All language subtitles for Viva.Maria.1965.FRENCH.1080p.HDLiGHT.AC3.x264-ToP

IRLANDE - 1981

LONDRES - 1984

Elle �tait toute petite

Quand son p�re un Irlandais

Lui confiait de la dynamite

Pour faire sauter les Anglais

C'est No�l partout dans Londres

La petite fille n'a pas trembl�

Son p�re est tapi dans l'ombre

Criminel ou justicier

RECHERCH� - 10000 � DE R�COMPENSE

Quelle existence affreuse
Pour une enfant quel destin

Elle n'aurait la malheureuse
jamais d� quitter Dublin

Gibraltar, rocher farouche

Subira-t-il le m�me sort?

Que tient-elle dans sa bouche?

N'est-ce pas un cordon Bickford?

L'Irlandaise a pris de l'�ge

Elle est devenue jolie

Mais � quoi bon ce carnage?

Aux folies de l'anglophobie

AM�RIQUE CENTRALE - 1907

Ils ont gagn� l'Am�rique

Pour �chapper aux bourreaux

Contre l'Empire britannique

Ils poursuivent leur complot

Mais jamais les fanatiques

jamais n'ont le dernier mot

Non, jamais les fanatiques

jamais n'ont le dernier mot

Ouvrez le feu.

Bonjour, mon vieux.

Avez-vous vu un jeune gar�on
sur le chemin?

Non, personne.

Restez vigilant.
Il peut venir de n'importe o�.

Ayez l'�il, il va peut-�tre monter
dans le train.

LE GRAND RODOLFO

James! James!

James, t'en va pas. �coute-moi, James.

Si tu t'en vas, je... T'en va pas.

Je t'aime, je t'aime.

Je t'aime. Pars pas. Pars pas. James.

Tout est fini.

Janine!

Va-t'en. Tu vois bien
que c'est pas de ton �ge.

- Mais, Maman...
- Tais-toi. Et va-t'en.

Marie.

Tu ne vas pas t'enfermer
toute seule l�-dedans.

Installe-toi chez moi si tu veux.

Tu es gentil, Rodolfo,

mais il faudra bien que je m'y fasse.

Allez, vous tous, allons-y.

Encore.

Je t'ai d�j� dit
de pas t'approcher de la fen�tre.

- C'est votre s�ur?
- Non.

C'�tait ma partenaire.

Vous �tes fran�aise?

Vous �tes anglaise.

Je suis irlandaise.

Je suis n�e � Dublin.

Dans la prison centrale.

Alors il a bien fallu que j'ob�isse.

Tout a saut�:

Le pont, les soldats,

et mon p�re.

�a devait finir comme �a.

- C'est une habitude dans la famille.
- Une habitude?

Regardez.

Les anc�tres se battent contre l'Angleterre
depuis tr�s tr�s longtemps.

Mon arri�re-grand-p�re est mort � Waterloo.

Dans la cavalerie fran�aise.

Ses trois fils ont �t� fusill�s par les Anglais

devant la cath�drale de Cork.

Tiens, ma m�re �tait fran�aise.

Elle est morte deux ans apr�s ma naissance,
� Glasgow,

quand ils ont coul� le croiseur
Livingstone avec mon oncle Mike.

Vous vous rappelez?

� dix minutes pr�s le Prince de Galles
sautait lui aussi.

Ah! Le Prince de Galles.

Sa barbe sentait l'eau de cologne.

- C'est un ami � vous?
- Oh non.

Mais un soir � Paris,
il est venu m'embrasser dans les coulisses.

J'avais 15 ans, j'�tais danseuse �toile.

Regardez.

Ensuite, j'ai fait de la com�die.

J'ai jou� les classiques:

Moli�re, Hervieux, Sardou.

Maintenant je chante.

Rien ne vaut le music-hall.

C'est la meilleure �cole.

- C'est int�ressant le th��tre?
- Ah oui, c'est bien.

On voyage.

C'est beau le th��tre.

Vous ne savez pas danser?

Vous savez chanter?

Un peu. Des cantiques.

Un jour, je m'�tais mis de la poudre.

Mon p�re m'a vue et vlan,
une paire de claques.

Partie la poudre.

Au th��tre on se maquille beaucoup.

� cause du trac.

Avec le fond de teint, on a moins peur.

- Peur de quoi?
- Du public.

Des hommes qui vous regardent.

Moi, j'aurai pas peur des hommes,
vous verrez.

Vous les connaissez?

Bien s�r que non.

Il est impossible d'avoir

une bonne tasse de th� dans ce pays.

Mon cher Johnson, si l'eau n'est pas bonne,
qu'attendez-vous du th�?

Ajoute un peu d'eau-de-vie.
�a aura meilleur go�t.

- Passeport, s'il vous pla�t.
- Oui.

Nous cherchons un terroriste.

Un jeune gar�on.
Vous n'avez vu personne. Avez-vous?

Mon Dieu, non, personne.

Ne la r�veillez pas.

Mais qu'est-ce qui se passe?

Rassurez-vous. Nous venons
de quitter l'Empire britannique.

- Qui est cette fille?
- Qui est cet Anglais?

Rodolfo, je te pr�sente
ma nouvelle partenaire.

Tiens c'est vrai.
Comment vous appelez-vous?

- Marie Fitzgerald O'Malley.
- Marie?

Mary?

Non pas Mary. Marie.

Mary et Mary.

Tr�s beau.

Tu pourrais te donner un peu de mal,
quand m�me.

� l'aide!

Mon Dieu, qu'ils sont vulgaires.

Comment sont-ils ce soir?

Oh, �a va.

Ils sont comme �a. �a va bien.

Allez, continue:

Et c'est ainsi que gris� de champagne

En d�couvrant ce galant paradis

- Dans deux minutes, les filles.
- D�j�?

- Zut!
- Quoi, zut?

Je me rappelle plus comment �a commence.

On a chant� la douceur des tropiques.

On a chant� Venise et ses canaux.

On a chant� le gazon britannique.

Oui mais Paris c'est tellement plus beau.

On a chant� la douceur des tropiques

On a chant� Venise et ses canaux

On a chant� le gazon britannique

Oui mais Paris c'est tellement plus beau

- �a va?
- �a va.

Ce qu'elle peut �tre b�te cette chanson.

Jolis bas noirs et blanches jarretelles

Cousettes aux coquins retroussis

Grandes cocottes aux frivoles dentelles

C'est tout cela qui fait notre Paris.

C'est tout cela qui fait notre Paris.

- J'ai des ennuis.
- Tais-toi et chante.

On a chant� Gen�ve et ses montagnes

On a chant� V�rone et ses amoureux

On a chant� les guitares d'Espagne

Oui mais Paris l'emportera toujours

Minois fripon souvent b�tes l�g�res

Suzon, Fanchon, Lisette ou Nini

Femme du monde ou Rose de Bavi�re

- Qu'est-ce que je fais?
- Mais continue, pardi.

Dans tous les coins de notre vieux Paname

De la Tour Eiffel jusqu'� l'Op�ra

Au Moulin Rouge,
au Bois, � Notre-Dame

On trouve toujours un petit c�ur qui bat

C�ur de ling�re aux �illades futiles

De grandes dames couvertes de rubis

C�ur de petites mains ou de riche orpheline

C'est tout cela qui fait notre Paris

C'est tout cela qui fait notre Paris

Que vous veniez de Norv�ge ou de Chine

Du Transvaal ou du Mont�n�gro

Que vous veniez d'�gypte ou d'Argentine

Vous serez chez vous sur le Trocad�ro

Et c'est ainsi que gris� de champagne

En d�couvrant ce galant paradis

Au jeu de l'amour
� tous les coups l'on gagne

Puisque Paris toujours sera Paris

Puisque Paris toujours sera Paris

C'est une grande d�couverte.

Si mon p�re me voyait.

Allez, habille-toi vite, je t'emm�ne au bal.

Excusez-moi, je ne sais pas danser.

J'ai soif.

C'est �a, l'alcool?

C'est bon, l'alcool.

Petit voyou.

Mais, maman, j'ai 17 ans et demi.

C'est malheureux.
T'as bien le temps de penser � �a.

Qu'est-ce qu'il fait Rodolfo?

II travaille, il r�ve d'inventer
le fusil � canon courbe

pour tirer dans les coins.

C'est une id�e fixe.

Dommage.

Il est gentil pour un Anglais.

Werther, notre valse.

Ja, notre valse.

Qu'est-ce qu'il t'a dit?

II me parlait d'amour, pardi.

Je m'en doutais.

Moi, l'amour, je sais pas ce que c'est.

Mais a priori, �a m'int�resse.

C'est merveilleux l'amour.

Regarde Madame Diog�ne.

Werther, personne ne me fait valser
comme vous.

Faites de beaux r�ves.

Pas encore couch�es, les filles?

Tiens, le mois dernier � Porto Visto,

Janine, pauvre Janine,

elle me montre un homme,
debout, dans une loge,

il ne me quittait pas des yeux.

C'�tait un Espagnol, tr�s vieille France.

Au premier rappel,
il d�tache le bleuet de sa boutonni�re,

le jette � mes pieds et s'en va.

Eh bien tu ne me croiras jamais,

figure-toi qu'il a fait la m�me chose
cinq soirs de suite.

- Il �tait beau?
- Assez beau.

L'air distingu�.

Tr�s m�le.

J'ai �t� s�duite.

Le dernier soir, je ramasse le bleuet,
je le renvoie.

C'�tait un appel.

Nous d�nons ensemble, il me fait la cour,
tr�s galant, tr�s cultiv�,

un peu maladroit.

Et alors?

Nous devions quitter la ville
le lendemain matin, tr�s t�t.

Quand je suis partie, il dormait encore.

- Je l'ai pas r�veill�.
- Pourquoi t'es pas rest�e avec lui?

Avec un inconnu? Tu es folle?

C'est toujours comme �a dans notre m�tier.

Des aventures d'un soir.

Et pourtant tu vois, si je rencontrais
l'homme de ma vie,

je suis s�re que je le reconna�trais
au premier coup d'�il.

Oh! Mais, pour qui me prenez-vous?

Marie n'est pas rentr�e.

Mary? Non.

Allez, allez.

Bonjour.

Je suis bris�e.

Tu avais raison, tu sais.

C'est merveilleux l'amour.

De deux choses l'une

Deux jambes ou deux yeux

C'est toujours par deux

qu'on cherche fortune

Mais blondes ou brunes

� Paris font mieux

Une �gale deux

Et deux n'en font qu'une

Ah! Les p'tites femmes
les p'tites femmes de Paris

J'en multiplie une

J'en multiplie deux

Ah comme c'est f�cheux
qu'elles sont importunes

Dix fois cent fois une
C'est trop p�rilleux

Par piti� mon Dieu

Qu'il n'en reste aucune

Ah! Les p'tites femmes
les p'tites femmes de Paris

N'ayez pas de rancune

vous serez heureux

Dites-leur adieu

Car deux c'est trop d'une

La t�te y en n'a qu'une

Ah non y en a deux

Pour les amoureux

chacun sa chacune

Gant perdu

Bas fil�

Jupons en guenilles

On a beau dire, se d�shabiller sur sc�ne,

�a n'arrange pas les v�tements.

C'est incroyable.

Il para�t que la mode
a encore chang� � Paris.

- Tu t'en moques?
- Tout � fait.

C'est bien toi qui as raison.

Tu es parfaitement heureuse?

Parfaitement. Pas toi?

Oh, moi, je sais pas.

Tu comprends? Je m'ennuie.

C'est qu'ici, c'est pas un vrai public.

C'est la province.

Qu'est-ce qui se passe?

Tu veux rentrer maintenant?

Sales canailles.

Les brutes.

Bien jou�!

Je vous demande pardon.
C'�tait plus fort que moi.

Mesdames, je suis ravi
de faire votre connaissance.

Je vous f�licite pour votre adresse.

Bienvenue, Se�or Flor�s.

Je vous connais?

Je m'appelle Flor�s.

Je vous ai parl� un soir.

Quand? � quel endroit?

Peu importe. Vous ne m'avez pas vu.

Autour de moi je ne voyais que mis�re,

injustice et violence.

Alors je suis parti.

Je suis all� dans les villages.

Les paysans m'ont �cout�.

Quelques-uns m'ont suivi.

Mais nous n'avions presque pas d'armes.

Ils ont tous �t� pris ou tu�s.

Depuis deux mois,
les hommes de Rodriguez nous cherchent.

Ma t�te est mise � prix.
Je sais ce qui m'attend.

Mais que faisiez-vous?

La r�volution.

Well, que va-t-on faire de nous?

El Se�or Rodriguez d�cide.

Demain, il vous fera justice.

Dors, maintenant.
Le marchand de sable est pass�.

Tu fumes encore?

Vous n'y arriverez jamais
avec des balles de 12.

Beaucoup trop courtes.

� votre place, j'essaierais la nouvelle
balle am�ricaine, � culot d'acier.

Rodriguez!

Ils n'emm�nent que les filles.

Pourquoi?

Avec un homme comme Rodriguez,
il faut s'attendre � tout.

Oh! La nouvelle Vickers.

Erreur, mademoiselle.

C'est le Skyton-Babbit, 1907.

Le tout dernier mod�le.

Je vois que vous vous int�ressez
aux armes � feu.

Assez pour tirer sur mes hommes.

Vous savez devant qui vous �tes?

Vous savez que j'ai l'�lectricit�? Padre.

Je suis le seul � l'avoir
dans un rayon de 50 miles.

Regardez.

Bien.

Je ne suis pas une brute.

Je suis moderne.

J'aime l'art,

j'aime beaucoup l'�cole de Paris.

Petites parisiennes.

Maintenant, nous allons
nous amuser un peu.

Cette musique...

La Dame blanche

Qu'est-ce que �a veut dire?

�a veut dire qu'elles vont mourir,

mais, avant de mourir...

Bien.

Viens ici.

Viens ici.

Ah, vous avez fait un beau g�chis, mon fils.

Attention!

Je vais mourir. Ram�ne-moi � mon village.

Et quand on sera de l'autre c�t�,
qu'est-ce qu'on va faire?

On vous l'a d�j� dit.

Nous allons au village de Flor�s.

Pour le moment, il s'agit surtout

d'�chapper aux gentlemen de Rodriguez,

et il faut se nourrir aussi.

Mince! Notre-Dame!

- On sera bient�t dans ton village.
- Maria...

Ne parle pas.

- Maria, je vais mourir.
- Je t'en prie, tais-toi.

�coute-moi. �coute-moi bien.

Je te confie ma cause. Si je meurs,

- jure-moi de continuer la lutte.
- Moi, la lutte?

- Mais Flor�s, comment veux-tu...
- Jure-le-moi.

Oui.

Je le jure.

Je le jure.

Je le vois.

D�p�chez-vous, vite.

Le docteur n'est pas chez lui.

- Il n'y a personne.
- C'est curieux.

Le village est enti�rement vide.

Rodolfo!

II est tr�s mal. Qu'est-ce qu'on peut faire?

Les voil�, vos villageois.

Il a sa famille ici. Il va leur parler.

Maman.

Dolores.

Que viens-tu faire ici, Domingo?

Tu viens visiter ta femme?

Ta m�re?

Tes enfants?

Est-ce que tu oublies
que tu les as abandonn�s

sans remords

pour courir derri�re Flor�s,

comme un chien, fid�le et stupide.

Va-t'en!

Nous ne te connaissons plus.

Vous non plus.

Vous n'avez rien � faire ici.

Vous avez suivi Flor�s

sur les chemins du crime et de la r�volte.

Allez le rejoindre

l� o� il se cache

et dites-lui de ne jamais revenir.

Flor�s �tait vivant.

Je l'aimais.

Flor�s est mort.

Je le pleure.

Mais ce n'est pas pour venger un homme
que je suis ici.

C'est pour faire justice � un peuple.

Mais qu'est-ce qui lui prend?

Est-ce bien du th��tre?

Flor�s est mort.

J'ai recueilli ses derni�res paroles.

Elles vous �taient adress�es,

je viens vous les transmettre.

Mais que vois-je?

Un troupeau r�sign�,

une foule craintive qui baisse la t�te.

Oh, intelligence,

tu as fui vers les b�tes brutes.

Les hommes ont perdu le jugement.

Shakespeare, Julius Caesar.

Acte III, Sc�ne II.

On vous exploite, on vous d�shonore,
on vous frappe.

Et vous dites merci,

et vous baisez la main de vos bourreaux.

R�veillez-vous,

la libert� n'a besoin que d'un geste.

Les montagnes de ce pays
retentiront de votre col�re.

La haine, toujours la haine.

Tu parles comme Flor�s,
tu finiras comme lui.

Qui est assez bas ici
pour vouloir �tre esclave?

S'il y en a un, qu'il parle,

je l'ai offens�.

J'attends une r�ponse.

Elle �tait vraiment tr�s bien.

Bravo.

La belle tirade.

Tout le monde t'a trouv�e sublime.

Madame Diog�ne avait les larmes aux yeux.

Moi, tu me faisais honte.

J'ai fait ce que Flor�s m'a demand�.

Je te d�fends de parler de Flor�s.

Qu'est-ce que tu comptes faire?

Je lui ai jur� de continuer la r�volution.

La r�volution?

Tu es folle.

Peut-�tre.

Et comment? Avec qui?

Avec eux.

Mais r�fl�chis.
Ils n'y connaissent rien et toi non plus.

Il faut que je tienne ma parole.

Ne compte pas sur moi.

Passez-moi votre briquet.

Cette idiote n'a aucune chance.

Grimpez l�-haut et couvrez-moi.

D'accord.

Marie. Surtout ne bouge pas!

Vous tirez sur tout ce qui d�passe.

Vous autres,
abritez-vous et laissez-moi faire.

Merci, Marie.

Tout le plaisir �tait pour moi.

Si je comprends bien,
il va falloir la faire cette r�volution.

Qu'est-ce que vous dites?
C'est une r�volution?

Maintenant, oui.

Je vais voir le P�re sup�rieur.

Le P�re sup�rieur.

- Domine benedictu.
- Padre!

- Que se passe-t-il, mon fils?
- Maria.

Maria?

Non. Maria et Maria. Deux.

- La r�volution.
- Deux?

La r�volution?

Des petites femmes?

Aux armes, citoyens, formez vos bataillons.

Marchons! Marchons!
Qu'un sang impur abreuve nos sillons.

Notre infirmerie.

Mais non, je vous assure. Nous n'avons
aucune intention d'attaquer les �tats-Unis.

Au contraire,
nous admirons votre grand pays

lib�ral et moderne.

Simplement, votre gouvernement
devrait comprendre

qu'ici c'est encore le Moyen �ge.

Savez-vous, monsieur,
que toute la terre de San Miguel

- appartient � 14 familles?
- Vous mettez en cause le droit de propri�t�.

La propri�t�, c'est le vol.

Nous ne quitterons pas ce pays
avant d'en avoir chass� le dictateur.

Notre arm�e.

Asseyez-vous.

Oui. Viaduc de Barbarum, c'est int�ressant.

Et encore?

J'ai aussi fait sauter la prison de Palmares,

le pont Carlos Quinto,

la cath�drale de Chicacao,

les mines de Totonicapan.

Maintenant, un seul objectif: La capitale.

Elles ont fait sauter ma statue.

Qu'on leur envoie le train sp�cial.

Vous voulez dire le train de la mort?

Oui.

Quoi?

Vous �tes un idiot.

Rien n'est perdu, Padre.
Ils ne passeront pas.

LE LIB�RATEUR

LES DEMOISELLES DE PARIS

II para�t qu'elles font des miracles.

Sacril�ge!

Alors, Padre, qu'en dites-vous?

Cette affaire ne vous concerne plus.

Laissez-moi faire.

J'ai un message de Pablo.

Il nous rejoint par le nord avec 600 fusils.

Et si tout va bien,

demain, � l'aube, tous ensemble nous
attaquerons San Miguel.

- Que voulez-vous, Padre?
- Conduisez-moi � Maria et Maria.

Nous sommes seuls,
comme vous l'avez demand�.

- Que voulez-vous?
- Nous vous connaissons bien.

- Vous �tes l'�minence...
- Je suis le serviteur de Dieu.

Mais vous,

vous bafouez la loi divine.

Ces autels qu'on vous �l�ve, ces paysans

qui s'agenouillent sur votre passage.

- C'est la r�volution qu'ils acclament.
- Non.

C'est le d�sordre,

la violence,

le scandale.

Soyez clair. Que voulez-vous?

Ma t�che est difficile.

Qui sait si Dieu n'est pas avec vous?

- Vous en doutez?
- Je m'interroge.

Il s'est parfois montr� l�

o� je ne l'attendais pas.

Nous prendrons San Miguel demain,
co�te que co�te.

Co�te que co�te?

Comme les voix du Seigneur sont obscures.

Mais enfin, o� voulez-vous en venir?

Les mains au ciel, mes filles.

Zut!

II faut pr�venir Pablo.

Nous ne voulons vous faire aucun mal.

Vous allez signer ces papiers o� vous
reconnaissez vos erreurs,

il sera placard� sur toutes les �glises,

et l'ordre reviendra.

- Vous quitterez le pays aussit�t.
- Non! Non! Non!

Pablo, elles sont prisonni�res � la ville.
Il faut attaquer.

Allons! Allons mes enfants,
d�p�chons-nous!

Vite, vite!

Je suis navr�.

Ce mat�riel n'a pas servi depuis longtemps.

Fusillez les deux femmes imm�diatement.

Non. Je proteste.

Elles appartiennent � l'�glise.

On va voir si �a marche.

BANQUE NATIONALE DE SAN MIGUEL

Cachez-vous, les hommes!

Tu as peur?

Un petit peu, oui.

� vos armes.

- Au revoir, Marie.
- Adieu, Marie.

En joue.

Feu!

Tu es morte?

Non, et toi?

Je vais vous tuer.

On s'excuse, les filles.

On a failli �tre en retard.

Et voil�.

Flor�s est veng�. Tu es contente?

Je suis fatigu�e.

Que je suis content.

Que je suis content.

Ah, les petites femmes.

De l'autre c�t� de l'oc�an

Les deux femmes se sont rencontr�es

Dans la jungle tropicale

Ensemble elles partagent
leurs innombrables aventures

�tranges et dangereuses

L�-bas, l�-bas

La premi�re �tait brune

Elle se pr�nommait Marie

La deuxi�me �tait blonde

et se pr�nommait aussi

Marie