All language subtitles for Prison.Break.S01E11.1080p.10bit.BluRay.x265.HEVC.6CH-MRN

Précédemment dans Prison Break :

On a fait le plus dur.
Encore 50 cm et on atteint le tuyau.

On y sera d'ici vendredi.

On a des tas de choses à se dire, hein ?

- Ce détenu dit qu'il a du boulot ici.
- Le béton, c'est ma spécialité.

Je l'embauche.

Les Blancs te rejettent, les Noirs te
rejettent. Tu as le cul entre deux chaises.

Grave dilemme.

- Allô ?
- C'est moi. C'est le moment.

Oui.

Pourquoi être si cynique ?

Il y a le cynisme et le réalisme.

Et il y a l'optimisme. L'espoir.

Merci d'essayer, mais ce n'est pas le jour.

On ne sait jamais.

Tu veux l'histoire de Cooper ?
Je peux pas te la raconter,

vu que c'est pas moi.

Les avocats sont toujours dans la nature.

Même chose pour le gamin.
Vous devez vous en remettre à moi.

Tout d'abord...

Vous n'êtes plus sur le coup
jusqu'à nouvel ordre.

- Celle-ci.
- Très bon choix.

Platine brossé.

6,25 mm de large ?

Elle a de la chance.

Oui.

C'est vrai.

- Vous l'avez gardée.
- Quoi donc ?

- La fleur.
- C'est terrible, je ne jette rien.

Je vois ça.
Tout ce fouillis, ça donne le tournis.

Si vous voyiez mon appartement !

On n'a pas encore dîné ensemble,
et vous m'invitez déjà chez vous.

- Je vous prenais pour une fille bien.
- Les filles bien finissent toujours dernières.

Et vous finissez où, vous ?

Ça dépend d'où je commence.
Inspirez.

Expirez.

Inspirez.

Sara, on est débordés ici.

J'arrive. Désolée.

Je reviens avec votre injection.

Ce n'était pas prévu au programme.

On fait quoi ? On sort le drapeau blanc ?

Je veux juste sortir Lincoln
du couloir de la mort.

La vice-présidente a injecté des millions
en subventions dans la société de son frère.

Cet argent a été réparti dans des comptes
qui ont fait des donations pour sa campagne,

faisant d'elle le leader du monde libre.

Il ne s'agit plus d'arrêter une exécution.

Pour moi, si.

Allez, on tourne.

Sergent Sodomie, c'est à toi.

- Allez.
- Je sais pas ce que vous en pensez, mais...

Il commence à faire un peu trop noir
pour creuser, là-dedans.

Tu veux dire qu'il y a un trou à Fox River
dans lequel tu veux pas te fourrer ?

On se tient tranquille.

Je voudrais savoir un truc.

Comment ça se fait
que Fusilli creuse pas, lui aussi ?

Je m'occupe de l'organisation.

C'est-à-dire ? Transport, papiers ?

Exactement. Ça fait de moi le chef.

- Et ça fait de nous la main d'œuvre, c'est ça ?
- Tu commences à piger.

La direction devrait surveiller
les conditions de travail, ici.

Sinon, la main d'œuvre fera grève.

- Remets-toi au boulot.
- Maton en vue.

Grouillez-vous.

Vite, il faut le couvrir.

Remets ça là-bas.

Scofield. Amène-toi.

Tu vas au parloir conjugal.

Ta femme est là.

Vous êtes Mme Scofield ?

Vous avez déjà fait ça ?

Une visite conjugale ?

Non.

Ne vous inquiétez pas.
J'essaie juste de faire la conversation.

C'est bon.

Elle ne vous dit pas quelque chose ?

Non, capitaine.

Je l'ai déjà vue quelque part.

Tu es venue.

Bien sûr.

- Comment ça va ?
- Bien. J'ai trouvé du boulot.

Bien. Ça me fait plaisir.

C'est l'horreur, d'être ici ?

Tu te rappelles ton premier hébergement ?
L'hôtel, près de l'aéroport ?

La seule différence,
c'est 69 $ et le shampoing gratuit.

Tu fais bonne figure.

Tu la portes encore.

Tous les jours.

Je m'inquiète pour toi.

Il ne faut pas.

Il y a autre chose que je peux faire ?

Juste ce sur quoi on était d'accord.

J'ai eu la trouille, pendant la fouille.

J'ai une question.

Pourquoi il te faut
une carte de crédit en prison ?

L'émeute n'a pas empêché
les restrictions budgétaires.

- 10 °% sur les soins médicaux.
- Et 35 sur la prévention.

Le gouverneur est ton père. Il doit espérer
qu'ils n'auront plus les moyens de te payer.

Merci.

Tu sais que c'est la procédure habituelle,
après une visite conjugale ?

On n'est jamais trop prudent.

Allez. Penche-toi.

Tu t'es bien amusé dans la salle d'ébats,
avec ton Européenne ?

C'est ça.

- Elle est déjà venue ici ?
- Jamais.

T'es sûr ? Parce que j'ai vraiment
l'impression de l'avoir déjà vue quelque part.

Elle vient peut-être voir un autre détenu.
Elle fait d'une pierre deux coups.

- Tu me suis ?
- J'en sais rien.

C'est bon, capitaine.

N'oublie pas de prendre une douche. On sait
jamais ce que les nanas peuvent nous refiler.

Tu la connais, non ?

Allez, accompagne-moi.
Vous avez pas tous le rythme dans la peau ?

Tes parents doivent être
drôlement fiers de toi.

Tu fais carton plein.

T'es raciste, pédophile et débile.

Ça me contrarie de passer
pour le seul méchant, dans la bande.

Vous avez pas volé
des poupées à des fillettes.

Aucun de nous n'a tué
de fillette, par contre.

Michael revient du baisoir.

Seul.

Je te parle de Maricruz,
tu me caches que t'es marié ?

Plus tard.

Dure journée, Scofield ?

Pendant que nous, on creuse dans le béton,

tu fais venir une nana
pour te lustrer le trombone ?

Il a pas tort. Ça me
semble pas très équitable.

- Ferme-la et creuse, T-Bag.
- Ce que les débiles veulent savoir,

c'est, pendant qu'on creuse ce trou,
tu fais quoi, toi ?

Je vais faire du shopping.

C'est bon.

Personne en vue.

Une carte de crédit ? S'ils voient ça,
ils seront sur ton dos jour et...

Ne t'inquiète pas.
Ils ne verront pas de carte de crédit.

- Comment tu le sais ?
- Parce que...

Je n'en ai pas.

MISE SOUS ÉCROU

INVENTAIRE DES EFFETS PERSONNELS

Au secours ! Aidez-moi !

S'il vous plaît ! J'ai eu un accident,
ma voiture est bousillée.

Il y a quelqu'un ?

- On ne peut pas l'ignorer.
- Bien sûr qu'on peut !

Aidez-moi ! S'il vous plaît.

Aidez-moi.

- Que s'est-il passé ?
- J'ai dû m'assoupir.

Ça fait 12 heures que je conduis.

- Je vais chercher de l'eau au puits ?
- Le puits est à sec.

Je crois qu'il y a une trousse de secours.

Personne ne bouge.

Dites au revoir à Junior.

Vous savez combien il y a
de litres de sang dans le corps humain ?

La réponse est 5 litres.

Vous pensez qu'il en reste
combien au prince charmant ?

Quatre, presque trois ?

Je vais aller discuter avec lui à la remise.

Pendant ce temps, réfléchissez à ça :

Vous me dites tout ce que vous savez
sur l'affaire Burrows, et qui est au courant,

et je vous laisserai peut-être conduire
M. Savrinn à temps chez un médecin.

À vous de décider
quelle vie est plus précieuse.

Celle du condamné à mort, ou celle
du gars qui espère mourir dans la remise ?

Un costume, noir.

Des chaussettes, noires.

Une paire de chaussures. Des lacets.

Un petit dictaphone.

Une montre en or.

Tu as déjà séjourné dans un bel hôtel ?

Tu quittes ta chambre, c'est le bazar.

Des serviettes sales dans la salle de bains,
les restes de la veille qui puent.

Puis, quand tu reviens le soir,
tout est nickel.

Des serviettes et des draps propres.

C'est un bonheur indescriptible.

Parce que quelqu'un a nettoyé ton bazar.
Et il a suffi que tu t'en ailles.

- Ne leur faites pas de mal.
- D'accord.

Tu me dis exactement ce qu'ils savent,
et qui est au courant,

et personne ne mourra ce soir.

Il suffit que tu t'en ailles.
Laisse-moi nettoyer ton bazar.

Je ne suis au courant de rien.
Je vous le jure.

J'aimerais vraiment te croire.

- Bellick m'a collé un nouveau codétenu.
- Qui ça ?

Un petit nouveau. Un voleur à la tire
qui a dépouillé un flic en civil.

Un vrai moulin à paroles.

- Quoi de neuf, mes potes ?
- Quand on parle du loup.

- Michael Scofield, David Apolskis.
- Ça roule ?

Je t'ai déjà vu, non ?
Tu bosses avec l'équipe des TP.

Tu peux peut-être me mettre sur le coup.
J'ai besoin de pèze, d'oseille, tu me suis ?

- C'est payé 19 cents de l'heure.
- C'est de l'esclavage, mec !

C'est la prison, mec. En plus,
l'équipe est au complet, pour le moment.

D'accord. J'ai pigé.

Mais pense à moi, si une place se libère.

Je suis prêt à payer 19 cents de l'heure
pour sortir de ma cellule.

J'ai l'impression d'avoir un autre gosse.
J'ai déjà élevé une fille. Ça me suffit.

Il y a des vols
dans nos affaires personnelles ?

Évidemment. Les matons
se servent quand ils veulent.

Mais on ne s'en rend compte
qu'au moment où on sort, en général.

- Et à ce moment-là, il est trop tard pour agir.
- Et si on le sait avant ?

Je te l'ai déjà dit.
Laisse-moi en dehors de ce que tu mijotes.

Dites-moi juste si vous avez vu
un gars avec une montre en or.

Des tas de gens peuvent
te dégoter une montre en or, ici.

J'ai besoin d'une montre en particulier.

Westmoreland !

Pope veut te voir. On y va.

Je n'ai rien vu du tout.

Mais il y a un gardien qui a la réputation
d'être le pire des voleurs, ici.

Ma femme a faxé ça des dossiers du comté.

Une copie de l'acte de mariage de Scofield.
Il faudra la remercier.

Ça a l'air réglo. Il a
pas fait venir une pute.

Ils se sont mariés la veille
du jour où il a braqué la banque.

Pourquoi il ferait un truc pareil ?

- Des nouvelles de Veronica ?
- Non.

J'ai eu un mot de L.J.
Il est avec elle, en sécurité.

Mais ça fait un moment.
C'est pas normal. Ça m'inquiète.

- J'y vais.
- Ça m'inquiète vraiment.

À plus tard.

Je me suis rendu compte d'un truc.

Soit Mlle Donovan et ce garçon
tiennent très peu à vous,

soit ils ont une confiance excessive
en votre système cardiovasculaire.

Alors dites-moi, Nick.

C'est tout ce que vous avez ? Une trace écrite
d'une mise en examen qui n'a jamais eu lieu ?

On sait que vous n'avez pas la cassette
de vidéosurveillance. Ni de témoin.

Alors c'est vraiment tout ce que vous avez ?

M. Savrinn, cette balle a traversé
votre muscle grand rond,

déchiré le bord latéral de votre omoplate,
et votre bras n'a plus de rotation médiale.

Donc si vous essayez
de me balancer ce bout de bois,

vous allez avoir l'impression
qu'on arrache votre bras de son articulation.

Allez, Nick. Monsieur Projet Justice.

On sait tous les deux pourquoi vous êtes là.

Et c'est pas pour sauver
la vie de Lincoln Burrows.

Dans ces murs,
Je fouille et je rampe, je cherche une sortie

Mais je sais bien qu'y a pas de raccourci

Je sens que je vais devenir
complètement marteau

Avec Bellick et T-Bag sur le dos

Dans ce trou...

Toujours intéressé par un boulot aux TP ?

- Ma maman a des gros seins ?
- J'en sais rien.

La réponse est oui. Et pour moi aussi.

J'ai besoin d'un service. Il paraît
que tu es un pickpocket professionnel.

C'est vrai.

J'ai besoin que tu récupères
un truc qu'on m'a volé.

- Quel genre de truc ?
- Juste une montre.

Ça veut rien dire, "juste une montre".

Selon les fermoirs, ça se vole différemment.

Elle est italienne. Une Remedi.
Bracelet en or, cadran en nacre, étanche.

- Quelle année ?
- 2003.

- Elle a un fermoir papillon.
- Ce qui veut dire ?

L'ouverture est cachée. Impossible de la
voler sans que le mec s'en rende compte.

Ce qui veut dire que je vais devoir
assurer grave, sur ce coup-là.

La montre contre du boulot aux TP, alors ?

Je vais y réfléchir. Je ne te promets rien.

Pourquoi il te faut cette montre, d'abord ?

Disons que c'est important
pour un membre de ma famille.

Entrez, Charles. Asseyez-vous.

Que se passe-t-il ?

J'ai une mauvaise nouvelle, Charles.

Votre fille est très malade.

Elle a un cancer de l'œsophage.

Elle est au Sacré Cœur, à Indianapolis,

et elle veut vous voir
pendant qu'il en est encore temps.

Combien de temps ?

Quelques semaines.

Mais l'administration pénitentiaire refuse
que vous sortiez. Risque d'évasion.

- C'est ma fille unique.
- Je le sais.

Croyez-moi, Charles,
je vous ai soutenu au maximum.

C'est la politique de L'État.

Ils n'autorisent les sorties
que pour les enterrements.

Vous voulez dire que je dois attendre
qu'elle meure avant de pouvoir la revoir ?

C'est moi qui vous ferai votre injection,
aujourd'hui.

- Où est le Dr Tancredi ?
- On est très occupées.

Elle est avec un autre patient.

Tenez ses jambes !

- Il nous faut un médecin.
- Que s'est-il passé ?

Il était à la cantine,
quand il s'est effondré en vomissant.

- On dirait une attaque.
- Mettez-le là.

Assurez-vous qu'il ne se blesse pas.

J'ai besoin d'O2 et d'un ECG.

Tenez-le.

Alors, Mlle Donovan.

Vos études en droit immobilier
vous aident beaucoup, sur cette affaire ?

Je crois qu'on a de la chance.

Si Lincoln avait choisi une fille maligne,
elle aurait découvert le pot aux roses.

Mais vous savez le pire dans tout ça ?

Avoir entraîné ces gens là-dedans en sachant
que vous ne pourriez pas les en sortir.

Si vous vous étiez occupée de vos affaires,

Leticia Barris, par exemple,
n'aurait pas la bouche pleine de vers.

Votre fiancé ne serait pas étendu chez lui,

à attendre que la puanteur de son corps
avertisse ses voisins

qu'une chose affreuse lui est arrivée.

C'est vrai. Vous avez
leur mort sur la conscience.

C'est vous qui avez mis cette pagaille.
Vous et personne d'autre.

Mais vous êtes aussi la seule à pouvoir
mettre fin à tout ça, et tout de suite.

J'ai juste besoin de savoir
qui d'autre est au courant.

Un signe de la tête, et je saurai
que vous êtes prête à parler.

Vous savez, Mlle Donovan,
vous avez l'air d'avoir un peu froid.

Vous aurez peut-être moins de mal à parler
quand vous vous serez réchauffée.

Il est où ?

Il faut y aller.
Vite, on n'a pas beaucoup de temps !

Viens vite. On s'en va.

- Où sont les clés ?
- Dans ma poche gauche.

- Démarre la voiture.
- Ça va aller ?

Va démarrer la voiture, L.J.
Vite. Je t'emmène à l'hôpital.

Démarre !

Un cadeau de mon codétenu.

Merci. Et remerciez-le pour moi.

La montre. C'est pour quoi faire ?

Vous ne vouliez pas savoir.

Les choses ont changé. Je veux en être.

- Pourquoi ce changement soudain ?
- J'ai mes raisons.

Ne le prenez pas mal, mais chaque participant
a mis quelque chose sur la table.

- De l'argent, ça irait ?
- Combien ?

Je crois que tu le sais.

Toutes nos conversations ont fini par
"Je ne suis pas DB Cooper".

J'ai menti.

On est des taulards. C'est ce qu'on fait.

J'ai vérifié votre alibi.

Vous étiez incarcéré à l'époque
du détournement de Cooper.

Mon père et moi partageons plus
qu'un penchant pour l'argent facile.

On a aussi le même nom.

C'est Charles Westmoreland Senior
qui était incarcéré ce jour-là.

- Alors, tu veux l'argent ou pas ?
- Ne vous vexez pas, mais c'est un peu facile.

Vous voulez en être, et soudain, c'est vous.
Vous pourriez mentir.

L'ancêtre, ne reste pas là.

J'ai une question sur toi
et tous les autres Mexicains.

J'aurai du mal à te répondre,
vu que je suis portoricain.

Détail sémantique, amigo.
Je parle de la population latino en général.

Comment un peuple
traditionnellement si fainéant

a-t-il pu devenir la plus grosse
main-d'œuvre de ce pays ?

Moi, je vois les choses comme ça :
Les fainéants, c'est les autres.

Sinon, y aurait pas de boulot
pour les immigrés.

Ceux qui restent chez eux
et qui touchent le chômage.

Les fainéants ?

C'est pas nous.

Tu le laisses parler de ton peuple
comme ça ?

J'en ai rien à foutre.

On fait peut-être équipe, ici,
mais je vais mettre les choses au clair :

À la minute où on franchit ces murs,
c'est chacun pour soi.

Ou peut-être même plus tôt.

Vous savez comment font les Russes ?

Ils vous laissent vivre, et ils tuent toute
votre famille et tous ceux que vous aimez.

- Pas mal ?
- Rien à foutre.

Voyons ! Est-ce une façon de parler,
pour une dame ?

Vous me prenez pour un imbécile ? Vous
croyez que je vais marcher sur ce puits ?

Franchement, Mlle Donovan...

Ça va ?

À l'attention des détenus : Accès
aux haltères interdit jusqu'à nouvel ordre.

Interdiction de s'asseoir.
Viens travailler là où je peux te voir.

J'arrive, chef.

Bouge-toi, Scofield.

- Salut, Brad. Ravie de te voir.
- Salut, ma belle.

Veuillez accueillir notre prochaine
charmante jeune femme.

Elle est déjà sur scène : Jasmine.

Vous voulez une danse privée ?

Si tu t'asseyais pour discuter un peu,
d'abord. Voir si on s'entend bien.

C'est quoi votre nom ?

Brad. Et toi ?

- Jasmine.
- Je veux dire, ton vrai nom.

C'est Nika.

C'est un joli nom.

Dis-moi, Nika...

Ça lui fait quoi, à ton
mari, que tu bosses ici ?

Je ne suis pas mariée.

J'espère que tu mens pour m'émoustiller.

Autrement, ta visite de ce matin
à Fox River aurait été illégale.

Mme Scofield.

On est mariés. Ici, ils nous disent de
mentir. C'est mieux pour les affaires.

Je ne suis pas là pour t'attirer des ennuis.

Je veux juste en savoir
un peu plus sur ton mari.

- C'est quelqu'un de bien.
- J'en suis sûr.

Mais même les gens bien
font des trucs moches.

Ton accent... Tu viens de... Ne me dis pas.

- Budapest, c'est ça ?
- Prague.

Quand es-tu arrivée ici ?

Il y a deux ou trois mois, je parie.
Tu te plais, en Amérique ?

Je dois y aller. Ils aiment pas
qu'on reste au même endroit.

Je ne voudrais pas avoir
à contrôler ton statut d'immigrée.

Je veux juste savoir ce que
Michael Scofield t'a demandé,

en échange de la carte verte.

Rien. On s'est connus
quand il étudiait à l'étranger...

Garde le laïus destiné
au service de l'immigration.

Maintenant, réponds à mes questions sur
Scofield, sinon j'appelle mon copain flic.

Et il commencera peut-être
à poser des questions sur toi.

Il m'a demandé de lui apporter
une carte de crédit. C'est tout.

Localisez cet appel.

Venez me chercher tout de suite.

Je suis à New Glarus.

Non merci. J'ai le mien.

Dorothy Andrews Elston Kabis.

Ministre des Finances, 1971.
L'année du détournement de DB Cooper.

DI192589.

Le premier numéro sur les billets
utilisés pour payer la rançon.

Merci pour la leçon d'histoire. Ça prouve
juste que vous avez fait des recherches.

Comme moi.

Alors vous êtes marié ?

Pas dans le sens traditionnel du terme.

Michael, nous sommes adultes.
Jouez franc jeu avec moi.

D'accord. Je commence.

Étant l'une des rares femmes par ici,
j'ai l'habitude d'être la cible

de sous-entendus
et de flirt plus ou moins discret.

- Mais d'habitude, ça ne me plaît pas.
- Écoutez, Sara...

C'est Dr Tancredi.
Et laissez-moi finir.

Je ne suis pas de nature jalouse.
Mais je suis prudente.

Et quand je suis avec vous,
je baisse ma garde.

- Inutile d'être prudente.
- Si, il le faut.

Il y a tellement de questions vous concernant,
Michael. Il y en a beaucoup trop.

Alors voilà ce qu'on va faire.

Vos injections, problèmes médicaux, je m'en
charge, tant que ça reste professionnel.

Mais questions personnelles et services
ne font plus partie de notre relation.

Les questions que vous vous posez sur moi...

Elles ont des réponses.

Je commençais à m'inquiéter.
Vous vous êtes perdus ?

On vous a appelé pour mieux
vous localiser, mais en vain.

La batterie de mon portable est morte.

Alors, comment ça s'est passé ?

J'ai une jambe cassée.

Je crois qu'on est partis
sur de mauvaises bases.

On a tous nos patrons, mais en fin de compte,
on est dans la même équipe.

Pas vrai ? On met les affaires au net.

- Je suis entièrement d'accord.
- Vous apportez une corde, ou une échelle ?

C'est quoi, ça ?

- Je mets les affaires au net.
- Espèce d'enfoiré...

Ne faites pas ça.

Je vous en prie. J'ai la jambe cassée.

Tu ne peux pas le laisser. Il va mourir.

C'est le seul à savoir
qu'on n'a pas le gosse Burrows.

- Le seul.
- J'ai une famille.

Il y a de la place pour
deux, là-dedans, Danny.

Ne me laissez pas comme ça. S'il vous plaît.

Tu reviens aux TP, aujourd'hui ?
Ça commence à devenir tendu, là-bas.

Oui.

Il fallait que je sache quelque chose.

- C'est quoi, ce truc ?
- Écoute.

Je suis censé entendre quelque chose ?

Attends.

Voilà.

On est restés plantés là 20 minutes
pour entendre ça ?

18 minutes, en réalité.

Et oui.

- C'était quoi ?
- Des clés.

Les clés des gardes.

18 minutes entre chaque passage des gardes
devant l'infirmerie, lors de leur ronde de nuit.

Nous, on n'y a pas accès la nuit.
C'était le seul moyen de savoir.

- Ça veut dire quoi ?
- Ça veut dire...

Dans quatre jours, la nuit de l'évasion,

on aura 18 minutes pour couper les barreaux

et pour passer tous les sept
par-dessus le mur avec le câble.

- C'est faisable ?
- Bien sûr.

- Qu'est-ce qui se passe ?
- Rien.

Je connais cette tête. Qu'est-ce qui va pas ?

Ça y est !

C'est le tuyau.

Génial !

- Allez, parle-moi.
- La bonne ou la mauvaise nouvelle ?

- La bonne.
- On a Westmoreland et son argent.

- Et la mauvaise ?
- J'ai fait mes calculs.

Il nous faudra 5 minutes pour couper
les barreaux de l'infirmerie,

et 2 minutes chacun
pour traverser sur le câble.

- Et alors ?
- On n'a que 18 minutes.

On est trop nombreux.

Il faut en éliminer un.