All language subtitles for Au Service De La France S02E03

Éliminez cet homme.

Moïse ?

Mais non, enfin !
On n’élimine pas un directeur adjoint,

grand résistant, catégorie A
sans que ça se voie.

- C’est l’autre, le jeune.
- L’autre jeune.

- Le jeune. Il n’y en a qu’un.
- Ah, oui.

[le colonel] Officiellement, il est mort.
Ça va vous faciliter la tâche.

Ah, forcément,
ce sera plus facile d’éliminer un mort.

Dépêchez-vous. C’est urgent.

André ?

Vous pourriez frapper.

Qu’est-ce que vous avez foutu
avec Mercaillon ?

- J'ai fait en sorte qu'il vous libère.
- Je n’ai pas besoin de vous.

Je vous avais ordonné de ne pas bouger.
C’est incroyable de ne pas obéir comme ça.

Ne vous inquiétez pas,
j’ai repris le contrôle de la situation.

Quel contrôle ? Vous êtes inconscient.

Vous ne pouvez pas aérer cette chambre ?
Ça sent le bouc là-dedans !

[Moïse] Maintenant qu’il sait
que vous n’êtes pas mort,

vous êtes mort. Et ce bazar, là !

- Non mais ce bazar !
- C'est ma chambre.

Mais c’est chez moi
jusqu’à preuve du contraire.

Oh là là !

- Vous vous êtes mis en danger pour rien.
- Non, pas pour rien. On l’aura.

Comment ? On n’a plus aucune preuve
contre lui. Plus de dossier.

Il y aura jamais de procès.
C’est fini, il a gagné.

Les patères, c’est pour les chiens ?

Un bon agent n’abandonne jamais
une mission.

C’est vous qui me l’avez appris.

Un bon agent sait quand il doit clore
une mission vouée à l’échec.

Un bon agent sait s’adapter
aux retournements de situation.

Un bon agent commence par ranger
ses affaires et ramasser ses miettes

en ne se disant pas que quelqu’un
d’autre va le faire à sa place.

[le perroquet] Où il a encore mis
mon "France Soir" ?

Il n’y a plus qu’une solution.

On l'élimine.

Le chef des plus grands services secrets
du monde et le père de votre fiancée ?

Qu’est-ce que vous direz à vos enfants ?
"Papi est mort parce que papa a tué papi

parce ce que papi avait essayé
de tuer papa ?"

[le perroquet] Henri, tu piques.

Alors, vous proposez quoi ?

- On ne va quand même pas abandonner ?
- Non, on va attendre.

- On finira par l’avoir à l’ancienneté.
- À l'ancienneté ?

Oui, il n’est pas si loin de la retraite.

Je prendrai sa place à ce moment-là
et je pourrai vous réintégrer.

[le perroquet]
Oh, bon dieu qu'il est radin !

[André] Finalement, vous vouliez
simplement prendre sa place.

Vous n'êtes qu'un rond de cuir.

Qui êtes-vous pour oser me dire ça ?

Je vais vous le dire.
Vous êtes un mauvais agent,

inconséquent, irresponsable et bordélique.

[le perroquet] Ne me prenez pas
pour une idiote, monsieur Moïse.

Depuis que la France a voté oui
au général, elle est en liesse.

[le colonel]
Mais cette liesse est malheureusement

ternie par une mauvaise nouvelle.

Monsieur Gomez, cadre catégorie A,
échelon quatre,

directeur de la direction financière
et comptable, ne reviendra pas du Touquet.

Alors qu’il ramassait des coques
à marée basse à Stella-Plage,

monsieur Gomez a été emporté
par une hydrocution.

- Mais c'est horrible.
- Le non respect du délai réglementaire

de quatre heures après le déjeuner
avant tout contact

avec un environnement aquatique.

Voilà ce qui arrive quand on fait fi
des règles et des règlements.

À ramasser des coques au mépris
des procédures les plus élémentaires,

on met le service en péril,

la France en péril
et on peut le payer de sa propre vie.

C’est valable pour les coques,
les palourdes,

les couteaux et les praires.

C’est valable pour la marée basse
et pour la marée haute.

C’est valable pour le milieu aquatique,
c’est valable pour tous les milieux.

C’est valable pour Gomez
et c’est valable pour tous.

Messieurs, quand l’eau est à 12 degrés,

on doit s’attendre
à ce qu’elle soit froide.

En application du code général
de la fonction publique d’état,

Gomez sera sanctionné à titre posthume.

Tout à fait normal. C’est justifié.

[Calot] Le règlement, c’est le règlement.

Est nommé à la succession du poste,
en vertu de la procédure de remplacement,

monsieur Schmidt, ici présent.

Schmid, mon colonel. Avec un...

Avec un "d".

[le colonel] Monsieur Schmid,
prenant ses fonctions au pied levé,

un temps d’adaptation lui sera nécessaire
avant d’être parfaitement au fait.

- Chacun fera donc preuve d'indulgence.
- Ça fait une nouvelle tête.

Je n'ai pas terminé.

Il y a pot.

[Marie-Jo] Alors, bienvenue au service,
monsieur Schmid.

Je n’ai pas pris le temps
de vous féliciter. À votre regradation.

Je me réjouis à titre personnel

et surtout pour le service,
qui sait ce qu’il vous doit.

- Marie-Jo.
- Monsieur.

[Guy] Vive la France !

Vive le général !

Et vive Moïse !

[les collègues] Santé, Moïse. Santé.

Eh bien Jacquard ?
Vous en faites une de ces têtes !

C’est votre zone, pourtant.
C’est un peu votre victoire, ce oui.

CQFD.

Rigolez, rigolez.

On verra si ça vous amuse
encore quand tous les excités,

tous les illuminés du moindre trou perdu
que la France a visité,

vont défiler à l'accueil
pour réclamer la même chose.

Ah bah, ça, je suis tranquille.
Avant de voir défiler des Africains.

Hum, hum, hum. Monsieur Jacquard,
j’imagine que si vous quittez ce pot,

vous avez rempli le formulaire d’exemption
de pot et que vous l’avez fait tamponner ?

Vous vous adaptez rapidement
pour un remplaçant au pied levé.

On fait ce qu'on peut.

Bonjour, monsieur Pochon.
Fidèle au poste ?

Oui. C’est ma semaine sans pot.
Je suis de permanence.

On ne peut pas abandonner les archives
sans surveillance.

Tenez, un petit cadeau pour vous consoler.

- Pour moi ?
- Oui.

J’ai fait un clafoutis ce matin
et d’un coup, je me suis dit :

"Ce pauvre monsieur Pochon, qui trime

sans arrêt
même quand les autres s’amusent.”

Faites attention, il y a les noyaux.
Je les laisse, ça donne du goût.

Vous êtes bien gentille. Merci beaucoup.

Tiens, pendant que je suis là,
je vais en profiter

pour récupérer un document
que monsieur Moïse m’avait demandé.

- Bien sûr. Dîtes-moi où il est.
- Non, je me débrouille.

Mangez votre clafoutis. Il est encore
un peu tiède, c’est tellement meilleur.

Vous avez raison.

Qui est le responsable
de votre délégation ?

Non, un seul responsable.
Sinon, il faut deux formulaires.

[Moïse] Entrez.

Oh, pardon.

Nouveau bureau. Décision du colonel.

Désolée de vous déranger, monsieur Moïse.
Je voulais vous donner ça.

Ce sont des photographies
que j’ai prises chez vous.

- J'ai repensé à ces deux hommes.
- Je croyais vous avoir dit

- de ne pas vous inquiéter de ça.
- Je ne m'inquiète pas

mais je me suis souvenue
avoir tapé un rapport

auquel j’avais adjoint
des photographies de ces hommes.

Alors, je suis allée aux archives,
en toute discrétion, bien sûr

et j’ai retrouvé les dossiers en question.

Votre concierge et son fils
sont en réalité

monsieur Moriou, qui a été radié
du service pour violence,

et monsieur Charlant, lui a été radié
pour détournement de frais.

Je vous laisse regarder.

J’ai un chariot à boissons

- qui va pas se ranger tout seul.
- Merci, Marie-Jo.

C'est très étrange.

D’après leurs réponses au questionnaire,
ils ne sont classés

ni ennemis, ni alliés, ni non-alignés.

- Bah, ils sont quoi, alors ?
- Ils ont des têtes d'Américains, non ?

On est vraiment obligés de les recevoir
avec tout le boulot qu'on a ?

On ne sait jamais quel risque on prend

à ne pas recevoir des gens
qu'on ne connaît pas.

Bonjour, messieurs.

À qui avons-nous l'honneur ?

On représente un groupe
d'intellectuels québécois.

Pis, ben moi, c'est Alain Robitaille,
lui, Antonin Laliberté.

C'est des faux noms, ça.

En tout cas, on vous remercie bien
de nous recevoir. C'est bien gentil.

Je maintiens
qu'ils ont des têtes d'Américains.

Nous vous écoutons.

- Me comprenez-vous ?
- Fort bien.

Je vous ai compris.

On est admiratifs du général de Gaulle.

Puis, sa politique visionnaire
sur l'indépendance des peuples.

Il l'a grandement prouvée en Afrique.
Maintenant, c'est en Algérie

avec son référendum
sur l'autodétermination.

[Québécois 2] Et nous, on est venus ici
pour vous demander votre aide

pour soutenir notre lutte indépendantiste
du Québec par rapport au Canada.

Rien compris.

Ils n'avaient pas mis
qu'ils parlaient le français ?

[Québécois 1] On parle français.

Du français, j'en ai entendu des tas.

Les Africains, ils ont autant de syntaxe
que de couleurs de boubou

mais alors, celui-là !

Il me semble comprendre
que ces messieurs sont venus réclamer

l'aide de la France

pour libérer le Québec
de la domination canadienne.

[Jacquard] Et voilà,
qu'est-ce que je disais ?

C'est le défilé qui commence.
Ça va être qui, les suivants ?

Le Front de Libération de la Belgique,
de Saint-Pierre-et-Miquelon ?

- Mais c'est plus canadien, le Québec ?
- Oui.

Vous êtes Canadiens
ou dominés par les Canadiens ?

Les deux.

Nous, ce qu'on veut,
c'est faire ça sans violence.

On devrait vraiment faire passer
un test de langue

aux délégations avant de les recevoir.

[Québécois 2]
Examen. Vous avez dit "test".

C'est un mot anglais.
En français, le mot est "examen".

Nous les comprenons à peine
et eux nous comprennent sans aucun mal.

C'est fantastique.

[Yamine] Pour l'avenir de notre pays
et de tous les Algériens.

[assemblée] Oui.

De Gaulle croit qu'il va les endormir
avec un référendum. Il se trompe.

- Il s'appelle Yamine. C'est un ami.
- Nous avons pris les armes

et nous ne les lâcherons pas.

[assemblée] Oui.

[Yamine] La France se vante
d'avoir inventé le droit des peuples

à disposer d'eux-mêmes
mais ils ne veulent qu'une chose.

Continuer à nous opprimer
comme ils le font depuis 130 ans.

[assemblée] Oui.

[Yamine] Continuer à exploiter nos terres

et à nous considérer comme des citoyens
de seconde zone, des esclaves.

[Yamine] Non. Votre référendum
ne nous trompe pas, mon général.

Nous ne voulons pas
de votre autodétermination.

C'est l'indépendance que nous voulons !

[assemblée] Vive l'Algérie.

Oui.

- [assemblée] Vive l'Algérie.
- [Yamine] J'ai pas fini.

Excusez-moi.
Est-ce que je peux prendre la parole ?

Ce référendum n'a pas de sens, c'est vrai.

Il n'est pas destiné à l'avenir de Algérie
mais au présent de De Gaulle.

Tout reste à faire
pour l'avenir de l'Algérie.

Bravo.

[André] Donner le droit de vote
aux Arabes ? Ça n'a pas de sens.

Il faut tout repenser,
il faut aller beaucoup plus loin.

Il faut le supprimer.

[homme] Comment ça, supprimer ?

[André] L'Algérie, c'est la France.

- C'est lui ton futur mari ?
- Je sais pas ce qui lui prend.

Les Arabes qui sont en France n'ont pas
à voter pour l'avenir de la France.

Sans la France, il n'y a pas d'Algérie.
Il n'y en a jamais eu.

L'Algérie, c'est la France qui l'a créée.

Descends de là ! Descends de là !

Quand on est arrivé là-bas,
il y avait quoi ?

Deux chameaux, trois palmiers
et des tribus qui s'entretuaient.

Il dit n'importe quoi.

[André] Du vin, du pétrole,
des trains, des routes.

Tout ça, grâce au travail des Français.

[Yamine] Ça suffit. Descends de là.

- L'Algérie restera française.
- Boucle-la.

- On ne l'abandonnera pas.
- Laisse tomber.

Aux mains de sauvages incultes.

[André] De sauvages incultes.

Arrêtez !

[Québécois 1] Mais calvaire,
on veut pas prendre les armes.

Ça va totalement à l'encontre
de notre concept de la souveraineté.

Excusez-moi.
Concrètement, vous voulez quoi ?

On veut des conseils pour pouvoir
mener notre lutte indépendantiste.

Puisque vous avez l'air de comprendre
le français à défaut de le parler,

je vais vous dire une chose.
Réfléchissez bien parce que si vous croyez

que c'est une partie de plaisir,
une lutte indépendantiste...

On veut être maître chez nous.

Vous vous fourrez le doigt dans l'œil.
C'est une tannée pour tout le monde.

Ça fiche le foutoir partout.
Vous avez un marché immobilier ?

Si oui, attendez-vous à ce que ça secoue.
Vérifiez vos primes d'assurance,

si vous en avez,
relisez les petites lignes

parce qu'une fois que le bordel
a commencé, c'est de pire en pire.

Ça, il a pas tort.
Moi, j'ai vu, en Afrique.

Et encore vous, c'était rapide
mais ça peut durer des années.

On se tape dessus, on se rabiboche un peu,
on se refiche sur la gueule.

Allez demander au FLN
si vous me croyez pas.

Non, attendez.
Notre zone, on veut pas de trouble, non,

On veut juste mener une lutte pacifique.

On veut mener une lutte
sans guerre, en fait.

Ils sont pires que les Africains.
On comprend rien.

Pas ça ! Ils commencent vachement

à me faire pomper le jonc ceux-là,
"tabarnac" !

Oui, moi aussi, là. Je commence
à avoir mon "câlice" de voyage.

Vous croyez
qu'ils se comprennent entre eux ?

Ostie de niaiseux, va !
Ça parle en tapette

et après, ça prend les autres de haut,
comme ça.

Attendez. Vous allez où ?

Puisque vous, Français,
vous n'allez pas nous aider

dans notre lutte séparatiste,
on va aller voir ailleurs.

Ils vont s'adresser à d'autres.

- Bah, bon courage.
- [Québécois 1] Bah, merci.

- Surtout toi, ostie de "taouin".
- Bah, pourquoi, moi ?

Parce que tu as trouvé le nom
de notre mouvement.

Il va s'appeler
le Front de Libération du Québec.

FLQ.

[Québécois 2] C'est comprenable, ça ? FLQ.

Toute façon, on va toute se revoir.

"Câlice". Français.

C'est donc une langue qui prétend être
du français mais qui n'en est pas

et qui pourtant, possède sa propre logique
puisqu'ils ont l'air de se comprendre.

Serait-ce des Canadiens de l'est ?

Alors ?

Eh bien...

La cible a été identifiée

et suivie.

Suivie ? Quels étaient les ordres ?

Quels étaient les ordres ?

L'éliminer.

Alors, qu'est ce que vous attendez
pour obéir aux ordres ?

J'exige un résultat d'ici ce soir,
sinon, c'est vous qui serez exécutés.

J'attends votre rapport.

Alors !

- Il marche pas, votre machin.
- Il marche très bien.

Quand la fille commence
à enlever son soutien-gorge,

le store descend et quand on paie
pour qu'il remonte, elle l'a déjà remis.

C'est du vol.

Il faut être plus rapide
pour remettre sa pièce.

Je vous demande pardon.
Il fallait le dire tout de suite.

Réglez-moi ce problème de soutien-gorge
ou je fais fermer votre claque.

Bonsoir, monsieur.

Dîtes-moi, j'y connais rien
en langage de fleurs.

Comment je pourrais dire :

"Je suis désolé, je regrette, pardon" ?

[André] Très bien.

Merci.

On vient vous voir
pour prendre l'exemple sur votre lutte

contre l'oppression de la France
arrogante et méprisante.

Mais j'ai pas très bien compris.

Contre qui vous luttez exactement ?

Ben, contre l'oppression du Canada.
On a bien des points communs.

Ces maudits Français,
c'est des Canadiens, en pire.

On a bien réfléchi, on a bien observé,
on a bien consulté aussi.

On en est venu à la conclusion

que c'est vous autre, le modèle
qu'on doit suivre à "ctheure" chez nous.

C'est correc'.

En hommage à votre combat,
on a décidé de nous appeler

le FLQ.

[Québécois 1] On aimerait s'arranger des
réunions avec vous autres sur vos méthodes

parce qu'on pense
que ça "fitterai" bien avec notre lutte.

Inch'Allah.

C'est pas possible de massacrer
le français comme ça,

il y a des limites quand même !

Inch'Allah.

Madame est servie, monsieur.

J'arrive.

Qu'est-ce qu'il vous prend ?

Comme vous le voyez,
je mets du rouge à lèvres pour sortir.

Enfin, il est sept heures et demie.
Marthe vient d'appeler.

Enlevez-moi ce manteau et passons à table.

Non.

Comment ça, non ? Qui commande ici ?

Justement, j'en ai assez d'être commandée
et de dîner à sept heures et demie.

Je sors.

On ne va pas sortir maintenant.
Je vous dis que Marthe va servir.

Vous ne m'avez pas bien comprise.
Je sors mais sans vous.

Quoi ? Mais où allez-vous ?

Prendre l'air. On étouffe ici.
On ne fait jamais rien de nouveau.

On s'encroûte. Je m'ennuie.
Bonsoir, Maurice.

Vous rentrez à quelle heure ?

Je ne sais pas. D'ailleurs,
je ne sais même pas si je rentrerai.

Je sers monsieur ?

Non. Je ne dînerai pas ici non plus.

André ?

Allez, cessez de bouder.

Je suis désolé de m'être emporté hier.

Malheureusement, j'avais raison.

Vous n'auriez jamais dû faire savoir
à Mercaillon que vous étiez vivant.

Il va essayer de vous tuer. Les types
qui ont volé le dossier sont des tueurs,

des anciens du service.
À tous les coups, ils sont à vos trousses.

[le perroquet] Mercaillon, fumier.

André, vous m'entendez ?

[André] J'espère que ce n'est pas trop
le bazar pour vous.

En tout cas, mon odeur de bouc
ne vous dérangera pas ce soir.

Je ne rentrerai pas dîner.
J'ai une affaire à régler. André.

Qu'est-ce qu'ils foutent ?

"Câlice", tu vas-tu "parker" ton char ?

Calice, tu vas-tu parquer ton char ?

- Tu.
- Tu.

- Tu vas-tu.
- Tu vas-tu.

C'est mieux.

C'est bien important pour bien
vous faire comprendre comme il faut.

Tu vas-tu.

C'est bien.

Attention aussi,
c'est "câlice", pas "calice".

C'est "parker", pas "parquer".

Quelle langue fascinante !

Tu vas-tu "parker" ton char ?

Bien. Pas pire, "pantoute".
Pas pire. C'est bon.

"C'bon".

- "C'bon".
- Non, c'est bon.

- C'est bon, quand même.
- Il faut quand même pas exagérer.

Quand même pas exagérer.