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L'EMPIRE DU GREC

Simi!

Tu m'as manqué.

Simi... Simi.

- Bienvenue à la maison, Theo.
- Où est notre fils ? Nico ?

- Dans son pavilion.
- Je vois.

M. Tomasis!

- Mia, Nico est là ?
- Je ne I'ai pas vu.

Je croyais que lui et toi...

Pauvre de toi.

Chéri.

Vilaine Paola, viens ici.
Je parlerai à Nico.

Qu'est-il arrivé à Zurich, Theo ?

Rien. Tu étais à Zurich,
j'étais en Amérique du Sud.

- Je t'ai attendu une semaine.
- Pas toute seule, vilaine.

Oui,
mais personne n'est comme toi.

La prochaine fois,
on ira à Paris.

Oh, oui. Paris est ma ville préférée.

- Quand vas-tu à Paris ?
- Dans quelques semaines, Simone.

Tu peux m'attendre ?

D'abord, on va faire de la voile,
Theo, Nico et moi.

On passera une semame à Tragos,
ça nous fera du 'men.

- Theo, tu es revenu de mer.
- Helena!

- Tu m'aimes, Theo ?
- Tu es la femme de mon frère.

- Elle demande à tout le monde.
- Pourquoi tu ne m'as pas attendue ?

Parce que mon frère
te voulait pour moi.

Viens, Theo.

- Tu aurais dû m'attendre.
- Peut-être.

Chasser les baleines,

ça ne sert à rien.

Assieds-toi, je dois te parler.

- Tu as vu le Selena, mon frère ?
- Quoi à propos du Selena ?

Tu as toujours voulu
ce beau bateau.

Je le trouvais un peu petit.

Je signe les papiers demain
et on ira au Pirée.

Je t'emmènerai. Qu'en dis-tu ?

Va la voir, Spyros.
Va t'occuper de ta femme.

Si seulement
je pouvais la prêter.

Pour louer
cette f tile noire ?

Elle raconte partout
que tu cries des obscénités au lit.

Spyros, ce n'est pas bon
pour la réputation de la famille.

- Nico !
- Papa!

- Nico !
- Bienvenue à la maison, papa.

- Comment étaient les baleines ?
- Grosses.

Comment vas-tu ?

Comment ça va ?

- Bien.
- Bien ?

- Oui.
- Alors tout va bien ?

Oui.

Les f tiles s'occupent
bien de toi ?

Bon sang, fiston.
Ça me fait plaisir de te voir.

Moi aussi, papa.

Mon grand frère dit
qu'il va acheter le Selena.

Qu'il aille se faire voir!

Nous allons I'acheter,
il sera pigeonné. Qu'en dis-tu ?

- C'est entre toi et oncle Spyros.
- Non, je vais I'acheter pour toi.

- Comment ça, pour moi ? Pourquoi ?
- Pour que tu aies un beau pétrolier.

Pour que tu commences ta flotte

et que tu entree
dans les affaires comme papa.

- Quel mal à débuter avec un pétrolier ?
- Aucun.

Quoi ?
Tu veux trimer sur les quais

et router des cigares
comme moi ?

- Nico, j'ai fait ça pour nous deux.
- Bien.

Laisse-moi
mooter ma société à ma façon.

Asseyons-nous.

Dis-moi,
quelle est ton idée ?

♪ achèterai le pétrolier,
pas toi.

Je te prouverai
que je peux le faire sans toi.

Laisse-moi négocier seul.

- D'accord, achète le Selena.
- Soit j'y arrive seul, soit j'échoue.

Tout seul.

Marché conclu ?

Marché conclu. Allons boire un verre.

Mais juste un conseil
du vieil homme.

Appelle Cristopoulos
à Salonique.

Dis-lui d'annuler son marché
avec Spyros.

Négocie et fixe un bon prix.

S'il refuse, dis-lui
que les papiers dans mon coffre

'wont au gouvernement.

- C'est du chantage.
- N'importe quoi, c'est du commerce.

Sois gentil, c'est un vieil ami.

Mais parle bien
des papiers dans le coffre.

Mais sois gentil.

Theo.

Tu n'as pas rencontré
le sénateur Cassidy et Mme Cassidy.

- Madame.
- Enchantée.

- M. Tomasis.
- Sénateur.

- Merci pour I'après-midi.
- Vous partez déjà ? Pourquoi ?

Nous devons.

Il y a une fête ce soir sur mon bateau.

Robert sera déçu, il voulait
vous rencontrer. Robert Keith.

- Robert Keith ?
- Il revient de Chypre ce soir.

- James, nous avons des engagements.
- Je suis sûr qu'ils comprendront.

- Magnifique, j'enverrai un bateau.
- Nous avons hâte. Merci.

- Mme Qassidy, à ce soir.
- A plus tard.

- Au revoir, Simi.
- Au revoir.

Robert ne m'a pas parlé du sénateur.
C'est un homme si important ?

Oh, oui. Très important.

C'était notre politique à Potsdam,
Churchill avait insisté.

Votre président, M. Truman,
changeait d'avis chaque jour.

M. Truman m'a dit, bien après, qu'à
Potsdam, il voulait analyser Staline.

Eh bien ! Quand j'étais
Premier ministre, Truman m'a dit

qu'il savait que Staline avait rompu 47
traités depuis qu'il était au pouvoir.

Pourquoi accuser Truman ?
A Potsdam, vous avez tous merdé.

- Merdé ?
- Oui, merdé.

Assez explicite. Je ne I'avais
jamais entendu formulé ainsi. Merdé ?

Excusez-moi.

Robert, je m'excuse. Je suis un paysan,
un vulgaire paysan. Je suis malpoli.

Je n'aurais jamais dû dire ça, désolé.

Theo, vous n'êtes ni un paysan ni un
malpoli. Vous êtes un homme intelligent.

Je ne suis pas fâché contre vous,
mais contre moi.

Ce que vous avez dit est vrai.

Nous avons vraiment merdé à Potsdam.

- Où sont les toilettes ?
- Tout droit, sur la gauche.

- Mlle Matalas !
- Je vous aime tous!

Mlle Matalas!

Je vous aime.

Ramène tes fesses
et arrête de faire tant de bruit.

Matalas, comment est le film ?

- Oh, caro.
- M. Tomasis!

Theo, c'est notre chanson.
Allons danser!

Allez, viens!

Et de Gaulle n'aimait pas Pleven,
il préférait Daladier.

Tout à fait.

Encore de la politique ?
Il peut en parler pendant des heures.

- À Tours, juste avant la chute...
- Vous voulez voir mon bateau ?

- Je vais vous montrer.
- Vous le saviez, James ?

- Non.
- Ils sont en forme.

Ainsi, de Gagulle s'apprêtait à crier :
"A la batai||e."

Mais il n'y avait pas de bataille.

- J'aimerais vous montrer une chose.
- Quoi donc ?

Ma gravure.

- Votre gravure ?
- Oui, je n'en ai qu'une. Venez.

C'était étrange. Il pleuvait depuis
un moment, mais cette nuit-là, soudain,

la lune était comme une mer de lumière,
comme une explosion.

Vous voyez ?

Le village était illuminé par la lune
et la nuit était emplie de cris.

Vous voulez savoir ?
Il s'appelait Plato.

Mon père, Plato.

Et il me portait dans ses bras
et courait, tout le monde courait.

L'église brûlait, les soldats turcs
y avaient mis le feu.

Et le prêtre,

je m'en souviens, il portait
la croix en argent de I'église.

Ils I'ont attrapé et I'ont mis
contre le mur, un long mur blanc.

Etüsrontabaüu.

Ah, les Turcs.

- Et votre père ?
- Mon père m'avait caché.

Le matin, depuis le pont,

au-delà de la rivière,
parmi tant d'autres,

mon père, Plato, pendait.

Ils avaient demandé
de I'argent pour |'épargner,

mais on n'en avait pas.

Ce jour-là, j'ai décidé que les Tomasis
ne manqueraient plus jamais d'argent.

Il semble être grand et fort.

En réalité, il était peut-être petit
et maigre, je n'en sais rien.

Des années plus tard, en Amérique
du Sud, j'ai été chez un artiste

etje lui ai dit ce queje pensais,
commentje me rappelais mon père.

C'est comme ça je me rappelle mon père.

- Pourquoi vouliez-vous m'en parler ?
- Pour que vous me connaissiez.

Pourquoi ?

Parce que Lizzie... Excusez-moi.
Puis-je vous appeler Lizzie ?

Oui.

Parce que Lizzie, si je vous offensais,
vous pourriez vous dire :

"|| descend d'un paysan.

"Des Grecs, des Turcs.
D'un petit village. Un Levantin.

"C'est grossier."

Non, ce n'est pas grossier. Et puis,
comment pourriez-vous m'offenser ?

Je le ferai, Lizzie. Je le ferai.

C'est la Terre-Mère, Déméter.
N'est-elle pas belle ?

La dame à I'épée d'or
et aux fruits splendides.

Une dame très mystérieuse.

- Je I'aime.
- Très mystérieuse ?

- C'est pour ça que vous I'aimez ?
- Non.

- Alors pourquoi ?
- Parce qu'elle a de beaux seine.

C'est très important.

- Liz !
- Nous sommes ici, sénateur.

Liz, j'ai reçu un appel des États-Unis.

Je suis désolé, nous devrons
remettre ça. Nous devons partir.

- Le Comité national a décidé.
- Oh, je suis si contente.

- Excellente nouvelle, n'est-ce pas ?
- Excellente.

- Et la voiture ? On va rater I'avion.
- Il attendra.

Tout attendra désormais.

- Je n'ai pas encore gagné.
- Tu gagneras, tu gagneras tout.

Tu ne te contenterais pas
de moins.

Je suppose que non.

- Nico, une minute, s'il te plaît.
- Oui.

Excusez-nous.

- Jolie ! Désolé pour I'interruption.
- Ce n'est pas grave.

- M. Tomasis ?
- Oui.

- Merci pour cette charmante fête.
- Merci d'être venue.

Boone soirée.

- Alors, comment ça va avec le Selena ?
- C'est fait.

- Alors, raconte.
- Salonique a appelé il y a dix minutes.

Oui, je lui ai dit : "Evangelou,
tu es avocat, signe les papiers."

Et il I'a fait. Le pétrolier est à toi.

Non, à toi. Le pétrolier est à toi.
Tu comprends, Nico ?

On a utilisé la caisse de prévoyance
de la filiale ionienne.

- Et il a accepté.
- Combien ?

Comme Spyros, un peu plus.
Mais je n'ai pas dû parler du coffre.

Tu es aussi doué que moi. Mon Dieu.

C'est fantastique, tu as acheté
un pétrolier. Tu vas bâtir un empire.

Nico.

Tu as eu de la chance.

Pour la prochaine négociation,
prends une arme chargée.

C'est comme ça qu'on négocie.
C'est le commerce. Crois-moi.

Crois-moi.

Peu importe. Allons boire un verre,
c'est un grand jour.

George, deux ouzos.

Plus que tout au monde,

je veux qu'on travaille ensemble
et qu'on se rapproche.

Merci.

- Papa, comment peux-tu faire ça ?
- Faire quoi ?

- L'amener ici.
- Qui ça ?

Matalas.

Mon fils,

je suis un Grec comme toi.

Un Levantin.

Un homme a le droit de vivre sa vie,
tu auras le droit. Tu comprends ?

- Non.
- Attends, Nico.

- Theo, que s'est-il passé ?
- Viens.

Voilà Tomasis!

Allez-vous divorcer ?

Où est Simone ?

Par ici, souriez!

Arrête et monte dans la voiture.

Où est votre femme, M. Tomasis ?

Il ne m'aime pas, hein ? Nico.

Non.

Il a peur que tu quittes Simi.

Qu'on se marie.

Qu'on se marie ?
Je suis marié et tu es mariée.

Nous sommes men comme ça.

Espèce d'enfoiré.
Tu ne vas pas m'utiliser comme ça.

- Pourquoi es-tu fâchée ?
- Aucun homme n'est...

- Je te déteste.
- Chat sauvage, attends un instant.

Enfoiré, lâche-moi!

Oh, mon Dieu!

- Tu as mal?
- Oui.

- Ne mens pas.
- J'ai mal, bon sang ! Que veux-tu ?

- Tu ne veux pas m'épouser ?
- T'épouser ?

Messieurs, comme stipulé à la section 19
de la Loi de la marine marchande,

seul un citoyen américain peut acheter
ces pétroliers excédentaires.

M. Tomasis prêtera à I'entité juridique
les fonds nécessaires pour I'achat.

Quatre millions pour chacun
des vingt pétroliers, soit 80 millions.

C'est un honneur, associés.

Venez prendre une tasse de café
après avoir signé I'accord.

Du café,
('lest tout ce que 3e peux payer.

Nous sommes ravis.

- Merci. Excusez-moi.
- Bien sûr.

- Ils semblent être de bons choix.
- Des hommes bien, c'est vrai.

Candy, pouvez-vous aider ces messieurs ?

- Jolies fesses.
- Theo, je dois te parler.

- Vu ton contact à la Maison-Blanche...
- Quel contact ?

- Tu connais James Cassidy.
- Je I'ai croisé avant son élection.

Et soudain j'ai un contact
à la Maison-Blanche!

À quoi penses-tu ?

Son frère est le procureur général,
ce serait utile de le connaître.

Michael, on se connaît depuis
des années, tu peux être franc avec moi.

Tu as des problèmes ?

Tout est parfaitement légal,
n'est-ce pas ?

Tu t'inquiètes pour ces hommes ?

Je t'ai dit, ce sont des hommes bien.
Pas de problème.

Alors, ne me fais pas peur.

Transmets mes amitiés au président.

Tu réfléchis toujours, toi.

Hier, Angela Howard
a chanté à la Maison-Blanche.

Parmi les invités, Neil Diamond,
qui est passe' après son concert.

Le magnat du transport grec était aussi
de la partie, comme M. et Mme Peck.

Le président et Mme Cassidy mélangent
politique, show-business et affaires.

La vie sociale a la Maison-Blanche n'a
vraiment rien d'ennuyeux ces jours-ci.

M. le procureur général.

- M. Tomasis.
- M. le président.

Bonsoir.

- Mme Cassidy.
- Bonsoir.

Merci d'être venu.
Vous connaissez mon frère John.

- M. le procureur général.
- M. Tomasis.

- Theodoro Tomasis.
- Enchantée.

Le temps passe. Un bébé à
la Maison-Blanche, quelle bonne chose.

- Mon père disait toujours ça.
- Vous m'aviez parlé de lui.

Oui. Si vous en avez assez d'être
président, si vous voulez vous reposer,

venez sur mon bateau
et nous ferons une croisière.

- Merci. Nos amitiés à votre famille.
- Merci. Ravi de vous avoir vu.

"Papa, je suis vraiment désolé."

Dix-sept points de suture sur le corps.
Que croit-il ? C'est moi qui ai mal.

Saleté de gamin, il est fou
avec ce bateau. Il aurait pu se tuer.

Je te dis : dix-sept points de suture,

plus de bateau, ni de moto, ni d'avion.

Si tu veux t'inquiéter pour Nico, vas-y.

Mais je ne m'inquiéterai plus pour lui.

- Theo, je veux divorcer.
- Pour la centième fois, non.

- Je ne peux pas vivre ainsi.
- Sur le mont Olympe ?

Tu vis comme une déesse. Tu as tout.
Tu vis comme aucune autre femme.

Qui d'autre vit comme toi ?

Mais tu ne m'aimes pas.

Simi, je t'ai aimée depuis tes 17 ans.
Vingt ans!

Bon sang, je t'ai aimée
pendant vingt ans.

Theo, tu n'as plus besoin de moi.
Je t'ai donné Nico.

Tu as ton île, tes femmes,
ton bateau, Matalas.

Où est ma place ?

- Simi, tu es la mère de Nico.
- Nico sait tout ça.

Pitié, Theo. Accorde-moi le divorce.

Simi, je...

Je t'aime.

Vraiment.

Tu devrais y penser. Le gracier
serait bien vu par les travaillistes.

Je ne sais pas, Johnny.
Peut-être pas par les conservateurs.

C'est vrai.
Mais il peut causer un tas d'ennuis.

Le mettre en prison est une des
meilleures choses que tu aies faites.

Tu as prouvé qu'il vidait les comptes.

Oui ?

Oh, mon Dieu!

♪ ai perdu notre fils.

Je suis désolée.

Non, ne t'en veux pas.

Nous en aurons un autre, ma chérie.
Nous en aurons un autre.

Oui.

Je ne pense vraiment pas
que ce soit une bonne idée.

- Tomasis nous a invités en croisière.
- Pourquoi pas ?

Son frère Spyros a accueilli
la princesse Margaret sur son yacht.

Je n'aime pas Tomasis, j'ai I'impression
qu'il amuse les gens pour les utiliser.

- T'a-t-i| utilisé ?
- Non et il n'y arrivera pas.

- Mais il y travaille.
- Merci.

Je veux vraiment y alter,
je crois que ça me ferait du bien.

Tu peux faire tant de choses ici.
La meilleure thérapie est de s'occuper.

L'histoire du bébé est récente.

- Ça va faire un an, Nancy. C'est long.
- Quand penses-tu y alter ?

Je ne sais pas. Bientôt.

Bien, mettez-vous d'accord.

Nous nous voyons au dîner.

Liz, c'est une très mauvaise idée.

- Liz.
- Je ne veux plus en parler.

Je sais.

Tomasis est dangereux,
je refuse que tu sois mêlée avec lui.

Mêlée ?

Tomasis est un manipulateur,
un simulateur et il a des ennuis.

Des pétroliers, des sociétés fantômes
et une certaine collusion.

Le ministère
a déjà tout un dossier sur lui.

Je pars en croisière, je ne vais pas
représenter ton ministère.

Liz, tu es la felmme
du président des Etats-Unis.

Pour I'amour du Ciel, James,
je sais qui je suis.

♪ ai vraiment besoin de changement.

Le monde entier nous regarde
et interprète tous nos actes.

Je sais que je suis un casse-pied,
mais c'est ce qu'ils font.

Tu n'as pas de raison de t'inquiéter.
Et tu sais pourquoi ?

Parce que je suis la femme du président
et que tu es un casse-pied.

Et je t'aime énormément.

Moi aussi, je t'aime.

Reviens vite.

Bienvenue.

- Bienvenue, Mme Cassidy.
- Theo.

Je vais vous présenter les charmantes
personnes qui voyagent avec nous.

- Lord et Lady Allison.
- Enchantée.

- Ravie de vous rencontrer.
- Enchanté.

- Jean-Luc.
- Enchanté. Vous connaissez ma femme.

À Monte-Carlo,
vous avez eu beaucoup de chance.

- Bien sûr, vous connaissez Angela.
- Bonjour.

- Vous avez chanté à la Maison-Blanche.
- Oui.

- Magnifique.
- Merci.

- Et Jefferson Navarro.
- Comment allez-vous ?

- Paola Scotti.
- On s'est rencontrées à Cannes.

- En effet.
- Philip Sherman.

Enchanté.

- Vous connaissez men sûr. ..
- Magda. Bomour.

- Madame Naya.
- Ravie de vous rencontrer.

Elle lit les lignes de la main.

Bien, trêve de formalités,
allons prendre un verre.

Certains collectionnent les tableaux,
d'autres les timbres.

Mon père collectionne les gens.

Le nom de votre suite est Déméter.
Vous vous souvenez de Déméter ?

L'épée d'or.
La dame avec de magnifiques...

Là-bas, c'est Kos. C'est une île
splendide oubliée par le temps.

Je crois que cette région, la mer Égée,
les îles, peuvent changer une vie.

Je le crois vraiment.

Lizzie, vous ne vous sentez pas bien ?

Je vais bien, vraiment.

Vous savez, les invités
sont des gens très charmants.

C'est peut-être la nourriture.
Vous aimez la cuisine grecque ?

- Je déteste la cuisine grecque.
- Au diable la cuisine grecque.

- Vous aimez I'espagnole, I'italienne ?
- La française.

Livraison de Maxim's tous les jours.
Sans problème.

Tout ce que vous voulez, sans problème.
Vous pouvez me demander. D'accord ?

- D'accord.
- D'accord.

Le dieu Zeus a dit à sa sœur Léto :

"Tu veux voir le soleil danser ?
Regarde."

Le soleil a fait une petite danse
et Léto a adoré.

Alors que le soleil dansait, Zeus a
emmené sa sœur sur un très haut nuage

et il se I'est envoyée.

- Je vous offense ?
- Si Léto n'était pas offensée...

Non, pas Léto,
mais Héra, sa sœurjalouse.

Elle a envoyé un serpent pour la
poursuivre, mais Léto a trouvé refuge.

Juste ici, au temple de Poséidon.
C'est fantastique, non ?

- C'est beau.
- Oui, beau et donc triste.

- Pourquoi triste ?
- Car ce qui est beau ne le reste pas.

Ce n'est pas vrai ?

Je ne sais pas.

Tragos, mon île. La mienne.

♪ y ai amené I'eau, il n'y en avait pas.
Trots bateaux parjour.

À présent, on y produit 20000 litres
de la meilleure huile d'olive de Grèce.

Et des f raises. Les miennes.
Pour se protéger contre le monde.

Pour alter et venir. Et y revenir.
Je peux comprendre.

- Vraiment ?
- Oui.

-Theo.
-Om?

Vous fait-elle signe de cette île
pour que vous sachiez qu'elle est là ?

- De qui parlez-vous ?
- Et vous ? De votre actrice, Matalas.

Elle a aussi une île maintenant.
Sophia. Tout le monde le sait.

Elle voulait une île, je I'ai aidée
à négocier. Mais c'est une petite île.

- Jetez une assiette.
- Non.

Vous ne mangez pas,
alors jetez une assiette.

- J'aimerais un steak.
- Pas de steak.

Souvlaki, tarama salata,
dolmadès, tzatziki. Pas de steak.

- Peut-être un galaktoboureko.
- Qu'est-ce que c'est ?

Gala, c'est du lait.
C'est sucré, comme un cheesecake.

- Voulez-vous danser ?
- Non, merci.

- TomasAs danse men.
- 0m.

Très men.

Oui I

- Theo.
- Oui.

- Je dois rentrer.
- De quoi parlez-vous ?

Aux États-Unis.

Conduisez-moi à Athènes,
je prendrai un avion demain matin.

- Vous deviez rentrer dans quinze jours.
- Je sais.

Lizzie, avec vous plus que personne,
je me sens tellement vivant.

Je ne peux plus rester dans ces îles.
Je dois rentrer, il le faut.

Comprenez-vous, Theo ? Il le faut.

- Quand reviendrez-vous ?
- Jamais.

Oh, Lizzie. Jamais.

À terre ! Couchez-vous!

Restez à terre!

Restez couchée!

- Le monde est en deuil.
- C'est un triste jour pour nous tous.

Mon pays regrette amèrement
sa disparition.

Une grande tristesse.
Recevez les condoléances de mon pays.

Si je pouvais partager votre chagrin.

C'est impossible. Merci.

Mon pays ressent une grande perte.

Rashid.

Sa Majesté est intéressée
par votre flotte de pétroliers.

Voici ses conditions. Si vous
les trouvez acceptables, contactez-moi.

Dites à sa Majesté qu'il n'y aura
sûrement pas de problème.

Et ajoutez que I'accord
tiendra pour I'avenir.

Vous n'êtes pas le seul.

Mais les autres exploiteraient
les ressources de votre beau pays.

Pour votre gentillesse, Rashid,
acceptez ce cadeau.

Shalom, RaShXd.

Bien, espèce d'enfoiré.
Que veux-tu, Spyros ?

Cette compagnie, cette société
que tu as fondée avec les Américains...

♪ ai appris que tu allais offrir
les vingt pétroliers au roi saoudien.

Tu vas couper la gorge à un tas de gens.
Aux compagnies, aux transporteurs...

- A toi.
- Et même au gouvernement américain.

Après tout, si le roi d'Arabie saoudite
a ses propres bateaux,

pourquoi payer
pour transporter son pétrole ?

Ensuite, il se demandera s'il a besoin
des compagnies pétrolières.

Et ensuite, Dieu sait ce qu'il pensera.

Vas-tu conclure ce marché ?
Est-ce que ça va fonctionner ?

Si je le veux, ça fonctionnera.

Theo, je veux t'aider.

- Toi ?
- Pourquoi pas, Theo ?

Pour le bien de la famille.

Spyros, depuis quand
te préoccupes-tu de la famille ?

C'est vrai ?
Tu vas divorcer avec ta femme ?

- Bien sûr, qui peut vivre avec elle ?
- C'est une mauvaise décision.

Moi ? Mais Simi va demander le divorce.

- Simi ne divorcera jamais.
- Mes espions...

Je me moque de tes espions.
Simi ne divorcera jamais.

Assieds-toi et parle-moi
de cette proposition.

Bien.

Tu as des bateaux,
j'ai des bateaux.

À la place de vingt,

on propose
35 bateaux au roi saoudien.

On lui propose des flottes de bateaux.

Nous pourrions avoir un empire.

Tous les deux, ensemble.

- Associés ?
- Associés et frères.

Spyros, va te faire voir.

M. Tomasis!

Le divorce.

Il était temps, n'est-ce pas ?

Pour adultère.

Bien sûr.

Écoute :
"Theodoro Tomasis a commie

"gratuitement
plusieurs adultères

"sur le yacht La Belle Simone
et d'autres lieux

"avec...

"...Paola Scotti."

Paola Scotti ? Comment a-t-elle osé ?

Tout le monde
sait que je suis la cause du divorce,

pas cette garce italienne.

Pas elle, moi!

Simi a le sens de I'humour.

C'est drôle, très drôle.

Ce n'est pas drôle.

Combien de temps ? Pour I'amour
du ciel, ça fait plus d'un an.

Lizzie, faites quelque chose
pour vous-même.

Revenez dans ce monde.

Mettez une robe spéciale

et magnifique
et allez à une soirée.

Pourquoi pas ?

Quand ?

Qu'il aille aussi se faire voir.

Votre beau-frère se présente aux
élections et vous devez vous cacher ?

Qu'est-ce que ça va lui coûter ?

L'État du Dakota-du-Nord ?

Oh, Lizzie.

Ça me fait plaisir
de vous entendre rire.

Allez, Lizzie.
Partons en croisière,

nous passerons
peut-être par Tragos.

Vous voulez savoir une chose ?

Lizzie, vous me manquez.

Combien de temps
restez-vous à Londres ?

Je vous appellerai à Paris.
Le Plaza ?

Au revoir.

Z
Du cafe ?

Z
Du cafe ?

Non, merci.

- Tu as vu les journaux ce matin ?
- Non.

Seton Maxwell,
John est en tête dans les sondages

car c'est le frère de James.

C'est sûrement vrai.

Liz, il a besoin de tout notre soutien.

- Tu as bien dormi ?
- Oui.

- Tu as I'air heureuse ce matin.
- Je vais partir, Johnny.

C'est merveilleux.

Je vais en Grèce.

- Tomasis ?
- Oui.

- Ce n'est pas une bonne chose, Liz.
- Pour qui ?

Pour toi, pour nous tous,
pour la famille.

♪ aimerais me séparer de |a famille.

Je suis triste de I'entendre.

♪ en ai assez de la politique,

de devoir partager
ma perte avec vous.

- Liz, si tu pars avec ce Grec...
- Je ruinerai la réputation des Cassidy.

Oui, je le pense. Si tu blesses
la famille, tu blesses le pays.

Je devrais continuer à mentir ?

Liz Cassidy, la veuve éplorée ?

Oui, je suis veuve,

mais la peine n'est plus si vive,
plus maintenant.

Les morts sont morts.

Je ne pleure plus aussi souvent,

j'ai choisi de ne plus le faire.

Madame, voulez-vous déjeuner ?

Oui, j'ai assez faim.

- J'aimerais une moussaka.
- Une moussaka, oui.

Et une salade verte avec...

ce fromage de chèvre, la feta.

Et comme dessert ?

Le chef pourrait
faire un galakto...

Un galaktoboureko. Bien sûr.

Merci.

- Steward !
- Oui, madame ?

- Du vin, s'il vous plaît.
- Bien.

- Du retsina.
- Bien sûr, madame.

Merci.

Il y avait toujours tant de monde.

Des rois, des acteurs,
des présidents.

Ça exigeait...

d'être unique
d'une certaine manière.

Mais je ne suis pas unique, Theo.

Foutaises !
Je suis Tomasis

et vous êtes avec moi, ici.

Et je ne voudrais être
avec aucune autre femme en ce moment.

- Qu'êtes-vous donc à mes yeux ?
- Unique.

- Theo, venez. Elle est délicieuse.
- J'ai du travail.

Fantastique.

Bien sûr, c'est honteux.

Vous m'abandonnez
ici avec des étrangers.

Trots jours seulement.
Vous pouvez faire les magasins.

Je vars corrompre ces requrns
amerrcarns. Je rexïrens. Bonxour.

Appelez John et Nancy de ma part.

Mon fils s'inquiète tout le temps ?

Pas vraiment.

Papa,
ils ont confisqué huit bateaux.

Et alors ?

Alors, le Bahraïn Star arrive demain.

Il sera aussi confisqué.
Que fait-on ici ?

Nico, on s'amuse.

Écoute, demain, c'est Washington.
Michael Russel, le procureur général...

C'est mon meilleur ami,
j'arrangerai ça. Ne t'inquiète pas.

Regarde cette belle f tile.
Parle-lui.

Je ne veux pas.
Je veux te parler.

Venez, allons danser.

- Un brave garçon.
- Très beau.

- Vous I'aimez bien ?
- Je I'adore.

M. Tomasis ?

M. Tomasis ?

- Que se passe-t-il ?
- Calmez-vous.

- Ils sont du FBI.
- M. Tomasis, on vous arrête.

C'est une blague ?

Violation de la section 19 de la Loi
de la marine marchande. Suivez-nous.

- Reprenez votre...
- J'ai dit : "Calmez-vous."

Je vais vous botter les fesses.

Nico, règle I'addition.

Menotté dans un club, bon sang!

Puis tu m'amènes ici pour me surveiller
comme un vulgaire criminel.

John Cassidy t'a influencé!

John n'est plus dans le gouvernement.
C'était ma décision.

Bravo, Michael.

Procureur...
Cet enfoiré est obligé d'être là ?

- Il remplace une ampoule.
- Ça ne peut pas attendre ?

- Il n'y a plus de lumière.
- Je refuse qu'il m'entende.

Bien, Tony, sortez. Allez, dépêchez.

Que s'est-il passé ?

Tu étais mon avocat
et tu m'as dit que c'était légal!

Je n'étais pas ton avocat. Et
tes actions déplaisent au gouvernement.

Ne me parle pas du gouvernement,

mais des compagnies pétrolières.

Seton mon gouvernement,

les Saoudiens
ont acheté tes bateaux marchands

car ils pensent exproprier
les compagnies pétrolières.

SPVTOS I

Cet enfoiré m'a dit la même chose.

Il t'a mis ça en tête et t'a fait peur.

En m'arrêtant,
vous envoyez un signe aux Arabes.

Imagine qu'ils s'unissent et produisent
leur propre pétrole.

Mon Dieu!

Bien, Michael.
Nous sommes deux guerriers.

Quelle sera la rançon ?

- Tu vas perdre vingt bateaux.
- Quoi ? Vingt bateaux ?

Et beaucoup d'argent.

Et il te faudra
un miracle pour éviter la prison.

♪ ai tellement pensé à cet endroit

et à I'envie que j'avais de rentrer.

C'est le meilleur retour de ma vie.

Grâce à vous, Lizzie.

Vous m'avez manqué.

Lizzie...

marions-nous.

Qu'en pensez-vous ?

Épousez-moi.

Je ne crois pas
que ce soit une bonne idée, Theo.

Pourquoi pas ?
Parce que je ne suis pas un Cassidy ?

Pourquoi pas ? Parce que
je ne suis pas du même monde ?

Parce que je suis un paysan ?
Un pirate ? Un requin ?

- Est-ce pour ça, Lizzie ?
- Non.

Alors, dites-moi.
Pourquoi pas ?

Quelle est la raison ?

Parce que
si la veuve Cassidy se marie,

le monde sera choqué ?
C'est ça ?

Peut-être. Oui!

Lizzie, ce monde est différent.

Ici, ça n'a aucune importance.

Ça n'a pas de sens,
vraiment pas.

Parce que je suis plus âgé ?

Parce que je mourrai d'abord

et que vous devrez vivre sans moi ?

Ça m'attriste.

Vous savez pourquoi ?

Bon sang, Liz.

Vous m'aimez.
Absolument, vous êtes triste.

Le désir et la tristesse
sont I'essence même de I'amour.

C'est I'essence même.

Un vieux Grec I'a dit.

- Quel vieux Grec ?
- Moi.

Écoutez-moi.

Si je devais me remarier,
être contrôlée à nouveau,

plus que quiconque, ce serait avec vous.
Mais je ne veux pas.

Lizzie, que voulez-vous ?

Je veux pouvoir tout faire.

Je veux changer de vie,
recommencer à zéro.

Je veux pouvoir tout faire.

Alter et venir sans restriction.
Je veux tout!

Lizzie, c'est de ça que je parle.

Tout!

Alter où vous voulez, rire,

obtenir tout ce que vous demandez.

Vous pouvez vous dandiner et
être impolie

et marcher sur les mains.

Liz, il n'y a aucun problème.

Je suis Tomasis.

Je mettrai tout par écrit.
Vos obligations, mes obligations.

L'argent prévu et les circonstances.

Si vous vous enfuyez,
si je m'enfuis.

Toutes les possibilités.

- C'est horrible.
- Quoi donc ?

- Tout mettre par écrit.
- Non, c'est la tradition grecque.

C'est un contrat de mariage,

c'est pour vous protéger, Lizzie.
C'est logique.

Par exemple, vous ne voulez pas
de bébé.

Bien, on le note.

Vous voulez une chambre séparée,
c'est d'accord.

Vous aimeriez alter et venir.

Vais-je vous en empêcher ?

Mais, dix nuits par mois,

nous serons ensemble.

D'accord ?

Je veux dire au moins.

Lizzie, 50000 dollars
par mois à dépenser.

Pour le coiffeur, les pourboires,
les robes.

Je ne veux pas savoir.

Et vous aimez voyager.

1000 dollars de plus parjour,
compte courant illimité.

Si le mariage ne marche pas,

chacun de nous peut
décider de divorcer.

Dix millions de dollars
pour chaque année passée ensemble.

Et si nous sommes toujours mariés et
que je meurs,

cent millions de dollars.

Bienvenue dans ma vie.

Et dans la mienne.

Espèce d'enfoiré.

- Tu es fâché contre moi ?
- Je ne peux pas être fâché en ce jour.

Je te I'avais dit.
C'était pour mon bien, n'est-ce pas ?

- Quoi donc ?
- Que tu ne m'aies pas invitée.

- J'ai cru que tu préférerais...
- Mais Theo, je suis heureuse pour toi.

- Heureuse.
- Merci beaucoup.

- Je vous souhaite un beau mariage.
- Merci.

Évidemment, sois heureux, Theo.

Spyros, viens un instant. Excusez-nous.

- Pourquoi donc I'as-tu amenée ici ?
- Elle voulait venir.

- Alors que...
- Beaucoup de bonheur.

Merci beaucoup. Je suis très heureux.

Tu es un beau salaud
et tu en seras toujours un.

Ça suffit, Simi.

Viens.

Bon sang!

Nico, qu'y a-t-il ?

Ton père a une nouvelle femme
et même pas un bisou ?

Toute la soirée, tu as ignoré

la femme la plus célèbre au monde.

Va la serrer dans tes bras,
dis-lui quelque chose.

Lizzie, Nico veut te dire
quelque chose. Allez, vas-y.

Lizzie, Nico veut te dire
quelque chose. Allez, vas-y.

Vas-y 1

Bonsoir, mère.

♪ espère qu'on s'entendra bien.

Oui et j'espère que vous aimerez être
une Tomasis. Veuillez m'excuser.

Je suis désolé. Quel gamin arrogant.

Nico, c'était quoi ça ?

C'est une façon de parler
à ma femme ?

- La femme la plus célèbre au monde ?
- Non, je veux dire ma femme!

C'est pour ça que tu I'as épousée ?
Parce qu'elle est célèbre ?

Non, pour I'honneur et le respect...

Foutaises!

Pardon.

Pardon, fiston. Je suis désolé.

Mon Dieu, le soir de mon mariage.

Mon fils, ça ne demande qu'un peu
de gentillesse. Pense aux autres.

Tu ne peux pas essayer d'être ami ?

C'est une petite f tile,
enfin une femme.

Elle peut apporter tant de joie
dans nos vies.

Je t'en prie,

essaie d'être gentil avec elle.

D'accord, papa.

Nico,
je suis vraiment désolé.

Ce n'est pas grave.

- Que fais-tu ?
- Je vais alter nager.

Boone idée. Calme-toi un peu.

Et Spyros ?
Il est aussi censé être mon ami ?

Quel est le rapport avec Spyros ?

Elle va I'épouser, papa.

Oncle Spyros et maman.

- C'est un mensonge.
- Non.

Quoi? Ma belle Simi
avec cette espèce d'enflure ?

Pour te contrarier, te blesser et
t'humilier

comme tu as fait avec elle.

Qu'ai-je fait ?
♪ ai épousé une dame.

Nous sommes tous fous, tous.

Où vas-tu ? Dans la piscine ?

Quelqu'un veut alter nager avec moi ?

Continuez à danser.

Lizzie, un miracle.

Tu apportes de la beauté à un ange.

Bande d'idiots ! Je leur avais dit.

Bon sang, j'ai dit de ne pas appeler.
Je m'en fiche.

D'accord.

- Désolé.
- Matalas ?

- Oui, elle nous souhaite du bonheur.
- A minuit ?

Elle est désolée de ne pas
être venue à la réception.

- Où est-elle ?
- Sur son île.

Tu lui as dit que tu la verrais demain.

Bien sûr. Si Matalas veut me voir, pas
de problème.

C'est ma meilleure amie.

Regarde-moi ça.
Ce joli derrière en forme de pomme!

-Theo?
-Om?

Pourquoi m'as-tu épousée ?

Quelle question pour la nuit de noces.

- Pourquoi ?
- Pour toi.

Il n'y en a pas d'autre comme toi.

Avec toi,
je me sens fantastique, vivant.

Je te I'ai dit un million de fois.

Et I'amour, Theo ?

- Bien sûr, je te I'ai dit.
- Tu en as parlé.

Quel est le problème ? Une mouche
t'a piquée ? On dirait des enfants.

- Combien de fois me I'as-tu dit?
- Pas souvent.

Bien, je t'aime. Maintenant tu I'as dit
et tout est merveilleux.

Pourquoi est-ce qu'on parle ?

C'est notre nuit de noces. Viens, Liz.

Allez. Ici, on trouve toutes
les questions et toutes les réponses.

Qu'est-ce que tu allais dire ?
Nous aurons le temps de parler demain.

Avant ton départ ou à ton retour ?

Tu veux que je te mente à propos
de Matalas, maisje ne le ferai pas.

- Vas-tu coucher avec elle ?
- C'est possible, bien sûr.

Je ne dormirai pas avec toi ce soir.

Mais c'est ta nuit de noces, tu devrais
coucher avec une amie. Va la voir.

Descends de là.

De mon lit matrimonial ?
Impensable.

Oui,
mais j'ai réfléchi et ça ira.

Enfin, Liz, tu es ma femme.

Tu voulais dix nuits par mois ?

En men,
cette nun n'en îan pas pame.

Maintenant, sors d'ici.

Garce!

Vous désirez quelque chose ?

Dégage.

- Theo, quel beau mariage hier.
- Oui, merci de nous avoir invites.

Ce gamin est fou.

Il a eu la première place à Rome.

C'est le meilleur en Grèce.

Allez, Nico ! Allez!

- Quel pilote !
- C'est surtout une tête brûlée.

Je ne sais pas.

Il t'a rendu un sacré
service avec la compagnie aérienne.

C'est vrai, ça relevait du génie.
Ensuite, il passe son temps à faire ça.

- Du café.
- Il est fou, ce Nico.

En tout cas, la majorité du monde
vit sur une économie planifiée.

Les gens comme nous ont des ennuis.

Il a raison, Theo.
Regarde la situation en Angleterre.

Que va-t-il arriver ?

- Qu'en sais-tu ?
- Je donne juste mon avis.

Je parle
d'un sujet don't tu ignores tout.

Excusez-moi.

Excusez-moi.

Je suis désolé.

Liz, viens, s'il te plaît.

- S'il te plaît, je...
- Ne me touche pas.

Espèce de porc ! Espèce...

Pauvre enfoiré!

Animal !
Tu m'insultes devant ces gens.

Comment oses-tu ?

- Je t'en prie...
- Salaud!

- Écoute-moi.
- Salaud!

Écoute-moi, bon sang!

Tu vas te calmer. Ça suffit maintenant.

Salaud!

Tu vas te calmer, oui ?

Bien.

Lizzie, je t'en prie, écoute-moi.

Tu veux bien ?

Je...

- Tant de colère.
- Lâche ma jambe.

- Lâche ma jambe.
- Tu seras sage ?

- Lâche-moi !
- Tu seras sage ?

Lâche-moi!

Je te lâche, mais sois sage.

Je sais ce que tu es.

Tu es un clown et un porc.

Et vulgaire, grossier et un animal.

Tu es fantastique.

Mon Dieu, quelle femme.

Foutaises, Theo!

Où est passée Mme Cassidy ? Qui est
cette femme

qui voulait me f rapper ?

Allez, Lizzie. Allons faire I'amour.

- Je t'en prie.
- Tu es fou.

Je suis désolé de ce qui s'est passé.

Je te promets que ça n'arrivera plus.

Lizzie, je t'aime.

Lizzie, je... Je t'aime.

Lâche-moi, Theo.

Allez, viens, allons au lit.

Non ! Pas au lit.

Tu sais ce que ça signifie ?

Le lit est un art.

Un vieux Grec I'a dit. Toi.

Mais c'est un art.

Et je t'aime.

- Viens, Lizzie.
- Non.

- Pourquoi pas ?
- Il est 10 h du matin.

- Oui, mais je suis un animal.
- Nous avons des invités.

Ils sont grecs, ils sauront.

Une fois leur verre fini, ils partiront.

Que tu as un beau nez.

D'après le contrat, combien de fois
par mois je peux faire I'amour ?

Dix fois, animal.

Nous réserverons notre jeudi.

- D'accord ? Dépense plein d'argent.
- Je peux le faire.

Mme Tomasis, posez avec votre mari.

M. Tomasis, une photo.

M. Tomasis.

Oui, Philippe.

Qu'y a-t-il avec Simi ?

- Où est-il ?
- Dans le bureau, M. Tomasis.

Je vais te tuer, espèce d'enfoiré!

Comme tu as tué ma Simi,

comme tu I'as tuée.

Elle s'est suicidée.
Sors d'ici, sors!

Je I'avais, donc tu devais I'avoir.

Je I'aimais, comme toi.

Tu n'aimes personne, salaud.

Tout ce que je fais,

tu tentes de m'imiter
depuis qu'on est petite.

- Et maintenant Simi, enfoiré !
- C'est faux.

Si,
elle est morte à cause de toi.

Non, toi, à cause de ta libido.

Toute ta vie, tu as essayé...

Toute ta foutue vie.

Tout...

Tu as essayé d'être comme moi.

Dis-moi pourquoi. Pourquoi ?

Pourquoi ? Pourquoi ?

Tu fais exactement pareil, Theo.

Si je n'essayais pas toujours
d'être meilleur,

tu ne serais rien.

Parce que je suis meilleur. Meilleur.

Tu n'es rien.

Tu es simplement vieux.
Tout simplement vieux.

Toi aussi, mon frère.

Oui.

Et à présent, Simi est morte.

Je I'aimais aussi. Crois-moi, Theo.

Mais je n'étais pas toi.

Pour Simi,

je n'étais pas toi.

Linda, très bon vol.

- Merci.
- Merci, monsieur.

Je parlerai de vous au patron, Marylin.

- Merci.
- Merci.

- Nico, n'oublie pas...
- Je sais, mon visage est mon arme.

- Exactement.
- Là, laisse-moi porter I'arme.

Marché conclu.

- Michael, tu es heureux ?
- Tu es un crétin.

Quel langage.
Messieurs, entrons.

- Tu as tout calculé.
- Quoi donc ?

On ne peut emprisonner I'homme qui
épouse la veuve

du président assassiné.

- Bonjour, M. Tomasis.
- Bonjour.

- Bonjour, M. Tomasis.
- Bonjour, monsieur.

Messieurs, je pense que nous pouvons
boucler I'affaire en quelques minutes.

M. Tomasis, Nico Tomasis, son conseiller
et moi-même avons discuté

et je pense que
nous avons abouti à un accord.

M. Tomasis rendra au gouvernement
tous les bateaux qu'il nous a achetés.

Le reste des remboursements,
s'il y en a, sera annulé.

Une amende de 7,5 millions de dollars
sera prélevée.

Nous avions parlé de trots millions
par bateau, soit 60 millions.

♪ ai peur que ce ne soit
une charge trop lourde pour mon père.

M. Russel et moi en avons discuté
en présence du conseiller. M. Russel.

M. Tomasis négocie avec les Allemands
pour construire des pétroliers

d'un poids mort
de deux millions de tonnes.

C'est exact.

M. Tomasis a accepté
de rompre les négociations

et de construire ici, aux États-Unis,

ce qui serait une aubaine pour nous.

M. Tomasis envisage une dépense
immédiate

d'une grosse somme d'argent.

Un quart de milliard, qui serait
dépensé ici et non à I'étranger.

Mon père a besoin de fonds
pour financer cette opération.

♪ ai peur qu'une amende de 60 millions

n'empêche la concrétisation du pro jet.

7,5 millions, M. Tomasis. C'est
une somme que vous pouvez payer ?

C'est une lourde charge,

mais je devrais trouver un mo yen.

Vous êtes satisfaits, messieurs ?

Si vous êtes satisfait, je le suis.

- Je le suis.
- Moi de même.

Alors, c'est entendu.
Je ferai rédiger les documents.

Messieurs, ceci met un terme
à cette réunion. Merci beaucoup.

Roger, je vous retrouve au bureau.

- Au revoir, M. Tomasis.
- Au revoir.

- M. Tomasis.
- C'était un plaisir, monsieur.

Enfoiré.

Si t'en as marre de jouer au procureur
général,

viens sur mon bateau.

Au fait, tu dois voir Tragos,
c'est magnifique.

- Merci.
- Bien.

Félicitations.

Nico, tu as été aussi bon
que ton vieux père.

- Papa.
- Non, peut-être meilleur.

Tu sais quoi ? Bientôt, tu pourras
reprendre I'entreprise Tomasis.

- Tout seul ?
- Absolument.

Et que f eras-tu alors ?

Je vivrai, Nico. Je vivrai.

- Oui ?
- M. Tomasis, s'il vous plaît.

Il dort. Qu'y a-t-il ?

Mme Tomasis, je dois lui parler.

Theo, c'est Philippe. Il do it te parler.

Qu'est-ce qui est si important ? J'ai
dit que je ne voulais pas être dérangé.

Philippe, qu'est-ce que tu veux ?

Bon sang. Qu'est-ce que c'est ?
Quoi ?

Nico.

Quoi ? Où est Nico ?

Non, mon Dieu. Non.

- Qu'est-il arrivé, Philippe ?
- Son avion s'est crashé. Il est mort.

Oh, mon Dieu.

Non, mon Dieu. Non.

Mon Dieu, je vous en supplie. Non.

- C'est pour quoi ça ?
- Parce que j'en avais envie.

Le deuil s'arrête un jour.

Non, c'est Nico, mon fils.

Nico était tellement beau.

Oui, c'est vrai.

Je suis tellement fatigue.

Veux-tu voir un médecin ?
Pour faire des analyses, je t'en prie.

Tu veux bien ?

Bien sûr.

Moi aussi.

Bien, infirmière. Merci.

- Non, laissez-les.
- Oui, docteur.

- Bon après-midi.
- Au revoir.

- Je ne me souviens jamais de son nom.
- Irina.

- Ah, oui. Elle a de jolies fesses.
- Ah bon ? Je n'ai jamais remarqué.

- Mon ami, vous vieillissez.
- Nous devrions prendre notre retraite.

- Pour quoi ?
- Pour avoir une vie plus facile.

- Pourquoi pas ? Vous avez tout.
- Expliquez-moi.

♪ ai lu que vous aviez reçu une médaille
en Norvège

pour le mérite industriel.

Un honneur.

Docteur, quoi ?

L'honneur, I'argent, tout.
Que voulez-vous d'autre ?

Plus.

- Vous savez garder un secret ?
- Bien sûr.

Être le président de la Grèce.
C'est un secret, d'accord ?

♪ ai une question, mais avant,
jetez un œil, s'il vous plaît.

Si je devais devenir,

ou plutôt si je devenais
le président de la Grèce,

qui travaillerait le plus longtemps :

mon vice-président ou moi ?

Malheureusement, mon ami, il ne vous
reste que peu de temps à vivre.

- Pour la réception.
- Magnifique.

Tu es certain ?

Je pourrais essayer celle-là.
Veux-tu la voir, Theo ?

Aide-moi.

Je veux être ravissante
quand tu recevras ta médaille.

- Tu ne m'as pas encore dit.
- Quoi donc ?

- Le médecin, qu'a-t-i| dit?
- Que je vivrai jusqu'à 100 ans.

- Et il a dit...
- Dit quoi ?

Que je ne devrais pas être
le président de la Grèce.

Pourquoi a-t-il dit ça ?

Parce que j'ai tout. Qui en a besoin ?

Bien.

- Tu aimes celle-ci ?
- Fantastique.

Pour la fête du Prince.
Tu imagines mon arrivée ? Je I'adore.

Theo, ça te dérange
que j'aille d'abord à Paris ?

Non.

Tu seras seul ici.

Juste un moment.
On se re joint à Oslo.

- Celle-ci est pour faire les magasins.
- Très jolie.

Nancy me retrouvera au Georges V,
peut-être que John aussi.

Tu es certain, Theo ?

Va à, Paris, descends
les Champs-Elysées, va chez Maxim's,

fais du shopping.
Lizzie, vas-y. Profites-en.

- Theo, je...
- Vas-y.

Je m'inquiète pour toi
quand nous sommes séparés.

Montre-moi cette robe.

- Tu I'aimes vraiment ?
- Fantastique.

- Trouve-moi un bateau.
- Oui, monsieur.

Tu veux encore du hareng ? Voilà.

Ils ont 120 ans,
lui et son hareng porte-bonheur.

Mon ami,
je ne serai pas président

et tu as des puces.

Pour toi.
Mange un autre bout de hareng.

Pour la chance.

Nous en avons besom.