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LA FILLE DU D�SERT

TRIBUNAL DU COMT� de CLAY,
MISSOURI

Oui, madame ?

Je souhaiterais voir mon neveu,
Wesley McQueen.

Pas de visites.
Ordres du gouverneur.

Mais c'est son anniversaire.
Je lui ai fait un g�teau.

Je suis venu du Kansas
expr�s pour le voir.

Son oncle Pluthner lui envoie
un livre de pri�res.

Je lui ai tricot� des chaussettes.

Nous les lui donnerons, Madame.

Je voulais lui parler de ses parents

et de la ferme.

Et aussi de son cheval.

Celui qu'il montait enfant.

Dites-lui que son oncle
l'attelle au buggy maintenant

et il s'occupe bien de lui.

Oui, Madame. Nous lui parlerons
du cheval.

Merci, merci.

C'est un cheval blanc.

Un cheval blanc.

Dites-lui que nous prions
pour sa lib�ration.

Il est innocent, vous savez.
C'est juste un gar�on espi�gle.

Il n'a jamais fait de mal
� personne.

Jamais fait de mal � personne !

- Il n'a attaqu� que 4 banques.
- Et le chemin de fer, deux fois.

Comme elle dit, espi�gle.

Hank, coupe ce g�teau.

Rien � l'int�rieur.

Go�te-le.

Pas mauvais.
Go�te !

Non, merci.
Il est peut-�tre empoisonn�.

Tiens !

Apporte ses cadeaux
� ce serpent � sonnette innocent.

Heureux anniversaire, McQueen.

Les cadeaux de ta tante.

Tu veux savoir ce qu'elle a dit ?

Je t'�coute.

Le cheval blanc que
tu montais enfant

est attel� au buggy de oncle Pluthner.

A demain matin.
D�part pour Leavenworth.

A Wesley McQueen, avec l'amour
et le pardon d'Oncle Pluthner.

Clay's Crossing, Missouri.
15 juin 1871.

McQueen ne va pas
appr�cier d'�tre r�veill� si t�t.

Il rattrapera le sommeil perdu
sur le chemin de Leavenworth.

Donne l'alarme !
R�unis des hommes ! Vite !

D'o� a-t-il bien pu sortir �a ?

De l'extr�mit� de cette corde sans doute.

- Comment l'a-t-il eue ?
- De l� !

D'o� sort-il ce....

Ne dis rien. Je sais.

Et la bonne vieille
les a tricot�es elle-m�me.

EN CAS D'ALERTE SEULEMENT

- Tu es Pluthner?
- C'est �a.

- De chez Pinkerton, non ?
- Oui mais j'ai d�missionn�.

- Le vieux t'appr�cie beaucoup.
- Depuis quand engage-t-il des flics ?

Ne t'inqui�te.
Tu n'auras pas de probl�me avec moi.

Il est au Colorado.

Voici la carte et de l'argent.
Il veut te voir d�s que possible.

- J'ai une dette envers lui.
- Tu peux le dire.

Te faire sortir lui a co�t� cher.

Il a un gros boulot pour toi.
Une chance de t'enrichir.

J'ai �t� riche mais je ne pouvais plus
sortir et sentir le sol sous mes pieds.

Ne crois pas �tre quitte envers nous.

Tu ne durerais pas longtemps
si tu te retrouvais seul.

Tu es marqu� jusqu'aux os.

- Bonjour, Monsieur.
- Salut.

- Qui habite ici maintenant ?
- Les Martin.

C'�tait le ranch de McQueen.
Vous savez qui est Wes McQueen ?

Pa dit qu'il va �tre pendu dans le Missouri.

- Qui est ton p�re ?
- On s'appelle Turner.

Tommy Turner ?

Comment va ta s�ur ?

Martha ?

Elle est partie.

O� �a ?

Regarde, Julie Ann.
On peut voir loin, sans obstacles.

Nous allons vers un nouveau monde,
commencer une nouvelle vie.

Le dire ne le fera pas arriver.

Quelle matin�e !

Vous avez fait un bon petit
somme, hein, Monsieur ?

Je m'appelle Winslow,
Fred Winslow.

Voici ma fille, Julie Ann.
Votre nom, Monsieur ?

Rogers....
Chet Rogers.

Nouvel arrivant, M. Rogers?

Ici, c'est une terre promise.

Mon p�re disait : " Le soleil va vers
l'Ouest et avec lui, les opportunit�s.

Ma fille et moi avons tourn� la page.
Nous avions une ferme en G�orgie.

Mais la terre ne valait rien,
les r�coltes �taient mauvaises,

les prix bas. Alors, nous avons vendu.
tout ce que nous avions.

Tout sauf le mobilier que nous
avons exp�di� .

Il nous attend � Medicine Hat.

Notre histoire n'int�resse pas
M. Rogers, papa.

Ma fille a le mal du pays.
Mais �a ira mieux quand elle verra

l'endroit o� nous allons vivre.

J'habitais dans une ferme.

- Vraiment ?
- Mes parents �taient fermiers.

J'ai pens� m'installer
par ici moi aussi.

Il faut que vous voyiez notre terre.
Nous l'avons achet� dans une agence.

Beaucoup d'eau,
la meilleure terre du territoire,

un corral pour 50 chevaux,
500 t�tes de b�tail magnifiques.

Que peut souhaiter de plus ?

Qu'est-ce que c'est que �a ?

- Couchez-vous sur le sol.
- Fais ce qu'il dit.

Seigneur,
sauve-nous pauvres p�cheurs

et fais-nous traverser le Jourdain.
Aide ce jeune homme, Seigneur.

Et pardonne-moi, Seigneur,
de prier la t�te couverte.

Ah, Mon Dieu, Mon Dieu !

D�jeuner dans une heure.
D�jeuner dans une heure.

- O� sont Charlie et Bill?
- Ils ont eu un accident.

Je n'ai encore jamais vu �a.
Six hommes arm�s ! Six !

Cet homme les a affront�s seul
et nous a sauv�s.

Le garde en avait descendu
avant de se faire avoir.

- Ils ont pris le coffre ?
- Sain et sauf. L�-haut !

H�, marshal !

Dites-leur ce qui s'est pass�.

Nous recherchons le hors la loi
Wes McQueen qui fuit le territoire.

La diligence a �t� attaqu�e.
Charlie et Bill ont �t� tu�s.

C'est l'homme qui l'a conduite ici.

5.000 $ POUR WES MCQUEEN
MORT OU VIF

Quel est votre nom d�j� ?

Chet Rogers.

Vous �tiez dans la diligence ?

Il l'a sauv�e, Monsieur.

Il a affront� six bandits, seul.
Et il les a tous tu�s.

Je croyais que le Jour du Jugement
�tait arriv�... Je...

Regardez �a !
Le trou fait par une balle...

Sans les cahots,
elle m'aurait travers� le cr�ne.

Le garde en a eu trois, moi deux.
L'autre s'est enfui.

D�crivez-le !

Un type corpulent, grand,
aux cheveux longs.

Dommage que vous l'ayez rat�.
Ce devait �tre McQueen.

�a vous aurait rapport� 5000 dollars.

C'est une matin�e qui m'a co�t� cher.

O� vous a-t-il attaqu�s ?

8 km apr�s le canyon.

Merci pour ce que vous avez fait.
Vous �tes courageux.

Et si vous passez pr�s du Rancho del Sol,
nous serons heureux de vous voir.

- N'est-ce pas, Julie Ann ?
- Vous serez le bienvenu.

- Au revoir, Monsieur.
- Au revoir, fiston.

Vous recevrez une r�compense
de la Wells Fargo.

Laissez votre adresse et
notre intendant vous contactera.

Merci, mais un cheval
et une selle me suffiront.

Pas de probl�me, Monsieur.

- Salut !
- Salut !

- Comment se nomme cet endroit ?
- Le Canyon de la Mort, Monsieur.

Qu'y a-t-il l�-haut ?

�a ?
C'est la Cit� de la Lune.

C'est le nom
que lui donnaient les Indiens.

Une ville morte suspendue dans le vide.

On est loin de Todos Santos?

C'est au nord. Dans les montagnes.
Sur cette cr�te.

Vous ne comptez pas y aller ?

Pourquoi pas ?

Todos Santos, Monsieur,
c'est au bout de nulle part.

Les espagnols s'y sont install�s.

Les Indiens sont arriv�s
et les ont massacr�s.

Puis la variole a r�gl�
leur compte aux Indiens.

Il ne restait plus que
des scorpions et des reptiles.

Puis un tremblement de terre
les a liquid�s � leur tour.

Depuis, personne n'y a
plus mis les pieds.

A moins qu'un serpent � sonnette
s'y soit perdu.

Je ne suis pas perdu.

Qui �tes-vous ?

C'est moi qui pose les questions.

C'est bien McQueen.

Juste comme le vieux l'a d�crit.

Quand es-tu arriv�, McQueen ?

Nous devons travailler ensemble.

Moi, c'est Duke Harris.
Lui, Reno Blake.

- O� est le vieux ?
- Il est rest� � Portrero.

- Et c'est loin ?
- Une centaine de kilom�tres.

Que penses-tu de la planque ?

�a me para�t bien.

Tr�s bien, c'est moi qui l'ai trouv�e.

Reno est sp�cialiste des planques.

Qui commande ici ?

C'est sujet � d�bat...
Physiquement ou intellectuellement ?

Je te parlerai � toi.

Le grand Wes McQueen.

Le p�quenot du Kansas !

Reno et moi dormons dans
cette hacienda en ruine.

- La fille dort en haut.
- Il y a autre chose avec un toit ?

Nous t'avons r�serv�
le vieux "Kiva" indien

si les fant�mes ne t'effraient pas.

Le conseil de la tribu
se r�unissait ici.

Le rendez-vous des sorciers.
Le tr�ne des puissants.

Il est vacant.

- Tu as de l'imagination.
- Je philosophe seulement

sur mon sujet favori, la fatalit�.

Quand les dieux t'ont d�sign�,
tu es d�j� mort.

- Que fait cette fille ici ?
- Ne t'inqui�te pas pour elle.

- Pourquoi ?
- Elle est stupide, McQueen.

Elle pense que la loyaut�
est une vertu.

Reno l'a rencontr�e
dans un saloon d'El Paso.

Il y a eu une fusillade. Il s'en est
tir�, il l'a emmen�e avec lui.

Pour une raison qui m'�chappe,
elle lui est reconnaissante.

D'o� connaissez-vous le vieux ?

Un grosse somme d'argent
est le lien qui nous unit.

Elle voyager dans le "Denver Rio Grande"
jusqu'� Portrero.

Un certain Wallace, un contr�leur,
nous donnera la date d'exp�dition.

Les modalit�s d'ex�cution
sont de ton ressort.

Ce Wallace est en contact
avec le vieux ?

Il viendra te voir bient�t.

J'irai d'abord parler au vieux.

Ce sera tout.

Tu me donnes cong�, donc.

Et renvoie cette fille.
Vous �tes deux pour une. Compris ?

Plus exactement, M. McQueen,
nous sommes trois pour une.

Je vois.

Voler doit �tre facile au Kansas

si un p�quenot comme McQueen
a une telle r�putation.

Je ne t'ai pas vu t'embrouiller avec lui.

Qu'est-ce que tu cherches ?
Des coups ?

Qu'a dit le ca�d ?

Pas grand-chose.

Colorado,
pr�pare tes bagages.

- Qu'est-ce qui te prend ?
- Ordres de McQueen.

Nous sommes dans un club
pour c�libataires d�sormais.

Ce repris de justice pr�tentieux !
Il n'est pas plus chef que moi.

- S'il veut venir ici, je...
- Du calme, Reno.

Tu n'as aucune chance de gagner
contre lui.

- Tu es fatigu� de vivre, Duke?
- Arr�tez ! Arr�tez !

Au lieu de vous battre,
pourquoi ne vous opposez vous pas � lui ?

On a besoin de lui pour ce boulot ?

�a para�t �vident.

Bien.... Transmet mes salutations
aux filles d'El Paso.

Je n'y suis pas encore.

- Je voudrais vous parler, M. McQueen.
- Allez-y !

- Duke dit que je dois d�gager.
- C'est exact.

- Et si je dis que je ne veux pas ?
- Vous ferez ce que je dis.

Je ne veux pas retourner � El Paso.

Pour quelle raison ?

Je connais.

Peu m'importe o� vous allez.
Je ne veux pas que vous restiez.

Vous croyez que j'en sais trop.
Vous craignez peut-�tre que je parle.

Peut-�tre.

Si j'�tais vous,
je me m�fierais de Wallace.

- Le contr�leur ?
- Il n'est pas fiable.

De plus, ici,
je ne risque pas de parler.

C'est mieux pour vous
si je reste.

Vous n'�tes pas le probl�me.
Ce sont ces deux abrutis.

Ils ne vont pas tarder
� se battre pour vous.

J'en fais mon affaire.

- Vous �tes bien s�re de vous.
- C'est vrai.

- Je peux rester ?
- Vous �tes amoureuse de ce Reno ?

Pourquoi �tes-vous ici sinon ?

�a me pla�t ici.

Et je ne me cache pas.

Vous devriez me comprendre.
Vous ne voulez pas retourner en prison.

Je ne veux pas retourner
dans ce saloon.

C'est vrai, je n'aimais pas la prison.
Mais j'ai agi. Je me suis �chapp�.

C'est peut-�tre ce que je fais.

Bien. On verra dans quelques jours
comment �a marche.

Merci, M. McQueen.
Merci.

Ne vous inqui�tez pas pour votre cheval.
Je m'en occuperai.

Qu'y a-t-il entre toi et McQueen?
Pourquoi ne t'a-t-il pas chass�e ?

Il aime peut-�tre sa fa�on
de se peigner les cheveux.

Oui... c'est peut-�tre �a.

Elle ne t'a jamais pr�par�
une telle assiette, Reno.

Laisse �a l�.

S'il veut manger,
il n'a qu'� venir se servir.

- Tu en veux d'autre ?
- Oui.

Sers-toi !

Tu perds l'avantage, Reno.

Elle cherche les ennuis.

Tout comme toi.

Un petit d�jeuner ?

Je me demandais.

Pas tr�s luxueux
mais c'est chaud.

Hier soir, je me demandais
quoi penser � votre sujet.

- �a vous a emp�ch� de dormir ?
- Rien ne m�emp�che de dormir.

- Au fait, comment vous appelez-vous ?
- Colorado.

Colorado Carson.

Colorado !
Vous �tes n�e dans ces montagnes ?

Ma m�re.
Elle a du sang Pueblo.

Elle avait le mal du pays
quand elle a choisi mon nom.

Votre p�re ?

Il �tait vacher dans le Pecos.
J'y ai grandi.

Un bon endroit pour un enfant.

Tout allait bien l�-bas.

Ensuite, les comanches et les vachers.
Je ne sais pas quels sont les pires.

Vous savez...
"allons regarder la lune".

�a c'�tait quand la nuit �tait claire.

Quand il pleuvait, c'�tait
"Allons dans la grange, dans le foin"

Peut-�tre avez-vous jou� � ces jeux.

Et alors ?

Quand ma m�re est morte,
je suis partie � San Antonio.

J'ai travaill� dans
le "Wild West Show".

Je tirais sur des boules de verre
� la carabine.

Je montais des chevaux sauvages.

- Je me suis cass� la jambe 2 fois.
- Elle me parait bien droite.

Assez pour trouver un boulot
de danseuse.

Puis on m'a demand� de chanter.

Alors ils ont commenc� � tirer.
�tape suivante, El Paso.

Vous voulez savoir autre chose ?

Non.
Je crois que je comprends.

Une chose encore.

Ce n'est pas Reno qui m'a amen� ici.

Peut-�tre que ce sont les montagnes.

Je tiens plus de ma m�re
que je croyais.

Voil� le contr�leur.

Si ce n'est pas ce bon vieux
"Denver Rio Grande"...

Dommage que le train ne vienne pas
ici, je ne suis pas un cavalier.

Apr�s un si long voyage,
je m'en tiendrai au train.

Asseyez-vous et reposez vous.

Une bonne distance pour Aztec
et aucun raccourci.

Au retour attention aux ch�vres.

Elles pourraient vous mordre.

McQueen, voici notre contact,
Homer Wallace.

Enchant�, M. McQueen.

- Je peux vous appeler Wes?
- Vous jouez � quoi, Wallace?

Je vous ouvrirai
le wagon des bagages.

Vous me menacez de vos armes.
Je suis bien oblig� d'ob�ir.

Vous avez peur, non ?

Qui ? Moi ?

A vrai dire,
M. McQueen,

je n'ai jamais rien fait de pareil.
Je suis un homme respectable.

Vous pouvez demander � n'importe qui
� Aztec. C'est une jonction.

C'est l� que je vis avec ma femme.
Je suis connu et tr�s respect�.

Un peu trop bavard, non ?

Vous avez vu le vieux ?

Moi ? Oui, hier.
Il veut que vous alliez le voir.

Je veux le voir, moi aussi.
- Il vous attend.

Voici son adresse � Portrero.

Il veut que vous preniez le train
pour voir comment �a se passe.

Je vois d�j� beaucoup de choses.

�a me rappelle un coup
au Kansas il y a 5 ou 6 ans.

Un des types �tait mielleux, roublard.

L'autre �tait un novice bavard.

Le troisi�me �tait mauvais
des pieds � la t�te.

Nous savions qu'il y avait un wagon
rempli de soldats dans ce train.

Dommage que nous n'ayons jamais su
qui avait averti les soldats.

�a aurait �t� mieux pour
les 2 autres de savoir.

Leurs tombes
sont pr�s de Burkerville, Kansas.

Le plus beau cimeti�re
que j'ai jamais vu.

Des petits anges de pierre
veillent sur eux.

Je crois... qu'il est temps
que je parte.

- Faites attention � vous.
- Vous aussi.

Tu lui as fichu une sacr�e trouille.

Je prendrai le train pour Portrero demain.

Bonjour, M. Rogers.

Bonsoir, Mlle Julie Ann.

Cet indien cherchait
de l'eau pour ses moutons.

Il ne semble pas y avoir
beaucoup d'eau par ici.

Alors vous avez vu notre ranch.

Rancho del Sol,
une vie nouvelle, l'aventure,

les opportunit�s suivent le trajet
du soleil. Vous vous souvenez ?

J'ai pens� que
votre p�re attendait trop.

O� sont les 500
t�tes de b�tail ?

Cinq cent !
A peine une douzaine.

Marcher comme �a ici,
c'est �tre mort.

Papa les a emmen�es dans
la montagne chercher de l'eau.

Il y en a � peine
assez pour les chevaux.

Papa est train de creuser
un nouveau puits.

Votre p�re a de la ressource.
Vous avez de la chance d'�tre sa fille.

Lui aussi a de la chance.

Je fais de mon mieux.

Mais c'est M. Rogers !

Heureux de vous voir.
Voil� une bonne surprise !

- Comment allez-vous ?
- Bien. Comme vous pouvez voir.

Je suis un app�t pour les requins.
Les requins de terre !

Je me suis bien fait rouler.

Vous voyez devant vous
un agneau tondu

qui n'a plus rien � offrir que
ses b�lements mais vous �tes le bienvenu.

On vous a roul� en effet.

Oui...N'achetez jamais de terre
� 800 km de chez vous.

Sans la voir, la sentir, la toucher.
Ainsi vous ne vous ferez pas avoir.

J'aimerais pouvoir rentrer chez nous.

Nous ne pouvons pas rentrer, tu le sais.

Il ne nous reste pas
un centime, M. Rogers.

Stupide !
Je courais apr�s l'eldorado.

Vous vouliez creuser un puits
avec ces outils ?

Avec �a, je n'arriverais pas
� faire un trou dans un mar�cage.

Mais je ne peux utiliser
que ce que j'ai.

Ne vous inqui�tez pas.
Vous vous en tirerez.

Julie Ann,
Chet reste d�ner.

Non, je dois aller prendre le train.

Je ne peux pas.
J'ai des affaires � r�gler � Portrero.

Vous prendrez le train demain.

Nous serions heureux
que vous restiez.

Je pr�pare le repas.

Julie Ann est
une tr�s bonne cuisini�re.

Vous n'avez jamais eu envie
de partir tr�s loin,

aussi loin que la lune

et rester l�-bas pour toujours ?

Oublier les choses d'ici ?

J'ai souvent voulu partir
d'o� j'�tais.

- Pour aller aussi loin ?
- Oui, aussi loin.

Vous ne parlez jamais de vous.

- Je ne sais rien de vous.
- Il n'y a rien � dire.

Comme vous le dites,
je veux aller loin d'o� j'�tais.

Et c'est tr�s loin.

Je croyais que nous aurions
une belle maison, de la bonne terre.

Je pensais pouvoir retourner chez moi
dans un an.

Peut-�tre par le train.

- Avec du bon argent dans votre bourse.
- Comment savez-vous �a ?

J'ai eu la m�me id�e.

Ce n'est pas impossible ,Julie Ann.

- A quelle vitesse va cette chose ?
- Jusqu'� 35 km/h.

�a, c'est avancer !

Que faites-vous l� ?

Je cherche un endroit o� m'asseoir.
Il n'y a donc pas de si�ges ?

Tout ce qu'il faut
dans les wagons pour passagers.

Ce paysan va se faire d�valiser
avant d'arriver � destination.

En voiture !
En voiture !

Combien pour Portrero ?

Deux dollars 80 cents.

Quel est le prochain arr�t ?

Il y a une gare � Pine Flats.

- Mais si vous voulez savoir...
- C'est tout.

- Le vieux est l� ?
- Oui, il est malade.

Wes McQueen, vieux bison !

�a nous ram�ne loin en arri�re.

Content de te voir.
Tu sembles en forme.

Menteur ! Je sais de quoi j'ai l'air.

- Qu'est ce qui ne va pas ?
- Tout. Je ne mange plus, je ne dors plus.

Le docteur dit
que je paie pour mes p�ch�s.

Un verre, Wes?

- Tu as le droit de boire �a ?
- Et pourquoi pas ?

On meurt tous un jour.

Moi, toi,
tout ce monde absurde.

Qu'importe ce qui nous tue.

Et ce boulot que j'ai mont� ?
C'est bien, non ?

Dave, je suis venu te remercier
de m'avoir fait �vader.

Ce n'est rien. Je regrette
de n'avoir pu le faire plus t�t.

Que penses-tu de mon affaire ?

L'affaire, �a va.
Mais moi, je...

En prison,
j'ai eu le temps de r�fl�chir.

A quel sujet, Wes ?

J'en ai marre, Dave.
J'abandonne.

Si j'�tais plus jeune,
je ferais ce boulot moi-m�me.

Mais je ne peux m�me plus
me lever de cette fichue chaise.

J'aimerais le faire pour toi, Dave mais

j'ai envie de me ranger,
acheter une ferme.

Si tu fais le boulot,
tu pourras en acheter 20.

Ne me laisse pas tomber, Wes.
Je suis pratiquement fauch�.

J'ai beaucoup d�pens�
ces 6 derniers mois.

- Pour me faire sortir ?
- Tu aurais fait pareil pour moi.

Ce boulot me mettrait � l'abri
pour le reste de ma vie.

Bon... un de plus ne me fera pas de mal.

Je suis s�r que non.
Tu en es alors ?

- Je le ferai, Dave.
- �a me rassure.

Tu sais que je suis fauch� ?

Voil� ce que j'ai, Wes.
2000 dollars.

Prend ce que tu veux.

Je prendrai la moiti�.
Je te le rendrai sur ma part.

Tr�s bien.
Mille pour toi, mille pour moi.

Merci, Dave.
Je viendrai ici avec le butin.

S'il m'arrive quelque chose,
tu sais o� trouver ma femme.

Donne-lui ma part.

Tout ira bien.
Rien ne t'arrivera, vieux rus�.

Je viens de faire de toi
mon ex�cuteur testamentaire.

Je ne ferais pas confiance
� Reno ou Duke pour �a.

O� diable as-tu trouv� ces deux-l� ?

- Ce sont des amis de Pluthner.
- Il te donnerait pour le prix d'un cigare.

- Tu te trompes, Wes.
- Un flic reste un flic.

Ne t'inqui�te pas au sujet de Pluthner.
On peut compter sur lui.

Vous m'avez compris tous les deux ?

On a besoin de McQueen
pour l'attaque.

On attend. Quand on a fini,
il est fini aussi.

M�me Reno peut comprendre �a.

J'en garde une pour ce plouc.

Il la recevra en temps utile.

Pas par devant.

Mais pas de trop loin.
Si tu rates,

McQueen ne te laissera pas
une seconde chance.

Je ne raterai pas.

Je bois � ton succ�s.

On am�ne le butin chez Rickard
et on partage � trois.

- Et Rickard?
- O� est le probl�me ?

Il n'aura pas d'arme
et il ne tient pas debout.

Entrez, entrez !

Salut, Chet.
Heureux de vous voir.

C'est gentil � vous de passer.
Donnez-moi votre chapeau.

Je ne reste pas. J'ai beaucoup
de chemin � faire.

- Vous avez mang� ?
- Oui, bien s�r.

- Bonjour, Chet.
- Je vous ai apport� un cadeau.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Ouvrez, vous verrez.

Chet, vous ne devriez pas gaspiller
votre argent pour nous faire des cadeaux.

Papa !

Regardez-la.
Vous mettez de la joie sur son visage !

- Magnifique !
- J'esp�re qu'elle vous ira.

On va vite le savoir.

J'en ai pour une minute.

Asseyez-vous, Chet.

Cette robe a d� vous co�ter
beaucoup d'argent.

J'ai eu de la chance � Portrero.
J'ai gagn� au poker.

900 dollars. �a vous suffira
pour faire creuser un puits.

Neuf cent...

Non... je ne sais quoi dire...

Ce n'est pas la peine.
Je ne peux accepter.

- Pourquoi pas ?
- Je sais pourquoi vous me les donnez.

C'est � cause de Julie Ann.
Je le sais, je le sais.

Tout �a, c'est � cause d'elle.

Mais il y a un petit probl�me
que vous ne connaissez pas.

A propos de Julie Ann?

Oui. Je dois �tre honn�te avec vous.

Il y a un homme en G�orgie
qui s'appelle Randolph.

Les Randolph sont tr�s riches l�-bas.

- Martha est amoureuse de lui ?
- Martha?

- Je voulais dire Julie Ann.
- Je ne sais pas mais elle lui �crit.

Ils vont se marier ?

Les Randolph ne se marient pas
avec les gens comme nous.

Il faut avoir v�cu l�-bas
pour comprendre.

C'est pour cela que vous �tes parti.

Vous ne devez pas lui en vouloir.

Elle n'est pas mauvaise.
Elle est jeune, c'est tout.

Elle voulait habiter la r�sidence
Randolph. L�-haut sur la colline.

Les filles ont des id�es folles parfois.

Enfin... je vous remercie pour l'offre.

Je ne lui donne pas l'argent � elle,
mais � vous.

Elle vous pla�t, n'est-ce pas ?

Pourquoi ne lui dites vous pas ?

Vous lui feriez peut-�tre
oublier ce Randolph.

Vous lui plaisez aussi.
Vraiment !

Regardez-la un peu !
Elle est magnifique.

Elle me va parfaitement.

Merci.

Vous allez bien rester souper.
Je vais seller votre cheval.

Non, je ne peux pas rester.
Mais je reviendrai.

Nous sommes toujours heureux
de vous voir, Chet.

Vous m'avez dit que je parlai
peu de moi-m�me.

J'ai de bonnes raisons.

Je dois r�gler certains probl�mes
une fois pour toutes.

�a ne prendra que quelques jours.

Et puis je reviendrai.

- Nous serons l�.
- Merci, Julie Ann.

- Au revoir, M. Winslow.
- Au revoir, fiston.

Vous reviendrez vite, n'est ce pas ?

Tu te souviens de ce que je disais
dans la diligence ?

La Terre Promise, disais-je
et j'avais raison.

Tu ne rencontreras pas d'homme
comme Chet en G�orgie.

- C'est toi, Wes?
- Que se passe-t-il ?

Que s'est-il pass� ?

Reno.

Il est devenu comme fou.
Il buvait avec Duke.

Tu sais comment est Duke.
Il aime faire du mal.

Il s'en est pris � moi.

Je ne pouvais plus le supporter,
j'ai jet� une bouteille dans sa direction.

Reno n'a pas cherch� � m'aider.

Il a dit que je n'avais caus�
que des ennuis depuis mon arriv�e.

- Vous pouviez soi disant vous en aider.
- Ils sont devenus cingl�s.

Reno m'a frapp�
puis s'en est pris � Duke.

Je me suis sauv�e et enferm�e ici.

- O� sont-ils � pr�sent ?
- Pr�s de l'�glise.

Reno n'avait pas d'arme.
Duke si.

Depuis la tomb�e de la nuit,
Duke le chasse comme un lapin.

Restez ici.

Laisse-les, Wes !
Qu'ils s�entre-tuent !

Montre-toi, Reno !

Allez ! Avance !

- Tu te prends pour qui ?
- Avance, je te dis.

Colorado, viens ici !

- Vous vous �tes amus�s � la maltraiter ?
- L�gitime d�fense, McQueen.

- Vous l'avez frapp�e ?
- Elle l'a bien cherch�.

Sales rats !

Tiens, donne-leur une le�on.

A quoi bon ?

Tu ne comprends pas vite.

Non, Wes.
Ce n'est pas la peine.

Attends un peu, McQueen.

Il va falloir travailler ensemble.
Le coup est pour vendredi.

Qui te l'a dit ?

Un ami du vieux.

Tr�s bien. Allez dormir.
Je vous dirai le plan demain matin.

Recommencez �a
et je vous tue tous les deux.

Tu dormiras ici ce soir.

- D'o� sortait cette bouteille ?
- Pluthner l'a apport�e.

- Pluthner?
- Ils l'ont appel� comme �a.

C'est lui qui a apport� le message
� propos de la paye.

- Tu le connais ?
- Oui.

Je le connais.

Attends ! Ne pars pas !

Ne pars pas !

O� vas-tu ?

Je quitte Todos Santos.

Reviens ici.

Qui est Martha ?

Martha?

Tu r�vais � voix haute.

On dirait.

Tu l'aimes ?

Nous devions nous marier.

Qu'est-ce qui vous en a emp�ch� ?

Elle est morte.

�a n'aurait servi � rien.

Que veux-tu dire ?

L'�pouser n'aurait rien chang�.

On peut s'�vader de prison ou des trous
� rat comme celui o� j'�tais,

on ne peut �chapper � ce qu'on est.

- On peut si on le veut.
- Vraiment ?

Moi...

je suis n�e sous un chariot.

Je ne me suis jamais �lev�e
beaucoup plus haut.

Tout �tait un progr�s.

M�me me faire frapper par Reno
�tait doux.

Il ne le fera plus.

Il en avait le droit.

Duke avait raison de dire
que je l'avais cherch�.

Serre-moi fort, Wes!
Prends-moi dans tes bras.

�a ne marchera pas.

J'ai des projets. Tu n'y as pas
de place. Pas dans l'avenir.

Peut-�tre n'y aura-t-il pas d'avenir.

Tout peut finir vendredi
dans ce train.

Oui.

C'est l� que tout finit.

Chacun suivra
son propre chemin ensuite.

Reno, Duke, Rickard,

toi et moi.

C'est fini entre nous tous.

�a, c'est la voie de chemin de fer.

Il y a des arbres au milieu desquels
vous vous cacherez jusqu'au signal.

Colorado, si on y arrive,
tu auras ta part. D'accord ?

Il y a un petit pont � Luckman's Pass.

Tu attendras l�
avec les chevaux en plus.

�a te laisse 4 minutes
pour ouvrir le coffre.

Il sera ouvert.

J'esp�re que les types
du train vont r�sister.

Je d�teste les chemins de fer.

Ne sois pas trop prompt sur la d�tente.
Je ne veux pas d'enterrements.

Pluthner a-t-il dit autre chose ?

Pluthner?

Vous avez oubli� d'en parler, hein ?
Vous savez...

l'oiseau qui vous a apport�
ce whisky hier.

C'�tait donc son nom ?

Je savais seulement
que c'�tait un ami du vieux.

Bonne petite cachette.

Il ne devait y avoir personne ici.

Bienvenue !

Je suis heureux de voir
que la cloche a gard� un peu de voix.

- Un guide pour le paradis ?
- Je suis le Fr�re Tomas.

Je voyage dans les vieilles missions
et j'entretiens les chapelles.

Je m'arr�te pour faire sonner
la vieille cloche de Todos Santos.

Non qu'on l'entende tr�s loin.

Bon, c'est bien.

Les voies du Seigneur
sont �tranges.

Dans la fonderie d'Aztec
il y a une cloche de bronze.

Elle sonne clair
et son appel porte loin.

�a fait 10 ans qu'elle attend.

Aztec n'est pas tr�s loin.

Ce n'est pas un probl�me de distance
mais d'argent.

Quand on aura re�u assez d'offrandes
pour la payer

alors nous l�accrocherons en haut
et la ferons sonner.

Peut-�tre alors
les Indiens reviendront-ils.

Et nous reconstruirons
la mission de Todos Santos.

Merci � ceux qui ont d�pos�
cette offrande. Rien n'est trop peu.

- Je ne savais pas que c'�tait l�.
- J'en suis s�r. Rien n'est trop peu.

- Il est l'heure de partir.
- Bonne chance, Wes.

Vous allez loin ?

Assez loin.

Que Dieu vous accompagne.

- Mme Wallace?
- Oui...

- Votre mari est l� ?
- Il est dans le train. Pr�t � partir.

J'arrive trop tard
pour ce travail alors ?

Quel travail ?

Veiller sur la paye.
Je croyais qu'il leur faudrait du monde.

Ils sont d�j� nombreux.
Le marshal lui-m�me est dans le train.

4 de ses adjoints sont venus
jouer au poker hier soir.

- Vous croyez que c'est assez ?
- Plus qu'assez � mon avis.

Le voleur qu'ils attendent
ne vaut que 5 � 10000.

J'ai dit � Homer qu'il regretterait
d'avoir tant de monde.

Il y aura moins pour lui.

Vous �tes dans le vrai, madame.
Dans le vrai.

Rappelez-vous que je vous ai renseign�.
La r�compense me revient.

- Vous l'aurez.
- Tr�s bien.

Montez � bord.

En voiture !
En voiture !

Le train s'arr�te � Pine Flats.

Peut-�tre est-ce l� qu'il montera.

Peut-�tre � Pine Flats.

Wallace !

Mon Dieu !

Essaie encore de me doubler
et tu es mort.

Appelle ces gardiens.
Dis-leur que le marshal veut les voir.

Bien, Monsieur.

Dan !
Johnny !

Le marshal vous demande.

Mains en l'air !

D�barrassez-vous
de leurs armes, Wallace.

Oui, Monsieur.

Maintenant, sautez !

Sautez !

Change de plate-forme.

Oh oui, Monsieur !

- Enl�ve ce truc de liaison.
- Oui, Monsieur.

Ta femme semblait tr�s int�ress�e
par la r�compense.

- Ma femme ?
- Si elle ne t'�corche pas vif

quand tu rentreras sans l'argent,
je viendrai te rendre visite.

McQueen nous a roul�s.

Il a d�tach� le wagon des bagages,
balanc� les gardes, tu� les machinistes.

Le sang coule sur la voie.
Ne sortez pas !

C'est le meilleur voyage
que j'ai fait, Fred.

Un vrai cheval de course !

T'entends comme elle ronfle !

Continue � la faire ronfler !

Tournez la t�te.
Ne vous retournez pas.

N'arr�tez pas avant que je le dise.

Allez ! Ouvre le !

Je vais surveiller les machinistes.
J'ai toujours voulu conduire un train.

Pourquoi ?
Ils ne sont jamais � l'heure.

Cette cire est aussi
dure que ton cr�ne.

- Les fentes sont scell�es.
- Donne-moi le ciseau.

�a va nous apporter
la belle vie.

C'est le moment
de t'occuper de McQueen.

Qu'attends-tu ? C'est le moment.
Il surveille les machinistes.

Peut-�tre ne tourne-t-il pas le dos.

Je savais que tu n'aurais pas
le cran de le descendre.

Je pourrais s�parer ce wagon.
Le laisser l�.

Tu as donc un cerveau. Sans ce wagon,
la loco mettra plus de temps � arr�ter.

Et McQueen sera coinc�
et le marshal pourra l'attraper.

Va retirer l'attache.

Notre p�quenot
S'en va de son c�t�.

Il aura eu le temps
de regarder les machinistes.

Donne-moi cette m�che.

Ne nous fais pas sauter
� travers le toit.

Tu as regard� sur le toit du wagon ?

- Pour quoi faire ?
- Il est peut-�tre dessus.

Ne juge pas son intelligence
en fonction de la tienne.

Je savais qu'il n'y �tait pas.
On va pouvoir partager avec Pluthner.

Et le vieux Rickard
mourra � l'asile.

On rendra la fille aux Indiens.

Levez les mains !

Gardez les lev�es.

Vous et Pluthner
vous aviez tout pr�vu, hein ?

Debout !

Mettez �a.

Attache-toi � lui.

Non, � la jambe !

Mettez-vous l�-bas.

Debout !

Impossible ! Nous sommes attach�s.

Wallace !

- Ce sont les deux autres ?
- Oui, Monsieur.

Duke Harris et Reno Blake.

Ils sont coupables.
Ils sont coupables.

Marshal... Nous ne valons rien.

Il y a une prime pour McQueen
et il a l'argent.

Si vous nous oubliez,
on vous dira o� l'attraper.

Il va chez Dave Rickard,
pr�s de Portrero.

Wes!
N'entre pas !

Ces chants sont signes
de probl�mes.

Vous volez les morts, hein ?

Vous ne m'attendiez pas ?

Non, je... Bien s�r
que je t'attendais, Wes.

Ne me regarde pas comme �a.

Je sais ce que tu penses,
mais ce n'est pas vrai.

Dave est mort de mort naturelle.
Tu as l'argent ?

- Y a-t-il eu des probl�mes ?
- Quelques-uns.

Le marshal a attrap� Reno et Duke.

C'est un coup dur.
C'�tait de bons gar�ons.

Mais c'est le jeu mon gars
Le jeu tout simplement.

Il ne reste que toi et moi
de ce groupe d'excellents hommes.

On reste avec l'argent, toi et moi.

Ainsi en ont d�cid� les cartes.

�coute, Pluthner... La donne
a �t� truqu�e et les cartes marqu�es.

Il y avait trop de jokers dans le jeu.
La banque ne paie pas.

Tu as laiss� ta part au vieux.

La partie est termin�e.

L�ve les mains
et tourne toi.

Regarde le miroir.

Tu y verras un coyote
qui vient de perdre 50000 $.

- Wes, que s'est-il pass� ?
- Pluthner !

Il m'a eu � l'�paule.

20.000 $ DE R�COMPENSE
WES MCQUEEN VOLEUR DE TRAINS

Je n'ai jamais vu Wes McQueen.

Tr�s bien, allons
vers le Canyon del Sol.

�a fait 765 dollars
pour faire creuser le puits.

Et il nous en reste 100 pour l'hiver.
Gr�ce � Chet Rogers.

J'aurai besoin d'une partie
de cet argent, Papa.

Je m'en vais, papa.

Tu quoi ?

J'ai re�u une lettre de Carter
Randolph. Il veut que je revienne.

Parle-t-il mariage dans sa lettre ?

Non, et je m'en moque.
Je vais le rejoindre.

Non, tu n'iras pas.

Je m'en irai d'une fa�on
ou d'une autre.

Tu n'ir...

- Qui va l� ?
- C'est moi, M. Winslow.

- Que se passe-t-il, fiston ?
- Que t'est-il arriv�, Chet?

Il y a eu une fusillade en ville.
Il a re�u une balle dans l'�paule.

- C'�tait un accident.
- Ce n'�tait pas un accident.

Je ne m'appelle pas Chet Rogers.

J'ai d�valis�
le "Denver Rio Grande".

Je suis Wes McQueen.

Vous n'avez pas � m'accueillir.

Assieds-toi, fiston.

Colorado, ce sont M. Winslow
et sa fille Julie Ann.

Je vais regarder.

La balle est l�.

Il nous faudrait un m�decin.

Il y en a un.
Donnez-moi un couteau aiguis�.

J'ai mon mat�riel de v�t�rinaire.

Allez le chercher et faites bouillir
de l'eau. -Tout de suite.

Colorado, il vaut mieux
cacher les chevaux.

Je vous ai dit que je devais
r�gler des choses du pass�.

Je n'aurais jamais cru
que �a finirait ainsi.

J'imaginais des choses diff�rentes.

Il y a 100.000 dollars dans ces sacs.

Je pensais pouvoir
commencer une nouvelle vie,

vous emmener o� vous voulez.

Tu ne peux aller nulle part.

Pas maintenant.
Il te faut gu�rir.

�a ne change rien
que je sois McQueen?

Je le savais.
Je savais pouvoir compter sur toi.

- Qui est cette fille ?
- Colorado ?

Elle est bien.
Elle a particip� au hold-up.

Demain elle prendra sa part
et ira son chemin.

Mets le dans ma chambre.
Ce sera plus confortable.

Oui, elle l'a sortie.

Vas-y. Tu sais quoi faire.

Donnez-moi la poudre
d'une de ces balles.

O� vas-tu ?

Je ne vais pas le laisser mourir.

Il lui faut un m�decin.
Je vais � Aztec.

Tu vas rester o� tu es.
Personne ne quitte la maison.

Fais ce qu'elle dit,
Julie Ann.

S'il n'est pas mieux demain,
j'irai � Aztec moi-m�me.

H�, l� dedans !
C'est le marshal.

J'arrive, marshal.
Le temps de m'habiller.

- Je vous ai tir� du lit.
- Impossible de dormir ici.

D'abord arrive un type tout
sanguinolent sur son cheval...

C'est lui que nous poursuivons.

On ne vous a pas vu lors
de l'attaque de la diligence ?

Oui, il me semblait vous reconna�tre.

Vous n'avez pas de chance, Monsieur.

Vous avez fait rencontr�
Wes McQueen 2 fois.

Wes McQueen?

Oui. Dans quelle direction allait-il ?

Vers le Nord.
Comme s'il coursait une antilope...

Dommage que vous ne l'ayez pas reconnu.
�a vous aurait rapport� 20000 $.

Hors de mon chemin.

Si vous apprenez quelque chose,
contactez-nous � Aztec.

Essaie d'appeler
et je t'arrache la langue.

Que se passe-t-il ?

- Pousse-toi !
- S�parez-vous !

Elle a essay� d'appeler le marshal.
- Nous serions riches !

20.000 $ ! Nous pourrions quitter
cet endroit. Tu as entendu ce que le mar...

Viens, Colorado,
nous partons.

Tu pensais que nous �tions amis.

J'aurais voulu que tu partes
en le croyant encore.

Vous avez �t� un vrai ami, M. Winslow.

Bonne chance, Wes.

A quoi ressemblait Martha?

La fille dont tu r�vais
l'autre nuit.

Elle �tait tr�s belle,
grande et mince.

Un nez retrouss� qui se plissait
quand elle riait.

Elle avait aussi des t�ches de rousseur.

�a, c'est Julie Ann.

C'est dr�le...

Quand je voulais �pouser Julie Ann,
je savais que c'�tait absurde mais

elle avait quelque chose ...

J'ai vu en elle le fant�me de Martha

Comment l'as-tu devin� ?

Je suis une femme.

Duke Harris, Reno Blake,
pendus sur ordre du juge du district.

Informez le Gouverneur.

Et dites-lui que McQueen sera
de la p�ture � corbeaux dans les 48 h.

Curley, Jack, Yeux Gris,
venez ici.

Vous irez � Indian Springs,
il pourrait bien y �tre.

Comme il est bless�,
il aura besoin d'eau.

Vous autres vous irez vers le Sud
et le Canyon de la Mort.

McQueen pourrait se diriger
vers le Mexique.

Yeux Gris, tu vas jeter un coup d��il
� Todos Santos.

Rappelez-vous que si vous le rep�rez,

n'essayez pas de l'affronter. Il est
plus rapide qu'un serpent � t�te noire.

Envoyez un signal de fum�e
et nous le verrons.

Int�ressant spectacle pour qui
aurait envie d'attaquer les trains.

Qu'est-ce que c'est, Wes?

Nous allons nous marier.

Wes.

J'ai achet� cette alliance pour...

Peut-�tre n'en veux-tu pas.

�a m'est �gal.

Ne la mets pas tout de suite. �a porte
malheur avant le mariage.

Qui a peur ?

Tu ne le regretteras pas.
Je te ferai m'aimer.

Peut-�tre que je t'ai aim�e d�s le d�but.
Quand je t'ai dit de rester.

Peut-�tre j'avais le vrai amour
et ne m'en rendais pas compte.

Tu es s�re que tu ne t'aveugles pas ?

Je sais ce que je veux.

Wes McQueen...
tu ne vises pas tr�s haut.

Je vais chercher ce pr�tre.

Je suis si heureux de vous revoir
� Todos Santos.

Nous voulons que vous nous mariiez.

Mais je ne suis pas pr�tre.
Je ne suis qu'un Fr�re.

Je ne suis pas habilit�
� conduire cette c�r�monie.

Mais vous disiez vous-m�mes
qu'Aztec n'est pas tr�s loin.

- C'est pour nous.
- Nous ne voulons pas retourner.

Allez de l'avant, mes enfants.
Suivez la piste qui va au col.

Apr�s le canyon de la Mort,
elle vous conduira au Mexique.

A Rosario vous verrez notre mission.
Une belle �glise !

Demandez au P�re Esteban
de vous marier.

Et quand vous serez mari�s
et heureux,

priez pour que Todos Santos,
vive � nouveau.

- Merci.
- Que Dieu vous b�nisse.

Nous nous cacherons ici
quelques jours et ensuite...

- Ensuite quoi, Wes ?
- M�xico.

Tu crois que �a te plaira ?

J'aime d�j� quand tu m'en parles.

Nous y serons en s�curit�.

Je vais envoyer sa part
� la veuve du vieux et...

nous nous ach�terons notre maison.

Quel genre de maison, Wes ?

Tu pourras marcher la t�te haute
si tu es mari�e � un fermier, non ?

Tout ce que tu veux.

C'est ce que je veux que tu sois,
respectable comme les autres.

On pourra vraiment vivre cette fois.

Nous sommes hors de danger.

Nous devons juste
partir vers ces montagnes...

Qu'est-ce que c'est, Wes?

Qu'est-ce que �a veut dire ?

Que nous sommes deux idiots
dans une ville morte

qui r�vons � quelque chose
qui n'arrivera pas.

Wes !
Que fais-tu ?

Ainsi tu ne pourras pas me suivre.
Cache l'argent qu'on ne te trouve pas avec.

- Je viens avec toi.
- Que veux-tu faire ?

Venir avec moi et te faire tuer ?
Nous devons nous s�parer.

- Ils vont t'attraper.
- Ils ne m'attraperont jamais.

Apr�s toutes ces prisons,
ce serait la corde cette fois.

C'est notre seule chance,
Colorado.

Je vais passer au Mexique par le col.
Je t'attendrai l�-bas. Je te le promets.

Nous nous retrouverons � Rosario
et ferons tout ce dont nous avons parl�.

Au revoir, Colorado.

Tr�s bien, Yeux Gris.
Tu sais quel chemin il a pris ?

Lui prendre piste du col
pour Mexique.

C'est que je pensais.
On l'aura dans le Canyon de la Mort.

Quand tu le vois, donne le signal,
tire trois fois et on te rejoindra.

Lui partir vers Cit� de la Lune.
Pas de sortie.

Parfait !

Il n'y a qu'une issue.
On le tient.

H�, McQueen!

Tu es coinc�.
Descends de l� !

Nous ne tirerons pas.

Venez me chercher !

La faim te fera sortir !

Venez !

A-t-il encore des munitions ?
Voyons un peu...

Aigle !

Je ne sais pas...

Tu crois que tu pourrais grimper
jusqu'au sommet l�-haut ?

Personne ne l'a jamais fait.

On va essayer malgr� tout...

Si on arrive � ce qu'il se montre,
tu pourras lui tirer dessus.

Que faites-vous ici ?

Qui �tes-vous ?

Je suis la femme de Wes McQueen.

On l'a coinc� l�-haut.

Vous �tes le marshal ?

Je sais o� est l'argent.

Vous ne le retrouvez jamais
sauf si je vous le dis.

- Vous venez n�gocier, hein ?
- Laissez le partir et vous le r�cup�rerez.

C'est avec la Loi que tu parles.
Nous ne n�gocions pas.

Vous ne l'attraperez pas.

Je pourrais peut-�tre
n�gocier un peu avec vous.

Faites sortir votre homme
et nous ne tirerons pas.

Que ferez-vous ?
Vous le pendrez ?

Je vous offre l'argent
� la place de Wes.

McQueen !

Descends !
On tient ta femme ici.

C'est ce que tu dis.

Il ne tombera pas dans le panneau.

Mets-toi � crier !
Fais-le ou je te coupe !

Vas-y ! Je ne l'appellerai pas.
Si je dois mourir que ce soit ainsi.

Du calme !

Tr�s bien. Si c'est ce que tu veux,
laisse-le mourir l�-haut.

Tu ne veux pas qu'il reste l�-haut,
qu'il soit la proie des rapaces.

Appelle-le et nous partagerons
la r�compense avec toi.

Il y a longtemps,
mon peuple vivre ici.

Moi conna�tre chemin
dans Cit� de la Lune.

Faire tour de montagne.
Chemin autre c�t�.

- A quelle distance ?
- Loin. Monter chevaux.

Curley et Jack !
Restez ici pour la surveiller.

On va faire le tour
et l'attraper.

Si on ne peut pas rentrer par devant,
on va utiliser la porte de derri�re.

C'�tait si convaincant que
j'y ai presque cru, Yeux Gris.

- Tu crois qu'elle va l'appeler ?
- Peut-�tre.

De toutes fa�ons, Aigle a jusqu'�
la nuit pour atteindre sa cible.

Si Curley et Jack font ce que
je leur ai dit, �a pourrait marcher.

Mains en l'air !
Tous les deux !

Plus haut !

Toi...

Va me chercher
ces deux chevaux.

Gardez les mains en l'air !
Tous les deux !

Marchez droit devant vous
et ne vous retournez pas.

LA FILLE N'EST PAS COUPABLE,
WES McQUEEN

Wes, ils viennent de chercher.
Il y a un autre chemin.

Descends, Wes!

D�p�che-toi, Wes !
J'ai des chevaux.

Fr�re Tom�s, qui a apport�
cette vie nouvelle � Todos Santos ?

Un couple heureux
qui est pass� par ici.

Sous-titres fran�ais:
sauf_i et shakill

FIN
Sous-titres fran�ais:
sauf_i et shakill