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Apprenez donc la l�gende
du chien des Baskerville.

A l'�poque, le vaste manoir de Baskerville
appartenait a Sir Hugo, du m�me nom.

Un homme sauvage, profane et impie.

Un bien m�chant homme, en somme.

Sa cruaut� et sa malveillance avaient fait
de lui une l�gende dans tout le pays.

- Notre ami apprend vite.
- Oui!

Il vole aussi bien dans les airs
qu'il nage dans les eaux.

Voyons ce qu'il donne en r�ti.
Attrapez-le.

Apprenons a notre ami a ne pas bl�mer
les distractions des ses maitres.

Allez. Sors de la.

Le voila, Sir Hugo.

Le voila.

Quelle belle volaille.

Quel beau cobaye, oui.

B�te a plumes ou pas,
il va chanter comme un rossignol.

Voila qui devrait t'apprendre
a reprouver mes plaisirs.

Si ce n'�tait pas ma fille...

Vous devriez �tre fier qu'un Baskerville
daigne regarder votre mis�reuse enfant.

Les jeux �taient faits
avant d'engager les paris.

Cessez de me bousculer, messieurs.

Je refuse de payer.

Le pari!

S'il le faut.

Mais pas en or.

En nature. Avec un divertissement
que je me r�servais.

J'y consens. Ou est la garce?

Garce? Quelle garce?
Je n'en connais point.

Il suffit. Je vous l'am�ne, avant
que Sir Richard ne se consume d'amour.

Monsieur! Veillez a ce que vos boucs
ne s'entretuent pas.

Cette chienne s'est enfuie.

A qui croit-elle avoir affaire?

Maudit soit-elle!

Je la tiens.

Vous, l�chez la meute.

Et vous, amenez-moi mon cheval.

- Je l�che les chiens a ses trousses.
- C'est impossible.

Les chiens. L�chez la meute!

- Je l'aurai.
- Vous ne pouvez pas.

Que les chiens de l'enfer prennent
mon �me si je ne l'attrape pas.

Allons.

Avance donc.
Quelle mouche t'a pique?

Sorci�re!

C'est ainsi que la mal�diction de Sir
Hugo s'abattit sur les Baskerville

et qu'un chien sorti de l'enfer vint
pour toujours tourmenter sa famille.

Prenez donc garde,

sur la lande, en ces heures obscures
ou le malin est d�chaine,

a ne pas rencontrer le chien
de l'enfer, le chien des Baskerville.

Ainsi s'ach�ve la l�gende.

Qu'en pensez-vous, M. Holmes?

Ce genre de fable est tr�s courant.

Je ne vois pas en quoi
celle-ci m'int�resserait.

Qu'en dites-vous, Watson?

Les intentions du Dr Mortimer
sont sans doute bonnes,

mais je ne vois pas
ou nous m�ne son histoire.

Je pensais que ces faits auraient
intrigue le d�tective que vous �tes.

Je me suis visiblement trompe.
Bonne journ�e, messieurs.

Vous n'avez pas fait tout ce chemin
du Devonshire uniquement pour ca.

C'est arrive a Dartmoor,
le vendredi 13 juin.

Vous le saviez?

Je sais que vous vivez a Dartmoor,

vous avez le Devon County Chronicle
du 14 juin dans votre serviette.

Ce journal sort le samedi. Vous l'avez
garde pour un motif important.

Cela n'a pas fait la une,
c'est donc une d�p�che.

Toujours est-il que c'est arrive
le vendredi 13 juin.

incroyable!

Il n'y a rien d'incroyable
a se servir de ses yeux.

Pourriez-vous nous en parler davantage?

Oui. Vu les circonstances, je le peux.

- Allez-y.
- Merci.

Une simple d�p�che.

Mort du seigneur du Devonshire.

Le corps de Sir Charles Baskerville
d�couvert a Dartmoor.

Pas de soup�on de meurtre.

L'�dition suivante est plus compl�te.
Ou est-ce?

Voila. La mort de Sir Charles
a endeuille le village de Grimpen.

Le Dr Richard Mortimer,
dont la renomm�e n'est plus a faire...

Si vous me permettez, j'aimerais
juste les faits, avec vos mots � vous.

Je vous en prie.

Tr�s bien.

Il y a quinze jours, Sir Charles
a �t� retrouve mort dans la lande.

- Par qui?
- Son maitre d'h�tel, Barrymore.

Lui et sa femme sont les intendants
du manoir de Baskerville.

Il m'a am�ne directement au corps.

Ou? A Dartmoor, mais ou exactement?
C'est tr�s grand.

Vers les ruines de l'abbaye,
sur la colline. Pr�s du manoir.

L'endroit ou Sir Hugo est mort,
d'�pres la l�gende.

Exactement
dans les m�mes circonstances.

Il a �t� attaque? Egorge?

Le corps �tait intact.

Mais son visage...

Jamais je n'ai vu une telle expression
d'horreur sur le visage d'un tr�passe.

Il devait �tre terrifie quand il est mort.

Mais il �tait seul.

Ce qui est curieux,
c'est qu'il n'y avait pas d'empreintes.

Impossible. Il y avait celles de Barrymore,
les v�tres et celles de Sir Charles.

Bien sur. Ce que je veux dire,
c'est qu'il n'y en avait pas d'autres.

Les faits ne valent que s'ils sont clairs,
concis et exacts. Continuez.

Il y avait autre chose de curieux.

Il a du vouloir retourner au manoir
sur la pointe des pieds.

Il n'y a que les empreintes du bout
de ses souliers, pas des talons.

Je me passionne pour l'arch�ologie
et suis donc rompu a l'extraordinaire.

Vous n'avez pas dit la cause de sa mort.
Je sugg�re un arr�t cardiaque.

L'enqu�te parle d'art�rioscl�rose,

une maladie coronarienne.

Un �tat cardiaque
qui peut provoquer un arr�t du c�ur.

C'est probablement h�r�ditaire
chez les Baskerville.

Ils semblent tous souffrir
de la m�me faiblesse.

- Y a-t-il un h�ritier?
- Sir Henry Baskerville.

Il doit arriver a Londres ce soir,
de Johannesburg.

Pourquoi �tre venu me voir quand vous
ne croyez pas que je puisse vous aider?

- Je ne comprends pas.
- Je crois que si.

Excusez-moi.

Vous savez que Sir Charles est mort de
mort naturelle, mais vous semblez croire

qu'il a rencontre ce chien de l'enfer,
la mal�diction des Baskerville.

Vous donnez foi a cette l�gende?

Bien des choses nous �chappent.

Alors vous auriez du consulter un pr�tre.

Pensez-vous que je puisse agir
sur les forces du mal?

Non. Mais j'ai pense que vous pourriez
prot�ger Sir Henry du danger.

S'il y a mal�diction, elle sera aussi forte
a Londres que dans le Devonshire.

- Ou logera-t-il?
- Au Northumberland H�tel.

Vous allez donc enqu�ter?

Je n'ai pas dit ca. Je suis tr�s occupe.

Je vous en prie.
C'est une question de vie ou de mort.

Eh bien...
Je peux toujours rencontrer notre homme.

Dix heures demain, a l'h�tel?

Bien. Ce sera parfait.

Merci.

Je saurai me montrer g�n�reux
quant a vos honoraires.

Ils sont fixes.

Je ne les change pas, a moins
de les annuler. Bonne journ�e.

- Merci, docteur.
- Je vous en prie, docteur.

Bonne journ�e, Dr Watson.

J'avoue que vous ne cesserez
jamais de m'�tonner.

Vous le d�nigrez
puis vous dites que vous l'aiderez.

C'est mal me connaitre.

Il me fallait �branler sa suffisance
pour obtenir un indice pertinent.

Je ne vois rien de pertinent.
Je m'�tonne de votre attention.

N'avez-vous rien note de bizarre
dans ses propos?

Juste que Sir Charles marchait
sur la pointe des pieds en pleine nuit.

Bien joue. Mais il ne marchait pas
sur la pointe des pieds, il courait.

Pour sa vie.
Jusqu'a ce que son c�ur �clate.

Trouvez une carte a grande �chelle
de Dartmoor. Moi, je cherche du tabac.

Cette �nigme m�rite
certainement quelques pipes.

Entrez.

Vous voila enfin?

- J'ignorais qu'on vous retenait.
- Je vous ai appel� il y a 20 minutes.

Vous devez faire erreur.

Mon erreur est d'avoir mis
le pied dans cet h�tel.

Qu'en est-il de ma chaussure?

Il y en avait deux hier,
quand je les ai donn�es a cirer.

Le portier, la bonne, le cireur...

Personne ne sait
ou est pass�e l'autre chaussure.

Vous �tes le directeur. Qu'est-ce que
vous faites de toutes vos chaussures?

Excusez-moi du retard.
Maudites cal�ches.

Je vois que vous avez fait
connaissance. Alors au travail.

Nous ne nous sommes pas pr�sentes.

Pardonnez-moi. S'il vous plait.
Sir Henry, voici M. Sherlock Holmes,

- Dr Watson. Sir Henry Baskerville.
- Vous �tes en retard, Mortimer.

Cela m'a laisse le temps
de me ridiculiser.

Je vous pr�sente toutes mes excuses.

- Comment allez-vous?
- Excusez ma regrettable m�prise.

C'est bien compr�hensible.

Oui. J'esp�re que la chaussure
manquante r�apparaitra au plus vite.

Moi aussi. Voler une paire, passe
encore, mais une seule chaussure...

- Asseyez-vous.
- Merci.

Le Dr Mortimer vous a sans doute
explique la raison de notre visite.

Oui. Mais il s'est trop empresse
de vous demander conseil, je pense.

Ce n'est que pour votre bien.
Il vous a parle de la l�gende?

Oui, mais je n'attache aucune
importance a ce conte de bonne femme.

Nous sommes de la m�me trempe.

Vous comptez vivre
au manoir de Baskerville?

Je viens de loin dans ce but.
Rien ne m'en emp�chera.

- Vous comprendrez, je pense?
- Oui.

L'h�ritage doit �tre cons�quent.
Combien?

Excusez cette question indiscr�te.

- Bien sur.
- Alors?

Quand tout sera r�gle, cela devrait
approcher le million de livres.

Y a-t-il d'autres b�n�ficiaires
dans le testament de Sir Charles?

Il a laisse 1000 � aux Barrymore.
Un peu trop g�n�reux a mon gout.

- J'ai touche quelque chose aussi.
- Combien?

Est-ce bien n�cessaire?

- Je ne le demanderais pas, sinon.
- Tr�s bien.

Il m'a laisse 40000 �.
Mais j'�tais son plus proche ami.

Avait-il d'autres parents?

Sir Henry est le dernier des Baskerville.
D'ou la n�cessite de prot�ger ses int�r�ts.

Effectivement.

Une chose est sure. Vous ne devez pas
aller seul dans le Devonshire.

C'est pr�vu.
Le Dr Mortimer vient aussi.

Il sera occupe par ses patients.

Je peux me d�brouiller seul.

J'ai peur que votre vie
ne soit en grand danger.

Si vous y tenez tant, pourquoi ne
venez-vous pas a Dartmoor aujourd'hui?

- Vous avez le temps de faire vos bagages.
- Aujourd'hui?

Je ne peux pas quitter Londres
avant la fin de la semaine.

Vous �tes disponible, n'est-ce pas?

Oui.

- Si vous pensez que je ferai l'affaire.
- Vous �tes l'homme de la situation.

Vous l'accompagnerez.
Nous communiquerons par t�l�gramme.

Je ne suis pas homme a surestimer
le danger mais j'insiste sur un point:

ne vous aventurez jamais
dans la lande tout seul la nuit.

D'accord.
Je suivrai vos instructions.

Mais je ne suis toujours pas convaincu
d'avoir besoin d'un d�tective.

Sauf pour m'aider
a retrouver ma chaussure.

Ne bougez surtout pas
si vous tenez a la vie.

Tournez la t�te. Doucement.

Je ne peux pas.

Il le faut.

- Laissez-la-moi.
- Occupez-vous de lui.

Du brandy, vite.

Tenez.

Quelle chose r�pugnante!

Assurons-nous de ne plus jamais
rel�cher notre vigilance.

Vous sugg�rez qu'on l'a
d�lib�r�ment mise ici?

Les forces du mal
rev�tent de nombreuses formes.

Souvenez-vous-en
au manoir de Baskerville.

Ecoutez la l�gende,

�vitez la lande quand les forces
des t�n�bres sont d�chain�es.

On ne vous d�pose pas au village?

C'est le temps d'une petite balade
a travers la lande.

- Vous devriez venir avec nous.
- Je ne vous ai pas sonne.

Oui, monsieur.
J'y serai pour rien si on vous �gorge.

- Comment?
- Il y a eu une �vasion.

- Quand?
- Avant-hier soir. Un d�nomme Selden.

- Un olibrius pas net du tout.
- De quoi s'agit-il?

Vous ne pouvez pas �tre au courant.

L'une de nos plus grandes prisons
se trouve a 11 km, �pres la lande.

L'un des for�ats s'est �chappe.

Je me souviens. Il a assassine
plusieurs filles de joie.

Ne rendez-vous pas
les meurtriers, ici?

Il a �t� reconnu fou
alors on l'a emprisonne a vie.

L'�vasion, ce sera pas bon non plus.

Il mourra de faim. Ou pire encore.

Que voulez-vous dire?

Rien, monsieur.
Ne faites pas attention a ma b�tise.

Laissez-nous vous ramener.
Il peut �tre n� importe o�.

Ne vous inqui�tez pas.
Je suis assez grand. Au revoir.

Allons-y.

La famille maudite.
Le malheur et la mort en h�ritage.

Voila ce qu'il a l�gue.

Il a beaucoup a se reprocher.

Et celui-l�?

Un autre portrait de Sir Hugo.

Il a myst�rieusement disparu
il y a quelques mois.

- Vole?
- En pleine nuit.

A-t-on essaye de le retrouver?

Votre oncle a appel� la police d'Exeter,
mais cela n'a rien donne.

Un portrait de ce vaurien,
c'est d�j� bien assez.

N'est-ce pas, Watson?
Votre verre est vide.

Tout ce galimatias sur ma famille
doit vous ennuyer.

- Je suis un bien pi�tre h�te.
- Non. Cela m'int�resse.

C'est bien aimable a vous de dire cela.

Vous joindrez-vous a mon toast,
tous les deux?

C'est tr�s gentil a vous.

Buvons a ce premier jour
dans le manoir de Baskerville.

Et a ma conviction que la mal�diction
familiale n'est qu'une l�gende.

Et que le chien de l'enfer
ne s�mera plus la terreur sur la lande.

Veuillez excuser le comportement
de ma femme.

La mort de Sir Charles l'a boulevers�e.
Elle a les nerfs a vif, depuis.

J'en suis navre.
Vous n'auriez rien pour calmer ses nerfs?

Si. Bien sur.

A propos de la mort de Sir Charles.
Peut-�tre pourriez-vous nous en dire plus?

Vous avez trouve le corps, n'est-ce pas?

Oui. C'�tait terrible.

Je n'avais jamais vu
un regard aussi terrorise.

Vous avez trouve le corps
pr�s de la vieille abbaye, parait-il.

Pourquoi �tre all� le chercher l�-bas?

Je ne le cherchais pas. J'allais dire
au Dr Mortimer qu'il avait disparu

puis j'ai vu Sir Charles �tendu la, mort.

Mais pour quelle raison
�tes-vous passe par la lande?

J'ai regarde la carte de la r�gion.

Vous auriez plus vite fait
avec la charrette en prenant la route.

Il y a un raccourci a travers la lande.

Vous attendiez-vous d'une certaine fa�on
a trouver Sir Charles l�-bas?

A cause de la l�gende?

Vous connaissez la l�gende
du chien des Baskerville.

Y croyez-vous?

Pensez-vous vraiment qu'il y ait
un monstre en libert� dehors?

Je ne sais que croire.

Tout ce que je sais,
c'est que je l'ai entendu.

J'ai entendu son sinistre hurlement
la veille de la mort de Sir Charles

et je ne veux plus jamais
l'entendre de ma vie.

- Puis-je vous aider?
- Non, merci.

Envole. Mince, quel dommage!

Magnifique sp�cimen
de col�opt�re a antennes.

J'en fais collection.

- Mais, c'est Sir Henry.
- Lui-m�me.

L'embl�me de Baskerville.

Je vous aurais reconnu entre mille.
Je me pr�sente: Frankland.

Ev�que des iles H�brides.
Que voulez-vous...

- Enchante. Souhaitez-vous entrer?
- Merci.

Magnifique.

C'est magnifique de voir
le nouveau propri�taire de Baskerville.

Je me suis mal exprime.
Pauvre Sir Charles.

- Un compagnon hors pair.
- Vous connaissiez mon oncle?

Mon cher ami,
nous �tions de grands compagnons.

Toutes ces fois ou Sir Charles et moi
avons refait le monde.

Devant un verre de sherry.

Vous accepterez peut-�tre
de prendre un verre avec moi.

Puisque que vous le proposez,
je me laisse tenter.

J'ai vu l'�v�que Frankland arriver.

Toujours le fidele serviteur?

Merci.

- Et vous?
- Non, merci.

C'est le meilleur sherry du Devon.
Sir Charles appr�ciait les bonnes choses.

Je l'ai vu en appr�cier,
des bonnes choses.

Il savait reconnaitre une vraie femme.

Pauvre homme. Paix a son �me.

Quelle perte immense.

Vous savez, je ne serais
pas contre un autre verre.

Vous n'avez pas �t� pr�sente a l'�v�que.

Bonjour.

Watson, dites-vous.
J'ai connu un Watson a Capri.

Prox�n�te notoire et pourtant
gentilhomme. Un parent a vous?

Pas que je sache.
Mais c'est toujours possible.

Vous �tes venu b�nir
le nouveau seigneur du manoir?

Ce ne sera pas n�cessaire.
Mais pourquoi suis-je venu?

- Bien sur. La kermesse.
- Pardon?

Facon de parler.

C'est une vente de charit�.
Auriez-vous des choses a nous donner?

Une vieille nappe, un vieux costume
ou de la vieille argenterie.

- Oui. Je demanderai a Mme Barrymore.
- C'est bien aimable.

Puis-je vous donner l'adresse
de l'endroit ou les envoyer?

Nous vous serions tous tr�s
reconnaissants d'envoyer tout ca l�-bas.

Ce petit prospectus
est tout a fait charmant.

- Dans la joie et la bonne humeur.
- Merci.

Je vais au village pour laisser quelques
instructions au bureau de poste.

- Excusez-moi, mon p�re.
- Bien sur.

Je vous aurais bien d�pose en tricycle
mais j'ai a parler a Sir Henry. Au revoir.

Vous devrez inaugurer la vente
et �lire le plus joli couple m�re-b�b�.

Ce cher vieux Sir Charles, il adorait ca.

Je me rappelle une fois,
l'un des b�b�s...

Mon Dieu...

BUREAU DE POSTE DE GRlMPEN

Ne laissez sous aucun pr�texte
Sir Henry seul dans la lande la nuit.

Ne bougez pas. Restez ou vous �tes.

Je vous ai dit de ne pas bouger.

- Ce pi�ge ne sert a rien. C'est cruel.
- Il faut bien vivre.

On peut tuer les animaux sans les
torturer. Vous n'avez pas de fusil?

- D�sole.
- Les cartouches sont ch�res.

On ne roule pas tous sur l'or.
La vie est dure dans la lande, Sir Henry.

Vous faites erreur. Je m'appelle Watson.
Je loge au manoir de Baskerville.

Avec Sir Henry?

Dites-lui que son voisin
aimerait le rencontrer.

Je m'occupe de la ferme
du manoir depuis presque un an.

- La terre est pauvre.
- Vous �tes?

Stapleton.

Bien. Je le dirai a Sir Henry.

Pourriez-vous m'indiquer comment
rentrer au manoir de Baskerville?

- Je me suis perdu.
- Il faudra prendre a droite.

Merci.

Ne vous �loignez pas du sentier,
c'est le bourbier de Grimpen.

On n'en sort jamais vivant.

Merci.

Bonjour.

Est-ce la bonne direction
pour le manoir de Baskerville?

Le sentier semble s'arr�ter ici.

Attention! Le bourbier!

Attention!

C�cile. Reviens!

Ne bougez pas.

Je vais t'apprendre a venir
quand on t'appelle. Ram�ne la charrette.

Vas-tu ob�ir, jeune fille?

Je vous avais dit de faire attention.

- Qui est cette jeune fille?
- Ma fille.

- Une fille n'a pas sa place sur la lande.
- De quoi avait-elle peur?

Un for�at s'est �vade de prison.
Je vais vous guider jusqu'a la charrette.

Suivez-moi bien.

Merci. Voulez-vous entrer
et rencontrer Sir Henry?

Puisque l'occasion se pr�sente...

Miss Stapleton souhaite-t-elle venir aussi?

Elle va attendre ici.

Tr�s bien. Bonne journ�e, Miss Stapleton.

Si vous cherchez le nouveau propri�taire,
il n'est pas chez lui.

Allez-vous-en.

Je ne me suis pas pr�sente.
Henry Baskerville.

S'il vous plait, allez-vous-en.

Mon p�re sera la dans un instant.

Il est dans le manoir?
Allons le rejoindre.

Non!

Une petite minute.

- Laissez-moi!
- Une minute. Calmez-vous.

Pourquoi vous �tre enfuie?

Allons.
Je n'ai rien fait pour vous effrayer.

- Mon p�re.
- Eh bien?

- Il nous aurait vus.
- Eh bien?

Me laisserez-vous enfin partir?

Ou �tais-tu?

R�ponds.

Bonjour.

Sir Henry Baskerville, n'est-ce pas?

J'avais h�te de faire votre connaissance.
Stapleton. Bienvenue a Dartmoor.

- Je vous remercie.
- Je g�re la ferme.

Vous y serez toujours le bienvenu.
Nous devons y aller, a pr�sent.

Bonne journ�e, monsieur. Allez.

Ici.

Bougez la bougie. Vite.

Une lumi�re est apparue sur la lande
des que vous avez pris la bougie.

Quelqu'un envoie des signaux
vers la maison. Venez.

Quoi qu'il arrive, restez avec moi.

- On voit toujours la lumi�re.
- On est encore loin.

Restez pr�s de moi. N'allez pas a gauche,
c'est le bourbier de Grimpen.

Ca va? Venez.

Sortez! Nous sommes armes.

Ils sont partis.

Qui que soient ces gens,
ils ont du nous entendre.

Venez! On peut encore l'attraper.

Silence. Ecoutez.
Il est quelque part par la.

Qu'�tait-ce donc?

Mon c�ur.

Buvez un peu.

Vous pourrez marcher si je vous aide?

- Je vais essayer.
- Venez.

C'est a moi de le d�cider.
Reposez-vous. Bonne nuit.

Je ne sais pas pourquoi
vous m'avez fait venir.

Vous �tes docteur, tout comme moi.

Vous confirmez mon diagnostic?

Il a le m�me c�ur que son oncle.
C'est h�r�ditaire.

Mais son �tat est bien moins grave.

J'aimerais n�anmoins vous le confier
jusqu'a mon retour.

Ma nuit est fichue, de toute fa�on.
Mais je n'en vois pas la n�cessite.

J'aimerais que vous restiez. Je dois
absolument retourner dans la lande.

D'accord. Je reste.

Pourquoi avez-vous laisse
Sir Henry tout seul?

Je r�p�te: pourquoi avez-vous laisse
Sir Henry tout seul?

- Le Dr Mortimer est avec lui.
- Qui d'autre?

Les Barrymore.

Bien. Excusez ma sortie th��trale.
C'est bon de vous revoir.

- Je me sentais seul, ici.
- Depuis quand �tes-vous dans le Devon?

Depuis 4 heures et 52 minutes de moins
que vous. J'ai pris le train suivant.

Mais, votre t�l�gramme?

Je l'avais �crit avant
et l'ai fait envoyer �pres.

C'est donc vous que j'ai vu. Vous auriez
pu me pr�venir de vos intentions.

Ma pr�sence ici devait rester secr�te.

Vous auriez essaye de m'en emp�cher.
Je devais trouver Selden.

Le for�at? C'est de la folie.

- Sans doute. Mais efficace.
- Comment saviez-vous qu'il �tait la?

Les journaux en ont beaucoup parle.
Curieux que vous ne l'ayez pas remarque.

Il m'a raconte tout ce qu'il a vu
depuis qu'il se cache.

Qu'a-t-il vu? Que vous a-t-il dit?

Le mal nous entoure de toute part.
Je n'avais encore jamais vu cela.

Je ne vois toujours pas...

Mortimer est parti.
Sa charrette n'est plus la.

- Vous lui aviez dit de rester?
- Bien entendu.

Ou est-ce?
Ou est-ce, mon Dieu?

Trop tard. Nous arrivons trop tard.

Attention. C'est dangereux, par la.

Il faut aller chercher de l'aide
et revenir pour le corps.

Je suis responsable.
Je ne me le pardonnerai jamais.

Je l'avais averti. Quel besoin
avait-il de sortir seul dans la lande?

Le dernier des Baskerville.

Sa vie �tait entre nos mains.

Je ne serai pas en paix tant que je n'aurai
pas d�truit la chose qui l'a tue.

Vous �tes Barrymore, je suppose.

Mettez une �chelle, de la corde
et une lanterne dans la charrette.

Vous comprenez?
Bien. Ou est votre chambre?

- Par ici.
- Et occupez-vous de ca, voulez-vous?

Bien, monsieur.

Il me faut des chaussures
et une p�lerine avant de ressortir.

Oui. Si seulement je n'�tais pas parti
en laissant Sir Henry seul...

Il faut venger sa mort,
pas la pleurer.

Qui est la?

Bont� divine! Quand �tes-vous arrive?
Je suis heureux de vous revoir.

Et moi, encore je plus.

Qui est le pauvre bougre
qui est mort a ma place?

Si mes d�ductions sont exactes,
c'est le for�at, Selden.

M�me un meurtrier
ne m�rite pas une telle mort.

La mal�diction p�se sur les Baskerville.
Personne n'est donc a l'abri?

Selden portait un de vos costumes.
Comment se l'est-il procure?

- Il a du venir ici et le voler.
- Possible mais peu probable.

Pourquoi le Dr Mortimer
est-il parti si brusquement?

Il devait rester jusqu'a mon retour.

Une b�te dispute. Il radotait sur la mort
de mon oncle et la mal�diction familiale.

Je lui ai dit de s'occuper de ses affaires.

J'aimerais lui parler.

Vous avez besoin d'autre chose?

Pas en ce qui me concerne.

La chambre de M. Holmes est pr�te?

Avez-vous encore besoin
de l'�chelle et de la corde?

Non. Mais j'en aurai besoin demain matin,
ainsi que de votre aide.

Bien, monsieur.

La pi�ce a l'�tage, au bout du couloir,
a-t-elle �t� r�cemment utilis�e?

Pas depuis longtemps, monsieur.

Je vois. Il y a une bougie qui brule
pr�s de la fen�tre, dans cette pi�ce.

Pourriez-vous l'�teindre?
Elle ne sert a rien.

- Bien, monsieur.
- Merci.

Maintenant si vous le permettez, au lit.

Une bonne nuit de sommeil
nous fera du bien.

Sir Hugo Baskerville.
Celui par qui tout a commence.

- Oui. Comment le savez-vous?
- Air de famille.

Certains traits sont frappants.
Qu'est-il arrive a ce tableau?

Personne ne le sait.
Il a disparu depuis un moment.

Bien sur, c'est �vident. Suis-je b�te.

Bonne nuit.

Bizarre. Il n'y a rien ici.

J'aurais jure que c'�tait la.

Cela doit �tre par l�-bas.

Vous aviez raison.
C'est ici. Regardez.

Voila une autre trace.

Et encore une autre.

On peut voir ou elles m�nent.

Dites a Perkins d'amener la charrette
pr�s des ruines. Vous nous suivrez.

On ne trouvera pas le corps ici.

Qu'est-ce que c'est que ca?

Les armoiries des Baskerville
sont grav�es sur le manche.

C'est ce que je pensais. Selden.

Son corps est mutile.

Quelque odieux rite sacrificiel
se sera d�roule ici.

L'�me humaine peut tomber bien bas.

Quel �tre humain est capable de ca?

C'est pr�cis�ment
ce que j'aimerais d�couvrir.

- Vous m'avez demand�e?
- Oui, Mme Barrymore. Asseyez-vous.

- Je pr�f�re rester debout.
- Comme bon vous semble.

J'ai quelques questions a vous poser
ainsi qu'a votre mari.

- Depuis quand �tes-vous maries?
- Depuis environ cinq ans.

- Est-ce exact, Miss Selden?
- Nous nous sommes maries...

Asseyez-vous.

Votre nom de jeune fille est Selden.
Le for�at �vade �tait votre fr�re.

- Comment le savez-vous?
- Votre fr�re me l'a dit.

- Il est mort, n'est-ce pas?
- J'en ai bien peur.

- Comment?
- Vous lui avez donne l'habit de Sir Henry.

Quelqu'un ou quelque chose a pris
votre fr�re pour Sir Henry.

Ne bl�mez pas mon mari.
C'est moi qui lui ai donne.

Sir Henry m'a laisse le prendre
pour la vente de charit�.

Mais mon fr�re �tait dehors,
sur la lande. Il avait froid et faim.

Merci.

Je sais qu'il �tait mauvais.
Mais il �tait malade. Et c'�tait mon fr�re.

On ne peut pas laisser quelqu'un
qu'on aime mourir de froid et de faim.

Je comprends.

Sachez qu'il m'a dit qu'il ne se serait
jamais laisse reprendre vivant.

Viens, ma ch�rie.

Pauvre femme.

Quand Sir Henry et moi sommes arrives,
il a du �tre dur de lui amener a manger.

La bougie a la fen�tre �tait un signal
pour dire que la voie �tait libre.

Ne pourraient-ils pas �tre accuses
d'avoir aide un �vade?

Si, mais ils ne le seront pas.
Mon histoire a suffi a la police du coin.

Et maintenant?

Dans la joie et la bonne humeur,
pour les grands et les petits.

Je me demande si cela vaut
pour les tarentules.

Mais...

- Un gentleman pour vous, mon p�re.
- Parfait. Juste a temps.

Cela ne marche toujours pas.
Voudriez-vous regarder?

Sans �tre ing�nieur, il me semble
que cet excentrique est d�saxe.

Si on le polissait un brin,
cela devrait faire toute la diff�rence.

- Ou une cale, peut-�tre.
- Graisse lubrifiante.

Pardon? Bien sur.

J'en ai. Je n'y aurais jamais pense.

- Permettez.
- Merci.

Quel nigaud.

- Voila.
- Merci.

Tenez. Reprenez ca.

Voyons voir.

Magnifique!

Bien joue.

Si Mme Goodlippe pouvait laisser
ces fen�tres tranquilles... Tant pis.

Vous prendrez bien un verre de sherry.

Allons! Un peu de vin pour le bien
de votre estomac. C'est dans la Bible.

Vous appr�cierez. Combien vous dois-je
pour votre billet depuis Exeter?

Il y a erreur sur la personne.

Seule une personne de la r�gion
pourrait r�soudre ce probl�me.

- Je ne viens pas d'ici.
- Ah non?

Je m'appelle Sherlock Holmes.
Je loge chez Sir Henry.

Laissez-moi serrer la main
du plus grand d�tective du pays.

L'affaire de la contrefa�on
de Bermondsey, un travail admirable.

Et vous �tes le meilleur
entomologiste du pays.

On vous a parle de moi? C'est flatteur.

Les directeurs du zoo de Londres vous
tiennent pour le sp�cialiste des araign�es.

C'est du reste le motif de ma visite.
Les esp�ces du genre Theraphosa.

Les tarentules. Mon Dieu.

Tout le monde m'interroge
sur les tarentules, en ce moment.

Je ne peux pas vous aider en la mati�re.

Comme c'est dommage!
Car j'en ai trouve une.

Par Jupiter! Vraiment?

Morte, heureusement.

Dommage. Ou l'avez-vous trouv�e?
Au village, certainement.

- A Londres.
- Ah...

C'�tait l'araign�e que vous aviez perdue.

Impossible. Bien trop loin. Je...

Vous dites que j'ai perdu une araign�e?

Apparemment. C'est le cas, n'est-ce pas?

Vous avez perdu une araign�e envoy�e
par le zoo de Londres il y a cinq jours.

- Vous aimez les papillons?
- Je me dois d'insister, mon p�re.

Et si je vous disais que je combats
le mal, tout comme vous?

D'accord. J'ai perdu une tarentule.

Jeudi dernier. Cela m'a inqui�te.
Elles sont dangereuses.

Je comprends. Mais ne vous inqui�tez
plus. L'araign�e est morte.

Surtout, r�pondez pr�cis�ment.

Quels visiteurs avez-vous re�us
le jour ou l'araign�e a disparu?

Difficile a dire:
jeudi est mon jour de visites.

Beaucoup de gens passent discuter
devant un verre de sherry.

Voyons. Il y a eu la vieille Mme Smythe.
Pauvre femme. Elle boit.

Le Dr Mortimer, avant le d�jeuner.
Sacre Mortimer, quel bavard.

Les Stapleton, a l'heure du the.

L'homme qui s'occupe
des vers qui rongent le clocher.

Fascinantes cr�atures.
Mais l'�glise en est pleine.

- J'en suis navre. Son nom?
- Smith, je crois.

- Personne d'autre?
- Jeudi dernier?

C'est tout ce que je voulais savoir.
Je vous remercie de votre aide.

Merci a vous, pour le t�lescope.

- Je vous en prie.
- Remarquable instrument.

C'est surprenant ce qu'on voit
avec un bon t�lescope.

Que se passe-t-il dans l'univers?

Voila Sir Henry. Ou va-t-il comme ca?

Mince. C'est tr�s int�ressant.

Venez donc voir. Venez voir.

Envole.

Il y a quelqu'un?

M. Stapleton?

Que faites-vous ici?

Pardonnez-moi. Vous devez me
trouver grossier. Mais j'ai frappe.

- Je viens voir votre p�re.
- Il est parti au manoir.

Pour quelle raison?

Pour vous inviter a diner,
vous et vos amis.

C'est tr�s aimable a lui.

- Prendrez-vous du cidre?
- Avec grand plaisir. Merci.

A quelle heure sommes-nous attendus?

Vous allez donc venir?

Je suis impatient.

Ce n'est pas comme au manoir
de Baskerville.

Je n'y ai pas toujours v�cu.

C'est joli, chez vous.

Ce n'est pas chez moi.
Chez moi, c'est l'Espagne.

C'est la photo de mes parents.

Ma m�re �tait une gentille femme.

Une bonne Espagnole. Elle ne voulait pas
entendre parler de l'Angleterre.

N�e en Espagne, elle mourrait en
Espagne, disait-elle. Et elle y est morte.

Puis nous sommes venus en Angleterre.

Mon p�re a d�pense
toutes ses �conomies pour revenir

dans son pays natal
en v�ritable propri�taire foncier.

Mais la terre qu'il a achet�e est mauvaise.
L'argent s'est volatilise.

Il y a un proverbe, chez nous.

Mauvaise herbe croit toujours.

- On survit.
- Vous avez pense a y retourner?

Je ne pense qu'a ca.

Mais mon p�re est trop fier
pour admettre sa d�faite. Fier. De ca.

Alors il ne nous reste
que la lande et le brouillard.

- Vous devez �tre tr�s seule.
- Oui.

Quand vous �tes pauvre,
personne ne veut vous connaitre.

Moi, je le veux.

Pourquoi vous �tre enfuie, hier, alors
que nous venions de nous rencontrer?

Pourquoi m'avoir embrasse?

Pourquoi?

Je ne sais pas.

Dites-le-moi.

Viendrez-vous au manoir, ce soir?

On reviendra ici ensemble, par la lande.

Si vous le voulez.

Il semble que nos chemins
se soient croises.

Je suppose que vous venez parler
de la ferme.

Et vous avez du cidre. Tant mieux.
Apporte m'en donc un bol.

D�p�che-toi.
Asseyez-vous, je vous en prie.

Merci.

Je me demandais si vous et vos invites
viendriez diner, ce soir.

Votre fille me l'a dit.

J'en serais tr�s heureux.
M. Holmes et le Dr Watson aussi.

Bien. Ca nous changera
d'avoir de la visite.

A votre sante, monsieur.

Comment pouvez-vous �tre sur
qu'on a pris une araign�e a l'�v�que

pour la mettre dans la chambre
de Sir Henry?

Elle aurait pu �tre dans ses bagages.

El�mentaire, mon cher Watson.
Il n'y a pas de tarentule en Afrique du Sud.

- Et celui qui l'a mise l�-bas l'ignorait.
- Exactement.

Il savait ou et quand Sir Henry
arrivait, et ou il devait loger.

Il en sait long sur les Baskerville.

Une morsure de tarentule n'est pas
mortelle quand on est en bonne sante.

- Mais quand on a le c�ur fragile...
- C'est donc quelqu'un de la r�gion.

Pourquoi pas?
Londres est accessible par voie ferr�e.

Sir Charles mort ici, il �tait moins suspect
que Sir Henry meure a Londres.

- J'avais presque oublie Sir Charles.
- J'ai bien fait de m'en souvenir.

C'est Sir Henry qui profite
le plus de la mort de Sir Charles.

- Vous ne sugg�rez pas qu'il l'a tue?
- Un million de livres, c'est tr�s tentant.

Dans cette affaire,
tout le monde est suspect.

Seul le Dr Mortimer savait
ou Sir Henry �tait loge a Londres.

Et a quel moment il arrivait.

Le London Times l'a peut-�tre annonce.

Et la l�gende du chien de l'enfer?

Nous en avons eu un horrible aper�u.

Vous m'inspirez!
Faites voir votre carte, vite.

Selden jurait que son hurlement
provenait des entrailles de la Terre.

Voyons.

Je m'�gare. J'aurais du
le remarquer depuis longtemps.

Barrymore m'a pr�venu de votre arriv�e.

Il �tait grand temps, vu ce qui est
advenu de ce for�at la nuit derni�re.

Un bien triste �v�nement.

Non. C'est tout
ce qu'un tel homme m�ritait.

J'�tais venu �tudier les documents
relatifs a la succession.

Je perds mon temps,
si vous voulez savoir.

Je ne m'entendrai jamais avec Sir Henry.

Vous avez eu un diff�rend, hier soir.

Il s'est montre tr�s discourtois.

Ce n'est pas une raison pour laisser
seul quelqu'un qui est en danger.

Vous deviez rester avec lui
jusqu'a mon retour.

Je ne vois pas pourquoi je me laisserais
insulter par l'homme que je prot�ge.

J'ai seulement �voque la l�gende.

Vous aimez bien faire cela. Pourquoi?

C'est vous qui avez d�couvert l'existence
de cette l�gende, n'est-ce pas?

Je vous ai engage dans l'espoir
de vous voir prot�ger Sir Henry.

Mais je me rends compte a pr�sent
que j'ai fait une erreur de jugement.

- Abandonnez donc...
- Jamais!

Ne nous laissez pas tomber a ce stade.

J'ai besoin de vous. Malheureusement.

Vous connaissez bien l'histoire
et la g�ographie de cette r�gion.

Je suis une autorit� en la mati�re.

On voit une vieille mine d'�tain,
sur la carte. Existe-t-elle toujours?

Quand bien m�me?
Elle est abandonn�e depuis des ann�es.

Cette carte est peut-�tre trop vieille.
Pourriez-vous m'indiquer l'entr�e?

Mais enfin, pourquoi?

Le pourriez-vous?

Je ne crois pas.
Je n'y suis pas all� depuis des lustres.

Stapleton pourra peut-�tre vous aider.
C'est sous ses terres.

S'il est d'accord,
viendrez-vous avec nous?

Je vous conseille
de ne pas vous approcher de cette mine.

Elle n'est plus en service
depuis longtemps. C'est dangereux.

Comment le savez-vous si vous n'y �tes
pas all� depuis des lustres?

C'est �vident. Des galeries non
entretenues sont toujours dangereuses.

Je dois y aller. Viendrez-vous?

Votre savoir d'arch�ologue
me serait indispensable.

- Si c'est si important pour vous, soit.
- Bien. Brave homme.

- Que devrai-je faire?
- Identifier mes trouvailles.

On trouve des choses �tranges,
sur la lande. Comme ca, par exemple!

- Ou avez-vous trouve ca?
- Int�ressant, n'est-ce pas?

Pourriez-vous la dater?

Je ne suis pas sur.
Je dirais vers 1700.

- 1740, pour �tre exact. Et le sang?
- Je ne pourrais le dire.

Moi, je vais vous le dire.
Il a moins de dix heures.

Autre chose a dire, sur cette arme?

J'�tais sur que le sp�cialiste
de la l�gende le saurait.

Sir Hugo l'a utilis�e
pour assassiner la jeune fille.

Plus r�cemment, elle a servi
a une c�r�monie diabolique.

Nous sommes tous en bas.

D'accord. Je vous attends la.

Cela ne devrait pas �tre long.

Suivez-moi de pr�s, tous les deux.

Attention.
Le sol est tr�s glissant.

L'eau du bourbier s'infiltre.

Ne touchez pas les piliers!
Le plafond est pr�t de s'effondrer.

Nous n'aurions pas du venir.
C'est trop dangereux.

Que cherchez-vous?

Que peut-on chercher sous la terre?
Des os, qui sait.

C'est dangereux. Allez-y,
nous allons caler les roues.

- D'accord.
- Tenez.

Merci.

Pas la peine d'aller plus loin.
J'ai trouve ce que je cherchais.

Alors?

Laissez les lanternes ici.

Il faut aller chercher
des renforts au village.

A quoi bon? L'entr�e doit �tre bloqu�e
par des tonnes de pierres.

Il faut essayer.

R�signez-vous: il n'y a aucun espoir
de le retrouver en vie.

- N'est-ce pas?
- Vous le savez tout comme moi.

Le plafond s'est effondre
il y a deux heures. Depuis, aucun bruit.

Pas �tonnant, avec cette tonne de pierres.
Cela ne veut pas dire qu'il est mort.

Les circuits d'a�rage
laissent passer l'air.

On ne peut pas passer par l'un d'eux?

Personne ne connait les entr�es.

Il faut essayer.
Retournons tout de suite sur le chemin.

Je l'avais pourtant mis en garde.
Vous l'avez entendu vous-m�me.

- Il y a toujours un espoir.
- Un grand espoir.

Je vous attends depuis dix minutes.

- Vous �tes sauf, Dieu merci!
- Comment vous en �tes-vous sorti?

Quand vous aurez fini les congratulations,
pourrons-nous retourner au manoir?

J'ai mal a la jambe,
j'ai froid et j'ai faim.

Cessez de faire le vieux chaperon.

Je ne serais jamais descendu si je n'avais
pas su qu'il y avait plusieurs entr�es.

- Tout cela pour un vieil os.
- Ce n'est pas un vieil os.

- Il est r�cent.
- Mais...

Pas de mais.
Pouvez-vous me passer mon tabac?

- Ou est-il?
- Tiroir en haut a droite.

Une boite ferm�e.

- Vous avez du le mettre ailleurs.
- Tiroir du haut, a droite.

- J'ai regarde.
- Il n'y est pas?

Puisque je vous le dis.

- Le voila.
- Une minute.

Je suis sur de l'avoir mis la, ce matin.

Le tiroir du bas ou j'ai range
la dague est-il toujours ferme?

La serrure a �t� forc�e.

La dague n'y est plus.

- Comment va votre jambe?
- Pas terrible.

J'en suis navre. Stapleton nous a invites
tous les trois a diner ce soir.

- Ah?
- Son geste est tr�s aimable.

- Je suppose que vous n'�tes pas en �tat.
- Non.

Ils seront tr�s d��us.
Et C�cile qui m'attend en bas...

Mais je ne peux pas y aller sans vous.

Si vous souhaitiez vraiment notre venue,
vous nous en auriez parle plus t�t.

- Plait-il?
- Ne faites pas attendre vos paysans.

- Je n'aime pas cela.
- Et je n'aime pas vos fr�quentations.

Je vous voyais entoure
d'amis plus recommandables.

J'esp�re que vous aimez
la tourte au lapin.

Je vous suis reconnaissant
pour votre aide.

Cependant, je vous rappelle
que vous �tes un invite, chez moi.

Bonne soir�e.

- Vous auriez tout de m�me du...
- Taisez-vous donc.

J'ai �t� volontairement grossier.
Je voulais qu'il y aille sans nous.

La dague a disparu.
Vous comprenez les implications?

Sir Henry va mourir ce soir.

Vous �tes sur d'�tre en �tat?

Il le faut, pour mettre
un terme a la mal�diction.

Vous savez quelque chose de ce portrait
que je n'ai moi-m�me jamais vu.

Les mains. Le tableau a �t� vole car
l'artiste avait peint les deux mains.

Barrymore me l'a confirme. Sir Hugo avait
les doigts palmes a la main droite.

Stapleton.

Le descendant ill�gitime de Sir Hugo...
Le second pr�tendant a la fortune.

- Par ici.
- Mais la ferme est par la.

Venez.

Fumier!

Vous pensiez que ca allait
�tre facile, hein?

Vous ne serez pas le premier
de cette famille a le penser.

Et vous ne serez pas le premier
a en mourir.

Vous connaissez la l�gende?

Sir Hugo est mort ici.

La gorge tranch�e, a cause d'une fille.

Sir Charles, votre oncle bien-aim�,
est mort ici aussi, n'est-ce pas?

Parce qu'il me d�sirait, comme vous.

Parce qu'il me d�sirait assez
pour m'amener ici, la nuit.

Malgr� le chien des Baskerville.

Il est mort en hurlant.

Je le sais. J'ai regarde.

Et aujourd'hui vous �tes la. Seul.

La nuit. Vous comprenez?

Je vais vous expliquer. Je suis aussi
une Baskerville, descendante de Sir Hugo.

De ceux qui sont morts dans la mis�re
pendant que vous r�gniez sur le pays.

Mon p�re et moi attendons
ce moment depuis si longtemps.

Notre heure est enfin arriv�e,
et la votre aussi!

La mal�diction est sur vous.

Elle n'ira pas loin.
Occupez-vous de Sir Henry.

Ca va.

Le chien est mort. Vous devez le voir.

Vous le devez.

Il n'y a plus rien a craindre.

Il y a un passage entre ici et la mine.

Je l'ai d�couvert quand Stapleton
a tente de me tuer, l�-dessous.

Ils utilisaient ce masque
pour le rendre encore plus terrifiant.

Affame des semaines durant, il �tait
enferme puis l�che le moment venu.

Ils devaient lui faire sentir
un objet vous appartenant.

Il faut ramener Sir Henry.
Vous avez votre p�lerine?

Passez-la-lui.

La mal�diction aura frappe
sa derni�re victime.

Nous n'entendrons plus jamais parle
du chien des Baskerville.

Cet anc�tre abject
m'a assez fait souffrir...

Je vous envoie donc son portrait,
retrouve a la ferme des Stapleton.

Vous pourrez l'ajouter a vos souvenirs.

Veuillez l'accepter,
de m�me que le cheque... Tr�s g�n�reux.

Apres le the, �crivez a Sir Henry que
j'accepte ses deux pr�sents avec plaisir.

Quand vous �tes-vous doute de la v�rit�?

De la v�rit�?

Oui, que le chien �tait un vrai,
pas seulement un animal mythique.

La chaussure manquante de Sir Henry
m'a mis sur la piste.

Si t�t que ca. Incroyable.

El�mentaire, mon cher Watson.
El�mentaire.

Muffin?

Merci.

Sous-titrage Visiontext: Chlo� Leleu

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