All language subtitles for Sliders.S05E12.p

- �a commence � venir.
- Tu crois ?

- On a 34 heures et des poussi�res.
- Excusez-moi.

Je peux vous aider ?

Oui, peut-�tre.

- On vient d'arriver.
- Je vois �a.

- On est perdus.
- On a tourn� o� il ne fallait pas.

Vous pouvez nous dire o� on est ?

Vous ne savez pas ?

Allons prendre une tasse de th�,
d'abord. D'accord ?

Venez.

Servez-vous.

- Merci.
- J'esp�re qu'il ne sera pas trop fort.

Il a l'air tr�s bien.

C'est une f�te en quel honneur ?

C'est juste une petite f�te improvis�e.

C'est une magnifique journ�e, non ?

Une f�te d�guis�e ?

Non, �a ne serait jamais autoris�.

Vous avez un r�glement ?

On a assez de r�gles

pour s'arracher les cheveux,
entre les portes verrouill�es,

les cl�tures �lectriques...

On va faire un tour.

- Je peux vous faire visiter ?
- Non non.

On veut juste s'impr�gner
de l'ambiance.

Buvez votre th� tranquillement.

On revient.

Tu vas en entendre parler.

Je suis d�sol�, mais il faut
qu'on voie un peu ce qu'il y a.

"Cl�ture �lectrique" ?
�a ne me pla�t pas tellement.

Glisser dans une prison sans avoir
�t� captur�s, sans m�me s'�tre battus ?

On dirait.

Mme Twiddles, avant de nous rejoindre,
se produisait sur sc�ne

en tant que taxidermiste.

Beaucoup de gens ici
ont des histoires tr�s int�ressantes.

Un peu de Mozart ?

R�sidants, rejoignez
vos chambres imm�diatement.

La police anti�meute.

- Anti�meute ? �a, une �meute ?
- Eh oui.

Partons.

En attendant d'en savoir plus,
on devrait...

Faire ce qu'il dit ? Bonne id�e.

Allons-y.

Tr�s bien, on y va.

Ob�issez ou nous emploierons la force.

Et si l'on d�couvrait un passage
vers un univers parall�le ?

Et si l'on glissait
vers des mondes diff�rents ?

C'est la m�me ann�e
et on est la m�me personne,

mais tout le reste est diff�rent.

Et si l'on ne trouvait plus
le chemin du retour ?

Retournez dans vos chambres !

Imm�diatement !

"Institut de Remappage Neural
Oakwood".

- On s'en fiche. La grille est ouverte !
- Et Mallory et Diana ?

- On reviendra.
- Je vais vraiment en entendre parler.

Venez ! Par ici.

Continue, Mallory.
Inutile de tous se faire prendre.

Il �tait temps, les gars.

Puisque je vous dis
que je n'ai rien � faire ici.

Je ne suis pas une patiente.

Ce fiasco a peut-�tre g�ch�
tous nos progr�s.

Scannez tous les patients,
� commencer par elle.

Je ne suis pas folle,
je suis une scientifique.

S'il vous pla�t !

Selon le Dr Shannon, tous les dossiers
sont �parpill�s dans la cour.

Vous pouvez aider � les ramasser ?

Je m'en occupe.

De l'autre c�t�.

Attendez !

Sean Carter ?

Oui, je suis Sean Carter.

Je m'excuse, je vous ai pris
pour un gar�on de salle.

Je suis le Dr Ruskin.
Quand �tes-vous arriv� ?

- � temps pour la pagaille.
- Navr�e que vous ayez vu �a.

On a eu un incident,
mais c'est tr�s rare.

J'en suis persuad�.

Vous avez trouv�
votre badge temporaire.

Oui, je l'ai vu sur la table.

- Ce sont les patients ?
- Oui.

Et voici votre contrat.
Lisez-le quand vous aurez le temps,

signez-le quand vous pourrez.

Super. Je suis impatient

de me mettre au travail,
mais o� est la cour ?

Tr�s dr�le.
Les gar�ons de salle s'en occuperont.

Allez plut�t dans la chambre 12
voir Jane White.

Quel est son �tat ?

C'est une condamn�e
qu'il faut surveiller de temps en temps.

C'est comme si c'�tait fait.

Dr Carter.

Bienvenue � bord.

"Sean Carter,
interne en th�rapie cognitive."

Pourquoi pas ?

J'irai pas.

Vous voyez pas que votre remappage
n'a pas d'effet sur moi ?

Je ne suis pas ici
pour vous remapper.

Pourquoi, alors ?

Je suis venu voir
comment vous allez. �a va ?

Aussi bien que �a puisse aller.

Tr�s bien.

Que faisiez-vous
quand je suis entr� ?

Rien. Je ne faisais rien.

Si. Dans le coin.

Ne le dites pas au Dr Ruskin,
elle me punira.

Pourquoi ?

�a se lave.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Des choses que je vois dans ma t�te.

Je crois...
que ce sont des messages...

d'au-del� de cette r�alit�.

Dommage pour la f�te, hein ?

J'ai ma petite id�e sur le sens
de "Institut de remappage neural".

"Asile de fous".

C'est un terme archa�que
et politiquement incorrect.

On pr�f�re celui
de "maison de repos".

Bon. Ce n'est pas un probl�me.

Je vais attendre
que les choses se tassent

et j'expliquerai
que ma place n'est pas ici.

Comme nous tous.
Personne n'est vraiment � sa place ici.

Et si je disais
que je viens d'une autre dimension ?

Ils me rel�cheront tout de suite.

Un peu de musique ?

Vous n'avez pas de cordes.

C'est ce qu'ils veulent vous faire
croire. Pourquoi �tes-vous ici ?

Laissez-moi deviner. Vous �tes...

danseuse ?

- Non.
- Peintre ?

Seulement chez moi.

Si je puis me permettre, qu'est-ce
qui vous doit votre s�jour ici ?

Je n'ai rien fait.

On pourrait dire
que j'ai d�barqu� de nulle part.

Quelle imagination.

Vous �tes la candidate id�ale
pour un remappage.

Et quand �a commence,
plus moyen de s'en sortir.

Comment �a ?

La carte de votre cerveau
ne sera plus la m�me.

Ici, ils modifient la carte
de votre cerveau, et sans carte...

on est perdu.

Ne vous fiez pas aux apparences.

On n'est pas tous
ce qu'on a l'air d'�tre.

Les voil�.

� mon avis,
on a bien fait 5 kilom�tres.

Personne ne nous a pris en stop.

J'ai perdu la main.

� mon avis, Mallory et Diana
n'ont pas r�ussi � filer,

donc on fait comme d'habitude,
on dort au Chandler,

et s'ils ne sont pas l� demain,
on y retourne.

- C'est terne, ici.
- C'est vrai.

"Un monde sans couleur",
tout est gris.

Une galerie d'art condamn�e.

Dommage, un peu de gaiet�,
�a ferait pas de mal.

"Avis : Cet �tablissement a viol�
l'ordre f�d�ral n� 534B :

"la loi sur la proscription
de la cr�ativit�."

Proscription de la cr�ativit� ?
C'est quoi ?

Les mus�es seraient ill�gaux ?

Doucement.

On vous fera pas de mal.

Si vous venez d'Oakwood,
plut�t mourir que d'y aller.

C'est le dernier endroit
dont on aimerait venir.

D'accord ?

- Que faites-vous ?
- Vous �tes flics ?

Alors quoi ?
Vous n'avez pas l'air de r�cup�rateurs.

On vient d'arriver en ville,
on n'est pas tr�s au courant

de ce qui s'est pass�.

Je voulais sauver �a.

Pourquoi ?

C'est de l'art.

Si vous le dites.

Vous r�cup�rez, vous ?

Il n'y a pas grand-chose � sauver,
tout a �t� d�truit par la police.

Peindre, c'est ill�gal ?

La peinture, la musique, la po�sie...
tout ce qui permet d'exprimer des id�es.

Vous venez de Chine ou quoi ?

De plus loin que �a.

Vous devriez y retourner.
Tout vaut mieux que l'�tat corporatif.

Depuis qu'ils dirigent,
la cr�ativit� est bannie.

Mais pourquoi ?

La libre expression m�nerait
� la col�re, � l'anxi�t�,

au d�sespoir, etc.

Mais c'est un �cran de fum�e.
C'est une plateforme pour la pens�e.

Et �a permet de profiter de la vie.

Pour le gouvernement,
les gens cr�atifs s�ment la pagaille

avec leurs id�es folles
et menacent l'�quilibre.

Quel ennui.

Je dois y aller.

Si vous voulez sauver quelque chose,
essayez le disquaire en bas de la rue.

Attention aux Nazis du cerveau,
ils sont partout.

Je ne suis pas un expert,

mais c'est pas mal.

Ils vous ont enferm�e
� cause de �a ?

Parce que je les ressens.

Je les vis.

Ils me viennent en r�ve.

Attendez.

Je ne les comprends pas.

Ne faites pas �a.

Pourquoi pas ?

Vous allez bien me mettre
� la poubelle.

J'ai essay� de vous expliquer,
je ne travaille pas ici.

Je ne fais que passer.

�coutez.
Je dois aller chercher quelqu'un.

Mais je reviendrai.

Excusez-moi.
Je cherche quelqu'un.

C'est pas ce que je voulais dire.

Je ne cherche pas des volontaires.

Vous �tes bien difficile, vous.

- Je cherche une femme.
- Comme tout le monde.

�a ne va pas �tre facile.

Ne faites pas �a !
Ma place n'est pas ici !

Je ne suis pas folle.

Je ne suis pas une de vos patientes.

Laissez-moi. Mallory !

Un soda light.

Dure journ�e ?

Ma voiture m'a l�ch�
pour mon premier jour de travail.

Mon portable est mort,
je vais s�rement me faire virer.

Vous alliez o� ?

� l'Institut Oakwood.

D�sol�. Je m'appelle Sean Carter.

Moi c'est Rembrandt Brown
et elle, Maggie Becket.

- Enchant�.
- Moi aussi.

Dr Carter.
Enfin, je vous trouve.

- Je prends mes marques.
- Bien s�r.

Il est grand temps que vous visitiez
la salle de remappage.

La salle de remappage ? Bien s�r.
Je mourais d'envie de la voir.

Que faites-vous, dans la vie ?

Je viens de finir
mon doctorat en psychiatrie.

Je commence mon internat � Oakwood,
pour faire du remappage,

et je veux �tudier
la dissonance cognitive.

Alice Ruskin, la chef du d�partement,
est une experte.

La dissonance cognitive ?

On n'y comprend rien,
aux termes techniques.

Ce n'est pas �vident,
pour les profanes.

Je vais essayer de vous expliquer.

La dissonance cognitive,
c'est une maladie mentale.

Le cerveau forme
des structures malades

qui doivent �tre nettoy�es,
puis remapp�es.

J'ai �tudi� deux th�ories :

la premi�re sugg�re que la cr�ativit�
est un acquis, mais je pense

que la plupart des anormaux
sont n�s cr�atifs.

La g�n�tique, c'est barbant.

Il n'y a pas grand-chose � faire.
Et vous ?

- Que faites-vous ?
- Je suis chanteur.

Et aussi r�parateur
de machines � coudre.

Il est dou�.

- Vous devriez le voir avec une bobine.
- Int�ressant.

Vous avez vu l'heure ?

Je me l�ve t�t demain.
Ravi de vous avoir connus.

Vous aussi.

R�parateur de machines � coudre ?

Ils pourraient t'enfermer.
Ils internent les gens comme toi.

C'est vrai.
Je suis un de ces barjos cr�atifs.

Tu crois qu'il a des doutes ?

Je ne sais pas, mais si on la joue
finement, il nous fera entrer � Oakwood.

Ces deux-l� appartenaient
� un sculpteur qui faisait des nus.

Vous imaginez �a ?

C'est ici

qu'on a situ� la source
de la dissonance cognitive.

Le besoin cr�atif se situe
dans l'h�misph�re gauche.

Le droit, vous voulez dire.

Non, le gauche.

Bien s�r, pardonnez-moi.

On a remapp�

les synapses pour qu'elles contournent
la zone et voici...

la diff�rence.

Aujourd'hui, c'est un employ�
de station-service productif et heureux.

Vous connaissez toujours
le m�me... succ�s ?

� la fin, oui, mais parfois,
il faut proc�der par �tapes.

Comme notre patiente de ce matin.

Vous avez eu des probl�mes ?

Rien d'insurmontable.

Je vais vous montrer.

- Puis-je rester seul avec elle ?
- Bien s�r.

Diana.

Tu m'entends ?

Tu peux parler ?

Je ne comprends pas.

Que veux-tu dire ?

Mon Dieu. Que t'ont-ils fait ?

Comment t'as fait �a ?

Attends une minute.

Comme je vous envie.

L'envier ?
Qu'est-ce que vous enviez ?

Elle peut voir et comprendre.

Son esprit acc�de
� la conscience universelle.

Au-del� de toute fronti�re.

Diana.

Diana, tu m'entends, ce matin ?

Je t'ai apport� du caf�.

- Je pensais bien vous trouver ici.
- Je n'ai jamais rien vu de tel.

Je veux bien vous croire.

Je viens de recevoir
un appel int�ressant.

Sean Carter est tomb� en panne hier
et a appel� pour s'excuser.

Quelqu'un a voulu vous faire
une mauvaise blague.

J'y ai pens�.

Donc je lui ai demand�
le titre de sa th�se de doctorat.

Vous vous en souvenez ?

Je vois.
Je n'ai plus qu'une seule question :

qui �tes-vous ?

Faites-le sortir d'ici.

Elle aussi.

Tout le monde dehors, vite !

Sortez ! Sortez !

La fille de la galerie avait raison
� propos des Nazis du cerveau.

Sean, au fait,

je suis bien chanteur.

Bonne nuit.

Bien.

Tu prends le pistolet tranquillisant.

Je garde celui-ci, au cas o� on aurait
besoin d'un traitement plus efficace.

Dr Carter, ou quel que soit votre nom,

on est pr�t � vous remapper.

Quand on n'est pas d'accord
avec vous, on se fait reconnecter ?

Non. C'est r�serv�
aux inadapt�s et aux d�sax�s.

J'ai visit� l'h�pital.

Ces gens ne sont pas gu�ris.

Le remappage n'est pas toujours
efficace � 100 %,

mais ceux qui ne s'en remettent pas
sont pris en charge.

Pas comme vous.

Vous ne savez rien de moi.

Vous vous �tes infiltr� sous une fausse
identit�, vous devez �tre un espion

ou pire, un terroriste
de la pens�e libre.

Heureusement,
on vous a arr�t� � temps.

Ce monde aurait besoin
de plus de gens comme moi.

Un vrai individualiste.

Moins vous �tes nombreux,
mieux on se porte.

- Ruskin, c'est �a ?
- Oui, Dr Alice Ruskin.

108. Allons-y.

Voil�.
Comme �a, �a devrait aller.

Le cas de mon amie
ne vous int�resse pas du tout ?

Oh si, mais votre opinion, non.

On a d�j� vu des effets
secondaires t�l�kin�tiques.

Pas de cette ampleur... J'arrangerai �a
d�s qu'on en aura fini avec vous.

Arranger, quel mot...
Mon amie �tait parfaitement heureuse.

Heureuse ? Avec un cerveau
atteint de dissonance cognitive ?

Elle pensait �tre heureuse,
la t�te envahie de pens�es illogiques,

mais n'�tait s�rement pas �panouie.

C'est pas � elle d'en d�cider ?

La soci�t� n'a-t-elle pas essay� �a ?

Les gens sont incapables de formuler
leurs propres id�es, cela conduit...

au chaos.

D'o� le gouvernement.

Les fous ne sont pas tous � l'asile.

Cela suffit. Commen�ons.

Arr�tez !

- �a va ?
- Oui. Vous attendez une invitation ?

Je grave cette image dans ma m�moire,
je veux m'en souvenir.

Ton bon c�ur te perdra.
Je dois dire "s'il te pla�t" ?

- Qu'est-ce qui lui arrive ?
- Ils ont une m�thode

qui modifie les connexions du cerveau
pour d�truire la cr�ativit�.

- On en a entendu parler.
- �coutez �a.

Chez nous, l'h�misph�re droit abrite
les talents artistiques, la cr�ativit�.

- Tout �a.
- Oui, c'est de la psychologie de base.

Dans ce monde,
c'est l'h�misph�re gauche.

Ils sont partis d'une sch�matique
fauss�e et ont fait n'importe quoi.

Ils lui ont grill� le cerveau ?

Je ne crois pas, mais il y a eu
une sorte de court-circuit.

�a a r�veill� de nouvelles parties
de son cerveau.

Elle cr�e des temp�tes de vent...

fait flotter les objets...

mais elle ne parle plus.

Qui peut arranger �a ?

Celle que vous avez endormie.

Il doit bien y avoir
un autre docteur.

- On n'a plus beaucoup de temps.
- J'ai une id�e.

Diana ?

Tu m'entends ?

On est l�.

Tu n'es pas seule.

Tu connais tout le monde.

Je vise le titre d'Employ� du mois.

Je vous pr�sente Jane.
Elle a un lien avec Diana.

Je ne sais pas trop lequel.

Bonjour, Jane.

Je m'appelle Rembrandt.
Vous pouvez aider notre amie ?

Pourquoi je ferais �a ?

En quoi �a va nous aider ?

Jane, on a besoin que notre amie
sorte de cette transe.

Mais elle est hors de notre port�e.

Elle est l�-bas.

Elle a quitt� son corps.

Son esprit est en communion
avec l'univers.

- D'accord...
- On te laisse seul quelques heures...

Jane, �coutez-moi bien. Notre amie
ne veut pas communier avec l'univers.

Mais si.

Je sens son �nergie.

Elle vous aime beaucoup,

mais elle est heureuse,
c'est l�-bas qu'elle veut �tre.

Et si on passait � l'action ?

Dans la salle de remappage.

Dr Ruskin ?

Que se passe-t-il ?

Trop tard.

Quelqu'un a d� trouver le Dr Ruskin.

�a ne change rien.

Une minute.
Les fous pourraient nous aider.

- Et si on cr�ait une autre �meute ?
- La premi�re �tait rat�e.

Il leur faut un encadrement.

- O� sont-ils ?
- Au fond du hall. Tiens.

- Pour ouvrir la porte.
- Continuez.

�coutez, tout le monde.

On va faire une autre �meute.

Je vais chercher du th�.

Non, pas de th�. Pas de parapluie.
Pas de jeux sur la pelouse.

Je veux que vous pensiez
� quel point vous d�testez �tre ici.

R�fl�chissez bien � la fa�on
dont on vous traite.

Quand avez-vous pu regarder
la t�l�vision apr�s 23 h ?

J'ai rat� mon �mission !

Comme tout le monde.

Vous n'avez pas envie d'aller
aux toilettes tout seuls ?

Quand avez-vous eu le droit
de jouer avec un objet pointu ?

De courir avec des ciseaux ?

Et les visites conjugales ?

Je suis s�r
que les fous n'y ont pas droit.

Quelles visites ?

Sans parler de la nourriture.

Ils prennent de vieilles godasses
pour saladiers !

Il est grand temps
de devenir m�chants.

De vous �nerver !

De devenir fous !

Finis les pique-niques !

Finis les pique-niques !

Finis les pique-niques !

Finis les pique-niques !

Fini !

Allez !

Excellent, vous avez d�j� fait �a ?

J'ai �t� �lev� dans une �glise baptiste.

D�cide-toi, mon fr�re !

Mais pourquoi ?

Mon amie a besoin d'aide.

D'o� je viens, les gens ont des droits.

Le droit de dire ce qu'ils veulent, et
que personne n'essaie de leur enlever.

On se bat pour les garder.

Je me souviens d'une �poque comme �a,
il y a longtemps.

Je n'ai plus qu'� trouver
un neurochirurgien.

Une minute.

Je suis neurochirurgien.

Je vous jure.

Tu les as vraiment rendus fous.

Gr�ce � mon charme naturel.

J'ai trouv� quelqu'un
qui peut nous aider.

- Il joue du violon sans corde.
- C'est le Dr Malcom White.

- L'inventeur de ce remappeur.
- Excusez-moi.

Il devrait y avoir une carte neurale
de votre amie dans la base de donn�es.

Quand on l'aura, on s'en servira comme
mod�le pour r�tablir les connexions.

Attendez !
Est-ce qu'on a bien r�fl�chi ?

Jane ?

Bonjour, papa.

Vous n'�tes pas fou, alors ?

Non, ma seule folie a �t�
d'inventer cette proc�dure.

Non, la deuxi�me. La premi�re
a �t� de l'utiliser sur Jane.

Mais pourquoi avoir fait �a ?

Je n'ai jamais vis� des fins politiques.

Je voulais acc�der
� la conscience humaine collective,

dont les limites d�passent
cette dimension.

Ce domaine est accessible via certaines
zones inexplor�es du cerveau.

Jane vit � moiti� l�-bas
et � moiti� parmi nous.

Elle �tait consentante,

elle partageait ma passion de l'inconnu.

Malheureusement, quand le gouvernement
a d�couvert mon invention,

ils l'ont confisqu�e
et ont effac� sa carte neurale.

Et sans �a, je suis impuissant,
je ne peux pas la faire revenir.

Pour faire p�nitence,
je me suis fait interner.

On est pr�t.

Diana ?

Elle est inchang�e.

Comment �a, inchang�e ?

Vous deviez la gu�rir ?

Elle est partie l�-bas.

Mon Dieu.

Expliquez-vous.

On dirait qu'elle a atteint l'objectif
que Jane et moi recherchions.

C'est une formule de conscience
extradimensionnelle.

La conscience de votre amie
appartient au collectif universel.

Son corps est...

Ce n'est qu'une coquille.

Plus que quelques minutes.

- Inversez le processus de remappage.
- Quoi ?

Pas le temps d'expliquer.
Traitez l'h�misph�re gauche.

- �a marchera ?
- C'est de la folie.

- Vous n'y connaissez rien.
- Faites-le.

Ob�issez.

D'accord.

Tout peut arriver maintenant.

On n'allait pas repartir sans elle.

Je vois �a.

C'est votre chance.

L'�meute sera bient�t termin�e.

On va partir
et vous serez tout seuls.

Vous pouvez d�cider
de changer les choses...

ou pas.

Pensez pareil

Une derni�re chose.
Pensez diff�remment.

C'est l'heure de partir.

Amen.

Pose-la sur le banc.

- Qu'est-ce que t'en penses ?
- J'en sais rien.

Diana ?

Remmy ?

O� est-on ?

J'en sais rien, on vient d'arriver.

Comment te sens-tu ?

Je ne sais pas, c'est dur � dire.

J'ai fait un r�ve incroyable.

C'�tait pas un r�ve.

Ils t'ont remapp� le cerveau.

Mais Remmy a trouv� l'inventeur
et il a invers� le processus.

Enfin, on esp�re.

J'�tais dans un endroit tr�s bizarre.

Comme si mon esprit
�tait en contact avec le cosmos.

Je voulais aller plus loin,
voyager au-del� des �toiles.

On n'est vraiment pas rendus.

Si on restait dans le coin ?

Allons discuter
dans ce restaurant, l�-bas.

Tu ne penses qu'� manger.

- Il faut lui trouver des v�tements.
- Je la trouve tr�s bien.

Content que tu sois revenue.

Moi aussi.

Tu sais qu'on ne mange rien,

dans la conscience collective
interdimensionnelle ?

On en apprend tous les jours.