All language subtitles for des assassins

Mizurogi, c'est un superbe hôpital.

Vous n'êtes pas venu me faire
des compliments stupides, Bruckmayer ?

Vous n'êtes pas non plus venu
pour faire des analyses.

Ma santé mentale est excellente.
Tout comme la vôtre.

C'est bien.

J'ai une demande.
Quelque chose d'important.

Vous pouvez y aller.

Des cigarettes personnalisées. Vous êtes
toujours aussi dépensier.

C'est ma spécialité. L'argent n'éblouit
que lorsqu'il est gaspillé.

Tuer, vous aimez ça aussi ?

Bien sûr.

Cet endroit est complètement insonorisé.
Je vous écoute.

Notre organisation secrète
du parti nazi...

a décidé de demander des informations
au Comité de régulation de la population.

Vous êtes bien renseigné. J'admire la façon
dont vous avez trouvé notre bureau secret.

J'ai entendu dire que vous entraîniez
des fous à devenir des assassins.

Exact. Tous les grands hommes sont fous
d'une certaine manière.

Bien sûr, nous ne choisissons
que des sujets appropriés.

Les résultats sont dévastateurs.

Avant d'aborder les détails,
j'aimerais voir ce qu'ils peuvent faire.

Que doivent-ils faire ?

Donnez-moi l'annuaire téléphonique.

D'abord celui-ci.

Puis celle-là.

Et enfin lui.

Je ne sais rien d'eux,

mais vous avez 3 jours
pour les tuer et les amener ici.

Pouvez-vous le faire ?

2 jours suffiront.

L'ÂGE D'OR DES ASSASSINS

Madame.

Ou bien Mademoiselle ?

Vous n'entendez pas ?

Que voulez-vous ?

Va-t'en monstre !

C'est bon.

Et l'autre ?

Rien ne presse.

Il reste 2 heures.

Maman.

Je suis à la maison.

Aujourd'hui au séminaire, les étudiants
m'ont donné du fil à retordre

Je pensais que ce serait facile, mais
enseigner dans une université est dur.

Ces fleurs durent longtemps.

Oh oui, ce sont des imitations.

Vous êtes Kikyo Shin, n'est-ce pas ?

Oui, tout à fait.

Depuis combien de temps êtes-vous là ?

Depuis le début.

Oh je suis désolé.

C'est dur de venir à bout
de ce pied d'athlète.

Ne vous inquiétez pas.
Ce n'est pas si grave.

Mais quand ça me démange, je ne
peux pas m'empêcher de me gratter.

Une maladie aussi déraisonnable...

Au fait, qui êtes-vous ?

Personne à proprement parler, mais...

C'est moi.

Comité de régulation de la population du
Grand Japon, directeur Mabuchi Kensaku

Qu'est-ce que ce Comité de régulation
de la Population ?

J'ai faim.

Désolé. Je suis affamé.

Vous en voulez un ?

Ça ira.

Alors je vais en manger deux.

Au Japon, la population
est trop nombreuse.

La pauvreté est causée
par la surpopulation.

Pour améliorer la situation au Japon,
il faut réguler la population.

C'est logique.

Les vies qui peuvent devenir utiles
dans le futur

ne doivent pas être détruites
avant leur naissance.

Au contraire,

ceux qui ne seront d'aucune utilité
devraient tirer leur révérence.

Je vois. Et ce Comité de régulation
de la population

attend quelque chose de moi ?

Vous enseignez la psychologie criminelle
à l'université, n'est-ce pas ?

C'est exact, mais les étudiants
ne font que bailler d'ennui.

Je le sais. Mais à partir de demain,
ils ne s'ennuieront plus.

Quoi ? Ne plaisantez pas.
Je suis un professeur appliqué,

alors tant qu'ils ne pourront pas
se retenir...

Mais ils le peuvent.

Qu'est-ce que vous dites ?

Je vais manger maintenant, maman.

Ce n'est pas normal.

C'est un test de Rorschach.

Selon ce que l'on voit dans ces images,
on peut découvrir sa personnalité.

Tout d'abord, qu'est-ce que c'est ?

Le mamelon d'une fille.

D'une traînée étrangère.

Et ça ?

Un serpent qui a été abattu.

Une réponse plus simple
s'il vous plaît.

Un serpent qui a été abattu.

Et ceci ?

Une foutue scie.

Une foutue scie ?

Oui. Je vois.

Paranoïa totale.

Paranoïa ?

Une souche mutante et la vôtre
est particulièrement mauvaise.

Une souche mutante ?

Dites-moi maintenant.
Un fou pourrait-il faire ça ?

Qu'avez-vous fait à la fleur de maman ?

Heureusement que ce n'était pas
la tête de maman.

La tête ?

Contrairement aux fleurs, on ne peut pas
les couper avec des cartes.

Dame de pique et joker.

Entre les deux, je mets ceci.

Lorsqu'on lance le tout, on tranche
la gorge et la victime tombe.

À côté du cadavre...
un pique et un joker tachés de sang.

Quelle belle note !
De l'art ? Oui, du grand art !

Maman, tu vas bien ?

Une affaire d'extorsion.
Une arnaque au plan sexuel.

Est-ce tout ?

Aujourd'hui c'est calme.

On ne peut pas avoir des meurtres
tout le temps...

Mais il y en a eu un.

- À l'instant même. Je l'ai tué.
- Quoi ?

Où est le corps ?

Ici...

C'est étrange.

Je suis sûr qu'il était là.

Je ne mens pas.

Il avait un visage comme une guimauve.

Il a mis une lame de rasoir
entre 2 cartes et...

Maintenant je te le demande...

Pourquoi un honnête homme comme moi

serait-il la cible d'assassins de ce
Comité de régulation de la population ?

En impliquant même la police.

J'ai jamais entendu une chose
aussi ridicule.

C'est plus déraisonnable
que le pied d'athlète.

Hé. Tu m'écoutes ?

Bien sûr que je t'écoute.

Après tout, j'ai accepté
en échange de ce repas.

Que j'y croie, c'est une autre affaire.

Ne me fais pas peur. Les fourchettes
sont dangereuses.

J'ai compris.
Je n'insisterai pas davantage.

Je vais résoudre cette histoire
de meurtre par moi-même.

Je me demandais.
C'est quoi cet œillet ?

Est-ce une marque d'assassinat ?

Pas du tout.

C'est ma protection.

Ma maman morte me protège.

Maman ?

Au fait, c'est à mon tour de demander...

Qui es-tu au juste ?

Oh. J'ai oublié de me présenter.

Je suis reporter pour le " Mystère de la
semaine ". Je m'appelle Tsurumaki Keiko.

Vous allez m'aider à résoudre ce mystère.

Ça veut dire que tu me crois ?

C'est une autre affaire.

Encore ça.

Un voleur !

Au voleur !

Qu'est-ce qu'elle a,
cette caisse pourrie ?

Qu'est-ce qu'elle a cette bagnole ?

À pleine vitesse, elle ne va qu'à 20 km/h.
C'est quoi ce délire ?

C'est à cause de bagnoles comme ça
qu'il y a des bouchons à Tokyo.

Désolé.

Je te signale que...

Je m'appelle Otomo Bill.

Je ne suis pas tout à fait un inspecteur,
mais pour les voitures, je gère.

Otomo Bill ?

Otomo est mon vrai nom.
Bill est mon surnom.

Si ça te plaît, je te donnerai
un autographe.

J'en demanderai un...

au commissariat.

Je décline l'offre.

Attendez.

Je pourrais oublier ça...
en échange d'une faveur.

Une faveur ?

On cherche quelqu'un.

Vous êtes très connu, n'est-ce pas ?

Le Comité de régulation de la population ?

Qu'est-ce que c'est ?

Je n'utilise pas ce genre de choses.

Quelles choses ?

Bêta.

C'est le nom d'une organisation meurtrière.

On gardera votre secret. Dites-le nous.

On va vous récompenser. On veut
que le grand boulot soit fait.

Si c'est un gros boulot,
on le fera pour vous.

C'est ça. Mettez un million en liquide.

Que ce soit... Billy the Kid
ou... John Wayne...

Hé Bill.

On a fait fausse route.

Ces types sont de toute évidence
en plein délire.

Oh, ces pieds qui grattent.

Qu'est-ce que tu dis ?

Espèce de bouffon...

Hé Aniki !

Tu es incroyable.

C'était juste mes pieds
qui me démangeaient.

Alors pour trouver ce truc de régulation
de la population

vous vous êtes fait passer
pour des clients.

Sacrée surprise ! Incroyable, aniki.
Éliminer deux gars...

Arrête de dire ça. C'était juste
mes pieds qui me démangeaient.

Alors, où vas-tu dormir ce soir ?

Si tu rentres chez toi,
ce sera "qu'il repose en paix".

S'il vous faut un hôtel...
Je m'en charge !

On y est.

Quoi ?... C'est un love hôtel !

C'est génial. Au passage du train,
le lit tremble.

Bon, je vais y aller. Repose-toi bien
jusqu'au matin.

Bill, veux-tu rester avec moi ?

C'est 800 yens pour deux.

Je vais devoir refuser.

Je ne peux pas dormir si je ne suis pas
dans une voiture. Alors, bonne nuit.

Pas besoin de te fatiguer.

Merci.

Mais... c'est étrange...

As-tu une jumelle ?

Tu étais partie...

J'ai changé d'avis.

Après tout, nous n'avons pas encore
signé le contrat.

Je ne peux pas te laisser vendre
à un autre magazine.

Est-ce que tu as l'habitude de faire
des contrats de ce genre ?

Ça dépend de mon humeur.

C'est moi qui décide.

Te voir nue n'est pas un paiement
pour l'histoire, n'est-ce pas ?

Ne te méprends pas.

Les modèles nus sont payés d'avance.

Oh... excuse-moi.

Alors faisons le contrat.

Qu'est-ce que tu cherches ?

Mon stylo plume.

On n'a pas besoin de ça.

J'ai dit que ça dépendait de mon humeur.

Il y a plusieurs façons de signer
un contrat.

Qu'est-ce qu'il y a ?
Tu as peur de ta maman ?

Excuse-moi.

Je me demande où je dois signer...

Je te laisse décider.

Vraiment ?

Tu as une cicatrice juste là.

Ça ne fait pas baisser mon assurance vie.

Parlez !

Pourquoi faites-vous tout un plat
du troisième homme ?

C'était un test. S'il n'est pas réussi...

Si c'était vraiment un test, il a cessé
quand j'ai échoué. N'est-ce pas ?

Mais notre organisation donne
une autre chance aux malchanceux.

Ne mentez pas.

À quel type d'organisation
appartenez-vous ? Dites-moi !

Dites-moi vite, Bruckmayer.

Il s'agit probablement
de votre propre organisation.

Oui, c'est vrai, Kusurogi.
Comme vous dites.

J'ai de grands projets.
C'est pour ça que je vous ai testé.

Si vous aviez réussi, j'aurais créé avec
vous une nouvelle organisation nazie.

Votre gentillesse est appréciée.
Mais le parti nazi est un fantôme du passé.

J'ai une nouvelle organisation
plus puissante que le parti nazi !

Maintenant la question est...
votre secret.

C'est...

Oui, Pentothal...
un sérum de vérité.

Ses effets, vous les connaissez bien.

Mizurogi. Arrêtez ça. Je ne mens pas !

Digne d'éloges.

Ce que j'attendais de l'ancien chef
du renseignement de la Gestapo.

Rudolf de Bruckmayer

Vous êtes à Berlin en 1940.

Il n'y avait pas de raison particulière.
C'était juste un test.

Vous êtes maintenant à Berlin en 1940.

C'était un test. Juste un test...

Vous êtes maintenant à Berlin en 1940.

La larme.
La larme de Cléopâtre a disparu.

Quoi ?

Larme

Larme

La Larme de Cléopâtre. Terrible.
Que vais-je dire au Führer ?

La Larme de Cléopâtre.

C'est étrange. Ce n'est pas flatteur.

Je ressemble à un prêtre.

Je passe mon tour.

C'est parfait !

Un prêtre qui ordonne un meurtre.
Pas mal, non ?

Peut-être.

Ça suffit. Tu n'es pas là pour faire
de la publicité.

Qu'est-ce que tu fais ?
Désolé, maman.

Elle est juste jalouse de toi.
Ne t'inquiète pas.

J'abandonne. Hé ! Je vais te dire...

Aniki ! Du nouveau.
Une grande nouvelle.

Où est passé aniki ?

Je suis là.

Je suis ici.

Quel choc.

Je n'aurais jamais pensé que
tu pourrais te transformer en ça.

Peu importe.
Quelle est la grande nouvelle ?

Oui, voilà. Il y a un message du Comité
de régulation de la population...

Qu'est-ce que c'est ?

Il semblerait qu'Ishide soit sorti
la nuit dernière.

Ce matin, il a appelé pour dire
qu'il les présenterait.

donc rendez-vous à la station de métro
Shinjuku à 16 heures.

Il s'est passé quelque chose ?

Un suicide apparemment.

Contrôle-toi.

Aniki, c'est lui.

Que faites-vous tous les deux ?

Désolé. Il semblerait que ce soit
un ami de cet homme.

Alors il a été assassiné par
un de leurs assassins ?

Bien sûr. Mais c'est ton droit
de ne pas le croire.

J'ai compris. J'ai compris !

J'ai peur. Allons voir la police.

Ça ne marchera pas.
La police ne nous croira pas.

Et nous n'avons pas le temps.

Je sais !
Le meurtrier est toujours là...

En principe, il a dû s'éloigner
de la foule...

Quelqu'un qui regarderait de notre côté
serait suspect.

C'est l'un d'entre eux ? Lequel est-ce ?

Je ne sais pas.

Hé, tu as un miroir ?

Oui. Mais...

Que comptes-tu faire ?

Un duel. À ce stade, c'est tout
ce qui reste à faire.

Manger ou être mangé.

Pourquoi ici ?

Toute personne qui était sur le quai et
ne monte pas dans le train est suspecte.

Désolée je suis en retard.

Ce n'est pas grave.
Ça ne fait que 50 minutes.

Oh non ! Le vieil homme qui était
sur le banc est parti.

Ce parapluie était surprenant,
n'est-ce pas ?

En effet, oui.

Même mon pied d'athlète a été surpris
et a disparu.

C'est une blague.

Mais Aniki, il n'y a pas de quoi rire.

Ils savaient que tu te faisais passer
pour un client.

Attention. Le danger approche.

Un esprit maléfique s'est accroché à vous.

Un esprit maléfique ?

Je suis... ce qui est écrit ici.

Centre de recherche sur le spiritisme
au Japon. Aoji Hikaru.

Des occultistes, sans doute.
Pourquoi ne pas l'écrire en japonais ?

Écoutez-moi.

Notre chef s'appelle
Komatsu Yumie.

C'est une médium spirituelle
de renommée mondiale.

Si vous pensez que je mens, allez la voir.

L'esprit maléfique qui s'est accroché
à vous sera révélé sous vos yeux.

Je suis désolé mais...

Attends. Allons la voir. On pourrait
découvrir quelque chose sur cette affaire.

Aoji, organisez ça, s'il vous plaît.

D'accord. Je l'appelle et on y va tout
de suite. Je vous prie de m'excuser.

Tu ne sais pas que les médiums sont
souvent des escrocs ?

Mais il n'y a pas de mal à essayer.

Qu'est-ce qui se passe ?

Inutile de le poursuivre.
Il a une voiture de sport.

Oui, et il déteste les spirites.

Désolée, mais pourriez-vous
n'emmener que nous ?

Très bien. Je vais le faire.

Entrez.

Je vais appeler un esprit.

Vous ne devez pas émettre un son.

Compris ?

Maintenant. Allez dans le sombre
pays des esprits.

Les esprits vous appellent.

Répondez maintenant, Tsurumaki Keiko.

Où est Kikyo Shinji ?

J'aime... Shinji. Je l'aime.

Ce n'est pas la question.

Otomo. Dites-moi où est Shinji.

Oui. Shinji Aniki est...
dans le coffre... de la voiture.

Inutile de te cacher, Kikyo Shinji.
Sors de là !

Découvrir notre existence,
c'est bien joué mais...

Vous, les universitaires,
vous êtes tous stupides.

Maintenant sors !

Hé toi...
Il est trop tôt pour mourir.

Attends, s'il te plaît !

Dis-moi une chose.
Pourquoi veulent-ils me tuer ?

Maintenant c'est ton tour.

Tu es un oiseau.

Des ailes jaillissent de ton dos.

Elles deviennent de plus en plus grandes.

C'est bien.

Essaie de les rabattre.

Envole-toi. Tu es un corbeau.

Alors un condor. Un condor, c'est ça,
n'est-ce pas ?

Ce ciel sans limites est à toi.

Vole maintenant !

À l'aide !

Aniki !

Bill, lève les yeux !

Aniki, c'est terrible.

Qu'est-ce qu'il y a ?

Ce n'est pas le moment de jouer.

Les occultistes ont plié bagage
et ont filé à l'anglaise.

Et un nouveau groupe est arrivé en disant
qu'ils avaient loué l'endroit pour 8 ans.

Ils ont dit qu'ils n'avaient jamais
entendu parler du Spiritua.

Tu as vu le gardien ?

Non, il est parti et la femme
de ménage le cherchait.

C'est bien ce que je pensais !

Il faut se débarrasser du gardien...
l'endroit était à eux.

Je vois. C'est logique.

Mais patron, le gardien...

Il est mort... subitement.

Peut-être qu'elle aussi ?

Joli tir ! Le changement de ressort
a marché.

Arrête de déconner !

Hier soir, sous hypnose...

quand on lui a demandé où tu étais,
que crois-tu qu'elle ait dit ?

J'aime Shinji. Je l'aime. Je l'aime...

Cette sincérité enjouée m'a bluffé !

Alors que cette Keiko pourrait être...

Aniki. Ça ne t'inquiète vraiment pas ?

Bill, si je n'étais pas inquiet, je ne
m'amuserais pas avec des jouets.

1 seul coup mais...

C'est quand même une bonne arme.

Et ça aussi.

Ou ça.

Alors...

Je ne sais pas ce que je peux faire...

Je me moque désormais de savoir
pourquoi ils me veulent.

L'attaque est la meilleure défense.

Tsurumaki ? Elle est absente.

Désolé mais on ne pourrait pas
avoir son adresse ?

Mais on est près de la deadline.

Ça suffit !

N'êtes-vous pas le supérieur de Keiko ?

Ce qui lui arrive ne vous importe pas ?

Attendez.

Keiko, je la connais bien.

Excusez-moi. Vous vouliez quelque chose ?

Rien du tout.

J'aime juste regarder
les exploités travailler.

Alors, allons-y.

C'est tout proche. Avec beaucoup
d'autres personnes qui me plaisent.

Vous savez que Yamaguchi
a acheté une voiture ?

Le nouveau manager vient au travail
en voiture ?

Pour séduire la fille du patron.

Teranishi l'a déjà fait.

Un autre.

L'alcool provoque des ulcères.

Peut-être qu'il aura un cancer.

Où sont les clients ?

Bâtard ! J'ai envie de le tuer.

Je n'en peux plus.

Son mari est mort aussi ?

Mais ils ont de l'argent.

La vérité est qu'ils sont très endettés.

Comme c'est tragique.
Apportez-m'en un autre !

Qu'en dites-vous ?

Les humains sont des animaux si pécheurs.

Selon vous, quel est le plus grand
plaisir de la vie ?

Est-ce que Tsurumaki est aussi
une habituée ici ?

Vous ne savez pas ? C'est le meurtre.

Le meurtre ?

La lutte pour la survie
est le destin de l'homme.

Elle crée des ennemis,
ce qui engendre la haine

et conduit au meurtre et à l'assassinat.

Aussi proches soit-on, au fond, chacun
veut que l'autre tombe raide mort.

Raide mort.

Personne ne le dit...

mais on est tous coincés
dans le même trou.

Vous aussi !

et vous.

et bien sûr, moi-même.

Mais contrairement à vous,
je ne le cache pas.

Vous me prenez pour un fou.

Fou, ça me va.

Tous ceux qui ont fait de grandes choses
dans l'histoire de l'humanité étaient fous.

Dostoïevski, Nietzsche, Van Gogh,
Hitler, Néron

Et le plus grand désir de l'homme est...

sans aucun doute, la guerre.

Tout en chantant la paix mondiale...

ils se réjouissent tous à la nouvelle
d'une guerre.

Parce que c'est amusant.

Parce que le meurtre de masse
est le plus amusant.

Je digresse quelque peu.

Ça vous dit ?

Non, c'est bon.

Vous parliez si sérieusement...

Que faites-vous ?

Devinez. À votre avis ?

Voyons...

Dois-je vous le dire ?

Cet homme est un tueur. Pas vrai ?

Magnifique !

Peut-être que je ferai appel à vous.

Très bien. Mais pour l'instant,
j'ai les mains pleines.

Alors les affaires marchent bien.

Vous êtes à la poursuite
d'une grosse proie.

Ce n'est pas quelqu'un
de très important.

Un homme de peu de valeur,
dont il est difficile de se débarrasser.

Par sa faute, une femme innocente
est en danger.

Qui est cette femme ?

Qui êtes-vous d'ailleurs ?

D'habitude, j'aime tuer lentement...

Même les chats jouent avec
les souris avant de les tuer.

Lorsque ce travail sera terminé,
je reviendrai pour votre commande.

Que fait vraiment cet homme ?

C'est le chef d'une bande
de tueurs patentés.

C'est méchant. Je demandais sérieusement.

C'est vrai ? Je ne comprends rien
à tout ça.

Regarde ça, Bill. C'est creux.

Des gouttes assommantes.

Si j'avais allumé ma cigarette avec ça,
ça m'aurait fait perdre connaissance.

Il comptait m'emmener
comme si j'étais ivre.

Sans blague, Aniki. Tu attends quoi ?

À quoi bon ?

C'est le type même du criminel
qui a de l'honneur.

Même si on l'étranglait,
il ne parlerait pas.

Il vaudrait mieux découvrir
leur prochain...

Qu'est-ce que c'est ?

Vidéo promotionnelle du Comité
de régulation de la population

Débarrassons-nous du superflu !

Qu'est-ce que c'est que ça ?
Quel farceur !

Les monstres ! Comment ont-ils pu ?

Nous vous offrons une mort sans
douleur en buvant ce médicament

Nous vous le proposerons
autant de fois que nécessaire.

Kikyo Shinji, attendez notre messager
à 10 heures ce soir.

Qu'est-ce qu'on va faire, hein ?

On attend jusqu'à 10 heures.

Il n'y a rien d'autre à faire.

Ils sont vraiment fous.

Une bande de tueurs paranoïaques.

Si on fait une erreur,
elle mourra à coup sûr.

Tu peux dire ça, mais...

Y a-t-il un Kikyo Shinji ici ?

C'est moi.

C'est peut-être une blague mais...

J'ai trouvé ça dans la rue.

[Je vais certainement me faire tuer.]

Où avez-vous trouvé ça ?

Près de la clinique de mon médecin.

Si vous voulez, je peux vous y emmener.
J'ai une voiture.

Mais est-ce bien réel ?
C'est si mélodramatique.

Si elle a été lancée d'une fenêtre,
elle doit être dans un bâtiment voisin.

Si c'était aussi simple que ça.

Ce n'est pas une façon de conduire !

Attention, Bill.

Je vous tenais, mais j'ai perdu.

S'il vous plaît, avant de mourir,
dites-nous...

Où est Tsurumaki Keiko ?
Où est-elle?

Fuji. Au pied du mont Fuji.

Au pied du mont Fuji, où ?

Mais Aniki, la base du Fuji
couvre une grande surface.

Et si nos ennemis nous voient venir ?

Ils penseront que nous savons où elle...

C'est donc ce que tu avais prévu.

Il ne reste plus qu'à en attraper un autre
pour en savoir plus.

Il semble que nous ayons reçu une réponse.

Avec eux qui nous observent depuis
le ciel, que peut-on...

Mais de là-haut, ils ne peuvent
rien faire non plus.

C'est vrai. Au moins,
nous sommes en sécurité.

Si j'étais eux, je contacterais par radio
quelqu'un pour nous couper la route.

Oui, j'ai compris. Ils pourraient avoir...

Ils sont là !

On ne peut pas s'arrêter. On ferait
mieux de dépasser ces tueurs...

Bill, arrête la voiture.

Attention au sac.

Merci. Nous sommes sauvées.

Notre voiture est tombée en panne.

Vous ne pouvez pas appuyer
sur le champignon ?

Si ça ne vous plaît pas, sortez.

Au fait, où allez-vous ?

L'hôtel du Mont Fuji au lac Yamanaka.

Merci beaucoup.

On passera dans votre chambre
plus tard.

J'ai recommencé.

La régulation de...

À plus tard.

Bill, allons-y. Que se passe-t-il ?

Ces deux sont dans le coup.

Que se passe-t-il ici, Aniki ?

Elle a dû laisser tomber l'enveloppe
exprès pour voir ce qu'on ferait.

Ne relâche pas ta garde.

Laissez-nous nous reposer
dans votre chambre.

Une chambre ? Nous n'en avons pas encore,
mais nous trouverons une solution.

Je vous en prie, prenez ceci.

J'ai fait un rêve de passion profonde,
de beaux cheveux...

Merci.

Revenons à nos affaires.

Des affaires ?
De quoi parlez-vous ?

Vous êtes cruels, avec nous qui grelottons
comme ça. Il faudrait nous aider.

Vous aider ? Quelle blague.

Qu'est-ce qui se passe ?

Pourquoi nous avez-vous approché ?

Vous n'êtes que des leurres ?
Y a-t-il d'autres tueurs ?

Des tueurs ?

De quoi s'agit-il ?

Ne jouez pas les idiotes !
On sait ce qui se passe.

Regardez ça. Ça dit

[Association japonaise de régulation
des naissances.]

Aniki, c'est différent.

Je vois. C'est différent.

Arrêtez ça ! Où est le problème ?

Qu'y a-t-il de mal à commander un manuel
sur la régulation des naissances ?

Désolé. C'était une "Régulation"
différente.

Soudain, j'ai envie de te réchauffer.
Ça te dit ?

Qu'en penses-tu ?

Après ça, ils sont obligés.

Ne t'arrête pas. J'ai encore froid.

Ce n'est pas gentil. Ne m'interrompez pas.

Le sang coulera de vos blessures

Les larmes couleront sans fin.

Des béquilles ne sont que des béquilles
à première vue.

De toute évidence,
tu n'en auras plus besoin.

Monte dans la voiture.

Maintenant dis-moi.
Où est Tsurumaki Keiko ?

Tu as échoué, tu sais.

L'organisation ne le pardonnera pas.

La loyauté envers ton patron ne vaut rien.

Ne pas croire en la loyauté,
c'est ce qui fait d'eux des tueurs.

Ici Obakyu. Obakyu appelle Atom.
Terminé.

Ici Atom. Au rapport.

Une berline noire, immatriculée :
Nerima 3-48. Passé à 02h05.

Prudence recommandée.
Prudence recommandée. Terminé.

Compris !

Maintenant dis-moi. Où est-elle ?

Si tu ne réponds pas,
ton nez va s'envoler.

Plus jamais tu ne réciteras
la poésie de Hange.

À la base militaire.

La base militaire ?

L'exercice de la Force de Défense
commence à 3h.

Leur objectif est la destruction du Hall.

Quoi ?

Abandonnez.
Vous n'arriverez pas à temps.

Leur enceinte est si bien défendue
que vous n'y entrerez jamais.

Nous n'avons que 30 minutes. Allez !

Plus que 15 minutes.
Accroche-toi, Bill.

Laisse-moi faire.

Quelque chose est écrit là.

DANGER à 2 Km
TIRS D'ARTILLERIE

Tout va bien. On a réussi.

Le Corps de défense.
Demandons de l'aide.

Attends. On ne sait pas
si ce sont des vrais.

Désolé. L'artillerie va tirer
dans un quart d'heure.

Vous ne pouvez pas aller plus loin.

Ne vous inquiétez pas.
Nous sommes juste venus observer.

Je devais absolument voir la Force
de défense en action.

Voilà de bonnes paroles.
Vous voulez regarder ici avec nous ?

Ne vous inquiétez pas pour nous.

Ne soyez pas timide.
Ce sont les meilleures places.

Là-bas, c'est la cible.

S'il vous plaît,
je suis un contribuable.

J'aimerais vraiment voir comment
mes impôts sont utilisés.

C'est trop éloigné. S'il vous plaît,
laissez-moi regarder d'un peu plus près.

Attendez ! Vous ne pouvez pas faire ça.

Hé ! Ne faites pas ces grimaces bizarres.

Il y a quelque chose d'étrange chez vous.

QG. QG. C'est Soran et Pappy.

Il y a 2 individus ici qui agissent
de façon suspecte.

C'est un satellite !

Hé ! Il y a quelqu'un dans l'armurerie !
Venez !

Mais, et ces gars-là ?

Laissez-les et dépêchez-vous !

Il reste 3 minutes.

Mais Aniki, ces forces sont réelles.

On verra ça plus tard.

2 minutes avant la mise à feu.

Tsurumaki.

Keiko.

Merci d'être venu jusqu'ici.

C'est le...

Le vieux philosophe du meurtre.

J'ai prévenu mes camarades à l'avance...

si quelque chose tournait mal...

ils devaient vous amener à l'endroit
où vous êtes maintenant.

Je suis très satisfait
de la façon dont mes camarades

ont suivi les instructions de leur chef.

Il reste maintenant une minute avant
le premier tir de barrage.

Vous appréciez ma merveilleuse maîtrise
du temps ? Ni trop tôt ni trop tard.

Merde ! Ces forces étaient...

Maintenant faites votre dernière prière.

Écoute. Il nous reste une dernière chance.

Lorsque le premier obus explosera,
saute dans le trou.

Après ça, passe d'un trou à l'autre
et échappe-toi.

2 obus ne tomberont sans doute pas
au même endroit.

Sans doute ? Mais si...

Ne t'inquiète pas.

S'ils atteignaient la cible à chaque fois,
ils n'auraient pas besoin de s'entraîner.

D'ici 10 secondes !

7

6

5

4 secondes

3 secondes

2

1

Succès.

Ce fut difficile.

Au commencement est le chant de l'éternité

Par ce coup violent, on peut penser

Qu'à ce moment-là, la colère se dissipe

Le sang joyeux coule sur votre poitrine.

Pensais-tu que je pardonnerais l'échec ?

Ils sont en vie !

C'est un ratage.

Ça vient des impôts que tu as payés.

Impossible ! Je n'ai jamais payé
d'impôts de ma vie.

Alors c'est ceux que j'ai payé.

Quel gâchis.

Aniki, qu'est-ce que tu...

Si on le vend,
on récupérera quelque chose.

Ma prime de fin d'année.

Attention. C'est dangereux.
Je me tire d'ici.

On est arrivé jusqu'ici...

Repose-toi une seconde.

Qu'est-ce que tu fais ? Ça va faire boum.

Hé, soldat ! Sauvez-moi !
Je suis là !

C'est ce soldat. Qu'est-ce que je fais ?

On ne peut rien faire.
Ils arrivent par là aussi.

Où est l'autre ?

Je suis ici.

Idiot ! Sauve-toi d'ici.

Mais il y a un canon là-bas...

Ça ne fait pas de mal
de se faire exploser. Vas-y !

Tu vas bien ?

Ça va, mais qu'est-ce que c'était ?

Oh, ça. J'ai enterré ce truc
qui pointait vers le haut.

Le raté ?

Je ne peux pas. Il est fichu.

Mon cul.

Il est en vrac.

Bien joué. Vous m'avez senti ?

Oui, en effet. J'ai senti le sang.
Vous êtes venu pour voler un obus ?

C'est de l'histoire ancienne.

Ces 4 hommes appartenaient au même
bataillon mais à la deuxième escouade.

Pour moi, les tueurs sont remplaçables.

Mais je ne peux pas continuer
à jouer sans pièces.

Kikyo, ce que je veux,
ce n'est pas votre vie.

Comptez-vous poursuivre le massacre
avec moi jusqu'au bout ?

Ou récupérer Tsurumaki Keiko
par la négociation ?

Pas la peine de réfléchir, j'imagine.

Vous avez sans doute raison.
Après avoir fait tout ça...

Il y a peu de différence
entre les deux.

Bien. Très bien.
Je commence à vous apprécier.

Venez. Descendons.

J'y vais, Bill.

Laisse-moi faire.

Au fait, Kikyo. Quel âge aviez-vous
quand vous êtes allé en Allemagne ?

En Allemagne ?

Inutile de le cacher. En 1940, dans
le cadre de la propagande nazie...

un groupe de jeunes Japonais
a été invité en Allemagne...

vous étiez l'un de ces membres.

Mais je ne me souviens quasiment de rien.
Je n'avais que 8 ans.

J'y suis allé en 1936,
en tant que chercheur en médecine.

Un jour, j'ai entendu Hitler parler.

Soudain, mes yeux se sont ouverts.

Je n'avais jamais vu un fou
aussi fascinant.

Un grand menteur, une gigantesque boule
de fureur meurtrière se tenait devant moi.

Je fus impressionné.
C'était un vrai humain.

Ne brisez pas votre promesse.
Nous devons encore parler.

Nous voilà enfin seuls tous les deux.

Cet endroit est totalement insonorisé

et les soignants sains d'esprit
rentrent chez eux le soir,

nous ne serons donc pas dérangés.

Vous pouvez vous sentir en sécurité
et vous détendre.

Et maintenant, concernant ce que je veux.

La larme de Cléopâtre, n'est-ce pas ?

Pas de quoi s'étonner.
C'est le secret de mon corps.

Je devrais le savoir mieux que vous.

J'ai fait semblant de ne pas savoir
parce que c'était plus prudent.

Si j'avais montré que je savais
pourquoi vous étiez après moi

vous auriez attaqué avec dix fois plus
de rapidité et de férocité.

La larme de Cléopâtre.

Appartenant autrefois
à la famille royale française.

Un diamant de trois millions de dollars.

Avec son héritage maléfique, ce diamant

une fois tombé aux mains des nazis,
a apporté le malheur.

Un autre médecin dans votre association
d'assassins, Riehart Hinkel

a pu voir le diamant et l'a volé.

La Gestapo fut plongée dans le chaos.

Et on découvrit que le voleur
était le Docteur Hinkel.

À cette époque, un jeune garçon,
fut victime d'un attentat à la bombe.

Blessé à l'épaule,
on l'emmena chez le Dr Hinkel.

Hinkel, sachant qu'il serait arrêté...

a cousu le diamant dans l'épaule du
garçon, pensant le récupérer peu après,

mais, interrogé par la Gestapo,
il succomba à une crise cardiaque.

Ce qui nous ramène 20 ans en arrière.

Les nazis ont finalement découvert
ce qui s'était passé.

C'est bien ça ?

En effet. Ils ont été informés par une
infirmière qui avait assisté à l'opération.

Bruckmayer a tué un ami pour avoir
l'information avant de venir me voir.

Je l'ai à mon tour tué pour l'information.

En revanche, dites-moi
comment vous avez su...

Un pistolet artisanal,
contre mon poinçon à cuir.

Et si on le testait sur une gorge ?

Non, ce n'est pas la peine.

Ce n'est que du cinéma, après tout.

Je n'utilise pas de choses aussi
vulgaires que des pistolets.

C'est louable.

Alors poursuivons comme ça à l'étage
et libérons-la de sa cellule.

Ce n'est pas votre genre.

Allez-vous rompre votre promesse ?

Il n'y a rien à faire.
Je n'ai pas ce que vous voulez.

Désolé de vous décevoir, mais le diamant
mis en moi était un faux d'Hinkel.

Il y a dix ans,
la plaie est devenue douloureuse

alors j'ai fait refaire
l'opération au CHU.

Ce qu'on m'a enlevé, c'est un morceau
de verre de la taille de mon pouce.

C'est la raison pour laquelle
je m'intéresse à cette affaire.

Je vais vous croire parce que
je ne veux pas du diamant.

Pourquoi aurais-je essayé
de vous mettre en pièces ?

Je voulais juste vous offrir
un magnifique meurtre.

Pouvez-vous comprendre cela ?

Un meurtre où 3 millions de dollars de
diamants partent en flammes et en fumée.

Cela aurait été spectaculaire - le summum
de mon art de meurtrier !

Maintenant, je vais la libérer.

Attendez. Qui êtes-vous ?

Ce n'est pas possible. Et pourtant
ce n'est pas impossible.

Alors imaginez un peu ça.

Kikyo Shinji parcourt peut-être le
monde pour faire trembler les criminels.

Un homme qui cherche depuis 10 ans
la véritable Larme de Cléopâtre.

Apprenant que des nazis étaient là, il a
saisi l'occasion pour leur tendre un piège.

Alors ?
L'histoire n'est-elle pas meilleure ?

Je n'arrive pas à y croire.

Alors, déjouer mes hommes,
ce n'était...

ni de la chance, ni du hasard ?

Si c'est grâce à votre habileté,
alors vous êtes redoutable...

Allons-y ! Je n'ai pas de temps
à perdre en conversations inutiles.

Je suis stupéfait. Vous faites
vraiment trembler les criminels.

Cet homme a la force de trois hommes.

Il est plus qu'un homme,
il est plus proche d'un gorille.

Allons-nous enlever proprement
nos casquettes ?

Non. Enlevons les gants.

Je suis Mizurogi Shogo et je ne peux pas
me sauver en rampant.

Mais je ne peux pas vous battre
à mains nues.

Et si on réglait ça par
un duel à l'espagnole ?

Un duel à l'espagnole ?

Nous lions nos poignets gauches ensemble
et nous nous battons avec des couteaux.

C'est une façon élégante
de se battre en duel.

J'accepte.

Choisissez-en un et placez-le à vos pieds.

Maintenant, je vais compter jusqu'à trois
et nous verrons ce qui arrivera.

Que ressentez-vous ? Où est passée
votre philosophie de l'assassin ?

Votre philosophie néglige
une chose importante.

Les gens peuvent vouloir s’entre-tuer,
mais personne ne veut mourir.

L'ironie, c'est que vous vouliez aider
la société en contrôlant la population.

Pouvons-nous passer au final ?

Vous allez goûter quelque chose que
vous n'avez jamais goûté auparavant.

La peur de la mort !

Vous avez compris ? Mizorogi Shogo
est invulnérable !

J'ai beaucoup souffert
en créant cette mitrailleuse.

La sécurité est libérée avec le gant.

Ensuite, je fais ça...

Tout va bien. Seule la lune nous regarde.

C'est fini maintenant.

C'est comme un rêve.
Juste toi et moi ensemble comme ça.

Ne pense pas du mal de moi.

C'est l'affaire de maman.

Alors c'est du poison.

Et toi, alors ? Qui es-tu ?

Qui es-tu vraiment ?

Peu importe qui je suis.
Je préfère savoir qui tu es.

Qui es-tu, au juste ?

La fille de Mizorogi.

Mizorogi ?

Mon corps s'engourdit.

Tu ne me tueras pas.
Je mourrai toute seule.

Je vois.

C'est la fierté du
tueur psychopathe ?

Psychopathe ?
Non, je ne suis pas folle.

Je n'en pouvais plus de voir tous
ces gens stupides dans le monde.

J'ai juste pris du plaisir...
à les tromper.

Mais c'est moi qui ai été trompé par toi.

Au lieu d'être stupide,
tu étais effrayant.

Quoi ? Comparé à toi,
je suis du côté des imbéciles.

Alors que je doutais de toi, tu étais
si pitoyable que j'y ai cru à moitié.

Tu as douté ? De moi ?

La première fois, c'était dans le métro.

Alors que Bill ne m'a
pas reconnu dans cette tenue,

comment le vieil homme
a t-il pu m'identifier ?

C'est simple. Tu étais avec moi.
C'est comme ça qu'il a su.

Et l'autre. Quand je me suis
battu avec l'homme gorille.

Tu n'as rien dit alors que
tu savais qu'il m'attendait.

C'est là que j'ai compris.

Je suis si énervée...
que tu aies vu clair dans mon jeu.

Je suis aussi en colère.
Au lieu de te frapper,

j'ai voulu te serrer à
nouveau dans mes bras.

Ce n'était qu'un simple gaz anesthésiant.

Je suis heureuse.

En vérité, tu étais le seul à qui je
voulais cacher ce qui concerne ma famille.

Mais tout est fini maintenant.
Il est temps de se séparer.

Je souffre. Prends-moi dans tes bras.

Plus fort. Serre-moi plus fort.

Ne me lâche pas.

Je suis si heureuse.

Tu es ici avec moi.

Oui pour le moment.

Non, pour toujours.
Pour toujours.

Et alors ? Le TNT que tu as utilisé
est à l'image de ton organisation.

Repose-toi maintenant, ma jolie.

Hé, Aniki, où étais-tu passé ?

Est-ce qu'Otomo Bill est là ?

Quoi ? Aniki, ressaisis-toi.

Je suis juste en face de toi.

Vous êtes Bill. Je tiens à vous remercier.

Il semblerait que vous ayez pris soin
de mon petit frère.

Ton frère ?

Il attire toujours les problèmes.

Il y a dix ans, il a quitté le Japon
et il est revenu brusquement.

À son retour, il m'a imposé un examen
médical d'une semaine à l'hôpital.

Malgré mon apparence, je n'ai que 35 ans.
Pourquoi ce bilan de santé ?

Et puis une semaine plus tard
quand je suis sorti

il m'a laissé un mot disant
qu'il voulait le vrai diamant

Un mot à la manière de quelqu'un
qui parle dans son sommeil.

Et à nouveau, je n'ai aucune idée
d'où il a pu aller.

Et il semble qu'il vous ait laissé
quelque chose.

C'est ça.

Merci.

Qu'est-ce que c'est ?

"Réflexions sur les cas
de meurtre paranoïaque"

Quel frimeur !

#1. Un homme dans la quarantaine
met une lame de rasoir entre 2 cartes

#2. Un vieil homme de 70 ans place un
pic à glace sur le bout de son parapluie.

Qu'est-ce qu'il raconte ?

Écrire une telle fiction sur les criminels
alors qu'il ne connaît rien au sujet.

Et au fait, je suis Shinji écrit avec
le caractère "croire" et "maîtriser".

Mon frère c'est Shinji écrit "croire" et
"le suivant". Alors ne les confondez pas.

Notre père était si maniaque. À cause
de lui, notre enfance fut perturbée.

J'ai passé une semaine à l'hôpital
et tout ce qu'ils ont trouvé,

c'est le pied d'athlète.

Et ils finissent par me dire
que ça ne se soigne pas.

Vous n'imaginez pas les choses qu'il fait.
Oh mes pieds qui me démangent.

Hé, c'est quoi ce délire ?