All language subtitles for Stranger On Horseback (1955) - Full Movie

(musique vive)

(musique entraînante)

- [Juge] Dans le vieil ouest, la

justice et les salles d'audience
étaient souvent étrangères.

Les hommes qui avaient conquis la
frontière se considéraient comme les

maîtres absolus de leurs
feux de camp durement gagnés.

La loi en décida autrement.

Le juge de circuit des États-Unis

avait besoin de trois choses pour rendre
justice à ce pays :

un livre de droit, un cheval et une arme à feu.

Plus il avançait vers l’ouest,
moins il avait besoin du livre.

Je me dirigeais vers l'ouest.

- Par la bonté de la miséricorde,

suivez-moi maintenant tous
les jours de ma vie.

Maintenant, nous habitons pour toujours dans la maison
du Seigneur.

Que le Seigneur
te garde et te bénisse.

Que le Seigneur fasse
briller son visage

sur toi pour toujours
et à jamais, amen.

(musique douce)

(chiens qui aboient)

- Hé Colonel, il est là.

- Comment savez-vous? Ça

pourrait être un prédicateur
dans cette tenue.

- Non, c'est Thorne, d'accord.

Attendez une minute, colonel,
j'ai été le premier

à le voir arriver en ville,

je pense que ça
mérite un verre.

Vous ne pensez pas que je devrais
boire un verre, colonel ?

- J'ai un cheval dehors dont il
faut s'occuper.

- Tu devais me réveiller ?

Je rêvais.

Numéro 10, 2 $ par jour.

Payez le gars avant de rester
au Bannerman Ranch.

- Oh, ça va pour lui,
je ne suis pas du genre amical.

- Oh, et bien dans ce cas,
ce sera 2$ par jour d'avance.

- Et le cheval ?

- Un autre dollar d'avance.

- Excusez-moi monsieur.

Reprenez ça, espèce de
canaille, donnez à ce type

la meilleure chambre de la
maison, la numéro trois là-bas.

C'est payant de garder votre argent
hors de vue, Votre Honneur.

Vous êtes l'
invité de marque de Bannerman, monsieur.

- La ville ou M. Bannerman ?

- Eh bien monsieur, c'est
très difficile de dire

où l'un commence et où
l'autre finit.

Quant à moi, monsieur, je suis le
colonel Buck Streeter,

à votre service, monsieur.

Et j'espère que ce
service pourra commencer

au Bannerman Bar
de l'autre côté de la rue.

- Travaillez-vous pour M.
Bannerman, colonel ?

- Eh bien monsieur, quand j'ai besoin
de comptes, si nécessaire.

Pour l'essentiel, je suis l'avocat

du gouvernement des États-Unis
, monsieur.

- C'est ce que j'ai compris.

Je ne vois pas comment on
peut séparer les deux métiers.

La chambre 10 est assez bien.

Je ne veux pas vivre trop doucement,
ça pourrait être mauvais pour un juge.

- Eh bien, monsieur, j'ai
peur que cela

rende M. Bannerman
très mécontent, monsieur.

- Eh bien, je ne suis pas venu ici
pour rendre M. Bannerman heureux.

En tant que juge de circuit, il est de mon
devoir d'examiner les archives de la ville,

de m'occuper de toutes les affaires qui
pourraient être en attente de jugement

et, chaque fois que je le peux, de
renforcer ou de réparer

les fondations
de l'ordre public.

- Bien sûr.
- Maintenant, dans le même ordre d'idées,

je pourrais traverser la
rue jusqu'au bar Bannerman

pour voir s'ils vendent
de l'alcool aux Indiens.

- Eh bien, tant mieux pour vous, monsieur.

Juge du jour du déménagement, tu m'as
fait grimper sur un arbre pour la foire.

- Je ne t'ai pas dit
de garder la monnaie.

- Oh, oh bien sûr.

- J'en aurai besoin pour payer
mes propres boissons. Y

a-t-il un endroit en ville qui
n'appartient pas à un Bannerman ?

- C'est une
ville de Bannerman, Votre Honneur. Le

nom Bannerman, le cœur
et l'âme sont Bannerman.

- Si ce n'est pas Bannerman,
c'est Taylor ou Kettering.

- Cousins, Votre Honneur.

- La famille prend soin de
ses propres affaires.

- J'ai un
dossier d'immigration, entrée illégale.

- Eh bien, les Bannerman
s'occupent-ils de l'immigration ?

- Ce sont
des affaires du gouvernement, Votre Honneur.

- Où est ce Joaquín Morales ?

- Je l'ai fait enfermer.

- Amenez-le, je
rattraperai l'expulsion.

J'ai remarqué une drôle de
chose, Colonel.

Chaque fois qu'il y a
une propriété de transport

ou un litige concernant une
propriété à proximité,

le montant en cause
ne dépasse jamais 499 $.

- C'est un
fait étrange, Votre Honneur.

- D'autant plus qu'une
valeur de 500 $ ou plus

ferait passer ces dossiers
sous la juridiction fédérale.

- Heureusement, monsieur, vous êtes
soulagé d'un lourd fardeau.

- Le fardeau repose
entièrement sur M. Bannerman.

Joaquín Morales ?

- Oui, monsieur.

- Il y a 300 acres, 499 $,

1 200 acres, 499 $,
750 acres, 499 $.

- M. Bannerman
établit le prix, monsieur.

- Le garder à l'écart de
l'examen fédéral.

- C'est vrai, Votre Honneur.

Je soupçonne que M. Bannerman
est très intelligent, monsieur.

- C'est ce que j'entends
souligner dans mon rapport.

Bien?
- Oui, monsieur.

- Entrée illégale,
etc.

Première question,
pourquoi as-tu fait ça ?

(parlant en langue étrangère)

- Sa femme est décédée.

Pas de travail. Il

dit que c'est un pays riche.

- Et je devrais le faire, je ne
serais pas du tout surpris

si M. Bannerman pouvait
trouver un emploi à cet homme brave.

(les enfants applaudissent)

C'est dommage que vous ayez dû
parcourir 60 miles.

J'ai écrit que le gouvernement n'avait pas
besoin d'un juge de circuit ici.

Faites très bien par nous-mêmes.

- Population du dernier article.

- 507.

- J'espère, Votre Honneur, que vous
n'avez pas l'intention de partir

sans donner à M. Bannerman

l'occasion de lui tendre
la main de l'hospitalité.

- C'est daté de la semaine dernière.

- Eh bien, la population ne
change pas beaucoup par ici, juge.

- Ça a changé ces
derniers jours,

il y a eu des funérailles
hier matin.

- Pas un résident, monsieur.

C'était un étranger.

- Quelle était la cause du décès ?

- Je vous demande pardon, monsieur ?

- De quoi est-il mort
, cet inconnu ?

Quel était son nom?

- Un nom, monsieur ?

- Son nom était Morrison.

Mort d'une blessure par balle.

- C'était clairement un cas de
légitime défense, Marshal.

- C'est ce qu'ils m'ont dit.

- Une affaire, qui l'a jugé ?

- Je ne parlais pas d'une affaire dans
ce sens, Votre Honneur.

C’était une affaire, M. Bannerman
l’a très bien géré, en effet.

- Est ce qu'il?

Où est le procès-verbal
de l'arrestation ?

- Je n'ai pas procédé à une arrestation.
- Pourquoi pas?

- Juge, c'était de la légitime défense.

- Qui a tiré ?

- Eh bien maintenant, je suppose que
ce serait le jeune Tom.

- Tom qui ?

-Bannerman.

- Le fils du vieil homme
, son unique garçon.

- Je ne comprends pas
, Maréchal, il y a

eu une tuerie dans votre
ville et le tueur est libre.

- Votre Honneur, les gens ici
géraient leur propre entreprise

et s'occupaient de
leurs propres affaires.

C'est une frontière, monsieur,

le vêtement de la
conscience sociale est lâche, monsieur.

- Je suis là pour resserrer les choses.

Faites venir ce Tom Bannerman.

- Votre Honneur.
- Je ne pense pas

pouvoir faire ça sans groupe.

- Formez-en un.
- Composé de sa famille ?

Ou les hommes qui travaillent pour eux ?

- Vous voyez comment c'est, monsieur.

- Je vois comment c'est.

- Je vais l'attacher
pour vous, M. Hammer.

- Le juge est toujours là ?
- Ouais.

- Colonel ?
- Oui, et le Maréchal.

Et ils
parlent de Tom Bannerman.

Oh, dis, il a fait terriblement
chaud aujourd'hui, M. Hammer,

et vous savez que la poussière pénètre dans le gosier d'
un homme, quelque chose de féroce.

Oh, je te pensais.

- Vous devez décider
si vous servez

Bannerman ou le
gouvernement fédéral.

- M. Hammer, monsieur, c'est
effectivement un plaisir.

Votre Honneur, puis-je vous présenter
M. Arnold Hammer,

le président de la banque.
- La banque Bannerman ?

- C'est la seule banque qui existe.

- Êtes-vous un Bannerman ?

- Marteau, monsieur, Marteau.
- Lié à eux ?

- Non monsieur.

- Mais il a fallu y réfléchir
.

Que savez-vous
de cette tuerie que

vous avez commise dans votre ville ?

- Tuer ?

Nous n'avons pas de meurtres ici.

- Eh bien, peut-être que vous
les appelez autrement,

mais Thomas Bannerman a tiré

et a grièvement blessé
un certain Sidney Morrison,

après quoi il a
déclaré que Sidney Morrison

languissait, souffrait et
mourait, c'est une tuerie.

- Votre Honneur, vous jugez mal Tom.

Je jure
qu'il n'est pas un mauvais garçon.

- Je ne l'ai pas mal jugé,
je ne l'ai pas jugé du tout.

Cela aura lieu au procès.

Procès, messieurs,
je sais qu'il n'y en a

jamais eu
dans cette ville,

mais un homme a été abattu

et la loi exige une enquête
sur les circonstances.

- Je ne sais pas ce que
M. Bannerman va
faire à ce sujet.

- Nous aurons de ses nouvelles.

- Lui et Tom.

- Votre Honneur, avez-vous déjà entendu

la recette pour
faire un ragoût de tigre ?

D'abord, vous attrapez un tigre.

(tirs de pistolet)

(Tom riant)

- Il continue de le déplacer.

- Peut-être qu'il faut un homme pour atteindre

une cible qui ne reste pas immobile.

- Ici.

Imaginez que c'est votre marié qui
se prépare à vous embrasser.

(tirs d'armes à feu)

(Tom riant)

(tirs d'armes à feu)

- Amy Lee, ce
n'est pas une façon de traiter

un directeur de banque gentil et calme
comme Arnold Hammer.

- Alors ne me dis pas
de l'épouser.

- M. Bannerman.

Amy Lee.

- Amy Lee, je t'ai envoyé
dans cette école chic

pour t'apprendre quelques bonnes manières, tu as
perdu le peu que tu avais ?

- Bonjour, Arnold.

- Embrasse ton fiancé.

(tirs de coups de feu)

- Ce n'est pas dangereux ?

- Quelques
oursons qui jouent

vont forcément avoir
quelques égratignures.

Où est ce juge ?

Je t'ai dit de l'
amener ici pour le dîner.

- Ça ne semblait pas être une
bonne idée de l'inviter,

il cherche Tom.

- Pourquoi me veut-il ?

- Sid Morrison.

- Il est resté
trop longtemps au soleil ?

Cette
affaire Morrison est terminée.

- Il dit non, il te veut.

- Ça a l'air d'avoir la nuque vraiment raide.

- Je n'arrivais pas à le raisonner.

Je ne sais pas pourquoi j'ai essayé.

Une chose simple me semble
être d'aller en ville, d'

expliquer comment on en est arrivé
à l'auto-défense, et

de laisser tout ça s'effondrer.

- Amy Lee, je n'ai jamais dit que tu
avais tort à propos de ce type.

Mais qui d’autre peut-on se
marier ici ?

- Tu es fou si tu l'épouses,

elle t'achèvera
dans deux semaines.

- Il va venir
ici dans mes propriétés, dans

ma ville, et
se porter haut, hein ?

- C'est vrai qu'il porte une arme à feu ?

Un juge?
- Je ne l'ai pas vu.

- Je vais en ville,
m'amuser avec lui.

- Tu vas rester ici.

- Je vais en ville.
- À M!

- Avez-vous peur de ce juge ?

- Non.

- Mais vous avez entendu
quelques histoires à son sujet

et vous voulez que le cousin
Tom reste infiltré.

- Tom est un imbécile, il a rendu
les choses pires qu'elles ne le sont.

- Qu'y a-t-il de pire qu'un
Bannerman qui se cache ?

Vous dites toujours que c'était de la
légitime défense ?

- Est-ce que je mentirais ?

- Oh, tu as
beaucoup d'entraînement.

- Si je peux dire un mot...
- Tais-toi.

Très bien, mon garçon, emmène
quelques hommes en ville,

ramène ce juge
ici pour le dîner.

- Le ramener ici ?

Mon objectif est de
le poursuivre sur la route.

- Tu vas le
ramener ici !

Nous allons lui offrir l'
hospitalité du ranch,

lui montrer pourquoi il vaut la peine d'être en
bonne compagnie avec le Bannerman.

- Vous, Bannerman, êtes
au-dessus de tout le monde,

vous êtes un peu
comme une lignée royale.

- Je ne sais pas pourquoi quelqu'un

voudrait s'y marier
, Hammer.

C'est une grave responsabilité.

(tirs de coups de feu)

(tous rient)

(musique douce)

(hommes criant)

- Qu'est-ce que tu fais ici, Tom ?

Tu ne devrais pas
retourner au ranch ?

- Où est le juge dont
on parle tant ?

- Il y a une raison de gueuler,
quittez la ville.

- Oh, je suis venu ici pour lui demander

de mettre ses pieds sous notre table.

- C'est une idée stupide.

- Colonel, ne traitez jamais
un Bannerman d'imbécile,

quelqu'un réduirait votre salaire.

- Ouais, ça va arriver.

- Entrez.

Bonsoir, Colonel.

- Et si je
vous salue, monsieur.

C'est-à-dire que j'espère que
vous êtes agréable.

- Eh bien, pourquoi je ne le devrais pas ?

- Tom Bannerman est là.

- C'est ce que je
voulais, n'est-ce pas ?

- Juge, j'aimerais pouvoir
vous faire comprendre ce garçon,

c'est juste un
garçon imprudent et joueur.

- Alors il ne devrait pas être
autorisé à porter une arme à feu.

- Il est au
Bannerman Saloon maintenant.

- Juste un garçon joueur.

- Je dois
souligner, Votre Honneur,

qu'il est accompagné de
plusieurs hommes du ranch.

- 12, c'est plus que
plusieurs, Colonel.

C'est à cela que servent les fenêtres.

- Eh bien, c'est mieux.

Juge, vous êtes un homme de
raison et de perspicacité.

Inutile de s'embrouiller
avec les Bannerman,

ils s'occuperont de
leurs propres problèmes.

Un jour, ils réaliseront
l’erreur de leur comportement.

- Colonel, un juge itinérant est
très peu payé.

Je comprends qu'un
procureur fédéral dessine encore moins.

- C'est tout à fait
exact, Votre Honneur.

- Cela permet à un homme
de choisir facilement son camp, n'est-ce pas ?

- Il est en ville.

- Tu me soutiens ?

- Je vais vous dire comment ça se passe, juge.

Je suis ici depuis trop longtemps

pour avoir confiance en quoi que ce soit.

Vous le poursuivez.

Quand je le verrai, je te soutiendrai.

(musique vive)

(hommes criant)

- Ramassez-le, prenez-le.

Prenez-le, prenez-le, prenez-le.

(tous en riant)

- Qu'est-ce que ça va être, Juge ?

- Lequel de ces
hommes est Tom Bannerman ?

- Tu veux Tom, crie-le.

Il veut vous parler,
il se fera connaître.

- Bonsoir, Juge.

- Bannerman?
- Ouais,

donne-lui à boire.

- Non merci.
- Oh, allez, tu dois le faire.

Sinon, comment pourrait-on
distinguer les hommes des garçons ?

- Nous nous débrouillerons.

Je suis content que tu sois venu en ville de
ton propre chef, Bannerman,

cela comptera en ta
faveur au procès.

- Quel genre de procès ?

- Vous êtes
accusé de meurtre.

- C'était de la légitime défense.

- Etes-vous l'avocat de cet homme ?

- Je m'appelle Sam Kettering.

- Oh, un membre de la famille.

- Vous devez être complètement fou pour

essayer de venir ici et
d'emmener un Bannerman en prison.

- Il est accusé de meurtre.

- Nous déciderons de l'accusation.

- Quoi qu'il en soit, Votre Honneur,
je suis sûr qu'il n'y a aucune raison

d'emmener le garçon en
prison, n'est-ce pas ?

Quelle que soit la caution que vous fixerez, elle
sera versée.

- Je déciderai de l'
accusation et de la caution

et il n'y aura pas de caution.

- Vous êtes un intransigeant, d'accord.

- Ils racontent des histoires sur vous.

- Je t'emmène
en prison, Bannerman.

- Ils disent que tu as une arme à feu
, je ne vois pas d'arme.

- Je ne veux pas transformer
cela en fusillade,

vous aurez un procès équitable
avec toutes les garanties d'une procédure régulière.

- Non.

J'aime tirer.

(coup de poing)

- Très bien, juge, nous
savons que vous êtes un homme coriace.

Maintenant, laissez-le partir.

- Le tribunal a établi
un fait, colonel.

Le prisonnier qui
plaide la légitime défense

n'hésite pas à
faire appel à un homme non armé. La

prison est de l'autre côté de la rue.

(des hommes crient)

- Que veux-tu qu'on
fasse, Tom ?

- Fermez-la.

- Qu'avez-
vous, les garçons ?

Personne n'emmène un
Bannerman en prison.

(tirs d'armes à feu)

(brisement de verre)

- [Juge] Quelle
est la force de votre prison ?

- Son vieux va
le démolir.

- Si on le laisse.

- C'est la première
fois depuis que j'ai mis

cette étoile que je
peux y travailler.

- Comment ça se passe ?

- Répugnant.

(claquements de sabots)

- Colonel.
- Merci gentiment, mon fils.

(balai balayant)

Bonjour, mon fils. Une

belle et lumineuse matinée.

Bonjour, juge, j'espère que
vous avez bien dormi, monsieur.

- Je me suis assis près de ma fenêtre et j'ai
regardé la rue.

- Eh bien, pas besoin de
faire ça, Votre Honneur.

C'est une ville respectueuse des lois.

Eh bien, raisonnablement respectueux des lois.

- Où est le
bureau télégraphique le plus proche ?

- Ce serait Cottonwood,
monsieur, à 47 miles.

- Je dois demander à Washington
de nommer un procureur.

- Ce n'est pas le cas, Votre Honneur.

J'en avais prévu le besoin et je m'en suis
déjà occupé.

- Tu as fait quoi ?

- J'ai envoyé un cavalier à
Cottonwood hier, monsieur.

Il a envoyé un télégramme à
notre capitale nationale.

J'ai déjà la réponse.

Je suis pleinement conscient de ma nouvelle
responsabilité, Votre Honneur,

et je l'assumerai d'une
manière qui sera un hommage

à la dalle et à notre grande
et glorieuse constitution.

- Vous travaillez vite, colonel.

- Eh bien, je savais que vous ne pouviez pas vous
rendre à Cottonwood, Votre Honneur.

Votre prisonnier pourrait s'échapper
pendant votre absence.

- J'aurais peut-être envoyé le maréchal.

- Oh, oui, vous avez
raison, Votre Honneur.

Qui sait quel accident
pourrait lui arriver en chemin.

Pays difficile, Votre
Honneur, indiens, hors-la-loi.

- Les Bannerman.

- Exactement.

Pensez-vous que vous pourriez parler à
ces témoins maintenant, Votre Honneur ?

- Quels témoins ?

- Eh bien, ceux qui ont vu
Morrison pointer un pistolet sur Tom.

- Non, Monsieur le Procureur,

je pense que nous pouvons nous passer
de ces témoins.

- Ils pourraient établir l'
innocence du garçon, Votre Honneur.

- Le procureur n'est-il pas censé
établir sa culpabilité ?

- Eh bien, Votre Honneur, je
demande seulement justice.

- Moi aussi, colonel, moi aussi.

- Bonjour, juge.

- Tout est calme ?

- Donnez-leur juste du temps.

- Comment vas tu ce matin?

Vous prendrez votre petit-déjeuner
dans une minute ou deux,

ils vous l'envoient
depuis l'hôtel.

Y a-t-il un avocat en
ville que tu souhaites engager ?

Je vais vous demander
de signer une déclaration.

- Quand vas-tu
me sortir et me pendre ?

- Eh bien, il est un peu
tôt pour parler de pendaison.

- L'arbre n'a pas
encore été planté.

- On va trouver
quelque chose ensemble.

- Je vais
te traîner derrière un cheval

jusqu'à ce qu'il ne reste plus un pouce
de peau sur toi.

Vous ne tromperez
aucun Bannerman

jusqu'à ce qu'on en ait fini avec vous.

Vous allez vous
cacher sur tous les rochers

et buissons de mesquites du comté !

- C'est lui aussi qui peut le faire,

il a tué un
Mexicain comme ça une fois.

Je suis entré là-dedans.

- Pour quoi ?

- Un Mexicain a renversé
du café sur lui.

- C'était quand?

- Oh, c'était avant mon
époque, je suppose qu'il avait environ 16 ans.

- Encore de la légitime défense ?
- Ouais.

C'est drôle
avec les Bannerman, les

gens s'en prennent toujours à eux.

- La veuve de Morrison est
toujours en ville ?

- Ouais, à côté de la rue,
dernière maison en jeu.

- Eh bien, quelque chose
de nouveau est arrivé en ville.

Son Honneur, je suppose ?

Quel gâchis.

- Amy Lee Bannerman, juge,

cousine.
- Plutôt son tuteur.

C'est un imbécile, juge,

heureusement que vous
lui donnez une leçon.

- Oh, je ne lui apprends pas,
je le traduit en justice.

- Savez-vous où se trouve
Josiah maintenant ?

Je l'ai enfermé dans sa chambre
pour pouvoir te joindre en premier.

S'il arrive et que
Tom est toujours en prison,

il brûlera cette
ville.

- C'est un crime grave, je
devrais l'arrêter pour ça.

- Josias ?

Premièrement, vous ne pouviez pas.

Deuxièmement, cette ville est la nôtre.

- Non, c'est un état d'
esprit, Miss Bannerman.

La ville appartient au peuple

et des lois ont été
rédigées pour le protéger.

- Et vous êtes le
grand champion

qui va y veiller,

qu'ils veuillent
ou non se protéger.

- Peu importe ce qu'ils disent,

en général, ils
le veulent, Miss Bannerman.

- Amy Lee.

- Si la famille du prisonnier
souhaite le voir,

elle peut bénéficier de
visites de cinq minutes.

- Eh bien, il est humain.

- Un à la fois à une
distance de cinq pieds,

rien ne passe
de main en main.

Mlle Bannerman.

- Je blâme sa femme.

Il est du genre à en avoir
un, et bien brisé en plus.

Probablement neuf enfants,
tous effrayés par lui.

- Il ne l'a pas dit.

- Sid a été gentil avec moi.

Il n’a jamais soulevé beaucoup de poussière,

mais je le savais
quand je l’ai épousé.

Je l'ai épousé parce que,
parce qu'il était Sid.

C'était à peu près la seule chose

qu'il savait bien faire : tresser du cuir brut.

Il tressait toujours,
même lorsqu'il marchait.

- Je savais comment, j'aimerais en
acheter un peu,

je pourrais avoir besoin d'une nouvelle bride.

- Vous n'avez pas à vous sentir
désolé pour moi, juge.

J'ai de l'argent, assez
pour rentrer à la maison.

- Où est ce?

- Pennsylvanie.

Quoi qu'il en soit, c'est là
que sont mes parents.

Sid et moi, nous n'avons jamais eu ce qu'on
pourrait appeler à juste titre un chez-soi.

Nous avons simplement dérivé,
Sid riant toujours

et disant qu'un jour
il trouverait une mine d'or, que

nous créerions un élevage de bétail
ou quelque chose comme ça.

Il a beaucoup ri,
ce Sid Morrison.

- Ce n'était pas vraiment un
fauteur de troubles, n'est-ce pas ?

- Sid ?

Même ici, il
ne porterait pas d'arme.

On dit que oui.

On dit qu'il a utilisé ça,
mais je ne l'ai jamais vu auparavant.

Je ne vois pas comment il aurait pu
avoir une arme et je ne le sais pas.

- Comment en êtes-vous arrivé là ?

- Ils me l'ont apporté après.

Avocat, il
s'appelait Colonel Streeter.

Il me l'a apporté
avec de l'argent

du père de Tom Bannerman.

Comme je l'ai dit, assez
pour rentrer à la maison.

- Le vieux Bannerman
paie ton retour ?

- Ils ont dit qu'ils ne
voulaient pas de moi en ville.

- Quel était le
sujet de la bagarre, Mme Morrison ?

Les ennuis entre
Tom Bannerman

et votre mari, de
quoi s'agissait-il ?

- Comment pourrais-je le savoir ?

Nous n'étions arrivés en ville que
quelques jours auparavant.

Tout semblait aller
bien.

- Votre mari connaissait
Tom Bannerman avant ?

- Non.

- Vraiment ?
- Non.

- Je vais devoir
prendre ça avec moi.

- Je m'en fiche.

- Il va y avoir un procès.

- Je me fiche de ce que tu fais.

(musique sombre)

- Est-ce que Tom Bannerman vous a dérangé ?

Est ce qu'il?

- Je ne veux pas d'ennuis.

Si tu dis ça à quelqu'un,
je dirai que c'est un mensonge.

- Même sous serment ?
- C'est un mensonge.

(éclaboussures d'eau)

- Merci, c'est une journée chaude.

M. Kettering.

Colonel, où a eu
lieu la fusillade ?

- Je ne l'ai pas vu
moi-même, Votre Honneur.

Quelque part à la périphérie de la ville.

- Je peux demander au Maréchal,
je veux que vous me le disiez.

C'est une petite ville, à quelle limite ?

- Après le corral, monsieur.
- Montre-moi.

- Je comprends que le
jeune Tom Bannerman

n'est pas vraiment timide
avec les dames.

- Eh bien monsieur, en tant qu'ancien
expert en bonnes manières dans

ce domaine, je
dirais qu'il s'en sort plutôt bien, monsieur.

- Je n'aime pas ce que tu as dit.

- J'ai dit que c'était une journée chaude.

- Mais je n'aime pas
la façon dont tu l'as dit.

- Poursuivre.

(coup de poing)

(éclaboussures d'eau)

Colonel.

- Un juge tout à fait inhabituel, monsieur.

- Un procureur très inhabituel.

- C'est une jolie
ville, Votre Honneur.

Les gens vous aiment ici.

- Les gens de Bannerman ?

- Eh bien, ils sont à peu
près comme les autres.

Comme faire les choses à
leur manière, c'est tout.

Des hommes comme vous pourraient
coloniser cette ville et se

faire élire année après année.

Peut-être même être envoyé dans notre
capitale nationale, monsieur.

- Avec Bannerman qui me soutient.
- Oui, Votre Honneur.

- Je poserai cette question
une fois le procès terminé.

Qui vit ici?

- Oh, personne d'aucune
importance, Votre Honneur.

- Colonel, un homme
a été tué.

- Tony Webb a cette maison, monsieur, le

meilleur armurier que Bannerman ait
jamais eu, Votre Honneur.

- [Juge] Vit seul ?

- Eh bien, il a une fille, monsieur. Une

pouliche très séduisante.

- Je vous verrai plus tard, colonel.

- Je vais avec vous, monsieur.

Bien sûr, Votre Honneur.

- Que vas-tu dire ?

- Je n'ai rien à dire.

- Je pense que oui.

Il y a une bonne
et une mauvaise chose.

- Ne me fais pas la morale, papa.

- Je dis seulement ce que
tu sais déjà.

Il y a le bien et le mal,

et quand vous voyez la différence, il

vous suffit de le dire.

- Tout est dans les livres,
les gens ne vivent pas comme ça.

- Tom ne t'épousera jamais
, chérie, il ne le fera tout simplement pas.

- Comment tu sais ça ?

- Oh chérie.

(frapper à la porte)

Bonjour, juge.
- M. Webb ?

- Oui Monsieur.

- Vous reconnaissez cette arme ?

- Un gars comme moi
manipule tellement d'armes

pour tant de gens,
c'est un peu difficile à dire.

- Un type comme toi,
assis ici toute la journée,

y compris pendant la fusillade.

- Entrez, monsieur.

Reste s'il te plait.

Ma fille, juge.

Je l'ai vu.
- Papa.

- Eh bien, je l'ai vu.

Mais je n'entendais pas, je
ne sais pas ce qu'ils disaient.

- Morrison était-il armé ?

- Ça, je ne peux pas le dire.

- L'as-tu vu?

Mlle Webb ?

- Et bien non.

Non, pas le premier coup.

J'ai entendu et je suis venu à la fenêtre
juste au moment où Tom tirait à nouveau.

- Avez-vous vu Morrison
tenant une arme à feu ?

- Eh bien, il était
dans les mauvaises herbes,

il avait déjà fini
mais Tom a quand même tiré encore.

Je vais vous dire
autre chose, juge,

j'allais vous mentir,
j'allais même traiter mon père de menteur

parce que Tom avait
promis de m'épouser.

Ce n'est pas facile pour une fille
de trouver un mari ici.

Ce n'est pas comme dans l'Est.

Les quelques hommes qui sont ici,
eh bien, ils se prosternent tous

devant les Bannerman comme si
les Bannerman étaient des rois.

(porte qui claque)

- Veux-tu répéter ce que
tu m'as dit au procès ?

Tout est calme ?

- Tout sauf
Tom Bannerman,

et il perd la voix.

- J'ai une petite affaire
à régler en dehors de la ville.

Cela ne prendra pas très longtemps.

- Tu es de retour avant la nuit ?

- Pourquoi?
- A part l'accusé,

je n'ai pas vu de Bannerman,

de Kettering ou
de Taylor de toute la journée.

Je pense qu'ils
organisent un pow-wow.

- Il fait très chaud
pour discuter.

(éclaboussures d'eau)

(craquement du fouet)

- Courez chez vous, continuez.

Eh bien, de tout le monde.

Oh, mon cheval m'a abandonné, il m'a
jeté et s'est enfui.

- Je te
ramène en ville.

- Pourquoi n'es-tu pas de retour à
la prison pour garder mon cousin ?

- Nat Bell s'en sort bien.

- Juge, tu ferais mieux de
me ramener à la maison.

- Tu peux avoir un cheval en ville.

- Tu roules comme
ça avec un Bannerman

blotti contre toi ?

Oh, Votre Honneur, le procureur

vous fera vous
disqualifier.

- Vous restez
dîner, j'espère.

- Je ne pense pas.
- Eh bien oui, entrez.

S'il vous plaît, entrez.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Le rassemblement des clans.

Allez, ils ne te mordront pas.

- Elle l'a amené ici, Amy Lee.

Si j'avais un fils comme elle,
je serais contente.

- Je ne pense pas que vous ayez
rencontré tout le monde ici, juge.

Voici mon oncle,
Josiah Bannerman.

- Ne lui dis pas qui je suis,

il a le sens
de savoir qui je suis.

Asseyez-vous.

Buvons un verre, soyons amis.

- J'aime connaître les noms
de tous mes nouveaux amis.

C'est quoi, un cousin ?

- [Amy Lee] Oh,
beau-frère, Jesse Taylor.

- Les Taylor, les
Kettering, les Bannerman,

tout le clan, et maintenant
vous vous mariez avec eux.

- Je l'espère bien, juge.

- Je l'espère bien, juge.

Tu ne sais pas, bavard.

- Il semblerait que Miss
Amy Lee n'ait pas pris sa décision.

- Il semblerait que Miss Amy
Lee n'ait pas pris sa décision.

- J'aimerais que tu ne répètes pas

ce que je dis.
- Va me chercher des cigares.

Chaque fois qu'il ouvre la
bouche, un imbécile le regarde.

Qu'as-tu
contre mon Tom ?

- Parler en tant que simple
citoyen ou en tant que juge ?

- Vous pouvez oublier
cette partie de juge.

Vous ne jugerez
aucun Bannerman.

- Eh bien, en tant
que simple citoyen,

je n'aime pas ça.

- Eh bien, c'est direct.

Qu'avez-vous
contre lui en tant que juge ?

- Eh bien, je suis sûr que le procureur a
dû vous le dire.

C'est un endroit étrange où
le trouver, mais puisqu'il est là.

- Enquêtant à peine et simplement sur
les
circonstances, monsieur.

J'ai toujours été
un fervent partisan

d'une préparation minutieuse et
minutieuse.

- Ah, c'est un coupe-vent.

Je peux acheter et vendre
des hommes comme lui tous les jours.

Désireux de progresser dans le
monde, faites plaisir à tout le monde.

Réchauffez votre chaise avant de
vous y asseoir.

- Maintenant, M. Bannerman.

- Maintenant toi, je ne pourrais pas
t'acheter, n'est-ce pas ?

- Vous ne
m'avez pas encore fait d'offre.

- Je pourrais t'en faire pour te
casser la culotte.

Vous savez ce que je possède ici.

Un homme ne peut pas
le traverser en deux jours.

Et toutes les personnes
qui comptent pour moi,

c'est Amy Lee et ce garçon.

- Personne d'autre ne compte ?

- Ils font ce que je dis,
et pourquoi ne le feraient-ils pas ?

Où seraient-ils
sans moi ?

J'ai pris cette terre,
je l'ai fait mienne.

Et tu sais
par quoi j'ai commencé ?

Avec rien.

J'étais un garçon quand j'ai commencé,

j'étais allongé ici,
là où tu es assis,

un garçon de 15 ans avec le
corps de ma mère sur moi

et une flèche indienne
dans le dos.

Personne ne m'a menti.

Et j'ai dit tout de suite que
ceci était à moi, que

tout ce morceau
de pays était à moi. Le

sang de ma mère est
dedans comme il est en moi.

Elle me l'a donné, la terre.

Et je me suis enfui,
quand j'ai été grand,

je suis revenu et je l'ai pris.

Ce qui est bien ici l'est
grâce à moi.

Si quelque chose ne va pas,
c'est à cause de moi.

Et je vais le réparer à ma façon.

Vous ne pouvez pas venir ici, monsieur,

et me dire comment gérer mes terres.

Ni avec la loi,
ni avec les soldats.

J'ai des hommes qui savent aussi manier des armes.

- Vous avez un fils qui est
trop brusque avec eux.

- Je le fouetterai
jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se tenir debout,

mais je ne laisserai aucun
autre homme le fouetter.

- Tu ferais mieux de
lui trouver un bon avocat.

- Il n'en aura pas besoin.

- Il le fera au procès.

- Il n'en aura pas besoin.

- Vous avez entendu M. Kettering.

Amy Lee.

- Excusez-moi.

(musique dramatique)

- Tu es parti si longtemps que j'ai
cru qu'ils t'avaient tabassé.

- Peut-être qu'ils le feront,

ils n'ont pas l'intention qu'il y
ait un jour un procès.

- Au coucher du soleil, je pense que
nous aurons des ennuis.

- Pas si on peut s'enfuir.

J'emmène le
prisonnier à Cottonwood.

- Avec lui?

Juge, vous n'irez pas bien loin.

- Dans la mesure où un
jury honnête suffit.

(claquements de sabots)

(frappe à la porte)

Dans quelle mesure êtes-vous fort pour
raconter votre histoire au tribunal ?

- Eh bien, nous en avons
parlé, pour

comprendre les choses.

C'est sûr qu'on ne pourra plus
vivre ici après.

- De toute façon, je ne veux pas
vivre ici.

J'en ai assez.

- Êtes-vous prêt à aller
à Cottonwood pour témoigner ?

- Quand?
- Ce soir, sous couverture.

- On ne reviendrait pas ici ?

Et nos affaires ?

J'ai des rideaux que j'ai
ramenés de Boston.

Je ne sais pas pourquoi tu es
venu ici en premier lieu,

tout allait bien
jusqu'à ton arrivée.

- Tu fais ce que tu as à faire.

Nous vous attendrons sur
Cottonwood Road,

à environ trois kilomètres de la ville.

- Je vais essayer de convaincre
le gouvernement fédéral

de remplacer vos rideaux.

(musique douce)

Beaucoup de monde ce soir.

- De taille, monsieur, de taille.

- J'espère qu'ils seront
en ville demain

pour que nous puissions faire appel à
eux pour le jury.

- Non, juge, le double d'ici
demain.

- Et alors ?

- Comme le dit un poète, Votre Honneur, il y

a des
hommes déterminés qui agissent la nuit.

- Merci.

- Thorne.

Je vois que tu portes
une arme sous ce manteau.

Vous avez suffisamment de bon sens pour
savoir que vous ne pouvez pas faire cela

à moins d'être prêt à l'utiliser.

- Je sais.

- Ça ne te dérange pas de voir du sang ?

Oui, juge, j'ai
vu ça toute ma vie.

Je peux le sentir en ce moment rien qu'en en
parlant.

J'aimerais passer le reste de
mes jours à ne plus jamais le revoir.

Pourquoi ne vous asseyez-vous pas
ici, juge,

prenez un verre, et
vous et moi

discuterons de cette affaire
comme des hommes sensés, hein ?

- Cela laisserait le
maréchal seul à la prison.

- Je n'ai pas frappé non plus.

- Qu'a fait ton
cheval cette fois-ci ?

- C'est un méchant animal,
je ne voulais pas venir

mais il m'a quand même amené.
- Pourquoi?

- Ferme la porte.
- L'employé vous voit monter ?

- Peut-être.
- Il est du genre bavard.

- Qu'est-ce qui m'importe, les commis ?

Je m'en souciais plus, je ne
te reverrais peut-être jamais.

Est-ce que ça vous a dérangé aussi ?

Comment as-tu pu t'éloigner de moi ?

Pourquoi as-tu quitté le ranch ?

- J'étais faché.
- Pourquoi?

- Je savais que c'était une ruse,
ton cheval ne t'avait pas projeté.

- Comment peux-tu le savoir ?

- Tu n'avais
aucune saleté sur toi.

- Tu m'as regardé ?

- Soigneusement.

- Merci pour ce que
tu pensais.

- Comment savais-tu ce
que je pensais ?

- Je pourrais dire.

- Vous êtes fiancée
à Arnold Hammer.

- Pas plus.
- Depuis quand?

- Depuis que tu m'as embrassé.

- Ça ne marchera pas.

- Qu'est-ce qui ne marchera pas ?
- Et tous les autres ?

- Quels autres ?
-Josiah Bannerman,

Tom Bannerman,
Kettering, Taylor.

- Oh, tous les Bannerman.

Laissez Tom sortir de prison
et tout

sera fini, mieux que fini.

Josiah pense que tu es le meilleur
qui soit jamais venu en ville.

Il dit que quand tu as quitté ça,

qu'est-ce qu'il y a ?

- Vous êtes un Bannerman, d'accord.

- Qu'est-ce que cela signifie?

- Rien ne vous arrêterait
pour sauver votre cousin.

(gifle)

- Regardez là, oups.

Juste une minute, où vas-tu ?

Dis-moi, maintenant, où vas-tu ?

- Qui veut savoir?

- Le vieux Bannerman,
il veut savoir.

Écoute, je suis censé lui parler de

tous ceux qui entrent
et sortent de cette prison.

- Pourquoi t'ont-ils choisi ?

- Parce qu'ils peuvent compter sur moi.

Écoutez, parce que vous
ne me soupçonneriez pas,

vous ne voudriez pas qu'ils
mettent ici quelqu'un

qui me soupçonnerait, n'est-ce pas ?

Eh bien, ce serait un joli objectif.

- Eh bien, écoute, pourquoi ne viendrais-tu pas
dans le bureau du maréchal

et me surveiller dans un joli
fauteuil confortable ?

- Parce que je n'ai pas besoin de chaise.

- Peut-être qu'il y a
une autre cruche là-dedans.

- Je m'en fiche.

Hé, peut-être qu'il y en a.

(musique relaxante)

- J'ai donné à ce juge idiot
suffisamment de temps pour changer d'avis.

Va chercher Tom.

Et pas de coups de feu.

- [Sam] Quoi ?

- Vous aimeriez partir à la
chasse au scalp, n'est-ce pas ?

Si vous tuez ce juge, il y en
aura un autre qui

fouinera
partout pour voir ce qui s'est passé.

Et après lui,
un autre et un autre

jusqu'à ce qu'ils
piétinent toute l'herbe.

Nous ne voulons pas qu'il soit tué, nous
voulons juste qu'il soit découragé.

Continue.

(musique à suspense)

(brisement de verre)

- Tom, réveille-toi.

Tom, c'est nous.

Hé, s'il est malade ou ivre,
quelqu'un prend une clé.

- Ah, ils ne
le laisseraient pas là.

Ce dont nous avons besoin, c'est d'un forgeron.

- [Sam] Il pourrait y avoir un
problème avec lui.

(musique dramatique)

(clic de marteau)

- Tom ?

- Ils ont emmené Tom.
- Je pensais que c'était trop docile.

Très bien les garçons, prenez vos fusils.

(claquements de sabots)

- [Nat] Ça devrait être
par ici quelque part.

Tenir bon!

- Vince Webb ?
- Et sa fille.

- Qu'est-ce qu'ils ont
à voir avec ça ?

- Des témoins, ils ont
vu la fusillade.

- Eh bien, nous allons
être une fête de bonne taille.

Peut-être que maintenant nous pourrions
prendre un violoniste

et nous proposer de la musique de mariage.

- Laisse la tranquille.
- Qui va te laisser tranquille ?

Jusqu’où pensez-vous aller ?

- Peuplier.

- 47 milles.
- Nous allons le faire.

- Je n'en sais rien.
- Remettez-vous en selle.

- Juge, j'en ai marre de rouler.

Un homme devrait marcher de
temps en temps.

- Remontez sur cette selle

ou vous arriverez à
Cottonwood par là.

- Parlons de ça.

- Juge, il me semble comme
un prisonnier essayant de s'évader.

- Il a toutes les caractéristiques.

- Vous ne pouvez pas lui tirer dessus,

ce n'est pas mieux que ce
qu'il a fait avec Sid Morrison.

- Pourquoi tu ne boutonnes pas ta lèvre ?

(chevaux hennissant)

(musique dramatique)

- Écoutez.

Ils arrivent juste derrière nous.

- Puisqu'il va y avoir
des tirs, je veux une protection.

Je suis prisonnier.
- Tais-le.

(musique à suspense)

(sabots tonnants)

- Ils sont devant nous, maintenant.

- Vous êtes inquiet, témoin ?

- Il y a une coupure
à travers ces collines. Ce

n'est pas très bon
pour rouler la nuit,

mais ça nous fera gagner 30 milles.

- Où cela nous mènera-t-il ?

- Dans la plaine, avec
Cottonwood à 1,6 km.

- Nous le prendrons.

- Je connais ce sentier, on finira
au bord d'une falaise.

(des sabots tonnants)

- Il ne semble pas y
avoir d'âme là-bas.

- Avant, il y avait beaucoup de place
dans ces arbres pour cacher les Indiens.

- Thorne ne reste pas
à l'abri, il bouge.

- Tu l'aimes.

- Je ne suis pas passé par ici.
- Comment pouvait-il savoir ça ?

- Qu'en penses-tu, Sam ?

- Eh bien, s'il a pris l'
autre route vers Seven Pines,

Taylor va probablement
le faire venir maintenant.

- Ils se dirigent vers Cottonwood,

où nous ne sommes pas si hauts.

S'ils ne sont pas passés par ici,

pensez-vous que Bell connaît cette
piste qui traverse ces canyons ?

- S'il le fait, Thorne
le prendra.

- Ensuite, nous l'avons eu.

Sam, je veux que tous les hommes soient
présents.

On va en ville,
amener Taylor et ses garçons.

Nous allons arrêter ce juge.

Nous fermerons les deux extrémités
de ce sentier du canyon,

et s'il nous dépasse,

nous
l'attendrons dans les plaines.

Allez, prenez des garçons
et parcourez cette route.

Vous venez avec moi.
- Je reviendrai avec Arnold.

- J'ai dit viens avec moi !

- Et je t'ai entendu.
- Des imbéciles.

- C'est vraiment gentil
de ta part, Amy Lee,

je ne m'y attendais pas, et bien tu sais.

- N'attends rien,
Arnold, fais ce qu'on te dit.

- Je ne comprends pas, il
me semble qu'à chaque fois

nous sommes seuls.
- Faites ce qu'on vous a dit.

- Très bien, pourquoi n'oublions-nous pas de nous
marier,

Amy Lee, je ne sais pas ce que
tu veux mais ce n'est pas moi.

(musique entraînante)

- Oh, je n'y vais pas les
mains liées.

Comment vais-je gérer ce cheval ?

- Il a raison.

- Un homme ne peut pas parcourir ce
sentier les mains liées.

Ne supposez pas que personne ne
mettra un bras aimant

autour de cette douce et
câline fille ici.

Nous devons garder les
témoins au chaud.

- Juge, laissez-le parcourir
l'intérieur du sentier.

Je vais l'empêcher de tomber.

- [Nat] Je pense qu'il
nous cherche.

- S'il l'est, il
va sûrement le rattraper.

- Amy Lee, tu es le meilleur
homme du monde,

qu'en penses-tu ?

- Que font-ils ici ?

- Des témoins, dit-il.

- Je pensais que Tom avait
sa marque sur toi.

- Jusqu'à ce qu'on le voie
tuer Sid Morrison.

- Tu tournes très vite.
- Ne faites jamais de Bannerman.

- Autant le laisser partir.

Vous ne pouvez pas venir à Cottonwood.

- Nous pouvons essayer.
- Pas par ce sentier,

Josiah est à l'autre bout.

- J'espère qu'il sera raisonnable.

Gardez un oeil sur Miss Bannerman.

Vous êtes arrivé
jusqu'ici, pourquoi revenir en arrière ?

(musique entraînante)

(Tom riant)

Emmenez le prisonnier.

- Vous croyez que le vieil
homme nous attend ?

- Il sera là.

Les Bannerman prennent soin les
uns des autres, c'est leur force.

- Y a-t-il de l'eau?

- Le juge a une gourde,

je vais vous la chercher
, Miss Bannerman.

- Sortez-moi de là.
- C'est la première fois que je vois.

- Et voyez que quelque chose est fait
pour ces témoins.

- Comment en sont-ils arrivés là ?

- Morrison m'a vu
avoir envie de sa femme

et il n'était pas assez homme
pour m'interpeller.

Il a couru et l'a balancée
, j'ai dû l'abattre.

- Tu devais?
- Bien sûr.

- Je vais le leur donner.

- Puis-je en avoir ?

- Bien sûr, allez-y témoin, je
vous ai laissé un baiser dessus.

- Je m'en passerai.

(musique vive)

(hennissement du cheval)

(écrasement du cheval)

- Restez ici avec les chevaux.

Descends, prends soin d'elle.

(musique dramatique)

- Calme, mon garçon, calme.

- Descendez.
(fouet craquant)

Ce n'est pas un Bannerman,
c'est un tueur.

Il a poussé son père
par-dessus bord, je l'ai vu.

Il allait
recommencer, à lui.

- Gardez un oeil sur lui.

(musique entraînante)

(musique romantique)

- Qu'est-ce qui vous
pousse à faire ça ?

Qu'est-ce que cela vous apporte ?

- Un homme croit en une
chose et il va de l'avant,

comme ta raison pour
essayer de me faire arrêter.

- Alors tu blesses ou tu tues,
ce n'est pas pour toi.

C'était ma raison.

Cela vous coûtera beaucoup
de temps dans votre vie.

- On dirait que nous sommes
arrivés à Cottonwood.

(musique dramatique)

- Pas encore.

(des sabots tonnants)

- Eh bien, la vieille boucle.

- Je te l'ai dit.
- C'est un procès lointain auquel

vous avez à
cœur, Juge.

- On recule dans le
canyon et on prend position ?

- [Amy Lee] Ils
viennent par là aussi.

- Restez sur votre cheval.

- Attachez-lui les pieds.
- Oh, arrête, tu veux ?

Vous avez terminé.

- Je vous parlerai
dans la salle d'audience.

(musique pleine de suspense)

Je ne le laisse pas partir.

- Je pensais que tu
revenais avec Arnold Hammer.

- J'ai fait un autre choix.

- Que fait-elle avec mon fils ?

- Oh, le témoin prétend qu'elle a
vu la fusillade, c'est un mensonge.

- C'est au jury de décider.

- Juge, j'essaie
d'être un homme paisible.

- Alors écarte-toi de mon chemin.
- Je n'ai pas besoin,

tu es léché, léché.

Qu'essayez-vous de faire,
me bluffer avec une paire de deux ?

- Si un homme s'approche pour
l'aider, je tirerai.

Ça donne quoi ?

- Il meurt de cette façon plutôt
que par la corde du bourreau.

Je me soucie de la façon dont il meurt, juge.

Personne ne vient là où je suis

et ne sort un Bannerman
pour lui dégourdir le cou.

- Même s'il est coupable ?

- C'est toujours ma
famille et mon entreprise.

- Appelez sa main.

- Je vous appelle, juge.

Tirez-lui dessus ou laissez-le partir.

(musique sombre)

Toi, retourne à ton travail
pendant que tu as un travail.

- Oui, M. Bannerman.

Caroline, je te ramène à la maison.

- C'est la fin ?

Alors pourquoi mon père est-il mort ?

- Et si quelqu'un
me libérait ?

- Tu vas te pendre.

Il n'est pas bon, c'est un tueur.

Il a tué Vince
Webb sur la piste.

- C'est une menteuse.

- Je l'ai vu faire ça.

Il n'a jamais eu de chance.

- Quelqu'un va
me libérer ?

- C'est mon fils.

S'il se pend, je tirerai sur
la corde, personne d'autre.

(musique dramatique)

(tirs d'armes à feu)

(claquement de fouet)

(tirs d'armes à feu)

- Cela vous coûtera un Bannerman.

- Prends beaucoup de rênes,
va en ville.

(coups de feu)

- Très bien, ça suffit.

(musique sombre)

Je te fais confiance pour y
aller doucement avec ce garçon.

- Il aura un
procès équitable, sans faveurs.

- Tu ferais mieux d'emmener Amy
Lee avec toi quand tu pars.

Je ne leur mets aucune table
qui se retourne contre moi.

(Clameurs de groupe)

(Coups de marteau)

- La Cour est en séance, présidée par le juge
Richard Thorne.

Le peuple contre
Thomas Bannerman.

(musique triomphante)