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MOTEL Automobilistes
fatigu�s reposez-vous.

- Tu as des yeux magnifiques.
- Tu les aimes ?

Oui, d�shabille-toi.
Qu'est-ce que tu attends ?

L�ve-toi, laisse-moi
te regarder.

J'ai grossi.

Non, tu es belle.

Oui, mais mes jambes,
tu en penses quoi ?

Elles sont blanches.

Marche un peu.

Oui ch�ri, est ce que je peux
t'appeler ch�ri ?

D'accord.

Ch�ri, ch�ri.

Serre-moi fort, je veux que
tu dises embrasse-moi.

Je veux t'embrasser.

Je veux que tu me couvre
de baisers, ch�ri.

R�p�te !

Je veux des baisers, ch�ri, ch�ri.

Qu'est ce que tu fais ?

Attention, Monsieur Rossi,
Monsieur Rossi,

pr�sentez-vous au guichet.

Monsieur Marco ?

Vous avez la facture de
votre nouvelle machine.

La machine ?

Les distributeurs que vous attendiez,
ils seront livr�s cet apr�s midi.

Les distributeurs command�s.
Merci.

Il faut signer des re�us.

Des re�us ?

Ils vous sont adress�s.

Regardez, il y a votre nom.

Tr�s bien.

Votre femme vous a appel�
2 fois, elle vous cherche.

Elle a dit qu'elle mettra les machines
en place d�s qu'elle les receptionnera.

Elles devraient �tres pr�tes
� votre arriv�e.

Comment �a a pu arriver ?

Ca aurait pu te tuer.

C'�tait dans le silo.
Ca n'a pu tomber tout seul.

C'est un coup des ouvriers.

Non, on ne peut rien dire.
Quelqu'un l'a oubli� et les vibrations...

Impossible !

Quelqu'un l'a mise l� haut.

Qu'est ce que tu veux dire ?

Quelqu'un l'a mise l�
pour qu'elle tombe, c'est �vident !

Ils ont fait expr�s.

Je suis qu'il n'en est rien,
je suis s�r de ��.

Mais si �� � �t� mis volontairement
qui l'a fait ?

- Les ouvriers !
- Ils n'ont pas fait �� !

Ne dis pas ��,
ils l'on fait !

Je t'avais d�j� dit de r�soudre
le probl�me depuis des mois,

on serait seuls et maintenant
ils nous pers�cutent !

Enfin, gr�ce � Dieu ils sont partis,
bon d�barras !

Les voil�.

Ils nous ha�ssent, ils l'on
fait quand ils travaillaient pour nous.

Qu'est ce qu'ils font l� ?
On n'a plus besoin d'eux.

Tu vas laisser ces idiots nous
regarder comme-�� ?

Dommage que les photos ne
sont pas comme les mirroirs.

C'est � dire ?

On ne peut pas changer une photo.

Dans un mirroir on peut arranger
ses cheveux, l� c'est trop tard.

Tu peux toujours les d�chirer.

D�chire celle l� alors !

Non, elle est magnifique, on voit
tout de suite que c'est toi le patron.

Mais non enfin...

Je veux dire c'est ton caract�re,
c'est vraiment toi.

Que penses-tu de celle-l�.

L� on distingue ta douceur.

J'aimerais parfois avoir
cette qualit�.

Tu aimerais �tre comme �� ?

Oui ch�ri, mais il est trop tard
pour faire quelquechose.

Vous �tes toutes les deux
tr�s jolies sur celle-l�.

Oui, c'est la plus belle de toutes,
on ne la d�chirera pas.

Et celles-ci alors ?

Des photos de la nouvelle machine.
Paolo les a faites.

Des photos d'une maquette, mais
elles sont tr�s claires.

Nous avions besoin de cette
machine.

J'ai eu raison d'insister, c'est
la meilleure de la r�gion.

Demande � Paolo de faire
des copies.

Excuse-moi, un coup de fil
� donner.

Regarde celle-l�.

Et celle-l�.

Une minute. Qui est ce ?

C'est moi, pourquoi t'es tu enferm� ?
Quelqu'un t'a cherch� aujourd'hui.

Qui ?

Je ne le connaissait pas.
C'�tait un jeune.

J'ai oubli� de t'en parler,
il te cherchait.

Il a dit ce qu'il voulait ?

Il a seulement dit qu'il voulait
te voir, il essaierait � ton bureau.

Pourquoi tu ne lui as pas
demand� ce qu'il voulait ?

Il voulait juste te parler,
qu'est ce que je pouvais dire ?

Un jeune ?

Je te l'ai dit...

...grand, les yeux bleus, bien habill�,
une bonne �ducation.

Un repr�sentant probablement.

Peut-�tre.

Avec Gabrielle nous sommes all�es
� la piscine.

Gabrielle, qu'est ce qu'elle
vient faire l�-dedans ?

Son corps semble �tre fait de diff�rentes
parties parfaitement ajust�es,

mais chacune � demonter et
� remonter encore.

Tu parles d'elle comme si elle �tait un jouet
que l'on pourrait assembler � souhait.

On pourrait la casser en le faisant.

On ne la d�truirait pas mais
on la reconstruirait.

D'une fa�on diff�rente
� chaque fois.

C'est plutot abstrait.

Il n'y a rien d'abstrait quand
on la voit nue.

Son corps et son visage vont
si bien ensemble.

Son corps est si gracieux
lorsqu'elle bouge.

C'est la jeunesse.

J'aimerais parfois tant la mettre en
morceaux quand elle rit.

Ou quand elle � bu.

Ou quand elle devient s�rieuse
et ne rit plus.

J'aimerais tant qu'elle reste ainsi.
Qu'elle ne change jamais.

Elle est si jeune, elle n'est
pas consciente de ce qu'elle est.

Certains lui feront prendre
conscience de ce qu'elle est.

J'ai fait un r�ve �trange
la nuit derni�re.

Gabrielle �tait �tendue
dans son lit, immobile.

Comme une morte.

C'est absurde.

Non, elle �tait splendide.

D�sempar�e et innocente.

C'�tait un r�ve, juste un r�ve.

J'aimerais savoir ce qui
entraine de tels r�ves.

A quoi ils correspondent,
ce qu'ils cachent.

Gabrielle !

Par l� !

Allez, d�p�che toi !

Gabrielle !

Nous faisons la liste des gens
que je vais inviter.

J'esp�re que le vendredi
te convient.

Oui, mais n'invite pas trop.

Quel est la bonne heure ?
9H30 ou 10H ?

Disons 10H.

Parfait, donc Vendredi � 10 H.

Allez, �cris-le Gabrielle !

D�sol�e...

Que se passe t il ?
Tu ne te sens pas bien ?

Non, ce n'est rien,
j'ai mal dormi.

Que se passe-t-il ?

Je ne sais pas, je n'ai pas
pu m'endormir.

Je me suis lev�e parceque
je voulais mon cachet.

Je ne l'ai pas trouv�, en fait, il �tait
dans la cuisine derri�re le lavabo.

Pourquoi tu ne m'as pas r�veill�e
j'aurais pu te dire ou il �tait.

On dirait que quelqu'un
te joue des tours.

Oui, c'est terrible.

Il ne faut pas manger le soir,
c'est un excellent rem�de.

Ca n'a aucun de rapport,
de manger.

Qui as tu invit� jusqu'� pr�sent ?

Combien de personnes as tu invit� ?

Environ 20, les habitu�s.

N'oublie pas l'association.

Voyons voir.

Tous ces vieux qui vont venir,
ils ne sont pas tr�s amusants.

"Ton lit est rest� vide toute la nuit."

Gabrielle pensait � un
bal masqu�.

Tu plaisantes ?

Pourquoi pas �� pourrait
�tre amusant.

Si tu veux mon avis on est
bien mieux sans masques.

Il faut que j'y aille.

On m'attend � l'association.

Bon on le fait ce bal masqu�
ou non ?

Il ne faut pas manger le soir,
c'est un excellent rem�de.

On dirait que quelqu'un
te joue des tours.

Bonjour monsieur,

Bonjour...

j'�tais en train de regarder
la distributrice.

- C'est mieux que je n'esp�rais.
- Vraiment ?

Ou est la musique ?
Elle aurait d�j� du commencer.

Il n'y a pas de courant.
Les branchement sont mal faits.

Je ferais mieux de tout v�rifier.

Comment vous en sortez-vous
sans ouvriers ?

Aucun probl�me.

C'est juste une question de charger
la machine, ma femme le fait tr�s bien.

Rien de plus simple.

Oui, la main d'oeuvre dans une installation
aussi moderne devient inutile.

Vous voulez quelque chose ?

Non, il faut que j'aille en ville.

A �� marche !

On n'a invit� que des couples,
des maris et des femmes, tous mari�s !

Non ce n'est pas le cas,
juste une impression.

Ils le pr�tendent. Ils pr�tendent
qu'ils sont mari�s et heureux.

J'ai aussi invit� quelqu'un.

Invit� qui ?

Un ami � toi ?

Cet homme qui cherchait Marco
hier, il est tr�s amusant.

Je pensais que �� serait
bien s'il �tait � la f�te. J'ai mal fait ?

Non, non aucun probl�me,
la f�te sera tr�s amusante.

Gabrielle, tu trouves la vie
ennuyante avec nous, n'est-ce pas ?

Oh non, si un jour je le pense alors
je quitterai cet endroit.

Pourquoi dis tu �� ?
Ne me dis pas que tu l'envisages.

Non mais je ne peux pas
rester ici pour toujours.

Tu plaisantes...
tu ne nous quittera pas.

Tu auras toujours ta place ici.

Tu es tr�s jolie Gabrielle.
Plus belle qu'en photo.

Et si tu te faisais brune ?
Je t'emmenerai chez mon coiffeur.

Non, tu es mieux ainsi.
Cette couleur te va bien.

Comment est le march� ?

Rien d'inhabituel, une petite
baisse, mais stable maintenant.

J'ach�te, j'ach�te...

J'ach�te, j'ach�te, j'ach�te tout.

Un million, un million ici...

Vous voil� ! Nous vous
attendions tous.

La r�union va commencer,
le pr�sident est l�, suivez-moi.

J'ai l'impression que quelqu'un
a touch� � mon exp�rience.

Je me demandais si vous sauriez
qui aurait pu faire cel�.

Non, en plus personne
n'est rentr� dans le laboratoire.

Ces flacons contiennent une culture
avec des composants radio-actifs.

La moindre erreur pourrait
compromettre la prochaine r�colte.

Je ne vois pas qui pourrait
venir ici.

Votre mari par �xemple.
Je l'ai vu ce matin.

O� donc ?

Il �tait l� dans le laboratoire, mais
bien s�r je ne dis pas qu'il y a touch�.

Mais il �tait tellement press� de partir.
Et m�me s'il �tait rest� l�...

Je ne pense vraiment pas que ce
soit lui qui ait perturb� votre exp�rience.

Ca ne lui ressemble pas.

Oui, je pense que
je me suis tromp�.

Je parle ainsi par simple sens
des responsabilit�s.

Pour un scientifique le labo
c'est sacr�.

Did you notice anything on Marco?

I think he behaves very different lately.

He acts strange as if
he's got something to hide.

- What could he have to conceal?
- I don't know.

But I'd like to know what it is.

It would be possible to find out
if we do it together.

We'll succeed if we both unite.

Unite? What do you mean?

Leave it to me and you'll see.

It'll be much easier
and will take less time.

In twos we can get at him
much better than me on my own.

Be quiet, he listens at us.

La v�rit� c'est que les gens n'y
connaissent rien au poulet.

Les gens doivent conna�tre la v�rit�
� propos de nos produits.

Et c'est � nous de v�rifier
qu'ils comprennent.

Le poulet doit rentrer dans
toutes les familles.

Il faut faire de la publicit�
comme de la politique.

Nous devons l'utiliser comme
n'importe quelle autre industrie.

En tant que Pr�sident de l'association
je pr�conise cette voie.

Je l'approuve c'est une id�e
merveilleuse.

Mais c'est impossible.

Je ne connais rien en publicit�.
Trouvez un sp�cialiste.

L'important c'est d'avoir un homme
qui a du go�t. Vous en �tes un.

Personne ne connait mieux l'affaire
que vous. Vous �tes un technicien.

Vous �tes un photographe !
Vous avez �crit un livre.

Mon livre n'�tait rien,
pour les jeunes, sans importance.

Ce que l'on veut c'est des slogans
et des dessins.

Tout le monde doit s'impliquer pour
le bien de l'organisation.

Il faut penser � l'organisation d'abord.

Vous �tes l'homme dont
nous avons besoin.

Non, mais j'essaierai.

Aidez l'organisation et vous vous
aidez vous m�me.

Merci � tous, j'aimerais vous pr�senter
l'homme que nous avons engag�,

un homme qui vous apparaitra
trop jeune, mais plein d'id�es.

Il connait parfaitement bien la publicit�
sinon mieux que certains plus ag�s.

Bonjour Messieurs.

Rentrez, rentrez.

Messieurs voici Monsieur Mandarini,
un expert en publicit�.

Je suis l'homme qui est pass�
hier chez vous.

Je vous ai rat�, je n'ai
pas eu de chance.

D�sol� j'�tais sorti.
Ma femme m'a parl� de vous.

J'attendais avec impatience de
pouvoir travailler avec vous.

Je ne sais pas de quel inter�t je vous
serais, mais �� devrait �tre int�ressant.

Oui, certainement.

Messieurs, maintenant que
les pr�sentations sont faites

retournons au travail imm�diatement.

Mandarini je met toute ma confiance
en vous, ne me d�cevez pas.

Collez au boulot.

Un campari soda.

Je suis d�sol�e je suis en retard.

Assieds-toi.

J'ai les invitations � poster dans
la voiture, tu veux venir ?

Je n'ai pas le temps,
je veux te parler.

O� ��, ici ?

C'est un endroit stupide,
regarde !

Il y en a une marrante,

et celle-l� !

J'aimerais manger
une bonne glace.

Je t'ai cherch� la nuit derni�re.

Je t'ai dit de ne pas faire ��.

Tu n'�tais pas dans ta chambre,
o� �tais tu ? Dis moi la v�rit�.

Je te l'ai dit, je ne me
sentais pas bien.

Qu'y a t-il ?
Qu'est ce que tu regardes comme-�� ?

Pourquoi enl�ves-tu mon foulard ?
Tu ne l'as jamais vu ?

O� l'a tu trouv� ?

C'est un cadeau d'Anna.
Ca fait un moment.

Tu regardes quoi ?

Que veulent dire ces symboles ici ?

Ce sont des symboles primitifs.

Je ne comprends pas du tout
les hommes, et toi ?

Non, ne me demande pas de
comprendre quoi que ce soit.

Merci.

Bon...

A quoi pensais-tu quand tu m'as
enlev� mon foulard.

Je me demandais...

...o� tu �tais la nuit derni�re.

Je ne peux imaginer que cel�
puisse t'int�resser.

Hier soir en allant me coucher j'ai
cru que j'allais m'�vanouir,

alors je suis all� chercher
mon m�dicament.

Tu n'avais aucune id�e
d'o� il �tait.

Tu es vraiment int�r�ss� par
ce que je te dis ?

Pourquoi es tu sortie tu sais
que je t'ai cherch�.

Tu parles comme si
nous �tions seuls.

Tu as peur d'Anna ?

Oui, mais j'ai peur de tout.

Parfois tu parles comme un enfant.

Ne me parle pas comme ��,
j'ai peur d'Anna.

Regarde la route, tu veux ?

N'aie pas peur de ce que tu dois
affronter, regardes la peur en face.

C'est ce que je fais, j'essaie
mais je n'y crois plus.

Donc tu as peur.

Tu n'aurais pas peur toi ?

J'ai perdu ma famille.
Ma m�re �tait ma seule joie.

Nous venions juste de partir
en vacances.

Arr�te Gabrielle.

Le soleil brillait, la journ�e
r�v�e en fait.

Toute ma famille sortait.

Je ne voulais pas partir.

Tu as des yeux �tranges.

Est-ce que je suis �trange ?

Comme s'ils appartenaient
� quelqu'un d'autre.

M�me tes yeux changent...

...quand tu es amoureux.

Tu te caches derriere les tiens.

Et alors ?

- Tu as honte ?
- Pourquoi ? Je devrais ?

En face des autres.

Pourquoi ?

Pour Anna.

Je n'ai honte de rien.

Pourquoi faut il qu'on
se voit ainsi ?

Ca sera toujours comme ��.
Et on se s�parera.

J'ai d�j� entendu ��, je crois
que la situation te conviens.

Tu ne me connais vraiment pas
tr�s bien, je veux du d�finitif.

Tu veux dire comme l'amour ?

Pourquoi pas ?

Je crois que l'amour est
tr�s �ph�m�re.

Pourquoi doit on en parler ?
On devrait simplement le vivre.

Tu partirais avec moi ?

Non.

Pourquoi pas ?

Tu crois que �a va durer encore
combien de temps ?

Un mois ? Et apr�s on resterait ensemble ?

Je veux tout recommencer,
diff�remment.

Je veux �tre libre sans avoir � faire
de d�cision sans int�ret.

Impossible !

Non je veux de nouveaux choix,
ils ne seront pas durs car choisis.

On vivra de quoi ?

On se d�brouillera.

Quelle diff�rence, on pourra
toujours voler !

J'aimerais �tre la copine d'un bandit
traqu� par toute la police.

Mais il faudra faire attention.

Tu es la fianc�e d'un homme
amoureux fou.

Bang ! Bang ! Ils sont apr�s nous !

Personne, personne ne pourra
nous stopper.

L'amour est un luxe.

L'amour est un luxe tu sais.

Je l'admets et toi aussi.

O� veux tu aller ?
O� trouvera t-on de l'argent ?

Tu n'as pas un rond comme moi.

Tout appartient � Anna.
La ferme � poulets.

Les comptes bancaires,
c'est elle la riche.

Et que mangerons nous ?

Des fleurs ?

Gabrielle, ne fais pas �� !

Que se passe-t-il ?

Dis moi quelque chose, pourquoi
l'as tu �pous�e ?

Pour l'argent ?

Tu serais surprise ce n'est pas
ce que tu penses.

Dis moi.

J'�tais amoureux.

Comment l'as tu rencontr�e ?

Tu peux trouver la r�ponse � ��.

C'est aussi b�te que �a,
puis je l'ai �pous�e.

M�me quand tu as s� qu'elle
poss�dait tout.

C'est bien mieux, je suis libre
comme �a.

Tu n'es pas tr�s libre.

Je ne resterai pas ici,
nous partirons tous les deux.

Non, je ne partirai jamais,
je resterai ici.

Merci.

Merci.

Monsieur Marco,

D�sol� de vous arr�ter
comme �� mais je voulais parler travail.

Je souhaitais vous montrer
mes dessins.

Si vous retournez au travail je pourrais
vous les montrer.

Vous allez voir les nouvelles affiches
que le studio a pr�par� sous ma direction.

Les dessins sont de moi mais
inspir�s par le Pr�sident.

J'essaie une nouvelle approche
de pr�sentation des produits.

Dans le pass� nous pensions
que le poulet

n'�tait qu'un aliment vulgaire
de la vie quotidienne.

Maintenant nous voulons pr�senter le poulet
comme l'acteur central de la vie moderne.

Le poulet comme un ing�nieur,
ici comme un docteur.

Ici comme un politicien,
l� comme un businessman.

Et ici comme un soldat,
pourquoi pas ?

C'est une mani�re particuli�re
de pr�senter les choses.

Les hommes et les poulets
m�lang�s comme ��...

C'est pour cr�er la surprise
un proc�d� totalement in�dit.

L'autre id�e c'est que le poulet est
l'homme moyen, mais plus domestiqu�

plus comme un chef de famille.

Voici un �xemple ou une m�re
prot�ge enfants et mari.

Ici la famille fait une promenade. Encore
avec le poulet faisant partie de la famille.

Et enfin le clou du spectacle.

Le poulet en smoking dans
une soir�e chic entre poulets.

Vous en pensez quoi ?

Venez c'est par l�.

Ca devrait �tre parfait.

C'est la plus grande pi�ce de la maison.

Non, madame, nous avons besoin
d'une pi�ce avec des portes.

Celle ci la-bas pourrait convenir.

Venez c'est par l�.

Parcequ'il faut avoir une porte qui
ferme pour jouer � ce jeu.

Voil� il n'y a pas d'autre chambre
comme celle ci.

Alors ?

Je suis satisfait il y a tout
ce qu'il faut.

- Au travail.
- Allez-y prenez tout.

La chambre doit �tre vide,
sans rien dedans.

Tous les meubles, les tableaux,
ce qui sugg�re des �motions.

Nous devons nous lib�rer
du pass�, du pr�sent, et du futur.

Nous devons nous lib�rer
de la tyrannie des objets.

Qu'est ce que vous faites
avec les meubles ?

Ca s'appelle : Enferm� avec
un partenaire.

Je suis certaine que tu vas
bien t'amuser.

Nous devrons tous dire la v�rit�
sinon c'est sans int�ret.

Et personne sauf la personne
avec qui vous �tes enferm�.

Personne ne saura ce que
vous avez fait dans la chambre de v�rit�.

Attention, ne cassez rien.

Je ne comprends pas, que suis-je
cens�e faire avec mon partenaire ?

Tout d�pend de ton choix.
Comment vos personnalit�s se combinent.

Vous esp�rez que des couples
commencent une relation ainsi ?

Impossible ! Vous croyez que les gens
sont des poulets ?

Vous avez tord mon cher,

D'un point de vue moral,
peut �tre est-ce improbable.

Mais voyons les choses
biologiquement.

Quoi que vous fassiez ne me laissez
pas vous attrapper.

Ecoutez-moi, la pi�ce est maintenant
vide et pr�te pour le premier couple.

Je voudrais savoir combien de temps
nous pouvons rester � l'int�rieur.

- Dans cette pi�ce le temps n'�xiste pas.
- Ca ne peut pas �tre mieux.

Allons-y...

Faites attention � ce que vous faites,
je compte les minutes.

Vous autorisez les visiteurs ?

Formidable.

Oui, pas mal.

Tu es tout rouge.

Vous �tiez longtemps dedans,
vous avez fait quoi ?

Vous vous sentez bien ?

Je me sens tr�s bien.
C'�tait une exp�rience.

Une exp�rience !

Ca a l'air myst�rieux.

L'amour est un myst�re,
un triste myst�re.

Allez, qui est le suivant ?
Un autre couple !

Allons-y !

Et rien d'autre que la v�rit�,
d'accord ?

Souvenez-vous, collez aux r�les.

Echappons-nous quelques instants,
et arr�te de boire autant, d'accord ?

Jane... Que se passe-t-il ?

Non, ce n'est rien.

C'est tranquille, ils font quoi ?

Je pr�f�re ne rien entendre,
pas vous ?

Ils vont tomber amoureux.

Ne parle pas, sinon
ils vont nous entendre.

Allez, s'il te plait.

Non...

Parfois je pense que �� ne
va pas marcher.

Je ne t'ai pas demand� de rester
tranquille � ce sujet ?

Ne sois pas stupide,
on peut y arriver.

Nous sommes tous les deux
bien plus forts.

Nous pouvons le faire.
Ne t'�nerve pas.

Je ne sais pas quoi faire,
dis moi,

C'est �vident, quand je te vois h�siter
je ne te connais plus,

Tu les as vus ?
Tu es surpris ?

Tu le connais depuis quand ?

De qui parles-tu ?

Tu sais parfaitement bien
de qui je parle.

Celui qui a organis� �a !

Le publicitaire.

Depuis hier quand il est venu
te chercher.

Ne ment pas, dis moi la v�rit�.

Quelle importance ?
Tu ne me crois pas ?

Je lui ai parl�, il semble tr�s bien.

Il y a quelque chose d'amusant
� propos de lui.

C'est tout ce que
tu voulais me dire ?

Non, je n'ai pas fini.

Ecoute-moi.
Ceci est beaucoup plus important.

J'y ai pens�.

Je ne peux plus continuer
sans toi.

Nous devons tous les deux
prendre une d�cision.

Ce serait stupide d'attendre plus.

Et Anna ?

Anna n'�xiste plus pour moi.
Souviens t'en Gabrielle.

Tu n'en entendras plus parler.

Es-tu pr�te ?

Personne ne peux nous
emp�cher de partir d'ici.

Cette blague �tait stupide
et m�me pas amusante.

Certains sont des idiots complets.

Je ne comprend pas
que se passe-t-il ?

Marco ! Marco !

Excusez-moi, j'ai eu peur du noir.

C'est pour �� que j'ai cri�,
j'esp�re que vous me pardonnerez.

Je suis tellement d�sol�e.

Il se fait tard nous ferions
mieux de partir.

Oui... je vais chercher mes v�tements.

Oui, il est tard.

Il est temps de se dire bonsoir.

Je suis d�sol�e.

Tout est de ma faute.

De toute fa�on c'est termin�, mais �a
n'�tait pas aussi amusant que pr�vu.

Maintenant il faut tout ranger.

Qu'est ce que c'est ?

Une lettre pour moi.

Il n'a m�me pas mis son nom.

D�go�tant.

Anna ?

Monica ?

Quoi ?

Une visite.

- Et alors ?
- 724.

Je n'en ai pas pour longtemps.
Attendez voulez-vous ?

D'accord mais d�p�che-toi.

- Il y a quelqu'un ?
- Ca se pourrait.

Je suis l�.

Ca se pourrait bien.

Je suis l�.

L'argent, mon ch�ri.

Anna ?

Oui, que veux tu ?

Puis je rentrer ?

La porte est ouverte.

C'est ce qui arrive quand tu crois
tout connaitre.

Tu te trompes toi m�me et tu
d�couvres que tu ne sais rien.

Mais tout le monde sait...

Ne dis pas �� peut �tre
que c'est faux.

Il y a toujours cette lettre.

Peut �tre est-ce mieux,
au moins tu sais.

Jusqu'� ce soir j'ai cru que cette
chambre �tait celle de la v�rit�.

Je me suis tromp�e.

Va te coucher.

Ne bouge pas.

Ca fait mal !

Arr�te, d�chire cette
lettre d�go�tante.

Le petit secret de Marco
est enfin d�voil�.

Rien d'autre que des phantasmes
sadiques.

O� les trouve-t-il ?
Ou va t-il ?

Ou va t-il pour se satisfaire ?

Au motel sur l'autoroute,
c'est l� qu'il les trouve.

Il a une chambre r�serv�e,
sa propre chambre.

Il a soudoy� le receptionniste.

Je les ai vus.

Qui ?

Les prostitu�es.

C'est l� qu'elles sont, je me demande
combien elles prennent...

les pervers payent pour
satisfaire leurs vices.

Leurs go�ts tr�s particuliers...

Mais les �pouses doivent s'habiller
comme des prostitu�es

et surprendre leurs maris,
afin de les garder.

Une femme qui ne tient pas
� son mari n'est pas bien.

Elle doit se battre pour lui.

Ca en vaut la peine, non ?

Je surprendrai ce rat ou
qu'il soit et apprendrai tous ses secrets.

Je veux que tu viennes avec moi,
je veux voir ces filles.

Pourquoi ?
Dans quel but ?

Pour lui faire comprendre.

Que croit-il qu'il peut trouver
la-bas qu'il n'a pas ici ?

Mickey... Mickey !

Je ne m'attendais pas � te voir ici.
Qu'y a-t-il ?

Tu as entendu le bruit ce matin ?

Bien s�r que j'ai entendu les ouvriers,
ils sont venus ici aussi.

Ils ne peuvent comprendre que nous n'en avons
plus besoin. Leurs arguments sont stupides.

Tu sais qu'ils ont cass� une fen�tre
dans la villa.

Nous devons aller � la police.
Nos associ�s ne nous aideront plus.

Seule la police est assez forte.

C'est leur travail de nous prot�ger.

Je ne pense pas qu'il y ait
besoin d'appeler la police.

Je viens de remplir la machine, il y
en aura assez jusqu'� demain.

Si tu n'as rien � faire, fait un tour tu
pourrais trouver d'autre fen�tres cass�es.

Anna ?

Mickey ?

Si tu veux mon avis
elles s'ennuient � mourir.

Chacun de leur mouvement
est plein d'ennui.

Nous allons parfaitement les copier,
c'est une question de v�tement

et de maquillage.
C'est tout.

Bonsoir, vous avez du feu pour
ma cigarette ?

Tu fais comme elles !

Que se passe-t-il ?

Une impression, c'est tout.

Je n'ai jamais vu une
expression telle que

cette fille a dans les yeux.
C'est tr�s �trange.

Je vois ce que tu veux dire.
Elle cherche.

Non, ce n'est pas ��.

C'est ind�finissable
une aptitude � la cruaut�,

� souffrir et � causer de
la souffrance...

...� se d�grader soi-m�me,
et les autres.

Ce qui compte le plus c'est
la puret�

Le noir me va tr�s bien,
mais je crois que je porterai

quelque chose de plus lumineux,
c'est bien plus vulgaire.

Ca serait tellement amusant
d'acheter juste le bon v�tement.

Non, laisse-moi faire,
laisse-moi le choisir.

- Pourquoi ?
- Je veux m'occuper de tout.

Je veux te changer.

Tout ce que tu veux.

We've reached a very crucial point.

The pricing pressure
is increasing more and more.

Nous devons envoyer 15000

Bonjour Monsieur,
quelle surprise !

Occupp� ?

Jamais trop, rentrez, rentrez...

Veuillez m'excuser, regardez,
vous avez peur du sang ?

L'un d'eux m'a attaqu�,
ils sont tellement aggressifs.

Ils ont �t�s durs avec moi,
ils supposent que je les mets en fiche.

Ils sont de bonne compagnie, mais parfois
ils s'�nervent et deviennent violents.

L'administration aura cette
information n�anmoins.

Bien s�r, j'y comprends

Comment puis-je vous aider ?

Je veux vous demander une grande faveur.

Je voudrais un billet pour ma femme
pour le congr�s d'Amsterdam.

Mais c'est demain !

Elle peut partir demain soir.

J'ai beaucoup de tickets,
tr�s peu de monde y va.

Je suis ravi que votre femme
puisse y aller.

Assurez vous que votre r�servation
soit confirm�e par la compagnie.

- Merci.
- De rien.

Tout d�pend si tu en veux souvent.

Je pensais que Gabrielle �tait avec vous

Je la verrai � midi.

Je serais tr�s heureux de vous
d�poser, sauf si vous pr�f�rez marcher.

�a ne me d�range pas et
j'ai des affaires pr�s d'ici.

Quand voulez-vous que l'on se voit
pour la pub ?

Le pr�sident m'a demand�
de commencer la campagne.

Nous pourrons discuter de tout
ce que vous voulez.

Que diriez vous de cette apr�s-midi ?

Non, je ne peux pas.

Une autre fois.

Je suis occup� cette
apr�s-midi.

Faites-moi savoir d'accord ?

Votre femme au t�l�phone.

Passez-la moi.

- Marco ?
- Oui.

Que veux tu ?

Viens vite quelque chose est arriv� !
C'est incroyable.

Quoi donc ?

Anna ?

- Que se passe-t-il ?
- Viens voir toi-m�me !

O� les as tu trouv�s ?

Ils �taient parmi les poulets
n�s vendredi,

les autres sont normaux,
mais pas eux.

Nos monstres...

Sans aile et sans t�te, et ils respirent
comme des �tres vivants...

Tu en as parl� � quelqu'un ?

J'en ai parl� � Paolo,
il sera l� bient�t.

C'est une erreur.

C'est toi qui a touch� les tubes
� essai, l'autre jour ?

Quand Paolo est venu ce matin
il a remarqu� qu'on les avait touch�.

Non, j'en suis s�r, je ne les
touche jamais.

Je ne t'accusais pas, je voulais
juste savoir si tu savais.

Que se passe-t-il ?

Incroyable...

Pas de t�te...

Pas d'aile...

Je les ai observ�s et en quelques
heures ils ont doubl� de volume.

Vous voulez dire sans nourriture ?

C'est le d�but de ces mutations que
j'attendais depuis des mois.

C'est miraculeux que �� se soit
pass� ici dans notre laboratoire.

Regardez, que de la chair
et les os sont petits !

Ca veut dire une grosse
r�duction de frais.

Cela va amener de gros changements
dans la production.

Ca va tout changer.

Il faut avertir l'association
imm�diatement, le dire au Pr�sident.

On n'avertira personne.

Ce sont des monstres
qu'il faut d�truire.

Mais... que d�tes-vous ?

C'est le r�sultat d'ann�es
d'exp�riences !

Nous allons faire fortune !
Et nous sommes les premiers � l'avoir fait.

Je veux que ces monstres
soient d�truits.

Mais c'est ridicule !

Nous avons trouv� un moyen
de nous mettre � l'abri du besoin !

Sortez d'ici !

Mais tu ne comprends pas
c'est une d�couverte importante !

Je vais rapporter cel�
� l'association.

J'ai dit sortez !

J'ai dit sortez !

En plus vous allez perdre
votre positon.

Sortez !

Que vas-tu faire ? Tout d�truire maintenant
que nous avons ce que nous voulons.

On a quelque chose qui nous appartient
de concret, r�el !

Je n'ai jamais voulu de
tels monstres, jamais !

Tu ne r�alises pas
combien c'est important ?

C'est quelque chose que j'ai toujours
voulu, qui est � nous � partager !

C'est myst�rieux, et maintenant
tu le rejette, tu es un faible !

Tu es un trouillard si tu les tue.

Je te pr�viens !

Ca te plait ?

Regarde �� ! Et �� !

Tu as fait un travail merveilleux.

Comme tu vois j'ai tout
essay� et �� me va parfaitement.

O� est Marco ?

Il doit �tre dans la grange
il ne veut pas se montrer.

Pourquoi devait-il
les tuer ?

Il va avoir des probl�mes
avec l'association.

Exactement, nous allons faire
en sorte que tout le monde le sache.

A mon tour de jouer.

Je veux plus que tout que sa chambre
secr�te s'ouvre et voir l'int�rieur.

Toutes ses surprises.

Je trouverai quels sont
ses plaisirs.

Ses curieux d�sirs, je vais d�truire
tous ses d�sirs et d�couvrir ses secrets.

Tu as peur ?

Il a peur de moi, il est sans d�fense
� l'int�rieur.

Mais maintenant, pour la premi�re
fois nous sommes face � face.

Voyons voir qui va �chouer.

J'ai attendu cette opportunit�
depuis des ann�es.

Es-tu s�re que tu veux que
les choses aillent ainsi.

Il ne vaut pas mieux faire
de rien ?

Ca serait mieux pour lui, Marco
et moi portons un masque pour l'autre.

Cette fois il va me d�couvrir.
Il ne saura pas quel masque mettre.

Je le verrai tel qu'il est vraiment.

Ne suis-je pas splendide ?

- Voil�,
- Merci.

- Pas de quoi, merci.

- Tout est pr�t pour vous, Monsieur.
- Parfait.

Merci de votre gentillesse.

Vous connaissez la chambre ?

Oui bien s�r.
Pas un mot.

Au revoir.

Motel de l'autoroute ?

Dans le hall, bien s�r
je sais o� c'est.

Bien s�r mais je peux m'en sortir
sans tes conseils.

Donne-moi l'heure pr�cise
et le num�ro de la chambre.

J'imagine que vous n'avez aucun
doute du pourquoi je vous ai convoqu�.

Je viens de finir de lire le rapport
transmis par le chimiste de votre labo.

Le contenu est incroyable !

Votre comportement est en dehors
de tout comportement humain normal.

Quelles obscures raisons avez-vous
eu pour supprimer les r�sultats

d'exp�riences biologiques du plus
grand inter�t pour la soci�t�

et surtout pour notre association
en cette p�riode difficile,

ou notre comp�titivit� et notre
�conomie est en proie

� une crise �conomique
sans pr�c�dent !

N'importe quel autre personne qui
les aurait vus serait tomb� malade.

C'est une r�action tr�s enfantine.

C'est ce qui m'est arriv�.

Je suis le juge de mes r�actions
personelles.

En tant que membre vous avez des
responsabilit�s sp�cifiques.

Ma responsabilit� n'est pas de
d�velopper des monstres.

De telles r�actions sont en dehors de
tout int�ret biologique et �conomique.

Nous pourrions dire qu'elles
rel�vent de la morale.

Mais vos id�es ne doivent pas s'opposer
au d�veloppement de notre soci�t�.

Veuillez m'excuser...
il n'y a rien de plus � dire.

Motel de l'autoroute.

Ah, c'est vous !

Vous venez ?

Qu'avez vous...?

Rien n'est impossible, garez-vous
sous le Motel et prenez l'ascenceur.

Oui, j'y veillerai.

Pas du tout.

Que fais-tu ?

Non, pas �� !

Je veux nettoyer ��.

Mais c'est impossible
pour moi.

Je veux commencer ici.

Je dois commencer ici.

Les oeufs.

La machine d�marre � 5 heures.

La machine d�marre � 5 heures.

Les oeufs, le travail, les oeufs.

C'est impossible � nettoyer.

Je veux commencer.

Ce n'est pas possible.
On ne peut pas nettoyer.

Je veux... je veux
c'est �� que je veux.

A 5 heures... la machine...
c'est impossible.

Oui ?

N'oubliez pas d'amener
votre femme � l'a�roport.

Je part dans une minute.

Oui, j'y veille imm�diatement.

Nous sommes de la police,
que se passe-t-il ?

- Rien.
- Et ce coup de fil que nous avons re�u ?

Quelqu'un vous a appel� ?
Personne d'ici.

On nous a rapport� une femme
assassin�e chambre 724.

Nous avons toutes �t�s tu�es
dans la 724, pas vrai Monica ?

Je me suis fait tuer deux fois
au moins le mois dernier.

- Et vous les filles ?
- Oh moi, 2 fois avec le rasoir.

C'est un homme des plus gentils,
il est �trange mais c'est un gentleman.

Il y est probablement.

Le coup classique, nous perdons
notre temps ici.

Peut-�tre mais j'aimerais bien
y jeter un oeil. Allons-y.

Mon client...

On se calme, �a sera un plaisir
de coincer un fou en pleine action.

O� est la 724? On n'y arrivera jamais !

L'h�tel est plus grand qu'il n'y parait.

Montez les volets on n'y voit rien.

Il n'y a rien ici, tout
semble en ordre.

Ils ont fait leurs affaires
et ils sont partis.

C'est un vrai gentleman, il ne
ferait pas de mal � une mouche.

Je dois en savoir plus sur cet
homme magnifique, qui il est...

- Quel est le probl�me ?
- C'est une question d'int�r�t g�n�ral !

Vous l'avez vu souvent ?

Il a r�serv� cette chambre
il y a des mois.

Elle est r�serv�e pour lui.

I'll have a look at the visitors' book.

- Well fatty, how about us?
- Hey, leave me alone.

Tu ne vois pas combien
c'est important ?

C'est quelque chose que j'ai toujours
voulu, que l'on peut partager.

Quelque chose � nous.
Quelque chose de myst�rieux.

J'ai �t� �ffray�e,
alors j'ai cri�.

Comment se faisait-il
qu'il �tait l� ?

Je l'ai vu d'un coup dans le laboratoire,
et � ce moment il a enclench� la machine.

Je ne sais pas pourquoi ?

Je commence � comprendre,
il croyait qu'Anna avait cri�.

Il allait la pousser dans la machine
et s'en d�barrasser.

Et souviens toi du ticket qu'il a
achet� pour Amsterdam.

Il a dit � la secr�taire que sa femme
irait � un congr�s a Amsterdam.

Le voyage � Amsterdam
devait �tre son alibi.

Comment �� pouvait marcher ?

Il aurait dit que sa femme quittait
la maison pour quelques jours.

Nous avons �t� stupides nous n'avions
qu � attendre un peu plus.

Mais il est all� directement
au Motel, pourquoi donc ?

Pour renforcer son alibi, c'est
splendide, il a planifi� tous les d�tails.

Mais au dernier moment,
il est tomb� dans notre pi�ge.

C'est ce que nous voulions.

Tu es s�r ?

Il est d�j� sous les verrous.

J'ai appel� pour en �tre s�r.

Et quand ils poseront des questions,
ils d�couvrirons que c'est un maniaque.

Et tout sera � nous, la maison,
l'�levage de poulets...

Et je n'aurais plus a jouer
la pauvre cousine

qui ne peux pas dormir seule.

Ecoute.

J'ai des projets qui vont te faire
dresser les cheveux sur la t�te.

Je vais installer la machine
la plus r�cente,

je vais continuer ces
exp�riences animales.

Tu g�reras la maison.

Ch�ri, �� a �t� difficile ?

Non.

Elle a r�ussi � me griffer.

Elle a cri� ?

Oui, elle a cri�.

Qui est-ce ?

Et finalement le clou du spectacle,

Le poulet en smoking dans
une soir�e chic entre poulets.

Qu'en pensez-vous ?

Tu le connais depuis
combien de temps ?

Je ne vois personne.

Qu'est-ce qu'elle fait l� ?

Il doit �tre l�.

Ne te contente pas de regarder,
aide-moi � la d�placer.

- J'ai peur !
- Idiote !

Il y a quelqu'un ?

On ne l'a pas fait,
on ne l'a pas fait !

Alors qui ?

C'est Marco, son mari !

Et o� est-il maintenant ?

Comment pourrais-je le savoir ?
Il a d� s'�chapper.

Inspectez les lieux.

S'il s'est �chapp�, il n'est pas loin.

Vous venez tous les deux
avec nous.

Nous n'avons rien fait, nous sommes
innocents, innocents ?

Personne n'a dit que vous
�tiez coupables.

Faites venir une ambulance ici.

On a demand� de t�l�phoner
pour une ambulance !

Parfait !

Il n'y a personne ici.

Arr�tez tout alors.

Il nous faut une photo de ce Marco
et allez me chercher un mandat.