All language subtitles for The Blacklist - 09x20 - Caelum Bank (No. 169).The.Blacklist.S09E20.720p.WEB.h264-GOSSIP.French.orig.Addic7ed.com

iComment faites-vous transiter
notre argent ?

Je peux me rendre sur site en 12 heures

pour retirer les fonds
de vos comptes à Caracas.

Je les convertis en obligations

pour empêcher la traçabilité
des capitaux initiaux.

Puis je les reconvertis pour dépôt

et les fonds sont gérés ici
sur nos serveurs.

De n'importe où,
vous avez accès à vos comptes.

Quelles garanties nous offrez-vous
en termes de sécurité ?

Votre réputation vous précède.

Ne nous décevez pas.

On ne peut pas voler une banque
qui se déplace en permanence.

Nos portefeuilles.

C'est votre vie que vous engagez.

- Vous comprenez ?
- Tout à fait.

Je procède de ce pas
à l'ouverture de vos comptes.

Pendant ce temps,
on va vous servir des boissons.

Mierce a fait des merveilles
sur toi, Weecha.

Ta convalescence jusqu'à présent
est vraiment étonnante.

Ce que vous avez accompli ensemble
relève du miracle.

Je vais reprendre du service.

Weecha, tu étais presque morte
la semaine dernière.

Tu dois encore te reposer.

Mange bien, fais des siestes,

lis, écoute de la musique.

Ma place est sur le terrain.

Ta place est ici, à reprendre
des forces avec ta sœur.

Si elle reste.

Sauf qu'elle m'ignore.

Elle maintient que ce lieu
n'est pas une bonne idée.

- Pour qui ?
- Aucun de nous.

Elle a besoin de temps.

La cérémonie du feu l'aidera
à trouver sa voie.

Une cérémonie du feu dans
une caravane ? Ça implique quoi ?

Tu feras ça sur le barbecue ?

Raymond, arrête.

Elle dit devoir consulter l'autre côté,

pour être conseillée.

L'autre côté ? Mais de qui s'agit-il ?

Mierce, on est là.

Entrez !

- Marvin.
- Bonjour.

Vous devez être la fameuse Mierce.

Bonjour. Marvin.

Raymond m'a tant parlé de vous

et de votre retour qui le réjouit.

Raymond parle beaucoup.

J'arrive à un mauvais moment ?

J'ai vécu des prises d'otage
où l'ambiance était moins tendue.

Plus je suis présent,
plus la caravane semble rétrécir.

Laissons le temps faire son œuvre.

Gardons les doigts croisés.

Et cette pêche ?

Tu n'es pas rentré bredouille ?

Voici un relevé du compte en question.

Celui qui a financé les meurtres
des Lacroix et de Cole.

Tu avais raison.

Ce compte est à la Banque Caelum.

Le coffre-fort céleste ?

Je n'ai fait aucune transaction
bancaire avec Harris Gramercy...

- Depuis quand ?
- Des années.

Aucun compte ouvert en ton absence.

Tu détiens encore
plusieurs comptes dans cet avion.

Sont-ils encore actifs ?

On ne les a jamais fermés.

Il n'y a pas d'endroit plus sécurisé.

C'est pas faux.

Quelqu'un a eu accès à ce compte

et a financé ces meurtres.

Sûrement celui à l'origine de la mort
de la sœur de Kate, Maureen.

Mais c'est un compte joint.
Des liquidités disponibles

pour assurer les dépenses opérationnelles.

Combien chez nous y ont accès ?

Par où on commence ?

On va commencer dans l'avion.

Le mal se tapit souvent dans nos murs.

Et c'est moi que vous contactez.

Nous avons eu une expérience commune
avec la Banque Caelum.

Avant d'affronter Gramercy,
soyez sûr de vous.

Quelqu'un a financé
la mort de Reggie Cole,

Tyson Lacroix et Michele Lacroix
en utilisant un de mes comptes.

La même personne
a fait chanter Harold Cooper,

et est très certainement responsable
de la mort d'Elizabeth.

Et probablement aussi de Maureen Rowan.

Regarde-moi bien.

Je crois tout ce que j'ai dit.

Oui, je suis sûr de moi.

C'est une banque dans un avion.

En fait, ce sont plusieurs avions
avec à leur tête

un certain Harris Gramercy,
président, directeur et guichetier.

C'est comme un avion fantôme.

Ni plan de vol répertorié ni transpondeur.

Cerise sur le gâteau,

ses serveurs à bord sont protégés
des interférences extérieures

par cryptographie
sur les courbes elliptiques.

Impossible à pirater.

Je n'ai jamais été si proche
d'une réponse.

Je suis à deux doigts, sans y parvenir.

Il faut que Harris Gramercy me dise
qui a accédé à ce compte.

Personne d'autre ne peut nous le dire.

Caelum insiste sur la confidentialité.

Les comptes comme les clients
sont des numéros.

Les clients sont contrôlés
avant toute opération.

Val Messick, le meurtrier payé
pour tuer les Lacroix et Cole,

a été rétribué avec le compte
462-6329 de Reddington.

Il nous faut le numéro du client
qui y a accédé.

Ce ne sera pas suffisant.
Il faut y associer un nom.

On ne forcera pas Gramercy
à livrer des infos.

Qui parle de le forcer ?

Crois-moi, il me renseignera de lui-même.

Vous allez duper le président de Caelum ?

Je peux difficilement le menacer
avec un flingue, vu ses relations.

Une fois qu'on l'aura fait atterrir,
je suis sûr que Harris sera sensé.

Si on vous aide,
sachez que le FBI le gardera.

Si ça vous chante. Je m'en fiche.

Ce n'est pas Gramercy, mais le tueur
d'Elizabeth qui nous importe.

Mon but est d'innocenter Harold Cooper.

Si ce qu'on trouve dans l'avion
permet de le réhabiliter, ça me va.

Comment on le chope ?

Raymond a un plan.

L'Aviation civile n'appréciera pas.

Je peux te parler ?

Oui. Mais on a du boulot
pour trouver cet avion.

Je suis désolé. Le ministère

a étudié ton rapport annuel.

Tu n'es plus agent de terrain
pour raison médicale.

Tu ne bosseras pas sur l'affaire.
Du moins pas sur le terrain.

Dernièrement, j'ai parlé à un ami

de la première fois
que j'ai pris cet avion.

J'ai souvenir d'un voyage
plein de turbulences.

À l'image de notre amitié, finalement.

Où que vous soyez,
préparez-vous à être secoué.

Vous avez beaucoup d'argent
dans cette banque.

Je ne pouvais pas
vous refuser cette rencontre.

Alors, que puis-je faire pour vous ?

Rendez-moi un service, Harris.

C'est un résultat sportif ?

Vous savez ce que c'est.

Le moindre compte

protégé dans vos coffres
ultra-sécurisés vous est familier.

Celui-ci m'appartient.

J'ai besoin de savoir
qui est le dernier à s'y être servi.

C'est votre compte.
Vous savez qui a accès.

C'est bien mon compte.

Vous n'aurez donc aucun problème
à me dire qui c'est.

Vous connaissez les règles.
Pas de noms. Si mes clients...

Je suis un de vos clients.

C'est mon argent.
Ça ne portera préjudice à personne.

Si je commence à donner un nom,

on déduira que je suis prêt
à en donner d'autres.

Si quelqu'un a accès à vos fonds,

c'est que vous l'avez autorisé.

Si vous ignorez qui c'est,
je crains de ne rien pouvoir faire.

Que dit le traceur ?

On le localise au mètre près.

Je dois quoi ?

Selon la réforme du renseignement

et de la prévention du terrorisme,
le FBI peut enquêter

sur toute menace
contre la sécurité nationale.

De quoi parlez-vous ?

Je dirige une unité du FBI,
et je fais face à une menace terroriste

- sur la route U.S. One.
- Sur la côte ?

Faites atterrir tous les avions.

J'ai six vols au départ de Key West,
un milliardaire sur Key Largo

et une équipe de foot
sur la piste à Marathon.

Retenez-les. Sinon, je demande
à l'Air Force de s'en charger.

Commençons par un avion
absent de vos radars.

Voici ses coordonnées.

Excusez-moi.

On vient de nous informer
que nous survolons

l'espace aérien américain.
On doit atterrir.

Vous a-t-on dit pourquoi ?

Non, mais on nous incite à obtempérer,

ou ce sera l'US Air Force.

Dans ce cas, obtempérez.

Bien reçu.

Finissons nos verres.

C'est problématique ?

Il suffira d'une petite discussion,
d'un peu de temps ou d'argent.

Je ne suis pas à l'aise
avec ce genre d'arrêt imprévu.

C'est préférable à un missile
tiré par un F16.

C'est peu rassurant.
Réglez ça au plus vite.

Il faut juste que je puisse parler
à celui qui commande.

FBI.

Il y a une menace terroriste.
Le trafic aérien est à l'arrêt.

Laissez-nous le temps
d'inspecter votre avion.

Ravi d'aider une agence américaine.

Attendez...

je vous reconnais.

Vous êtes Raymond Reddington !

De qui parle-t-il ?

Redmund Rillington ?

Vous êtes en état d'arrestation.

Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?

Val.

Comment ça va ?

Vous m'avez arrêté.

Et vous venez personnellement
m'escorter jusqu'à la prison ?

Vous voyez ça ?

Je ne vous escorte pas,
encore moins en prison.

Ordre de transfert.

Vous passez témoin protégé
car vous avez donné vos commanditaires.

Je n'ai rien dit.

D'après ça, si.

Vu vos actes,
vous avez dû lâcher de l'info.

De quoi s'agit-il ?

Le service de protection des témoins
prépare votre dossier d'admission.

Le processus prend du temps.
Et votre commanditaire, par exemple,

pourrait apprendre
que vous l'avez balancé.

Le service s'adresserait à moi,

mais je n'aurais aucun souvenir
de vous dans une affaire en cours.

C'est là que vous pourriez
finir en prison.

Mouchard notoire
au milieu des droits communs,

le temps que je prenne ma décision.

C'est une condamnation à mort.

J'ai beaucoup à perdre.
Votre sort m'importe peu.

Je pourrais aisément égarer ce document.

Vous seriez jugé comme prévu,
et on s'en tiendrait à ça.

Un triple homicide, ça en jette.

De quoi s'entourer de protecteurs.

- Que voulez-vous savoir ?
- Qui vous a payé

et pour faire quoi. N'oubliez rien.

J'ai pas de nom. Le reste, vous le savez.

Ce fourgon part dans cinq minutes.

Où voulez-vous qu'il vous conduise ?

Il y a une chose.

Après avoir tué Michelle Lacroix,
je devais aller chez eux.

- Mais vous m'avez arrêté.
- Vous empêchant de ?

De mettre le feu à la maison.

En provoquant un incendie près du bureau.

Mes cauchemars commencent ainsi.

Je suis en garde à vue.

Mon avion est saisi,

rempli des données bancaires
les plus secrètes du monde.

- Raymond, qu'allons-nous faire ?
- Calmez-vous.

Le FBI, ça reste des flics.

- Je peux nous sortir d'ici.
- Comment ?

On va avoir le droit de téléphoner.

J'ai remporté une partie de croquet
contre le gouverneur adjoint de Floride.

Il m'est largement redevable.

Un coup de fil, et c'est la liberté
pour nous, ou pour moi seul.

Je ne vous donnerai pas ce nom.

Si le FBI fouille votre avion,
vous donnerez plus qu'un nom.

Vous êtes un vrai malfaiteur.

Qui peut vous faire redécoller
dans l'heure.

Un nom, c'est un prix bien faible
pour regagner votre liberté.

Vous savez ?

Cette situation,
bien que soudaine et terrible,

semble vous donner des ailes
pour faire des demandes.

Que voulez-vous dire ?

Rien, absolument rien,
ne me poussera à coopérer avec vous.

Ne soyez pas insensé.

Aucun de vos clients ne sera
compromis si vous me parlez

d'un transfert depuis mon propre compte.

Non, mais c'est moi que ça compromet.

Car je représente une chose.

La confiance.

La confiance placée en moi et ma banque.

Je protège l'argent mais surtout
les secrets de mes clients.

Et je ne divulguerai aucun nom.

Je tiens parole.

Moi aussi.

Revoyez votre position.

Vous me menacez ?

Redmund Rillington ne menace pas,
la parole lui suffit.

Cette arrestation est un coup monté.

Les agents en étaient-ils vraiment ?
Je n'ai rien à craindre.

À part celui qui partage votre cellule.

J'ai beaucoup aimé votre discours

sur la confiance.

Mais vous n'êtes pas un parangon de vertu.

Je sais d'où vient
l'argent de votre banque.

Criminels, seigneurs de guerre,
trafiquants de drogue,

banquiers et politiciens
qui ont escroqué leur pays.

On vérifie si ce neuf millimètres
est bien réel ?

Allez au diable !

On dirait que ce pistolet est un vrai.

Il faut intervenir.

Et s'il connaît le commanditaire
du meurtre de Liz ?

- Donc on fait rien ?
- Attendons.

Le sort d'un banquier véreux
m'importe peu.

Que fait la police ?
Ils ont dû entendre le coup de feu.

Que vous avez provoqué.
Ce commissariat est désaffecté.

C'est pourquoi on est entrés
par l'arrière. Il n'y a que nous.

- Il me faut une ambulance.
- Et moi, un nom.

Une sauvegarde des mouvements
est confiée à un collègue de Riga.

Une série de chiffres sur un papier.

Bon sang.

Ce n'est pas le scénario
que j'avais imaginé.

Ce nom, donnez-le-moi.

C'est moi.

Ego confido in pecunia. Un, deux, trois.

Il me faut l'historique des transferts

du compte numéro 462-6329.

Donne-moi les coordonnées correspondantes.

Client 483-6924.

483-6924.

Vous savez qui c'est. J'attends.

Hawkins.

Hedwig Hawkins.

Heddie ?

C'est impossible.

Les chiffres ne mentent pas.

Attendez, il me faut une ambulance.

Elle est en route.

Tu m'as suivi jusqu'ici ?

Tu es vraiment incorrigible, ma belle.

Ta sœur t'a autorisée ?

Elle l'ignore. Elle fait des courses
pour sa cérémonie.

On va le payer cher.

Appelle-la pour lui dire que tout va bien.

Je te l'ai dit. Tu n'es pas remise.
S'il t'arrive...

Vous aviez besoin d'un chauffeur.
Alors détendez-vous.

Merci.

C'est pas vrai.

Agent Zuma. Besoin d'une ambulance.

Blessure par balle.

Au poste Golfe et Aviation.

Le sang est sombre. Le foie a été touché.

C'était à prévoir.

- On a le nom.
- Certes.

Que Dieu vienne en aide à Heddie.

Tout ça vient de chez Lacroix ?

Une équipe a rapatrié
tout le contenu de son bureau.

Là où Val Messick
devait lancer l'incendie.

C'était l'assurance que le feu prendrait.

Je commence là.

Et vous, ici.

Vous savez pourquoi je suis là,
à vous aider,

et pas en Floride
avec le reste de l'équipe ?

Je voulais pas vous brusquer.

J'ai été reléguée à un poste de bureau.

Les maux de tête ?

Je n'en veux pas à Aram.

J'ai choisi de ne pas mentir,

et il a transmis mon rapport d'évaluation.

Je suis frustrée.

Je vois bien ce que ça veut dire,
surtout en ce moment.

Il nous faut continuer à travailler.

- Comment va Gramercy ?
- Il est au bloc.

Il a perdu beaucoup de sang. C'est grave.

Il a capté le subterfuge
avant le coup de feu.

Il nous prend pour de faux agents.

S'il survit, on devra le relâcher.

Seul moyen de protéger Reddington.

Il faut protéger Heddie.

C'est plausible
qu'elle soit derrière tout ça ?

On a juste un compte relié à son nom.

On n'en sait pas assez.

Reddington va la tuer.
Il a déjà blessé quelqu'un.

Il faut tout faire pour sauver Heddie.

Il ne s'agit pas
que de la mort d'Elizabeth,

- mais aussi du piège contre Harold.
- C'est vrai.

Quoi qu'elle sache ou qu'elle ait fait,

Heddie pourrait sauver M. Cooper.

On doit devancer Reddington.
Où se trouve Heddie ?

Miami.

Elle y a un appartement.

Il y a un héliport à Islamorada.

J'envoie un hélico.

Pour qui, celle-là ? Bravo, mon chou !

Une dernière fraise, tu veux ?

Et toi, tu veux celle-ci ?

J'ai rien d'autre en tête

que le rire de Heddie.
Durant toutes ces années...

C'est Heddie. Je peux t'assurer
que c'est pas fermé.

Voilà.

Elle vient de partir.

Elle a été prévenue.

C'est bon, je suis sortie.

On atterrit dans cinq minutes.
On vous récupère à Flamingo Park.

Je me dépêche.

C'est vrai ?

Quoi donc ? J'ignore ce qu'on me reproche.

Votre lien avec la mort de Keen.

Quoi ?

Comment pouvez-vous...

C'est ce que vous croyez ?

C'est ce que Raymond croit ?

Je ne pige rien à ce qui se passe.

Mais je n'ai jamais fait de mal
à Elizabeth.

Vous devez me croire.

Dembe, voyons.

À vrai dire, c'est lui
qu'il va falloir convaincre.

- Raymond.
- Vous l'avez.

- On la protège.
- Imagine ce qu'elle a pu faire.

Ce qu'elle a pu initier.

Raymond, vous êtes aveuglé par la colère.

L'exécuter vous priverait de réponses.

Harold a besoin de ces réponses.
Ainsi que le FBI.

Et vous aussi.

Ne la tuez pas avant d'avoir la vérité.

Voilà ce que ça me rappelle.

La côte de Madagascar, en 2010.

Sur ce magnifique yacht
tout d'acajou vernis.

C'était un 24 ou 27 mètres ?

Un 33 mètres.

Et on a aperçu les skiffs.

Des pirates au large de Nacala.

Je voulais me battre. On était bien armés.

L'aventure en haute mer !

Tu as insisté pour qu'on laisse faire.
Qu'avais-tu dit ?

"On ne perdra rien de précieux.

Offrons-leur ces richesses."

Il n'y a pas eu un coup de feu.

Ils ont pris le bateau,
le brandy, ma montre.

- Je l'adorais.
- Vous l'avez remplacée.

Six heures avec l'équipage
dans un petit radeau.

Dembe, j'ai toujours respecté
ton côté réfléchi et ton refus

d'accepter bêtement.

Ta volonté de me remettre à ma place.

Je ne vois pas très bien

le rapport.

C'était pour passer le temps
avant de vous rattraper.

Bonjour, Heddie. On y va.

On vous embarque.

Harold, venez voir.

Lacroix avait
une sacrée collection de films.

J'ai ouvert celui-ci.

Sécurité très légère.

Juste un mot de passe.
Accordez-moi un instant.

Voilà, ça charge.

C'est quoi ?

On dirait la trace numérique
d'un paiement.

Lacroix et Cole étaient impliqués
dans des affaires d'extorsion.

- Ça peut être ça ?
- Il y a plein de noms.

Cette escroquerie semble plus importante.

Voyons les grosses sommes.

Là.

Lawrence Knell et Angela Sherwood.

Qui sont-ils ?

Angela Sherwood, trouvé.

Et Knell aussi.

Avocats dans le même cabinet.

On va découvrir ce qu'ils savent.

Vous allez où ?

On a une piste.
Peut-être sérieuse, on va voir.

Je vous accompagne, on ne sait jamais.

Tu ne peux pas venir.
Ce serait contraire au protocole.

Je suis obligé de m'y conformer.

Pardon, Alina.

Plus de terrain.

J'arrive pas à y croire.

Gramercy est mort à l'hôpital
il y a deux heures.

Dommage collatéral, comme on dit.

La nouvelle se répand à toute vitesse.

Tout le monde savait pour ton RDV.

La moitié de la pègre

me demande si mon patron
a tué le chef de Caelum.

Tu saisis ?

Tout à fait. Mais je m'en fiche.
J'ai ce que je voulais.

- Et je la ramène.
- "La" ?

Il s'agit d'Heddie, Marvin.
Tous les chemins mènent à Heddie.

Et tu peux me croire,
elle expiera ses péchés.

Je l'emmène à l'entrepôt pour
affiner ma relation avec mon amie.

Je peux apporter ma contribution
à l'interrogatoire.

- Comment ça ?
- J'ai bien vérifié ce compte,

mais je ne me suis pas arrêté là.

Je ne veux pas m'avancer trop vite.

Il me reste une chose à confirmer.

J'aurai probablement un invité surprise.

On y sera dans trois heures.

On a vos noms et des sommes en dollars.

Reginald Cole apportait des affaires
à Tyson Lacroix,

lequel empochait l'argent
de négociations bidon.

Sans être impliqués,
vous étiez au courant.

- Depuis quand...
- Je vous arrête.

On est coincés.

On l'a su dès votre arrivée.

On collabore, contre l'immunité.
Et on vous dit tout.

- C'est simple.
- Je veux un avant-goût.

On vous donnera une ribambelle de noms.

Mais Lacroix, c'est pas Claudius.

On ne vous livrera pas Claudius.
On n'a pas l'info.

Claudius ?

Le cerveau.

L'architecte de cette toile.
Il a tout imaginé.

Parvenir à un accord
sans représenter le client

tout en encaissant l'argent,
ça relevait du génie.

Pour chaque dossier, on reversait
un pourcentage à Claudius.

Donc vous étiez en contact ?

Tout se faisait par e-mails
anonymes, portables prépayés.

Que des combines d'espionnage.

Je n'ai jamais cru
à l'existence de Claudius.

Il y en avait toujours un pour dire
qu'il l'avait vu. Pas moi.

Moi non plus.

Je le répète,
on peut vous fournir des noms.

Mais on n'a rien
sur celui qui vous intéresse.

Raymond, je suis innocente.
Je ne comprends pas ce qui se passe.

- Mais je vous redis...
- Je vous en prie.

J'ai entendu mille variations
sur le même thème.

Je m'arrête là. Assez de verbiage.

C'est-à-dire ?

Je pourrais discourir
sur le concept de trahison,

ou implorer votre pardon
pendant tout le trajet.

Et vous savez quoi ? Dans les deux cas,

je parle trop et vous aussi.
J'en ai assez.

Alors, rendez-moi un service.

Taisez-vous.

Qu'avez-vous fait ?

Ce qu'on cherche dépend
des réponses que Heddie donnera.

Dembe et Ressler ont failli mourir !

Pas du tout.

Les airbags ont fonctionné,

seul leur ego a souffert.

Vous ne pouvez pas en dire autant
de Gramercy.

La faute à pas de chance.

Mais j'ai obtenu une réponse
qui m'importait.

Si vous la tuez, oublions
tout ce qu'elle peut nous révéler.

Y compris comment retrouver ce Claudius.

Je ne la laisserai jamais témoigner
au tribunal, vous le savez.

- Que ferez-vous ?
- Un procès à ma façon.

Ne vous inquiétez pas.
J'aurai des réponses pour nous deux.

Agent Park, vous venez aussi

avec une requête pour Heddie ?

Je viens vous solliciter.

J'ai beaucoup de choses à l'esprit
ce soir.

Que puis-je pour vous ?

J'aimerais aider.
Avec tout ce qui se passe...

- Vous voulez un boulot ?
- Non.

Je veux participer.

Le meurtrier de Keen semble
tout proche. Et je suis douée.

Une ligne difficile à franchir.

Je l'ai déjà fait par le passé.

Mais là, je suis déjà aux prises
avec Harold et le FBI.

Le FBI ne veut plus de moi.
L'info est bien passée.

Alina, je perçois votre souffrance.

Avec vos maux,

je ne vois pas de tâche
à laquelle vous assigner.

Et ce ne serait pas raisonnable
de ma part.

J'en ai marre qu'on me dise
ce que je peux faire ou non.

J'ai commis assez d'erreurs
pour la journée.

Et vous continuez.

Je ne peux pas vous aider
aujourd'hui, agent Park.

J'ai d'autres casseroles sur le feu.

Ça va ?

Ça ira.

Je peux me débrouiller toute seule.

Raymond, Heddie est en train
de se réveiller.

Parlons-nous demain.

Sortez par l'arrière.

Fin de partie.

On n'a négligé aucun détail.

Impasse avec les avocats,
Reddington a Heddie.

On n'abandonne pas.

Je salue votre ténacité,
mais que faire de plus ?

Tout reprendre.

Tout ça ?

Park a bien trouvé une preuve
de paiement sur un disque.

D'autres choses ont pu nous échapper.

- Non.
- En êtes-vous si sûr ?

Aidez-moi à tout revoir.

J'imaginais pas vous voir ici.

Sache que j'adore mon boulot.

On revérifie
l'intégrale John Grisham de Lacroix.

Vous vous êtes absentée longtemps. Ça va ?

J'ai proposé mon aide à Reddington.

Ne vous affolez pas.
Il m'a rejetée, lui aussi.

Je n'y ai pas ma place.

Évidemment.

Votre place est ici, avec nous.

Le travail de bureau
est moins excitant que le terrain.

Mais ici aussi, on sauve des vies.

Dont la mienne. Votre aide est bienvenue.

Tiens.

Prends la moitié. Je deviens bigleux.

Marvin va revenir.

En attendant, parlons librement.

Vous pensez que j'ai quelque chose
à voir avec la mort d'Elizabeth ?

Mais pourquoi ?

Quelle en serait la raison ?

L'histoire regorge de personnages
et d'événements invraisemblables.

Mais comment ?

J'aurais géré la coordination

et tout le planning
sans que vous l'appreniez ?

Vous y croyez vraiment ?

Soit on vous a aidée,
soit vous avez aidé quelqu'un.

J'aurais aidé qui ?

Ou qui m'aurait aidée ?

Et depuis où ?

N'ai-je pas l'air
d'être désespérément seule ?

Raymond.

Je te présente Micky Croft,

trafic d'armes à la frontière canadienne.

Je sais. Votre réputation vous précède.

On vous dit raisonnable et fiable.

Tout comme vous.

J'ai cherché qui aurait pu t'être infidèle

en monnayant ses services ailleurs.

J'ai rencontré Micky
qui m'a raconté son histoire.

Elle est venue me voir
il y a trois ans, je dirais.

Elle cherchait du boulot.

Elle en avait marre
de votre façon de diriger.

Elle m'a montré comment
vous falsifiiez les comptes.

Une artiste de la fraude fiscale.

C'est vrai.

Je pensais qu'elle ne travaillait plus
pour vous.

Heddie.

Que voulez-vous que je vous dise ?

Vous ne m'avez jamais jugée
à ma juste valeur.

J'ai été sous-estimée.

Alors je suis allée chercher du travail.

Et je mourrais pour avoir voulu
un meilleur boulot ?

Micky, merci d'être venu.

Je ne l'oublierai pas.

Je vous laisse retrouver seul
le confort de la voiture de Marvin.

Merci, Micky.

Finissons-en.

Il est tard. Le soleil va se lever.

Fais au plus vite.

Tu veux un moment ?

Pour ?

Il nous faut gérer le fait
que j'aie tué Harris Gramercy.

Ses clients vont se venger.

Tu veux t'occuper de ça tout de suite ?

On s'envole pour la Lettonie.

Plusieurs de ses plus gros clients
sont dans le coin.

Convoquons une réunion
pour plaider notre cas.

Le jet nous attend.

Marvin, tu viens ?

Chéri ? Je sais, il est tard.
Je reste encore un moment.

On a besoin de moi ici.

Je regarde une vidéo de mariage
de deux personnes décédées.

C'est toi qui m'as demandé.

Je t'envoie un texto.

Il faut que je te laisse.

Une vidéo du mariage Lacroix,
nommée comme telle.

Rien de particulier, donc.
Mais je l'ai quand même visionnée.

Certes, c'est pas très excitant.
Mais ce boulot

pourrait vous sauver la mise.

On a entendu assez d'histoires gênantes.

Laissons la place à un ami
très proche de Tyson et Michelle.

Un ami de longue date, le témoin de Tyson.

Michelle et Tyson, je vous aime fort.

J'espère trouver ma propre Michelle

un jour.

À Michelle et Tyson !

Que leur mariage dure pour toujours.

Santé !

Il est 8 h en Lettonie.

- 10 heures de vol.
- Un instant.

Harold ?

- Où êtes-vous ?
- Dans l'avion.

Je pars pour Riga.

Marvin est avec moi.

Écoutez-moi bien. Ne faites pas
confiance à Marvin Gerard.

- Répétez.
- Tyson Lacroix et Marvin Gerard

étaient très amis depuis des années.

Je n'ai pas encore tout relié.
Mais c'est grave.

Merci pour votre appel.

Que fait Edward ? On décolle bientôt ?

Il doit appuyer sur des boutons,
vérifier des jauges,

revoir le plan de vol.

Que se passe-t-il ?

Explique-moi.

Je ne comprends pas.

Je suis sûr que Heddie
a autant envie que moi

d'entendre le pourquoi et le comment
de tes agissements.

Je vais prendre un verre.

Je vous sers.

Raconte-moi une belle histoire.

Ta vie en dépend.

Je suis et j'ai toujours été
le plus loyal envers toi.

Mais je n'ai jamais prêté serment
à Elizabeth Keen.

Je ne lui faisais pas confiance,
ça se savait.

Elle n'était ni assez digne
ni assez qualifiée.

Qu'elle dirige tout ?

Jamais de mon vivant.

Attention aux souhaits que tu exprimes.

Tout ce que j'ai fait

servait les intérêts de ton empire.

Après la mort d'Elizabeth et ton départ,

j'ai maintenu les affaires au mieux.

Et j'ai fait un sacré bon boulot.

À ton retour, je pensais
que tu aurais tourné la page.

Ta vie a été ponctuée
de tant de morts, de deuils.

Tu t'en es toujours relevé.

Mais tu étais tellement déterminé

à élucider les circonstances de sa mort.

Impossible de te laisser faire.

J'ai tout fait pour te ralentir,
t'en empêcher.

Je m'en suis pris à ta fortune.

J'ai fait tuer certains de mes amis.

Je m'en suis pris à Harold.

En vain.

Tu revenais à la charge.

Puis vous m'avez visée.

Et vous piéger, Heddie,
c'était mon dernier recours

pour protéger ma vie avec Raymond.

Car je ne suis rien d'autre.

C'est ça, ma vie.

Raymond Reddington.

Quel gâchis.

Quel terrible gâchis.

Comment as-tu compris ?

Ce n'est pas le cas.

J'ai tant ressassé,

réfléchi encore et encore.

Le jour de la mort d'Elizabeth

est plus vif
que des pans entiers de ma vie.

Je me rappelle ce qu'elle portait,

l'odeur de la pluie.

Le son de sa voix, ses dernières paroles.

Son regard au moment de...

Ce dernier moment où elle m'a regardé.

Comme si, pour la première fois,

elle voyait qui j'étais vraiment.

Mais j'avais oublié son mal de tête.

Jusqu'à aujourd'hui.

Agent Park se tenait devant moi,
en proie à ses migraines.

Un verre s'est brisé.

Pendant tout ce temps,

j'ai été tourmenté par le traceur
qu'Elizabeth avait ingéré.

D'où venait-il ?

Mais j'avais oublié
le mal de tête d'Elizabeth.

Le matin de sa mort,

on est passés à ton bureau

signer des papiers
de transferts de holdings.

On a pris du thé.

Et elle, un café.

Il y avait quoi dedans ?

Elle a eu mal à la tête.

Tu lui as donné de l'aspirine.

Le dispositif était dedans.

Tu l'as fait sous mes yeux.

Pourquoi cette ruse,

avec Heddie à l'entrepôt,
le coup de feu...

Je peux répondre.

Ainsi, vous vous sentiez en sécurité.

En sécurité ? Dans quel but ?

Pour que tu viennes.

Ce sera un long vol agréable.

Le temps de vider tes bureaux,
ton appart et ta maison sur la mer.

Le temps de tout passer au crible.

Et de décider de ton sort.

Tu ne décroches pas ?

En fait, c'est pour toi.

Pardon ?

En me rendant à l'entrepôt,

j'ignorais si j'étais hors de danger.

Alors j'ai mis en place une assurance.

Au cas où.

J'ai envoyé une alarme

avec ma montre, il y a cinq minutes.

Si je n'envoie pas de message
à mon tireur dans les deux minutes,

il répandra sa jolie cervelle

sur les parois de la caravane.

Je vais descendre de cet avion,

et tu vas me laisser faire.

Weecha !

Weecha, tu vas le tuer. Arrête !

Je n'ai jamais souhaité tout ça.

Étrange façon de le montrer.

C'est toi qui m'as montré la voie.

Ces enregistrements destinés à Elizabeth

lui expliquant comment gérer.

Je les ai écoutés quand tu es parti.

Et de nouveau à ton retour.

Que le meilleur gagne,

mon vieil ami.

Bonne chance, Claudius.

Raymond, au secours !

Weecha.

Sous-titres : Blandine Raguenet