All language subtitles for zsddf

Tombstone: The Town Too Tough To Die
La ville trop coriace pour mourir

Je suis la voix du passé.

La voix d'une période
de la vie américaine

idéalisée par les souvenirs

Des souvenirs que personne
d'autre hier n'avait.

De tous mes souvenirs,
les plus remarquables

sont ceux du temps où je n'étais
qu'un territoire,

avant d'être admis
État de l'union à part entière ,

avec ma propre étoile brillante
sur notre drapeau.

C'étaient des jours ressemblant
aux hurlements de l’enfer

j'étais un grésillement,
bouillonnant, mélange d'humanité.

Voleurs de bétail, filles de cabaret,
cow-boys et joueurs,

côtoyant des citadins honnêtes,
éleveurs et hommes d'affaires.

J'étais infesté de hors-la loi
de toutes sortes.

Ces hors-la-loi,
m'étouffaient avec leurs passions.

Mais j'étais trop coriace pour mourir.

Mais mon existence,

Je la dois à un homme.

Un homme d'action, peu bavard.

Un homme qui a vécu dangereusement
mais sans crainte.

Il croyait au respect
de la loi,

et par ses actes, est devenu un symbole
vivant de ce respect.

Je rends cet hommage

à la mémoire de Wyatt Earp.

Un homme parmi les hommes.

Des brigands de l'Arizona sont venus à
la recherche de bien des choses.

Surtout une vie
sans loi et tumultueuse,

et une récolte d'argent facile.

Vous voyez,

ces hors-la-loi suivent
ces prospecteurs qui travaillent dur,

ayant cherché toute une vie,

et enfin trouvé les trésors

caché dans mes belles collines.

Une minute, Tadpole.

Regarde, Tadpole, regarde.

Ces collines sont pleines d'argent.

Oui, et aussi pleines d'Indiens.

Je ne veux pas risquer mes cheveux
pour deux morceaux ...

Reste ici, Ed Schieffelin, et on
aura une pierre tombale

Je te le dis, Tadpole,
c'est une découverte.

Pierre tombale ou pas,
je vais rester.

Salut, Elmer. Judy.

Salut, John.

Pourquoi baptises-tu le journal de
cette ville grandissante "L'épitaphe?"

Eh bien, n'avez-vous pas baptisé
votre ville "Tombstone ?"

C'est vrai.

Tadpole dit
que ça devrait être ma pierre tombale,

et pierre tombale elle est.

Qu'est-ce une pierre
tombale sans épitaphe ?

Vous marquez un point, là, John.

Les épitaphes sont généralement
gravées par des menteurs.

Ed, avant de commencer
à me traiter de menteur,

attendez de voir mon premier éditorial.

Je vais faire la peau de tous
les politiciens véreux de cette ville.

Y compris le maire
et ses agents de la paix.

Écoute, petit muletier de mineur,

La prochaine fois que tu vois
des hommes blancs tu sors du chemin.

Vous êtes un voleur de bétail ...

Curly Bill et ses gars en
font vraiment tout un paquet !

Mise pas ton âme, Buck,
ils sont sur le registre de paie.

Oui, et ils sont ici
pour dépenser le butin.

Il devrait y avoir une loi
contre ces gars.

Nous avons des lois,
des agents de la paix.

- Mais rien n'est fait à ce sujet.
- Tadpole a raison.

Nous avons fondé la ville,
mais Curly Bill en est propriétaire.

On ne peut rien y faire ?

Je suis fier de cette ville.

Je voulais qu'elle soit un lieu
où vivent des gens biens.

Mais ils ne feront jamais rien
pour rétablir l'ordre à Tombstone

jusqu'à ce que nous trouvions un homme
qui tienne tête à Curly Bill.

Que célébrez-vous, grand-père ?

C'est Curly Bill.
Il est de nouveau en ville.

Curly Bill, hein?

C'est donc là qu'il est venu
après avoir quitté Dodge.

Tombstone n'a pas d'hommes de loi ?

Bien sûr, mais personne qui s'occupera
de Curly Bill quand il se déchaîne.

- Bien, bien.
- Allez, Wyatt.

J'ai ma gorge
tapissée de papier de verre.

L'épingle à couches
est au mauvais endroit, mon gars.

Curly est encore plus irrespectueux
de la loi, non ?

Ne fais pas attention, Wyatt.

Il aime jouer au dur
dans chaque ville.

C'est pas notre affaire.

Allez, Wyatt,
tu as raccroché tes armes.

Bien sûr.

Sortez de la cave, les gars,
le cyclone est passé.

Avez-vous souvent
ce chahut à Tombstone ?

Chaque fois
que Curly Bill vient en ville.

Vous ne l'avez jamais arrêté ?

- Voudriez-vous ?
- Pourquoi, bien sûr.

Si j'étais shérif.

- Qui êtes-vous ?
- Juste un spectateur.

Vous parlez,
et vous n'avez même pas d'arme.

Ce n'est pas mes affaires,
si c'était le cas,

j'arrêterais Curly Bill ou le tuerais

- Vous le feriez ?
- C'est ce que j'ai dit.

Alors, comme maire de la ville,
j'en fais votre affaire.

Je vous nomme shérif,

et vous ordonne d'arrêter
Curly Bill.

Je vous prends au mot.

Prête-moi ton arme, Morg.

- T'en mêle pas, Wyatt.
- Il y a un fusil à canon scié ?

Tu ne veux pas qu'on t'accompagne ?

Le maire en a fait un acte personnel.

Bien.

Joli jouet.

Si je ne le ramène pas dans 10 mn
venez le chercher.

Putain, si c'est pas Wyatt Earp.
Ike !

halte au feu, tous.

Bonjour, Curly.

Je t'avais guéri à Dodge,
je vois que tu fais une rechute.

Chaque fois que je choisi une ville,
tu te pointes.

Qu'as-tu en tête ?

T'arrêter, c'est tout.

Tu as vraiment envie de te suicider,
Wyatt ?

Ne fais pas de bêtises, Curly,
ça n'a aucun sens.

Qu'attends-tu que je fasse ?

Jette ton arme au sol,
mets les mains en l'air,

Que tes amis s'en mêlent pas.

- Tue-le, Curly.
- Oui, tue-moi.

C'est facile, vous êtes assez nombreux.

Vous m'aurez,
mais quelques-uns partirons avec moi.

Et le premier sera toi, Curly.

- Il bluffe.
- Détrompez-vous.

J'explose le ventre du premier
qui fait un mouvement.

Tu sais que je tire plus vite que toi,
Curly.

Et je te ferai mourir ou vivre.

Alors c’est quoi ?

La prison ou ...

le cimetière de Boot Hill.

Ne t'approche pas.

J'arrive.

Ne t'approche pas !

Lâche cette arme ou sert-en.

Tiens-les haut et ouvertes.

Très bien, Wyatt.

- Tu as gagné cette fois.
- D'accord, cassez-vous, allez.

Wyatt, je dois l'admettre,

c'était l'acte le plus culotté
que j'aie jamais vu.

Pas tant que ça.

- J'ai réfléchi, c'est tout.
- Comment ça ?

Tu savais que je le ferais.

Voici votre prisonnier,
monsieur le maire.

Étranger,
j'aimerais vous serrer la main.

- Quel est votre nom ?
- Earp.

Pas Wyatt Earp ?

John ! Viens ici.

Voici votre badge, M..le maire.

Allez, Dan, trouve le juge Horgan
et fais-moi juger.

Les gars et moi sommes
en retard pour nos boissons.

Allez, allez, Charley.

John, nos problèmes sont terminés.

Voilà notre shérif.
C'est Wyatt Earp.

Jamais entendu parler.

John, même un éditeur
ne peut être aussi ignorant

Wyatt Earp a nettoyé Wichita.

Il était marshal d'Abilene.

Il a chassé les hors-la-loi
de Dodge City si vite,

qu'ils sont partis
comme le vent sans selle,

et t'as pas entendu parler de lui.

- Bonjour, Wyatt.
- Bonjour John.

Vous mes frères Virgil et Morgan.

Heureux de rencontrer tous les Earp.

Alors c'est le fameux Wyatt Earp ?

Il ne sera pas célèbre longtemps
s'il traîne Tombstone.

Je suppose que vous et vos gars
veilleront à ça, Curly ?

Juge, je peux interrompre la partie ?

Ah, bien sûr, Oui, Oui.

Eh bien, Curly Bill,

que faites-vous avec la loi ?

Asseyez-vous, faites une partie.

Merci, juge, mais les gars m'attendent

et j'aimerais avoir réglé ça
avant de passer aux plaisirs de la nuit.

Bien sûr, Curly.
Quelle est la charge ?

À ton avis,
quelle serait la charge, Curly ?

Eh bien, que pensez-vous de
perturber la paix ?

Ça me convient.
Comment voulez-vous plaider ?

J'éviterai des ennuis si je plaide
coupable, juge.

Vous irez à votre poker.

Vous êtes accommodant, Curly.

Écoutez. Écoutez.

Le tribunal municipal de Tombstone
est maintenant en session.

Ordonnance au tribunal.

Curly Bill, après avoir été jugé
au Crystal Palace Saloon ...

Silence S.V.P.

Plaide coupable d'avoir
troublé la paix.

Je lui donne une amende ...

Est-ce que 25 $
c'est trop cher, Curly ?

Diable, non, juge, ce sera un plaisir.

Donnez-en 30, je n'ai pas la monnaie.

La séance est levée.

Le pot est ouvert à 30 $.

Comme ils n'ont rien à faire,

ils passent leur temps
à voler du bétail et des chevaux.

Wyatt, si une ville a besoin de vous,
c'est Tombstone.

Merci, John, j'ai raccroché
les armes définitivement.

Sors de là !

J'ai changé d'avis, John.

Je vais prendre ce job.

Galeyville
Magasin général

- Deux dizaines.
- Deux dizaines.

- Quatre as.
- Quatre as.

- Deux dizaines.
- Deux dizaines.

- Quatre as.
- Quatre as.

- Tu as perdu.
- Pourquoi je ne gagne jamais.

- Salut, monsieur le maire.
- Bonjour, Butch.

Que fait-il ici ?

Salut les gars.

- Il est temps que t'arrive.
- Eh, Curly...

Beau gâchis de faire nommer
Wyatt Earp shérif de Tombstone.

Je ne pouvais l'empêcher, Curly,
John Clum m'a fait chanter.

T'a fait chanter ? Comment ?

Je me présente pour
la réélection en novembre,

il a promis de m'aider dans le journal
si je nommais Earp shérif.

Voilà, un bel alibi.

Donnez-moi l'avis.

Regarde ça.

Des avis comme ça sont collés
partout dans Tombstone.

"Plus de chevaux sur
les trottoirs

"Ou les saloons,
restaurants ou salles de billard. "

C'est pour toi, Curly,
apprend à être plus raffiné.

Tais-toi, ce n'est pas le pire.

"Plus d'armes et de tir dans la rue
pour le plaisir ou autrement. "

Je n'ai pas tiré pour tuer.

"Par ordre de Wyatt Earp, shérif
du comté de Pima, Tombstone."

- Ça veut dire quoi ?
- Vous existez pas, Curly.

Il y faut du temps
pour gérer Wyatt Earp.

- Nous allons lui montrer
- Nous ! Vous nous avez aidés

Cet avis est un défi pour tous,
rester hors de Tombstone.

Une seule chose à faire,
y allez et avoir les Earp.

C'est mon avis.

C'est ce que veulent les Earp
t'attirer en ville.

où ils tiennent un as
sur vos deux paires.

Aurais-tu peur ?

Tu découvriras à quel point
j'ai peur le moment venu.

Tu as tiré sur un enfant.

Juste en face de Wyatt Earp.

Maintenant, on la joue futé.

À quoi tu penses, Curly ?

Si tu ne vas pas à Tombstone pour Earp,
tu n'attends pas qu'il vienne ici ?

C'est une bonne idée.

Mais comment ?

C'est à toi de voir.

Tu ferais mieux de bouger,
frangin et de bouger vite.

Si tu ne trouves pas le moyen
de le faire venir ici,

tu devras te soucier de ta réélection.

Vous cherchez quelque
chose, étranger ?

Oui, de la nourriture.

Mon cheval a plus faim que moi,
servez-le d'abord.

Un bon gros steak cru.

Steak ? Mais les chevaux
ne mangent pas de viande?

Essayez, vous pourriez être surpris.

Hé, hé.
Qu'est-ce que j'avais dit ?

- Il ne le mangera pas.
- Il ne le ferait pas ?

Faites-le cuire pour moi,
je le mangerai.

Vas-y, fais-le lui cuire, Chris.

Très bien, gamin.

- Qu'est ce qui t'amènes ici ?
- Un cheval.

Quel est ton nom et à quoi tu joues ?

Aucun jeu, je cherche un emploi.

on m'appelle Johnny d'où je viens.

Johnny quoi ?

Juste Johnny.

D'où viens-tu ?

D'où vous voulez que ce soit.

Ferme ton clapet tout le temps,
gamin, et tu t'en sortiras.

Viens, je veux te
parler en privé.

Vous les gars restez là.

Apporte ce steak
dans l'arrière-boutique, Chris.

Un gars ne peut pas parler
l'estomac vide.

Tu te sens mieux ?

Oui, assez pour dire au cuisinier
que je ne peux pas payer.

Oublie ça.

Tu penses pouvoir travailler pour moi ?

Pourquoi pas ?

Tu connais mon business ?

- Qui ne le sait pas ?
- Tu as des objections?

Je devrais ?

Bien.
As-tu déjà été à Tombstone ?

- Non.
- Quelqu'un te connaît-il là-bas ?

Je ne vois pas comment.

- Dan.
- Oui.

Je crois que tu es
le gars que je cherchais.

Je veux que tu lui donnes
un job à Tombstone.

- Un job ?
- Je travail pas pour toi ?

Peu importe où, souviens-toi
que tu travailles pour moi.

Bonjour, Fred.

Du nouveau ?

- Du nouveau ?
- Euh, juste une minute.

J'ai ce que tu veux.

Lis simplement cette page.

Loi 41, section B,
«Lois Du Territoire De L'Arizona».

Merci, maire.

Bonjour, Virg, tu voulais me voir ?

Oui, tu te plains
de ne pas faire d'arrestations.

J'en ai un pour toi ici.

Il arrive par la diligence de Tucson.

Par ici, vous.

Je lui ai pris,
il le portait sous son manteau.

Tu devrais savoir ça.

Port d'arme dissimulée.

- Bonjour, Doc.
- Comment vas-tu, Wyatt ?

Virg, serre la main
de Doc Holiday.

Le plus grand tireur et meilleur
joueur de faro du Texas.

Wyatt m'a tout dit
sur vous, Doc,

et sauvé sa vie à Dodge...

Je me demande encore pourquoi.

Tu dirige la ville, Wyatt ?

Pas vraiment, j'essaie que
des gars comme toi respectent la loi

Génial.
Besoin d'aide ?

Tu veux être agent de la paix ?

C'est hors de ma ligne, mais je pense
fournir à la ville de l'excitation.

Avec un badge
c'est une fusillade tous les soirs.

Oh, Wyatt, je ne tirerais pas
sans ta permission.

- Sauf si je dois le faire.
- Tu souhaites rester ici, Doc ?

Les médecins disent
que l'air de l'Arizona

dans les saloons
pourrait me faire du bien.

Si tu restes à Tombstone,

je te garantis
que tu ne mourras pas au lit.

Bonjour,
j'espère que je ne dérange pas.

Bienvenu, M. le maire,
que voulez-vous ?

Vous féliciter pour le travail fait.

Tombstone n'a jamais été aussi calme.

Aucun meurtre depuis
votre prise de fonction.

Content de vous satisfaire.

Il n'y a eu aucune plainte.

- Euh, sauf une.
- Qu'est-ce que c'est ?

Le juge Horgan m'a
demandé de vous en parler.

- Ce sont les taxes.
- Les taxes ?

la loi dit que le shérif doit
collecter

toutes les taxes
de son district.

- Oui ?
- Oui

vous savez, les mines et les fonderies.

- Et les ranchs et...
- Et les voleurs ?

Euh, oui, oui.

Si Curly Bill a du bétail

il doit payer des impôts
sur eux ou à les abandonner.

Et les Clanton et les McLowery...

Il me semble que taxer ces voleurs
serait un travail à vie.

Plus à l'heure de la mort.

Ces gars ne paieront pas
d'impôts sans se battre.

- Il y a une liste des impôts ?
- Oh, pas besoin.

J'ai un expert fiscal de Tucson.
Soyez ici ce soir.

Je serai prêt quand il le sera.

- Bien, bien.
- Oh, Crane.

Merci de m'expliquer
ce que je dois faire.

Oh, je n'ai rien à voir avec ça,
c'est juste la loi.

Eh bien, à bientôt, messieurs.
Bonne chance, Wyatt.

♪ La jolie fille en smoking
que vous voyez♪

♪ Reine de la société huppée ♪

♪ qui aime tellement s'amuser ♪

♪ Quand c'est strictement discret ♪

♪ Je ne suis ni trop jeune
ni trop vieille ♪

♪ ni trop timide ni effrontée ♪

♪ Juste le genre qu'on aime étreindre ♪

♪ on me dit que je suis sympa♪

♪ Ta ra ra ♪
♪ Boom-diyeh ♪

♪ Je suis un bourgeon d'innocence
rougissant ♪

♪ Papa dit à grands
frais ♪

♪ Les vieilles me disent
tu es folle ♪

♪ Les garçons disent
que je vaux le coup ♪

♪ Par ma chanson,
je conclus ♪

♪ Je veux que ce soit
bien compris ♪

♪ Bien qu'aimant m'amuser,
je ne dépasse pas les limites ♪

♪ Je ne suis ni trop mauvaise,
ni trop bonne ♪

Vouloir prélever des taxes
sur Curly Bill et son gang.

L'idée est folle.

- Eh bien ...
- Fais pas ça, Wyatt.

Ils auront ta peau.

- Peut-être.
- Whisky.

Tu joues des deux contre des as,
c'est un jeu d'imbécile.

- Peut-être.
- Laisse-moi venir avec toi.

Une autre
fois, Tadpole.

Je pense savoir
ce que Curly et Crane veulent.

Ça me donnera la chance
de voir où ils vivent.

On dirait que ça va être bien animé.

Qui ça, on ?
Qui es-tu ?

Je m'appelle Johnny Duane.

Nouveau par ici, n'est-ce pas ?

Je ne suis longtemps nulle part.

Je suis l'évaluateur de Tucson.
Je viens d'arriver ce soir.

Crane t'a dit dans quoi on s'embarque ?

- Vaguement.
- Penses-tu pouvoir y arriver ?

Testez-moi.

Nous irons à Galeyville demain
pour jeter un coup d’œil.

Ça me va.

D'accord, d'accord.

Curly est pas terrible.

- Entrons sans qu'ils nous voient ?
- Y en a une derrière que ...

- Ah, bon ?
- Eh bien, euh ...

Il y en a toujours une, non ?

C'est exact.

Curly, tu deviens un tireur pourri !

Tu m'as raté, tu essaies
toujours d'être drôle.

- Tu as besoin de moi, Curly ?
- Non.

Tu as entendu parler de Crane ?

Non, je vais te donner
deux jours de plus.

Trouve le moyen
de faire partir Wyatt Earp,

ou avec les Clanton,

nous irons le chercher à Tombstone.

Tu n'as pas à attendre
deux jours, Curly.

Dégainer vite et tirer lentement,
ainsi on ne rate jamais.

Salut, Earp.
D'où viens-tu ?

Tu connais mon partenaire
Johnny Duane ?

Ravi de vous connaître.

Alors, qu'est-ce que c'est tout ça ?

Entre,
je te paie un verre et te le dit.

Sûr.

Hé, Chris !

Sers nous.

Eh bien, à la nôtre.

Je suis venu ici pour
t'embaucher, Curly.

M'engager ? Pourquoi ?

Johnny et moi avons des taxes à lever

et nous aimerions que tu viennes.

Tu connais mieux la valeur du bétail.

Tu veux dire que tu veux
que je vienne

pour dire combien payer ?

- C'est l'idée.
- Pourquoi moi ?

Si Johnny et moi y allons seuls,

nous fixerions des
valeurs trop élevées.

Oui,
et nous aurions du mal à collecter.

Et rester avec eux après.

Oh, je dois les empêcher
de vous retenir, hein?

Tu ne voudrais pas qu'on perde l'argent
après tout ce travail.

Tu crois que tu vas faire casquer
ces voleurs de bétail à deux balles ?

C'est l'idée.

Ordres du maire Crane.

J'aimerais être avec vous
dans un truc pareil, shérif,

mais je ne peux pas,
j'ai un truc à faire dans le Panhandle.

Dans ce cas, autant commencer
la collecte de taxes par toi.

- Par moi ?
- Bien sûr.

Au cas où tu devrais prouver
devant un jury

que tu es un bon contribuable
et un bon citoyen .

Oui c'est vrai.
Là, il est écrit que vous devez 840 $.

Huit cents ... Quoi ?

C'est ce qui est écrit.

D'accord, shérif.

- Sors 840 $, Chris.
- 840 $?

Oui, des dollars.

J'espère en avoir
pour mon argent.

Ne vous inquiétez pas, vous l'aurez.

- Merci, Curly.
- Je n'ai pas de reçu ?

Bien sûr que si.

Vous savez, j'aime être un citoyen
respectueux des lois, shérif.

Peut-être que je devrais en faire plus.

Peut-être bien, Curly.

Peut-être que tu devrais.

Allez, Johnny.

Nous sortons comme
nous sommes entrés.

Au revoir, Curly.

Pourquoi l'as-tu laissé s'en tirer ?

Écoute, Crane a nommé Johnny
percepteur d'impôts.

Je dois le payer, non ?

Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.

Tu verras plus tard,
ces McLowery et Clanton

ont les yeux plus gros que le ventre.

Johnny rapportera l'argent
que j'ai payé et le leur aussi.

Peut-être qu'Earp
ne le laissera pas faire.

Beaucoup ne laisseront pas Earp
collecter, pour commencer.

Crois-moi, Chris,
ils ne peuvent pas tous rater.

- Quatre as.
- Quatre as.

Non, deux dix.
Tu es un drôle d'homme .

Ça doit chez McLowery.

Mieux vaut garder nos armes prêtes.

C'est donc tout le bétail
que vous avez, hein ?

toutes les têtes vivantes.

Ce serait plus drôle
si j'ignorais la vérité.

- Oui ?
- Oui.

Ton frère et ses gars
ont 800 têtes sur la mesa.

C'est Curly qui l'a dit.

Avec ce que vous avez ici,
vous devez 360 $.

Bien.

Je vais payer.

Dis à Curly que je
n'oublierai pas ça.

Vous en aurez besoin.

Ça a été facile jusqu'ici,
hein, petit ?

- Oui.
- Presque trop facile.

Je ne sais à quoi tu fais allusion

mais fais ton job, je ferai le mien.

Tu avais l'avantage,
pourquoi n'as-tu pas tiré ?

Je ne tire pas dans le dos d'un gars,
peu importe qui.

Tu sais,
tu es un drôle de mélange, gamin.

Ce qui signifie ?

Tu n'arrives pas à décider
si tu bosses pour moi ou Curly Bill.

Comment ça ?

D'abord, tu es nommé par Dan Crane.

Il est aussi tordu qu'une corne
de bélier et à la botte de Curly.

- Continue.
- Deuxièmement...

Curly a pris tout trop facilement.

Ça m'aurait intrigué
si j'avais pas remarqué

des choses qui ont éclairé ma lanterne.

Comme quoi ?

Tu te diriges trop bien dans ce magasin.

Je n'ai pas manqué ce signe
que tu as fait à Curly au bar.

Tu sais,
c'est un côté de ta nature, gamin,

lutter contre le bon côté.

J'ai aussi un bon côté, hein ?

Bien sûr. Tout le monde en a un.

Même Curly Bill.

Sinon, tu ne l'admirerais pas
comme tu le fais.

Tu as tout compris, hein ?

Peut-être,

ou c'est une intuition.

Occupes-toi donc de tes affaires ?

D'accord, gamin.

Je ne te demande pas de te battre
pour moi ou Curly Bill.

Tu connais les risques
de ce jeu comme moi.

Je te conseille seulement de bien jouer.

Allez, Johnny, on ferait bien d'y aller.

Ah, voilà, Walter, j'ai fini.

- Merci, M. Johnny.
- Pas de quoi.

Ne joue plus avec des armes chargées.

Je m'en souviendrai.

N'oubliez pas pour les Clanton, shérif.

Merci, M. Sparkman.

Ayez l’œil,
ce sont de mauvais voisins.

Bien, merci pour tout.

- Au revoir
- Au revoir.

Si tout le monde était
comme les Sparkman,

ce travail serait facile.

Oui, ils étaient vraiment gentils.

Ça m'a rappelé chez moi.

Où c'est chez toi, Johnny ?

Emporia, Kansas.

C'est la 1ère fois que je te vois
te détendre, être toi-même.

C'est à dire ?

Comme tu as agi avec ces enfants
et Mme Sparkman.

Tu es une autre personne.

As-tu déjà pensé à t'installer ?

Oui.
Ça n'a pas marché.

Tu as eu un problème, hein?

- À cause d'une fille ?
- Une fille nommée Ruth Grant.

On ne voyait pas
les choses de la même façon.

Elle est la cause
de mon départ d'Emporia.

Elle t'a quitté ?

Si on peut dire.

Elle pensait que j'étais trop
sauvage et imprudent.

Elle te demandait de t'installer
et d'avoir un emploi stable, hein ?

Oui, tu sais comment sont les femmes

Elles veulent toujours
attacher un homme.

Si tu as laissé ça te rebuter,
tu ne l'aimais pas beaucoup.

J'ai toujours été amoureux d'elle.
Je le suis toujours.

Je n'aime pas les sermons.

De toi non plus.

Ok, gamin, désolé
d'avoir abordé le sujet.

Vous avez vu
et savez ce que nous avons.

Essayez de nous faire payer !

Tiens-les ! Mains en l'air, sans arme.

Payer, les gars, ou vous irez à pied
à Tombstone derrière le cheval.

Tu parles !

- Une minute ! Je vais payer !
- Attends ! Attends !

Dans ma poche de hanche.

Comment pensez-vous sortir d'ici ?

C'est ma part du spectacle.

Serre bien la corde, Johnny.

Donne-moi
le bout de la corde.

Prends le cheval et vas-y, Johnny.

On se vengera, Earp.

Gros bisous, les gars.

Pas d'importance !
Sortez-nous d'ici.

Attrapez Wyatt Earp !

Lâche le cheval de bât.

Perdre le cheval de bât
avec toute cette bouffe.

Tu aimerais un gros steak juteux, hein ?

Avec Ruth qui le cuirait ?

- Laisse tomber, tu veux ?
- Ça fait mal, hein ?

Je sais ce que tu ressens et pourquoi.

C'est parce que tu te bats contre toi
et non pour toi.

C'est facile à dire.

Tu as toujours été du côté de la loi.

Je suis sur cette route depuis
trop longtemps pour faire demi-tour.

Si tu n'avais pas été là,
les Clanton nous auraient eus.

- Tu as pris la bonne route alors.
- Oui, c'était facile.

Demain, qui c'est.

Tu retournes avec Curly ?

Tu ne retournes pas à Tombstone ?

- Écoute, Johnny...
- Arrête, tu veux !

Au moins,
nous avons encore nos couvertures.

- Et les taxes ?
- Oui, grâce à toi.

Eh bien, bonne nuit, gamin.

Retourne-toi, Wyatt,
j'aimerais te parler.

Non, euh ...

Je te tourne le dos, Johnny.

Où tu veux en venir ?

C'est la dernière nuit, le moment
où tu récupère l'argent des taxes ?

Ça va, Johnny, tu n'as pas à répondre.

C'est une situation difficile,
hein, gamin ?

- Bonsoir.
- Qu'est-ce qu'il a de bon ?

Le moment pour toi et moi
de s'expliquer. Lève-toi.

Je ne veux pas me battre avec toi.

Tu dois, Curly te l'a dit.

Ce sont ses ordres...

Je n’obéis aux ordres de personne.

Ça, c'est parler !

Maintenant, tu te bats pour toi-même.

- Vraiment ?
- Bien sûr !

Au fonds, tu es un gars bien, Johnny.

Tu ne me tirerais
pas dans le dos.

Pas plus quand je suis éveillé
je ne te laisserais pas faire.

Alors, vas-y, gamin.

Il n'y a pas d'autre moyen
d'avoir cet argent que de me tuer.

Maintenant, les Clanton
veulent t'arracher le cœur ?

McLowery tire sur toi à vue
et tous s'agitent comme des frelons.

Tout ça pour quoi ?

Oui, comme je dis. Tout ça pour quoi ?

Oui, pour que Wyatt Earp te baise
de près de 15 000 dollars.

Il ne m'en a pas plus baisé que toi.

- Je t'ai dit qu’il était intelligent.
- Ouais ?

- Tu as dit que tu l'étais aussi.
- Je le suis.

Je ne peux pas tirer dans le dos
ni le tuer quand il dort, hein ?

Non, ce n'est pas possible, gamin.

Si tu restes cool, je te dirai
comment tout récupérer et plus encore.

Comment ?

Il y a une cargaison d'argent

vers l'hôtel des monnaies de Denver
depuis la fonderie d'Ed Schieffelin.

Comment tu le sais ?

J'ai collecté des taxes, non ?

J'ai gardé les oreilles ouvertes .

Gamin, il faut du solide
car je dois informer

les Clanton et McLowery
pour régler ça.

Je ne t'ai jamais
donné de mauvais tuyau.

Allez, allons jouer au
poker de dés avec Chris.

- Jette la boîte.
- Il n'y en a pas ici.

Ils n'ont même pas de passager.

On dirait qu'ils circulaient à vide.

Encore une de tes plaisanteries ?

- Parle vite, gamin.
- Oui, qu'en est-il ?

Quand ils sont à vide, Wells Fargo
n'utilise pas ses meilleurs hommes.

C'est ici, je vous le dis !

Je te donne une minute pour la trouver.

Ça sera deux minutes, gamin.

Ma minute est écoulée.

Gamin, tu n'as plus qu'une minute.

Hé !

Hé, c'est ici ! Regardez !

Allez les gars !
Sortez ces lingots d'argent.

Prenons-les.

Allez Prenons- les. Allez.

Faites-les passer ici.

- Voilà, Jack.
- Hé, c'est tout ce qu'il y a !

Les mules sont chargées.
On fait quoi ?

Libère l'attelage.

Charley, apporte ces lingots
d'argent au Panhandle.

Revoilà cet homme drôle.

Comment ça s'est passé, Curly ?

Oh, du gâteau.

Le gamin a réussi
les doigts dans le nez.

Mauvaises nouvelles pour toi, gamin.

Wyatt Earp est passé,
il te cherchait.

Wyatt Earp ?

- Que voulait-il ?
- Aucune idée.

Il était très bizarre.

"Dis au gamin de venir à Tombstone
s'il n'a pas peur. »il a dit.

"Dis que Wyatt Earp veut lui parler."

Fais gaffe, gamin, il a peut-être
des choses sur toi que tu ignores.

J'ai pas peur de lui,
il n'a rien sur moi.

Attends qu'Indian Charley revienne.

les lingots seront changés en argent
qu'on peut dépenser partout.

Garde ma part.
Je vais à Tombstone.

- À présent ?
- Pourquoi pas ?

Je suis curieux de voir Earp.

Et je veux voir comment
il prend de s'être fait avoir.

Au revoir, Curly, je reviens.

Ai-je été assez vite pour toi ?

Un peu trop vite, gamin.

Tu veux attendre au bureau ?

J'ai des papiers
à faire signer au juge Horgan.

Prends ton temps.

Bonjour, Johnny.

Ruth ?
je suis content de te voir !

- Que fais-tu ici ?
- Quelle importance , Johnny ?

Oui, tu es là, d'accord.

Mais dans le bureau du shérif ?
Wyatt Earp ?

- Eh bien ...
- Attends une minute.

Je commence à comprendre.

Ruth Grant, Emporia, Kansas.

Bien réussi.

De quoi tu parles ?

Quelle mémoire ce type !
Quel culot !

- Qui ?
- Wyatt Earp.

- Il t'a écrit une lettre ?
- Et si c'était le cas ?

Il t'a dit des choses sur moi.

Il t'a fait venir à Tombstone
pour me sauver d'une mauvaise fin.

Johnny,
pourquoi es-tu toujours si aigri ?

Moi, aigri ?

La dernière fois, tu as été claire
sur tes sentiments pour moi.

Car je ne voulais pas
que tu t'attires des d'ennuis, Johnny.

Tu le sais.

Écoute, Ruth,
un homme veut diriger sa vie.

Il veut une fille qui l'aimera
tel qu'il est.

Une fille veut un homme qui
vaut qu'on y tienne.

Je comprends.

Si je vois les choses à ta façon,

Je n'en vaux pas la peine

Eh bien, ça me convient.

C'est tout ce que tu as à me dire,
Johnny ?

Eh bien, que veux-tu que je dise ?

Rien, Johnny.

Rien.

Je suis désolé

que tu sois venue
depuis Emporia pour rien.

Je ne suis pas désolée.
Je suis contente.

- Oui ?
- Oui.

Je suis venu à Tombstone
car je pensais sans cesse à toi.

Comment tu étais
à la première rencontre,

honnête, fort et digne.

J'essayais d'oublier
combien tu as changé.

Je te suis reconnaissante
de me le rappeler.

Tu es le Johnny que j'ai
vu la dernière fois.

Arrogant, stupide et borné.

Continue de vivre ta vie comme
tu l'aimes et je vivrai la mienne.

Ne t'inquiète pas, je le ferai.

Voilà le fiancé en lune de miel.
Seul !

Oui Monsieur !

Wyatt, un entremetteur
Tu es bien meilleur shérif.

C'est vrai ?

Doc, peux-tu t'arranger pour que
le gamin ne quitte pas la ville ?

Ça ne m'étonnerait pas.

Le voilà au bar.
Vous les gars restez ici.

Regardez où vous mettez les pieds !

- Qu'est-ce que c'est ?
- Whisky.

Bon ni pour l'homme ni la bête.

Hé, toi, si tu veux un
verre, je t'en paie un.

- Ne tape pas dans le mien.
- Bien.

Je te prends au mot.

Hé, Ben, quel est le meilleur
whisky de la maison ?

Bourbon de vingt ans, Doc.

Donne une bouteille.

À tes beaux yeux, Ben.

Tu sais, Ben, dans l'Est

Tu ne peux pas servir du whisky
à un gamin, c'est hors la loi.

Hé, toi, c'est assez.

- Si tu n'étais pas ivre ...
- Ivre ?

Tu veux dire comme...

Tiens-le, mon pote, tiens-le.

Que se passe-t-il ici ?

Il m'a tapé des verres toute la journée
et il veut me faire les poches.

- Qu'est-ce...
- Bouclez-le, les gars.

On verra pour la plainte demain.

♪ Avec eux, la vie semblait
joyeuse et lumineuse ♪

♪ À la table voisine
était assise ♪

♪ Une fille déchue ♪

♪ Tous les jeunes gens se moquaient
de sa faiblesse ♪

♪ Jusqu'à ce qu'ils entendent
une vieille femme expliquer ♪

♪ Il faut plus la plaindre
que la juger ♪

♪ Oh oui ♪ ♪ Il faut plus
l'aider que la mépriser ♪

♪ La mépriser ♪

♪ Ce n'est qu'une jeune femme
qui s'est aventurée ♪

♪ Oh oui ♪

♪ Sur la route tourmentée
de la vie mal avisée ♪

♪ Mal avisée ♪

♪ Ne la méprisez pas avec des
mots féroces et amers ♪

♪ Oh non ♪

♪ Ne riez pas de sa honte
et de sa chute ♪

♪ Sa chute ♪

♪ Un instant, arrêtez-vous
et pensez ♪

♪ Oh ♪

♪ Qu'un homme a été
la cause de tout ♪

♪ De tout ♪

Qu'est-ce que j'ai fait ?

Bonjour, Wyatt, asseyez-vous.

Pas maintenant, plus tard.

Allez, Ruth,
j'ai dit au geôlier de le libérer.

Que vais-je faire ?
Je ne peux pas affronter ça.

Chérie, garde ton sang-froid.

Doc, le kit de maquillage.
Je la prépare.

Tiens, Queenie.

Allez, chérie, serre
les lèvres.

On ne mange pas
dans cette prison?

Non.

Vous pouvez sortir.

- Je peux y aller ?
- Oui.

Sans un procès ?
Qu'est-ce que c'est ?

Ordres de Wyatt Earp,

si tu veux rester ici, contacte-le.

Il est au Bird Cage Théâtre.

Théâtre Bird Cage, hein ?

Très bien.

Oh, j'ai l'air de ...

C'est ce qu'on veut.

N'est-elle pas mignonne ?

Hé frangine !
On prend le plateau.

Mais c'est pris.

Prends en un autre.

Quand Wyatt vous fait signe,
commencez à servir.

Oh, bonjour, Johnny,
tu connais M. Clum et Ed Schieffelin.

- Ça va ?
- Comment allez-vous ?

- Merci de m'avoir sorti de prison.
- Oh, ça va.

Bière, messieurs ?
C'est gratuit, Tadpole offre.

Oh, bonjour, Johnny.
Une bière ?

Les mineurs sont très généreux,
M. Schieffelin.

J'ai gagné jusqu'à 20 $ ce soir.

Viens ici avec moi,
je veux te parler.

Mais je ne peux pas, Johnny.
Je travaille.

Non, tu ne travailles plus ici.

Que fais-tu dans un endroit comme ça ?

C'est pas ton affaire ?

Eh bien, j'en fais mon affaire.

- Oh, c'est donc ça ?
- Oui.

Eh bien, en venant d’Emporia.
J'ai dépensé tout mon argent

J'ai besoin d'un job.

- Eh bien, tu arrêtes.
- Je ne peux pas.

Tu sais quel genre de femmes sert
des boissons dans ces endroits.

Ils sont gentils.
Et, c'est un théâtre de grande classe.

- Qu'y a t-il de drôle ?
- Toi.

T'as l'air si bête à être moral.

Cesse de parler comme une idiote.

D'accord, tu ne veux pas de moi

car tu penses
que je veux diriger ta vie.

- N'est-ce pas vrai ?
- Tu le voulais.

Qu'essaies-tu de faire maintenant ?

Diriger ma vie.
Eh bien, tu ne peux pas.

Je ne suis ni fiancée,
ni mariée avec toi.

Tu n'as rien à dire sur ce que je fais

ou comment je gagne ma vie.

Alors, qu'est-ce que tu en dis ?

Je vais te montrer comment je l'aime.

Je vais d'abord t'enlever
ces peintures de guerre

Oh, Johnny! Non, Johnny,
arrête! Johnny!

- Voilà, tu as l'air décent.
- Décente !

Il fallait, juste du savon et de l'eau ?

Et toi ?
Qu'est-ce qui va te nettoyer ?

Tu pourrais résoudre ce problème
si tu le souhaites.

Que veux-tu, dire par là ?

Tu pourrais m'épouser.

N'es-tu pas en retard pour ça ?

Je ne t'épouserais pas maintenant,
si...

Très bien, Ruth.
Tu gagnes.

Je ferai tout ce que tu diras.

J'aimerais le croire, mais,
eh bien, je ne sais pas.

Je crois que je devrai d'abord
trouver un emploi.

Ils ne sont pas difficiles à trouver.

C'est les garder qui compte.

Oui, je suppose que tu as raison.

Veux-tu me donner quelques mois ?

Oh, bien sûr, Johnny.

Oui, mais toi ?

Qu'est-ce qui me dit
que tu ne feras plus ce travail ?

Oh,
Johnny.

Que tu es bête !

Oui, c'est vrai.

Je savais que Curly
aurait dû le tuer.

On ne peut rien lui dire.
Marre de ses hésitations,

En gardant son sang froid,
il se cacherait pas à Panhandle.

On veut de l'action !

Oui, On est en ville
pour éliminer les aujourd'hui

Splendide, bien.

Euh,
je ne dois pas dire de telles choses.

- Je suis le maire.
- Oui.

Rappelez-vous, les gars,
pas de violence,

sauf en cas de légitime défense.

Les Earp c'est pas grand-chose.

Restez et vous verrez.

Nous les Clanton on est en ville,
et on veut une confrontation.

Et ça vaut aussi pour toi, Doc.

Toi et l'étoile en fer-blanc !

Eh bien, voleur de vache de bas étage.

Allez, tire.

- Je n'ai pas d'arme.
- Tu es un menteur.

- T'es le meilleur cette fois.
- Tais-toi, Clanton.

Toi aussi, Doc.
Je vous emmène tous les deux.

Désolé, Morg.

Tu t'es vanté partout de ce que toi
et ton gang allez nous faire.

Si c'est juste pour gueuler, arrêtez.

Si c'est pour traiter des affaires,
allez-y.

Allez, dégage !

Je ne gueule pas fort.

Mais la prochaine fois qu'on
se rencontre Earp.

C'est pour tirer.

Vous voyez la ruelle ?
Je vais au bout.

Quand je verrai Wyatt,
je ne le raterai pas.

Merci, Virg.

Plutôt que de tirer.
Jette-le en cellule.

Tu ne feras pas ça !

- Emmène-le, Virg.
- Tu me le paieras !

J'en ai assez de toi, Clanton.

Vous avez menacé mes frères et moi,
aujourd'hui.

Laissez-les en dehors.
c'est avec moi.

Si j'étais armé, je me battrais
ici même.

Bien, prends ça,
j'utiliserai mes poings.

Non, non, Wyatt.

Vous ne ferez pas partir
la puanteur de vos mains en un an.

Le vieux Winnie May devient
nerveux quand il renifle un putois.

Dégage !

Allez, Wyatt.

Les Earp tiennent Phineas.

Ils l'ont frappé à la tête et enfermé.

Vous les laissez vous
prendre un par un.

C'est pas ce que vous alliez faire.

Allez dire aux Earp,
que nous serons au OK Corral.

Laissez-les venir se battre.

Je me sens chanceux, Doc.

Je vais juste couvrir ce deux.

- Vas-y.
-Tu y vas en premier.

Ike Clanton et sa bande
sont à Ok Corral

pour un duel contre toi,
Wyatt, et tes frères.

On doit les jeter en cellule
ou les refroidir.

Faites ça et ils vous tueront.

N'est-ce pas ce que vous espérez ?

Eh bien, ils ont dit
que vous devrez descendre

vous battre ou ils viendront.

Je préviens seulement.

Attends-moi, Wyatt.

Tu n'as aucune raison, Doc.

Qui dit qu'il y en a ?

Gardez bien vos jetons, les gars.

Le jeu reprend dès
mon retour.

Ils arrivent.

Maintenant, les gars, ce
sera la légitime défense.

Il n'y aura pas de fusillade
sauf si vous la lancez.

Vous êtes tous en état d'arrestation
et levez les mains.

Comme ça ?

Celui-là m'a touché.

Derrière moi, Morgan, du calme.

Ne me tuez pas, Wyatt.
Je vous en prie, je ne tire pas.

Vous avez commencé, tirez ou sortez.

Enlevez mes bottes.

Voulez-vous ?

Bien sûr, gamin, bien sûr.

J'ai promis à ma mère ...

Je ne mourrais pas dans mes ... bottes.

Je te dis, Doc, c'est pas celle qui
crie le plus qui a le plus gros œuf.

Wyatt, pourquoi tu as
pas tiré sur Clanton ?

Oh, il ne tirait pas.

Wyatt Earp,
je vais vous faire arrêter.

- Pour quelle raison ?
- Meurtre.

Crane, tu as essayé de m'avoir
depuis que je suis à Tombstone.

En utilisant tes sales tours
contre moi.

Un homme n'avait qu'à être mon
ennemi pour être ton ami.

J'en ai marre de toi de tes mensonges
et de ce gang derrière toi.

Tu ne peux pas m'arrêter,

et je t'enverrai bien
au diable avant de partir.

Souviens-toi de ça.

Wyatt Earp, inculpé de meurtre.

Motif, les McLowery et Clanton tués
alors que leurs mains étaient levées.

Leurs mains en l'air ! Ça,
les parjures, les sales menteurs !

C'est mieux ainsi, George.
Maintenant les gros titres.

"La Cour rejette les accusations contre
Wyatt Earp et ses frères."

"Tirer sur des hors-la-loi
c'est servir la communauté."

- Servir quoi ?
- La communauté.

C'est toi, moi et tous
qui voulons la justice et la loi.

- Salut, Doc.
- Bonjour, Wyatt.

Les gars, je suis viré comme shérif.

- Quoi ?
- Tu es sérieux ?

Crane a convaincu le gouverneur
que je suis une menace pour tous.

Si tu es une menace,
moi aussi, et Virg aussi.

Nous avons assez
de cette ville de toute façon.

Avec Virg, va en Californie
aider papa à récolter des oranges.

C'est une bonne idée.

- Je vais chercher le docteur.
- Non, c'est trop tard.

Le jeu est terminé.

Wyatt ...

Rapproche-toi.

Sors de là, Wyatt.

Sors de là ou il t'aura aussi.

À la minute où je tourne le dos,
tu penses gérer les choses.

Tu as fais tout ce que j'avais
dit de ne pas faire.

Aller à Tombstone,
et combattre les Earp.

Tu voulais une leçon
et ils te l'ont donnée.

Trois morts et l'équipe mutilée.

Pourquoi tu continues ?

Nous n'avons pas eu de chance.

Vous n'avez pas eu de chance.

Toi et ton frère n'êtes pas morts,
lui était en prison et tu t'es enfui.

Maintenant écoutez, les gars.

nous avons une affaire ici,

avec la paie, la mine d'argent
et le bétail.

Pourquoi vouloir tirer
sur des gens sans raison ?

Je ne m'y oppose pas quand
c'est nécessaire,

mais je ne vais pas chercher
Wyatt Earp juste pour le plaisir.

Ça ne paie pas et
c'est pas bon pour les affaires.

Mais j'ai bien fait, hein, Curly ?

Toi...
Ce truc stupide de tuer Morgan Earp.

Que crois-tu que Wyatt va faire ?

Accepter et oublier ?

Eh bien, il a été viré, non ?
Il n'est plus shérif.

Il peut toujours porter une arme, non ?

Je ne veux pas être à ta place pour
tout l'argent en Arizona.

Avant de voir Wyatt Earp,

tu devrais affûter
les viseurs de tes armes.

- Salut, Frank.
- Oui, Curly.

- T'es au courant ?
- Oui.

Wyatt Earp a prêté serment
comme marshal des États-Unis.

À peine expulsé comme shérif
il apparaît avec un autre badge.

Oui, un badge fédéral.

Mais il ne peut rien faire.

Il est lié maintenant.

Peut-être qu'il ne le sait pas.

Compte dessus.

Bonsoir, M. le marshal des États-Unis.

Ne t’ai-je pas dit que ton temps
était compté ici ?

Quand tu étais shérif,
mais tu n'es plus shérif.

C'est à dire ?

Les affaires du comté
ne sont plus tes affaires.

Tu es au service de
l'oncle Sam maintenant

et je ne joue pas
avec l'oncle Sam.

Bien vu, Curly,

car il reste du travail
inachevé entre nous.

Comment vas-tu t'en occuper
tu n'en as pas l'autorité ?

C'est une chose que tu vas découvrir.

Le moment venu.

- M. Mason ?
- Oui ?

Voici le rapport sur le minerai
du nouveau tunnel.

Bien, bien, Murph.

Tu crois que Curly mordra à celui-là ?

Eh bien, je ne sais pas,
il faut essayer.

Dis, Dick, depuis combien de temps
ce jeune homme est ici ?

Le gamin en chemise à carreaux ?

Celui qui prend un verre.

Oh, quelques mois, peut-être plus.

- Un bon ?
- J'ai jamais eu mieux.

Mais bien sûr indépendant.

Dis, Mason ...

- Un travail dur, hein ?
- Wyatt.

Pourquoi as-tu laissé Ruth partir ?

Peut-être pour son bien à elle.

Oh, Tu l'as déjà fait.

Tu ne fais plus les scories, gamin,
tu as été promu.

- C'est toi ?
- Non.

C'est grâce à toi-même, Johnny.

- Mason dit que tu l'as mérité.
- Oh, c'est sup...

Dis le à Ruth.

Dis-lui toi, t'as 2 jours de congé.
Génial !

- Ça c'est moi.
- Merci, Wyatt.

♪ Et quand les champs ♪

♪ Seront frais et verts ♪

♪ Je te ramènerai♪

♪ chez toi ♪

♪ à nouveau ♪

N'est-ce pas joli ?

Qu'y a-t-il ?

Toi, tu l'es.

Désormais, j'espère être tout ce qui
importera pour toi, Johnny,

Bonjour gamin.
Comment vas-tu ?

Tu as manqué à tout le groupe
et à moi aussi.

Euh, Ruth, voici mon ami Curly.

Voilà pourquoi
tu traînes plus avec nous.

Eh bien, gamin, je ne te blâme pas.

Mais tu as raté. On a fait le ménage.

Johnny, je vais y aller.

Asseyez-vous, Mme, je le prends
une minute et je le ramène

Écoute, gamin, on a une grosse affaire.
Aimerais-tu venir ?

J'ai toujours aimé bosser avec toi,
Curly, mais je...

Jouer à Romeo est plus
amusant maintenant, hein ?

Je parie que cet amusement
coûte cher ici.

C'est une part de ce qui
t'attend au magasin.

- Oh, Curly.
- Allez prends-le.

Il y en a d'autres d'où ça vient.

Quand tu auras fini de t'amuser,
j'ai un truc bien qui t'attend.

Au revoir.

Au revoir.

J'ai entendu, Johnny.

Que vas-tu faire ?

Pourquoi me demandes-tu ?

Curly dit que c'est ta part du butin ?

Et il y en a bien plus d'où ça vient.

Wyatt, Mason vient de partir
avec un chariot plein.

- Quand partons-nous ?
- Tout de suite.

Hé, Curly !

Regarde, un chariot plein d'argent
on l'emmène à Panhandle avec nous.

Rien ne peut arriver de plus doux,
Phin prend des gars.

les autres gardent avec les bêtes.

Les voilà, les gars.

Souvenez-vous,
ne tirez pas ou ils vous tueront.

Prenez leurs armes.

Descends du chariot.

- De quoi vous moquez-vous ?
- Vous le découvrirez.

Hé, Curly.

C'est pas bon pour nous.

On ne peut pas le soulever
et le porter.

Tu te crois malin, hein ?

Eh bien, je suis plus rusé.

Vous souciez pas de le décharger.
Nous prenons leur chariot.

Qui rit maintenant, monsieur ?

Très bien, amène-les ici.

Monte le cheval et continue d'avancer.

Va-t'en !

Allez par là !

C'est pas un bon butin ?
Allez, on y va.

Ils sont fous, ces mecs, de faire
des lingots d'argent de cette taille.

Salut, Mason, j'ai tout vu des collines.

T'as fait ce que j'ai dit ?

2 sacs de courrier sous le siège.

Non, Mason, le courrier de l'oncle Sam.

- Combien de gars a Curly ?
- Je ne sais pas.

J'apprécierais que tes gars
nous rejoignent.

Oui, mais sans armes on t'aidera pas

J'ai pensé que Curly
n'oublierait pas ça.

- Voici !
- Bien.

Et toi, gamin,
je sais ce que tu penses de Curly.

Je suis avec toi, Wyatt.

Bien, les gars, vous bossez tous
pour l'Oncle Sam. Allez.

On y va, Wyatt.

Ça nous rapporterait qu'un
tas de selles vides.

Tadpole, Mason et George

Allez devant le troupeau
et renvoyez-les.

Ça va les éclater.

On se rapproche de l'autre côté.

Sortez le chariot de la piste.

Curly, du courrier américain.

Voilà ce qu'il voulait dire.
Il nous a eus, Ike.

Les gars, c'est pas bon.
On doit se séparer.

Tadpole, prends ça.

Wyatt.

Tu parles toujours de combat.
Là tu te bats ou je te tue.

Celui-là était pour toi, Morg.

Attrapez Wyatt. Wyatt.

Eh bien, Curly, on y est.

- Ça va, Tadpole ?
- Oh ! Oui, Wyatt.

Et toi, Doc ?

Plus un tamis qu'un manteau.

Mieux vaut le manteau que soi-même.

Ou est Johnny ?

Tu es blessé, gamin ?

À l'intérieur.

Je sais que Curly le voulait, mais...

Je sais ce que tu ressens.

C'est le seul du gang
pour qui j'avais du respect.

J'aurais aimé
qu'il vous entende dire ça.

Allez, Wyatt le bus californien.

Je viens, Tadpole.

Eh bien, au revoir encore, Ruth.

Johnny.

Faites qu'il garde l'insigne propre.

Je le ferai.

J'aurais aimé que tu viennes, Doc.

Merci, Wyatt, mais j'aime mieux
les as que les oranges.

Je peux les produire plus vite.

- Au revoir, Wyatt.
- Au revoir, Wyatt.

Au revoir !

Traduction et S titre
Jean Yves 24/07/2021