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Juillet 2004,
au Moyen-Orient

Pendant la guerre de Bush

QUELQUE PART LOIN

Ces trucs vont te tuer...

Comme beaucoup de choses,
les américains par exemple.

Pas moi.

Content de l'apprendre.

Je sais où tes photos ont été prises.
À la frontière, près de Wadi Madir.

Je peux payer plus.

Je peux pas continuer.
Qui es-tu en fait ?

Prends l'argent,
je te dit la vérité.

- Donne-moi des noms pour Wadi Madir.
- c'est trop dangereux !

Ma mère est sénateur, je peux
t'avoir un visa, une carte verte.

- Tu peux me sortir de cet enfer ?
- Oui !

Je vais m'arranger.

On ne sait pas quand ces ruines
ont été construites,

mais la ville a prospéré
à la fin du 1er siècle

et est devenue
la capitale de l'empire.

Elle s'est enrichie grâce
au commerce des épices.

- Tu m'écoutes ?
- Oui.

- T'as l'air de t'ennnuyer.
- Peut-être que oui.

Oui, je comprends.

Je suis un guide, mais
je déteste ces putain de ruines.

Tu sais ce que j'aime ?
Les martinis.

- tu aimes les martinis ?
- J'aime les martinis.

C'est le genre de visite
que j'aimerais faire.

Je boirais bien un martini.

En découvrant les recoins
de ce pays,

l'archéologie des martinis.

Je ne crois pas que les romains
buvaient des martinis.

On doit les débusquer
dans leur habitat naturel,

une ville moderne, un bar,

une terrasse,

des verres givrés.

Tu vois ce pays ?

C'est votre guerre.

La frontière n'est qu'à 10 km.

C'est un martini local.

- Avec un ingrédient secret.
- Secret ?

Disons plutôt mystérieux.

un peu comme toi, Marwan.

Non !

Comme toi, Price.

Tu es très mystérieux.

Je suis transparent.
Tu peux lire en moi.

Oui, je peux lire en toi.

Mais uniquement
parce que tu veux que je lise.

Vraiment ?

Tu es...

...très séduisant.

C'est ton frère ?
Vous vous ressemblez.

Mon meilleur ami.

C'est bien.

Et demain ?
Qu'aimerais-tu voir ?

D'autres ruines.

Bien sûr, d'autres ruines.

Price ?

Comment trouves-tu le martini ?

J'aime ce parfum local.

- Marwan ?
- Oui ?

Je dois te dire quelque chose.

Je le sais déjà.

Ah bon ?

- Je le sens.
- Ça se voit ?

Ça saute pas au yeux,
mais je le sais.

Je sais...

...que tu veux voir d'autres ruines.

Demain,

le jour d'après,

ou même le jour suivant.

Je t'apporterai un thermos
rempli de martini

pour chacune de ces satanées ruines.

Ok.

C'est entendu.

Du martini et des ruines.

C'est ce que tu voulais me dire ?

Bien sûr.

Monsieur St John...

Monsieur St John.

Suivez-moi.

Vous voulez un café ?

J'en prends un,
joignez-vous à moi.

2 cafés, maintenant.

C'était la maison de ma famille.

Trop de guerres, Monsieur St John.

Je ne vous connais pas.

Cette guerre a eu lieu
avant votre naissance.

La famille qui vivait ici,
vit maintenant dans votre pays.

Appelez-moi Price.

J'ai l'impression de déjà
vous connaître, Price.

Je ne suis qu'un touriste.
Je visite.

Vous visitez ?
Alors, aimez-vous mon pays ?

Il est très photogénique.

Je sais qui vous êtes
et ce que vous êtes.

Dans les pays du golfe,
les gens comme vous sont pendus

ou décapités.

Je ne partirai pas sans avoir
trouvé ce que je cherche.

faites ce que vous voulez.

Comme vous l'avez dit,
vous êtes un voyageur...

un touriste.

Si vous savez quelque chose,
pourquoi ne dites-vous rien ?

J'ai été prévenu par notre armée,
il n'y a rien pour vous ici.

Ils en sont sûrs.

Soyez prudent Monsieur St John.

La vie peut être cruel.

Ne le découvrez pas
par vous-même.

Connard !
Sale connard !

Excusez-moi, Monsieur.

- Tout va bien ?
- Oui, tout va bien !

Je vais bien.
La chambre est parfaite.

Il vous faut quelque chose ?

Non, merci.

Je suis de garde toute la nuit.

Appelez-moi
s'il vous faut quelque chose.

Bonne soirées.

Merci.

- C'est pas un touriste.
- Que veut-il ?

Je sais pas.

C'est peut-être un militaire.

Mais il est si séduisant,

jeune, beau,

svelte.

Il pourrait travailler pour Armani.

Il est vraiment très attirant.

Je ne te comprends pas, Marwan.

Moi non plus.

- Alors pourquoi ?
- Je sais pas.

Je l'ai regardé dans les yeux.

Il est si jeune.

Marwan, ne recommence pas.

- Mais non.
- Je vois.

C'est pas le cas.

Rappelle-toi, je suis journaliste.

- Et ?
- Et j'enregistre tout ça.

Pour l'utiliser contre moi ?

Parce que je t'aime.

Et bien, c'est marrant,

tu n'as pas de petit ami ?

Honte à toi.

Faire ça derrière son dos.

Avec un local, en plus.

Café, petit ?

Je l'ai juste engagé.

- Ça ne devrait pas être long.
- Rien de personnel.

J'aime aussi me faire
un beau mec de temps en temps.

Comme toi, par exemple.

Je ne suis pas d'humeur.

- Ces derniers jours ont été durs ?
- Oui.

sois prudent en escaladant
toutes les ruines,

il y a une guerres juste à côté.

T'as tes billets d'avion ?

Ton visa ne dure que
jusqu'à la fin du mois.

J'ai un nouveau guide.

On doit en être à... 3... 4.

Cette fois, c'est le top.

Tu vas aussi t'en prendre à lui ?

Celui-la est facile.

Régulièrement, la police
fait le ménage.

et met quelques dégénérés
en prison.

- Oui ?
- Oui, de temps en temps...

ou quand je leur demande.

T'es très mignon,
tout chiffonné par le sommeil.

- Ce sont des avances ?
- À ton avis ?

J'aime quelqu'un d'autre.

Qu'en sais-tu ?

Est-ce que Talbot t'aime ?

On dirait que je sais un truc.

- Va te faire foutre !
- T'as des capotes ?

Il s'appelle Bo.

Quelque chose qui n'est pas
dans le dossier !

Son petit ami s'appelle Bo.

- Où est ton petit ami ?
- Je suis militaire.

Mais attends...
Bo est militaire aussi !

- J'ai tenté de l'en dissuader.
- Pas très patriotique.

"Ne demande pas, ne dis pas",
hein, Combs ?

Dommage !

Si tu m'avais dit de suite
que tu te ferais des locaux,

on aurait pu être potes.

Potes de baise, hein ?

Je me demande s'il s'est aussi
trouvé un gentil local .

Vous porriez faire un plan à 4.

La prochaine fois, demande-moi
de venir à ton bureau.

J'aime pas te trouver dans mon lit.

Non ?

Ça me donne des idées.

Vous parlez anglais ?

-Si tu peux payer.
- Oh, je peux payer.

Et si j'ai besoin d'un guide ?

- Je suis déjà pris.
- Et si je donne plus ?

Tout le monde ici
n'est pas à vendre, Combs.

C'est parce qu'ici,
tout le monde a déjà été acheté.

- Tu me dégoutes.
- C'est vraiment dommage.

Mon père m'a élevé sans
considération pour autri.

Ton père était un con.

C'est ma meilleur amie.

Tu ne lui as pas dit ?

Seuls, toi et moi savons.

Elle sait qui tu es et ce que tu fais.

- Elle est journaliste.
- Tu sais garder un secret ?

Sinon je serais déjà mort.
Impossible d'être qui je suis, ici.

- Elle n'approuverait pas.
- Elle n'approuve pas pour toi.

Ou que le ministère couvre
des crimes de guerre.

Elle arrive même
à me faire douter.

Toi, Marwan...

tu as un rêve.

Et j'ai le ticket.

Ferme les yeux et imagine
le pays des martinis.

Un avion, en première classe.
T'as déjà voyagé en première classe ?

Un océan magnifique.

Le soleil, le sable, la verdure...

tant de verdure que
tu ne peux même pas imaginer.

Et le meilleur... pas de guerre.

Plein d'argent.

Je t'imagine très bien là-bas,
entouré de beaux mecs.

C'est encore mieux
que dans tes rêves.

Rien n'est mieux que mes rêves.

Tu n'as pas idée
de mon imagination, Combs.

Hé, Price.

Tu me manques.

Il fait trop chaud, ici.
J'aimerais boire une bière.

On en boira une à mon retour, Ok ?

Tu me manques.

Tu me manques.

Et voilà d'autres ruines.

- Je suis un touriste.
- Oui, je vois ça.

j'ai eu une visite, ce matin.

- Un vieil ami ?
- Non, non, sérieux.

Il s'appelle Combs.

Tu vas te tirer, c'est ça ?

Un scorpion !

Ils sont très dangereux.

Alors ces ruines, tu les trouves
vraiment fascinantes ?

C'est toi l'archéologue.

Et ce Combs,
c'est quoi son souci ?

Il veut que je rentre en Californie.

Tu ne veux pas rentrer ?

Pas avant d'avoir trouvé
ce que je cherche.

Il y a pas de ruine en Californie ?

Non.

Tu sais, Price...

...je te trouve très attirant.

Je pourrais être décapité pour ça.

Mais ça en vaut la peine.

Si tu me disais ce que tu cherche,
je pourrais t'aider.

Je cherche l'homme
que tu as vu sur la photo.

Celle dans mon portefeuille.

On devait se retrouver ici,

mais il ne s'est jamais montré.

Il n'est pas avec son unité.

Son commandement dit
n'avoir aucune trace de lui.

Il n'avait pas de permission.

Ils disent qu'il est absent
sans permission.

Déserteur.

Il n'est pas mort ?

Je le saurais,

ou j'aime à penser
que je le saurais.

Mais c'est pas le cas.

Non.

Il ya quelque chose.
Un endroit.

Sur la photo qu'il a envoyée.

Parler de Bo...
te rend vraiment triste.

Mais parler avec toi
me fait vraiment du bien.

- Et la photo ?
- Elle est à l'hôtel.

Tu me la montres ?

Quel beau tableau !
Je peux me joindre à vous ?

À 3, c'est bien...
pourquoi pas 4...?

On t'a laissé un cadeau.

Il était là quand
je suis entré.

Un ami à toi ?

Quelqu'un s'en est occupé.

C'est peut-être une mort naturelle.

Ça dépend comment
on voit les choses.

D'après l'ambassade
il cherchait des noms

Pour un jeune homme très sensible.

Qulqu'un a dû s'en apercevoir.

Quelqu'un de moins sensible.

Price,
cet endroit sur la photo de Bo,

ça s'appelle comment ?

"Wadi Madir".

Bo est un marine ?

Vas-y, Price,

dis-lui.

Dis-lui.

Oui, Bo est un marine.

C'est pas bon.

Je ne sais pas de quoi il s'agit,
mais je dois trouver Bo.

Pas en prison,
où je vais devoir t'emmener.

Hé mec, t'as une voiture ?

Tu peux nous ramener
au quartier général ?

On dirait que mon ancien
chauffeur est tombé malade.

Bien sûr.

Mon gars, c'est pas une bonne idée.

Donne-moi un oreiller.

Ça peut dévier mon tir.

Ou peut-être pas.

Mais le tir sera silencieux.

D'accord, c'est un beau mec.

Vous auriez pu me
laiser un peu de martini.

Alors, on va où ?

Tu le sais pas ?
Réfléchis, connard.

- Pas possible !
- C'est ça !

Wadi Madir.
La scène du crime.

Enlevez-moi les menottes.
Elles me font mal !

Je pense pas.

Putain de désert.

Je dois reconnaître,
petit, t'était sérieux.

Tu dis que c'est ton meilleur ami
et te voilà.

Tu as traversé la moitié du globe.
T'es perdu au milieu d'une guerre.

Tu cherches le mec
que tu as baisé.

C'est à la vie, à la mort avec toi.

Très impressionnant.

Quelle grandeur d'âme !

C'est un jeu d'enfants !

Où crois-tu que j'aille ?

J'irai où ?

Je dois savoir.

Je dois savoir pour Bo.

Il doit savoir pour son petit ami.

- Dis-lui.
- Très bien, tu l'auras voulu.

Il y a six mois, à Wadi Madir,

des marines américans
ont tué toute une famille.

Ils ont violé et assassiné
une fille de 15 ans.

L'unité de Bo. Ton petit ami.

Et ton gouvernement nie
même qu'il y ait eu crime.

Les américans ne font pas
ce genre de choses.

Et un bombardement US
a détruit tout le village.

Pratique, hein ?
Plus une seule preuve !

Bo n'aurait pas pu faire ça,
il n'aurait pas pu.

Tu ne connais pas
le guerrier en l'homme.

Pas Bo !

Ton amoureux est un
violeur et un assassin.

C'est pour ça
que tu le trouve pas.

J'ai essayé de te faire partir
mais t'écoutes pas.

Tu corromps les employés
du gouvernement

pour trouver ton copain de baise
qui, au passage, est un assassin.

Il m'a écrit qu'il avait hâte
de me voir... de partir d'ici.

Moi aussi.
on peut y aller ?

Vas-y, dis lui la suite.

Il y a autre chose ?

Les coupables ont été jugés et
innocenté par ton gouvernement.

Les membres de l'unité ont ensuite
commencé à disparaître.

Kidnappés par la milice locale.

Dis-lui ce qui est arrivé à Bo.

Ils ont été kidnappés, un par un.

On a retrouvé leurs corps
mutilés dans le désert.

Certaines parties, en tout cas.

Quel beau télégramme
à envoyer en Californie :

"Trouvé les bras et les jambes
de votre violeur de fils."

"La tête et les organes génitaux
ont disparu."

"On vous envoie ça par UPS."

On a peut-être rien voulu te dire.

Peut-être pour te rendre service, gamin.

Je m'inquiète pour lui.

- Tu vas veiller sur lui ?
- Oui.

Je m'en occupe.

J'ai lu un article intéressant
dans le journal ce matin.

Ton amie écrit des articles, non ?

Sanaa, oui.

Elle est pigiste.

Je ne sais pas ce qu'elle mijote,
mais je serais prudent à ta place.

N'oublie pas que
ton détective junior...

fait partie d'une famille
très puissante,

même s'ils ont dû le jeter.

Cet article faisait un peu trop
allusion à lui et à Bo.

N'attirons pas tout de suite
l'attention des Talibans.

Monsieur le ministre, je dois vous parler.

Non, Aziz, je suis pressé.

Je ne veux pas vous voir maintenant.

Combs est inflexible.

Je n'ai pas le temps. C'est votre problème.

Vous savez quoi payer. Pas plus !

Écoutez !

Le Sénat américain enquête sur Wadi Madir !

J'ai une réunion. Partez.

les crimes de guerre vont être connus. Il est temps...

Assez ! Nous en avons déjà parlé.

Je ne donnerai le marine à personne !

Je ne suis pas d'accord. Votre père aurait...

suivez mes ordres ! C'est compris ?

- Je ne suis pas mon père !
- Bien Monsieur, c'est compris.

Mon père croyait en tout ça. Et il est mort.

vous n'allez pas mourir.

Tu es allé trop loin, Aziz. Je vais mourir,

mais dans un autre pays.

Un pays sûr, comme un homme riche.

Oui Monsieur, je vois.

Récupère le marine avant Combs. Peu importe comment.

Il n'y a pas que les États-Unis qui le veulent.

J'ai des propositions de gouvernements ennemis.

L'autre jeune homme, Price, celui qui cherche le marine,

On le surveille, Monsieur.

On m'a dit que lui et le marine étaient homosexuels.

Je ne sais pas si c'est vrai.

Ils ont plus de valeur ensemble, en tant qu'amants.

Cela pourrait embarrasser les USA...

quand les deux amants seront exécutés.

Combs sera très mécontent.

Je m'en moque. Trouvez-moi ces deux hommes.

Je vais boire un truc.
Tu veux quelque chose ?

- Bien sûr.
- je veux une glace. T'en veux une ?

Marwan ?

Non, je suis au régime.

Je vais pas pouvoir !

J'arrive pas à le supporter
plus que quelques minutes.

Je le hais, Marwan !

Je vais chercher à boire.

J'ai du martini.

Je pensais à de l'eau.

- Je peux monter ?
- Vas-y.

Continue à suivre le plan.

- T'as rien pris ?
- J'avais pas soif.

Où est Combs ?
Tirons-nous.

Il n'est pas encore revenu.

Il pisse souvent.

Putain, où est Combs ?
Je veux me tirer d'ici !

Combs !

Il est parti.

Il peut se débrouiller. On y va.

Tu peux parler.
Je sais que tu es là.

Bel endroit.

Trop génial !

Je souhaiterais être
n'importe où ailleurs.

Philadelphie, New York, Detroit...

Cabo...

- Une bière ?
- Non, merci.

J'ai une mission
qui me déplait.

On m'a demandé de vous parler
du jeune marine.

J'attends une grosse valise
remplie de liquide.

Le ministre trouve
son offre suffisante.

- Il se trompe.
- Je suis d'accord avec vous.

Je n'approuve pas que
l'on couvre des crimes de guerre.

Je crois en mon pays.

Dis au ministre que sa valeur
va augmenter considérablement.

Ce marine va devenur très précieux.

- Vous ne voulez pas négocier ?
- Non.

Le prix ne peut qu'augmenter.

- Tu ne veux vraiment pas de bière ?
- Non.

Mais merci pour votre offre.

Quand tu veux...

Et l'autre jeune homme ?

Il n'est pas encore à vendre,
mais il m'appartient.

Et pour ton info...

J'ai l'intention de
les vendre ensemble..

Quel bon vendeur.

C'était de l'ironie.

Tu sais, dans un autre monde,

nous serions ami.

Il n'y a pas d'autre monde.

C'est bien ça le problème.

il s'est juste arrêté ?

Je suis pas mécanicien.
On va devoir attendre le matin.

Où sommes-nous ?

Au milieu de nulle part.

Tiens.

Et voilà.

Merci, Marwan.

Tu avais pensé faire ça avec Bo ?

Pas tout à fait,

mais en quelque sorte.

Il a l'air génial, Bo.

Il l'est vraiment.

Tu sais, Price...

Je voulais te protéger,

pour Wadi Madir,

c'est pour ça que je n'ai rien dit.

Au moins, Combs est parti.

Oui, il va et il vient.

Et il en sais plus que
ce qu'il te dit, Price.

Il sait peut-être où est Bo.
Mais il veut quelque chose.

Comment sais-tu
qu'il veut quelque chose ?

Tout le monde, ici,
veut quelque chose.

Pas toujours de l'argent.

Tu serais surpris de savoir
qui sont ces gens.

ce qu'ils me veulent,
ce qu'ils me demandent de faire.

Je les ai laissé faire.

Et je l'ai fait.

Mais j'avais besoin
de renseignements.

Je ferais n'importe quoi pour Bo.

Je n'avais jamais été...

...avec quelqu'un d'autre avant.

Je me suis aussi
servi de toi, Marwan.

Pour des renseignements.

Mais tu es différent.

Je me sens en sécurité avec toi.

Personne d'autre que Bo
n'avait fait ça avant.

Personne.

Tu es comme lui, Marwan.

Je me sens en sécurité avec toi.

Quand je suis avec toi,
j'ai l'impression de le tromper.

Je ne t'ai pas menti, Price.

Dans les ruines,
je ne te mentais pas.

Je ne sais pas si
je peux faire ça, Marwan.

Je crois que je commence...

- Je suis désolé.
- Ça va aller.

Je ne sais plus qui je suis.

À qui j'appartiens.

Tu n'appartiens
peut-être à personne.

Tu t'appartiens à toi-même.

Je veux peut-être
appartenir à quelqu'un.

Je ne sens plus sa présence.

Je suis vraiment seul.

on était censés aller
se marier dans le Vermont,

mais son déploiement a été prolongé.

Je n'ai jamais imaginé
qu'on serait séparés si longtemps.

Je le connais depuis l'âge de 10 ans.

Je l'ai aimé durant toute ma vie.

Ça va aller.

Sa famille ne voulait pas de moi.

Ils lui avaient choisi
une gentille fille.

Price...

Lessence ?

Je ne crois pas. C'est plein.

Ouvre le capot.

Démarre. À fond.

C'est bon.

Je peux te conduire à l'aéroport
demain matin.

J'aimerais bien.

C'est dangereux, Price. Très dangereux.
Et tu as eu de la chance.

Écoute...

Tu peux pas rester seul.
T'es pas en sécurité.

J'ai besoin d'être seul, Marwan.

Hé, Price.

Tu me manque.

J'ai pas encore trouvé ce bar.

Fais chier !

Ne m'appelle plus détective junior.

Bien sûr, Robin.

T'es un vrai connard.

Mais tu as raison.

Donc, tu t'en vas ?

Demain matin, par le premier avion.

Tu abandonnes Bo ?

Bo est mort !

- Tu en es sûr ?
- Pas toi ?

Peut-être pas.

C'est une réponse à la Combs,

c'est pas une réponse.

Laisse-moi seul.

Je vais partir comme
tout le monde le veut.

Bo est mort.

C'est un assassin...

ou il a été kidnappé
et il s'est fait tabasser.

De toute façon,
je ne sais pas où il est.

Je ne crois pas
pouvoir le trouver.

C'est trop triste.

Je sais ou est Bo.
Il est en vie !

- Qu'est-ce que tu veux ?
- D'après toi ?

Je te fais une faveur.
Tu te sens seul, non ?

Tout a un prix... Price.

Tu préfères sur le dos
ou sur le ventre ?

- Je veux pas te voir.
- Alors, reste sur le ventre.

Tends ton cul en l'air.

Je suis sûr que c'est comme ça
avec ton copain.

Oh, t'aime pas ça, hein ?

- Je dois pas parler de lui ?
- Exact.

- Parce qu'il est parfait.
- C'est un type bien.

Personne n'est bien
après avoir eu affaire à moi.

Dis-moi juste où est Bo.

Qu'y a-t-il ?

T'aime pas discuter ?

Et un bisou ?

Je veux juste Bo.

Tu crois que ça va t'amener Bo ?

C'est ce que tu as dit.

J'ai pas dit ça !
Je l'ai insinué.

Je ne vais pas faire ça.

Tu veux plus voir ton petit ami ?

- Tu ne sais pas où est Bo.
- Oh, je sais où il est .

Je sais ce qu'il fait
et quand il le fait.

sait-il que tu fais ça ?

Non, il sais pas ce que
je vais te faire.

C'est mon idée.

Prouve-moi que tu l'as.

Un de ses yeux est
plus bleu que l'autre.

Tout le monde le sait.

Ah, oui ?
Et celle-la ?

Il a une jolie marque de naissance
sur le cul, là ou tu le lèches.

Il fait 20 cm au repos
et plus en érection.

Mais tu le sais déjà, non ?

C'est pas sur son
permis de conduire, si ?

Tu te demande comment je le sais ?

Tu te demande peut-être
s'il en vaut la peine.

Tu te demande
comment Combs sait ça ?

qulle est la nature de sa relation
avec mon petit ami ?

- Mon copain me trompe-t-il ?
- Ferme ta putain de gueule !

- Tu veux que j'en finisse ?
- Fais-le, c'est tout.

Je ne crois pas le faire.

Fais-le !

Tu as envie de moi.

Tu veux mon cul
alors prends-le !

T'as dit que tu me donnerais Bo.

Tu veux que je te baise ?

Tu dis que c'est pour Bo,
mais t'as envie, salope !

Personne ne sait que tu es là.

J'ai tous tes papiers.

Tu es dans une zone de guerre
et ton copain de baise est fini.

Je suis tout ce que tu as,
maintenant.

À part ce beau cul !

Je peux peut-être l'échanger
contre quelque chose ?

Tu m'appartiens.

Je me ferai ton cul une autre fois.

Tes mon débiteur, c'est pigé ?

Et mes débiteurs...

...me remboursent.

Je reviendrai bientôt,
détective junior.

Sanaa, j'ai besoin de toi.

Tout va bien ?

Tu m'avais prévenu.

Il est mort ?

Je l'ai laissé à son hôtel.

Oh, Marwan.

Je devais faire quoi ?

Tu vas faire quoi, maintenant ?

Je peux pas le laisser à Combs.

Alors pourquoi t'es là ?

J'aurais pas dû le laisser seul. Il a besoin de moi.

On peut l'aider en le sortant du pays.

- Je reste ?
- Désolé, une minute.

T'as oublié quelque chose ?

Dépêche-toi !

Tuons-le maintenant.

Il ne nous appartient pas.

Tiens, prends ça.

Va le chercher.

On ira au refuge quand tu reviendras avec Price.

Il est réveillé.

Bien.

Il doit comprendre ce qui se passe.

Il est important ?

Mieux que ça encore.

Il a des relations.

Ce sera plus facile.

On ne dirait pas.

Il n'en a pas l'air, hein ?

Les apparences sont trompeuses.

Il a l'air d'un gentil garçon.

Dommage.

Pas vraiment, c'est juste un pédé.

- Price ?
- Price !

Tu l'as vu partir ?

Il est parti avec 2 hommes.

Deux hommes ?

J'avais peur. C'était des militaires.

Quelle sorte d'uniforme ?

Ils n'en ont pas besoin.

- Combs ?
- J'ai entendu ! Merde !

T'as vu quoi ?

2 hommes ont pris Mr St John.

Ils l'ont trainé dehors. Il était blessé.

J'étais inquiet, alors je les ai suivis.

J'ai noté ça.

Oh, putain !

C'est pas toi ?
Il devait partir demain !

Il ne partait pas.
Je l'avais soumis.

Il n'allait nulle part.
Je lui ai dit que j'avais Bo.

Vous allez l'aider ? Je l'aime bien.

Je vais l'aider.

Il est à moi et
on me l'a volé !

Pourquoi t'es là ?

T'es un putain d'espion.

Je suis pas un espion.
Je cherche mon meilleur ami.

Il a disparu !

Ton ami s'appelle Talbott ?

Que savez-vous sur Talbott ?

C'est le meurtrier de Wadi Madir.

Il ne ferait jamais ça.
Il ne tuerait pas des innocents !

Il ne tuerait pas une jeune fille !

- Pourquoi pas elle ?
- Elle était innocente !

- C'était une femelle !
- Où voulez-vous en venir ?

C'est intéressant comme
tu décris ton meilleur ami.

- Comment ça ?
- Tu dis que c'est ton meilleur ami.

- C'est le cas !
- Et rien d'autre ?

Il est militaire, c'est un marine.

- Je ne parle pas de ça.
- Je ne comprends pas !

- Quelle est votre relation ?
- C'est mon meilleur ami !

Je ne mens pas, sale merde !
C'est mon meilleur ami !

C'est mon pote !

Ecoute-moi bien.

C'est ta dernière chance
de parler de cette relation.

Alors parle.

Bo est mon meilleur ami.

On a grandi ensemble.
On fait tout ensemble.

Nous sortons, allons au cinéma,
buvons des verres,

on va au bowling,

on baise !

Tout ce que deux personnes
amoureuses font.

Et je suis content
qu'il ne soit pas ici.

Je ne voudrais pas
qu'il souffre envoyant ça !

- Ferme-la.
- Toi, ferme-la. C'est mon tour.

Je t'emmerde !
J'aime Bo !

- T'es un homosexuel !
- Je suis homosexuel !

- Je t'emmerde !
- Tu vas mourir.

Fais-le maintenant !

Le ministre a juste dit de lui faire peur.

Tue-le ! Tue-le !

Dehors.

Je m'inquiète pour Marwan.

- vous pouvez nous laisser ?
- Bien sûr.

Merci !

Aziz, je pense que tu es un traître.

Si je l'étais, tu serais morte.

Je vois.

Tu crois ?

Je sais. J'ai mes sources.

Je ne pourrai jamais le publier, mais je sais.

Tu as écrit cette histoire ?

L'histoire d'un jeune témoin américain
et de son gouvernement.

Un jeune homme qui recherche son meilleur ami.

Des témoins et une armée qui n'a pas décimé un village...

mais d'entrepreneur et de mercenaires qui l'ont fait.

T'as écrit cette histoire.

Oui, mais personne ne la publiera.

Je te garantis que si.

Aziz, tu me le garantis ? Tu me fais rire.

Tu soutiens un traître. Tu couvres des crimes de guerre.

Tu me fais pleurer pour mon pays.

Sanaa, Tu publieras.

Je tue les traître et je poursuis les crimes de guerre.

Tien-toi prête à publier. Très bientôt.

Chut, Price. C'est nous.

On va s'occuper de toi.
Chut ! Ça va aller.

putain de voleurs !

J'aurais dû les torturer,
les tuer et filmer ça

pour l'envoyer à
ce putain de ministre !

- Va te faire foutre.
- Qu'est-ce que tu dis ?

J'ai dit : "Va te faire foutre"!

Price, arrête ! Arrête !

J'ai Bo.

Je l'ai. Je vais t'y amener.

- Je l'ai. Je vais...
- Maintenant !

Il est en sécurité.
Je t'y emmène maintenant.

- Maintenant !
- Ok, monte dans la voiture.

Monte dans la voiture.
Allez !

- Si tu ment, t'es mort !
- Je vois ça.

Je te crois. Monte.

Tu vas prendre une douche.
J'ai tes bagages.

D'accord ?

Maintenant, fils de pute !

Tu veux pas te laver
avant de voir Bo ?

- Maintenant !
- Très bien, d'accord.

T'es balaise.

Pour un pédé, hein ?

Non, pour un enfoiré.

Amène-moi à Bo !

- Ça ne colle pas.
- Attends, n'entre pas.

Bo !

Bo ?

Le fils de pute !

- Merde, il est parti !
- Il est pas là ?

- Non, le ministre doit l'avoir aussi.
- Tu m'as menti !

- J'ai pas menti, écoute !
- Toi écoutes !

Je veux Bo, et maintenant !

- Ou quoi ? Vas-y, quoi ?
- Arrête de me mentir !

Je dois faire quoi ? Il était là.
Je l'avais. Il s'est envolé.

Dis-lui, Combs.

Allez, dis-lui !

Il a été témoin pour
les mercenaires de Wadi Madir.

- Marwan avait raison.
- Marwan a deviné.

C'est fini.

Il peut aussi servir d'otage.

Ou être exécuté après
un jugement dans les médias.

Me touche pas, Combs.

N'essaie plus jamais de m'humilier,

ou je te tue.

C'est à ajouter sur ta liste, non ?

Quelque chose comme ça, connard.

- "Merci de m'avoir sauvé, Combs."
- Va te faire foutre, Combs.

Tu m'as juste sauvé parce que
je vaux quelque chose.

Oh, non, c'est parce que
je suis romantique.

Qui le détient ?

Le ministre de la défense.

Le ministre de la défense ?
Vraiment, Combs ?

- C'est vrai cette fois, Price.
- Marwan.

Marwan !

J'aurais dû être plus cool avec toi.

Qu'est-ce que deux baisers
contre deux millions de dollars ?

Non, Combs!

Price, va derrière moi,
dans la voiture.

Vous aviez tout prévu.

Pas ça, non.

Mais le reste, oui.

Qui vas-tu croire, Price ?

Combs, c'est pas fini.

- Je te donne une chance.
- Alors, allons-y.

De quoi j'ai l'air ?

De quelqu'un d'autre.

Quelqu'un d'intimidant.

Je déteste ce look..

J'ai passé mon enfance
à ressembler à ça..

Tu t'es pas habillé ?

Non, tu dois faire ça seul.

Je t'attendrai dehors
avec une arme.

- Je déteste être seul.
- C'est la dernière fois, promis.

Ça va aller.

Price St John.

Ah, Sr. St John.
Ravi de vous rencontrer.

J'ai rencontré votre mère
à plusieurs reprises.

Conneries.

- Excusez-moi ?
- C'est des conneries.

Vous venez d'essayer
de me décapiter.

Je pense que c'est une erreur
pour vous de venir ici.

Tu vas m'amener
jusqu'au marine Talbott.

Je sais pourquoi vous le voulez.
Ça me dégoûte.

Asseyez-vous. Restons civilisés.
Vous voulez votre ami ?

- Oui, je veux mon ami.
- Je vais vous l'amener.

Maintenant !

Je ne peux pas maintenant.

Je dois le faire venir de...

- Je savais que tu dirais ça.
- Je n'y peux rien.

Je vais vous l'amener.

Pas à l'hôtel.

- Où, alors ?
- Où est-t-il ?

Près des ruines.

J'adore les ruines.

Il y a 16 km de ruines.

Je suis juste un touriste.
J'adore les ruines.

Particulièrement les amphithéatres.

S'il te plait, dépêche-toi.

J'en retire quoi ?

C'est très simple.

Je ne passerai pas d'appel
à la CIA pour ton exécution.

Ma mère et moi ne nous
entendons pas très bien,

mais elle adorerait savoir
pour Wadi Madir...

...et pour toi.

- Comment ça s'est passé ?
- On se retrouve aux ruines.

- T'es sûr de vouloir faire ça ?
- Il a Bo !

C'est vrai, il a Bo.

Price...

Je sais.

On doit y aller.

Besoin d'un câlin ?

Je ne suis pas content.
Mais tu avais raison.

Donc tu vas me donner la moitié ?

Oui, oui...

Tu t'es déjà servi d'un flingue ?

Oui, j'allais chasser
avec mon beau-père.

Tant mieux, pas le temps
pour une leçon. Prends ça.

- T'es bon ?
- Oui, j'ai fait mon service militaire.

- Un conseil ?
- Oui, reagrde la cible.

Ne redarde pas le flingue
et ça ira.

Tiens, des balles.

Va sur la scène,
je serai derrière toi.

Si tu as besoin, appelle.

Joli ! Tu t'en sors bien
pour un amateur.

Un vrai show.

Je veux Bo !

Oh, oui, Bo.

Mais d'abord, jette ton arme.

Non.

Tu veux ton ami ?
Jette ton arme.

Éloigne-le.

D'autres armes ?

J'ai une meilleure idée.

Retire ta veste et ta chemise.
Voyons si tu es armé.

Très bien.

- Bo ?
- Reste où tu es.

Bo !

Le voilà. tu le veux ?

Oui il m'appartient.

Stop !
Où on le descend.

Je peux avoir
deux millions pour lui.

Deux millions de dollars.
Tu peux payer ça ?

Oui, je peux.

Un si jeune homme aurait
autant d'argent ?

Ma famille est riche.

Ils te donneront cette somme ?

Oui, ils le feront.

- Et quatre millions ?
- Quatre Millions ?

Je t'ai, toi aussi!

Marwan !

Bo !

Dommage, hein ?
Et je ne suis même pas gay.

Debout.

Debout !

- Je le tiens !
- Amène-le.

Tu l'as entendu.

Tu n'as pas assez à m'offrir, Price.

C'est Monsieur St John !

Ta quête avait une certaine beauté.
Mais c'était celle d'un enfant.

Ça n'aboutira pas.

- Est-il vivant, au moins ?
- Oui, il l'est.

Où il est ?

En sécurité, il t'attend.

Mais tu ne le reverras
jamais vivant.

T'aimerais me decendre, hein ?

Vas-y.

T'as perdu la tête ?

Vas-y.

ppuie sur la gâchette.

C'est tes funérailles.

Tu peux pas.

Tu ne peux pas tuer, Monsieur St John.

Mais je peux.

- Hé ! Il vaut 2 millions !
- Je ne vais pas tirer sur... lui !

Il te faudrait des balles.

T'as essayé de me doubler ?

Connard !

Je prend ça !

Par là.

Bouge !

Le ministre avait raison.

T'es doué pour un amateur.

Marwan...

Mais tu dois te demander :
Est-ce que je laisse mon pote mourir ?

Est-ce que je laisse
Combs tuer mon pote ?

Ou suis-je assez doué pour
tuer Combs à 10 mètres ?

Et si je tue mon pote de baise ?

Pose-toi la question.

Price...

descends-le !

Vas-y. Essaie.

Ne regarde pas le flingue.
Juste ta cible.

C'est pas le moment
de lui donner un cours.

Price, fais-le !

Price, fais-le !

Laisse tomber,
t'es pas un tueur.

J'ai voter ami, Talbott.

Il va bien.

Ça va aller.

Il y a plus de sang
que de dommages.

Tu connais le vieux
quartier d'Aris ?

Je vais te guider.

Aziz ?

Mahmoud...

Un moment. Emmène cet homme à Talbott.

Après, conduis-les à l'aéroprt militaire.

Mets-les dans le vol diplomatique de ce soir.

Donne une chemise au jeune homme.

Appelle une ambulance, il y a eu une fusillade aux ruines.

Le ministre est blessé. Des terroristes nous ont tiré dessus.

Ce guide et ce touriste m'ont sauvé la vie.

Allez-y.

Il est à l'intérieur.

Il va te falloir
un nouveau travail.

Et je crois que
tu es patriote.

Tu devrais travailler
pour le ministère.

Je ne peux pas
travailler pour vous.

Tu vois...

j'aime trop les hommes.

Marwan, moi aussi.

Bo ?

Bo ?

El director agradece a las personas de
la regi n que han ayudado al proyecto

pero no pueden ser mencionadas
a causa de la orientaci n sexual

de los personajes. No hubi ramos podido
acabar el proyecto sin vuestra ayuda.

Much simas gracias por vuestro apoyo.

Todos los personajes y situaciones
de esta pel cula son puramente ficticios

y no se pretende que se parezcan
a personas o eventos espec ficos.