fais pas ça, calme-toi.
Viens ici !

Fais attention, Peter.

- Ne bouge pas !
- Peter !
- Arrête.

Peter !

Bon sang, ne bouge pas.
Reste tranquille !

Cela aurait pu être un vrai désastre.

Imagine que toute la forêt ait pris feu.

Dés que j'aurai réglé ce truc j'appellerai
les gardes forestiers.

On dirait que par ici vous
avez besoin de protection.

Attends !
Où vas-tu ?

Trouver une voiture.
Je viens avec vous.

Alors, à plus tard.

- Salut, Tiger.
- Salut, shérif.
- Encore des ennuis avec les jeunes ?

Non, je te les laisse. Je retourne en ville.
Peux-tu me trouver une voiture ?

Bien sûr !
Ta décision me fait plaisir.

Je parie que tu vas demander
à reprendre du service.

Je ne crois pas.

Et alors, que vas-tu faire ?

Peu importe, du moment que je n'ai
pas à me servir d'une arme !

Allo ?
Centre de contrôle, vous m'entendez ?

Eh !

Salut, Tom.

Tu te souviens des deux cerfs que nous avions
vu s'affronter et qui sont restés coincés ?

Ils ne se sont pas libérés
et sont morts comme ça...

..encastrés l'un dans l'autre !

Je me disais que toi et moi
allions connaitre la même fin.

Il n'en sera rien.
Je m'en vais.

Et toi, tu te souviens de notre duel ?

Une balle chacun.

Tu n'as pas voulu me tuer, mais tu m'as
laissé un souvenir pour le restant de mes jours.

Tu n'as pas idée du nombre de fois
où j'ai voulu te rendre la pareille.

Tu as fait beaucoup de chemin,
même en boitant !

- Oublie tout ça, Tom.
- Adieu, Tiger.

ici le centre de contrôle forestier, répondez.

Hé Boy scout, tu ne serais pas en
train d'appeler les gardes forestiers !

Mais que faites-vous ?
Arrêtez !

On n’aimerait pas trop en être réduit
à vendre des cacahuètes aux touristes.

Vermine !

- Eh ! Vous cherchez les ennuis ?
- Non, il est seulement tombé sur mon pied.

Très bien, tu t'es bien marré.
Maintenant disparais !

Mais c'est qu'il parle comme un vrai flic !
Pas vrai, les gars ?

Tu utilises des bretelles pour
tenir ton étui revolver ?

Mais non, il n'a pas besoin d'arme...

..quand les délinquants le voient,
ils s'évanouissent à cause de la puanteur !

Prends-ça, espèce de grande gueule !

Reste à terre.
C'est la bonne position pour toi.

Enlève-lui son pantalon,
on va voir s'il s'est fait dessus !

Tu tires avec quelle main, flicard ?

A partir d'aujourd'hui tu ne pourras
plus te branler qu'avec la main gauche.

Lève-toi.

Où est donc ton fils de pute de papounet ?

Tu voulais demander la main
de son sucre d'orge ?

Non, je voulais qu'il la voie pendant
que je lui mets le compte.

Venez, sales porcs !

Nous voilà !
On va bien s'amuser !

- Allez, les gars.
- Laissez-moi !

- Lâchez-moi !
- Ne fais pas l'idiote !

Ça va te plaire, tu vas voir !

Allez !
Allez !

Espèces d'enfoirés !

Sois gentille !

Allez, les gars !
Bougez-vous !

Reste calme !

Ça suffit !
Laissez-là !

File !

- Tu es dingue, tu as tué un flic !
- On est tous foutus !

Je n'ai tué personne.

- Vous avez compris ?
- Vous êtes fous.
- Personne.

Non !

Nous devons l'éliminer,
je ne veux aucun témoin.

La voilà.
Elle est là-bas !

Tu ne t'échapperas pas.

Séparons-nous. Tu viens avec moi.
Vous, par là.

Par ici.

Tais-toi.

Ahh !

- Ahh !
- Reste calme, ne crie pas.

- Dis-moi ce qui s'est passé.
- Ils les ont tués !

- Sans raison.
- Maintenant calme-toi.

- Walter, ce foutu flic est avec elle.
- Comme c'est mignon, le père et la fille enfin réunis !

- On ne peut pas laisser Peter.
- Il est mort. Viens.

Nous devons arriver jusqu'à la voiture.

Courage.

Attends ici. Dés que j'aurai fait
demi-tour, saute dans la voiture.

- Le voilà.
- Attends, occupons-nous d'abord de cette poulette !

Baisse-toi !

- Je n'en peux plus.
- Tu dois continuer.
- Je ne peux pas, arrêtons-nous ici.

C'est exactement ce qu'ils veulent.

- Allez !
- Je n'en peux plus.

Tu veux abandonner ? Si tu le fais,
Billy et Peter seront morts pour rien.

Allez !

Je n'y arriverai pas.

Où est cette fille qui disait me ressembler ?

Où est passée ta détermination, Connie ?

- Qu'est-ce que tu as dit ?
- Que nous devons avancer !

- Tu m'as appelé ''Connie''.
- Comment voulais-tu que je t'appelle ?

C'est la première fois que tu
m'appelles par mon prénom.

Donne-moi un coup de main, papa.

S'ils vont vers les rapides, ils sont piégés.
Dépêchons-nous.

Le dernier arrivé paie à boire.

- C'est inutile.
- Essaie de bien rester dans mes pas.

Ils ont réussi !
S'ils rejoignent le village, on est foutus !

- Appelle les autres, dis-leurs de se mettre en barrage.
- Et pour le shérif ?

Dis-lui que nous devons
abattre un sanglier blessé.

Allez, les gars, ne leur
donnons pas trop d'avance !

Nous devrions être bientôt arrivés.

A terre.

C'est inutile !

Rejoignons l'autre versant.

- Oui, et après ?
- Il y a un autre village. Viens.

Tu n'abandonnes jamais, pas vrai ?

Bougez-vous !

Eh, les gars !

Vous êtes finalement là !

- C'est parti pour la fiesta !
- On a apporté à boire !

- 10000 dollars à celui qui les coince !
- Je meurs de soif.

Mais ne les tuez pas tout de suite,
avant je veux m'amuser un peu !

Laissez m'en un peu.

Et si la fille est encore chaude,
tu lui fais quoi ?

On se bouge ! Je ne veux pas qu'ils se reposent.
Passons tout au peigne fin !

Walter, que va dire ton frère ?

Quand je lui amènerai la tête du flic,
il l'accrochera dans sa salle de trophées.

- Où allons-nous ?
- Enfant, je venais ici pour attraper des grenouilles.

Quel endroit triste !

- Tu cherches quelque chose pour nous défendre, hein ?
- Oui.

- Vite. Va-t-en avec ça.
- Et toi, que fais-tu ?

- Je vais essayer de les occuper.
- Si tu restes, je reste.

Ecoute, je ne supporte pas les
gamines têtues qui tapent des pieds.

- Si tu veux me faire plaisir, obéis !
- Hé, le policier, ne me rends pas orpheline.

Tu devras me supporter jusqu'au
jour du jugement dernier !

Je crois qu'on ne va pas beaucoup se manquer.

- Les gars, là-bas ! Le canoë.
- Préparez les 1000 dollars !

Rien à faire !
Elle est trop loin.

On ne l'attrapera jamais.

Ahh !
A l'aide !

- Regardez ! Il s'est pissé dessus.
- Vous êtes des enfoirés !

- T'as besoin de couches ?
- Connards !

- Attention !
- C'est ce fils de pute.
- Tuez-le !

Filons !

- Qu'as-tu fait ?
- Trois de moins.
- Morts ?

Non, six jours sauf complications.

Ils sont là-bas !
Vite.

Cette fois ils ne doivent pas nous échapper.

Nous approchons des rapides, fais attention.

- Le courant est trop fort, on va chavirer.
- Fais ce que je te dis.

- Oui, chef.
- Reste droite.

Bien !

J'ai peur !

Sur la droite !
Allez !

Je n'y arrive pas !

Je n'en peux plus,
je me sens mal !

Connie !
Connie !

Papa !

Essaie d'atteindre ce rocher.
Ne bouge pas, je te rejoins !

La voilà !
Elle est là-bas.

Reste dans l'eau !

Baisse-toi !

Connie !

Je l'ai eu !
Tu me dois 1000 dollars !

Par là, il y a un gué.
Allons-y.

Je suis désolée, papa.

Il faut qu'on les attrape
avant qu'il fasse nuit.

Ils arrivent !

- Ils sont encore loin.
- Va-t-en, mets -toi en sureté.
- Arrête !

- Sans moi, tu peux y arriver.
- Je t'ai dit d'arrêter !

Que fais-tu ?

Ça va te faire mal.
Tu peux hurler...

..mais l'important c'est que
tu ne bouges pas la jambe.

Dépêchez-vous, le gué est juste devant.

- Tu as pris un raccourci ?
- Tous les chemins mènent à Rome !

Bien ! Maintenant je dois essayer
de remettre l'os en place.

Tu vas y arriver.

S'il est vrai que je te ressemble,
j'y arriverai.

Ahh !

- Ça, c'était pas un cerf.
- On aurait dit une poulette !

- Maintenant je vais devoir me lever ?
- Je vais te porter.

Ils sont là-bas ! Allons-y.
- Baisse-toi.

Je vais tenter de les distraire.
Toi, jette-toi à l'eau...

..laisse-toi porter par le courant.

- Je n'y arriverai pas.
- C'est notre seule chance.

Non !
Je suis sûre que je vais me noyer.

Si je dois mourir,
je veux être avec toi.

Allez !
allons-y.

Repars d'où tu viens. Ne t'en mêle pas !
Va-t-en, Tom.

- Ce sont mes affaires.
- Walter, écoute-moi...

..ne fais pas de bêtises.
Et vous aussi, bande d'idiots, restez où vous êtes !

Moi, je ne veux pas finir en prison.

Tiger !
Ecoute-moi.

C'était un accident.
Oublie tout ça !

Tu veux qu'ils te tuent toi aussi ?

Ta fille est blessée.
Dans ces conditions vous ne vous en sortirez jamais !

Si tu me donnes ta parole que
tu oublies ce qui s'est passé...

...l'incident est clos.

Je ne fais pas confiance à ce flic,
il me dénoncera !

Tu as ma parole !
La vie de ta fille contre la liberté de mon frère.

Tu penses accepter sa proposition ?

Si tu avais été seul tu ne l'aurais jamais fait.

Tu penses à Billy et à Peter ?
Non, laisse-moi ici...

..et joue cette dernière manche.

Je ne jouerai pas la seule chose
à laquelle je tiens.

Je te sortirai de là, Connie.

D'accord, Tom, tu as ma parole.
On sort.

Alors tout est réglé.
Laissez-les partir.

Espèce d'idiot !
Je lui avais donné ma parole.

Il m'aurait balancé,
je ne lui fais pas confiance.

Pourquoi ?

La violence n'a jamais de sens.

La tienne si, maintenant je comprends.

La tienne est née de l'injustice.

Non, Connie.

Connie !

Tu as vu ?
Tu n'es pas un si mauvais père que ça.

Non !
Ma petite fille.

Je t'en prie, reste avec moi !

Connie !

Connie !

Ahh !

Tu sais ce que ça veut dire ?

Que désormais pour l'arrêter il
n'y a qu'un seul moyen : l'abattre.

Autrement il nous tuera tous, un par un.

Tirez dés que vous le voyez.

Mettez-vous à couvert.

Tom !

- Monte, vite.
- Mettez-vous à couvert !

Cet enfoiré m'a touché.

- Rattrape ce fils de pute !
- Estime-toi heureux de ce que tu as déjà eu.

- Je serai content quand je l'aurai tué.
- Arrête !

Le voilà !

Je l'ai eu !

- Reviens en arrière.
- Tu ne vois pas qu'il te réduit en miettes.

Mieux vaut être en miettes qu'en prison.
Appelle les renforts...

..les copains, les hommes de la scierie.
On doit le tuer.

- Tu vas mourir si je ne t'emmène pas loin d'ici.
- Non !

Je dois d'abord le tuer !

Ici Tom Baron, vous m'entendez ?
Rassemblez tous les hommes disponibles.

Nous avons besoin d'aide.
Prenez des fusils et rejoignez-nous.

Oui, d'accord.

Tu restes là, je continue la chasse.

Tu m'as toujours traité comme un idiot,
tu as toujours décidé pour moi.

Cette fois-ci, ne t'en mêle pas.
Je ne suis plus un gosse, compris ?

Laisse-moi faire.
On est tous dans la même galère.

Nous risquons tous de finir
sur la chaise électrique.

Allons-y !

Il est là-bas !

- Dépêchez-vous !
- Là-bas !

Il est là-bas !

Tirez !

- Essayez de le coincer. Bon dieu !
- La corde ! Coupez la corde !

- Descendons-voir dans quel état il est.
- Oui, d'ici on ne voit rien.

- Tu ne vois rien ?
- Non. Mais il n'a pas dû tomber bien loin.

Vite !
Par là.

Le voilà !

Essayez de l'arrêter.
Il retourne chez lui.

Reçu.

Allez, essayez de le coincer !

Eteignez les phares.
Il nous tire comme des lapins.

De ce coté.

- Vite, descendons. Mettons-nous à l'abri.
- Dégage ! Dégage !

Calme-toi !
Baisse-toi.

- Ah !
- La ferme.

Il va nous avoir.

Calme-toi.
Arrête, je te dis.

Rallumez les phares !

- Descendons.
- On doit l'attraper.
- Vous, allez de ce coté.

Viens avec moi.

- Filons d'ici.
- Il va tous nous tuer, vite !

- Allons-y.
- Filons !

Filez d'ici.
Dépêchez-vous !

- Débrouillez-vous !
- Où voulez-vous aller ?

- On ne veut pas se faire tuer.
- Allez !

- Filons.
- C'est du suicide.

Tu as fait une grave erreur, Tiger.

Cette arme pouvait encore te servir.

On va se la jouer comme ces deux
vieux cerfs, pas vrai, Tiger ?

Je crois qu'on le savait tous les deux.

Et nous ne sommes pas arrivés à l'éviter.

Seulement un coup.

Subtitles by Oncle Jack