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Précédemment...

Vous avez une respiration sifflante
sur votre côté droit.

C'est peut-être le début d'une pneumonie.

Vous avez contesté tout
ce que j'ai fait en tant que maire.

Je sais que tu ne croyais pas en Hickam,

mais si tu veux mon avis, il s'est avéré

être le meilleur choix.

Le bon maire au bon moment.

Je vous l'ai dit, il a tout inventé.

Vous me croyez ?

On a eu des nouvelles de Chicago

que le certificat de mariage pour vous
et Mei était faux.

Après ce qui s'est passé lors
du lancement du livre de Mme Thornton

je ne pense pas planifier
une autre fête surprise.

Non, on va juste faire
un bon dîner tranquille.

Veux-tu que je joue " Joyeux
anniversaire " sur mon accordéon ?

Ce ne sera pas nécessaire.

Rabat-joie.

As-tu oublié que je parle français
aussi ?

Bien.

Merci.

Fiona, bienvenue.

Où est Henry ?

San Francisco.

C'est là que je l'ai laissé en montant
dans mon train.

Vous avez remplacé la calèche
tiré par des chevaux.

Oui, mais ce n'est pas important
pour le moment.

S'il vous plaît dites-moi ce qui
s'est passé.

Rien ne s'est passé comme on le voulait,
surtout après l'arrivée d'Henry.

Merci.

Il a tout de suite demandé
aux investisseurs

s'ils prévoyaient de rouvrir les mines.

J'ai déjà vu la colère d'Henry
mais jamais comme ça.

Il a fallu trois hommes pour
le traîner hors de la salle de réunion.

Vous n'avez aucune idée
où il est maintenant ?

A la gare, il a dit qu'il avait
quelque chose à faire

et il est parti.

Qu'en est-il du référendum
des investisseurs ?

Ils ont voté pour que je remplace
Henry avec une réserve.

Vous restez à bord
dans votre poste actuel

pour une autre année fiscale.

- Bonjour, mon vieux Ned.
- Bonjour Bill.

Je les récupérerai plus tard.

Vos vêtements sales ?

Florence n'est pas une laveuse.

Elle ne s'attend certainement pas

à ce que je commande une de ces choses
et que je sache comment ça fonctionne.

J’apprécie.

Il est en pleine forme.

J'ai entendu dire qu'il avait
des problèmes de santé.

Oui, et je m'inquiète pour lui.

Comment allez-vous ce matin?

Chaque fois que ma journée commence

avec quelqu'un qui prend mon linge sale,

c'est une bonne journée,
c'est ce que je dis.

Et vous ?

Je n'ai pas dormi.

Désolé d'entendre ça.

Merci, mais je sais ce que je dois faire.

Pour dormir à nouveau, je veux dire.

D'accord.

Je vais démissionner de mes fonctions.

Quoi ?!

Vous venez d'être élu.

Et avec le succès des jours de
Hope Valley, c'était...

Être maire, ce... n'est pas pour moi.

Allons en parler.

J'aurais besoin d'un coup de main.

Ma journée commençait du bon pied.

Comment as-tu trouvé des roses
à cette période de l'année ?

Joyeux anniversaire.

Elles sont magnifiques. Merci.

De rien.

C'est toujours bon pour ce soir ?

Pas de grosses surprises,
pas de grandes fêtes.

Juste toi et moi et Jack.

Et ça me fait très plaisir.

Ça a me fait plaisir aussi.

Elizabeth, tu n'aurais pas

le numéro d'Abigail ?

J'essaie de retrouver Henry.

Il n'est pas revenu avec Fiona

et il n'est pas avec Christopher
à Bellingham.

Il n'est pas non plus avec Abigail.

Elle vient de m'appeler pour me
souhaiter un joyeux anniversaire.

Est-ce que tout va bien?

Pourquoi je ne viendrais pas ?
Je pourrais t'expliquer.

Tu connais le chemin.

À tout de suite.

Très bien.

Bonjour.

Vous semblez surpris de me voir.

Vous voulez quelque chose ?

La Reine de Cœur.

Et vous allez me le vendre.

Nous en avons déjà discuté.

Qu'est-ce qui vous fait croire
que je changerais d'avis ?

Pourquoi ne vous asseyez-vous pas
et je vous l'expliquerai ?

Julius, pourrions-nous avoir
un moment s'il te plaît ?

Synchro par chamallow
Traduit par la communauté
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Laura est à l'étage en train de jouer
avec Jack.

Je ne veux pas que tu t'inquiètes,

mais je pense que tu devrais savoir
ce qui se passe.

Quand tu dis que tu ne veux pas
que je m'inquiète...

Wyman Walden est de retour.

Tu croyais qu'il était parti pour de bon.

Pourquoi est-il de retour ?

J'ai un bon pressentiment,

mais je dois d'abord t'expliquer
quelque chose.

Mon oeil au beurre noir.

Je l'ai eu parce que j'ai refusé de
continuer de travailler avec Walden.

Tu travaillais avec lui?

J'essayais de le laisser m'arnaquer.

Une escroquerie, pour que je puisse
le battre à son propre jeu.

Pourquoi tu ferais ça ?

Parce que ce genre de personnes pensent

qu'elles peuvent prendre
ce qu'elles veulent.

J'essayais de la pincer.

De le faire arrêter par mon contact
au département du Trésor.

Mon amie de la Nouvelle-Orléans ?

Elle le poursuit depuis
un certain temps.

Seulement elle est restée silencieuse,
alors j'ai annulé.

Et depuis je n'arrive plus à la joindre.

Maintenant Walden est de retour
et il me pousse

à lui vendre la Reine de Cœur.

D'accord, j'apprécie ce que tu essayais
de faire

mais je ne pense pas
que tu t'es rendu service

de cette façon.

Lucas, je pense qu'on devrait parler
à Bill.

Je vais prévenir Laura que nous partons.

Je peux m'inquiéter maintenant ?

Vous avez tellement de choses,
de bidules.

Ça va être tellement amusant.

Je ne peux pas attendre.

Merci beaucoup de nous avoir prêté
votre salon de beauté.

Qu'allez-vous faire toutes les deux

pendant la journée beauté d'Elizabeth ?

J'ai quelques idées mais,

vous connaissez Elizabeth.

Elle n'aime pas qu'on s'occupe d'elle,

pas même le jour de son anniversaire.

Quel meilleur jour pour
se faire chouchouter ?

Mais n'est-ce pas exactement
ce que tu fais

avec les cheveux et le maquillage
et ainsi de suite ?

Oui mais elle a accepté

parce qu'elle veut avoir l'air spéciale
pour Lucas ce soir.

Tu connais Elizabeth, elle fait toujours
passer les autres avant elle-même,

même le jour de son anniversaire,
surtout le jour de son anniversaire.

C'est pour ça qu'en plus
de sa journée beauté,

Je lui donne aussi... ça !

Un tricycle !

Qu'en pensez-vous ?

C'est pas un peu petit ?

C'est pour Jack.

J'avais compris.

Ce que je ne comprends pas,
c'est cette lettre.

Ce gars, Gilchrist,

vient de Californie.

- Je ne sais pas pourquoi.
- Est-ce Arthur Gilchrist ?

Oui, en fait.

Il travaille pour la chaîne de journaux
Hearst.

Il a l'air très important.

Apparemment, il a entendu parler

de notre nouveau petit journal dynamique.

Il nous a envoyé une lettre disant
qu'il veut avoir une réunion

avec les éditeurs de la Voix
de la Vallée.

Comment il a entendu parler de nous,

nous n'en sommes toujours pas sûrs.

C'est quelque chose quand même.

Si cet homme veut ajouter
notre petit journal

à l'empire Hearst,

Pense à la façon dont notre lectorat
va grandir !

- Savez-vous où est Mei ?
- Elle n'est pas à l'intérieur ?

Non.

Je dépose juste un dossier patient

mais si je la vois plus tard,
je lui dirai que vous êtes passé.

Bien. Merci.

Est-ce qu'il vous manque une chaussette ?

Une chaussette ?

Pas grave.

Comme si je portais du losange.

Qu'est-ce qu'il y a ?

Je pars pour Chicago.

Et je ne sais pas comment le dire
à Nathan.

San Francisco est en ligne.

Allô ?

J'aimerais parler à
Monsieur Gilchrist, s'il vous plaît.

Oui.

Pourriez-vous lui demander d'appeler
Fiona Miller ?

Dites-lui que c'est important.

Pas urgent mais important.

Oui.

Vous êtes occupée ?

Lee Coulter est dans mon fauteuil.

Peut-être qu'il peut aider.

Minnie est allée à Saint-Louis
avec Angela

et le café est en sous-effectif.

Je pourrais aider plus tard.

J'apprécie, merci.

Dieu merci.

S'il vous plaît, prenez les ciseaux
de cette femme.

Je ne sais pas pourquoi il agit
comme un enfant.

Je lui ai déjà coupé les cheveux.

Je t'ai déjà coupé les cheveux !

C'est exactement ce que je veux dire.

Bien.

Merci.

J'ai quelques connaissances tu sais.

Compétences que j'ai acquises
au théâtre d'été.

Ou, comme les passionnés du circuit
du chapeau de paille

aiment l'appeler ces jours-ci,
Summerstock.

Vous avez appris à prendre
des commandes à Summerstock ?

Non, mais j'ai travaillé au café.

N'oubliez pas qu'elle a passé
plus de temps

à travailler comme hôtesse
que comme serveuse.

J'étais extrêmement populaire.

J'aurais besoin d'aide là-bas.

Je suis déjà occupé pour la journée

mais Lee prépare un merveilleux
petit-déjeuner au lit.

- C'est vrai.
- C'est super.

Bien sûr, Joseph.

J'adorerais aider.

Je vais te mettre au travail.

Oui.

Au revoir.

Bon sang, chérie. Merci.

De rien.

Bien sûr que j'ai eu des doutes sur vous

mais n'ai-je pas prouvé
qu'on était suffisamment ami

pour venir me voir ?

Je ne voulais pas vous impliquer.

Vous voulez dire que vous vouliez
vous en occuper vous-même.

Plus tard la politesse, s'il te plait.

Oui.

Vous savez ce qui a provoqué

le retour soudain de Walden en ville,
n'est-ce pas ?

- J'ai une idée.
- Pas moi.

Il y a quelque chose que
je ne t'ai pas dit.

Ce n'est pas sa faute.

J'ai demandé à toutes les personnes
impliquées de ne pas en parler.

Il y a une possibilité très réelle

que la mine de charbon soit rouverte.

Rouverte ?

Par qui ?

Smith et ses investisseurs via
la compagnie pétrolière

s'ils deviennent actionnaires
majoritaires.

Et parce que le charbon est utilisé
pour fabriquer de l'acier,

ils seront probablement le fournisseur
de la fonderie.

C'est pour ça qu'il n'y a eu aucune
construction à la fonderie.

Le charbon était la pièce manquante
pour y arriver.

Et c'est pour ça que Walden
est de retour.

Il a dû entendre qu'il y avait
un marché à prendre.

Je ne comprend pas.

Le juge a décidé que la mine
ne pourrait jamais être rouverte.

Le juge Parker, qui a rendu cette
décision, est décédé l'année dernière.

La compagnie pétrolière contestera
sans aucun doute cette décision

et aura les poches bien remplies
pour le faire.

Et Walden est là pour profiter

de la situation.

Alors, qu'est-ce qu'on fait ?

On fait la seule chose qu'on peut faire.

On a laissé Walden acheter
la Reine de Cœur.

Vous n'avez peut-être plus envie
d'être maire

mais accrochez-vous.

Vous pensez que ce plan fonctionnera ?

Ça doit marcher.

Souvenez-vous, Hickam,
faites-moi confiance.

J'essayerais.

... même si vous êtes le juge,
j'ai été élu maire.

Ce que je dis vaut pour cette ville,
Bill.

- Mr. le Maire.
- Mr. Walden.

Juge Avery.

Qu'est-ce que vous voulez ?

Dans combien de temps pouvez-vous
faciliter un acte de réclamation rapide ?

Acte pour quoi ?

La Reine de Cœur.

Peut-être plus tard cette semaine.

Plus tard dans l'après-midi,
ce serait mieux.

Quelle est l'urgence ?

Il semble que Lucas soit pressé.

Vous devriez peut-être me dire
ce qui se passe.

Je ne m'immisce pas dans les affaires
personnelles des autres.

Dans la journée.

Attendez une seconde.

J'en ai fini avec le café.

Et d'être un inspecteur médico-légal.

Je veux redevenir maire

et je veux m'assurer quelque chose
de substantiel.

Je ne vois pas ce que ça a à voir
avec moi,

donc je crains que vous ne soyez seul.

Même si je peux vous avoir la Reine
de Cœur sans payer un centime ?

Mon Dieu.

Pourquoi es-tu si tendu ?

Comment tu peux le voir ?

Je suis ta meilleure amie.

Je sais quand quelque chose te dérange.

Mais surtout tu serres les poings.

Je dois dérouler tes doigts.

J'ai besoin de te parler.

Mais pas en tant que rédactrice en chef.

Très bien.

Lucas a essayé de chasser Wyman Walden
de la ville

mais les choses sont devenues
incontrôlables.

Tu veux dire que c'est une question
de vie ou de mort ?

J'espère que non.

Parce que tu sais que Walden est suspect
dans une tentative de meurtre

sur un propriétaire d'hôtel
à Brookfield.

Je l'ai lu mais je ne savais pas
que c'était Walden.

Bill et les Mounties de Brookfield
m'ont demandé

de ne pas utiliser le nom de Walden

parce qu'ils n'avaient pas les preuves
pour l'inculper

mais ils semblaient tout à fait
certains que c'était lui.

On ne sait pas de quoi cet homme
est capable.

Il y a tellement de choses en jeu.

En tant qu'ami, et officieusement.

C'est à propos de la mine de charbon.

Oui.

Est-ce que Mei est revenue ?

Non, elle est probablement
à la Reine de Cœur

dans sa chambre pour se préparer
à partir.

Où est-ce qu'elle va ?

Je croyais que vous le saviez.

Elle retourne à Chicago.

Vous n'allez pas dire au revoir ?

Bien sûr que si.

Je ne l'ai su que ce matin

et depuis je n'ai pas eu une minute
à moi.

Vous avez appris quoi ?

Geoffrey poursuit la fausse accusation
contre moi

donc je dois comparaître devant
le tribunal compétent...

à Chicago.

Voulez-vous que je vous accompagne ?

Vous n'avez pas idée de ce que
ça signifie pour moi.

Mais vous ne pouvez pas laisser Allie.

Et je n'ai aucune idée pour combien
de temps j'en aurais.

Je pourrais appeler le chef adjoint.

Celui à qui Bill a parlé.

Je peux m'assurer que vous êtes
en sécurité.

Je n'ai plus peur de Geoffrey.

Mais merci de votre attention.

Le jour de mon arrivée,

quand je suis passée devant vous

mon seul regret est de ne pas vous
avoir laissé me rattraper.

Moi aussi.

Je vous dois beaucoup.

Pour m'avoir aidé.

Et pour avoir aidé Newton.

Je veux juste vous dire merci.

De rien.

Je peux vous raccompagner ?

Voulez-vous attendre ici ?

Je n'ai pas vraiment envie de dire
au revoir.

Merci.

Au moins je ne fuis pas la ville.

Au revoir.

Faites attention.

Dieu merci, vous êtes ici.

Ned est de l'autre côté de la rue.
Cette chose a pris vie !

- Qu'est-ce que je...
- Prenez la prise !

Qu'est-ce qui s'est passé ?

Ce monstre a commencé à m'attaquer.

Vous m'aiderez à nettoyer ?

Vous n'avez pas d'autre serpillière ?

Très bien.

Je viens de voir Mei.

Cette pauvre femme.

Est-ce que Faith pense
qu'elle reviendra ?

Nous en avons parlé

mais je doute que Faith puisse
donner une réponse honnête.

Pourquoi ça ?

Elle a été plutôt subtile à ce sujet
mais depuis son accident

je pense que Faith à le béguin
pour Nathan.

Et Carson ?

Cette relation était sur le déclin,

même avant le départ de Carson.

Vous êtes sûre ?

Croyez quelqu'un qui a aussi le béguin.

Dites-moi, pourquoi tenez-vous tant
à vous débarrasser de Lucas Bouchard ?

Vous pourriez demander à n'importe qui.
Ou demandez-lui.

Je n'ai pas fait confiance à cet homme
depuis qu'il est arrivé en ville.

Je n'aime pas les gens qui agissent
en dehors de la loi,

c'est pour ça que je ne vous ai
jamais aimé, sans vouloir vous vexer.

Opérer dans le respect de la loi

est quelque chose de complètement
différent.

Il y a un côté artistique,

c'est exactement ce que je prévois
de faire.

Être maire signifie autant pour vous ?

Ne jouez pas aux idiots avec moi, Walden.

Vous obtenez vos informations
de la fonderie

et j'obtiens les miennes
de la compagnie pétrolière,

nous savons tous les deux la même chose.

Lorsque ces mines rouvriront,
tout le monde deviendra riche.

Pas tout le monde. Mais nous si.

On est d'accord.

Il ne s'agit pas de moi devenant maire,

il s'agit de moi ayant
le contrôle total de cette ville.

Mais d'abord.

Qu'est ce que c'est?

Jurisprudence en matière de confiscation.

C'est ce que je vais utiliser
pour vous avoir le saloon

et sortir Lucas de la ville.

Maintenant, il dit que les œufs
sont trop cuits.

Je ne peux pas les cuire à moitié.

Je suis désolée, Mr Coulter.

Ce n'est pas ta faute, Anna.

Je vais recommencer.

Ça ira.

Vous voilà.

Vous savez quoi, Joseph ?

Je pense que je commence à m'y faire.

Lee, j'apprécie que vous me
donniez un coup de main.

Qu'est-ce qu'il y a ?
Qu'est-ce qui ne va pas?

Avez-vous cosigné notre prêt bancaire ?

J'espérais que vous ne le sauriez pas.

Vous espériez qu'on ne le découvre pas ?

Ça ne vous ai pas venu à l'esprit que
c'était peut-être une mauvaise idée ?

Je me suis douté que vous aviez fait
quelque chose

quand la banque a rappelé en disant
qu'elle avait changé d'avis.

Pourquoi vous ne m'avez pas demandé ?

Je ne pensais pas que vous accepteriez.

Ça aurait dû être un indice aussi.

Rosemary a dit que ça arriverait.

- Et ça.
- Je sais, un autre indice.

Lee, arrête d'essayer de m'aider.

J'essayais juste d'être votre ami,
c'est tout.

Je sais que vous auriez fait
la même chose pour moi.

Je vous aurais d'abord demandé.

Je vais bien.

Tout va bien.

J'ai signé l'acte de propriété
du saloon à Walden

et il pense que j'ai quitté la ville.

- As-tu été suivi?
- Non je ne pense pas.

J'ai fait le tour et la voiture
est garée plus loin.

Et si ce plan contre Walden

pour essayer de le faire arrêter
ne marche pas ?

Je ne crois pas que nous ayons le choix.

Mais on s'en sort bien.

Vraiment ?

Pourquoi ça?

Parce que je dois rester ici,
à l'abri des regards, avec toi.

M'assurer qu'il ne vous arrive rien,
à toi et à mon petit pote.

- C'est bien.
- C'est bien.

Un bel anniversaire tranquille.
Rien que nous deux.

Maman, c'est le matin ?

Rien que nous trois.

Pourquoi n'irais-tu pas chercher
ce petit gars

qui est très réveillé et je vais
préparer le dîner ?

Je suis impressionné.

La saisie des biens sous confiscation

relève du droit maritime.

C'était facile de forcer
la main de Lucas.

Soit il signe l'acte, soit il risque
une peine de prison.

M. Wyman, votre bureau.

Pourquoi a-t-il pris la peine de fermer
la porte en quittant la ville ?

Je ne sais pas. Peut-être qu'on peut
briser la vitre-

Ce n'est pas nécessaire.

J'ai hâte d'appeler un serrurier
demain matin.

D'accord.

Puis-je vous aider ?

J'espère que vous n'êtes pas le
nouveau maitre d'hôtel.

Peut-être voulez vous ressortir.

Peut-être plus tard.

Agent.

Comme se passe votre soirée ?

Lucas est là ?

Lucas est parti en fin d'après-midi.

Et la Reine de Cœur a changé
de propriétaire.

Vous n'êtes pas sérieux.

Les choses vont vite dans
le coin en ce moment.

Et vous êtes d'accord avec ça ?

Nathan, je ne peux pas faire
barrage au commerce.

Bill, il va revenir.
Vous vous en rendez compte, oui ?

Peut-être.

Mais pas comme patron de ce saloon.

Bonne soirée, agent.

Maintenant c'est mon tour,

pendant que vous êtes dans
l'euphorie de toute ça.

Je vous ai dit que je voulais

une belle contrepartie pour moi même.

Je veux les parts de Lucas, de la
compagnie pétrolière.

Et si vous voulez participer

vous allez devoir faire voir
votre capital.

Une belle somme pour prouver
votre bonne foi.

On y va ?

Qu'est ce qu'il y a, papa ?
Tu n'as pas faim.

Non, Coop, pas vraiment.

Ce sont de bons restes.

La cuisine de ta mère ne te manque
pas ?

J'aime aussi ta cuisine.

Le juge Avery a fait les pommes de terre,
Mr. Coulter a fait le jambon.

Je ne sais pas qui a fait les pois.

Beaucoup de gens ont aidé, hein ?

Nous avons de très bons amis.

Tu penses ne jamais revenir à l'église ?

Peut être.

J'aime être mon propre patron
pendant quelques temps.

Ton propre patron ?

Je t'ai entendu dire ça à maman une fois.

C'est comme ça que tu vois Dieu ?
Le grand patron ?

Un peu.

Tu ne penses pas que tu es trop jeune
pour décider, mon fils ?

Je t'aimerai toujours.

C'est le genre de questions
qu'il faut se poser.

D'accord, papa.

J'essayerais.

Bien.

Un peu de dessert ?

- Oui.
- D'accord.

Tu vas rester ici ?

Juste pour ce soir.

Juste pour ce soir ?

Oui, pendant qu'on joue à cache-cache.

C'est pour ça qu'on a éteint
toutes les lumières

et qu'on est très, très silencieux.

Je vais monter

te chercher un oreiller
et une couverture pour le canapé.

Il peut dormir dans ma chambre ?

Je ne pense pas.

Vous deux vous voudriez rester éveillés
toute la nuit

et tu as besoin de dormir.

Mon pote, tu veux m'aider
pour une surprise ?

Pour maman ? D'accord.

Très bien. Viens. Par ici.

Allô ?

Oui.

Monsieur Gilchrist, bonjour.

Oui, c'était sympa de vous rencontrer
aussi.

Mr. Gilchrist...

Arthur.

Prévoyez-vous de venir ici?

Non. Je veux juste voir si je peux aider.

Bien. A plus tard.

...portant une cape.

C'est une surprise pour maman.

Je veux la surprendre.

Tu peux regarder.

Prêt ?

♪ Et bien d'autres. ♪

Merci.

Souffle la bougie.

D'accord.

On peut le manger maintenant ?

Oui on peut. Pourquoi ne goûtes-tu
pas une bouchée ?

Vas-y.

- C'est bon ?
- Délicieux.

Lorsque vous avez mentionné son nom
plus tôt,

Je connais Arthur Gilchrist.

Il est investisseur dans
la compagnie pétrolière.

Et il est là pour nous parler
du journal.

Quelle coïncidence.

Pas vraiment.

Non, ma chérie, c'est une coïncidence.

Je suppose que oui.

- En effet.
- Coïncidence ou pas,

J'aimerais pouvoir l'éviter
quand il arrivera.

Fiona, puisque j'ai à peine commencé

le jour de beauté d'Elizabeth,

serez vous d'accord si nous venions
demain ?

Bien sûr, mais sera-t-elle en forme ?

Bien sûr, c'est Elizabeth,

même elle pourrait être convaincue

de reprendre sa journée de soins
et de bichonnage.

Chérie, peut-être que Fiona a raison.

Pour Elizabeth.

- À cause de Lucas.
- Depuis qu'il a quitté la ville.

Oui.

Bien sûr, à quoi pensais-je ?
Peut-être que je ne pensais pas.

Ou je pensais que ça lui ferait

du bien de sortir.

Votre salon de beauté est
tellement relaxant.

Comme vous voulez.

- C'était quoi ça ?
- Je sais, je sais.

J'oublie toujours que nous ne sommes
pas censés dire

que nous savons ce qui se passe
avec les mines.

Pour l'amour de Dieu. C'est beaucoup
à garder en mémoire.

Combien de temps il faudra
à Bill Avery

pour déjouer Wyman Walden ?

Parce que je ne peux pas continuer
comme ça plus longtemps.

Je ne sais pas.
J'espère aussi qu'il se dépêche.

Mais même si nous nous débarrassons
de Walden

nous devons encore régler le problème
des investisseurs

qui veulent rouvrir les mines.

Tu sais ce que je pense de Gilchrist?

Pendant qu'il est ici pour s'informer
sur notre petit journal,

je pense qu'il est aussi là
pour aider Smith

à s'assurer que les mines
soient rouvertes.

Maintenant je commence à oublier
qui est où,

comment est quand et quoi est quoi.
Je ne sais pas.

Je pense que ton plus gros problème
est que tu commences

à me ressembler énormément.

Bon Dieu, j'espère que non.

Vous pouvez vous arrêter au magasin
quand vous le souhaitez

et récupérer vos vêtements mouillés.

Et doit-on comprendre
que vous avez négocié l'accord

entre Walden et Lucas ?

Je viendrais et oui.

Je me fiche de son apparence.

Je n'arrive pas à croire que Bill
fasse partie de tout ça.

Je suis désolée. Je ne peux pas.

Vous voulez quelque chose, Julius ?

Je suis juste là pour aider.
Ordres de Mr. Walden.

Vous faites toujours ce qu'il vous dit.

Y a-t-il quelque chose que je puisse
faire pour vous aider ?

Peut-être une autre fois.

J'ai hâte.

- Vous sortez tard.
- Les visites à domicile.

J'ai entendu dire que Lucas vendait
la Reine de Cœur.

C'est fou.

Oui, c'est le mot.

Comment ça va ?

Avec le départ de Mei.

En ce moment, je suis plus inquiet
pour sa sécurité, vraiment.

Elle reviendra.

Merci.

Si vous y croyez.

Je suppose que c'était différent pour
vous quand Carson a quitté la ville.

Vous étiez prêt à vous marier.

Carson était peut-être prêt mais
vous supposez ma réponse.

Vous ne vouliez pas vous marier ?

Je n'étais pas prête.
Je ne suis toujours pas prête.

Ce n'est pas dans ma liste de
choses à faire en ce moment.

C'est la première fois
que j'entends quelqu'un

dire que le mariage est sur une liste
de choses à faire.

Envie d'en discuter autour
d'une glace ?

Je pense qu'on a pas de chance.

Pas quand vous avez les clés.

Chaque fois qu'il y avait un orage

mes sœurs et moi courrions
dans le couloir

et sautions dans le lit de nos parents.

Toutes les cinq ?

- Ça fait beaucoup.
- Oui.

Et encore plus avec nos deux bull dogues

qui étaient là avec nous.

Ça a l'air très amusant.

Lucas, même si c'est agréable
de t'avoir ici,

si le plan de Bill tournait mal ?

On doit traverser ça
si on y arrive.

Mais de toute façon je serai là

pour m'assurer qu'il ne t'arrive rien
à toi ou à Jack.

Je sais que tu le feras.

Dis-m'en plus sur ton enfance.

A ton tour.

Non.

Tu dois avoir des souvenirs
du même genre.

Quand il s'agissait de ce genre
de moments en famille,

une fois que j'allais au lit
pour la nuit

je m'occupais jusqu'au matin.

Je lisais jusqu'à tard.

C'est bien.

J'espère qu'un jour nous aurons

le genre de vie
que tu as toujours voulu.

C'est le genre de vie que
j'ai toujours voulu.

Tu peux porter Jack jusqu’à son lit

pendant que je te prépare le canapé ?

J'adorerais.

Ne réveille pas ton copain !

Lucas, ça va ?

Oui, ça va.

Excuse-toi.

Désolé mon pote.

C'est bon.

Je sais que tu ne voulais pas me faire
mal, pas vrai ?

Bonjour.

- Papa ?
- Bonjour, fils.

Viens me rejoindre.

Tu as bien dormi ?

Quand est-ce que maman et Angela
reviennent ?

Bientôt.

Elles te manquent.

Un peu, oui.

On peut aller pêcher ?

Ce serait génial,
mais on a du travail.

Quel travail ?

Au café.

Il est à toi et maman maintenant ?

Oui, en partie. Pourquoi ?

Donc vous êtes les patrons.

Oui, mais on doit quand même travailler.

Parfois encore plus.

Tu penses toujours que tu veux être
ton propre patron ?

On verra.

Vous m'avez presque eu.

Et Rosemary pense qu'elle sait jouer.

Pourquoi passer par cette mascarade
de vendre Walden le saloon ?

Je devais essayer d'obtenir sa confiance.

Et vous pensez que ça a marché ?

Les voilà.

On va vite le savoir.

Espérons qu'il a apporté l'argent.

Ça n'a pas été long.

Comme vous pouvez l'imaginer,

les gens ne me font pas attendre
à la banque.

Allons-nous entrer?

Déposez la mallette.

Les mains en l'air, Spurlock.

Ne faites pas ça !

Bien...

C'est l'arme que vous avez dit
avoir perdue.

Cela rendra l'affaire
de tentative de meurtre

et toutes les autres accusations
contre vous tellement plus faciles.

Sortez de la voiture.

Vous pouvez le croire,

je commence à manquer d'adjectifs

pour décrire la tournure des événements.

C'était tellement excitant.

Quelle histoire !

En première page, évidemment.

Sans oublier une exclusivité

qui sera récupérée dans toute la région.

Je pense que j'aurai plus de plaisir
à lire ce sujet

qu'à le voir.

C'était plutôt grisant.

Quelque chose que je n'oublierai pas
de sitôt.

Je suis juste contente que personne
n'ait été blessé.

Oui, absolument.

Le juge Bill Avery assure
à la communauté

que l'affaire contre Walden,

y compris les accusations de fraude
et de tentative de meurtre, est...

pour citer l'estimé Avery "hermétique".

Bill est assez confiant sur le fait
qu'il peut récupérer l'argent pour

tous les résidents de Hope Valley qui
ont vendu à Walden sous la contrainte.

Je vais prendre plaisir à lire ceci.

Tu n'auras pas à attendre longtemps.

Lee, peux-tu le relire ?

Je tapais si vite que je ne suis pas
sûre d'avoir tout compris.

C'est un peu comme un...
comme un roman policier.

Tout le travail qui a été fait
pour capturer Walden ?

Bill a fait quelque chose
de très intelligent.

Quand il a confisqué
pour la première fois l'arme de Walden

il a fait une petite encoche
dans le haut du percuteur

qui a agi comme une empreinte digitale.

Et c'était un match parfait,
donc il a pu relié le pistolet

à la douille de balle trouvée
par le Mountie à Brookfield.

C'est très impressionant.

Quoi ?

Relis.

Relire. C'est vrai.

Désolé. Je relis.

Que pensez-vous qu'ils disent là-bas?

Aucun d'eux n'a l'air très heureux.

Quelle que soit l'histoire,

tu pourras tout lire
dans la Voix de la Vallée.

Et, bien sûr, tu sais

à quel point Bill aime être dans
la lumière.

Walden a dit que vous teniez
des registres de tout.

Bill, je ne vois pas de quoi vous parlez.

J'ai besoin de savoir ce que Walden...

Je veux que vous soyez honnête
avec moi, Lucas !

Les gars !

Descendons d'un cran, d'accord ?

Bill, je trouve ça ironique
que je défende Lucas,

mais pourquoi montrerait-il à Walden
un tas de livres sur les jeux illégaux

de certaines personnes en Louisiane ?

J'imagine qu'il essayait de gagner
la confiance de Walden

tout comme je l'avais fait.

La seule façon d'éclaircir ça

c'est de chercher dans les registres.

Walden a dit que vous les gardiez
cachés dans votre bureau.

Il est verrouillé.

- Tout va bien ?
- Pas vraiment.

Parlez-moi de ce contact francophone

que vous avez à la trésorerie.

Jeanette Aucoin.

On est devenus amis quand j'étais
à la Nouvelle-Orléans.

c'est vrai.

Lucas m'a parlé de Mlle Aucoin.
Que se passe-t-il ?

Walden a dit à Bill

que je ne travaillais pas vraiment
avec lui.

Apparemment, je travaillerais
avec des gens de Louisiane,

et j'aurais gardé des traces
de toutes ces activités illégales

cachées dans mon bureau.

Et vous croyez Walden ?

J'essaie simplement de monter
un dossier contre Walden.

Comment puis-je mettre la main
sur cette Mlle Aucoin ?

Je ne sais pas, Bill.

Je n'ai pas réussi à la joindre

depuis que je l'ai contactée
à propos de Walden.

Les registres dont Walden vous a parlé.

Exactement là où il avait dit
qu'ils seraient.

Quoi qu'il arrive, on s'en sortira.

Son innocence est remise en question.

- Il est innocent...
- Jusqu'à preuve du contraire. Je sais.

Mais une décision pourrait le libérer.

J'ai reçu un appel de l'homme
qui vous a renversé.

Il veut conclure un marché.

Son plaidoyer, c'est comme échanger
une erreur contre une autre.

Et le moment incontournable
que vous attendiez.

Je n'ai pas de fièvre.

J'essayais de te le dire.