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Bravo, Gabriel !

Personne n'a jamais été
aussi rapide. Félicitations.

J'aime bien tes stylos.

Ils sont classés selon le spectre.

Et le rose n'est pas mal classé,

le rose n'a rien à voir
avec le rouge.

C'est du vert sans le blanc.

Bien joué pour le challenge.

C'est toi qu'ils vont prendre.

Tu as été incroyablement rapide.

Je suis mauvais pour remarquer

quand quelqu'un
veut changer de sujet.

La conversation
peut durer plusieurs jours...

Ca va. Ne t'inquiète pas.

Au fait, je m'appelle Saara.

Moi, c'est Gabriel.

Bonjour, Ami.

Incroyable !
Que fais-tu ici ?

Pourquoi tu n'as pas sonné ?
Tout va bien ?

Ca va.
Je passais dans le coin.

Tu passais ?

Comment ça ?
Londres est à une heure d'ici.

- Tu restes dîner ?
- Où est Abou ?

Pardon.

Il est au travail ?

Il est dans sa tanière.

Il est de nouveau en arrêt.

Abou ?

Alors...

Des nouvelles ?

Je l'ai eu !

Tu n'as rien dit à ta mère ?
Elle ne comprendrait pas.

Bien sûr que non.

Ils n'en savent rien.

Bien.

Viens.

Assieds-toi.

Maman a dit que tu étais en arrêt.
Tout va bien ?

Ca va. Juste un coup de mou,
mais ça va mieux.

Je reprends lundi.

"Un coup de mou"...
Comme la dernière fois ?

Non, rien à voir.

Quand je te vois, ça va mieux.

Tu restes combien de temps ?

Désolée, Abou,
je dois rentrer ce soir.

Tu as cours demain matin.

Vraiment désolée.

Ne sois pas ridicule.
Les cours, c'est important.

Tu as le temps
pour une petite partie ?

- Bien sûr.
- Excellent !

Tu trouves que c'est bien, Abou,
ce que je fais ?

Ah, cette fille...

Tu vas apprendre à défendre
notre pays

puis tu retourneras à l'université.

Qu'y a-t-il a de mal à ça ?

Tu vas assurer.

C'est bon.

On est connectés.

On passe à l'étape suivante ?

- Vas-y.
- OK.

Testons la résilience.

Ils sont dedans.

- Ils sont entrés.
- Comment ?

Peu importe, on verra plus tard.
Mets-toi au travail.

Expulsons-les.

Je t'avais dit que c'était
une mauvaise idée.

On a les identifiants
de votre système de gestion.

- Quoi ?
- On continue ?

Ils ont les mots de passe.
Ils vont se connecter.

Attendez.

Zahir ?

Zahir ?

Je vois des alertes.
Qu'est-ce qui se passe ?

On a planté.

C'est quoi, ce bordel ?

Vous avez fait quoi ?

Rien.

On vient tout juste
de se connecter au système.

Finn ?

C'est Internet.

Comment ça, "Internet" ?

- Plus de connexion.
- Impossible.

Retirez-vous.

Déconnectez-vous de notre système.

Ma ligne est HS.
Qu'y a-t-il ?

Tu ferais mieux de monter.

Désolé pour l'attente.

Moi, c'est Max.

Bonjour.

On ne se serre plus la main.

Bien sûr. Désolée.

Bienvenue au GCHQ.

Dites-moi tout.

On a un problème.

Votre test a torpillé
la moitié de notre infrastructure.

Il faut tout annuler avant que
la sécurité publique soit atteinte.

- Rich ?
- C'est pas nous, chef.

On n'a pas dépassé
la plateforme d'administration.

OK.

Désolée, j'aurais pas dû
mettre un costume.

Ne t'inquiète pas.

On fait tous l'erreur
le premier jour.

On est très heureux
de t'avoir parmi nous.

Comme tu vois, on est tous
un peu trop mâles et pâles.

Pardon ?

Vieux et blancs.

Comme moi.

J'espère que
vous m'avez pas choisie pour ça.

Pour mon teint mat.

Bien sûr que non.

Vous allez où ?

On a été convoqués.

Tu devrais venir.

Ca pourrait t'intéresser.

BT Openreach
fournit l'infrastructure

du gros de l'Internet britannique.

A 9h07,
alors qu'on testait leurs systèmes,

ils ont eu une panne partielle
affectant 55 % du trafic Internet.

Chrissie, voici Max,
le responsable du service malware.

Bonjour. Enchanté.

On est encore en train de vérifier,

mais le plan d'urgence
pour l'électricité semble marcher.

Idem pour le gaz et l'eau.

Signalisation des trains HS.

J'ai le droit d'être ici ?

Pourquoi pas ?
Tu es habilitée, non ?

Le trafic aérien tient encore,

mais le gros des vols
est interrompu,

car ils utilisent Internet
pour contrôler les avions au sol.

Les services bancaires en ligne
sont HS

et leurs communications
sont affectées.

Les distributeurs sont hors-ligne.

Et les smartphones ?

Caroline Fitch,
Downing Street.

Chrissie, les smartphones
peuvent se connecter ?

Chrissie est cheffe
de sécurité à BT.

Oui, il semblerait.

Mais beaucoup de leurs systèmes
sont affectés,

donc ils sont très limités.

De gros serveurs mails sont HS.

Pas de Zoom, pas de Teams.

Les consultations médicales en ligne
sont impossibles.

Plus de shopping en ligne.

Mais notons que les réseaux sociaux
sont épargnés, eux.

Intelligemment ciblé pour créer
des perturbations majeures

sans mettre trop de vies en danger.

C'est une cyberattaque ?

- C'est ce que vous dites ?
- Nous le pensons, oui.

Virgin est aussi affecté,

ce qui exclut le test de résilience

ou tout problème de matériel
chez BT.

C'est forcément un malware,
avec le test comme couverture.

Je peux dire un mot ?

Oui, vas-y.

Kathy est une de nos analystes,
en détachement de la NSA.

Les bots russes
sont déjà en train de retweeter,

surtout au sujet
des distributeurs en panne.

"Ce gouvernement de merde
a encore déconné."

"Encore une arnaque de l'élite
pour voler notre argent."

"On se fait encore niquer
par les banquiers." Etc.

C'est rapide,
vous ne trouvez pas ?

Comme s'ils savaient
que ça allait arriver.

Merci.

Donc c'est ça ?

Le malware ?

Je peux regarder ?

C'est quoi, ces débris ?

Je ne comprends pas.

C'est crypté.

Une sorte de FinFisher...

Kathy, c'est ça ?

Oui. La NSA voudrait
jeter un oeil au code.

Danny a validé la demande ?

Il m'a dit de les tenir au courant.

Mais il a dit que tu pouvais
leur donner le code ?

Tu veux que je retraverse
tout le couloir ? Sérieux ?

Absolument.

C'est comme ça que ça marche, ici.

Tu sais qu'ils essaient
juste d'aider ?

On est dans la même équipe.

Le 51e Etat !

Tu vois ces sauts ?

Ils passent au-dessus des débris.

- Donc ce n'est jamais lu ?
- Exact.

A quoi ça sert ?

A brouiller l'apparence du code.

Pour que l'antivirus
ne l'identifie pas comme un malware.

OK.

Comment le contourner ?

On fait une rétro-ingénierie
qui localise les débris

et on écrit un programme
pour les effacer.

C'est ce que tu es
en train de faire ?

- Entre autres.
- Je peux aider ?

Non.

Je suis censée faire quoi ?

On a un environnement de test.

Une sandbox ?

Colle le code et essaie
de le faire marcher dedans.

C'est isolé,
tu peux pas faire de dégâts.

Ca peut nous apprendre des choses.

Je préfèrerais aider à décompiler.

Danny.

C'est la ministre
des Affaires étrangères.

On peut prévoir un entretien avant ?

Je veux bien.

Merci.

- Elizabeth.
- Vous tenez le coup ?

J'ai connu des jours meilleurs.
Des nuits aussi.

Le timing est intéressant, non ?

En pleine campagne électorale.

Oui. Ca aura un impact ?

Si les gens ne peuvent pas
se connecter ? Absolument.

Ca sert les intérêts des populistes.

"Le gouvernement est nul !
Une bande d'incapables !"

Et le Parti travailliste
fait campagne en ligne,

donc une panne d'Internet
nous arrange bien.

On passe pour corrompus
et incompétents.

Bref, où en est-on ?

On en est à 35 % de restauration.

C'est pas simple, il y a plein de
ruses anti-débogages dans le code.

Vous pensez que c'est la Russie ?

Comme vous le savez, on évite
les conclusions prématurées.

Toute signature dans le code
peut être une fausse piste.

Dès qu'on accuse,
il y a une pression pour riposter

et on tombe dans l'escalade.

Que vous dit votre instinct ?

Que c'est sans doute la Russie.
Probablement le FSB.

Parce que selon
notre ambassade à Moscou,

les lumières clignotent
dans le bureau de Poutine

depuis une demi-heure.

C'est vrai ?

- Vous n'y êtes pour rien, donc ?
- Non.

Mais si c'est vrai,
c'est plutôt drôle.

Hilarant, tant que ce n'est pas
nous ni un intermédiaire.

- Pouvez-vous vérifier, Danny ?
- Oui.

Je ne comprends pas.

Ca marche dans les ordinateurs de
BT, pourquoi pas ici ?

On peut créer un malware
qui détecte une sandbox.

Il cherche une activité
informatique normale.

S'il n'en détecte aucune,
il se désactive.

On peut contourner ça ?

Tu peux copier-coller
des documents Word,

les faire défiler.

Fais-lui croire
que c'est un vrai environnement.

- Mais ça marche pas toujours.
- Je peux ?

Tu changes toujours de sujet ?

- Désolée.
- Pourquoi ?

- Tu peux me demander, si besoin.
- C'est pas professionnel.

J'ignorais qu'ils prendraient
mon téléphone à l'accueil.

Fais 9 et ensuite le numéro.

Colle des documents Word, d'accord ?

M. le Premier ministre,
vous avez mis en avant le fait

que vous étiez
le 1er Premier ministre noir

et que vous compreniez
les travailleurs ordinaires.

Mais votre père était un richissime
homme d'affaires nigérian

et vous avez étudié dans
une des meilleures écoles privées.

Encore cette vieille rengaine ?

Ce n'est pas ça
qui inquiète les gens.

- Je crois qu'ils s'inquiètent de...
- Vraiment ?

Le pays connaît sa pire récession...

Bonjour, c'est Ahmed, laissez-moi
un message après le bip.

Merci.

Coucou, Abou, c'est moi.

Je voulais savoir comment tu allais.

Tu ne peux pas me rappeler,
mais je réessaierai plus tard.

Je t'aime.

Je vis ici aussi et cette récession
n'a rien à voir avec le Brexit,

qui est un grand succès.

- Kathy, t'as une minute ?
- Oui. A quel sujet ?

Jolly Roger ?

Jolly Roger...

"Tu t'es fait niquer" ?

Subtil.

Il accuse la Russie de l'attaque
et il dit se venger.

Il se qualifie de "hacker patriote".

Je vois.
Manquait plus que ça.

Vous n'avez rien à voir avec ça ?

- Personne ne l'a encouragé ?
- Pas du tout.

Comment il sait
que c'est la Russie ?

Il en sait rien, il se la joue.

Mais c'est ce qui va rester.

Quand on désignera l'auteur,
personne n'écoutera.

Merci, Kathy.

Tu as eu mon message ?

Je ne crois pas.

La NSA veut voir le code
du malware, c'est bon ?

Oui, pourquoi pas ?

- Merci.
- Il y a un problème ?

Non, aucun.

Les responsables
du Parti ne voulaient pas

donner cette image :

le Premier ministre chahuté
pendant sa campagne à Bristol.

Par précaution, je présiderai
une réunion au Comité COBR

ce samedi à 10h.

Entre-temps...

Entre-temps,

face à cette cyberattaque
criminelle et injustifiée,

j'ai demandé aux forces de sécurité

de faire tout le nécessaire
pour trouver les responsables

et garantir que vos services,

l'accès à vos comptes bancaires
et vos économies durement gagnées

soient complètement sécurisés...

Merci.

Quelle scène extraordinaire...

Le Premier ministre
sort rarement de Westminster

depuis qu'il a,
en tant que Secrétaire d'Etat,

évincé Boris Johnson

dans un putsch sanglant
il y a 15 mois.

Avec les conservateurs 6 points
derrière dans les sondages,

cette campagne le confronte
à une vraie colère

née de la crise économique

et de la profonde méfiance
pour le pouvoir en général.

Phil ?

J'ai pas réussi à le faire
tourner dans la sandbox,

alors j'ai jeté un oeil au code.

Ca ne te dérange pas ?

Je crois que j'ai trouvé
quelque chose.

T'en fais pas, on l'a tous fait.

Fait quoi ?

Essayé de décompiler
une bibliothèque.

C'est du code standard.

Ca évite d'écrire des fonctions
courantes à partir de zéro.

- Pas la peine de le décompiler.
- Je sais ce que c'est.

Je crois qu'il y a quelque chose
de caché là.

Ils ont dû penser
qu'on s'embêterait pas à vérifier.

Saara l'a trouvé.

Une de nos stagiaires.

Merci.

- C'est un dropper, non ?
- Oui, minuscule.

C'est pour ça qu'on l'a raté
la première fois.

Si on le lance,
ça déclenche un signal.

Lequel ?

Saara ?

Un like...

sur cette page Facebook.

Je suppose
que quelqu'un la surveille.

C'est un tripwire.

S'ils voient un like,
ils savent qu'on s'est fait piéger.

Tu as pu désamorcer
sans le déclencher ?

- Je crois.
- Et ?

Je ne sais pas encore,
il est crypté, comme l'autre.

Danny.

Il y a un second virus
caché dans le premier.

Il faut classer l'attaque
en niveau 1.

Niveau 1 ? Vraiment ?

Je crois.
Ce degré de sophistication...

On devrait dire au JSTAT
de passer en niveau critique.

On sait pas ce que
ce virus peut faire.

- OK, j'appelle Downing Street.
- Merci.

Neutralisez-moi ça.

Trouvez son objectif,
au plus vite.

Compris.

Bien joué, Saara.

Pardon.

Salut.

Où es-tu ?
Pourquoi t'as pas rappelé ?

Qu'y a-t-il ?

Abou a eu un accident.

Sur les rails.

- Quoi ?
- Il est à l'hôpital.

Il faut que tu viennes.

Je ne peux pas.
Pas pour l'instant.

- Donne-moi...
- Il te demande, Saara.

Tu dois venir.

Je viendrai.

Je prends le train
dès que j'ai fini.

- Je serai bientôt là.
- Votre badge ?

Je t'avais perdue.
Ca va ?

Mon père va mal.

Tu dois y aller ?

Non, ça va.

Branche-toi, ils vont commencer.

Saara.

Suis-moi.

Vas-y.

Laisse tout ça.

Tu n'en auras pas besoin.

Il reste 70 %... On s'en reparle.

Andy.

Ca faisait longtemps.
On se voit après.

Madame la ministre,
ravi de vous voir.

Assieds-toi ici.

Comme vous le savez,

on a localisé le malware
dans les systèmes de BT

et après un travail acharné,

son code a été décompilé à 70 %.

Sur la base de ce que nous savons,

je pense qu'Internet sera rétabli
en grande partie d'ici minuit.

Bien.

D'après ce qu'on sait,
ce virus n'avait jamais été vu,

il a donc été conçu

pour abattre les infrastructures
de BT et de Virgin,

ce qui est un exploit,
vu les dispositifs de sécurité.

Le plus remarquable

est qu'il ne semble communiquer
avec aucun point d'attache,

ce qui est inhabituel.

Vraiment ?

C'est ça, le plus remarquable ?

Je dirais que c'est l'effet ravageur
sur notre économie,

déjà en récession.

Ce qui, d'après mon expérience,
ne passera pas auprès des électeurs.

Cela aurait pu être pire,
M. le Premier ministre.

Comment ?

Si l'attaque avait eu lieu
lundi matin,

au lieu de vendredi.

Ce qui, de fait,

serait arrivé,
M. le Premier ministre,

sans l'oeil avisé
d'une de nos stagiaires,

qui a repéré autre chose,

caché dans le code du malware.

Danny.

A 9h demain matin,
une deuxième phase d'attaque

était prévue pour désactiver,
cette fois, tout l'Internet

avec des effets catastrophiques.

Tout le pays,
y compris les services d'urgence,

aurait été déconnecté
en pleine heure de pointe du lundi.

Voici la jeune étudiante
qui l'a détecté.

Lève-toi.

Et qui est responsable ?

De l'attaque.

On y travaille.

Jolly Roger semble savoir,

vu la façon dont il allume
et éteint la lumière chez Poutine.

Devons-nous compter sur lui
pour garantir notre sécurité ?

Désolé d'interrompre
les autocongratulations,

j'aimerais qu'on m'éclaire,
si possible.

Vous dites que le second malware
a été détecté par cette jeune femme.

Son nom ?

Saara Parvin.

C'est une étudiante ?

C'est exact.

Le reste du GCHQ l'a juste...

raté ?

Pardon, doit-on s'en féliciter ?

Ce n'est pas très rassurant, si ?

Si elle n'avait pas fait son stage
ou que sais-je,

tout notre dispositif
de cybersécurité

aurait raté une attaque dangereuse

qui aurait paralysé le commerce
du pays pour la 2e fois en 4 jours.

Si une étudiante l'a vu
mais pas vous,

comment être sûr
qu'il n'y a pas d'autre menace ?

Une qui se déclenchera demain à 11h
ou 14h, peu importe.

Vous devriez retourner
y jeter un oeil, non ?

Voir ce que vous auriez
raté d'autre.

Préparez des options pour
une cyberattaque sur la Russie.

Je veux savoir comment riposter.

Faites venir tout le monde...

pour 22h.

Tout le monde.

Où étais-tu ?

- Comment il va ?
- Où étais-tu, Saara ?

Je suis venue dès que j'ai pu.

Que s'est-il passé ?

Dites-moi.

Abou est mort.

Il y a une demi-heure.

Ca va aller, Ami.

Tu es sûre de vouloir faire ça ?

Qu'est-ce qu'il faisait
sur les rails ?

Ils ne savent pas.

Ils vont faire une enquête.

- Ils gardent son corps.
- Quoi ?

Pourquoi ?

Ils vont l'autopsier.

On ne peut pas l'enterrer ?

La police ne nous laissera pas.

Pas tout de suite.

Pourquoi ?

- Car c'est peut-être un suicide ?
- Saara !

- Je vais faire du thé.
- Non.

Saara peut le faire.

Ca va, Ami,
je ne suis pas invalide.

Tu n'as qu'à partir !

- Tu es si pressée...
- Ami, laisse-la tranquille !

- Elle n'y est pour rien.
- Non.

Je la laisserai pas tranquille.

Son père est mort
et elle n'a aucune réaction.

Elle regarde sa montre !

Elle ne pense qu'à elle.

Pourquoi es-tu si égoïste ?
Je ne comprends pas !

- C'est injuste, maman.
- C'est trop.

C'est ça, pars !
Comme d'habitude !

Pour ceux qui l'ignorent,
on revient de Londres

où on s'est fait ...

taper sur les doigts au COBR.

C'était désagréable,
mais pas forcément injustifié.

Il y a eu une attaque de niveau 1
sur Internet vendredi

et tous nos efforts ont porté
sur l'isolation du malware

et sa désactivation.

Vu la pression qu'on subissait,

il n'est pas surprenant
qu'on ait raté

les fonctions additionnelles
du code.

Le fait que ce soit
une de nos stagiaires

qui l'ait trouvé
là où on n'aurait pas cherché

ne joue sans doute pas
en notre faveur.

En tout cas
pour certains membres du COBR.

On va reprendre le code du malware
ligne par ligne,

pour voir ce qui s'y cache.

C'est un gros boulot
et c'est urgent.

On ne peut pas se faire
avoir à nouveau.

Le service malware est en charge,

et certains d'entre vous
y seront réaffectés.

Les horaires
seront encore prolongés,

jusqu'à ce que ce soit réglé.

Désolé. Au boulot.

Saara ?

Désolé de t'avoir fait
subir ça au COBR.

Je ne l'ai pas vu venir.

Tu devrais rentrer,
tu as l'air épuisée.

Non, ça va.

Je suis sérieux.
Tu as mauvaise mine.

Je ne peux pas.
Tout le monde travaille.

Rentre chez toi, d'accord ?

Tu as fait du bon travail.
On sera toujours là demain, promis.

Une attaque illégale
et irresponsable

qui aurait pu être pire

sans notre réponse stratégique
minutieusement préparée de vendredi.

Tout sera restauré d'ici minuit.

De nombreux services
sont déjà rétablis.

Quel timing incroyable
pour ton premier jour.

Je croyais qu'ils te laisseraient
jamais partir.

Comment c'était ?

Qu'est-ce qu'il y a ?

Saara ?

Mon père est mort.

Je suis désolé, Saara...
Comment ?

Quand ?
Qu'est-ce qui s'est passé ?

Tu dois avoir faim.

Des pays comme les Etats-Unis,
la France, l'Espagne, l'Allemagne

et beaucoup d'autres croient en lui

et sont prêts à défendre

l'Etat de droit.

Nous répondrons à l'attaque
dans les limites de la loi,

et nous en choisirons
le moment et la méthode.

Les principes internationaux...

- Bonsoir.
- Tu regardes ?

Oui.

On en est où, avec les options ?

Nulle part.
C'est une mauvaise idée.

On n'a pas le choix, Danny.

Je vois.

Tant pis si le conflit dérape ?
On y court tout droit.

Tu le sais.

Finn, tu peux venir ?

Oui, chef.

... peut prétendre
à la même légitimité.

Nous sommes une démocratie,
mais nous ne sommes pas faibles.

Nous avons la volonté
et les capacités de nous défendre.

Nous nous défendrons,

avec toute la force
dont nous disposons,

dans les limites de la loi.

Merci.

Adaptation : Anthelme Vidaud

Sous-titrage : EVA France ST'501