All language subtitles for Bo (2010)_Track05-fr

mars

Je vais te manquer?

Non, j'ai assez de copains
pour passer le temps.

Et moi, je vais te manquer?

Ce n'est que pour deux semaines.
- Quand même... tu vas me manquer.

Au moins, tu seras parti.
Pendant que moi, je serai la. Rasoir !

Oui. deux semaines de stage
a Blankenberge, le pied.

Allez, s'il te plaît.
-Je me sens pas prête.

Ça schlingue ici.

Qu'est-cequ'il ya ?

Je me suis fait virer.
- Pourquoi?

Des clients se sont plaints
de mon manque de patience et d'écoute.

C'est pas le but d'un call centre.
il ya d'autres numéros pour ça.

Tope là.

Allez, Junior. Au bain.
-Je ne veux pas.

Junior, il est 19 h.
Allez, au bain.

Vas-y.

Maman, je n'ai plus
un seul pantalon convenable.

Deborah, c‘est vraiment pas le moment.
Faudra attendre.

Toujours pareil,
ça me rend dingue.

Je dois toujours te supplier.
- C'est un peu dur pour l’instant.

Mais c'est provisoire.
- Tu dis ça depuis des mois.

On devait rester 3 semaines,
on est encore là.

Sois contente que papy nous loge.
- Ouais !

Je vais te laver les cheveux.
-Je veux pas.

Tu préfères puer alors ?
- Oui.

Allez.

Regarde.

Cool.

T'as du feu ?

Tu voulais du feu ?
- Oui.

Tu vis dans ma rue, hein ?

Tu vis dans la Tulpstraat?
- Oui, numéro 9.

Enfin, c‘est l'appart'
de mon grand-père, on vit chez lui.

Allez merci, voisine.

Deb !

Alors ? Ça te va ?
-Je sais pas.

Oui... Oui, très classe.
Prends—le.

Tu ne l'achètes pas ?
- Non, je le trouvais pas génial.

Espèce de sale traînée !
Fous le camp d'ici !

Merde, ta lèvre.

Une clope ?

Ça te dit une virée à deux ?

Oui, OK.

Gardez la monnaie.

Tout ce monde.
- T'inquiète, je connais quelqu‘un.

Salut, Maxi.
- Salut, Jen.

Ça va ? Entre.

Un instant.

Je vais chercher un truc à boire,
tu veux quoi ?

Tu bois quoi, toi ?
- Un gin tonic.

La même chose pour moi.

T'as payé le taxi.
-Je compte pas payer. Admire !

Voilà.

C'était qui, ce mec?
- Aucune idée.

Après, c‘est ton tour.

On danse ?

Mon estomac est bourré de gin tonic.

S'il vous plaît, mesdemoiselles,
c‘est de la part de ces hommes au bar.

J'ai rien dépensé ce soir.

T'es douée.
Tu ferais fortune si tu le voulais.

D'où tu sors toute cette thune ?
- Top secret.

Allez, raconte...

Tu l'as fauchée ?
- Gagnéeà la sueur de mon front.

Comment ?

Accouche.

OK. Si tu promets de ne jamais
le répéter à personne.

Escort girl ?
- Chut ! Tu veux pas crier plus fort ?

Ça consiste en quoi ?
- Assister à des réceptions, etc.

Et du sexe ?
- Non, pas si tu ne veux pas.

Dis, le garçon qui était avec toi
à l'école, c'est ton mec ?

Oui, pourquoi ?
- Pour rien. Il est un peu banal, non ?

Il est gentil.
- T'es avancée avec ça !

Il assure au pieu ?
- Oui.

Pour faire ce boulot,
il te faut un nom d’artiste.

C'est quoi le tien ?
- On m'appelle Jen.

C'est pas assez chic, Deborah ?
- Deborah, c‘est un peu...

Bo.

Bo...

Ma petite Bo.

J'y vais, maman.
- Tu vas encore traîner en rue ?

Pas trop tard. T'as cours demain.

Ah, maman,
tu peux me filer 5 euros ?

Avec les 20 que t'as pris dans le pot,
tu me dois 25 euros.

Quoi ?
-Je ne suis pas stupide, ma grande.

Ne mens pas. Ces 20 euros
sont pas sortis tout seuls du pot.

C'est peut-être Junior.

Oui, ou papy,
ou moi-même et j'ai oublié.

OK, j‘avais besoin de thunes.
Je dois toujours mendier ici.

Pourquoi t‘es toujours
si difficile ?

Tu vois pas
que je fais de mon mieux ?

Tu penses qu'à toi.
Jamais à tes enfants.

T'as jamais demandé
si on voulait vivre chez papy.

Arrête avec ça, tu veux.
Tu crois que ça me plait de vivre ici ?

Je me crève au boulot pour vous.

Vos vêtements, vos sorties, car si tu
t'es mis un truc en tête, il te le faut.

T'as même pas de boulot,
tu t'es fait virer. T'as oublié ?

Jen, c'est moi.
J'ai un peu réfléchi

et ils cherchent toujours des gens
pour tu sais quoi ?

Tu me rappelles ? OK, bye.

avril

T‘as quel âge, au fait ?
- 15.

Ce blouson te va bien.

Deborah cherche du taf.
- Ah oui ?

Laisse—moi deviner.
Mannequin ? Non ?

Euh... hôtesse de l‘air ?
- Elle veut bosser pour toi.

C'est vrai ça ?

Zahrin est la.

T'as quel âge ?
- 17, bientôt 18.

Tu cherches quel genre de job ?
- Comme Jennifer, Jen.

Je te paie un verre ?

Je n'ai jamais reçu
autant de trucs d'un coup.

Donne-moi ta main.

Ferme les yeux.

Je peux regarder ?
- Tu peux maintenant.

Je ne sais pas quoi dire.

Ne dis rien alors.

N'en fais pas une tapette.
- Non, non, une rock star.

Dis, maman, j'ai trouvé un job
dans un hôtel, comme femme de chambre.

Sérieux ? Tu commences quand ?
- Ils vont m'appeler.

Eh ben.

C'est peut-être eux.

Allô.

Viens, Junior.

Qu'est-ce que tu fais ?

Tu maquilles le miroir?
Viens, bonhomme.

Demain ?

C'est vachement rapide.

Qu'est-ce que je dois faire ?

T'es superbe.

Vincent.
- Bonjour.

Elle est superbe.

Elle est majeure, j'espère ?

A ton avis ?
- Ouais...

Enchantée, je suis Bo.
- Robert, enchanté.

Pour ce soir, je crains
que ce ne soit un peu rébarbatif,

mais il y a un gros contrat
àla clé pour moi, donc...

Il faudra serrer les dents et peut-être
que ce sera plaisant en fin de compte.

Si ça te va.
- Oui.

Bon, je vous laisse.

Robert, à bientôt.
Appelle—moi quand vous êtes rentrés.

Bon amusement.

"Je le vaux”, dit Clinton et le ministre
beige dit : "Vous êtes un veau ?"

Le premier ministre !
- Allez santé.

Bon appétit.

Tu aimes le vin ?
- Oui.

Boire du vin, ça s'apprend.
C'est comme les olives.

C'est meilleur que des olives.
- C'est sûr.

Tout va bien ? Le repas vous plaît ?
- Très bon restaurant.

Vous venez souvent ?
- J'essaie.

Toujours en si charmante compagnie ?
- Si possible.

Alors ? Tu t'es amusée?
- Oui, sauf a la fin.

Quoi ?
- Il a essayé de m'embrasser.

Et alors ?
- Rien ne m'y oblige.

Non, c‘est vrai.
Mais écoute, Robert est un bon client.

Et c‘est pas un baiser qui va te tuer.

Hein ?

Tu veux pas que je perde
mon plus gros client ?

Tâche de le mériter, ton argent.

mai

T'as déjà couché avec un client ?

Ça veut dire oui ou non ?

Oui, mais pas la première fois.

C‘est pas dur ?
- C'est dur au début.

Mais je ne pense plus qu'à l‘argent.

Et embrasser, avec la langue ?
- Non, jamais.

C'est dur au début, mais quand
tu vois l'argent, t‘hésites plus.

C‘est quoi ?
- Du Valium, ça te met dans les vapes.

Il vaut parfois mieux
vivre les choses différemment

et ne pas vraiment être conscient
de tout ce que...

T'as dit que c'était pas si dur.

Vincent ? Oui.

Demain ? Oui, OK.
Si ça finit pas trop tard.

J‘ai un test de bio aprés—demain.
De biologie.

OK, ça va. Oui. Bye.

Demain, avec toi.

Oh, ma petite Bo.

Oh, Tarzan.

Non, non. C'est moi qui vais devant.
- On se calme.

Salut, les gars.
- Salut.

Voilà.

Jen ! Jen, approche.

Tu viens aussi ?
- Non, je suis trop grosse.

Toi, grosse ? Allez.

Nage jusque-là.

Tu me suis ?

Tu me tailles une pipe ?

Avec la règle du cosinus au tableau,
vous voyez le théorème de Pythagore.

Cela ne vaut que pour un triangle
rectangle où le cosinus de 90° égale O.

Ce qui vaut pour le côté A
compte aussi pour le côté B...

11 h devant l‘école xxx V

Peux pas. Cours.

Et cela vaut aussi pour le côté C,
ce qui donne C2 = B2 + A2 -

Je t'attends dehors XXX

Merde.
- Deborah ?

Je peux rentrer chez moi, madame ?
- Rentrer ? Pourquoi ?

Je me sens pas bien.
J'ai la nausée depuis ce matin.

T'es pas enceinte, j'espère ?

Je peux rentrer ?

T'es marié ?

Oui.

T'as des enfants?

Une fille.

Quel âge ?
- A peu près ton âge.

Oui... t'espérais quoi ?

Tu fais quoi ce soir?
- Mes devoirs.

C'est compliqué ?

Hé, qu'est-ce qui se passe ? Bo?

T'es fatiguée, hein ?

Hé, Viens la. Viens là.

Tu sais que je suis fier de toi ?

Tu sais à quel point
tu comptes pour moi ?

Regarde-mol.

Tu es si belle.

Tu sais quoi ? Quand
t'auras fini l'école, je t'épouserai.

Qu'est-ce que tu fais ?
- Ça se voit, non?

C'est quoi, ça ?
- De l'argent.

Oui, ça je le vois. Ça sort d'où ?

Je l’ai gagné à l'hôtel.
- Et alors ?

C'est pour toi.
- T'as perdu la téte ?

Non, je suis sérieuse.
Tu en as plus besoin que moi.

T'as travaillé toute ta vie pour nous.

Il est temps que je paie ma part.

OK, juste pour cette fois.

C'est l‘hôtel près du théâtre ?
- Oui.

Qu'est-ce que tu dois y faire?
- Je te l'ai dit. Nettoyer les chambres.

juin

Et que l'an fini
Nous soyons tout réunis

Pour chanter en chœur
Bon anniversaire

Hip hip hip, hourra ! Hip hip hip,
hourra ! Hip hip hip, hourra !

Allez, Junior, souffle.
- Vas-y, Junior, les sept d'un coup.

Vincent, t'as appelé ?

Ce soir ? Non, non,
c‘est l'annif de Junior.

Je vais quand même pas me tirer ?

Pourquoi t'as accepté
sans savoir si ça allait pour moi ?

Tu peux pas annuler ?

Vince ?

Pas à l'annif de Junior avec la famille.
- Ils n'ont personne.

Ilya un probléme de résa,
il y a plus de clients que prévus.

Je fais vite.
- Tu mens.

Je ne mens pas.

Maman !

Tu n'iras pas.
Tes tantes sont la.

Sois contente
qu‘elle ait un job, Chantal.

Laisse—moi appeler l‘hôtel.

Je suis plus une gamine.
Tu les appelles pas.

Tu n'y vas pas, Deborah.
- T'as rien a me dire.

Hello bébé, tu viens avec moi?

Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu sais bien pourquoi.

J'ai 15 ans. En Belgique,
tu valses en prison pour ça.

OK, OK, désolé.

Mais pour 400 euros,
je te fais grimper au ciel.

OK. On yva ?

Je suis contente de t'avoir rencontré.

Pas moi.

D'où sort tout cet argent ?
- T'as rien perdu dans ma chambre.

D'où sort cet argent ?

Du boulot.
- Oui, c‘est ça.

Prends-moi pour une idiote,
mais je suis pas conne a ce point-là.

Je l'ai piqué
dans le bureau de mon boss.

Et la lingerie ?

Qu'est-ce que tu fous, Deborah ?
- Ça te regarde pas.

Eteins la télé.

Eteins la télé.

Tu veux que je vive comme toi ? Me
casser le cul tous les jours pour rien ?

Et vivre dans un taudis
avec des crétins pathétiques.

Si ton père n‘était pas parti...
- Il s‘est pas cassé,

c‘est toi qui l'as fait fuir.
- Qui a dit ça ?

Qui a dit ça ?
- Je fais comme toi.

Ecarter les jambes pour les mecs.

Sauf que toi, tu le fais gratos.
Moi au moins, je me fais payer.

Fous le camp d‘ici.

Fous le camp d'ici, Deborah.

Ici Vincent. Je ne peux pas répondre,
]laissez un message après le bip.

Bonjour.
- Bonsoir.

Entrez.

S'il vous plaît. Bon appétit.
- Merci.

Surprise.

Ce que t'es jolie !

Je peux rester avec toi, cette nuit ?

Tu veux rester ici ?

D'accord, pas de problème.

Encore une surprise.

Bonsoir, police d'Anvers.
On peut entrer une minute ?

Vous avez vos papiers ?

Bonsoir, mademoiselle.
Je peux voir vos papiers ?

Bonjour?

Ça va, mademoiselle ?

juillet

Salauds !

Tu peux manger, si tu veux.

Comment elle s’est échappée ?
- Par la fenêtre.

Comment ça par la fenêtre ?
- Oui, parla fenêtre.

Je voudrais bien...
- Ça fait dix centimètres.

Cette fenêtre s'ouvre de dix centimètres
et elle est enceinte.

T'es à ma place.
- Pardon.

Quoi ?

On ne peut pas être à deux ici
et je suis déjà la.

Pas de bol, je suis la aussi.

Et alors ?

Je ne serais pas aussi sûre de moi,
àta place.

Pourquoi t'es la, au fait?
- Ça ne te regarde pas.

Mais je n'ai rien fait.

Deborah, de la visite pour toi.

Vincent ?
- Vincent.

Toi, Yasmien, dans ta chambre
le reste de la journée.

Tu sais que vous ne pouvez pas
fumer à deux.

Et ce n‘est pas
ta première mise en garde.

Bonjour, ma chérie.

Comment va Junior ?
- Bien.

C'est comment ici ?

Deborah.
- A ton avis ?

Ça va te faire du bien d'être ici.

A l'écart de ton environnement pour un
moment. Le juge a dit la même chose.

Je comprends que t'aurais voulu
que ça se passe autrement.

Je n'ai rien dit à papy. Je lui ai dit
que tu faisais un échange scolaire.

Monsieur.

Je veux retourner dans ma chambre.
- Tu as encore 45 minutes.

Je veux retourner dans ma chambre.
- Bon, je t'emmène.

Des longs cheveux blonds.

Grand.

Les yeux qui brillent et...

J'attends qu'il vienne
me rendre Visite.

J'étais avec lui tous les jours.

Près de la came...

Une dose. Je donnerais tout pour ça.

T'es si jeune.
-Je suis plus vieille que tu le crois.

T'as quel âge ?
- 13 ans.

Mais dans ma tête, j'en ai 50.
Voire 100.

En tout cas, plus âgée que mes vieux.
-Je connais ça.

Allez, Yasmien, arrête de zapper.

Merde, Yasmien. Mets ZBE.
- Hey, qu'est-ce que tu fous ?

C'est reparti.

Vincent ? Tu me manques.

Faut faire Vite.
J'ai pas le droit d'appeler.

Trois mois, encore deux.

Je dois raccrocher.

Je t'aime.

C'est super joli.

Comment va papy?
- Il veut pas de putes chez lui.

Junior, va jouer là-bas,
avec les jeux vidéo.

Non.
- Maintenant.

Tu lui as dit.

Ils ont appelé pour dire que le jour de
visite avait changé et j‘étais pas là.

Il a honte.

Moi aussi, j'ai honte
de ce que j‘ai fait.

Contente de te l'entendre dire.

Moi aussi, j'ai fait des erreurs,
avec ton père et tout ça.

Dans deux mois, tu seras a la maison.

Comment la police m'a trouvée ?

Je ne sais pas.

J'ai vu le code.

Onyva?

Merde, on ne peut pas sortir par ici.

Deborah !

Eh merde.

Viens ici !

Merde.

On va où ?
- Sur le toit, on va partir par la.

Merde.

On est dans l‘escalier.
Je monte.

Non.

Non, je ne veux pas.

Non, je ne veux pas y retourner.

Je ne veux pas y retourner,
je ne veux pas. Non.

Non.
- Du calme. Du calme, Steffie.

Non, je ne veux pas y retourner.

Bonjour.

C'est quoi ?
- Ça va te calmer.

Je suis calme.

Oui.

Echanger ? Ce soir ?
Oui. Ce soir.

Comment ça va ?
- Ils ont prolongé ma peine.

Un mois de plus.

Désolée pour le toit. Je me suis mise
à flipper, je ne sais pas pourquoi.

Tu sais quoi ?

Quand tu seras sortie d‘ici,
tu pourras venir vivre chez moi.

Je m'occuperai de toi.

Attends.

C‘est le numéro de Vincent.
Mon copain.

Viens, Steffie.

Comment ça va a la maison ?

Tu crois que je passe
mes journées devant la télé,

affalé dans le divan à rien faire ?

Et que je ne sais rien de rien.

Ta mère aimait les hommes.
Elle les aimait beaucoup.

Peut-être un peu trop.

C‘est pour ça que ton père
la mise à la porte.

Ta mère aimait ton père.
Mais elle aimait aussi les autres.

C'est pour ça que je l'ai hébergée.

Parce qu'elle aime les gens.
Toi, Junior, moi.

Mais la différence avec toi,
c‘est que tu le fais pour l'argent.

Je veux arréter.
Je veux rentrer à la maison.

Ce n'est peut-être pas si mal
que tu sois la.

On t'empêche
de faire des conneries ici.

Peut-être que ta mère a eu raison,
en fin de compte.

Qu'est-ce que maman a fait ?

C'est elle qui m'a dénoncée ?
- Qui d'autre ?

octobre

Bon, j'espère
ne plus jamais te revoir ici.

Moi aussi.

Ma mère va venir me chercher et
lundi, je commence une nouvelle école.

C'est bien.

Je ne dois plus rien signer ?
- Non.

Je peux attendre dehors
pour fumer une cigarette?

Bon, prends soin de toi, Deborah.
Bonne chance.

Voilà.
Un grand séjour...

avec… vue sur la mer.

Cuisine équipée.

Une salle de bains sobre,
mais ravissante.

Et pour terminer en beauté, une chambre
claire et lumineuse avec un grand lit.

Alors ? Ça te convient ?

Il te faut une nouvelle coupe de cheveux
et d’autres fringues.

Il ne faut pas les sous-estimer.
Ils doivent être à ta recherche.

Et s‘ils te prennent, retour a Beernem,
de nouveau trois mois.

C'est pas un bon plan.

J'ai d'ailleurs eu un contrôle de police
quand t‘étais a Beernem.

Tu m'as pas... ?
- Non, non.

J'ai prétendu ne paste connaître.

Ça devait être
cet abruti de Robert alors.

Tu fais tout pour lui,
parce que c’est un bon client et voilà.

Qu'est-il devenu, Robert ?

Ils l'ont questionné
et l'ont gardé une nuit.

Trois jours plus tard,
ils l'ont repêché dans le canal.

Va falloir se donner a fond maintenant.

Avec les trois mois a Beernem
et maintenant, l'appartement...

Et j'ai emprunté de l'argentà un pote
que je dois rembourser.

Si je veux pas
qu'on vienne me briser les jambes.

Heureusement que tu ne vas plus à
l'école, je sais pas comment on ferait.

Il suffit juste de bosser
un peu plus et...

Ça a des avantages évidemment.
- Arrête.

Je ne veux plus faire ça.

novembre

Deborah ?
D - Qu‘est—ce que tu veux?

Où es-tu ?
D - Ça ne te regarde pas.

J'ai pas appelé les flics cette fois.
D - Et je suis censée te croire?

Steffie.

En stop ? T'es folie ?
T'aurais pu te faire enlever.

C’est toujours mieux
qu'un jour de plus a Beernem.

Regarde.
- Tu t'es entaillée ?

C‘est la fenêtre
par où je me suis enfuie.

Bon sang, Steffie.

Steffie peut t'emprunter du fric ?

Tout ça ? Je te rembourserai.
- Un gin tonic pour moi.

On peut aller à la plage ?
Steffie n'a jamais vu la mer.

C'est vrai ?
- Pas ces quatre derniers mois.

Allez. En vitesse.

Chiche que t'oses pas.
- Et toi ?

J'ose.
- Moi aussi.

Vas-y alors.
- Toi d'abord.

J'y gagne quoi ?
- L'honneur.

C‘est tout ?
- J'ai rien d‘autre, je sors de taule.

Je ferai la vaisselle.
- J'ai un lave-vaisselle.

Je laverai les vitres.
- OK.

Mais s'yje le fais, toi aussi.

Ah, ça caille. Viens.

C'est quoi ?

Quand l’as-tu acheté ?
- Tout a l’heure.

Avec le fric de Vincent.

T'avais décroché, Steffie.
- C'est pas si simple.

Et l'héroïne va tout arranger ?

Je te croyais plus forte que ça.

J'arrêterai quand j‘aurai un job
et que je vivrai ici.

Le but n'est pas que tu vives ici.

Mais tu m‘avais promisà Beernem.

C‘est impossible, désolée.

C'est l'appart' de Vincent.
Il n'y a d'ailleurs qu'une chambre.

Bonne nuit.

Steffie ?

Steffie ?

Appeler les flics ? C'est la pire
connerie que tu puisses faire, Bo.

Tu veux la laisser la ou quoi ?
- Si on les appelle, je suis cuit.

Et toi aussi.

Ça va te coûter un peu plus
que trois mois a Beernem.

Vincent, si on appelle les flics...
- Oublie les flics.

Je vais tout arranger. T'inquiète.

Je veux rentrer, Vincent.
Je veux rentrer. Je veux rentrer.

Ne dis pas ça.
Je veux que tu restes avec moi.

On va se barrer d'ici. Prendre l'avion
pour la France ou l'Espagne.

On va se barrer et plus de merdes.
Ni flics, ni clients, ni taf.

Tu peux reprendre l'école.

Allez viens.

Tu ne devrais pas rester ici.

Va boire un café
ou te balader sur la plage.

Que va devenir Steffie ?
- T‘inquiète, je m'en occupe.

Oui, amène—Ie,
amène tout le monde. Oui.

Qu'est-ce qui se passe ?
- T'inquiète.

Je dois régler un truc.
- Régler quoi?

Je reviens,
je t'expliquerai tout plus tard. OK ?

Comment ça va ?

Un peu nase.
-Je vois ça.

Je suis contente de te revoir.
- Moi aussi.

Jennifer, Jennifer, Vincent
vend nos cartes d'identité en bas.

Ilya aussi une camionnette.

Ça craint, j'ai la trouille.

Bo...
- Arrête. Zahrin n'est pas clair.

Maman.

Venez. Allez.

Vince, Vince, Vince, Vince...

Vince.

Où va-t-on ?

Hé ? Où va-t-on ?

Je vous en prie, arrêtez-vous.
Laissez-nous sortir.

A l'aide, à l'aide, à l‘aide.
- Hé, boucle—la.

On s'appelle.

Là. Par la.

Plus loin, plus loin.

Fais le tour. Va par derrière.

Oui. Oui, oui.

Comment ça va ?

Bo. Deborah, t'arrête pas.
Cours. Cours.

Reviens.

Zahrin, on doit y aller.
Reviens.

Zahrin ! Zahrin !

On n'a pas le temps.

Maman ?

Reviens.

Zahfln!

Maman ?

Tu peux venir me chercher ?

Je rentre à la maison.