All language subtitles for Zachariah -1971

Merde.

RECHERCHÉS - THE CRACKERS
RÉCOMPENSE - 50 $ PAR TÊTE

Comment va, étranger ?
Ton cheval a perdu une roue ?

Pas ce vieux Ryder,
il a de vrais sabots.

- Que cherches-tu par ici ?
- Un ami.

Ah ouais ?

- T'as du feu ?
- Ouais.

Comment ça va au ranch ?

Tout le monde s'est mis à bosser,
même moi.

- Allume avec ça, ça porte bonheur.
- D'accord.

C'est ça.

Matthew, j'ai besoin de toi.

Il faut que tu me fasses
des balles en argent.

Encore des problèmes
avec ce vampire, Zach ?

Non, mais j'ai un boulot spécial à faire,
et il faut des balles spéciales.

Avec ceci.

Alfredo, va me chercher des fers à cheval
chez M. Harrison, d'accord ?

- D'accord.
- Très bien, va vite.

- Où tu as eu ça ?
- Je l'ai commandé.

Il est arrivé
dans du papier d'emballage.

Trop génial.

On y était presque.
Fais attention à ce lynx roux.

Je l'ai eu.

Tu me cherches, Red ?

Je m'en occupe.

Vas-y.

Zach, je l'ai eu.

Zach, regarde. Le gros, là, regarde.

- Je me suis coupé.
- Laisse-moi voir.

Juste ici.

Ne tire pas.

- Refais ça et tu es un homme mort.
- D'accord.

Assieds-toi.

Je vais tomber.

Tu sais,
j'ai réfléchi à la crête du chien.

Je vais la limer,

comme ça on pourra tirer
cinq fois plus vite, je parie.

Tu crois qu'il serait plus facile
de tirer sur la lune ou le soleil ?

- Le soleil, j'imagine.
- Non, la lune.

Comment tu le sais ?

La lune est vieille, et morte.

Pourquoi tirer
sur quelque chose de mort ?

C'est pas n'importe quoi, c'est la lune.

Bien sûr.

Encore un kilomètre
Pour chopper 30 grammes d'herbe

Encore un kilomètre

Jusqu'à la fin de cette galère

Oh, encore un kilomètre

Et on espère y être vite

Encore un kilomètre

Encore un kilomètre

Mon Dieu, Zach, les Crackers.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Les Crackers !

- Où ça ?
- Juste là.

- Allez, vite.
- Ça marche.

On y va !

Je l'ai.

- On ferait mieux de frapper à la porte.
- T'as raison.

Jackson, je t'ai pas vu
depuis que le bal d'Avallon est fermé.

Ça doit être notre fan club.

Ça vous plaît ?

Vous êtes en quoi, en pierre ?
Vous ne savez même pas rire ?

Hé, c'est pas toi le barbier, si ?

Il y a un barbier dans ce bar.

... mettez-les sur le bar, les gars.

Allez, cul sec.

Tu ne vas pas tirer sur le pianiste,
quand même ?

Donne-moi ça.

J'espère qu'on dérange pas

Juste sous la frontière

Mais ceux qui dealent
l'herbe qui rend fou

Se fichent de l'ordre et de la loi

On leur tire dessus pour les voir

Détaler sur leurs chevaux

On fume, on se bagarre toute la nuit

Mais on garde pas le bétail

Je monte un étalon

Il s'appelle Fred

Et Jack, si tu trouves ça drôle

Je te fais sauter le caisson

C'est nous les Crackers

C'est nous les Crackers

C'est nous les Crackers

C'est nous les Crackers

Ils sont vraiment géniaux.

- Tu veux goûter à ça ?
- Bien sûr, mais...

- Cette ville a vraiment besoin de musique.
- Oui, c'est vrai.

Tu appelles ça de la musique ?
Ce bruit stupide ?

Allez, quoi, c'est vraiment bon.

Ça ne vaut rien du tout.

Vous autres, vous êtes tous pareils.

Pourquoi restez-vous
si vous n'aimez pas ça ?

Laisse tomber, Matthew. Lâche l'affaire.

C'est ça, Matthew. Lâche l'affaire.

Monsieur, on ne veut pas d'ennuis.
On écoute la musique, c'est tout.

Alors comme ça, vous cherchez
les ennuis, avec ta copine ?

Eh, mon gars, je te parle.

Attention, monsieur.

Et bien, on dirait qu'il en a
dans le pantalon, ce petit garçon.

Place ! Ça va tirer ici.

Faites de la place !

Laissez sa chance
à la copine de Buffalo Bill.

Je ne cherche pas la bagarre avec vous.

Je vais te tuer, petite pédale.

Quelqu'un veut quelque chose ?

Seigneur, j'en tremble.

Que s'est-il passé ?

Tu as donné la leçon qu'il méritait
à ce fils de pute, voilà tout.

Il est mort, n'est-ce pas ?

J'en suis sûr.

C'était fantastique, Zach.

- J'aurais aimé être à ta place.
- Eh bien, t'y étais pas.

Faut que je l'emmène
à la maison maintenant.

- Pourquoi rentrer ?
- J'irais où, sinon ?

Il y a plein d'autres endroits.

Je suis avec toi.

Oui, mec.

Merci.

Zachariah !

Hé, Pistolero. Tu vas bien ?

Content de te voir.

Du café ?

- Il est mort ?
- Il est mort pour de bon.

- On me cherche ?
- Non, ils cherchent les Crackers.

- Ils ont cambriolé le Pony Express.
- Je ne peux pas rentrer.

J'ai essayé.

Mais, Matthew, c'est fini.

Tu as dit qu'il y avait
d'autres endroits où aller.

Ça m'a trotté dans la tête
toute la nuit. Je me tire.

Moi aussi.

- Où vas-tu ?
- Où vas-tu ?

Je vais chercher les Crackers.

J'y ai pensé aussi.

Je veux jouer du pistolet, Matthew.

J'ai quelque chose pour toi.

- C'est magnifique.
- Je n'avais assez d'argent que pour une.

Matthew, on va se trouver du boulot.

Encore un kilomètre

Très bien, tout le monde,
arrêtez-vous tout de suite.

Hé, c'est Gâchette Rapide !

- Que nous veux-tu ?
- Je cherche un boulot.

Bonne paie, bonnes conditions de travail,
opportunités de promotion.

- T'as passé ton bac ?
- Non.

Alors, j'ai bien peur
de ne rien avoir à te proposer.

Je ne suis pas pressé.
Prenez le temps de réfléchir.

On est au complet, les mecs.

S'il te tue,
vous ne serez plus au complet.

Si je tue ce péteux,
ça libérera une place.

On est toujours
à la recherche d'un mec qui sait tirer.

J'ai appris chez moi,
sur mon temps libre.

RÉCOMPENSE - 150 $ PAR TÊTE

ATTENTION - DANGEREUX
PRÉVENIR LE MARSHAL LE PLUS PROCHE.

La voilà.

Prenez tout l'or que vous pourrez.

C'est la diligence la plus rapide
que j'aie vue.

L'Épitaphe

Les Crackers terrorisent
le Pony Express.

Le Clairon. Convois d'or
mis en péril par les Crackers.

Couvre-moi. Je saute sur le conducteur.

Descendez !

OR

On y va !

Abruti !

Crétin !

RÉCOMPENSE - 25 $ PAR TÊTE

Tout ce dont j'ai besoin dans la vie

C'est d'un joint,
d'une femme et de bon vin

Avec tout ça, pas besoin de soleil

Un joint, une femme et du bon vin

Tout ce que je veux,
c'est ne jamais vieillir

Je veux prendre un bain de pièces d'or

Et 97 kilos de joints déjà roulés

Je veux prendre un bain de pièces d'or

Le repas était délicieux.

- C'était quoi, d'ailleurs ?
- Sanglier et fayots.

T'en veux d'autre ?

Je veux allumer mes cigares
avec des billets de 10 $

J'aimerais vivre
dans un ranch à Beverly Hills

Je voudrais une bouteille de gnôle
qui ne se vide jamais

J'aimerais vivre
dans un ranch à Beverly Hills

Ils sont meilleurs musiciens
que cambrioleurs, non ?

Au moins on mange à notre faim.

Je me rappellerai de ce repas
au moins une semaine.

Matthew, viens voir.

Je crois que j'ai l'idée du siècle.

Pour remettre ces types
à leur vraie place.

Et nous à la nôtre.

On divise le groupe.

Les Crackers jouent de la musique
à un bout de la ville.

On arrive à l'autre bout, on attache
les chevaux près de la banque.

Ils écoutent tous les Crackers.
Ils jouent vraiment très fort.

C'est idiot. Ça ne marchera jamais.

Nous sommes les Crackers
Nous sommes pauvres et honnêtes

Venus des collines d'Arkansas

Pourchassés de ville en ville

On n'enfreint jamais la loi

C'est dur de gagner sa vie

Quand on respecte le code de l'Ouest

Dès que, quelque part,
Un crime est commis

On nous met sous les verrous

Nous sommes musiciens et chanteurs
Pas des bandits de grand chemin

Demandez aux filles en ville

On ne veut ni votre bourse ni votre vie
Ni vos dollars ni vos femmes

On n'a jamais vu
plus braves gars que nous

On ne cambriole pas les banques
On ne pique pas vos économies

Passe une bonne soirée, cow-boy,
On fait la fiesta

Nous sommes les Crackers
Nous sommes pauvres et honnêtes

On n'a jamais volé un centime

On joue notre musique de Cracker
Et la musique, c'est pas un crime

Bon, à plus tard.

Ne respirez pas. Ne bougez pas.
C'est un hold-up.

Je ne suis jamais allé en taule
Je suis toujours sur les routes

Vous savez que je ne suis pas malhonnête

Nous sommes musiciens et chanteurs
Pas des bandits de grand chemin

Demandez aux filles en ville

Pourquoi ne pas retourner chez vous ?

Désolé, c'est impossible. Entrez là.

Assis.

Ça commence à me faire mal.

Passe une bonne soirée, cow-boy,
On fait la fiesta

Arrêtez-les !
Ils ont cambriolé la banque !

Et merde !

... Crackers - recherchés, morts ou vifs.

- 25 000 $ de récompense.
- Ouais !

- 10 000 $.
- C'est sûrement plus proche de la vérité.

- Je sens qu'on va faire une tournée.
- Ouais !

Prochain concert à la banque
de Sacramento. Comme aujourd'hui.

- On n'a plus de gnôle.
- Ouais.

Je vais en chercher.

Puis,
un concert à la poste de Guadalupe.

Il y a une vieille cantina par là.

L'usine de tapis de Cleveland à Algiers.

La banque de prêt de Missoula,
au Kansas.

Le bureau de la Wells Fargo
à San Anselmo.

La gare à Clavin Junction.

La boutique hippie de Zeno à Madagascar.

Ado Ville, aux États-Unis.
Le supermarché psychédélique à Detroit.

On jouera
sur les marches d'or du Paradis !

Je vois que vous vous intéressez
à ces affiches, étranger.

Ce type, Job Cain ?

RECHERCHÉ MORT OU VIF
RÉCOMPENSE 50 000 $

Tu veux pas avoir à faire à lui.

- Pourquoi ?
- Il est rapide.

Il a tué quatre hommes à Apache Wells.

Tu l'as vu ?

Non, mais j'ai vu son regard. Bizarre.

Il est venu prendre une bière après.

Je sais qui tu es,
et qui tu pourchasses.

Zachariah, Zachariah,
Nul besoin d'arme pour mourir

La vie est dure
La mort vient vite

Et Job Cain tire vite

Zachariah, Zachariah,
Ne va pas à Apache Wells

Dix-neuf l'ont fait
Dix-neuf sont morts

Tu n'as tué qu'une fois

... assis sur ce rocking-chair,
avec son drôle de violon.

Attends un peu, Zach.
Tu dis que c'est qui, ce type ?

Job Cain.
Celui dont m'a parlé le violoneux.

Le tireur le plus rapide.

Tu ne m'as pas réveillé
pour me montrer cette affiche ?

On doit trouver Job Cain.
Peut-être bosser avec lui.

Voir ses méthodes.
Voir pourquoi c'est le meilleur.

C'est ce qu'il nous faut.

On n'a pas ce qu'on cherchait ?

On vit de nos armes. On reste
avec les Crackers et on sera riches.

Ces mecs sont des amateurs,
ils feront le même boulot

et boiront le même tord-boyaux
dans 40 ans.

Non, Zach, j'aime bien nos vies
telles quelles.

Je ne veux pas partir.

Il doit y avoir quelque chose de mieux.

- Faut qu'on trouve.
- Je ne veux pas partir maintenant.

Tu veux partir seul ?

Non, Matthew,
il faut qu'on reste ensemble.

Oui, faut qu'on reste ensemble.

Il faut dormir, maintenant.

Je peux te dire encore une chose ?

D'accord, mais n'essaie pas
de me convaincre de...

- Où vit ce mec ?
- À Apache Wells.

Il me faut de la lumière
Il me faut de l'air

Il me faut trouver quelque chose
Que je ne trouve pas ici

Tu avais raison, ça, c'est la vraie vie.

Je savais que ça serait comme ça.
Velours rouge et champagne.

Compte ces pistolets, Matthew.

Il me faut de la lumière
Il me faut de l'air

Il me faut quelque chose
Que je ne trouve pas ici

Job Cain !

Qu'attends-tu ?

- Voyons, fiston.
- Me cause pas comme ça, salaud !

On dirait qu'on cherche
à se faire tuer...

Que fais-tu ici de toute façon ?

Rentre à la ferme chez ta mère,

pour t'occuper des porcs et des vaches.

Assez de parlote. Tire !

Merde.

Finissez vos verres.

C'était génial.

C'est une soirée privée.

Si vous avez fini, tirez-vous !

Attendez, monsieur,
on n'est pas ce que vous croyez.

On voudrait se joindre à vous.
On sait tirer.

Je vois, vous savez tirer.

Désolé, les garçons.
Je ne le savais pas.

Beaucoup de mecs disent qu'ils sont bons
alors qu'ils sont nuls.

Pas vrai, Job ?

- Faut être rapide.
- Je suis rapide.

Et ton ami ?

Il est rapide.

On a un jeu entre nous,
entre deux fusillades.

Ça s'appelle - "T'es mort."

Je vais vous montrer ça tout de suite.

Venez, les garçons.

Quand je fais sauter ce bouchon...

Cette bouteille,

tu tires sur l'œil de bœuf,
pas sur ton partenaire.

Prêt, Zach ?

- Je ne joue pas.
- Allez, Zach, je ne te touche pas.

Zach, tu as peur de moi ?

Oui.

Tu es plus rapide que ça ?

Matthew ?

On ne le sait pas encore.

Dans la vie,
il faut savoir ce genre de choses.

On va le savoir tout de suite.

On n'a pas besoin de le savoir.

On est amis.

On est tous amis ici.
Des amis sûrs, pas vrai ?

On a tous des numéros.

- Vous portez quel numéro ?
- Le numéro un.

J'aimerais jouer avec vous, M. Cain.

Tu t'appelles comment, déjà ?

- Zachariah.
- Très bien, Zachariah.

Ouah ! T'es mort.

Job a gagné. Tu es mort.

Vous êtes sûr ?

Quand je tire,
l'autre est toujours mort.

Ce coup-ci, c'est pour rire.

C'est sûr.

Le whisky est bon.

Merci de votre hospitalité.

Au revoir, M. Cain.

Zach !

Tu ne veux plus te battre au pistolet ?

- C'est pourtant ce que je fais. C'est pas ça.
- Tu es un crétin.

Tu commences un truc,
tu fais un petit tour, et tu repars.

Qu'essaies-tu de prouver ?

Réfléchis un peu.

Que se passera-t-il si on reste ici ?

J'y vois clair à présent.

Un jour,

il n'y aura plus que nous deux
et on finira par se tuer l'un l'autre.

Conneries.

Arrête de parler comme ça.

On ne se tuera pas l'un l'autre, Zach.

Cet endroit pourrait être à nous.

En six mois,
ils pourraient nous manger dans la main.

Matthew, ce n'est pas comme
pour les Crackers.

Ce serait toi ou moi.

Tu le ferais.

- Tu me tuerais.
- Ce n'est pas ce que je voulais dire.

Je t'aime beaucoup.

On a dit qu'on restait ensemble.
Tirons-nous d'ici.

On ne voit plus les choses
de la même façon.

Je ne te comprends pas.

Je ne veux plus avoir affaire à toi.

Au revoir.

Quoi que tu cherches,
j'espère que tu le trouveras.

Il y a quelqu'un ?

Il y a quelqu'un ?

Je suis là.

Je t'ai vu arriver.

C'est pour ton repas.

Très aimable.

J'ai un lit propre pour toi
à l'intérieur.

C'est 25 cents pour le repas,
gratuit pour le cheval.

Accroche ton flingue ici.

- Je ne vais pas te tirer dessus, le vieux.
- Je sais bien.

Tu ne vas pas t'en servir du tout.
Tu vas l'accrocher.

Il ne partira pas tout seul.
La montagne le surveille.

Où te rends-tu, Zachariah ?

Par là.

Vers la frontière ?

Tu as envie de filles ?

Il y a ce qu'il faut,
si c'est ce que tu cherches.

Peut-être bien.

Tu sais, vieux,

j'ai bien apprécié de parler avec toi.

- Je suis seul depuis un bout.
- Tu aimes être seul ?

C'est religieux ?

- Je ne peux pas dire ça.
- Moi non plus.

Je suis seul parce que je le veux.

Pourquoi es-tu seul ?

Je ne l'étais pas au départ, je...

- Merci pour le lit.
- De rien.

- À un de ces jours.
- C'est ça.

Que penses-tu de lui, Montagne ?

Ah ouais ?

Moi aussi.

Les amis, tout ce que je vous demande,

c'est d'approcher un peu.

Il m'est interdit de bloquer
un passage public,

alors soyez sympas.

Faites donc une pause,
vous ne le regretterez pas.

Rassemblez-vous à présent,

et regardons
le plus grand choix au monde

de mustangs à l'ouest du Mississippi.

Parlons plutôt de chevaux-vapeur.

À moins
qu'il ne vous faille un chariot ?

Nous avons toutes les marques possibles
et imaginables.

Nous sommes imbattables
en matière de chariots.

Regardez-moi cette beauté.

Un Overland de 1889,

roues avec rayons en bois,
barriques d'eau et toit bâché neuf.

Regardez aussi
ces magnifiques pouliches.

Elles sont fines et nerveuses,
au poil brillant.

Et garanties pour le reste de votre vie,

ou d'une paire de fers neufs
suivant le cas.

Non, les amis, ce n'est pas une arnaque.

Cet homme a l'air de s'y connaître
en chevaux.

Venez ici, monsieur.
Viens par là, cow-boy.

Viens, mon garçon.

Voilà ce que je veux que tu fasses.

Regarde les dents de cette jument.

Allez, n'aie pas peur.

C'est tout moi, ça, les gars,
tout est transparent chez moi.

Si vous pensez un seul instant
que je vous arnaque,

- chacun d'entre vous...
- Souris, cow-boy.

Je parie que tes dents
sont mieux que les siennes.

Tu peux t'approcher de choses
plus intéressantes qu'un cheval, ici.

Qu'est-ce qui t'intéresse ?

Je n'en suis pas sûr.

Camino est un cabaret, cow-boy.
Amuse-toi bien.

- Au revoir.
- Au revoir.

Revenons à nos affaires.

Vous êtes ici
pour faire une bonne affaire,

mais on n'a rien pour rien.

Je refuse de vous prendre
pour des idiots.

On m'appelle le Dandy,

je ne suis pas un bandit,
tout ici est garanti.

Approchez-vous et après la vente,
on a droit à un tour gratuit.

Entièrement gratuit,
vous avez bien entendu.

Les dames vont t'adorer, señor.

Tu es tout noué.

Je vais dénouer tout ça.

Il n'y a pas une dame
qui t'intéresse, señor ?

Une seule. Belle Starr.

Elle ne prend que les mecs
qui vivent de leur arme.

Les meilleurs.

De leur arme ?

- Votre nom, señor.
- Zachariah.

Désolé, c'est une maison privée.
Votre nom n'est pas sur la liste.

Regardez un peu mieux.

Non, vraiment...

Bien, Monsieur Colt.
Par ici, je vous prie.

Je suis Belle Starr, et vous ?

Zachariah.

Les hommes m'appellent
la belle de l'Ouest.

C'est pour vous.

Pancho.

Oui, madame ?

Mets ces oiseaux dans de l'eau,
tu veux ?

Que fais-tu ?

Je vis de mon arme.

Billy the Kid.

Wild Bill Hickok.

Matt Dillon. Marshall McLuhan.
Je les ai tous eus.

Ils m'ennuient, pour la plupart.

Pas moi.

Dis-moi, que peux-tu faire pour moi ?

Je peux réfléchir.

Je peux attendre.

Et je tire le premier.

Et je vous aime.

Tu es plein de surprises.

Que diriez-vous d'un baiser, Belle ?

Rien n'est gratuit.

Et j'aime dépenser.

Pas de problème.

J'adorerais être un millionnaire,
avec vous à mon bras.

J'entrerais ici avec six canaris.

Soixante canaris.

Une pièce pleine de canaris.

Je me taillerais un chemin
à travers les canaris

et déposerais des orchidées fraîches
à vos pieds.

Puis je vous sauterais dessus.

Oh, Zachariah.

Arrête.

On va bien s'amuser ensemble.

Ouvre, je veux jeter un œil

J'ai du mal à y croire

Quel est son nom ?

Depuis quand est-ce sur terre ?

Qu'est-ce que ça vaut ?

Des mains simplement jointes

Un endroit confortable

Ses lèvres peintes en rouge

Elle a l'air bien nourrie

Et elle a un sourire sur son visage

Ne peux-tu voir

Je dois la libérer

Elle est mienne

Peu m'importe

Peu m'importe si elle est là

Morte ou vive

Les femmes ont peur de me toucher

Les enfants ferment les yeux
et s'enfuient

Il y a une chose à faire

Être avec toi à chaque instant

Si on est bien ensemble

Ouvre

Je dois te toucher encore une fois

Tom Mix.

Ken Maynard.

Lash La Rue.

Bat Masterson.

Tu les bats tous.

Cet endroit va me manquer.

Surveille les gars en mon absence.
Tu sais ce qu'il faut faire.

Oui, je sais.

Fais gaffe, je n'aimerais pas te perdre.

C'est vous le patron.

La prochaine fois, je t'emmène.

Histoire de goûter à Camino.

Pour changer cette envie
d'appuyer sur la gâchette.

Je sais quoi faire.

Je pars, Belle.

J'ai cru
que Camino m'apporterait une réponse,

mais ce n'est pas le cas.

Et moi ?

Tu es à ta place.

Toi aussi.

Pas tout de suite.

Pas encore.

Reste où tu es, cow-boy.

Tu ne te rappelles pas de moi ?

Descends de ton cheval
ou je te fais sauter la cervelle.

Je suis Zachariah.

C'est faux. Je me rappelle de lui.

Je peux entrer poursuivre
cette fascinante conversation ?

Il n'y a qu'à demander, mon garçon.

Entre donc.

Voilà.

- Non.
- Tu en veux encore ?

- Non, merci.
- C'est naturel, ça ne fait pas de mal.

Les chiens de prairie ici mangent mieux
que les hommes en ville.

- Tu es sûr que tu n'en veux plus ?
- Je n'ai plus faim.

Et Camino ? La frontière ?

Tu as trouvé ce que tu cherchais ?

Tu sais mieux ce que tu cherches ?

Non.

En tout cas, quand je suis reparti,

je me suis senti déçu.

Je dois dormir.

Faut que je me lève tôt demain.

Par où vas-tu cette fois-ci ?

Quelque part où je ne suis jamais allé.

Je peux t'y emmener.

- Où ça ?
- Dans le désert.

C'est étonnant ce qu'on peut y trouver.

Il se peut même
que tu y trouves la paix.

Je ne suis pas sûr de chercher la paix.

Si c'est vrai,
tu te trompes de direction.

Tu vas aimer le désert.

Allez, dépêche-toi.

Le rideau se lève à l'horizon.

Qu'est-ce que tu attends ? On y va.

D'accord.

C'est ça !

Je t'ai dit que tu aimerais mon désert.

Tu commences à comprendre.

Quelle vue !

Ferme les yeux, mon garçon.

Maintenant, ouvre-les.

Tu vois une différence ?

- Non.
- Dommage.

Tout change. Tout le temps.

La montagne se souvient de tout.

Page après page.

Tout s'imprime dans la nature.

Regarde, des coquillages.
Au sommet de la montagne.

Et loin sous le sable,

d'autres montagnes
sont en train de grandir.

Elles doivent avoir besoin d'eau.

Tu commences à comprendre.

À te détendre.

Tu sais, là d'où je viens,
se détendre peut être fatal.

Dépêche-toi de mourir.

- On peut rester ici pour regarder ?
- Bien sûr.

Quelqu'un est pressé.
Très, très, très pressé.

- Dépêche-toi de mourir.
- C'est ça.

Ralentis, maintenant.

Dépêche-toi.

Comment ça va ?

- Salut, Bill.
- Salut, Dick.

Vous cherchez quoi,
une bande de voleurs ?

Ça va, mon garçon ?

Allez, on y va.

Celui-ci est sur le point
de perdre un fer.

Zachariah ?

Matthew.

Eh bien !

Personne ne reconnaîtrait
le maréchal-ferrant à présent.

Tu es méconnaissable aussi.

Sous cette chemise délavée,
c'est toujours le même gars.

- C'est vrai ?
- Oui.

Je parie que sous ce truc noir,
on trouve toujours le même Matthew.

Je me suis stabilisé.
Je ne sais pas si je suis le même.

Je suis où je veux être,
et les choses avancent.

Tant mieux.

Tu as déjà l'air d'être au sommet.

Je serai à Camino ce soir,
et là, je serai vraiment au sommet.

Quand j'aurai battu Job Cain,
je serai le meilleur.

Je ferais mieux de m'occuper des chevaux
si tu veux être à Camino ce soir.

Zach.

Que fais-tu ici ?

- Tu te planques ?
- On peut dire ça.

Et ton arme ?

On est prêts, les gars, allons-y.

Fais attention à toi.

- Hé, Matthew.
- Oui ?

Bonne chance.

Ça n'a rien à voir avec la chance,
mon ami.

On y va.

Job Cain !

Matthew.

Tu n'as donc rien appris ?

Tu cherches jamais tes balles
quand tu les as tirées ?

Je ne te parlerai plus.

Tu as encore tiré sur ma montagne ?

Je croyais que tu ne me parlais plus ?

J'ai oublié.

Je cherchais les balles.

J'ai trouvé cette tête de flèche.

Elle est très belle.

J'ai pensé que tu aimerais l'avoir.

Je crois que je mourrai.

Salut, Matthew.

Tu es vraiment nerveux.

Faut dire que j'avais l'avantage.

J'espère que tu resteras un moment.

On le fait pousser nous-mêmes.

Viens.

C'est une vie de plein air.

Tu n'as pas peur des serpents
à sonnettes ou des scorpions

ou des étrangers ?

Il va faire chaud aujourd'hui.

Pourquoi ne portes-tu pas ton arme ?

On ne peut pas attendre d'avoir mangé ?

Zach, si j'avais voulu jouer à papa maman,
je serais resté avec Belle.

Pourquoi n'es-tu pas resté avec elle ?

Une putain, c'est bien pour une nuit.

J'ai l'impression
que tu essaies de m'énerver.

Je te défie.

Mets ton arme, légume.

Tu vas devoir trouver mieux que ça.

Très bien.

Là, c'est bon.

Alors mets ton flingue !

Tu as raison.

C'est le seul moyen.

Que diable fais-tu ?

Je nettoie mon arme.

Je ne m'en suis pas servi
depuis un bail.

Tu te dépêches ?
Le soleil se couche dans une heure.

D'accord, mais donne-moi
encore un peu de temps.

Il y a toutes ces petites pièces.

Je suis prêt, Matthew.

Il commence à faire noir, ici.

Tu veux qu'on tire à l'intérieur ?

On peut enlever les meubles
et allumer les lampes.

On pourrait manger d'abord.

Ça me donne faim, de tirer.

Bon Dieu, on va le faire,
ici et maintenant !

Ouais, bien sûr, bonne idée.

Matthew ?

Je n'ai pas de balles.

Tu n'en as besoin que d'une !

Celle-là, c'est pour les vampires,
pas pour les amis !

Je vais te tuer.

Tu n'as encore rien appris ?

Je vais te tuer !

Je vais te tuer !

Où es-tu ?

Zach, reviens !

Reviens !
Je ne peux pas faire ça tout seul !