All language subtitles for Yellowstone La Lutte Pour la Vie AKA Yellowstone Battle for life (2009) miniserie 1 episode 2

Pendant six mois, Yellowstone
endure un hiver interminable.

Un monde glacial de chasseurs

et de chassés.

Mais des empreintes dans la neige
sur le versant d'une montagne

annoncent un changement de saison.

Le soleil redouble d'ardeur.

L'eau ruisselle a nouveau.

Commence alors la course pour
se remettre des rudesses de l'hiver,

pour jouer,

apprendre

et se reproduire.

Mais l'été a venir sera éphémère
et loin d'être de tout repos,

dans cette région sauvage imprévisible.

LE PARC DE YELLOWSTONE

Nous sommes au mois d'avril.

La terre a été épuisée par l'hiver.

Tout ici attend le retour
de la chaleur du soleil.

La fin de l'hiver est tardive
au nord-ouest des États-Unis.

L'hiver dure particulièrement
longtemps a Yellowstone.

Le cœur du parc est un haut plateau
froid de 2400 mètres d'altitude,

entouré par les cimes
des montagnes Rocheuses.

Après avoir dormi pendant cinq mois
dans ces montagnes,

un être puissant est de retour.

Cette femelle grizzli

s'est réveillée tôt pour trouver
de quoi nourrir ses petits de deux ans.

Mais il se peut qu'elle ait conduit
sa famille jusqu'ici trop tôt.

La chaîne Te ton,

a l'extrême sud
du plateau de Yellowstone.

C'est habituellement là
que commence le dégel printanier.

Mais cette année, il est en retard.

Ses petits ne sont pas habitués
a une telle couche de neige.

Elle, en revanche,
reste très concentrée.

Guidée par son flair,
elle risque ses 135 kilogrammes

sur la fine couche de glace
d'un coude de la Snake River.

La situation est périlleuse, mais
ses petits la suivent sans trop hésiter.

Avec ses pattes
pouvant assommer un élan,

elle tâtonne délicatement sous l'eau.

Sous la glace, un poisson,
gelé par cet hiver froid.

Un seul poisson
ne les nourrira pas tous,

mais elle sait
qu'il y en a certainement d'autres.

Les oursons doivent apprendre
a les trouver.

Une petite victoire
pour l'un des oursons.

L'expérience de l'ourse augmente
les chances de survie de sa famille,

jusqu'à l'arrivée du printemps.

Ils reviendront souvent, le dégel
favorisant le retour des poissons.

Dans les plaines et les vallées
plus chaudes qui entourent le plateau,

les grands herbivores sont en route.

Ils ont fui les hauteurs
et les grands froids hivernaux.

C'est le début de leur grand périple
vers le cœur de Yellowstone,

juste a temps pour l'été.

Des élans expérimentés,
habitués au trajet, guident le troupeau.

Ils sont suivis par les grands herbivores
les plus vieux d'Amérique,

les antilopes d'Amérique.

Si des prédateurs les suivent,
aucun ne peut les rattraper.

Sur la distance, ce sont les animaux
les plus rapides du monde.

Ils supportent une longue migration
sans rechigner.

Les élans et les antilopes d'Amérique
suivent la progression du dégel.

Mais plus haut, dans ces vallées,
un animal les devance largement.

Les bisons sont armés
pour résister au froid.

Ce troupeau doit arriver tôt
a Yellowstone,

pour avoir le temps d'élever ses petits
durant le court été a venir.

Les bisonneaux nés pendant le voyage
seront mis a l'épreuve.

Les raisons qui poussent
les animaux a rallier Yellowstone

résident dans son histoire
unique et ancienne.

Ce plateau est le cratère
d'un immense volcan endormi.

La roche en fusion sous la surface
pousse encore le sol

vers le froid de haute altitude.

Mais ce n'est pas la seule force
qui a modelé le paysage.

Il y a des millénaires,
le volcan était couvert d'un glacier

de plusieurs centaines
de mètres d'épaisseur.

Les glaciers qui entourent le parc
sont les vestiges d'une époque

où la glace érodait et polissait
le plateau tout entier.

Quand ces calottes glaciaires
se retirèrent,

elles laissèrent
des roches pulvérisées,

les bases d'un sol fécond,

et l'une des prairies naturelles
les plus fertiles d'Amérique.

Mais en mai, cette année,

a Yellowstone, l'herbe est couverte
d'une épaisse couche de neige.

Cette marmotte
ne s'y attendait visiblement pas.

Alors que le soleil brille a nouveau,

des bulbes printaniers poussent
a travers la neige.

Voilà enfin un signe
que l'hiver perd du terrain.

Les mer le bleus, trop fragiles
pour survivre a ces froids hivernaux,

reviennent a présent profiter
de la première éclosion de plécoptères

sur une rivière en dégel.

Tandis que la neige et la glace
des six derniers mois fondent,

Yellowstone revient peu a peu a la vie.

Des cascades de neige fondue
alimentent les cours d'eau.

C'est un danger que les troupeaux
en migration doivent traverser.

Les jeunes se montrent rarement
a la hauteur de la tâche.

Le débit de la rivière Yellowstone
a été multiplié par dix.

En moins de deux semaines,
le dégel a considérablement modifié

le cœur de Yellowstone.

Alors que les troupeaux arrivent
dans les vallées fluviales du plateau,

le printemps est là.

Voilà ce qui a motivé leur voyage.

Après la famine hivernale,

la nourriture est partout.

Certains oiseaux arrivent même de
l'Arctique et des régions subtropicales.

Bernaches du Canada et autres
pélicans blancs viennent se reproduire.

Cette terre désolée
couverte de neige se transforme

en Serengeti américain.

Mais ce paysage
ne ressemble a aucun autre.

Les geysers ont fait
la renommée de Yellowstone.

Yellowstone est situé au-dessus
du noyau en fusion d'un volcan.

L'eau souterraine surchauffe
avant de jaillir dans les airs.

Les geysers et les sources chaudes
absorbent des éléments du paysage.

Les formes étonnantes du geyser
de Grotto sont en réalité des arbres,

ensevelis et pétrifiés
par les minéraux dissous dans l'eau.

L'eau chaude calcine et noie
les racines des arbres des vallées.

Elle maintient les forêts sous contrôle
et ouvre de riches pâturages,

sur lesquels pousse l'herbe nécessaire
a la production du lait riche

qui nourrira
tous les bisonneaux a naître.

Les quelques petits nés
pendant la migration

sont maintenant rejoints
par des centaines de jeunes.

Les prédateurs attendent ce moment
depuis longtemps.

Ici, les coyotes sont réputés
pour leur voracité.

Mais un seul n'est pas de taille
face a une bisonne et son petit.

L'antilope d'Amérique
donne naissance a des jumeaux,

soigneusement nettoyés
pour cacher leur odeur aux prédateurs.

Tant qu'ils restent avec elle,
ils sont assez en sécurité,

et, pour l'instant, le coyote
se contente du placenta.

Mais la mère antilope doit laisser
ses petits tandis qu'elle paît.

Avec leurs pattes flageolantes,
ils se protégeront en faisant profil bas.

Elle doit se soucier des siens,
une portée de neuf petits,

dont la naissance a coïncidé avec
le retour de la nourriture en abondance.

Mais ce ne sont pas
les plus dangereux ici.

Le prédateur numéro un de Yellowstone,
le loup, a fait la loi tout l'hiver,

mais il est bien moins visible en été.

Ils préfèrent rester
près de leur tanière cachée

pour protéger leurs louveteaux
des meutes rivales.

Cette meute est prête a laisser
ses jeunes partir en excursion

pour découvrir le monde
a l'extérieur de leur tanière.

Même a Yellowstone, il est très rare
de voir des louveteaux seuls.

Rapidement, la meute leur ordonne
de revenir dans la forêt.

Ce n'est qu'à l'hiver suivant
qu'on les apercevra régulièrement.

Alors que le mois de mai
laisse place a juin,

c'est la saison des nouveau-nés
a Yellowstone.

Début juin, l'été est enfin là.

Dans les prés, les plantes transforment
les rayons du soleil en nectar sucré.

C'est ce que le plus petit oiseau
migrateur de Yellowstone attendait.

Le colibri Calliope a fait
un long voyage depuis le Mexique.

Il fera de ce carré de fleurs
son territoire

et se battra pour le défendre.

Il se mesurera même
a un colibri roux, bien plus grand.

Mais son rythme de vie électrique
dépend sévèrement du soleil de l'été,

et, a Yellowstone,
Il n'est jamais garanti.

Dans les montagnes autour du plateau,
l'été n'est pas encore arrivé.

À cette altitude,
il fait encore un froid mordant.

Ces montagnes encerclent
Yellowstone d'un anneau de glace.

Et si le soleil est dévoré
par les nuages,

le froid peut descendre des montagnes,

apportant avec lui
le cruel souvenir de l'hiver.

Il peut neiger a n'importe quel mois
de l'année a Yellowstone.

Les prairies tempérées
faisant office de pouponnière

sont a présent ensevelies
sous le blizzard de juin.

Un rideau de neige engourdit les sens.

Cette mère grizzli doit maintenant
être particulièrement vigilante.

Les grizzlis mâles tuent souvent
les oursons, s'ils les trouvent.

Même si elle préférerait attendre
la fin de la tempête, elle doit avancer.

Des oursons affolés peuvent se perdre
facilement dans le blizzard.

Dès qu'elle sent
qu'il n'y a pas de danger,

elle s'arrête pour les allaiter
et les rassurer.

Les bisons font fi
de ce changement de temps brutal.

Après tout, ils sont faits pour survivre
a l'hiver de Yellowstone.

Mais ce petit colibri
est plus vulnérable.

Les fleurs abîmées
par la neige mourront

et avec elles disparaîtra le nectar
dont ont besoin les colibris.

Pour survivre, les colibris
doivent se montrer débrouillards.

Les trous creusés dans l'écorce
d'un arbre par un pic maculé

se remplissent vite de sève sucrée
dès que revient le beau temps.

Ce petit chapardage donne au colibri
l'énergie dont il a besoin,

jusqu'à l'éclosion
de nouveaux bourgeons de fleurs.

L'été avance rapidement.

Fin juin, les blizzards d'il y a quelques
semaines sont un lointain souvenir.

L'été est enfin suffisamment installé

pour que ce colibri saute le pas
et élève une couvée.

La vie est facile.

Mais cela ne va pas durer.

À cette altitude, l'air est si sec

que la pluie s'évapore
avant même d'avoir touché le sol.

L'eau qui ruisselle du plateau
n'est plus renouvelée.

La sécheresse touche déjà les forêts,
au-delà des prairies.

Yellowstone repose principalement
sur d'anciennes coulées de lave.

Cette roche volcanique poreuse
retient très peu l'eau.

Elle est couverte de pins tordus,
qui supportent ces conditions arides.

La forêt est peut-être desséchée,

mais il reste de l'eau dans les lacs
formés par d'anciens glaciers.

Une loutre mâle de passage fait la cour
a une femelle, sur la rive du lac.

Mais elle a l'air un peu distraite.

Ses deux petits ne sont pas loin.

Ils ont environ dix semaines. Il est
temps de les guider hors de la catiche.

Les mâles s'abaissent parfois
a voler la nourriture des petits.

Elle lui fait donc clairement comprendre
qu'il ne viendra pas avec eux.

Cette femelle a grandi dans le lac,

elle sait donc où emmener ses petits
lors d'une excursion très particulière.

Les truites fardées s'agglutinent
dans un ruisseau qui alimente le lac.

Elles se préparent pour le frai annuel.

Mais les truites doivent patienter.
Le courant est encore trop rapide,

trop agité pour y pondre leurs œufs.

C'est un moment qui les inquiète,
a juste titre, d'ailleurs.

Ce balbuzard pêcheur
a une couvée a nourrir. !! reviendra.

À présent, les loutres sont là,
elles aussi.

Elle décide quand inviter ses petits
a remonter le courant.

Puis, elle les laisse la regarder
leur donner une leçon de chasse.

Une grosse truite pleine d'œufs
comme celle-ci est une superbe prise.

Elle mordille d'abord la queue
pour empêcher le poisson de s'enfuir.

Tant que les petits
réclament encore du lait,

la mère loutre se réserve souvent
le poisson entier.

Ses petits se contentent du caviar.

Le courant a assez ralenti
pour que les truites pondent.

Elles ont peu de temps pour frayer,

avant que la rivière
ne devienne trop peu profonde.

La femelle creuse une cuvette
en ondulant vigoureusement

et le mâle présent féconde les œufs
a mesure qu'ils sont pondus.

Des millions de nouvelles vies.

C'est maintenant début juillet.

Ce qui semble être de la neige est en
fait une nuée de graines et d'insectes.

Il y a plus de vie dans le parc
qu'à n'importe quelle autre saison.

C'est un moment charnière de l'été.

Au cours du mois a venir, les jours
deviendront plus chauds et secs.

Les plantes pousseront
avec moins de vigueur,

et le rythme de l'été ralentira.

À présent, les prairies
ne sont plus aussi accueillantes.

L'herbe est moins nourrissante ;
son énergie va dans ses graines.

Les bisons perdent
leur dernier pelage d'hiver.

Avec la chaleur,
les esprits s'échauffent.

Pour échapper
aux pics de température,

les vachers se posent sur le dos
des bisons pour manger et prendre l'air.

Les insectes piqueurs
sont maintenant une vraie calamité.

Un grizzli se protège
de la chaleur et des insectes

dans l'eau fraîche d'un lac.

À mesure que le sol se dessèche,
les ours trouvent moins de nourriture

sur le plateau de Yellowstone.

Il y a moins a brouter, et il est
très difficile de déterrer des racines.

Ils se dirigent donc
vers les montagnes plus tempérées.

Ici, les érythrones a grandes fleurs,

qui ont fini de fleurir
depuis un mois sur le plateau,

commencent a peine a éclore.

Ici, où le printemps
vient a peine d'arriver,

les ours trouvent
a nouveau de quoi se nourrir.

Tandis que le dégel
atteint les montagnes,

une partie de Yellowstone rarement
visible est mise au jour un instant.

Depuis le premier jour
suivant la fonte de la neige,

ce pica est obsédé par la nourriture.

Il remplit son garde-manger hivernal
avant les prochaines neiges.

Les picas font partie
des petits mammifères

qui prennent le risque
de vivre là-haut.

Les plantes choisies sont cueillies,
puis séchées en meules de foin,

avant d'être entreposées sous terre.

Ce garde-manger représentant
plus de 50 fois son poids

permettra au pica de passer l'hiver.

L'été est si court, là-haut,

que peu d'animaux vivent en permanence
a une altitude plus élevée.

Mais c'est justement a une altitude
supérieure que les ours se dirigent,

au-delà de la lisière,
vers les roches arides des pics.

Ce voyage semble bien improbable
pour un animal guidé par son estomac.

Leurs motivations deviendront
plus claires a la fin de l'été.

Pendant ce temps, 600 mètres plus bas,
sur le plateau de Yellowstone,

les prairies sont frappées
par la sécheresse.

Les bisonneaux sont
moins dépendants de leur mère.

Les adultes se concentrent sur
la rude compétition pour s'accoupler.

Un mâle fait de la surenchère
pour intégrer un troupeau de femelles.

Il se sert de poussière pour accentuer
sa carrure et sa puissance.

Un autre mâle déjà bien établi
dans le troupeau répond a sa parade.

Et attend.

Le nouveau venu réplique en déposant
son odeur et en s'approchant encore.

Cette marque de défiance
est intolérable.

Le mâle du troupeau a gagné.

Son rival évincé, les petits qui naîtront
l'été suivant seront sûrement les siens.

Victoire dans la poussière de l'été.

Mais voici qu'un plus grand défi
menace tout le parc de Yellowstone.

Ces nuages n'annoncent pas la pluie.

Ce sont d'immenses colonnes de fumée.

Yellowstone est en feu.

Au cours de l'été, les pins tordus secs
se sont transformés en poudrière

a laquelle la foudre a mis le feu.

Les feux de végétation les plus violents
brûlent des semaines.

En 1988, un tiers de Yellowstone
a brûlé en un seul été.

Dévastation.

Les animaux qui dépendent de cette forêt
mourront de faim cet hiver.

Pour Yellowstone, les perspectives
sont visibles a plus long terme.

Les cendres fertilisent le sol,
que le feu expose aux rayons du soleil.

Tandis que les forêts se régénèrent,
de nouvelles vies y trouvent leur place.

En août, les jeunes colibris se gavent
dans les champs d'épilobes en épi,

qui ont poussé
sur les cendres de la forêt.

Pour eux, l'été touche presque a sa fin.

Ils doivent suivre le soleil vers le sud,
avant le retour de l'hiver.

Alors que cette génération de colibris
quitte Yellowstone en premier,

ses derniers visiteurs arrivent.

Nuit après nuit,

les papillons de légionnaires grises
ont fui la chaleur d'un pré lointain.

Ils ont volé en suivant
des vents favorables,

en se cachant
dans les fissures des rochers.

Voilà pourquoi les grizzlis
gravissent les pics arides.

Trois kilomètres plus haut,
ils se mettent a chercher les papillons.

C'est la fin de l'été ; les dernières
neiges d'hiver ne sont éternelles qu'ici.

Elles offrent un rafraîchissement
aux oursons fatigués du voyage.

Beaucoup d'ours ont connaissance
de ce lieu grâce a leur mère.

C'est une des traditions
des ours locaux.

La famille cherche des papillons
en creusant sous les amas de pierres.

Même si les papillons sont minuscules,
un ours dont la récolte a été fructueuse

peut en ramasser
jusqu'à 40000 en un seul jour.

Ce sont 20000 calories
et autant de poids gagné pour l'hiver.

Alors qu'elle a passé
tout l'été a éviter |les mâles,

la mère trouve que celui-ci
est bien trop proche d'elle.

Il cherche peut-être a s'accoupler,
mais il n'est pas le bienvenu.

Laissant ses petits,
elle affronte le mâle en face a face.

Alors qu'elle s'apprête a le chasser,

elle se rend compte qu'elle est blessée.

Une mâchoire abîmée serait
dramatique pour elle et sa famille.

Visiblement souffrante,

elle guide ses petits inquiets
vers les hauteurs, loin du mâle.

Elle les allaite
pour les calmer et les rassurer.

La blessure n'a pas l'air grave,

mais elle décide de conduire
sa famille au pied de la montagne.

Ce sera la dernière fois que
les oursons se nourriront en famille.

L'année prochaine,
ils seront indépendants,

prêts a affronter le monde seuls.

Le soleil a brièvement apporté
de la chaleur a Yellowstone,

assez longtemps pour permettre
a de nouvelles générations de grandir.

Mais alors que l'été a révélé
l'immense diversité de Yellowstone,

un voile de glace hivernale
est sur le point de retomber.

Les jours raccourcissent,

le soleil perd de sa vigueur.

Il ne reste a présent que quelques
semaines pour se préparer a l'hiver.

La vie fleurira une dernière fois

lors de la saison la plus courte,
mais la plus belle de Yellowstone…

l'automne.