All language subtitles for Shooting.Stars.2023.1080p.AMZN.WEB-DL.DDP5.1.H.264-FLUX

Faisons un truc ensemble.

C'est le roi.

COMMENT TOUT A COMMENCÉ

Waouh ! Tir en suspension.

Il s'énerve.

Fais gaffe, Sian. Dégage.

Il est en feu.

Vous jouez. Je suis après.

Trop tard, Dru. Je suis avant.

- Va nous chercher des céréales.
- Je suis pas ta bonne.

Bon sang, l'un de vous a pété.

- Mets en pause, LeBron.
- Juste après que je...

Smash !

Yo !

- Yo.
- Non.

Désolé.

- Même pas drôle.
- Mais si.

Les gars... Qu'est-ce que...

- Salut, coach.
- Coucou, papa.

- Coach.
- En tenue.

Je veux arriver tôt.
Et nettoyez-moi tout ça.

Oui, monsieur.

- Dépêchez-vous !
- Oui.

On arrive.

Sérieux, l'un de vous pue.

- Vous devriez consulter.
- Non.

C'était P'tit Dru.

- Me montre pas.
- C'était Dru.

CHAMPIONNAT
DE LA LIGUE DES JEUNES D'AKRON

C'est rien, mon grand.
Retournes-y. Écran de retard.

Bien joué.

Vas-y, tire.

Et voilà !

J'adore ce que je vois.
L'esprit d'équipe.

J'aime ça.

On perdait, maintenant on domine.

C'est pas comment on commence...

c'est comment on finit.

- Approchez.
- Un, deux, trois.

Shooting Stars !

L'ARMÉE DU SALUT

Oui.

Allez, les Shooting Stars !

Allez, les Shooting Stars !

Quand j'atteindrai la Ligue,

j'aurai une piscine derrière

et je m'y baignerai, bordel.

Désolé, maman.

Et moi, une salle de jeux
dans ma caisse.

Un énorme écran de 102 cm, tout ça.

Ça sera chanmé.
Nos maisons seront côte à côte.

Avec des tunnels pour qu'on se voit.

Pourquoi faire
si on est voisins, idiot ?

Comme la Batcave.

On devrait avoir
un terrain de basket aussi.

On fait quoi, là ?

Je sais pas,
mais vous ferez un truc spécial.

C'est sûr.

Ça me rappelle une chanson.

Elle vous fera réfléchir.

- Non !
- Elle est magnifique.

- Comment c'est déjà... Biggie ?
- On devrait mettre Biggie.

J'ai pas.

Oh, mon Dieu.

Ton père a des goûts pourris.

Quand je serai en Ligue,
j'achèterai des disques.

Je me ferai tatouer.
Ça serait énorme.

T'inquiète, Sian. Tu l'es déjà.

Ça craint, les tatouages.

APPARTEMENTS SPRING HILL

QUATRE ANS PLUS TARD

Dépêche avant que ma mère revienne.

Bouscule pas l'artiste.

- Tu entres enfin au lycée.
- Trop hâte. Buchtel.

Oui. J'y suis allé.

Je dormais en cours.

Mais les soirées jeux vidéos,
j'étais en feu.

L'équipe se tapait des nanas.

- Sérieux ?
- Clair.

Bouge pas, crétin,
ou ce lion va finir bigleux.

- On finira plus tard.
- OK.

Tat ! Tu mets pas d'encre sur mon fils.

- Désolé. On...
- Je te jure. Tat !

Je te l'ai dit. Bron, viens là ! Tat !

Bon sang.

Tu finiras par rentrer !
Et la ceinture attendra !

Voyons, maman.

BIENVENUE À AKRON
FONDÉE EN 1825

- Salut, ça va ?
- Ça va, mon pote.

Tu fais quoi, là ?
Ça va juste allonger tes bras.

J'ai pris plus de 1 cm ce mois,
donc va te faire.

C'est un tatouage ?

Ouais, mate-moi ça.

- C'est quoi ?
- Bordel.

- C'est une vache ?
- Un lion. C'est pas fini.

- On dirait une vache.
- Pourquoi j'aurais une vache ?

Vous allez où ?

- À Buchtel.
- Vous devriez venir.

Personne va à l'école en été, papa.

Ça va devenir votre école.

Ça vous fera du bien
de voir Coach Sam.

C'est quoi, ça ?

Une vache ?

- Je te l'avais dit.
- Venez.

- C'est une vache.
- Tu vas devoir cacher ça.

Me dis pas que c'est Sian.

LYCÉE DE BUCHTEL

Je ressemble pas à cet idiot.

Oh, merde !

Il avait des grosses joues.

- Bordel.
- Oh, merde !

T'inquiète. Matez ça !

- Bon sang.
- C'est immense.

Ce tableau de score.

- Ça vous plaît ?
- Oui, monsieur.

Ça me fait plaisir.

Dans les années 30, les Blancs
mettent leurs gamins à Buchtel.

Ils l'appellent la Perle de l'Ohio.

Tout était d'un blanc immaculé.
Vous le croyez ça ?

Aujourd'hui, on en est là.

L'excellence académique.

Et notre programme de basket-ball
est encore au top.

On s'attache au talent
que vous apporterez à cette école.

Et je ne parle pas que de l'université.
On a aussi besoin de meneurs en junior.

- Quoi ? Junior ?
- L'équipe junior.

- Je sais, merci.
- Ne t'inquiète pas.

Tu vas prendre un peu de muscles,

des années et des centimètres,
et tu joueras dans la cour des grands.

D'accord.

Il tente le slam. Bam ! Encore un !

- Oublie Buchtel.
- Hein ?

Oublie Buchtel. C'est nul.

Tu délires ? C'était cool.

Oui, pour toi. Tu auras ta place.

- Coach Sams bave sur Tonton Willie.
- Parce que je suis génial.

Tu télécharges du porno sur son ordi.

Si je voulais du porno,
je demanderais des photos à ta mère.

Pas cool. Elle a cuisiné pour nous.

- Et tu feras quoi ?
- Vous m'avez entendu ?

Je jouerai pas à Buchtel.

- Il a pas dit ça.
- Si. junior ?

Il m'a pas vu jouer.
C'est des conneries.

Allez, c'est pas grave.

Pas grave ?
Buchtel veut séparer les Fab Four.

On doit jouer ensemble.

Si t'arrêtes d'en vouloir à ton père,
il peut en parler à Coach Sams.

Mon père ?

Vous voyez pas qu'ils complotaient ?

Ils se sont serrés la main devant moi.

Si on veut jouer ensemble,
Buchtel est la seule école du district.

On a un autre choix ?

On sera quand même
dans la même équipe.

Mais tu seras en junior.

À jouer avec les autres minus.

L'ANCIEN COACH DE LA NCAA
AU LYCÉE ST-VINCENT - ST-MARY D'AKRON

Keith "Dam-broat" ?

Non. Dambrot.

Et tu es ?

Dru Joyce.

J'ai besoin de 1 sec.

- Tu joues dans l'équipe ?
- Non, pas encore.

Mais je pourrais.

- Les essais débutent en octobre.
- Vous me donnez une chance ?

- Une vraie chance à l'uni.
- À l'université ?

Tu fais quoi ? J'ai pas le temps.

J'ai commencé ce boulot
il y a 45 minutes.

Je sais. J'ai lu.

- Ah oui ?
- Oui.

Je sais ce que vous pensez,
comme tout le monde :

"Trop petit. Trop maigre.
Pas assez musclé." Pas vrai ?

Mange tes céréales,
et tu auras une poussée de croissance.

Et si j'en ai pas ?

Et si en vieillissant,
je reste petit, comme vous ?

Alors, c'était juste pas ta destinée.

Et si tu me laissais ?

Comme l'université,
c'était pas votre destinée ?

J'ai enquêté.

Coach principal, Central Michigan.
1991 à 1993 ?

Viré ? Pour ce que vous avez dit ?

- Non. J'ai jamais... Écoute.
- C'est bon. Je comprends.

Ça craint, les préjugés, hein ?

Vous avez joué contre les Fab Five ?

La meilleure équipe universitaire.
Howard, Rose, Webber.

- Je les connais, merci.
- Eh bien...

Mes potes et moi,
on se surnomme les Fab Four.

Allez, les Shooting Stars !

On joue au basket
depuis qu'on a dix ans.

On peut gagner un championnat d'État.

Tu es bien sûr de toi, hein ?

J'ai la dalle.

- Yo.
- Un truc bon.

- Tu était où ?
- À Saint-V.

L'école catholique ? Pour ?

Il y a un nouveau coach.
Un mec de la NCCA.

Il est fort.

Tant mieux pour eux.
Mais on est à Buchtel.

- J'irai pas.
- Mais on doit jouer ensemble.

Ça vous gêne pas que je sois à part.
Je vaux mieux que junior.

On le sait. Mais l'école catholique ?

Ils ont des bourses.
On pourrait en décrocher.

Tu oublies
qu'il y a plein de Blancs aussi.

Je veux pas être délégué de classe.
Je vais jouer.

- T'es sérieux ?
- Complètement.

Tu veux dire non à Buchtel ?

- Ils ont des championnats, mon pote.
- Et des filles.

- Et Saint-V, ils ont quoi ?
- Un coach qui croit en moi.

- On croit en toi.
- Tu décides pas du cinq majeur.

C'est quoi la mascotte de Saint-V ?

L'Irlandais.

Donc, on serait les Irlandais noirs ?

- Ça craint.
- Non.

Leurs nanas risquent de nous frapper.

Nos parents vont péter un câble.

- On était d'accord sur Buchtel.
- Tu l'as décidé.

- C'est le plus logique.
- Pour y décrocher un poste

pendant qu'ils jouent dans l'équipe
et que je reste en junior ?

- C'est pas grave, hein ?
- Non. C'est pas ça.

Tu avais dit
qu'on ferait un truc spécial.

Comment on fait si on est séparés ?

Bon, réfléchissons.

- Vous voulez aller à Saint-V ?
- On veut jouer ensemble.

Willie en parle à Ilya.
Et Bron à sa mère.

Coach Dambrot est un vrai coach.
Il a joué contre les Fab Five.

Et il va leur demander
des bourses complètes

si on accepte tous.

- Je vais en parler à ta mère.
- D'accord.

Merci, papa.

Allez, viens.

- Tu vas dire quoi à Coach Sams ?
- La vérité.

C'est important ?

Non.

Peu importe ce que tu dis,
on sera des traîtres.

C'est un village, Buchtel.
On y vit juste.

Regarde-toi. Encore une pose.

Prends la pose, Denzel.

- Maman, c'est pas drôle.
- Non, c'est sûr.

Fais pas ton timide.

Tu l'as voulu.

Allez, file.

Impressionne-les.

On est tout beaux.

Arrête.

Mais regardez-vous !

Dites-moi,
lequel est censé être Carlton ?

Maman, arrête.

- Toi ? C'est toi ?
- Arrête.

LYCÉE DE BUCHTEL

LYCÉE SAINT-VINCENT - SAINT-MARY

PREMIÈRE ANNÉE

AOÛT

SEPTEMBRE

OCTOBRE

TEST DE RÉACTIONS CHIMIQUES
11 SUR 20

19 SUR 20

19 SUR 20

Espèce de tricheur.
Elle t'a laissé copier ?

Déteste pas le joueur,
déteste le jeu.

Je sais, c'est les essais,
mais c'est juste une formalité.

On est les Fab Four. Montrez-leur.

Merde. Des noirs.

Vous étiez où ?

Droite sur gauche.

- Pourquoi vous étiez pas à l'église ?
- Les seniors en sont dispensés.

Jermaine, capitaine de l'équipe.

Voilà Marlon.

Malik.

Jake.

- Et derrière, Chris.
- Changez !

Voilà Sian.

Ça, c'est Bron.

P'tit Dru.

- Et moi, Wi...
- Willie McGee.

L'un des meilleurs joueurs de la ville.

Dans ce gymnase,
tu es qu'un 1ère année.

- Dambrot nous a recrutés.
- Il est cramé de la tête.

Vous savez pas ?
Ça m'étonne que vous soyez venus.

Votre attention.

D'accord.

Quand j'avais votre âge,
je détestais le lycée.

Là, je le déteste encore plus.

Si je dois être là, je vais gagner.

Je me fous que vous soyez nouveau,

boursier, ou que Michael Jordan
soit votre oncle.

Si vous êtes fragile ou flemmard,
pas d'équipe.

Si vous êtes lent,
si vous êtes nul, vous dégagez.

Pour les autres,

ces quatre heures décideront
de qui reste ou pas.

Coop, ils sont à vous.

Tout le monde, sur la ligne. Allez.

On se bouge. Allez.

Trois points, médiane, retour.

Trois points, fond. Partez !

Allez !

Jusqu'en haut !

Allez.

Touchez-la avec les doigts.

C'est des essais ou Fight Club ?

Dru, qu'est-ce qu'il a, ton pote ?

Fatigués ?

Épuisés ?

Las ?

Une petite faim ?

Si c'est le cas, dehors !

Suicides. On reprend.

La médiane. Touchez-la.

Allez.

Burpees.

Au sol, squat, et on y va.

Encore.

On se bouge.

Allez. On se dépêche.

Encore.

Bougez les pieds.

Tu te relâches, Sian.

La marche de l'ours.

Faites-le,
et vous vous tiendrez droit après.

Si c'était les essais,
j'imagine même pas l'entraînement.

Je préférerais rejoindre les Marines.

- Buchtel nous reprendra peut-être.
- Mais écoutez-vous.

On est dans l'équipe.
Arrêtez de délirer.

On est là juste parce que t'es petit.

Là, on doit souffrir.

Non, parce qu'on est les Fab Four.

Et ces seniors haineux et Coach Taré
en ont quelque chose à foutre ?

Il m'a lancé un ballon dans la tête.

- J'attends depuis dix minutes.
- Désolé.

Je demanderais bien si ça a été...

Venez. Je peux pas
arriver en retard au boulot.

Si vous voulez que je vous ramène.

Écoutez.

Laissons faire. C'est le premier jour.

Ça ira mieux à la saison.

C'est des conneries.

- T'as dit quoi ?
- C'est des conneries.

PAS DE PREMIÈRE ANNÉE

On est sur le banc quand Romeo Travis
joue avec Central ?

Il mérite une raclée pour mes Jordan.

- Il t'a mis uns branlée. J'y étais.
- Et une bonne.

Tu regardes quoi, minus ?

Yo, Coach ?

Faites-moi entrer.

Il t'a pas entendu. Pour la 15e fois.

Si tu continues, on jouera jamais.

- Pas terribles, hein ?
- Non.

Bordel de merde !

- Mon dos.
- Allez.

Hé, on se calme.

Marlon, approche.

Repose ton cul fragile.
Willie, tu entres.

- Moi ?
- Allez.

- C'est parti.
- Vas-y !

Vas-y, vieux.

Allez. Fais la passe.

Willie, démarque-toi.

- Allez, les Irish.
- Tu y es.

- Allez, Willie.
- Passe le ballon.

Donne-lui le ballon !

Passe le ballon.

Enfin. Allez.

C'est de la merde.

Ils donnent pas à Willie. Il l'aime pas.

La ferme, Dru.

- Allez.
- C'est parti.

Prends-lui, Willie !

- Oui.
- C'est ça, Willie.

Ça y est, il l'a. Ouais.

Tu seras plus remplaçant
après ce soir.

Tu serais rentré avant,
on aurait gagné.

- Tu as joué défense.
- Si on avait été là,

on leur aurait mis une branlée.

Vous avez un problème ?

On te parlait pas.

Le problème des changements,
parles-en à Coach.

Mais c'est vrai, il t'écoutera pas.

- On veut jouer.
- Vous êtes pas spéciaux.

Vous faites vos preuves,
comme on l'a fait.

- Si ça vous plaît pas, abandonnez.
- Vous perdez toujours.

- Attends. T'as dit quoi ?
- Tu m'as bien entendu.

Oui, t'es sourd ?

M. 7 points, 5 rebonds,
4 balles perdues ?

La saison a pas commencé,
ces cons me saoulent déjà.

- Quoi ?
- T'as dit quoi ?

C'est bon.
Vous vous croyez meilleurs ?

- Ouais.
- C'est clair.

On se voit demain à 16 h.
Et on verra bien.

- Les filles du volley s'entraînent.
- Comment tu le sais ?

Quoi, tu l'ignores ?

Bettes Park est ouvert
si vous avez pas la trouille.

Vous contre les Fab Four.

- Je vous attendais plus.
- Pourquoi ? On a pas la trouille.

- Mignons, vos t-shirts.
- Il va falloir les mériter.

Salut.

James Podeski,
mais on m'appelle Jimmy.

Votre 5e joueur.

En 21 points ?

C'est parti.

BIENVENUE AU TERRORDOME

On est prêts.

Hé !

Ouais.

Passe. Marque.

Non, je l'ai.

Pousse-le.

Hé !

Jusqu'au bout, Willie.
Tu vas y arriver.

- Oh, bon sang.
- Hé !

- Salut, capitaine.
- Willie McGee.

Je vais faire un smash par la gauche.
Regarde bien.

Vous êtes mes fils.

Petits cons.

Ballon.

Saute.

Hé !

- Oh, mon Dieu.
- Bon sang.

Ce type est en 1ère année ?
J'ai jamais vu ça.

- Je fais quoi ?
- Tu le fais. Continue.

Je suis là.

- Dépêche.
- Ouais.

Yo, je peux aider.

Allez. Va-et-vient, Dru.

- Écran de retard.
- Va-et-vient, Dru.

Panneau !

IL A APPELÉ LE PANNEAU

Faites gaffe.

Allons-y.

- Donne le caillou. Je suis démarqué.
- N'importe quoi !

Ils mènent 14 à 10. On se réveille !

Va là-bas.

- Tire, Dru.
- Oui, Bron.

Bon sang.

C'était un coup de feu ?

Et alors, ils tirent ?

On tire là. Balle de match.

C'EST PAS
CE QU'ILS T'ONT DEMANDÉ

Hé !

ET MERDE

- Ouais.
- C'est bon, ça.

Bon match, Sian.

Yo, Coach.

Vous avez faim ?

- Je croyais que je t'aidais.
- Oui.

Ils s'arrêtent jamais.
Ils font quoi d'autre ?

Parfois, ils jouent aux jeux vidéos. Merci.

Coach, des jeux de basket.

- Carolyn.
- C'est vrai.

Ils font montre de passion.
Surtout Dru.

Mon fils peut être exalté.

Les autres gars le canalisent.

Ils s'équilibrent d'une certaine façon.

- J'ai de la chance.
- Comment ça ?

Je voulais des bons gars.

Je voulais pas en faire
la meilleure équipe amateur.

Willie.

Je l'ai vu jouer au match de la YMCA.

Il était incroyable.

Il gagnait contre des gamins
deux fois plus grands.

Ses parents, toxicos à Chicago.

Il vit avec son grand frère, Ilya,

qui est devenu son tuteur à 18 ans.

- Il a sauvé la vie de son petit frère.
- Bon sang.

Sian.

Je vais à l'église avec son père,
Lee Cotton.

On voulait juste que Sian perde...

- ses poignées d'amour.
- Je comprends.

Mon fils ? Dru ?

Dru est né avec le basket dans le sang.

Je lui lisais John Wooden
dans son berceau.

Ça a aidé qu'il soit si grand,

mais j'ai choisi LeBron, il est doué,
et c'est un bon gamin.

Sa mère doit travailler.

Elle enchaîne les heures sup.

Elle veut juste qu'il soit
en sécurité, occupé,

et qu'il ait pas de problèmes.

S'ils ont la chance de continuer
à jouer ensemble, ça sera spécial.

Écoutez, merci.

Merci d'être venu
vous occuper des garçons.

Je devrais vous remercier.

Je les voulais modestes.

Pas gagné !

Vous affrontez l'équipe de Saint-V.
"À fond" à trois.

- Un, deux, trois.
- À fond.

C'EST PAS COMMENT ON COMMENCE...

Willie McGee, élu M. Ligue de basket
des jeunes de la vallée,

fait ses débuts ce soir.

Willie !

Difficile de croire qu'il était en 4e
à la dernière saison.

Il a contribué à la saison de basket
de Saint-Vincent.

- Temps mort.
- Quoi ?

Allons-y.

Dépêchez.

Jake, tu es même pas en position.

LeBron, tu rentres.

Allez. Va jouer.

Allez, mon bébé !

Willie et LeBron entrent.
Ils vont tout déchirer.

Voyons ce qui se passe.

C'est ridicule !

Jake, arrête le ballon.

Allez !

Waouh. C'était extraordinaire.

- Temps mort.
- Slam de LeBron James !

On va essayer ça. Venez.

Asseyez-vous. Allez.

Asseyez-vous.

On y est. P'tit Dru, tu rentres.

Allez. Rentre.

Sian, sur le terrain. Allez. Va jouer.

Dambrot met les bouchées doubles
en faisant entrer deux 1re année.

Sian Cotton et Dru Joyce.

C'est pas comment on commence !

On le termine.

Dambrot !

C'est quoi ce bordel ?
Ils sont en 1re année.

C'est parti.

Mon fils est en 4e année. Il doit jouer.

Un 1re année ?
C'est quoi, une émission de télé ?

Les aînés jouent plus longtemps.
C'est une règle.

Une règle fait pas gagner les matchs.

Allez.

Il est en 1re année. Sortez-le.

Interception de Cotton.

Outlet passe à Joyce.

Rebond sur le panneau, et slam de James.

Je ne crois pas exagérer en disant

qu'on assiste à quelque chose
d'extraordinaire ici à Akron.

C'est comme ça qu'ils jouent !

VICTOIRE ÉCLATANTE DE LEBRON
QUI MARQUE 40 POINTS

UNE AFFAIRE DE FAMILLE
CHEZ SAINT-V - M

"CETTE ÉQUIPE EST IMPRESSIONNANTE"

STVM GAGNE HAUT LA MAIN

Spencer Keizler du Chronicle.

Merci, Coach.

Quel effet ça fait d'entraîner
le meilleur joueur de lycée ?

Qui ? LeBron ?

Meilleur joueur, mon cul.
Il reste en défense.

NOUVELLE VICTOIRE POUR LEBRON & CO

- Max Winter du Post.
- Bonjour, Max.

Et vous, Coach ?
Vous pensez retourner à l'université ?

Je suis au milieu d'une saison
avec ces fous furieux...

Oui, j'y pense tout le temps.

CHAMBRES LIT KING-SIZE

LES IRISH INVINCIBLES
STVM RESTE INVAINCU

LES IRISH SE QUALIFIENT
POUR LE CHAMPIONNAT D'ÉTAT

- Tu veux la moitié du beignet ?
- Non, mange-le.

Je fais attention à mon poids.

Et tu fais quoi ?

Comment ça ? T'es con.

Tu fais quoi ?

J'essaie de mieux manger.

- Hé, les gars.
- Hein ?

Ça fait quoi de jouer les macs
pour Saint-V ?

Ça sera une brique après.
Tu es dans l'équipe des coachs.

BUREAUX DE SPORTS ILLUSTRATED

- M. Wahl ?
- Je dois boucler. Quoi ?

Donnez-moi 60 secondes.

Trente. Parlez deux fois plus vite.

"Après le forfait de Buchtel,
SVSM a fini sa saison sans défaite

avec 73 victoires contre 55
pour Greenview High."

- Du basket de lycée ?
- Le rival de mon ancien lycée.

Pour le magasine Enfants. Autre chose ?

Quatre 1re année.
L'un pourrait être le prochain Jordan.

- Kobe Bryant le sera.
- Peut-être le prochain Kobe ?

Trop jeune pour avoir un successeur.

Tiens-moi au courant sur ce prodige.
C'est quoi son nom ?

Yo, Bron. Mate-moi ça, mon pote.

Ça ressemble à...

On a pas commandé ça.

Mon manager est allé à Saint-V.

C'est offert par la maison !

- Yo, cette année va déchirer.
- C'est clair.

- Vous avez vu, elle m'a maté.
- Non, elle m'a maté.

Vous savez pas draguer.

Contrairement à vous, je chope.

- Depuis quand ?
- Melody.

- Attends.
- Vous vous êtes enlacés une fois.

Melody qui était en 5e ?

- T'es encore là-dessus ?
- Oui.

- Il parle de la nana en 5e.
- Fermez-la.

Yo !

- Ilya te laisse pas conduire sa caisse.
- Tu as raison.

Mais c'est plus la sienne.

Il en a une autre. Ce qui veut dire...

Les affaires reprennent !

L'an dernier, c'est du passé.
On va être pris comme cible.

DEUXIÈME ANNÉE

Si on perd, ils parleront
d'un coup de chance.

On a des nouveaux ici.

M. Travis, qui nous a fait l'honneur
d'être encore viré,

pour être parmi nous.

Tu regardes quoi, minus ?

Heureusement pour lui,
je préfère une bonne défense.

Écoute bien, Romeo.

Si tu fous la merde, estime-toi
en retraite permanente.

Voici Coach Dru.
Certains le connaissent.

On en a besoin, parce que... Attendez.

Non, il vous sauvera pas tous.

Pas vrai ? On va gagner,
car vous allez vous bouger le cul.

Ça marche comme ça.

OK ? C'est parti.

On se rallie. À trois.

- Un, deux, trois.
- À fond !

Sur 106 et Park ?

Fort, genre... quoi ?

Yo.

Pourquoi tu la descends ?

Yo. Fais gaffe.

Toi, fais gaffe.

Il a pas cassé une autre mâchoire ?

On sait s'il a cassé
celle du premier gamin ?

Il est là, donc il a dû le faire.

- Allons lui parler.
- Ça va pas ?

On peut pas l'ignorer.
On va se parler en langue des signes ?

Pourquoi pas ?

On va lui dire bonjour.
Arrête d'avoir peur.

Ça manque de sel,
mais tu t'y habitueras.

Vous voulez quoi ?

On est dans la même équipe,
donc on peut se parler.

Vous forcez pas.

Ce délinquant en vaut pas la peine.

Je te piquerais bien tes chaussures.

- Essaie pour voir.
- Dru.

Dru, du calme.

Écoute, on forme un bon groupe.

Tu comptes foutre la merde ?

J'ai essayé.

Probablement.

T'es sérieux, là ?

- Il allait pas le manger.
- T'es un gros porc.

Sian Cotton.

Willie McGee.

Dru Joyce.

Romeo Travis.

LeBron James.

On est prêts !

- Je vous entends pas.
- On est prêts !

PROFITEZ DU JOUR PRÉSENT

Et il y a foule, ici, ce soir, à Akron.

La salle est pleine à craquer

alors que les champions de Saint-V
affrontent les puissants Massillon.

Hé! Dru !

Fais une passe. Il était démarqué.

- Écoute ton papa, nabot.
- Embrasse mon cul.

Il est trop bas.

Travis bloque le tir.
LeBron James le prend au rebond.

On dirait qu'il va
traverser tout le terrain !

Et c'est ce qu'on appelle
un deux points garanti !

Vous connaissez
l'histoire du roi Arthur ?

C'est ça. Le garçon devenu roi.

Oui, Bob. Le score est si inégal

que les 5 nouveaux se reposent,

et les réservistes
encouragent les Tigers.

Il y aura plein de nanas à cette fête.

J'ai le numéro
de 2 de leurs pom-pom girls.

Et leur équipe est nulle.

Elles veulent qu'on vienne.
Et ça sera bondé.

Je sais pas.

À quoi ça sert d'être populaire
si c'est pour jouer chez Dru

- et attendre la pub avec les nanas ?
- Je l'aime bien.

E pluribus unum.

Profitez du présent !

Moi, je suis pour y aller.

C'était peut-être une bonne idée.

Je vous l'avais dit. Allez.

LeBron James.

- Tequila ou vodka ?
- Vodka.

Yo.

Excusez-moi, mademoiselle.
Vous étiez au match ?

Je dois être en train d'halluciner.

Je reviens.

Yo, sérieux ?

- Je suis désolé.
- Sans blague !

Oh, non.

Vraiment désolé.
Je voulais pas faire ça.

C'est bon. Laisse-moi.

Tiens. Prends ça.

S'il te plaît ?

Saint-V ?

Loin de chez toi.

- Non. Mon pote a conduit.
- C'est cool.

Je vais à Buchtel.
Ma cousine m'a invitée.

- Buchtel, hein ?
- Oui, pourquoi ?

Ils m'aiment pas trop là-bas.

Pourquoi ? Tu as renversé leur verre ?

Non. Juste le tien.

Tu as un sacré culot.

Je suis Savannah.

Je sais.

C'est ce qu'on appelle
la gueule de bois.

Pourquoi tu cries ?

Joue à des jeux débiles,
payes-en le prix.

Alors, Don Juan. C'est qui, la fille ?

Ta main.

Elle s'appelle Savannah.

Savannah ?

Elle est jolie ?

À ton avis ?

T'as une drôle de tête.

- Je sais pas qui tu peux attirer.
- Maman.

Je te charrie.

Tu sais que tu es beau.

Bois. Tu en auras besoin.

Tu pourras me prêter ta voiture ?

Désolée, je travaille de nuit
ce week-end.

Je vais me débrouiller.

RESTAURANT-GRILL

Pourquoi tu as demandé du pain ?
La cuisine était fermée.

Ils allaient le jeter.

- Je veux pouvoir emporter mes restes.
- OK, peu importe.

Fais-moi voir.

J'ai des doigts magiques.

Je m'en occupe.

Et voilà.

Tu marques pas de points pour ça
alors que j'ai déjà essayé.

- T'es dure.
- Oui.

Sérieux ?

C'est la voiture de Willie.

Elle est pourrie.

Désolé. On... Attendons une minute.

Ouais.

FAIS-TOI RESPECTER

LeBron, vendu !

Qui vous traitez de vendu, Tony ?
Vous me devez 100 $ !

On se concentre.
On se fiche de ces conneries.

Les mêmes qui nous traitent de vendus
veulent me mettre en junior.

Je perdrai pas ce soir. Point barre.

Enfin ! Il y a faute, là !

T'es aveugle, ou tu rêvasses ?

Oh, non !

Allez !

DOMICILE 55
VISITEURS 43

Temps mort ! Ramenez-vous !

On est Buchtel
Et on assure toujours !

Allez !

Approchez !

Vous avez de la fierté ?
On les laisse nous manquer de respect ?

Non.

Vous jouez petit.
Les arbitres avalent leur sifflet.

Prends une pause.

Assis-toi, Dru.

"À fond" à trois. Un, deux, trois !

À fond !

Dru, tu fais quoi ?

Concentre-toi.

Dire de Dru, qui entre,
qu'il est minuscule

est un euphémisme.

- Il doit mesurer 1,58 m.
- Assis-toi !

Dru, on a pas dit ça !

Il est pas timide. Ils sont sur lui.
Ils s'acharnent. Il s'en fiche.

Allez ! On revient en défense !

Non !

Tir à trois points de Dru.

Et il l'a mis.

On peut être fiers du petit.

Non, tire pas celui-là !

Dru Joyce se démarque dans le coin...

Les fans de Dru Joyce

sont incrédules
face à ses capacités de tir.

Les Irish semblent vouloir
le passer par l'extérieur

et chercher le petit.

Il le tire ou il le lance ?

Il le rattrape. Il se place.

Et il le met. C'est le 5e.

Et voilà. Cinq sur cinq.

Il tente le doublé.

Six sur six. Dru Joyce.

Il a marqué 18 points
en six minutes de présence.

Il est grand aujourd'hui.

Six sur six à trois points.

C'est moi !

Dix-huit points

qui permettent à St Vincent - St Mary
de gagner.

Bon match.

Ouais.

Ils se sont pissés dessus.
C'est bon, ça.

Tu vas où ? Tu pensais pas nous revoir ?

- Dégage.
- Je te parle.

Sale vendu.

Où est ta bande de tricheurs ?

C'est Romeo.

Dru... Attends !

Hé, yo !

On se casse !

C'est quoi ton problème ?

- Vous êtes trop cons.
- Quoi ?

Tu faisais l'UFC à toi tout seul.

- Au sens propre.
- Putain.

- Vous aviez pas à faire ça.
- On leur a mis une branlée.

- Clair.
- Oh, mon Dieu.

Vous avez vu Dru
avec son coup de poing.

Mais c'était qui ?

- T'inquiète. Personne.
- À cause de notre raclée.

LeBron. 1,98 m, oui.
Et il a même pas fini de grandir.

Oui... Vraiment extraordinaire.

Venez le voir par vous-même.
Il joue vendredi.

Parfait.

D'accord. Merci. Bonne soirée.

C'était qui ?

Sports Illustrated.
Ils veulent faire un article.

On est importants.

Regardez. Mon bébé est une célébrité.

Oui.

Tu as élevé un basketteur.

Il dit la vérité.

Coach ?
Combien de temps LeBron jouera ?

Max, demandez à Coach Dru.
J'ai un match à gagner.

Bonjour.

Quel effet
ça fait d'entraîner votre fils ?

Je suis juste assistant,
mais on s'y fait.

Il va falloir. Avec Coach Dambrot
de retour à l'université ?

Où avez-vous eu vos infos ?

Vous partez ?

- Non, n'écoutez pas...
- Mais oui. Université d'Akron.

Dernier match, ce soir.

C'est pas vrai ?

Vous et vos questions ! Putain.

Aux vestiaires !

Allez !

Non ! Il l'a pas touché !

Le championnat de l'Ohio de 2001
est en cours,

et St Vincent - St Mary,
mené par LeBron James, est en tête.

Vous écoutez ?

Écoutez-moi.

Willie, tire. Derrière.

Ne tire pas.... Bon, OK.

Retournes-y.

L'équipe a un style plus individuel,
plus streetball.

Je suis d'accord.

Beaucoup de frime,
ce qui est inhabituel avec Dambrot.

Coach, essayez de raisonner vos gars.
Ils écoutent pas.

Qu'est-ce qu'il fait ?
C'est ridicule.

Merde. Dru !

Temps mort.

Dru, on a une stratégie.

Tu fais quoi ?

Pas un jeu qu'on a répété.

Tu sais, tu...
T'es gonflé, P'tit Dru.

Je suis gonflé ?

On vous a pas suivi de la soirée,

et on gagne.

- Il y a une stratégie.
- Arrêtez avec ça.

On a jamais eu besoin de vous.

Vous vous accrochez juste.

- Dru !
- Pour avoir votre ticket de sortie.

- Je me suis démené pour vous.
- Non, vous étiez juste en travers.

Si vous voulez partir, cool. Partez.

Je vous promets, on s'en fiche tous.

- Bye. Au revoir. Sayonara.
- C'est ridicule.

- Coach.
- Hé, Co...

- J'ai pas à supporter ça.
- Coach ?

Coach ? Attendez.

Il reste six minutes.
C'est un championnat.

Coach ?

Je me ferai pas insulter
par des ados.

Vous vous attendez à quoi ?

Ils vous admirent,
et vous les abandonnez.

Vous voulez qu'on pleure tous
dans une ronde ?

J'ai une opportunité.

Ils s'en remettront.

La plupart "s'en remettent"
toute leur vie.

Dès que quelqu'un devient proche d'eux,
ils sont abandonnés.

Tous ceux qui ont compté pour eux
sont partis.

Sauf vous.

J'ai préservé leur modestie.

Vous aviez dit
que ça serait dur, mais...

Ils sont bons et ils le savent.

Ils doivent rester unis.

Il reste six minutes.

Il paraît qu'il l'avait prévu.

Il va faire quoi ? Ne pas y aller ?

Oublie ça, tonton Willie.

Grâce à nous, il a eu une chance.

Dru, c'est pas drôle.
C'est un sujet grave.

Comment vous pouvez être sérieux
avec ce sketch ?

Arrête de jouer les durs.

Espèce de branleur.

- Arrête de me faire rire.
- Yo.

Concentre-toi.

- Il est sensible.
- T'occupe pas de nous.

- Assis-toi.
- Quoi ?

- OK.
- Il est énervé.

L'ÉLU

Yo, matez ça.

C'est mon pied.

Comment c'est possible ?
J'étais derrière.

Ray Charles pourrait voir
que c'est mon mollet svelte.

C'est pas ton mollet pâlot.

- Il a rien de svelte.
- De quoi vous parlez ?

Je le vois, on va dire ça.

Oui ? Merci, mademoiselle Gloria.

Tu vois pas que c'est de l'ironie ?

- Et merde.
- Yo.

- Hé.
- Arrête.

- Chope-le, Dru.
- Arrêtez.

Tu cognes dur, dis donc.

On peut prendre ta voiture
plutôt que le tacot de Willie ?

D'accord.

Yo.

- Ouais.
- Oh, putain. Yo.

Yo !

C'est trop.

Je monte devant.

Monte à l'arrière. Vas-y, essaie.

Comment t'as fait ?

J'ai pris un prêt.
Ils savent qu'on le remboursera.

Va essayer ta voiture.

Elle est classe.

Attends. T'as un lecteur DVD ?

- Bron, roule. Allons-y.
- Attendez.

Et ma voiture ?

Personne va voler cette merde.

Rigolez bien.

Mais quand vous aviez besoin
d'aller quelque part,

- qui était là ? Tonton Willie.
- Tonton Willie.

LeBron !

LeBron.

Fan de Wes Unseld ?

Washington Bullets ?
Vous voulez rire ? Oui.

- Pour vous.
- C'est un vrai ?

Bien sûr que oui.
Un vintage de 1976.

- Il est à vous.
- Bon sang.

- Merci. C'est gentil.
- De rien.

- Je peux avoir une photo ?
- Oui.

Génial.

Vous pouvez nous prendre ?

S'il vous plaît.

- Merci beaucoup.
- De rien.

Merci beaucoup.

- Mon pote.
- Merci.

J'étais ravi.

Salut. Tu as pris quoi ?

- Cookies et crème.
- Oui, à moitié fondue.

C'est bon. De la soupe de glace.

Tu as fini de jouer les célébrités ?

Et toi, de râler ?

Peut-être.

Ta bouffe est dedans.

Ça serait une bonne décision.

Pardon. Tu disais, mon bébé ?

Le cours coûte seulement 200 $,

et il est censé être bon.

Tu devrais regarder.

Pourquoi j'ai besoin
d'un examen d'entrée ?

- Au cas où tu te blesserais...
- Bébé, pas ça.

Fais pas ça.

- Je dis juste.
- Je dis juste.

Je vais vite gagner des millions.

J'ai pas besoin d'aller à la fac.
Toi non plus.

- Attends. Comment ça ?
- Tu as gagné au loto.

Ah oui ?

Attends. Je...

Je viens de gagner au loto.

- C'est pas ce que je voulais dire.
- Non.

Je sors avec LeBron James.

J'ai dû acheter sa glace,
il avait pas d'argent.

Mais dans deux ans ?

Voilà la croqueuse de diamants.

- Je disais juste...
- J'ai très bien compris.

Tu le dis depuis longtemps.

Tu es même pas à la NBA,
mais je peux pas dire.

Comment ça sera quand tu y seras ?

Je vais pas changer.
Je suis le même.

Vraiment ?

Tu es fort au basket.

LeBron, tu es super.

Mais si tu ne fais pas attention,
il ne te restera que le basket.

il ne te restera que le basket.

TROISIÈME ANNÉE

Coach.

D'accord. J'ai compris. Écoutez.

Je sais que vous pensez tous être
des dieux du basket, pas vrai ?

- On doit se préparer.
- Pas besoin, je reste préparé.

Je l'espère.
C'est plus l'année dernière.

On joue pas au niveau étatique.
On joue la 1re place du pays.

Donc, si vous pensiez que c'était dur,
vous avez rien vu.

- On s'en est sortis.
- Tout le pays va regarder.

On affronte Oak Hill le mois prochain.

La meilleure équipe de l'avis général.

En gros, c'est les vedettes.

Ça doit pas vous monter à la tête.

♪ la merde fragile

Quand ma *** arrive
Ils utilisent la balance

Qui pèse les baleines

Carlssons sur la Jeep
Bugatti fait le prototype

Tu vois le truc

On peut pas photographier la vie

♪ déterminé y arrive

Enfoncer la porte
Et on brûle *** nus

La maison coûte un million

On voulait te dire.
Bienvenue dans la famille.

LE FOU FURIEUX

Le Fab Four devient officiellement
le Fab Five.

VIRGINIE

LE ROI JAMES VA TOUS LES DOMINER

- Ça veut dire quoi La Quinta ?
- Que tu as raté l'espagnol, negro.

- Et dire qu'on était vendeurs.
- Et les maillots sont plus beaux.

Pour payer vos tenues ?

- On a galéré, mon pote.
- Galéré ?

J'ai dû péter une mâchoire.

- Vous croyez ces conneries ?
- C'est ce que je leur ai dit.

C'est tes yeux de fou furieux.

Si on bat ces types, on sera numéro un.
Les plus forts du pays.

- On est déjà la meilleure équipe.
- Non.

"Dans l'ordre d'être l'homme,
tu as besoin de battre l'homme".

Oh, merde.

- Quoi ?
- Yo.

Je suis invité à une fête.
La moitié de la Ligue y sera.

Vous devez me couvrir.

Je reviens.

- Poteau.
- OK, poteau.

Les Irish auront du pain sur la planche
avec Oak Hill Academy.

BIENVENUE AU GRAND MOMENT

Ils sont surnommés
"Usine à paniers", "Lycée NBA"

et "l'équipe n° 1 des États-Unis"
par USA Today.

Ils sont équipés.

Ils détiennent
100 des meilleurs titularisés,

dont le numéro un du pays,
Carmelo Anthony.

Tu te sens bien ?

Juste la pizza d'hier.

Oui. C'était du pepperoni.

Il est resté aux toilettes.

Tu devrais manquer ce match.

Non, ça va.
Sérieux, je me sens bien.

Carmelo Anthony et LeBron James
mènent leur équipes comme marqueurs.

Mais on verra ces deux jeunes hommes
à la NBA,

et l'un d'eux aura le droit
de se vanter quand ce match arrivera.

Jusqu'à ce match, Saint-Vincent
n'a pas connu d'épreuves.

Allez.

DOMICILE 64
VISITEURS 58

Hé, intercepte.

Waouh, Willie McGee met le paquet

dans cette 3e période.

Avec le buzz autour de LeBron James,
il fait un début décevant sur la scène.

Allez.

- Joli tir, Anthony.
- Attaquez.

Allez.

Un super match.

Mais ce soir, Oak Hill en voulait plus.

Oui. LeBron James et les Irish
ont été parfois bons, mais ont échoué.

Score final, Oak Hill 77,
Saint-Vincent - Saint-Mary 66.

Je veux te parler.

Je veux que tu te rappelles
ton jeu, le résultat final...

et que tu en tires une leçon.

Tu es un joueur extraordinaire.

Le monde entier le sait déjà.

Tu devras faire face
à des distractions,

contrairement à ces gars.

Je suis réaliste.

Ton succès dépend complètement

de la façon dont tu gères...

la pression.

On a de la chance.

C'est la 3e année au niveau étatique.

Avec mes gars, on peut faire le triplé.

Dru, reprends le ballon là-haut.

Oui, c'est... On a un lien.

Je sais où LeBron sera
avant qu'il y arrive.

Non !

Refais. Tu regardes quoi ?

Willie a coupé vers l'ailier...

Le jeu est pas pour Willie.

On joue ensemble depuis qu'on a dix ans.

C'est naturel.

C'était fou de voir
comment tout le monde était uni.

Ils m'ont intégré,
fait entrer dans la famille.

Ça fait penser à ça. Une famille.

Rome était trop lent.

- Tu voulais tirer.
- Je veux rien entendre !

On est toujours ensemble,
même hors du terrain.

Ça a toujours été ainsi.

LeBron est cette grande star,
mais pour nous, rien n'a changé.

Vous comprenez pas les concepts de base.

Allô ?

Quand l'écran est posé
pour LeBron, donne-lui le ballon.

Super. C'est bon.

Merci beaucoup.

Merci.

Vous avez vu ça ?
C'est du bonheur pur.

Ils saisissent chaque opportunité
et la transforme en or pur.

Et c'est une bonne équipe.
Mais c'est inattendu.

Les fans sont en délire !

Avec l'avance de dix points,
il y a rien d'étonnant.

CHAMPIONNAT D'ÉTAT 2002

Vous êtes nuls.

Allez. Vas-y. Yo !

Faute.

- Il y a pas faute.
- Pas de faute. Continuez.

Jouez.

Passe le ballon.

Tu vas pas tout faire tout seul.

LEBRON EST ÉTUDIANT OU RAPPEUR

Bouge le ballon !

Mauvais placement.

Passe le ballon.
Tu vas pas tout faire tout seul.

- Tu l'as pas fait.
- Si.

- Démarque-toi. Tu aides pas.
- J'étais démarqué.

Je veux rien entendre. Approchez.

On va perdre contre Roger Bacon.

Un bout de viande de petit-déjeuner ?

Arrêtez de parler. Votre attention.

On peut encore gagner.

"À fond" à trois.

- Un, deux, trois.
- À fond.

Passe le ballon.

Joue défensif.

C'est quoi, ce bordel ?

Concentre-toi sur ton jeu, Dru !

- Je peux pas jouer pour les 23.
- Fais gaffe.

- Tu es censé tirer.
- Je t'aide. Reviens.

Ta gueule, l'élu !

- T'as dit quoi ?
- T'as des oreilles. Dégage.

Pas ma faute si t'es trop petit
pour être pro.

Arrête de me pousser.

Séparez-vous.
Je mets une faute technique ?

Douze, vert.

Allez. Réfléchis !

- Ça va nous coûter le match.
- Lâche-moi.

Dru ! Approche.

Hé ! LeBron, Dru, maintenant.

Venez là.

On va perdre ce match.

On a perdu bien plus que ça.

Putain, c'est plus drôle.

Yo.

Minuit passé encore.

Deux de plus.

Qu'est-ce qui se passe ?
Qu'est-ce qui va pas ?

On était gamins...

J'étais plus grand et plus talentueux.

C'est comme si...

ils s'étaient améliorés
et que j'avais stagné.

Et si personne veut de moi ?

Lève-toi.

J'ai une question.

Pourquoi on m'appelle "tonton Willie"
depuis mes 11 ans ?

C'est quoi le rapport ?

Tu es un meneur, Willie.

Si c'est pas la voie choisie,
ça signifie pas que c'est pas la bonne.

Tu comprends ?

Tu es bien plus que le basket, frérot.

- Qu'est-ce que vous faites là ?
- Content de te voir aussi.

Tu devrais être fier.

Vous avez eu une bonne saison.
Vous assurez.

Comme toujours.

Roger Bacon, ça te parle ?

- Vous venez me casser les couilles ?
- Partiellement.

Mon meneur sera diplômé cette année.

- Vous voulez que je joue pour vous ?
- Tu es bon. J'ai aimé t'entraîner.

Tellement que vous êtes parti
à la première occasion.

Je voulais retourner à l'université.
J'ai saisi ma chance.

Je vais pas m'excuser pour ça.

Mais j'ignore pas
ce vous avez fait pour moi,

et j'oublie pas ce que je faisais
dans cette école.

Je vous ai pas laissés sans rien.
Vous étiez entre de bonnes mains.

Je voulais de supers joueurs.

Et j'ai réussi.

Ton père veut de grands hommes.

Ça durera plus longtemps.

Ne l'oublie pas.

Appelle-moi.

DERNIÈRE ANNÉE

Donc, on va pas se parler
de toute la saison ?

J'ai quelque chose à dire.

Je suis venu ici pour jouer, étudier.

Tant que je suis là,
c'est ce que je prévois de faire.

Avant l'entraînement, après.

Peu importe.

Ce qu'on a sur ce terrain,
c'est purement professionnel.

Vous me suivez ?

Oui.

D'accord.

On joue Oak Hill dans un mois...

On fait ce qu'on a à faire.

Un match inter-lycées, ici, à Cleveland
a attiré 10 000 personnes ce soir.

Mais pas n'importe quel match.
C'est le phénomène LeBron James

contre les premiers du pays, Oak Hill.

La "LeBron Mania"
devient nationale ce soir.

Il est l'un de ces ados phénomènes
qui sont si doués dans leur sport.

Et s'il est aussi bon qu'on le raconte,
il deviendra un sportif extraordinaire.

Ouais !

Allez, les Irish !

Allez !

GARDER UN CHIEN DE SA CHIENNE

Bon match.

LeBron, on peut discuter ?

Non, oui. Bien sûr.

Je t'aime.

On vous a vu sur Sports Illustrated,
ESPN et USA Today.

Ça doit faire bizarre.
C'est trop de pression ?

Non. Pas du tout.

J'arrive, je joue
et j'implique mes coéquipiers.

Quand je suis avec eux,
je suis super concentré.

Vraiment.

On a affronté l'équipe n° 1 du pays.

On s'est donnés à 110 %,

comme les autres soirs,
on le fait toujours ensemble.

- Félicitations. Fêtez bien la victoire.
- Merci.

Quelqu'un est mort ?

- Un pot-de-vin ? Des conneries.
- Ils l'affirment.

Un type m'a donné un maillot.

Un vintage qui vaut 1 800 $.

Et il était censé le savoir ?

Ça dépasse le montant autorisé
par l'OHSAA.

C'était un fan.
Pas un coach, ni un supporteur.

Les joueurs reçoivent
de l'équipement sponsorisé.

Si le donateur est pas un proche,
c'est un pot-de-vin.

Mais c'était un inconnu.

Chasse aux sorcières.

Il y a eu des fonds de dotation
très généreux

à mes gars sur ce campus.

On devrait le soutenir, non ?

St V offre juste une bonne éducation.

Et ça aide pas de voir
un lycéen dans un Hummer.

Sans vous manquer de respect.

Oui, je sais ce que c'est.

Écoutez, c'est pas ma décision.

LeBron, tu es suspendu
pour le reste de la saison.

- Sérieux ?
- C'est injuste.

Tu peux aller aux matchs,
mais pas d'interagir avec les joueurs.

À toutes fins utiles,
tu ne fais plus partie de l'équipe.

C'est juste un gosse.

Juste...

Allons-y.

Viens. On y va.

Décision controversée de l'Ohio
High School Athletic Association

qui implique le phénomène du basket,
LeBron James.

Selon cette décision,
LeBron James ne pourra pas jouer

durant le reste de la saison,
les Fighting Irish

doivent renoncer à la grande victoire
sur leur rival Buchtel.

Clair Muscaro, délégué de l'OHSAA.

L'OHSAA ne persécute pas
un élève sportif.

On protège plutôt chacun d'eux
dans chaque équipe.

N'importe quoi.

Bron. C'est Tonton.
Je viens aux nouvelles.

Ilya te dit bonjour.

Je veux que tu saches,
on est derrière toi.

Yo, poteau. Je viens aux nouvelles.

Tu sais... On va surmonter ça.

T'inquiète pas.

Bron. J'ai appris pour toi.
C'est n'importe quoi.

Oublie Clair ou je-sais-pas-quoi.

Rappelle-moi, mon pote.

Écoutez.

On sait tous qui est pas là.

Mais nous, on est là.

On est là.

On a fait une croix sur nous,
mais on sait de quoi on est capables.

Montrons à ces imbéciles

qu'on est bien plus qu'un joueur.

- D'accord ?
- Ouais !

"À fond" à trois.

Un, deux, trois. À fond !

Ce soir, St V affronte Canton McKinley.

Ce match permettra d'atteindre
le championnat d'État.

Oui, et tout l'État de l'Ohio

sait que LeBron James
ne sera pas sur le terrain.

La citation "Chaque joueur compte"
prend tout son sens.

DOMICILE 17
VISITEURS 18

Ce soir, on verra comment St V
s'en sort sans sa pièce maîtresse.

Allez, les verts !

Putain.

DOMICILE 22
VISITEURS 25

Devant toi !

DOMICILE 24
VISITEURS 25

C'est bon, ça.

Allez.

Ouais !

Super, Willie !

DOMICILE 48
VISITEURS 47

- Temps mort !
- Arbitre !

On y va, les bulldogs.

On y va, les Irish.

On y va, les bulldogs.

DOMICILE 62
VISITEURS 63

- LeBron. Tu sais que tu peux pas.
- Allez, Coach Coop.

Tu vas nous créer des problèmes.
D'accord ?

Je suis désolé.

Allez. Courage.

- Tu dis pas bonjour ?
- Salut, maman.

C'était bien le match ?

Tu regardes quoi ?

J'ai enregistré mes séries.

Ils ont gagné.

- Ils vont au niveau étatique.
- "Ils" ?

Je suis plus dans l'équipe.

- Tu avais des amis au lycée ?
- Oui, comme tout le monde.

Non. Je veux dire, des vrais amis.

Oui... Quelques-uns.

Tu leur parles encore ?

Non, pas vraiment.

Ainsi va la vie, mon bébé.

Tu vas à l'école, tu as ta bande,

et tu imagines pas ta vie sans eux.

Ensuite, tu as ton diplôme,
ou tu déménages...

Tu te prends la réalité en pleine face.

Elle se met en travers.

Puis vous vous éloignez.

Ça arrive.

J'ai pas envie d'entendre ça.

Je sais.

Mais ça ne change rien.

Ce qui compte,
c'est quand tu regardes en arrière...

As-tu fait compter
le moment ensemble ?

Lui as-tu tout donné ?

M. James, vous devez savoir

que l'association n'a aucune influence
sur votre admissibilité à la NBA ?

Oui, monsieur.

Je dois être honnête avec vous.

J'ignore pourquoi on est tous ici.

Vous allez connaître gloire et fortune,

et vous ne prévoyez pas
d'aller à l'université.

Je ne vois pas
comment un match manqué

peut affecter votre avenir.

Ça l'affecte pas.

Comprenez-vous que votre présence ici
ne nous oblige pas à vous réinstaurer ?

Oui, madame.

C'est juste que...
Là, je ne pense pas à l'avenir.

Je pense à mes coéquipiers.

Ils sont arrivés à ce stade sans moi.

Donc, ce n'est
qu'une question d'orgueil ?

Non, madame.

Peu importe le match.

J'ai déménagé dix fois
avant l'âge de 12 ans.

Je n'avais que ma mère.

C'est la seule chose constante.

Et...

ce coach cinglé qui cite John Wooden
m'a trouvé.

L'un des seuls hommes que j'admire.

Il m'a mis dans les Shooting Stars
où j'ai connu Dru, Sian et Willie.

Et on jouait tous les jours.

Sauf à l'école.

On jouait aux jeux vidéos

et on recommençait le lendemain.

Il n'y avait rien de spécial, mais...

pour moi, ça l'était.

Ensuite, on est allés à St V
et on a rencontré Coach Dambrot.

Bon sang, il était dur, mais il m'a aidé
à devenir le joueur que je suis.

On me dit que ma vie va changer.

Et...

ils ont raison.

Dans un an...

je serai plus le même.

Donc, si je dois payer une amende,
changer le numéro de mon maillot,

faire des travaux d'intérêt général,
je le ferai.

Dites-le moi.

Mais je vous en prie...

laissez-moi jouer une fois
avec mes amis.

COMMENT ÇA S'EST TERMINÉ

Salut !

Ça va ?

Yo, salut !

- Salut, Bron.
- Content de te revoir.

Il paraît que tu as pleuré au conseil.

Comme un bébé de 100 kg.

Trop fier.

- Salut !
- Salut, B !

Salut !

- Mate qui revient en rampant.
- Triste de voir ça.

- Triste, hein, Rome ?
- C'est clair.

Fermez-la.

- Prêt ?
- Tu m'étonnes.

CHAMPIONNAT D'ÉTAT 2003

Bob, ça a été un plaisir

de couvrir quatre années
avec l'équipe de St-Vincent - St-Mary

et, bien sûr, le phénomène d'Akron,
LeBron James.

Tout le monde espère une belle fin.

Un score faible alors qu'on arrive
en fin de période.

On arrive à la mi-temps,
et St-V a 5 points de retard.

MI-TEMPS

Vous pouvez devenir

la meilleure équipe de lycée
de l'histoire du basket.

Mais...

je veux que vous preniez un moment.

Essayez de saisir cette chose...

cette chance qu'on nous a donnée.

Je peux vous dire...

que vous ne vous rappellerez pas...

des statistiques,
des récompenses, des stratégies.

Ni de gagner le championnat d'État.

Mais de la personne à côté de vous.

Tournez-le dans tous les sens,

c'est mon dernier entraînement
pour certains.

Surtout, c'est la dernière fois
que cette équipe jouera ensemble.

Demandez-vous :
"Qu'allez-vous faire de ce temps ?"

Un problème ?

Il est temps que je sorte.

Et de rentrer pour Jimmy.

- D'accord.
- Ouais !

Oui.

Un, deux, trois. Jimmy !

- Vas-y !
- Allez, Jimmy.

Oui !

FÊTE DES DERNIÈRES ANNÉES

Jimmy Podeski.

Ouais ! Jimmy.

Ouais, Jimmy.

Sérieux.

Pourquoi ils jouent ce titre ?

- Tu pleures ?
- Bah oui, je pleure.

J'ai un cœur, contrairement à vous.

- C'est dur.
- Oui, mon grand.

Vous êtes prêts ?

Vous ne marchez pas
avec vos familles ?

C'est ce qu'on fait.

CHAMPIONS D'ÉTAT 2001
ÉQUIPE MASCULINE DE BASKET D3

CHAMPIONS D'ÉTAT
ÉQUIPE MASCULINE DE BASKET D2

CHAMPIONS NATIONAUX USA TODAY 2003

- Dingue.
- Malade.

Vous nous abandonnez ?

Vous faites quoi, là ?
La fête est dedans.

Non. On a vérifié, la fête est ici.

Mais pas de musique minable.

De la musique minable ?

Comment j'ai pu échouer à ce point ?

Putain de merde.

Qu'en savez-vous ?

Sian. Monte derrière.

Vous connaissez rien à la musique.

Willie, tu fais quoi ?

Bon sang. Vous êtes encore...

- Je m'en occupe, Coach.
- Non !

C'est pas malin.

Vous faites quoi ?

Sian a joué au football américain
à l'université de l'Ohio.

Plus tard, il a sorti un album de rap
présent dans la franchise de NBA 2K.

P'tit Dru a joué pour Coach Dambrot

à l'université d'Akron où il est devenu
le meilleur meneur en passes décisives.

Il a ensuite joué 12 saisons en Europe.

Romeo a joué pour l'université d'Akron

et a figuré en 2019
à l'Akron Basketball Hall of Fame,

avec Coach Dambrot et Dru Joyce.

Après son diplôme, il a joué

en professionnel à l'étranger.

Willie est devenu directeur sportif

dans son lycée, St-Vincent - St-Mary,
à Akron, dans l'Ohio.

Coach Dru a écrit
son propre guide du basket-ball

en tant que coach
de St-Vincent - St-Mary.

Il y est toujours coach.

LeBron a épousé Savannah.

Il est entré à la NBA...

où on raconte
qu'il s'est bien débrouillé.

Si les "Fab 5"
n'ont jamais rejoué ensemble,

ils sont restés proches.

D'APRÈS UNE ŒUVRE
DE LEBRON JAMES ET BUZZ BISSINGER

À la mémoire D'ILLYA MCGEE
5 juillet 1969 - 30 juin 2022

À la mémoire de GRANT WAHL
2 décembre 1973 - 10 décembre 2022

Sous-titrage : Plint
Sous-titres : A. Palancher / N. Demol