All language subtitles for Mondo Magic 1975 (A. & A. Castiglioni, ITA)

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Comme le disait Stanley, qui osa couper par
la jungle en cherchant Levingston,

il y a toujours des endroits sur notre
vaste monde

où des mains autochtones frappent les
tams tams sans être interrompues
par l'homme blanc.

Les chasseurs Deka et mondaris n'en ont pas
rencontrés durant 80 ans.

Poussés hors de leur territoire par une
persécussion ethnique sans pitié,

ces tribues uniques ont littéralement été
chassées de la zone

jusque dans les territoires interdits
de l'homme blanc.

Ici, ils perpétuent leurs coutûmes, priant
les mêmes dieux qui les ont abandonnés.

A l'aube et au crépuscule, les hommes
s'occupent des enfants.

ce qui implique de les protéger de tous
les insectes parasites des environs,

cherchant la moindre parcelle de peau
pour y sucer du sang.

Les pères leur font un lavage méthodique
à l'urine de vache,

en allant parfois les doucher directement
à la source du répulsif.

Pour s'assurer de l'efficacité de l'ammoniac
présent dans l'urine,

les Decas et mondaris s'enduisent avec
l'urée des vaches les plus maigres.

Dégoûtant. Les insectes sont d'accord
avec vous.

L'usage bénéfique des excréments est
un nouvel exemple

du savoir rassemblé par des siècles
d'existence tribale en territoire hostile

de grande connaissance de la nature
par des peuples primitifs.

Mais le mot "primitif" rend-t-il justice à
cette lutte constante dans la réalité,

où chaque homme est victime, prédateur
et en phase ?

Certainement pas. Nous ne parlons pas
ici de religion primitive

ou d'organisation sociale
qu'on aurait oublié.

mais d'un environnement brutal, où la différence
entre terreur et extase n'a pas de sens.

et où le fondement de l'existence est Magie.

Les hommes traitent le bétail comme des
membres de la famille.

Vache ou chèvre, chacune a droit à un nom
et à des attentions particulières.

Si l'une d'elle meure, l'homme en portera
le deuil pendant plusieurs jours.

Avec la même dévotion que durant
le baptême de l'animal,

un Mondari les soigne des maladies
et des fractures.

un Mondari consciencieux prête autant
attention aux humeurs de ses bêtes que de
sa femme.

La révérence des Mondaris pour leurs bêtes
est si ancrée dans la collectivité

qu'ils composent des chants et des
danses rituelles pour chacune d'entre elles.

Imitant les mouvements d'animaux en rythme
érotique, ces cow boys du vieux continent

recréent un lien ancien avec leur cheptel,
l'esprit de leur clan, la force de leur tribu.

Si la vache est satisfaite du rituel, elle donnera
lait, descendance aux femmes et prospérité à la tribu.

Sinon, de graves malédictions sont à prévoir.

Offenser les bêtes revient à s'exposer à
une mort lente et douloureuse.

Ce n'est pas seulement une pratique religieuse,
mais une coutume habituelle des Mondaris

et qui s'exprime sans inhibition.

Souffler dans le vagin d'une vache pour restaurer
sa fertilité est une pratique Mondari courante.

La stimulation orale (suçon, crachat...) dans les orifices
naturels est la méthode traditionnelle magique

pour soigner et exorciser un corps.

Le pouvoir curatif de la stimulation orale est
connu depuis longtemps,

quand une sorcière mondari suce le corps d'une
vieille femme, elle mets sa magie au service
de la santé.

Si elle transfert le mauvais esprit dans un corps
plus jeune qui sera plus résistant au mal, la
femme survivra.

Si aucun rituel magique ne satisfait une vache pleine,
le mondari désespéré reviendra à des méthodes plus simples.

Une vache malade vaut mieux que pas de vache du tout.

et à l'aube le mondari récupèrera ses excréments
et s'en servira de ciment et d'oreiller pour les
prochaines nuits.

Dès leur plus jeune age, les Mondaris
s'entraînent au lancer.

Le maniement de la lance et les mouvements de leur
corps retranscrit leur perception du rythme naturel.

Ce mouvement est une sorte de prière, et élève
l'âme du sol brûlant.

Seul le slow motion rend hommage au charme
érotique des corps en mouvement.

Les combats sportifs sont courants chez les
mondaris.

Beaucoup participent à ces cérémonies parés
de tissus colorés.

Ceux qui peuvent s'offrir une meilleure défense
viennent en tenue de guerre couverte de motifs.

Tenir les enfants à l'écart de la Nature est
inutile pour les mondaris.

Leur innocence ne survit pas longtemps à la réalité.
Plus encore que dans d'autres parties du monde,

ces enfants sont fascinés par le ballet bruyant
de deux tortues.

En plus de la curiosité de voir comment elles
parviennent à accomplir leur instinct,

l'attention des enfants est portée sur le mâle,
qui crie bruyamment comme sous la douleur
à chaque effort.

Au coucher du soleil, les mondaris interrompent
leurs activités pour les préparatifs de la nuit.

En brûlant de la bouse, ils exécutent une
danse et dispersent la fumée dans la zone.

Cela servira de protection contre les insectes et
d'invitation pour des bergers errants.

La brume d'excréments produira un effet
sédatif sur les insectes.

Grâce à cet effet magique, les mondaris et leur
troupeau passeront une bonne nuit.

Tout le monde ne dort pas. Une groupe d'hommes
discute de la chasse du lendemain.

Avant de si dangereuses opérations, ils
attendent l'avis du sorcier.

Sans les prophéties et conseils du sage, aucun
mondari ne se risque à chasser l'éléphant ou
le buffle.

Absorbant les vibrations de chaque homme prêt
pour la chasse, le sorcier entre en transe.

C'est seulement quand il sera en pleine hallucination
qu'il fournira les prédictions des évènements.

A toutes les questions qui sont posées, il réponds
par des mots, des cris, des rugissements...

En incendiant des endroits stratégiques de la
savane, les mondaris peuvent rabattre les proies
sur leurs rangs.

Le premier des 2 buffles vus par le sorcier
est sur le point de mourir.

Même blessé, les mondaris savent que le buffle
reste un animal dangereux, et guette le moindre
signe de charge pour se sauver.

Le second buffle est tué à l'endroit précis
que le sorcier avait prédis.

Devant cette grande précision, les hommes
veulent poursuivre la chasse.

Pour les mondaris, les dons psychiques comme
la divination sont naturels et sans raisons.

Les mondaris n'ont pas de mot dans leur
vocabulaire pour le surnaturel.

Pour eux, la magie n'est pas magique.

Comme tous les peuples indigènes, les mondaris
chassent pour survivre, non pour s'amuser.

Avec des points de lances affutées, ils percent, découpent,
chassent, se battent efficacement contre bêtes et hommes
avec dextérité.

Quand elles ne sont pas utilisées, les lances
servent de bâton de marche.

Contemplez l'efficacité de ces armes simples
sur un éléphant de près de 4 tonnes.

En restant cachés, les hommes rampent jusqu'à
l'animal, le percent d'une pluie de lances et
s'enfuient.

Sous la douleur, l'éléphant essaye d'enlever
les lances avec sa trompe

mais ses efforts sont vains.

Les attaques multiples le percent
de tous côtés.

Finalement il tombe à genoux, attendant le
coup de grâce dans la peur et le sang.

Les mondaris ne chassent que par nécessité. Il
faut y voir le succès d'hommes courageux
plutôt qu'un meurtre gratuit.

Les vautours. Fossoyeurs de la savane. Oiseaux
à l'insatiable appétit.

et aucun de ces charognards utiles ne touchera
la chair d'un sorcier.

Selon le rite mondari, son corps est laissé sur
le sol, où il retournera à la poussière de la savane.

Comme les mondaris, les dekas ne tuent pas les
vaches pour la viande.

Ils prélèvent en revanche du sang avec de
petites incisions sur les veines jugulaires.

Les blessures sont indolores et
guérissent rapidement.

Ils agitent le sang constamment pour
éviter la coagulation.

Le sang prélevé chaque jour au cou de 7 vaches
peut nourrir une cinquantaine de personnes.

Avec le sang, le lait est très important
dans le menu des Decas.

Un régime de sang et de lait n'est pas seulement
sain, mais aussi très riche.

Ainsi une vache, principale richesse en ces
lieux, peut être conservée plusieurs années
sans être tuée.

Demain sera une journée bien remplie
pour ces chasseurs Decas.

A la recherche de pâturages, ils auront
une longue route à faire.

Suivant des traditions écologiques, les Decas
préfèrent risquer de traverser une rivière

que de surexploiter leurs pâturages habituels.

Convaincre les vaches d'aller à l'eau n'étant
pas facile, ils ont recours à des stratégies.

Se reposant sur l'instinct de troupeau, les decas
traversent les veaux attachées à de petits cannots.

Devant cette situation, le reste des vaches
suit dans la traversée.

Comme tous les chasseurs, les Decas suivent
le rythme des saisons pour les pâturages.

Conditionnés par les besoins du troupeau et le temps,
ces hommes suivent une existence entre instinct et raison.

Comme leur rivière, ils ne sont pas affectés par
le progrès. Leur vie s'écoule dans un présent constant.

Des gouttes de sangs sur la lune, et
les gouttes devinrent hommes.
Chaque goutte un Yénohama.

C'est ainsi que les Yénohama expliquent la
création de l'homme.

A proximité des rivières isolées des jungles
de l'Amazone,

les Yénohama sont préservés dans une
zone intemporelle.

Partons à leur recherche.

Les yénohama font partie des derniers
chasseurs cueilleurs nomades.

parcourant la vaste forêt entre le Brésil
et le Vénézuela.

Repoussés de plus en plus loin par le
développement de la civilisation,

ils s'aventurent dans les zones les plus
dangereuses de la région.

Leur rencontre malheureuse avec la civilisation
a laissé son empreinte dans la langue.

Non sans raison, "Napei", mot yénohama pour
homme blanc, signifie aussi cruel et traitre.

Les tribues yénohama sont réparties sur le rio negro,
le rio paragua, le rio bronco et une partie de l'amoco.

Chaque tribue a un nom et son dialecte, mais
toutes partagent les mêmes rites et coutumes.

Pour eux, la forêt vierge n'est pas qu'une source
de nourriture, mais la source de la vie.

De la viennent leurs légendes, et la demeure
d'Ekura, leur esprit divin.

Les yénohama vivent dans des chapouns, des camps
nomades pouvant accueillir une centaine d'hommes
pour les cérémonies.

Quand ils ne chassent pas le lézard, les
enfants montrent des anomalies péniennes
et espionnent les hommes.

L'explication de ce phénomène, décrit par
Freud comme un comportement de fille,

est que les hommes se distinguent des jeunes non
initiés par l'attache de leurs parties à la ceinture.

Là aussi dans la jungle, les enfants sont
inconscients de leur chance juvénile.

Adulte, il pourra choisir plusieurs femmes, certaines
donneront des enfants, d'autres seront négociées.

Si il est chanceux, il recevra aussi une veuve ou
une non désirée.

Un yénohama apprécie le tabac.

Il ne fume pas les feuilles, mais les place
sur sa mâchoire inférieure.

Ce vice a complètement déformé la bouche
de l'ethnie.

Les yénohama vivent d'un régime riche de banane,
de larve, poissons, de jeux et de repos.

En opposition avec les chasses et élevages
ininterrompus, les yénohama ont inventé
une efficace méthode de relaxation

Qu'ils se reposent, mangent ou discutent, ils le
font toujours allongés entre 2 arbres.

"Attrapé !"

En l'absence de murs, les jeux sexuels sont
accomplis à la vue de tous.

Mais ces jeux vont rarement au delà de la
détente.

Si un couple désire copuler, il s'isole
dans la forêt.

Même dans cette partie du monde, le chien
est le meilleur ami de l'homme.

Mais ici, l'amitié est plus forte. Une femme yénohama
n'hésite pas à nourrir son enfant comme un chiot,
perpétuant son instinct maternel.

Les pointes de flèches de chasse sont
en bambou ou en os aiguisé.

Celles pour la guerre sont en bois, pour
absorber un poison mortel, le curare.

Pour les yénohama, les territoires de chasse sont éloignés,
et il y a de si nombreux dangers que les chasseurs
y deviennent souvent des proies.

Heureusement, il l'a vu à temps. Ce serpent
est l'un des plus dangereux des environs.

Dès que ses glandes venimeuses seront retirées,
il sera de la viande innofensive.

Les toucans ne sont jamais chassés.

Les chasseurs mangent du singe, du phacochère...
Les animaux nocturnes étant discrets, ils sont plus rares.

mais les chasseurs apprécient le Moutou,
un cousin de notre coq.

Si un oiseau percé d'une flèche reste coincé
dans son nid, le chasseur devra escalader l'arbre,
ce qu'ils font avec agilité.

Le moutou n'est pas seulement de la viande,
mais servira aussi de bracelets.

Un autre animal apprécié est le Lapa. Contrairement
à la chair sèche du moutou, celle ci est grasse et
savoureuse.

L'allumage du feu est tout un rituel.

La méthode est préhistorique, consistant
à frotter bois contre bois.

Nous avons vu des femmes cuire bananes,
insectes et poissons,

mais seuls les hommes préparent la viande.
Ils enlèvent la peau avec un bambou affuté,

ils enlèvent d'abord les intestins, pour
éviter de gâter la viande.

Les crabes sont très appréciés et
difficiles à attraper.

Leurs pinces peuvent broyer le doigt d'un homme.

Le sous bois grouille d'araignées venimeuses
comme la mygale.

Exposées à la lumière, elles essayent de
retourner dans leur trou.

Une fois attrapées, ces magnifiques créatures sont
cuites et servies comme met de choix.

Après avoir été initié, un indien yénohama peut
identifier moulte variétés de vers, larves...

Toutefois il ne peut les consommer à volonté
et suit certaines règles religieuses et diététiques.

Certains insectes ne peuvent être mangés cru. Ces vers
doivent être cuits dans des feuilles pour éviter les
risques de blessures ou d'hémmoragies.

Dans la forêt vierge tropicale, il y a 3
lois fondamentales :

Ne pas avoir peur, ne jamais pardonner,
et toujours répliquer.

Oeil pour oeil. Une vie entière en territoire
hostile où animaux et humains sont dangereux,
ont inculqués aux yénohama la simple réalité.

La peur. Et une seule motivation : la survie.

Les enfants apprennent à se battre, et les
hommes s'affrontent pour l'honneur et la tribu.

Plus que pour la guerre, ils sont motivés par
la vengeance et la défense.

Par exemple, les crimes d'adultères sont punis
à l'aide de bâtons appelés Nabruchis.

Dans cette forme primaire de justice, le mari trompé
doit frapper son rival une fois sur la tête
de toutes ses forces.

S'il rate, ou pas assez fort, l'amant
a droit à un essai.

Souvent, c'est le mari qui tombe sous
le coup de Nabruchi.

Dans ce cas sa femme passe à son amant,
laissant l'homme assomé, et seul.

Si il est chanceux, il trouvera femme parmi
celles qui le ramènent chez lui,

où l'attend son dernier vrais compagnon,
son chien.

L'Ethena est une préparation hallucinogène
faite avec les graines et la sève d'une plante.

Ceux qui respirent cette drogue magique quittent
la réalité pour entrer dans le monde des esprits,
ou Ecorah.

Pour les yenohama, sniffer l'Ethena offre tous les
prérequis pour être chamane.

Les chamanes sont des saints hommes qui peuvent
soigner et dissiper les malédictions en dialoguant
avec les esprits.

Le chamanisme est plus qu'une pratique magique,
c'est une institution.

Par exemple, les jeunes yénohamas doivent communiquer
avec Ekura pour être initié, comme le service militaire
chez les occidentaux après les études.

Sous l'influence de l'Ethena, l'homme acquiert de
nouveaux pouvoirs, et subit une transformation
psychique.

Sous effet de la drogue, le yénohama prononce des
syllabes désordonnées, ou peut croire voler tel un oiseau.

Si quelqu'un est malade, il a recours au chamane, le
seul qui puisse invoquer Ekora.

Les yénohamas pensent que l'âme des malades ont
abandonné le corps ou sont victimes de sortilèges.

Seul le chamane a le pouvoir de réintégrer
une âme dans son corps.

Comme un sorcier de tribu, le chamane est aussi
une sorte de psychologue. Toutefois une différence
existe :

chez les yénohamas, les pouvoirs magiques ne sont pas
exclusifs à une personne, mais à la portée de tous.

Il s'agit de magie de masse.

Un chamane invoque l'Ekora d'un singe. Il
s'agit de l'esprit approprié pour rattraper
l'âme d'un indien malade.

Naturellement, l'auto-suggestion fait partie
de ces traitements.

Mais le plus important est la foi qu'ont le chamane et
son peuple en leur magie.

Quittons les yénohamas d'amazonie pour les
Phillipines.

Les soigneurs renommés de Manola et ses abords
opèrent leurs patients avec leurs seules mains,
sans aucun instrument.

Pénétrant en profondeur dans les chairs du
patients, ils soignent kistes et tumeurs
inopérables.

Quand l'opération est finie, le sang est nettoyé
et mystérieusement aucune trace de
l'opération n'est visible.

Le patient, qui n'est pas anesthésié, est déclaré
guéri et peut s'en aller.

Mais est-il réellement guéri ? Les gens le croient,
la Médecine a des doutes.

Josephine Sishon est la plus jeune et célèbre
soigneuse du nord-Pengasih ces 30 dernières
années.

Elle travaille vite, sûre d'elle.

Au milieu du sang et des tissus, elle extrait
parfois des morceaux de plastique.

Il est intriguant que les corps étrangers qu'elle sort
des patients ressemblent à ceux produits lors des
exorcismes.

Là aussi, le corps est intact, sans plaie
ou cicatrice.

Des milliers de personnes viennent de par le monde se
faire soigner, et demandent toujours à l'interprète:
"comment font-ils ?"

"D'où leur vient cette magie ?" Et pour tous,
la réponse est la même.

"Détendez votre ventre, votre cou,
vos jambes..."

"Laissez vos mains remplies de coton
alcoolisé."

Si vous me demandez, je ne sais pas, j'étais
dans un état second, j'ignore ce que je faisais.

Je constate seulement l'action de l'esprit au travers de moi.
Je vois seulement la personne que l'esprit opère par moi.

Si vous me demandez d'expliquer ce soin chirurgical,
je vous dirais qu'avec l'esprit saint, on peut tout faire.

Les soins de ces philippins pourraient
être des soins psychiques.

Comme chez les chamanes, ces soigneurs du Pengasih
travaillent avec les esprits et comptent sur la foi des
patients.

Les énergies qui passent dans les mains des chamanes
et soigneurs pourraient être des ondes à
haute fréquence

Dans l'ouest, où la para-psychologie est peu considérée,
ces ondes sont ignorées, mais l'union soviétique fait
des recherches sur le sujet.

Malgré la distance, philippins et yénohama
appartiennent à la même ethnie.

Leur origine commune est indiquée par la courbe du
visage, la taille des yeux et l'allure petite et
proportionnée des corps (Hitler aproved).

Ils viennent de Sibérie. Les yénohama ont traversé
le détroit de Bering puis sont descendus alors que
les philippins ont suivi les côtes et investi les îles.

Durant la préparation de leur Reoh (grande
fête de la récolte des courges callibates), les
filles utilisent un colorant naturel, le Ruku.

Les membres des villages voisins sont en
marche pour la fête.

La date exacte est calculée sur les cycles lunaires,
et la durée du voyage par le soleil et les étoiles.

Sans erreur, tous les yénohamas attendus
arrivent toujours à temps.

Même sans instruments de musique, les yénohama
génèrent des rythmes entraînants avec des
questions-réponses chantées.

Plus que des échanges à but instructif, ces chants
pulsants, les Straï, sont un moyen de manifester
les états provoqués par l'Ethena.

Durant la cérémonie, certains sont si intoxiqués
qu'ils ne font que baraguiner pour évacuer au
lieu de communiquer.

Cet échange se termine par une importante
cérémonie yénohama : leur rite cannibale
annuel.

Peinte en couleurs de deuil, les femmes apportent
les os de leurs défunts dans des paniers et les
hommes des troncs pour les broyer.

Ces os n'ont pas été déterrés, mais conservés
pour la cérémonie après crémation dans le
chapoun du décès.

L'âme d'un mort erre dans la jungle et infecte
les vivants à moins que les yénohamas ne le
libèrent de ses liens terrestres par un rituel.

Les os sont broyés et passés au tamis afin
d'obtenir une fine poudre.

La poudre est conservé dans la coque sèche
d'un fruit : le Kuya.

Elle sera utilisée lors de la prochaine fête
car les yénohama ont pour habitude de
n'utiliser que celle de la dernière fête.

Mélangeant les os des ancêtres avec
de la banane mâchée,

ils commencent la cérémonie en sirotant
le mélange.

Quand il sera entièrement consommé,
l'âme de l'ancêtre sera libérée et
commencera son voyage dans l'autre monde.

Adieu amazonie. Bientôt des légions civilisées
envahiront la forêt avec armes et bulldozers
pour leur commerce mondialisé.

Attirés par des matières premières que les
autochtones n'ont jamais pensé exploiter.

L'artisanat des natifs sera enterré sous le ciment,

de sauvage à esclave consumériste.
Adieu Amazonie !

En Afrique comme en Amazonie, la forêt est à
l'origine de la magie et la demeure des esprits.

Des rituels complexes à des arbres
ou animaux variés.

Un visiteur blanc peut assister à ces rituels
et eventuellement feindre la croyance

ou il risque d'être abandonné par ses guides
en cours de route.

Munitions, balles, une des contributions malheureuses
de l'homme blanc au monde,

sont déjà dans le cercle magique du sorcier. Les
mouvements spasmodiques du poulet décide
de ce qu'il faudra stocker pour l'expédition.

S'il meurt en dehors du cercle, un nuage sombre
plane sur l'expédition.

S'il tombe à l'intérieur et pointe une cartouche,
tout se passera bien.

Nous voyons de la magie en direct.

Alors que l'homme blanc évalue la valeur des
défenses,

le guide se fabrique un porte bonheur
avec les poils de queue de l'animal.

C'est un talisman, un charme qui portera
chance aux prochaines expéditions.

Les yeux sont récupérés par un porteur qui
n'a pas participé à la capture.

L'esprit de l'éléphant ne doit pas voir son assassin.
Sa vengeance fait si peur qu'on couvre les yeux
de la bête avec des feuilles.

La peur est le prix à payer pour l'offense faite
à ce grand animal terrestre.

Avant de découper l'animal, le guide termine le
rituel en prélevant la queue de l'animal, et asperge
l'air, la terre et les plantes aux alentours.

C'est un acte de réconciliation et de repentance.
Aucun sang sacrificiel ne fait oublier que sa mort
est arrivée trop vite.

A la fin, aucun culte ou culture ne justifie
la cruauté humaine ou ne la cache.

Les serres d'oiseaux de proie sont
également magiques.

Les élus d'une société secrète sont marqués sur
la poitrine durant la cérémonie dédiée
à Mugakola.

Les sociétés secrètes mêlant religion et
politique sont légion en Afrique.

Un mélange de terreur et de magie permet de recruter
de nouvelles ouailles pour un cortège de fanatisme
et de dépravations.

Bien sûr, leur médecine implique aussi la magie.
Les peuples primitifs ne concevant pas la science,

les remèdes sont magiques, et donc efficaces.

Parmi les Huzandés en Afrique centrale, les
malades de pneumonie comme cette femme
sont allongés sur des plantes médecinales.

Après que le soigneur demande grâce aux esprits,
elle projette de son sang sur la malade.

Parfois, l'urine peut également aider le malade.

Il y a des pratiques médicales et remèdes dans
le répertoire des croyances difficiles à accepter
pour un esprit occidental.

Par exemple la richia vikiopia, quand le soigneur
ampute une partie des amydales

pour faciliter l'absorption d'aliments. Après
l'opération, le fragment de chair est placé sur
le front du patient. Le sens de cette coutume est perdu.

Pour désinfecter la plaie, le docteur utilise
une décoction de plante.

Dans ces cliniques médiévales, on entend
régulièrement des cris d'enfants qu'on
mutile pour leur donner meilleure santé.

Deux "docteurs", un homme et une femme, se
relayent dans la journée.

Les parents sont présents pour aider.

Le médecin pratique des incisions dans les sourcils
pour protéger les paupières d'irritations.

Au moyen orient, on appelle cela Gala.

A moins d'évoluer avec les conseils de médecine
occidentale, les pratiques arabes ancestrales
seront toujours pratiquées dans ces cliniques.

La plupart des principes actifs de leur médecine
sont des minéraux. L'argile pour soigner des
blessures est un remède vieux comme l'Ethiopie.

C'est probablement pour la magie que les
docteurs peignent les yeux avec le sang
des blessures.

Il n'y a pas d'autre explication.

Beaucoup de familles soumettent leur enfant à
la Manzana, une incision de peau près des reins,
avec un remède minéral nommé Gu.

Cela permettrait de renforcer et
faire grossir l'enfant.

En effet après quelques jours, l'enfant se
développe.

Les mauvais résultats des ablations d'ovule ou
des incisions sourcillaires sont tempérées par
la réussite des manzana.

Le lait, comme le sang, a des pouvoirs magiques.
Magique ou pas, il est nécessaire.

Après avoir fait un sacrifice et invoqué les
esprits avec son sifflet, le sorcier hazandé
commence sa magie mimétique.

Utilisant les analogies et qui se ressemble s'assemble,
le magicien récupère la sève d'un arbre pour créer un
lien entre la source et la cible.

Après avoir disposé de la sève sur les seins
d'une femme sans lait, le sorcier suce les
mamelons, puis la déclare guérie.

L'importance des magiciens et des sorciers en
sociétés primitives ne peut être ignoré.

Nous avons ici un homme souffrant de troubles
érectiles, présenté au soigneur par sa femme.
Des herbes rares seront le remède.

Parmi elles s'en trouvent certaines thérapeutiques.
Pas forcément assez pour vaincre la maladie.

Mais la magie augmentera leur effet et
permettra la guérison.

Dans ce cas, le patient doit supporter la chaleur
d'une longue fumigation.

Après les réprimendes du père viennent celles du
sorcier. Mais cet enfant sage n'a pas fauté, il est
possédé par un esprit qui doit souffrir pour partir.

Parfois le remède implique des coups violents. Mais
cela va parfois plus loin, ici avec la tension des
parties de l'enfant.

L'eau est magique. Elle soigne et purifie.

En Erythrée, hommes et femmes considérés comme
fous sont plongés dans des points d'eau froid situés
sous le niveau de la mer.

Le docteur en charge décide de la profondeur
au cas par cas.

A midi, les ablutions s'interrompent et reprennent
le lendemain quand l'eau sera à nouveau froide.

Les rituels d'exorcisme sont communs à
toutes les religions.

L'Ethiopie est un point de rencontre et de mélange
de la chrétienté, le judaïsme, l'islam et hindouisme.

Les magiciens et docteurs de ce pays utilisent les plus
étranges combinaisons de médecines et rituels magiques.

Cet étalage de talc magique a probablement
des origines islamiques.

La pratique de respirer le corps du patient pour
rechercher le démon est mystique.

Il entre la plupart du temps
par le vagin.

Dans le village de Mora, Cameroun profond, ces
démons sont chassés par l'introduction d'herbes
et de fumées dans le vagin par une corne.

Insatisfaite de la cure vaginale, la sorcière expose
le périné avec un bambou orné de symboles

La fumée qu'elle souffle dedans fait
remonter le démon vers la tête du patient.

Dès que l'esprit est localisé, la sorcière se concentre
pour l'expulser. En cas de succès, il sortira par le
dernier orifice possible.

Que faire contre la migraine ?

Dans une hutte près d'Ubagicharé,
vit un sorcier renommé.

Grâce à un pouvoir inconnu, il peut déplacer
la douleur de la tête jusque dans les bras,
puis au bout des doigts.

Il accompagne son massage de souffle d'air,
symbole de vie et de santé.

Si le démon, maintenant dans les doigts, continue
de poser problème, le sorcier a recours à
des méthodes plus radicales.

Quelques stimulis précis sur les
articulations du bras anesthésient
le bras du patient.

La pierre servant de billot est brute et irrégulière.
L'assistant du sorcier l'aide à trouver l'endroit
approprié au démon.

Avec l'amputation de la phallange du petit doigt,
la migraine est terminée. La blessure est soignée
avec des plantes et guérit rapidement.

Dans de nombreux remèdes primitifs, la résistance
à la douleur permet souvent la guérison.

De même que pratiquer des ablutions, les massages
thérapeutiques, la prise de hashish, de feuilles de coca...

Les jeunes membres de la communauté passent
tout leur temps aux champs et voient peu leurs
femmes.

Quand ils reviennent pour le rituel Charow, ils
viennent habillés en femme, et leur comportement
suggère de l'homosexualité.

Nous ne savons pas si cette coutume est une pratique réelle
d'homosexualité ou si c'est un symbole de leur indifférence
pour leurs femmes après tant d'absence.

Malgré tout, chacun prend femme une fois
le rituel accompli.

Beaucoup de rituels paiens oubliés ont
été absorbés et continuent dans la
chrétienté.

Le chrétien dévoué, qui endure la flagellation,
exprime sa contrition pour ses péchés en
meurtrissant sa chair.

Les tatouages des philippins pénitents ont le
même sens sacrificiel que les scarifications
des tribus africaines.

L'auto-flagellation, revivant la passion du Christ,
est typique des religions mystifiant la douleur.

Les hindous de Siam, nommé aujourd'hui Shi-Lanka,
se repentent en s'allongeant sur des ronces à leur
dieu nommé Katalaganda.

Pour obtenir des faveurs pour toute la communauté,
le fidèle se prosterne sur cet autel, en se dévouant
complètement à la douleur.

Comme la pratique du contrôle de la douleur des
fakirs indiens, la foi permet de contrôler tous
ses sens et ses foctions vitales.

Cette victoire de l'esprit sur le corps se paye
par des années de pratique, de connaissances
et de Foi.

Le feu est surement le premier élément
utilisé dans ces rituels.

Il est même dans les premiers rituels des sébines
qui dansent dans les flammes pour leur dieu Feronia.

Et ici, dans les flammes d'un feu, qu'un sorcier
instruit les enfants qui seront initiés dans 1 an.

8 heures : étude du Coran. Le marabou sévère
veille à ce que ses élèves suivent la foi islamique.

Il y a environ 1 marabou pour
200 musulmans.

L'Islam a maintenant 4 millions de
pratiquants en Afrique noire.

Quelle autre religion majeure a autant
de vitalité aujourd'hui ?

Utilisant de l'eau, de la colle et du charbon,
le marabou apprend aux enfants à écrire
sur du bois.

Le marabou n'est pas enseignant, plutôt
un soigneur-magicien.

L'approche mystique du marabou se confond
avec les enseignements du Coran.

Il est important que ceux qui requierent ses
soins soient de la vraie Foi.

Le verset du coran que le marabou a écrit,
est nettoyé, et l'eau recueillie sera conservée
puis bue pour la guérison.

Il y a aussi des femmes marabou. Beaucoup
viennent les consulter dans des quartiers dédiés.

Une potion d'encre infusée aux fragments
de coran a des vertues magiques et
protège la femme enceinte.

Selon McGluan, les fragments de Coran sont vecteurs,
ici d'un pouvoir restaurant la fertilité.

La femme marabou suit chaque patient,
prête à utiliser sa magie si besoin.

Mais si la femme n'est pas réceptives aux avances
de son mari, la marabou les caresse avec les versets
49-50 du chapitre 42 du Coran.

Dieu est maître de la terre et du ciel. Il règne
sur toute la Création.

Il garantit garçon ou fille selon son désir.
Il offre de multiples naissances. Seul Lui
décide d'un destin stérile ou non.

Lui seul est tout puissant et omniscient.

Des mères suspicieuses amènent parfois leur fille
pour leur virginité.

La vérification, avec une sonde metallique
en spirale, est très simple.

C'est plus compliqué de contraindre
la jeune femme à s'y soumettre.

Mère et marabou rappellement que selon l'islam,
l'absence de virginité est un blasphème.

Mais si la foi n'est pas assez forte,
la honte permet de faire pression.

Que penseras-t-on si ton mari te quitte la
première nuit ? Et si sa mère ne peut
exposer les draps sans sang virginal ?

Une fois encore, la fille jure être pure et
s'être soumise aux lois du Coran.

Elle suit le voyage dans la nuit, le Surah,
qui prévient les musulmans des risques
mortels de débauche et de luxure.

Mais c'est en vain, elle finit par se soumettre
à sa mère et au marabou.

L'examen est positif, la fille est intacte.

Cette confirmation physique d'un attribut spirituel
est bien accueilli, la fille est embrassée et
félicitée.

La mère fétichiste s'occupe de la première
leçon d'éducation sexuelle.

Beaucoup des règles hygiéniques qu'elle donne
sont liées à la magie et aux rituels.

Par exemple, pour que les sécrétions vaginales,
impures, n'imprègnent pas les vêtements, elle
doit écarter les bords de sa vulve.

Cela crée une barrière entre son sexe et l'extérieur.

Les mystères, joies et peurs de la sexualité
sont liées à la magie.

Le sexe, comme la colère ou la mort, ne
dépendent pas que de la volnté humaine.

C'est pourquoi le phallus est vénéré par de
nombreux cultes, et les symboles phalliques
produits par nombre d'artisans.

Les bords de route de Deomi, du Togo et du
Niger sont ornés d'autels dédiés au phallus.

Beaucoup de rites sacrificiels impliquant de
verser du sang sont dédiés à Legba, dieu
de la fertilité.

Seuls ces sacrifices restaureront la fertilité
et le charisme symbolisés par le phallus,
qui pénètre ceux désirant l'aide de Legba.

Les cérémonies de Legba sont publiques. Même les
enfants qui vont bientôt être circoncis y
assistent.

Ce qui est d'habitude caché aux enfants par la
société est ici exposé par la religion.

Cela rend le sexe si évident que cela le
rend moins impressionnant.

Malheur à l'enfant qui tente de s'enfuir. Il est
ramené au centre

et soumis à une sodomie rituelle symbolique
(je n'aurais jamais pensé traduire ça un jour)

Ainsi, il apprend à ne pas fuir le sexe.

Seul ceux qui abandonnent leurs névroses sont
libérés. Le sexe doit être accepté comme partie
de la vie et pratiqué sans peur ou retenue.

C'est ce que ce rituel inculque.

Quand des jumeaux naissent, c'est un
grand évènement,

et célébré comme tel. Les natifs improvisent
des danses autour de la hutte de naissance.

mais cela prend 2 mois, après que les nouveaux
nés soient déclarés sains et bien portants.

Mais la mère n'est pas la source de ces attentions,
le mérite en revient au père, le Mâle.

Gonflé d'orgueil, le père pousse un cri de joie :
"Douha, Douha !" en montrant ses parties à ceux
qui viennent le féliciter.

Toute la journée se passe avec un ballet incessant
de visiteurs qui touchent le père comme un porte
bonheur,

comme dans toute société primitive, la fécondité,
malgré des problèmes de surpopulation, est
toujours un cadea des dieux, et source de joie.

Une petite communauté de femmes, comme
une tribu religieuse, sont gardiennes de
la fertilité.

Elles ne sortent jamais des murs de ce couvent,
et les villageois veillent à leur santé.

Ces sororités sont des institutions courantes
avec pour but de promouvoir et protéger
la fertilité.

Personne ne peut venir là, le lieu étant sanctifié
et réservé à des danses rituelles

Les novices doivent rendre hommage aux
directeurs du couvent. Au début et à la fin
des rituels préparatoires.

Après qu'hommage ait été rendu, elles retournent,
tête inclinée, aux cellules qui leur ont été désignées
pendant l'initiation.

Là, elles resteront à prier dans un état de
méditation profonde.

La consécration des vierges dans ces couvents
fétichistes est une pratique ancienne liée au
symbolisme et à la magie.

Les novices sont déflorées devant tout le monastère,
par le spérieur ou un mentor personnel.

Une fille déjà initiée partagera la couche
pour guider la novice.

L'acte sexuel qui a lieu n'est pas
que magique, mais aussi divin.

Divin comme dans la Rome antique, quand les
prostituées sacrées faaisaient des rituels similaires
à Magnamatia, déesse de la fertilité.

C'était Herodot qui en 400 av JC, écrivit que
la plupart des hommes copulaient dans des temples.

Après l'acte sexuel, la novice est purifiée
avec de l'eau par son amant.

Ce sera son seul contact avec un homme. Elle
sera telle une nonne après.

Enfermée dans le confort étroit d'un cloître.

La novice est touchée avec le phallus sacré, lui
rappelant qu'elle a été pénétrée par l'esprit de
la fertilité.

A la fin, elle purifit également l'homme
avec de l'eau.

Cette cérémonie est un sacrement.
Il ne peut être brisé.

Comme l'échange des anneaux chez les chrétients.

Si l'acte sexuel est une partie importante de la
cérémonie, c'est le début d'un long séminaire
de partage de la fertilité pour la communauté.

Seulement après que le sang sacrificiel ait été
versé, la consécration des fidèles s'achève

et les participants sont unis par magie
dans la fertilité.

Enfermées à vie dans le couvent, ces femmes
obéiront jour après jour, chaque année, aux
préceptes de ordre magique.

Elles ne s'aventureront pas hors
des murs du couvent.

Elles ne connaîtront plus jamais d'homme. Elles
se dévoueront à leur communauté, et à sa
loi fondamentale

se masturber chaque jour en rituel
au premier chant du coq.

Cette cérémonie a un sens précis : assurer aux
villageois qu'il existe toujours un lien magique
avec les symboles de fertilité.

Du phallus dressé, au sommet de l'autel, les
graines de fertilité se disséminent aux alentours.

La magie n'est plus à nue. Aujourd'hui on voit les
signes de la disparition de l'igénuité des africains.

De nouveaux mythes emplissent l'horizon. L'avion,
l'automobile, les biens de consommation.

Les grands et petits gadgets sont les fétiches des
nouvelles civilisations, car la magie et ce qui s'y
confond, a toujours été une soif de l'Homme

La magie ne disparaîtra pas.
Pas en Afrique en tout cas.

Sous titre de Voracinéphile

achevé le 19/02/2022

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