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Vous avez kidnapp� la mauvaise personne.

Je n'ai kidnapp� personne.

�coute,

le mec que vous avez enlev�
a des amis de haut rang

qui seront sur ton dos
jusqu'� sa lib�ration.

Tu as de quoi t'inqui�ter,
il repr�sente beaucoup pour nous.

Il est comme notre fr�re.

Et on n'arr�tera pas de tuer.
�coute attentivement,

on n'arr�tera pas de tuer

jusqu'� ce qu'il rentre, se douche
et mange un plat de sa m�re.

Alors je te repose la question :

o� est Abu Ahmad ?

Au Paradis, avec les autres chah�ds.

Quand l'as-tu vu pour la derni�re fois ?

Il y a un an et demi,
quatre jours avant qu'il se fasse tuer.

Je lui ai tir� dessus
au mariage de son fr�re.

Si tu ne me dis pas
o� est Abu Ahmad, je te tuerai.

Je suis n� pour �tre un chah�d, mon fils,
peu importe quand �a arrivera.

Tu souhaiteras �tre mort en chah�d
avant que je te tue.

Alors, je te le demande
pour la derni�re fois.

Je ne sais pas o� est Abu Ahmad.

Je jure que je ne le sais pas.

Que Dieu ait piti� de moi,
je ne sais pas o� est Abu Ahmad.

Je veux un �change de prisonniers
entre toi et mon ami.

Pour votre bien.

Je te l'ai dit,
je ne sais pas o� est Abu Ahmad !

Je t'�coute.

Rue Yahya Ayyash, num�ro huit, � Ramallah.

Pr�s du bureau du Premier ministre,
en-dessous du sous-sol.

UNE S�RIE ORIGINALE NETFLIX

Je m'assurerai qu'ils paient
pour ce qu'ils ont fait.

Je parie que ces animaux
le torturent pour l'interroger.

Je pense qu'il va craquer.

C'est un gros risque.
On doit le sortir de l�.

Du calme, il ne dira pas un mot.

- Il est humain. On ne sait jamais.
- Walid !

Tu sais comment c'est, la captivit�.
� la fin, ils parlent tous.

Tout le monde sauf le cheik.
Il ne dira pas un mot.

Il est venu ici, dans cette maison,
on ne sait jamais.

C'est trop risqu�.
On doit le sortir de l�.

Nassrin doit partir.

Les Juifs ne s'approcheront pas d'elle.

Ils ont kidnapp� le cheik Awdallah,

on ne sait pas ce qui peut se passer.

- Nassrin ne voudra jamais partir.
- On n'a pas d'autre choix.

Si.

Je t'en supplie, Abu Ahmad, partons d'ici.

Je t'en supplie.

D'accord.

Une derni�re chose.

Abu Samara veut te parler.

- Que veut ce fils de pute ?
- C'est � propos du soldat.

Dis � cet enfoir� d'aller se faire foutre.

Mais on n'a pas d'autre choix.

Tu r�p�tes qu'on n'a pas d'autre choix ?

Moi, je n'irai pas lui parler.

Donne-moi ta main.

Quoi ?

Je ne sais pas comment vous faites.

Alors ?

Tu as d�j� vu un chien de combat
quand on lui ordonne d'attaquer ?

Dis-moi, Nurit.

Oui, dans les films.

Comment c'est, dans les films ?

On lui donne l'ordre
et il attaque imm�diatement.

Exactement.

Il attaque imm�diatement.

Rien d'autre n'importe pour lui.
Il bondit et son but est de tuer.

Il se fiche de se faire arracher la t�te
dans l'action.

Nous, Nurit...

on est comme ce chien de combat.

C'est comme �a qu'on nous a entra�n�s.

Des chiens de combat affam�s
qui se font tabasser.

On se faisait tabasser tous les soirs
pour devenir plus r�sistants.

Quand on entend
le mot "action" � la radio,

on bondit.

Tu ne penses pas � ta femme ?

- Tu ne penses pas � ton fils Guy ?
- Guy n'existe pas dans ces moments-l�.

Rien n'existe.

On nous a entra�n�s pour ne pas penser.
Tu sais pourquoi ?

Parce que si je m'arr�tais de penser � lui
ne serait-ce qu'une seconde,

je serais p�trifi� de peur.

Je ne pourrais pas bouger.

Je ne veux pas que �a m'arrive.

C'est comme �tre mort.

Alors, tu n'as pas ta place ici.

Tu mets nos vies en danger.

Merde !

Fils de pute !

Steve, quand on rentrera,
toi et Nurit surveillerez sa maison.

Si tu vois sa femme,
ses enfants, tu me pr�viens.

- Compris ?
- Oui.

- Il ne viendra pas ?
- Il aimerait bien, mais...

Je veux le Juif.

- Abu Ahmad voulait...
- Ne dis plus rien.

�coute-moi et fais-lui passer le message.

C'est le soldat qui a tu� son fr�re.

Je ne sais pas qui il a tu�,

mais on ne laisse pas les gens
faire ce qu'ils veulent.

Des milliers de femmes attendent
leur mari et leurs fils.

On veut le soldat pour les lib�rer.

Abu Ahmad aime le cheik
et il veut le lib�rer au plus vite.

Alors il veut g�n�rer un conflit
dans les 24 heures.

- Abu Ahmad a un plan.
- Il a un plan ? Pour qui il se prend ?

Seuls les dirigeants font des plans.

On a tous un deuil � faire,
on ne fait pas ce qu'on veut pour autant.

Abu Ahmad ne fait pas la loi !

Les dirigeants font la loi !

Vous avez 24 heures pour me l'amener.

Vingt-quatre heures,

pas une minute de plus.

Regarde-moi.

Dis � Abu Ahmad d'amener le soldat ici

ou je m'assurerai qu'il ne perturbe
plus jamais le mouvement.

Plus jamais.

Compris ?

Compris ?

Compris.

- Mets �a l�.
- Non, l�.

- O� ?
- L�.

Excuse-moi, Abu Ahmad.

All� ?

Je vais aller le voir.

- On a boug�.
- Je n'ai jamais su o� vous �tiez.

- Qu'on vienne me chercher.
- Qu'est-ce que tu lui veux ?

Il vient de se faire op�rer.
Je dois le voir toutes les trois heures.

Je veux �tre s�re
qu'il n'y a pas d'infection

et faire quelques examens.

Tu lui donnes les antibiotiques
que je t'ai laiss�s ?

Shirin, je n'ai pas le temps
de jouer aux infirmi�res. Il va bien.

- Il a peut-�tre un peu de fi�vre.
- C'est un sympt�me d'infection.

�a pourrait diminuer sa tension art�rielle

et il pourrait mourir.

� moins que tu veuilles qu'il meure,
laisse-moi le voir.

- Je ne sais pas...
- Fais-le pour moi.

Pour moi.

Je ne dors plus � cause de �a.

S'il te pla�t, laisse-moi le voir
pour m'assurer qu'il va bien.

Seulement dix minutes.

Dix minutes.

- Walid !
- Bien, je vais voir ce que je peux faire.

Walid.

Appelle le cheik.

Comment je peux lui parler ?

Sur son portable,
on parlera avec les Juifs.

On n�gocie,
pas besoin d'�gyptiens ou d'Allemands.

C'est direct, sans m�diateurs.

- Qu'est-ce qu'on a � perdre ?
- D'accord.

Tiens, un changeur de voix.

Utilise-le comme je t'ai expliqu�, OK ?

Je pense que tu devrais
laisser Shirin le voir.

Pourquoi ?

Tu l'as vu, il est tout enfl�
et bouillant de fi�vre.

On ne peut pas le perdre.
Il nous faut plus de temps que pr�vu.

- Non, pas du tout.
- Si.

�coute-moi, pour une fois.

D'accord. Qu'elle le voie.

Bon sang, c'est � �a
que tu penses en ce moment ?

Appelle.

Doron, c'est le portable du cheik.

All� ?

All�, qui est � l'appareil ?

Le disciple du cheik Awdallah.
� qui ai-je l'honneur ?

Je suis aussi son disciple.

Je veux le r�cup�rer
avec 1 500 autres prisonniers.

- Je ne parlerai qu'avec Abu Ahmad.
- Abu Ahmad est mort en chah�d.

Le cheik m'a d�j� dit
qu'Abu Ahmad est vivant.

Et si vous ne me laissez pas lui parler,

votre cheik sera le premier
� baiser 72 vierges.

Depuis quand l'�tat d'Isra�l
tue des prisonniers ?

Je ne suis pas l'�tat d'Isra�l.

Qui es-tu, alors ?

Je suis celui qui tuera votre cheik
si vous ne me rendez pas mon homme.

Comment je peux �tre s�r
que tu as le cheik ?

Parle-lui, il �coute.

Ne le lui donnez pas !
Ne vous rendez pas !

Maintenant, passe-moi mon ami.

Ton ami n'est pas l�.

Bon, fini de jouer. Je veux un �change
de prisonniers dans les 24 heures.

On est d'accord pour l'�change
et la p�riode de temps.

Mais on a aussi une liste
d'autres prisonniers.

Tu n'as pas compris.
Je n'ai pas d'autres prisonniers.

Si vous voulez faire l'�change, super.

Sinon, cette conversation est termin�e.

Nous enverrons une liste
de prisonniers par mail.

Tu ne m'�coutes pas.
Je n'ai pas de prisonniers !

Pas de prisonniers, pas d'�change.

Et puisque tu dis n'avoir personne,

qu'un des ministres de votre gouvernement

soit pr�sent lors de l'�change.

Je ne sais pas ce qui se passe.

Ce n'est rien.
�a doit �tre Gideon Avital, ce petit malin

et ses singeries habituelles.
Il croit qu'il en sortira indemne,

mais �a va lui co�ter
la peau du cul, � cet enfoir�.

- Tout est dans l'ordinateur, c'est mieux.
- �a me convient.

- Je peux t'aider ?
- Tu sais o� est Doron ?

Je te l'ai d�j� dit, non.

R�fl�chis. O� emm�nerait-il le cheik ?

Aucune id�e.

Comment ton �quipe enti�re a pu monter
cette combine dans ton dos ?

Tu m'accuses de quelque chose ?

Pourquoi Doron a recrut�
tout le monde sauf toi ?

Il savait
que je n'aurais pas �t� d'accord, OK ?

C'est une mutinerie,

et si j'apprends
que tu �tais au courant, je te baiserai.

Tu le regretteras.

Non !

Du calme.

Quand lui as-tu donn�
les derniers antibiotiques ?

Il y a quatre heures environ.

C'est quoi, �a ? La bouteille devrait
�tre � moiti� vide et elle est pleine.

Tu te sentiras bient�t mieux.

Tu te sentiras bient�t mieux.

S'il te pla�t...

N'aie pas peur, tout va bien.

Merci.

Je suis d�sol�e.

Reste l�.

Je suis d�sol�e.

Ne pars pas.

Ne pars pas.

Shirin.

Shirin.

Quoi ?

Combien de temps on a ?

Vu son �tat actuel et �tant donn�
qu'il n'est pas � l'h�pital, dix heures.

Peut-�tre moins. On doit le leur rendre.

Bien, je viendrai le voir
quand j'aurai parl� � Abu Ahmad.

Il se passe quelque chose.

Je ne vois qu'une vieille femme
qui arrose ses plantes.

�a va aller.

Quel est ton vrai nom ?

Steve.

Dis-moi la v�rit�.

Herzl.

Herzl ?

Oui, Herzl.

J'esp�re qu'on ne perd pas notre temps.

Dieu sait ce qu'ils font
� Boaz en ce moment.

J'esp�re qu'ils ne lui font pas
ce qu'on fait au cheik.

Nurit, qu'est-ce qu'il y a ?

C'�tait la seule fa�on
de faire parler cet enfoir�.

Fais confiance � Doron,
il n'a pas de remords.

H� ! �a va ?

C'est � cause de Boaz ?

Ne t'inqui�te pas, Nurit, on le ram�nera.

Par n'importe quel moyen.

Tout va bien ?

Allons...

Pardon.

- Du nouveau ?
- Rien.

Ils n'ont pas de portables et on a suivi

tous les appels entrants
sur Ramallah ou Nablus.

- Des mails ?
- Rien ces derni�res heures.

Ils sont trop malins.

Selon Gideon, Doron est sous pression.

C'est le moment id�al pour qu'il d�conne.

Qui c'est ?

Laisse-la entrer.

Gali, on fait tout ce qu'on peut
pour le ramener le plus vite possible.

On a joint l'Arm�e de d�fense,
les services secrets, le Mossad,

et Gideon Avital est en contact
avec les renseignements �trangers.

On le ram�nera.

Si Boaz meurt,
tu l'auras sur la conscience.

Gali, viens ici.

Ram�ne-le.

Viens, Gali.

Pas maintenant, mon pote.

Tout ira bien.

- Tu veux de l'eau ?
- Oui.

Dis-moi la v�rit�.

Pour autant qu'on sache, Doron a rejoint
l'�quipe pour chercher Boaz,

sans autorisation ni renfort.
Il a pris ses affaires et est parti.

- Vous avez eu des nouvelles de lui ?
- Rien. Il a coup� tout contact.

Pourquoi ne l'as-tu pas rejoint ?

Tout est arriv� si vite, sur le coup,
j'ai pens� que c'�tait une mauvaise id�e.

Tu sais que je ferais n'importe quoi
pour ramener Boaz.

Tu ne peux plus rien faire maintenant.

Tu crois vraiment
qu'il a r�agi normalement ?

C'est moi qui lui ai dit de le faire.

Walid.

Comment avance la liste ?

Elle n'avance pas. Je te l'ai dit,
je n'ai pas de prisonniers.

Bien. Peut-�tre que parler
avec ton ami te fera changer d'avis.

Parle.

- Doron.
- Boaz.

Ne t'inqui�te pas. On va te sauver.

Ils m'ont ouvert, Doron,
ils ont pris mon rein.

Quoi ?

Doron...

Boaz !

Fais-moi sortir d'ici !

- Fais-moi sortir d'ici, Doron !
- Boaz !

Boaz !

Walid !

Walid !

Qu'est-ce que tu lui as fait ?

Rien encore. �a n'�tait rien, �a.

Qu'en est-il de la liste ?

�coute-moi.

J'arracherai les yeux du cheik
� mains nues

si vous ne me rendez pas
mon ami sain et sauf.

Une derni�re chose.

Il est fini, le temps o� on �changeait
1 000 prisonniers contre un.

Oubliez �a !
C'est le cheik contre votre prisonnier !

�coute, esp�ce de fils de pute.

Je n'accepterai cet �change
sous aucun pr�texte.

Je pr�f�re encore
que le cheik meure en chah�d, pig� ?

Je t'envoie une liste de prisonniers.

Et Gideon Avital doit �tre pr�sent

pour qu'on prenne
les choses au s�rieux, pig� ?

Il sera l�. Mais �coute-moi,
Walid Al-Abed, esp�ce de b�tard,

s'il arrive quoi que ce soit � mon ami,

je te trouverai et te tuerai de mes mains.

J'ex�cuterai ta famille toute enti�re
et je boirai votre sang !

QUARTIER DE MASYOUN
RAMALLAH

- Qu'est-ce que tu fais l� ?
- Bonjour.

- Comment es-tu arriv� ici ?
- Je peux entrer ?

Je t'en prie.

Il faut que je te dise quelque chose.

Je suis du Service palestinien
de s�curit�.

Je ne pouvais pas te le dire avant.

Je ne devrais pas
te le dire maintenant non plus,

mais je voulais �tre r�glo avec toi.

�tre r�glo avec moi ?
Apr�s m'avoir menti tout ce temps ?

La fauda, le chaos va �clater
et je veux te prot�ger.

Mais tu vas devoir me dire
ce que tu as fait.

Ce que j'ai fait ?
Qu'est-ce que tu veux de moi ?

On sait que ceux qui ont kidnapp�
le Juif lui ont retir� un rein.

Je veux savoir si tu as eu
quelque chose � voir avec �a.

Je ne sais pas de quoi tu parles.

Si le Juif meurt,
nous sommes tous condamn�s.

Les Juifs nous attaqueront.

Rien ne les arr�tera.

Beaucoup de femmes et d'enfants mourront,

alors si tu ne veux pas qu'ils finissent
aux urgences avec toi, dis-moi la v�rit�.

Ce n'est pas ce que tu crois.

Ils m'ont demand� de l'op�rer,
mais je n'ai pas extrait son rein.

Ils m'ont donn� quelque chose
� mettre dans son ventre.

Tu ne comprends pas,
ils demandaient une ran�on pour ma m�re

et mena�aient de la tuer
si je refusais la greffe.

- Que lui as-tu greff� ?
- Une chose grande comme �a.

Peut-�tre �lectronique,

peut-�tre un ordinateur.

Que s'est-il pass�, mon pote ?

Qu'est-ce qu'il y a ?

Ils ont mis un truc
dans le ventre de Boaz.

- Quoi ?
- Qui t'a dit �a ?

La doctoresse qui l'a fait.
Elle ne sait pas ce que c'est.

- Un appareil pour le suivre ?
- Pourquoi ils auraient fait �a ?

Donne-moi une cigarette.

�a pourrait �tre un...

�a va para�tre dingue, mais �coutez �a.

En 2009, Al-Qa�da a tent� d'assassiner

le prince Mohammed ben Nayef Al Saoud

� l'aide d'un poseur de bombe qui portait
une charge explosive dans le ventre.

Mais c'�tait Al-Qa�da.
Abu Ahmad ferait une chose pareille ?

C'est exactement �a. Il veut faire

un attentat pendant l'�change.

- Ils veulent que Gideon Avital y soit.
- Il veut le tuer.

C'est pas que cet enfoir� m'importe,

mais ils montent
une attaque de style Daesh.

Je vais massacrer cet encul�.

On passe au plan B.

Steve, Nurit, allez-y.

Putain de merde.

Ce n'est pas sa faute.

Les Isra�liens lui en veulent,
pas le choix.

�a suffit. J'ai assez sacrifi�,
que quelqu'un d'autre le fasse.

Ne me parle pas de sacrifice.

Je suis d�sol�e. Je ne veux pas
qu'on perde Abu Ahmad aussi.

Les enfants grandissent
en croyant que leur p�re est mort.

Je d�teste �a. Je veux qu'ils aient
un p�re comme il se doit,

qu'ils puissent respecter
et avec qui jouer.

�a suffit.
R�veille les enfants, il est tard.

On d�m�nage encore ?

Juste pour quelques jours, tr�sor.

O� est Abura ?

S�rement chez Zrizi.

Abir.

Abir.

Abir.

Abir !

Cette attaque victorieuse a �t�
une frappe importante contre l'ennemi

et ce n'est qu'une des multiples surprises
que j'ai planifi�es.

Je pensais que tu nous avais oubli�s.

Nous sommes pr�ts � �changer le cheik
et 50 prisonniers de plus contre Boaz.

Si �a n'arrive pas
dans les deux prochaines heures,

je mets le feu au cheik.

L'�change aura lieu � Wadi Zaitoon.

D'accord, je sais o� c'est.

Je veux que �a se passe dans le calme.
Pas de fauda.

Que le ciel t'aide
si tu postes des snipers.

Je veux la zone d�gag�e sur un kilom�tre.

Pas de probl�me.

Quel gouvernement officiel envoyez-vous ?

Le plus important,
notre ministre de la D�fense.

�coute-moi, esp�ce de fils de pute.

Je sais que tu as mis une bombe
dans ton prisonnier.

Si tu l'enclenches,
on fait sauter le cheik.

Combien savent pour la bombe ?

- Deux.
- Qui ?

- Bassam et Shirin.
- Et toi. �a fait trois.

- Moi ?
- D'o� vient la fuite, sinon ?

- Tu penses que je le leur ai dit ?
- Je ne sais pas.

Un de tes hommes travaille pour les Juifs.

- Impossible !
- Bien s�r que c'est possible !

- Peut-�tre ta cousine Shirin.
- Ou toi.

Walid ! Ferme-la ou je jure devant Dieu...

J'en ai marre !
On aurait d� le remettre � Abu Samara !

Il aurait d� s'en occuper.

WADI ZAITOON
OUEST DE RAMALLAH

La voie semble libre.

Pas de soldats ni de voitures.

Attends.

Une voiture approche.

Tu vois le cheik ?

Walid, qu'est-ce qu'il se passe ?

Le cheik est face � nous.
Le prisonnier est hors de la voiture.

Gideon Avital est l� ?

Walid ?

Parle-moi !

Walid.

Abir est l�.

Abir est l�.

Le cheik et Abir
ont des ceintures explosives.

- Quoi ?
- Abu Ahmad, qu'est-ce qu'on fait ?

Si vous faites sauter Boaz,
je fais sauter Abir.

Je r�p�te : si vous faites sauter Boaz,
je fais sauter Abir !

Qu'est-ce qu'on fait ?

Boaz, ne t'inqui�te pas,
on est venus te chercher.

Abu Ahmad, qu'est-ce qu'on fait ?

- Tu es loin d'Abir ?
- Plut�t pr�s, je crois.

- De combien ?
- Je ne sais pas, Abu Ahmad.

Cinquante m�tres ? Vingt ? Cent ? Mille ?

Moins, environ trente m�tres.

Ceux qui sont tu�s dans le sentier
d'Allah ne sont pas morts.

Ils sont vivants,
aupr�s de leur Seigneur, bien pourvus.

Laisse-le partir, Walid.

Laisse-le partir.

Viens, Boaz.

Avance vers moi.

Un peu plus, continue de marcher.

Dis-moi quoi faire.

Allahu Akbar !

- Enclenche-la.
- Quoi ?

Avance vers moi, Boaz, ne t'inqui�te pas.

Enclenche-la ! Allahu Akbar !

Enclenche-la !