All language subtitles for The Dead Zone

"Et le corbeau, sans voleter,
si�ge encore,

"sur le buste pallide de Pallas,

"juste au-dessus
de la porte de ma chambre

"et ses yeux
ont toute la semblance

"d'un d�mon qui r�ve,

"et la lumi�re de la lampe
projette son ombre � terre,

"et mon �me, de cette ombre
qui g�te, flottante,

"� terre,
ne s'�l�vera jamais plus."

Pas mal, non ?

Vous allez lire

"La L�gende du val".
C'est sur un prof

poursuivi
par un d�mon sans t�te.

S'embrasser,
c'est un motif de renvoi ?

- Et comment !
- Heureusement qu'on est vendredi.

On dirait un �l�ve.
Prends donc mes livres !

J'esp�re que
tu es libre aujourd'hui.

- On va o� ?
- C'est une surprise.

�a va ?

- Que se passe-t-il ?
- Je ne sais pas.

J'aimais �a, avant.

�a vous a plu ?

Allez, on remballe.

- Tu entres ?
- Je ne pr�f�re pas.

Tout va bien ?

�a va.

J'ai pass� un tr�s bon moment.

Tu es s�r que tu ne veux pas ?

Tu pourrais dormir ici.

Je pr�f�re pas.

L'attente a du bon, parfois.

Mes livres ?

Johnny, attends.

Je suis folle de toi.

Je vais t'�pouser, tu sais ?

T'as int�r�t.

- Sois prudent !
- Promis.

Les soins intensifs ?

Ne m'abandonne pas,
je t'en prie.

Je sais
que tu vas aller mieux.

Tu m'entends ?

On va se marier.
Ne m'abandonne pas.

Bonjour, John.

Je m'appelle Weizak.

Je suis le Dr Sam Weizak.

Je suis le directeur
de cette clinique.

Vous �tes notre h�te
depuis un moment.

H�te ?

On peut le voir comme �a...

Comment allez-vous ?

J'ai mal � la gorge.

Buvez un peu d'eau.

Doucement !

Pas si vite !

Vous avez �t� victime
d'un terrible accident.

Vous vous en souvenez ?

Je vais bien ?

Vous avez �t� bien amoch�.

Qu'y a-t-il ?

Pas de bandages...

Pourquoi ?

Vos parents sont ici.

Juste � c�t�.

Je les fais entrer.
C'est d'accord ?

Bien s�r.

Entrez.

Bonjour maman,

- papa.
- John.

C'est un miracle !

Je sais,

j'ai eu de la chance.

Regarde,

pas une �gratignure.

Le Seigneur t'a d�livr�
de ta transe !

Rappelez-vous
notre discussion, Mme Smith.

Que veut-il dire ?

Vous �tiez dans le coma,
pas en transe.

Dans le coma ?

Combien de temps ?

Tu en es sorti, mon fils,
c'est l'essentiel.

Combien de temps ?

Papa, combien ?

5 ans.

5 longues ann�es, John.

Je t'ai perdu pendant 5 ans.

Et tu m'es revenu.

5 ans ?

Et Sarah ?

Chasse-la de ton esprit.

Elle t'a abandonn�.

Elle vit avec un homme.
Son mari.

Son mari ?

Amy !

C'est le nom de ma fille !

Votre fille hurle...
La maison est en feu.

Elle est � l'int�rieur.
Il est encore temps.

Amy !

Votre fille hurle !

Amy hurle !

Il est encore temps !
Elle hurle !

D�p�chez-vous !

Il faut avant tout
vous remettre en forme.

Bien qu'on vous ait fait faire
de l'exercice,

vos ligaments sont atrophi�s
par le coma.

Je vais rester en chaise roulante ?

Pas d�finitivement
et plus pour longtemps.

J'y veillerai personnellement.

Je ne vais pas vous mentir,
la th�rapie sera longue

et douloureuse.

Mais vous marcherez.

Les loups sont l�ch�s...

Vous allez bien ?

Ils ne trouvent rien...

Les chevaux, le feu...

L'enfant est sauv� !

L'enfant est sauv�.

Que se passe-t-il ?

Parlez-moi de cet enfant.

Vous r�p�tez
"L'enfant est sauv�."

- Qui est cet enfant ?
- C'est vous.

- Cet enfant, c'est moi ?
- Elle vous a sauv�.

- Elle est vivante, Sam.
- Qui ?

Votre m�re.

C'est impossible, John.

Elle a surv�cu.

Ma m�re est morte.

Elle vit.
Je connais son nom.

Je connais son adresse.

C'est impossible, John.

Comment le sauriez-vous ?

J'ai peur, Sam.

Qu'est-ce qui m'arrive ?

Je pourrais parler �...

Je peux parler � Johanna ?

un instant.

All� ? Qui est � l'appareil ?

Vous poss�dez

un don jusque-l� inconnu,

ou alors, tr�s ancien.

Posez �a ici.

Vous serez sur pied
dans 2 jours.

�a va vous redonner des forces.

A quoi pensez-vous ?

Vous aviez raison, John.

A propos de ma m�re.

J'ai eu le num�ro
par les renseignements.

Il �tait l�, dans l'annuaire.

Vous lui avez parl� ?

Non, je ne l'ai pas fait.

Elle a pris le t�l�phone, mais...

j'ai �t� incapable
de lui parler.

J'ai raccroch�.

Pourquoi ?

Pourquoi ?

Le destin en a d�cid� autrement.

Le destin en a d�cid� autrement...

Doucement.
Gardez le rythme !

On continue !
On l�ve bien haut les genoux !

On garde le rythme !

- �a suffit.
- �a suffit ?

Tous ces efforts
pour huit pas ridicules ?

J'en ai compt� 10.

J'aimerais vous voir
vous essouffler un peu.

Je fais le tour de l'immeuble.
Vous m'attendez ici ?

On poursuit l'effort ?

A tout de suite.

On m'a dit que tu �tais dehors.

J'y suis.

Je ne savais pas
si je devais venir.

Pas de probl�me.

Tu t'es coup� les cheveux.

Il y a longtemps.

Tu as maigri.

C'est le "r�gime coma",
maigrir en dormant.

Tu sais que je suis mari�e.

Je l'ai entendu dire.

Je crois qu'il te plaira.

Toujours enseignante ?

�tre m�re, c'est du plein temps.

Tu as des enfants ?
Je l'ignorais.

Pardonne-moi.
Je croyais que ton p�re

te l'aurait dit.

C'est un enfant merveilleux.

Il s'appelle Denny.

- Quel �ge a-t-il ?
- 10 mois.

Je suis heureux pour toi.

Ne me regarde pas comme �a.

Que dois-je faire ?
5 ans ont pass� pour toi

et je vis
comme si c'�tait hier.

Mes sentiments n'ont pas chang�.

Pourquoi c'est arriv� ?

Pas de chance.

J'aurais pas d� te laisser,
cette nuit-l�.

C'�tait mon id�e,
tu te souviens ?

Quel con.

Tout le monde parle de toi, ici.

Tu es le point de mire.

Parce qu'on m'a broy� le cr�ne
et que je suis encore l� ?

Parce que tu as le don
de double vue.

C'est vrai, Johnny ?

La presse ne tarit pas
sur le sujet.

Je me rappelle d'une citation
de "La L�gende du val"...

Le dernier livre que j'ai donn�
avant...

l'accident.

Ichabod Crane dispara�t

et cette phrase :
"Parce qu'il �tait c�libataire

"et ne devait rien � personne,

"personne
ne se pr�occupait de lui."

C'est �a qui te fait peur ?

C'est ce que je veux.

Je ne suis pas d'accord.

La presse me traque
depuis mon r�veil.

Je veux en finir avec �a.

Si vous mettez
la machine en marche

vous ne pouvez pas savoir

o� �a va vous mener.

Elle est d�j� en marche.
Je veux l'arr�ter.

Ils sont all�s l'�teindre,
et voil�.

Clement Dardis, WJGE-TV.

Qu'est-il arriv� � la fillette ?

Je crois qu'elle va bien.

Comment appelleriez-vous �a ?
une exp�rience psychique ?

Non, je ne dirais pas �a.

C'est la premi�re fois ?

Que diriez-vous
d'une d�monstration ?

- Quoi ?
- une d�monstration.

Vous avez des pr�dictions ?

Pensez-vous
que Greg Stillson battra

Le s�nateur Proctor ?

- Qui �a ?
- Greg Stillson.

On va arr�ter l�.

Alors, John, les �lections ?

Je ne sais m�me pas
de qui vous parlez.

Vous ne saviez rien non plus
de cette infirmi�re.

C'�tait diff�rent.

J'ai touch� sa main.

Touchez la mienne.

Touchez ma main, John.

Dites-moi,
est-ce que ma maison br�le ?

- Vous voulez arr�ter ?
- �a ira.

Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
Vous voulez conna�tre le futur ?

Savoir si vous allez mourir ?
Vous allez mourir

et moi aussi.
Si vous mourrez demain ?

C'est �a ?

Vous voulez savoir pourquoi
votre s�ur s'est tu�e ?

�a va !
A quoi vous jouez ?

- L�chez-moi !
- Non, �a va pas.

Je peux vous dire...

L�chez-moi,

- sale tordu !
- Arr�tez !

Mon fils...

Dr Danvers, rappelez le 1522.

- Dr Danvers, rappelez le 1522.
- Mademoiselle,

pr�venez le Dr Morse
que je m'absente pour la journ�e.

Elle sait que tu viens.

Docteur,
merci de l'avoir amen�.

- Herb ?
- C'est Johnny, maman.

Laisse tes bottes dehors,
mon ch�ri.

Tu vas mettre
de la neige partout.

Promis.

Mon petit miracul�.

Vous perdez votre temps, sh�rif.

Vous en �tes conscient ?

On ne sait jamais, Frank.

On peut essayer.

- M. Smith ?
- Oui, je suis Herb Smith.

Sh�rif Bannerman, de Castle Rock.

- Je peux entrer ?
- Bien s�r, faites.

Il fait frisquet, dehors.

Sacr� bel arbre.

Je peux faire
quelque chose pour vous, sh�rif ?

En fait,
je suis venu voir votre fils.

Vous �tes John ?

Je suis le sh�rif Bannerman.

De Castle Rock.

Je suis venu vous voir
parce que j'ai une proposition

concernant
les meurtres r�cents

du tueur de Castle Rock.
Vous en avez entendu parler.

Oui.

Je ne sais pas quoi penser

de vos soi-disant
pouvoirs psychiques...

Mais si c'est vrai,
vous pouvez m'aider.

John, tu devrais peut-�tre...

R�fl�chissez-y,

mais n'oubliez pas que
d'innocentes jeunes femmes

ont connu une mort horrible.

Je suis dos au mur.
J'ai �puis�

toutes les m�thodes
conventionnelles

et �a n'a rien donn�.

Vous pouvez m'aider, John.

Vous faites erreur.

Je suis navr� pour votre m�re.

M. Smith, je sais

que c'�tait une femme de bien,

une chr�tienne.
Je ne suis pas vraiment croyant,

il faut l'admettre,

mais il y a une chose que je crois,

si Dieu a jug� bon

de vous faire ce don,
il faut l'utiliser.

un don ?

Vous voulez savoir
ce qu'il m'a fait ?

Il m'a envoy� un camion
de plein fouet,

m'a projet� dans le n�ant
pendant 5 ans.

A mon r�veil,
je n'avais plus de fianc�e,

plus de boulot

et mes jambes �taient quasi-mortes.
un don ?

Dieu m'a vraiment fait une faveur !

D'accord, John.

Si vous changez d'avis,
vous savez o� je suis.

Joyeux No�l � vous.

Alors ?

Alors quoi ?

Je vous l'avais bien dit.

Ces meurtres dont il parlait
sont �pouvantables.

�a s'est pass�
pendant ton coma.

Je suis pas dou�
avec les guirlandes.

C'est ta m�re
qui s'occupait de l'arbre.

Si seulement elle �tait l�
pour te parler de tout �a.

Je ne suis pas d'un grand secours.

Bien s�r que si.

- Tu veux en parler ?
- Il n'y a rien � dire.

�a ne t'apporte pas le bonheur,
n'est-ce pas ?

Quand �a se produit,

quand les visions arrivent,

j'ai l'impression...

C'est difficile � dire,
c'est comme

si je mourais � l'int�rieur.

Pas de neige.
Il devrait neiger � No�l.

- Je t'am�ne de la visite.
- Je ne t'attendais pas.

Je n'�tais pas d�cid�e.

�a me fait plaisir.
Si j'avais su,

j'aurais fait le m�nage.

Tu as l'air en forme.

Plus de b�quilles.

Oui, mais je bo�te encore.

Ton p�re est ici ?

Non, il rentre plus tard.

- C'est celui auquel je pense ?
- Sa Majest�.

Denny, dis bonjour.

Il fait froid. Entre.

Il dort.

La derni�re fois
que nous �tions ensemble,

tu as dit que l'attente
avait du bon.

Tu crois pas
qu'on a assez attendu ?

Papa passe son temps
avec Charlene McKenzie.

Depuis que son mari est mort,
il travaille chez elle sans cesse.

Elle a plus besoin
de compagnie

- que d'�tag�res.
- J'ai entendu.

Voil� pour toi, mon gar�on.

J'ai fait cette chaise pour John,
� sa naissance.

Elle est superbe.

Qu'est-ce que vous avez fabriqu�
aujourd'hui ?

Des �tag�res.

Asseyez-vous,
le d�ner est pr�t.

- Je meurs de faim.
- J'esp�re que �a vous plaira.

J'en suis s�r.
Il en a marre de ma cuisine.

Seigneur, b�nissez ce repas
que nous allons prendre. Amen.

C'est bon d'avoir une famille
r�unie

autour de cette table � nouveau.

Je vais te revoir ?

Pas comme aujourd'hui.

Rentre. Tu es gel�.

- �a ne doit pas...
- Ne dis rien.

Ne dis rien, Johnny.

Je vais juste dire au revoir.

Je vais me pieuter.

Je regarde un peu la t�l�.

Bonne nuit, fiston.

... malgr� les efforts de la police,

Le tueur court toujours

et n'est pas pr�t d'arr�ter.

Nous avons rencontr�
le sh�rif Bannerman

au tribunal de Castle Rock
ce matin.

Nous n'avons aucune nouvelle piste

mais nous esp�rons toujours
que quelqu'un,

peut-�tre vous,
aura des informations

susceptibles de nous aider.

Je suis toujours joignable.
Toute aide est la bienvenue.

C'est tout ce que je peux dire.
Merci.

9 meurtres distincts

sont attribu�s
au tueur de Castle Rock.

Voil� maintenant
3 ans que �a dure

et la plus r�cente victime
de cette vague

de viols avait 15 ans.

Debbie Linderman,
�tudiante au lyc�e de Castle Rock.

On a trouv� son corps il y a
1 mois dans le hangar � bateaux.

Le bureau du coroner a confirm�
que la mort a fait suite

� de multiples coups de poignard.

Tout de suite,
le sport et la m�t�o...

Je vais l'aider.

Quoi ?

Le sh�rif qui est venu ici.

Bannerman.

Je vais l'aider.

On pense que le tueur
s'�tait cach�

pr�s de la sortie du tunnel.

Quand la pauvre fille est sortie,
ce salaud l'attendait.

On avait pourtant dit
aux gamins d'�viter ce chemin

mais c'est un raccourci
vers l'�cole.

Il attendait ici.

On a trouv� des m�gots
de la m�me marque,

8 ou 9 � cet endroit.

- �a peut vous aider ?
- Je ne sais pas.

Vous auriez un truc
qu'il aurait pu toucher

ou porter ?

Frank, donne-moi ce paquet.

C'est notre seule
pi�ce � conviction.

On l'a trouv� dans les buissons,
l�-bas.

M�me marque que les m�gots.

Rien.

Je croyais pouvoir sentir
quelque chose, mais...

C'est pas grave.
On aura essay�.

Appel au sh�rif Bannerman.

- Bannerman, ici.
- On a un autre corps.

Bon sang.

Quelqu'un la conna�t ?

Je la connais.
Elle s'appelle Alma Frechette.

Elle travaille � la caf�t�ria
d'en face.

C'est toi qui as eu l'id�e
d'appeler un m�dium ?

Fais d�gager tout le monde.

D�gagez le p�rim�tre !

On arr�te de tourner !
Plus de cam�ras !

- Que personne ne monte.
- Entendu.

Vous voulez essayer ?

Qu'est-ce que tu fais l� ?

Je t'attends.
un petit sourire ?

Elle le conna�t.

Quoi ?

Elle le conna�t.

Je g�cherais pas un sourire
pour toi.

Tu veux voir un truc d'enfer ?

- Quoi ?
- Viens dans le belv�d�re.

Elle le conna�t.

Elle n'a pas peur.
Elle le conna�t.

D'accord.

Qu'est-ce que tu veux
me montrer ?

Belv�d�re...

Tu aimes ce mot, Alma ?

Regarde-moi �a.

Mon Dieu !
L�che-moi !

- Tu trouves �a dr�le ?
- C'est pas une blague.

Non ! Attendez !

�a va ?

- Dodd, viens m'aider !
- Je l'ai vu, j'y �tais.

J'�tais l�,
j'ai vu son visage.

J'�tais l� et je l'ai vu la tuer.
Dodd.

- Qu'est-ce que vous dites ?
- Je n'ai rien fait.

Je l'ai regard�
tuer cette fille.

Qu'est-ce que vous racontez ?

Dodd.

J'�tais l� et je n'ai rien fait.

Dodd, am�ne-toi !

Il a fil� avec votre voiture,
sh�rif.

J'ai vu son visage.

Vous allez rester ici.

Vous deviez rester l�-bas.

Qui est l� ?

Le sh�rif Bannerman,
je veux voir votre fils.

Il n'est pas ici.

Sa voiture est gar�e devant.

Peut-�tre,
mais il est pas l�.

Il est ici.
Je l'ai vu � la fen�tre.

- Je vous dis que non !
- Je vais entrer.

Laissez mon gamin tranquille !

Vous saviez.

N'est-ce pas ?

Vous saviez.

Vous �tes le diable.

un envoy� de l'enfer.

Je peux entrer ?

Comment m'avez-vous trouv� ?
Mon p�re ?

Il m'a dit
que vous aviez d�m�nag�.

Il est inquiet pour vous
et moi aussi.

Il n'y a pas de raison,
je suis grand.

C'est pas trop t�t.

Je reste votre m�decin
et vous mon patient.

Il ne faut pas
qu'on se perde de vue.

Comment va...

C'est cicatris� ?

La balle

est pass�e � travers.
C'est rien.

Bien.

Vous avez trouv� une jolie maison.

C'est chez moi...

Vos migraines s'aggravent, non ?

Jusqu'� 4 fois par jour.

J'ai un nouveau traitement.

- Je n'en veux plus.
- La gu�rison

prend du temps,
je vous avais pr�venu.

�a ne fait qu'empirer.

Je n'ai pas raison ?

D'accord.

�coutez-moi.

Ces derniers mois,
j'ai fait des recherches

dans le domaine
du m�tapsychique.

Plusieurs cas

similaires au v�tre,
ont �t� recens�s.

J'ai �t� �tonn� de l'apprendre.

Et le sch�ma est toujours le m�me.

Ces pr�monitions, ces visions,

vont en s'accentuant

et affaiblissent le corps.

Mais nul besoin de documentation

pour voir que cette chose

est en train de vous �ter la vie.

Il n'y a qu'� vous regarder.

�a veut dire
que je vais mourir ?

Quand ?

On peut stopper le processus

- et m�me l'inverser.
- Comment ?

- Rentrez avec moi.
- O� �a ?

A la clinique.

- C'est hors de question.
- Je vous en prie.

- Il le faut.
- Pourquoi ?

- Pour pouvoir m'�tudier ?
- Non, pour vous prot�ger.

Il vous faut
un environnement surveill�.

Je vais vous montrer
quelque chose.

Venez avec moi.

Regardez ce flot de courrier.

Qu'est-ce que c'est ?

Des gens qui ont perdu leur chien,
leur enfant, leur vie.

Vous ne les avez pas ouvertes.

Inutile, c'est toujours
la m�me chose,

r�confort, aide, amour...
Tout ce que je ne peux pas donner.

Mon p�re me les envoie

et je les laisse s'entasser.

- Pourquoi les garder ?
- Je ne peux pas sortir,

vivre ma vie,

je dois rester enferm� � la maison.

Je vis d�j�
dans un environnement surveill�.

Rien ne peut m'affecter, ici.

Je suis seul,

je suis en s�curit�.

"Mais au lieu de mourir,

"elle sombrera simplement

"dans un profond sommeil

"qui durera 100 ans."

C'est ma m�re.

Je suis Roger Stuart.

J'aimerais vous parler
un instant.

Que puis-je pour vous ?

C'est � propos de mon fils,
Chris.

Il a besoin d'aide.

Je me suis renseign�

et vos r�f�rences sont excellentes.

Quel est son probl�me ?

J'aimerais le savoir.

Il est intelligent,
je le sais,

mais il refuse de participer
en classe, d'apprendre.

Et il est tellement timide !

Vous pensez pouvoir l'aider ?

Je dois le rencontrer, d'abord.

Il n'est pas l�,
il a refus� de m'accompagner.

Il faut que vous veniez.

C'est hors de question,

ce n'est pas
dans mes habitudes.

C'est le seul moyen.

Je vous en prie.

Si vous venez � la maison,

il acceptera de venir chez vous
pour les cours.

S'il vous pla�t.

Parfait.
Demain samedi

je vous envoie une voiture.

Ils dirigeaient ma campagne

quand je me suis pr�sent�
aux s�natoriales, chez moi.

Mon adversaire
s'est plong� dans le ghetto

et tentait d'acheter les votes
� coups de billets.

Alors, j'y suis all�
et j'ai dit :

"Prenez cet argent
et gardez-le,

"profitez-en,
les temps sont durs.

"mais dans l'isoloir, votez

"pour qui bon vous semble."

On a gagn� l'�lection
de combien, Sonny ?

- 29.
- 29 %

Depuis, ces gens d�pensent
la conscience tranquille !

Bonjour John !
Ravi de vous voir.

Messieurs, le tuteur de mon fils,
John Smith.

John, je vous pr�sente
Greg Stillson...

- Sonny Ellerman.
- C'est bien lui.

Vous avez de bonnes id�es,
j'y r�fl�chirai.

�coutez, Roger,

c'est un beau projet
et vous en faites partie.

J'ai besoin de votre soutien,
de votre savoir-faire,

mais surtout,
de votre argent.

- A bient�t, Roger.
- Merci de votre visite.

- Salut.
- Sympa de vous voir.

Mon Dieu,
quelle journ�e splendide !

Amen.

Je suis d�sol�.

Allons voir Chris, d'accord ?

Voici Johnny.
Tu te souviens ?

Je vous laisse
faire connaissance.

Ton p�re est inquiet,
il voudrait

que tu sortes de ton cocon.

Je ne sais pas quoi faire.

Vous n'avez rien � faire,

c'est mon p�re
qui vit dans un cocon.

Je suis �tonn� de voir
comme il vous appr�cie.

- Quels progr�s en un jour !
- On a juste parl�.

Parler avec lui,
c'est d�j� un succ�s.

un verre ?

Vous voulez une bi�re ?

Brian, une bi�re.

�coutons un peu �a.

Comment �a va ?
Je suis Greg Stillman.

J'ai fait un d�tour
Sur le chemin du S�nat.

C'est lui
que vous avez vu ce matin.

Merci d'�tre ici.
J'esp�re que vous �tes en forme

et que vous tiendrez la route

pour tous ces gars de Washington.

Ils ont besoin de votre soutien
en permanence.

Il faut que vous soyez
plus en forme que ce pays !

Qu'est-ce qui lui arrive,
� ce pays ?

Regardez �a !

Ce type est incroyable.

L�, il s'�chauffe.

Vous voterez pour lui ?

- Je ne suis m�me pas inscrit.
- Pardon ?

Inscrivez-vous et votez
contre ce vautour.

Il est dangereux.

... et je vois tant de ch�meurs !

Que faites-vous l�,
en pleine journ�e !

Vous �tes debout
dans le froid...

Regardez-vous !

Vous �tes fiers
de votre communaut� ?

Vous enverriez votre voisin
au S�nat ?

un v�ritable
homme du peuple...

Quel com�dien !

Ils ne voient pas
son man�ge ?

Pourtant, vous sembliez
�tre amis.

Avec ces types-l�,
il faut �tre prudent.

S'ils perdent,
vous plongez avec eux.

En revanche, s'ils gagnent,

et ce vautour a ses chances,

mieux vaut �tre de leur camp.
Vous comprenez ?

Il y a du ch�mage partout !

Moi, j'ai un boulot
pour chacun d'entre vous.

Je suis venu ici
avec un d�fi.

Je vous d�fie,
ici et maintenant,

de rejoindre
cette arm�e grandissante

de b�n�voles
de ma campagne.

Envoyons
Greg Stillson au S�nat

et la m�diocrit� au diable !

Que puis-je pour vous,
messieurs ?

Vous travaillez tard,
c'est remarquable.

Je suis Greg Stillson.

Je sais qui vous �tes,
M. Stillson.

Embarquez votre gorille
et sortez.

Mon ami Sonny

est pacifique.
Mais on a un probl�me.

Venez-en au fait.

Les sondages
ne me sont pas favorables.

Les gens ont besoin de moi.
Je gagnerai.

Je vais gagner gros.
Autre chose,

j'ai eu une vision,
je vais devenir pr�sident

des �tats-Unis un jour.

J'ai accept� cette charge
et personne...

Personne !

Ne m'arr�tera.

Imaginez ma r�action

quand on m'a apport�
votre �ditorial

qui para�tra partout demain.

Vous ne semblez pas m'appr�cier,

j'ai le m�me sentiment
� votre �gard.

Comment l'avez-vous eu ?

Comme vous, Brenner,
je ne r�v�le pas mes sources.

�a ne changera rien,

vous avez raison,
cet �ditorial para�tra

- demain matin.
- Faisons un march�.

�a signifie quoi ?

Que vous allez rester
hors de la campagne

et nous restons
hors du journalisme.

Montre-lui ce qu'on va publier.

Celle-l� est tr�s bonne.

J'ai beaucoup d'alli�s,
Brenner.

Cette femme sur la photo
en est une.

J'ai jamais rencontr� Mme Brenner

mais je sais que c'est pas elle.

Qu'en dis-tu, Sonny ?

Mme Brenner ?

- Rien � voir.
- Connard ! Vous m'avez pi�g� !

- Qui t'appelles connard ?
- C'est bon.

Laissons-le penser
� sa petite famille

et � son rang social.

Et si je refuse ?

Soit vous acceptez,

soit mon ami Sonny
vous fait sauter la t�te.

Bonne id�e.

- Tu vois qu'il est raisonnable.
- C'est un brave gars.

Je l'aime bien,
sa femme aussi.

"Proph�te, dis-je,
�tre de malheur !

"proph�te oui,
oiseau ou d�mon !

"Par les cieux sur nous �pars

"et le Dieu que nous adorons,

"dis � cette �me,
par le chagrin d�vast�e, si

"au d�tour du lointain Eden

"elle embrassera la fille sanctifi�e
que les anges nomment L�nore."

Va � la page
o� il �crit :

"La reverrai-je un jour ?"

"Ardemment, je souhaitais le jour;
vainement je cherchais d'emprunter

"� mes livres un sursis au chagrin
de la L�nore perdue;

"de la rare et rayonnante
jeune fille

"que les anges nomment L�nore;

"de nom,
pour elle ici, non, jamais plus !"

Ne t'arr�te pas, je reviens.

Bonjour. Nous sommes venus ici

pour vous parler
de Greg Stillson.

- Vous le connaissez ?
- D'apr�s vous ?

Mais savez-vous
pour quoi il lutte ?

C'est la plus belle
r�ussite politique

que cet �tat ait connu.

Il repr�sente pauvres et riches,
jeunes et vieux...

Vous pouvez repasser ?
Je donne un cours.

Sans probl�me.
Je vous laisse de la lecture ?

Ch�rie, tu m'apportes les tracts ?

Alors, tu vis ici ?

J'ai repris l'enseignement.

Mon mari, Walt.

Ravi de vous conna�tre.

Sarah m'a beaucoup
parl� de vous.

Reviens, Johnny,

c'est pas dr�le
de lire tout seul.

On vous laisse,
on a du pain sur la planche.

Ravi de vous avoir rencontr�
et allez voter !

C'�tait qui ?

�a va pas ?

Pourquoi tu pleures, Johnny ?

Qu'est-ce qu'il y a ?

Rien.

- La voiture est l�.
- Je viens avec toi.

Je dois vous parler.

- Que faites-vous ?
- Pas mal, non ?

J'ai mont� une �quipe de hockey
pour Chris et ses copains.

On commence cet apr�s-midi.

- Voici l'entra�neur.
- Annulez.

Emporte �a au garage.

Il va y avoir un accident.
Annulez.

Pourquoi ?
une semaine que Chris attend �a !

Il est en train
de sortir de son cocon.

Je dois vous parler.

On se ravitaille,
et en avant.

�coutez-moi, il va y avoir
un accident. Annulez.

Allons, la glace tient
jusqu'en mars.

- Qu'est-ce qui vous prend ?
- Vous allez le tuer !

J'ai peur, Papa.

Bon sang, John.
N'aie pas peur.

- Va manger.
- Vous savez qui je suis ?

Bien s�r.
Je confierais pas mon fils

� n'importe qui !
Je m'int�resse � vos capacit�s

de prof, pas de m�dium.

N'insistez pas...

La glace va se briser !

Sortez d'ici
et de la vie de mon fils.

Et toi,
tu vas faire exactement

ce que je demande.

Non, papa, tu ne sais pas,

c'est dangereux.

D'accord,
on laisse tomber toute l'histoire.

Oublie tout, le hockey,
l'entra�nement.

Mais vous, sortez.

Comme vous voulez.
D�sol�.

Je vous enverrai
votre solde.

Je ne suis pas fou.

Ne le laissez pas penser �a.

J'ai raison.

Ca, on ne le saura jamais.

Ta main.

Tu n'as plus rien � craindre.

Mon chauffeur vous raccompagne.

Tu avais raison.

A bient�t.

Qu'est-ce qui se passe ?

T'es m�me pas en tenue !

T'avais annul�.

- Tu l'as dit.
- Pour m'en d�barrasser.

Alors ? Tu viens ou pas ?

Tu restes ici
comme un b�b�

ou tu viens jouer
avec tes copains ?

Parfait.

Qui est-ce ?

On se retrouve l�-bas, ch�rie.

- Faites-le, g�n�ral.
- Vous �tes fou ? Faire quoi ?

Ex�cution !
Mettez votre main sur le scanner

et entrez avec moi
dans l'Histoire.

Comme le plus grand
criminel de l'humanit� ?

L�che ! Vous n'�tes pas
la voix du peuple, c'est moi !

Le peuple parle
� travers moi !

Je l'ai vu en r�ve, Sonny.
Mon destin.

Cette nuit, j'ai su

que je devais me lever
pour que mon destin s'accomplisse.

Pose ta foutue main
sur le scanner,

ou je la tranche et
je la pose pour toi !

Seigneur, pardonne-moi.

F�licitations, g�n�ral.

C'est � vous,
Monsieur le pr�sident.

Mon destin.

Faites-les entrer.

Nous avons
une solution diplomatique.

Monsieur le vice-pr�sident,

M. Le ministre,
les missiles sont lanc�s.

All�luia !

Si vous pouviez
aller en Allemagne

avant la mont�e d'Hitler,

sachant ce qu'il se passera,
vous feriez quoi ?

Vous le tueriez ?

C'est la raison de votre appel ?

Me poser cette question ?

Je dois vous parler...

car c'est arriv� � nouveau.

Je vous �coute.

Je m'occupais d'un enfant,
le petit Stuart,

et dans ma vision,
il mourait noy�.

Mais ce n'est pas tout,

dans cette vision,
quelque chose manquait.

C'est � dire ?

Je ne sais pas...

un trou, une zone d'ombre.

Dites-moi une chose,

ce gar�on
s'est-il r�ellement noy� ?

Non, son p�re voulait
l'emmener au hockey

je l'en ai dissuad�.
Il est vivant.

Vous ne comprenez pas ?
�a para�t �vident.

Vous pouvez voir le futur
mais vous pouvez �galement...

Le changer.

Le changer, exactement.

C'est �a, votre "zone d'ombre",

la capacit�

de modifier l'issue

de vos pr�monitions.

Fascinant.
Je prends des notes.

Et ma question, Sam ?

Votre question sur Hitler ?

Que feriez-vous ?

Je n'aime pas �a.
O� voulez-vous en venir ?

Que feriez-vous ?
Vous le tueriez ?

C'est bon,

je vais vous donner une r�ponse.

Je suis m�decin

je dois sauver des vies,

soulager la souffrance.
J'aime les gens.

Je n'aurais pas d'autre choix

que de tuer cette ordure.

Vous n'y survivriez pas.

Aucune importance,
je le tuerais.

Ch�re Sarah,

Cette lettre me co�te, alors,

je vais aller au plus court.

Je ne peux plus vivre cach�.
Je n'ai fait que �a,

fuir et me cacher.

Je n'avais rien compris,

je me croyais victime
d'un sort, mais

je d�couvre que c'est un cadeau.

Quand tu liras cette lettre,

tout sera termin�.

Toi ni personne
ne comprendra jamais pourquoi,

mais je sais ce que je fais,
et j'ai raison.

Garde en m�moire

qu'il n'y a eu que toi,
dans ma vie.

On a d� tirer les mauvaises cartes.

Je t'aimerai toujours, Sarah.

Johnny.

- Greg, mon mari, Walt.
- C'est votre b�b� ?

Je suis cens� faire �a.
Amenez-le.

Merci du fond du c�ur

pour votre soutien
pendant la campagne.

Vous en avez fait la plus c�l�bre,
la plus palpitante,

la plus grande campagne
dans l'histoire

de cet �tat

et je vous en remercie.

Donnez-moi le gosse !

On veut me tuer !

Qui es-tu, salaud ?
Qui t'envoie ?

C'est fini.

Vous n'�tes plus rien.

O� est le gars
qui prend des photos ?

Je l'ai pas vu.

Connard !

Johnny, pourquoi ?

Pourquoi ?

Adieu.

Je t'aime.