All language subtitles for Syndrome.E.S01E01.FRENCH.WEBRip.h264-EXTREME.mkv

Tous les effectifs.

Demande de renfort en urgence aux ateliers
de maintenance de la gare de Bercy.

Le commandant Charcot,

de la brigade criminelle, déjà sur place,
poursuit un individu suspecté d'être

l'étrangleur
chauve de type européen 40 45 ans,

crâne rasé, portant un aigle noir
et une veste de couleur bleu foncé.

Le suspect doit être
considéré comme dangereux.

On dirait que t'as réussi ton coup.

Je crois bien que c'est fini là.

Et bla bla bla bla bla bla bla bla.

On l'a jeté trop vite.

Bon là je vais pas pouvoir aller pas.

Dommage.

Dans les pieds, tu parles mal ballon.

Très bien, ça c'est beau.

Une touche, une touche.

C'est bien beau, mais faut pas marquer.

Remarquez.

C'est bien les enfoncer,
mais on ramasse le matériel.

Maintenant, c'est une séance.

Ramener le matériel, c'est bien, mais.

Il faut lâcher plus vite le ballon, hein ?

Allez vous en direct, hein ?

Ouais, ouais, t'inquiète pas,
tu te rends pas.

Il était, mais il était né.

Hyper grand.

Il était pas acquis.

Ceux qui portaient une capuche.

Il essayait de cacher son visage.

Je pouvais pas le reconnaître.

Sauf que j'ai repéré son
tatouage dans son cou.

Donc là, il a compris
que je l'avais reconnu.

Il m'a regardé.

Hmmmmmm.

Il a sorti un couteau
et tue la pauvre Athéna.

Ca, c'est son point faible.

Ces cordes, ces cordes.

Et ça queue fourchue
me voir dégager individuellement ce truc.

Bon, évidemment, dans ce cas, mon métier.

Ah bah oui, je demande ça.

Bah oui.

Alors allez, au dodo !

Tu l'es un peu et t'es invite, ok ?

J'aime pas quand je travaille la nuit.

Bah ouais, je sais,
mais pas non plus pendant.

J'ai demandé qu'on prenne
un groupe de jour.

Oui, oui, il est à 20 h.

Non, non, moi je n'ai pas peur.

Même des monstres.

Non mais tu sais ce que c'est
que mes monstres là ?

C'est des gros malins qui pensent
qu'ils peuvent encore plus vite que.

Unanimement.

Je suis à la bourre.

Tu vas pas partir le ventre vide.

Peut être que je prendrais
un truc sur la route.

Merci maman.

Je sais pas ce que je ferais sans toi.

Ce que je veux, et surtout,
c'est que tu fasses attention à toi.

Évidemment.

Bonjour, il y a bien sur le
répondeur de rue Chandelle.

Laissez moi un message ici ce matin.

Je sais que tu voulais que je t'appelle.

Il faut qu'on soit là.

Je te jure que c'est pas pour t'embêter.

Je.

Je crois que je sais ce qui s'est passé
maintenant et ça nous concerne tous.

Rappelle moi s'il te plaît.

Merci.

Ça c'est pour toi ma princesse
Mayo sans oignons avec cornichon.

Mmm.
À demain, à demain.

Merci.
Heu.

Moi j'ai pas du tout embrassé ça.

Non, je demande du ketchup,
mais de la moutarde.

Haha, je n'ai jamais vu ça

ici vu que tu m'écris que tu y vas.

Ha, ça veut dire que tu viens ?

Non, ce soir je peux pas.
Je veux être là quand elle se réveille.

Ça fait un petit moment qu'on a pas
eu un temps tranquille tous les deux.

Il y a un problème.

Non mais c'est juste que pour séduire

les et tout, on a besoin de me
voir et puis voilà le boulot.

Du coup, toi, moi ça peut prendre.

J'ai besoin de réfléchir,
d'être un peu seul.

T'as besoin de réfléchir à quoi ?

Moi je pense juste que t'as
besoin de te reposer.

On est crevé, on bosse de nuit,
t'es un peu stressé, Voilà, c'est tout.

Tout va bien ?

Non mais j'ai besoin d'être un peu seul.

Pardon.

Je suis reçu pour faire les deux.

On se met en route.

Je crois que je sais ce qui s'est passé
et ça nous concerne tous.

Rappelle moi, ce n'est plus un problème.

C'est un ami, Mathias.

Il a l'air d'avoir des ennuis.

Je connais un.

Ça fait des mois que j'essaye.
Ça va être compliqué.

Il a des gros problèmes psy.

Celui ci ne répond pas.

Comme qui d'un.

Non, ça m'étonnerait que mes cauchemars.

J'espère qu'il n'a pas fait de connerie.

On passe le voir.

Juste deux minutes.

Ils habitent pas loin.

Ok, merci.

Matthias.

C'est Lucie.

C'est ton pote ?
Non, je crois pas.

J'y vais.

Matthias.

Arrête toi.

Faudra s'ajuster.

Environnement.

Et.

Matthias.

Sais.

Si.

C'est un type.

Oh mon Dieu !

Video.

Il nous reste.

Plus doux Reste avec moi.

De tête.

Oui.

Bon, c'est comme d'habitude,
tu restes assis, tu bouges pas,

je reste assise, je bouge pas, tu me
déranges pas dans mon travail surtout.

Je te dérange pas dans ton travail
surtout.

Tu touches à rien.

Mais surtout, je touche
à rien ni à personne.

C'est mon Charcot.
T'inquiète pas, j'ai compris.

Bouge pas, je reviens.

J'ai eu la chance.

J'ai lu ton rapport sur l'étrangleur.

C'est pas du Proust mais ça ira.

Evidemment, j'aurais préféré que tu évites
de passer au travers d'une fenêtre étant.

Jacob, Je te parle.

Un poignet cassé après une chute comme ça.

Nous avons eu de la chance dans Live.

Tu sais, j'ai autre chose pour toi.

Un homicide avec en prime
une fuite de la balle.

Kevin, son partenaire par erreur.

Je passe, Tu passes.

Comment ça tu passes ?

Je suis venu faire de la paperasse.

Je te connais.

Tu as besoin de mouvement, dit Marielle.

Et là bas, il t'attend et je veux
que tu la joue collectif cette fois ci.

As une équipe ?

Utilise là.

J'ai besoin de Madeleine.

La flic qui a tiré.

Elle pleurait des larmes de sang.

Exactement le genre de truc que tu aimes.

Vous ressentez encore ce vertige
dans ce passé ?

Le bruit de fond aussi.

C'est la première fois que je vois un cas.

C'est rarissime.

Ça peut venir d'une infection ou d'un
problème de l'appareil lacrymal.

Est ce que ça peut expliquer
ce qui s'est passé ?

Non, je ne pense pas, non.

Entre l'obscurité, le cadavre et
l'agresseur dans les parages.

Parfois, le cerveau a du mal à faire face

au stress et perd les pédales
pendant un temps limité.

On va faire vite des analyses de vos yeux

et il faudra faire aussi
un suivi psychologique.

Merci, docteur.

Surpris.

J'ai des nouvelles de Ludo
alors apparemment il va s'en sortir.

Là, c'est l'horreur, c'est l'horreur.

Je sais.

Et GPN veut clarifier tout ça
pour venir te voir à l'hôpital.

Je vais essayer d'arrondir.
Les angles sont pas commodes en ce moment.

De toute façon, passe la main
au Seigneur de la grippe.

Faut que j'aille vérifier là haut.

T'inquiète pas, ça va aller.

Je suis là.

Je la sens bien cette affaire là.

T'excite pas toute façon,
tu restes dans la voiture.

Non mais j'en ai marre de rester
dans la voiture, C'est pas négociable.

Je reste dans la voiture.

Fachiste.

T'as dit quoi ?

Oh !

Regardez qui est sorti de sa caverne !

Je te présente le commandant
KH Marek Sharko.

Vous me racontez ?

C'est une patrouille de la vague

qui a trouvé le corps
en fin de service vers 4 h.

Elle ressort les assiettes
un peu plus loin dans la rue.

J'aurais peut être de la chance
avec les caméras municipales.

On m'a parlé d'un incident avec un de vos

lieutenants, Lucien,
et en route pour l'hôpital.

Vous avez vu la croisée en bas ?

C'est loin d'être une bleue,

mais elle connaissait la victime,
ça a dû la déstabiliser.

S'appelait Matthias faire
39 ans après la voisine.

Il vivait seul, il sortait rarement,
il n'avait pas d'emploi fixe.

Sinon, l'Egypte a compté
cinq plus au thorax.

A priori, ça serait passé
juste avant l'arrivée des.

Il aurait été surpris par un film.

On va saisir la bobine.

J'ai jeté un oeil sur un vieux truc

en noir et blanc assez chiant,
un peu comme bloqué sur la guerre froide.

Pointu.

Enfin, chacun son truc.

En attendant, on lui a volé
son portable et son ordi.

Vous avez des images comme d'habitude ?

Et si on avait pensé que je m'inquiéterais
quand on a vérifié tout ça ?

Sinon, j'ai aussi trouvé
des ordonnances et une tonne de médocs.

Quelque chose à accrocher.

Tu pourrais faire semblant
de t'intéresser à ce que je raconte.

Est ce que je disais ça ?
Ça tournait pas rond chez les.

C'était quoi un Charcot ?

A quand même.

Il se passe quoi là ?

Sympa la nouvelle déco.

Pourquoi pas mettre des oiseaux
de temps en temps ?

Je sais que d'habitude je suis pas
un grand communiquant,

mais là on va essayer de sortir
cette affaire tous ensemble.

Vous connaissez la musique ?

La priorité c'est de savoir si c'est
un cambriolage qui a dérapé aussi.

C'est un truc tordu, bien de chez nous.

J'ai vérifié,
on n'a pas signé l'effraction

dans les environs et pour le moment,
les empreintes, on a donné.

Moi, j'ai vu les parents de moto faire.

Ils sont secoués.

Bon, après, ça faisait des années
que leur fils partait en vrille.

Ils lui avaient laissé la maison
et avaient plus de contact avec lui.

L'autopsie.

JML Dès qu'on a fini bien,
parce que tu

t'occupes de l'agenda de la victime
sur les dernières semaines à Levallois,

tu prends les relevés téléphoniques,
je te laisse les relevés bancaires.

Moi, j'appelle la proc
pour récupérer les dossiers.

Commandant Lui, c'est Levallois.

Il vient juste d'arriver dans le service.

Et moi c'est parce que ça
fait deux ans que je suis là.

Je sais.

Moi, c'est Sharko, pas commandant.

Dont vous avez tiré en pensant
que le meurtrier revenait sur ses pas.

Ouais, enfin j'ai pas vraiment eu le temps

de réfléchir, mais oui, vous avez
fait les sommations habituelles.

Je crois.

Ça vous arrive souvent
de pleurer du sang ?

Pas la première fois.

Mais le monsieur que j'ai vu dit
que le stress me fait péter les plombs.

Vous devriez lui parler,
mais vous, vous en pensez quoi ?

Je ne pense rien pour moi si je
comprends ce qui m'arrive bien.

On voit tous la même chose.

Voilà.
Lieutenant.

Est ce que le plafonnier était
allumé quand vous avez tiré ?

Pardon.

Il y a un plafonnier dans le grenier de M.

Il était allumé plein hiver,

donc vous ne pouviez pas reconnaître
votre partenaire dans l'obscurité.

C'est ça ?

J'ai cru comprendre que vous et le
lieutenant Sénéchal aviez une relation.

Ça date de quand ?

Impressionnant.

Là tout de suite, la hiérarchie.

Vous voulez me faire
un cours de déontologie ?

Non.

Je voulais juste savoir si tout
allait bien entre vous.

Ben oui, oui, tout allait bien
jusqu'à ce que je lui tire dessus.

On a fini pour aujourd'hui.

On va attendre que votre partenaire se

réveille pour voir si sa version
des faits coïncide avec la vôtre.

Ça ne sera pas long.

Ha ha Ha !

Autant dire que ça fait longtemps
qu'on m'a pas rapporté du huit.

J'ai fait transférer les images en
numérique pour que ce soit plus pratique.

Merci.

T'as une idée d'où ça peut venir ?

Il n'y a rien sur la bobine
là pour l'instant.

Tout ce que je peux te dire avec le code

du fabricant, c'est que ce positif
a été tiré en 1964 au Canada.

C'est pas la porte à côté, non.

Tout ça pour une gamine qui minaude.

C'est peut être juste un truc pervers.

Bon, ça peut aussi être un genre
de film de famille, non ?

Mais un truc bizarre,
un truc un peu un peu dégueu.

Je te laisse voir ça par toi même.

Je t'en prie,

essaie juste de pas me tirer
dessus quand je reviens.

Vous avez la moindre idée de la situation
dans laquelle nous Animate et pourquoi.

Je ne le crois pas.
Maintenant, je demande à percevoir.

Je vous jure que je comprends pas.

Appelez la sécurité tout de suite
et trouvez moi qui a amené le corps ici.

Tant pis, je vais pas le faire.

Oui, je sais, on a un problème et du genre
qui va nous pourrir la vie à tous.

Je vous préviens.

Allo ?
Oui, c'est bien.

Oui, je suis très mal.

C'est un peu la crise.

Oh, quelqu'un s'est fait passer

pour un employé des pompes
funèbres pour accéder au corps ?

Non, non, Il.

Est ce que tout.

Tu veux rien dire ?

Mais non, évidemment.

Comment va Ludo ?

Mais tout seul.

Les médecins ne savent
pas ce qui t'est arrivé.

Je dois faire des tests.
Je t'ai dit à maman et tout le monde.

Je ne sais pas.

Je sais rien.

Peut être qu'il est mort et qu'à l'hôpital

j'ai vu les yeux, je vois des choses,
des choses, oui, des choses pour moi.

Mais tu es fatigué.

Faut que tu te reposes.

Je vais rester un petit peu.

Merci.

Je t'avais demandé
de rester dans la voiture.

Ça va, je voulais y jeter un oeil.

C'est pas la fin du monde,
c'est une scène de crime.

C'est pas un endroit pour une jeune
fille de quinze ans que je suis.

Pas exactement comme les autres
filles de quinze ans.

Sharko.
C'est pas comme si je pouvais faire

du tennis, aller au ciné avec mes
copines ou passer ma vie sur Insta.

Je sais que c'est pas facile.

On doit suivre les règles
qu'on s'est fixé.

Ça va aller, je te promets.

Ça va aller.

Tu lui disais tout le temps sa maman.

Tu t'en rappelles ?

Faut que je prenne.

Il faut que je prenne un bain.

Votre fils n'est pas venu ici depuis trois

jours, mais ça fait longtemps
que Walid n'est plus vraiment ici.

Il vient plus au foyer non plus au.

Est ce que vous savez où ils dorment ?

En me rendant moi,
je vais de venir avec lui ici.

Parce que toi tu serais pas chez un ami
simplement, ou quelque chose comme ça.

On vous parle de votre fils.
On dirait que vous vous en foutez.

On dirait que
vous n'avez pas le droit de m'insulter.

Évidemment que j'ai peur pour lui.

J'ai peur pour vous tous.

Vous croyez que je m'en veux pas de ne
pas pouvoir le protéger ou quoi ?

Ha ha ha !

Je suis désolé.

Excusez moi, je suis désolé mais
c'est trop mon secteur qui se perd.

Je sais, mais on n'aura pas
de quoi ouvrir une enquête.

C'est comme ça, on ne va
pas aller sur leurs traces.

C'est justement pour ça qu'il
faut qu'on fasse quelque chose.

Écoute moi.

Écoute moi quand je te parle,
t'es éducateur, tu fais du super boulot.

Je te dis pas ça parce que t'es mon frère,
mais tu peux pas te sauver.

Se passe quelque chose.

La rue ne les a pas volé quand même.
J'en sais rien.

Peut être qu'ils sont
impliqués dans le trafic.

Je veux juste pas que tu
prennes le risque.

Quoi ?

S'il t'arrive quelque chose,
maman, elle va me tuer.

Tu le sais en plus.

Je ne pense pas que ce soit.

Bon, faut que j'aille.

Fais attention à toi.

Je comprends.

Il est au cerveau.

Il a été prélevé niveau
de la sécurité de Liam.

On a interrogé tout le monde.

Personne n'a rien vu.

Je t'avoue que j'espérais que cette
affaire là pouvait rester sans histoires.

L'autopsie de ce qui reste pas révélé

grand chose à part qu'il prenait ses
médicaments de neuroleptiques,

même si elle avait des tendances
paranoïaques depuis des années.

Mais ça n'explique pas pourquoi quelqu'un

aura pris autant de risques
pour garder son trafic d'organes.

Oh, je peux pas faire ça.

Tu dois être déçu alors.
Comment tu vas faire ?

Dis moi ?
Vont arrêter votre sœur tous les deux ?

Vous avez quoi sur le tueur ?

Des blessures qui ont
causé la mort de Matthias.

Ce qui aurait été fait avec une lame fine,
tranchante comme un scalpel.

Peut être qu'il comptait opérer
sur place et qu'il a été dérangé.

Du coup, il s'est rattrapé peut être.

Tu penses à un psychotique ?

Non, c'est pas un impulsif, C'est
pour ce genre d'opération.

Faut être en contrôle.

Il a un truc, il a un objectif
qui nous échappe encore.

Bon, concentrez vous
sur la piste médicale.

Vérifiez tous les profils des psy
de la victime, on sait jamais.

Et quant à moi,

je vais essayer d'expliquer aux parents
comment on a perdu un boulot.

Oui, commandant.

Le lieutenant Manuel est à l'accueil.

Quoi encore ?

Non, c'est juste que le chef
de groupe s'arrange pas.

Mais laisse toi un peu de temps,
il va se roder.

Je suis fatigué de me répéter.

Il faut de la rigueur pour diriger
une affaire comme ça.

Il faut quelqu'un qui sache
utiliser la machine de la Crim.

Quelqu'un comme toi, par exemple,
Commissaire.

Je me dis que Sharko n'avait pas été flic.

On a sorti un paquet d'affaires ensemble.

Perso, ça fait cinq ans
que je l'ai pas vu.

Merci d'être venu, lieutenant.

C'est vous qui avez été l'étrangleur.

C'est une belle.

L'arrêt des larmes de sang,
c'est pas mal non plus.

Euh.

Vous avez du nouveau sur Matthias ?

L'autopsie a donné quelque chose,

à commencer par mes questions,
si vous voulez bien,

mais c'est ce qui fait
que vous avez connu comment ?

J'ai eu un accident à 17 ans.

Quel genre d'accident à moto ?
Mais c'est pas important.

Je vous dirai si c'est important.

Euh.

Mon frère en est mort et moi j'ai dû me
faire opérer du cerveau dans une clinique.

Ma chasseur

s'est fait opérer là bas aussi suite
à une chute à ski et on a sympatisé.

Vous avez gardé le contact ?

Oui, mais il n'allait pas bien.

Il m'appelait principalement en pleine

nuit parce qu'il y rentrer
dans des délires paranoïaques.

Non, il a été traité pour ça.

On sait qu'il passait le plus clair de son
temps à la bibliothèque municipale.

Vous avez une idée de ce qu'il cherchait
dans ses bouquins sur la guerre froide ?

Peut être que ça a un rapport avec
les films qui regardaient le film.

Qu'est ce qu'il a de spécial ce film ?

J'ai pas.

C'est quoi ces dessins ?

Vous les avez déjà vus ?

Vous avez trouvé ça chez lui ?
Vous avez trouvé quoi d'autre ?

Concentrez vous sur les dessins.

Ah non mais je les ai jamais vu !
Mais quoi ?

Vous pensez que c'est lié à sa mort ?

Je pense qu'on a terminé.

J'ai l'impression que vous
en savez pas plus que moi.

Je vous rappellera sur une question.
Vous faites ça ?

Oui, je la sens pas, elle
tue sans gêner personne.

Tiens capitaine,
je voulais vous informer que votre

collègue s'est réveillé
et que nous avons pu lui parler ce matin.

Il confirme votre version des faits.

Oui.

Donc votre responsabilité n'est pas

en cause puisqu'il affirme que vous
ne pouviez pas le voir en noir.

Vous allez pouvoir
reprendre votre service.

Putain Merci Ludo.

Ou plutôt.

Ça donne quoi les relevés téléphoniques ?

Pour le moment, on a une demi douzaine
de bibliothécaires qui demandent

à récupérer les bouquins
qu'il n'a jamais rendu.

On va supposer que ce n'est
pas le mobile du tueur.

En dehors de ça, j'ai relevé le nom d'un
chirurgien, le docteur Alexandre Moreau,

à qui faire la l'appeler une dizaine
de fois le mois dernier.

Moi j'ai essayé de le contacter
mais il est sur messagerie.

On a quoi sur lui ?

Il dirigeait une clinique fermée en 2002
et aujourd'hui

il nous a parlé d'une clinique qui a été
opérée quand il était plus jeune, 63 ans.

Je vois mal ce type semer là bas,
concourant le sort du meurtre.

Ouais, mais des spécialistes en
neurochirurgie, c'est le genre à savoir.

Je me moi.

Police.

M.
Moreau, c'est la police.

Tirez pas.

Qu'est ce que vous foutez là ?

J'ai été plus rapide.

Enfin, pas assez.

Bon ok, la mort remonte à hier soir.

Bon, apparemment Moro collectionnait

les curiosités médicales, mais bon,
ça lui a pas réussi.

Le scalpel qu'il a dans l'oeil,
ça vient de sa collection.

L'endroit a été fouillé mais on sait
pas encore s'il manque quelque chose.

Et nos oreilles, c'est son
cerveau, c'est déjà ça.

Sinon, qu'est ce qu'on
fait avec une balle ?

Ça fait deux fois qu'on le retrouve
sur une scène de crime.

Ça commence à faire beaucoup.

Vous avez encore eu un accident ?

Bon, je vais trouver comme ça.

Je sais, je.
J'aurais pas dû rentrer.

Je voulais juste lui parler.

De quoi ?

Je pense que la mort de Matthias,
Son opération.

Qu'est ce qui vous fait dire ça ?

Ce message si recherche.

A mon avis voulait comprendre l'origine

de ce trouble et la monter
jusqu'à la clinique Commodore.

J'ai quelque chose d'à peine un serrurier.

Vous, vous rentrez chez vous ?

On devrait plutôt la ramener
au Bastion pour l'interroger.

Tu ne crois pas ?
Non.

Marcy accompagne
le lieutenant à sa voiture.

S'te plaît.

On y va ?

Ok, c'est bon.

Merci.

Finalement,
on va avoir besoin du lieutenant la belle

mère, parce que chez elle,
ça m'étonnerait.

C'est un très long silence inconfortable.

Un.

J'avais raison.

C'était tout ce que moi 99.

J'ai retrouvé chez moi.
On était cinq et c'est tout.

Moi.
Moi, Elise.

Mathias.

Marc.

Et bien on va regarder de plus près ce
qui s'est passé dans cette clinique.

Ok, ok.

Mais maintenant,

j'aimerais que vous me disiez pourquoi
vous vous accrochez à cette affaire.

Ben je sais pas, j'ai un ami qui est mort
et j'ai mon partenaire qui est à l'hosto.

Il vous faut quoi d'autre ?

J'ai des visions depuis deux jours,

mais les hallucinations
ont des images que je ne comprends pas,

mais elles sont toutes liées au film que
Matthias regardait avec la petite fille.

Je pense que c'est à cause
de ça que j'ai tiré sur le dos.

Il faisait noir, c'est tout.

Maintenant, la lumière est allumée.

Soyez très bien.

Pourtant, j'ai tiré.

C'est comme si une rage immense
s'était emparée de moi.

Je voulais le tuer.

Je ne sais pas pourquoi je.

C'est pas la version que vous avez
raconté à l'Inspection générale, ça ?

Vous allez leur raconter.

J'ai besoin de comprendre ce
qui se passe dans ma tête.

Je vais.
Je vais vous présenter quelqu'un.

Vous me suivez ?

C'est bien d'avoir un neurologue,
ça peut servir.

Bon, on est presque prêt.
Merci.

Mais vous n'avez pas l'air étonné
par tout ce que je vous ai raconté.

Alors l'hyper vigilance et les images

intrusives sont des symptômes
post-traumatiques classiques.

Mais ça n'explique pas votre réaction
au film, ni les mots La crise.

Mais vous inquiétez pas,

vous êtes dans un des rares
endroits à y voir plus clair.

Hmm.

Il y a même fonctionnel et permet
d'observer l'activité du cerveau en temps

réel en suivant la consommation
d'oxygène des neurones.

On va pouvoir suivre
la nature de vos réactions.

D'accord ?

Bon, je vais vous mettre le casque
et vous allez pouvoir vous arranger.

Finalement, tout va bien.

Oui.

Je ne suis pas sûr de ce qu'on cherche.

Pour le moment, tout est normal.

Peut être qu'il a fait juste
une fixation sur le film.

Si je t'ai fait perdre
ton temps, je trouve.

Non mais j'ai quand même.

Il se passe quoi ?

Sa voix est en état de stress anormale.

Est un bel.
Vous m'entendez maintenant ?

Je ne comprends pas.
C'est comme s'ils sont violents.

Arrêtons.

Toi.

Une belle.

Bien.

C'était quoi ça ?
On va voir.

Le pic d'activation du cerveau
était à deux minutes 20 du film.

On dirait des images subliminales.

Charcot.

Qu'est ce qu'ils ont fait à cette gamine ?

Hou !
Hou !

Hou !
Hou !

Hou !
Hou !

Hou !
Hou !

Hou !
Hou !

J'ai du

mal à garder un point d'observation sur le
lien entre ces images et ces réactions.

Dix huit fois la même image
de corps mutilés dans trois minutes

de film, on s'est donné du mal
et de quoi faire des cauchemars.

Dans quoi t'es encore ?

Je sais pas encore.

Faut déjà que je retrouve d'où vient
ce film et puis après on verra.

Comment tu te sens ?

Ça ?

C'est rien.

Tu sais bien que je parle pas de ça.

Je voudrais essayer
quelque chose de nouveau.

Ces trucs font rien à part m'abrutir.

On a juste besoin de Madeleine.

Elle est là.

Et tu la vois souvent en ce moment.

De plus en plus.

Sauf quand je prends un vent glacé.

Ça fait partir un moment.

Tu peux pas rester seule avec
une gamine qui n'existe pas.

Sharko.

Nous avons.