All language subtitles for Vol au-dessus d un nid de coucou 1976 VF

Bonjour, Miss Ratched. Bonjour.

Bonjour, Miss Ratched.

Bonjour, Monsieur Washington.

Bonjour.

Bonjour, Monsieur Ratched. Bonjour, Miss
Bilbao.

Bonjour, Bartini.

Bonjour.

Comment te sens -tu ?

À l 'heure des médicaments.

Médicaments.

Les autres, rapprochez.

Tenez, monsieur Fredrickson, sans le
renverser.

Jus

de

fouet.

Grand chef.

Allez, mon ami, on y va.

Voilà ces papiers.

Je vous fais une signature.

Très bien.

Oui.

Monsieur McMurphy est là.

Très bien.

Allez

-y, je

note. Voilà, une paire de chaussettes.

Un t -shirt ?

Salut.

Ah la vache, dis donc, t 'es une vraie
montagne. Tu sais qu 'au basket, t

'aurais fait un malheur. Comment tu t
'appelles ? Il t 'entend pas. Il est...

Tourneuil indien.

Ça alors.

J 'ai oublié.

Il ne peut pas en déoter une, hein ?
Hugues. On joue ou quoi ? Pic.

Oui,

Billy.

Bref, ça va être bref.

Comment tu t 'appelles, fiston ? Billy,
Billy, Billy, Bitt. Je t 'en sers cinq,

Billy. Moi, c 'est McMurphy.

C 'est Cheswick qui a la bonne carte.

Ça, c 'est son os de pique.

À vous, Bill.

Je vous demande une seconde.

Une petite seconde.

Ah, je fais le pli et je ramasse.

Vous avez surcoupé ? Vous jouez à quoi
au pinocle ? Vous prenez la pique ? C

'est pas le jeu. Et quoi, l 'ami ?

Jouez, Martini.

Martini,

je vous en prie, vous mettez un trèfle ?

C 'est à qui maintenant ? Voyons, Billy
a coupé. Où allez -vous ? Tu ne joues

pas ? Tu ne joues pas ? Martini !
Martini, vous venez de couper.

C 'est à vous, c 'est votre tour. Billy,

je veux gagner un peu des cartes. Ne
vous laissez pas aller, voyons.

Oui ? Monsieur McMurphy, docteur. Faites
entrer, je vous prie.

Mac Murphy, je suis le docteur Spivey.
Docteur, vous ne pouvez pas savoir que

suis content de vous voir. Merci.

Bon, prenez une chaise, essayez -vous et
parlons. D 'accord.

R .P. Mac Murphy.

Sacré bestiole que vous avez là,
docteur.

C 'est quelque chose, hein ? Ça doit
chercher dans les 40 livres, non ? Non,

32 ? J 'aime autant vous dire qu 'il a
fallu que je bande tous mes muscles le

temps de tenir le trophée à bout de bras
pour la photographie. Elle est bandée à

bord. Et puis, c 'est pas cette chaîne
qui a dû vous faciliter la tâche ? Ma

foi. Elle n 'est pas comptée dans le
poids, la chaîne ? Non, bien sûr que

Tout de même, cette photo, c 'est ma
fierté. C 'est la seule fois où j 'ai

un sommet royal.

Ah, une sacrée prise.

Randall Patrick McMurphy.

Âge de 38 ans.

À votre avis, qu 'est -ce qui a motivé
votre transfert ici même ?

Je n 'en sais rien.

C 'est ce qu 'ils disent là.

Ça ne vous gêne pas si je fume ? Non,
non, non, allez -y.

C 'est que...

Ils disent plusieurs choses, là.

Ils disent que vous êtes belliqueux, que
vous enfreignez les consignes de

silence, que vous avez une attitude de
refus vis -à -vis du travail en général,

que vous êtes paresseux.

Moi, je suis une gomme en place.

En fait, vous avez été transféré dans ma
clinique parce qu 'il voulait que nous

vous évaluions.

Oui. Pour déterminer si oui ou non vous
êtes malade mental.

Voilà la vraie raison.

Qu 'est -ce qui a pu leur faire croire
ça ? Pour eux, je dis ça à

vue de nez, je crois que... Je me bats
et je baise un peu trop.

Au pénitencier, dites -vous ? Ah non,
non, non, vous pensez pourquoi ?

avez -vous été envoyé ici, alors que
vous purgiez votre père ? Ah,

oui, d 'accord.

Alors là, docteur, aucune idée.

Il est dit que vous avez fait l 'objet.

D 'ailleurs, regardez. Non, ce n 'est
pas mon boulot.

Une, deux, trois, quatre.

Oh, mais dites -moi, vous avez été cinq
fois arrêté pour agression ? Oui.

Vous avez une explication à tout ça ?
Cinq combats, hein ? Rocky Marciano, il

a fait 40 et il est milliardaire.

C 'est vrai.

Oui, c 'est vrai.

Il est aussi vrai que vous avez été
incarcéré pour viol qualifié. C 'est

on est d 'accord ? C 'est vrai, cette
fois ? Absolument.

Mais vous savez,

la fille avait 15, 16 ans, elle allait
sur C -35, et elle m 'a dit qu 'elle en

avait 18. Et je vous jure qu 'elle
demandait que ça. Vous voyez le genre ?

juste, il n 'a pas fallu que je fasse
recoudre ma braguette ensuite.

Mais de vous à moi, docteur.

Elle n 'avait peut -être que 15 ans,
mais quand on est devant une belle fente

bien rouge qu 'on peut toucher là, je
crois pas qu 'il faut être cinglé

Et c 'est bien votre avis aussi. Je vous
entends parfaitement.

J 'en connais pas qui aurait résisté. C
'est pour ça qu 'on m 'a mis en taux. J

'avoue qu 'il faut le faire.

Et du coup, on vient me dire que je suis
marteau parce que j 'ai eu le tort de

ne pas rester comme un cheval de bois.
Ça tient pas debout, leur truc,

franchement. Si c 'est vraiment être
dingue, alors moi, je suis siphonné, ma

boule à zéro, ravagé, givré, tout ce qu
'on veut. Mais pas plus que les copains.

Et c 'est marre.

Eh bien, à vous dire la vérité,
McMurphy, ce qui est écrit ici,

c 'est qu 'ils croient,

eux, que vous simulez afin de vous
soustraire au travail carcéral.

Vous, qu 'est -ce que vous en pensez ?
Est -ce que j 'ai l 'air d 'un tirouc ?

Tâchons de parler franchement, Randall,
autant que faire se peut.

Dites -moi, croyez -vous en votre fort
intérieur que vous soyez mentalement

touché ? Loin de là, docteur.

Je suis même un vrai petit bijou de la
science.

Bon.

Vous allez être pris en charge par mes
services le temps pour nous de vous

évaluer. Nous vous étudierons.

Nous prendrons en conséquence les
décisions qu 'appelle votre cas et nous

aboutirons au traitement qui s 'impose.

Je tiens à vous dire une chose.

Je suis prêt à coopérer avec vous et à
100%. Je vous emboîterai le pas

de A à Z, faites -moi confiance.

Je crois qu 'il serait pas mal qu 'on
puisse arriver au fin fond de R .P.

McMurphy.

C 'est pire.

Assieds -toi.

Eh bien, assieds -toi.

Ça va mieux ?

Monsieur

Alsworth.

Vous allez vous épuiser.

OK ?

C 'est exact.

Il pense aussi qu 'il a pu donner à sa
femme des motifs de rechercher ailleurs

'hommage sexuel, mais il n 'a pas pu
nous préciser en quoi.

Monsieur Lared s 'est entendu dire à sa
femme, je te hais, je ne veux plus

jamais te revoir, tu m 'as trahi.

Alors, lequel de vous veut -il continuer
plus avant ?

Monsieur Scanlan, vous commencerez
aujourd 'hui ? Vous êtes sûr

?

Et toi, Billy

? Non, madame. J 'aimerais noter dans
mon

compte -rendu que tu as ouvert la
réunion.

Au moins une fois.

Monsieur Martini, vous êtes avec nous ?
Oui.

Voulez -vous commencer ?

Monsieur

Cheswick ?

En somme, il n 'y a personne ici qui ait
son opinion sur ce point.

Très bien.

Monsieur Lared, vous avez dit à maintes
reprises que vous aviez tout lieu de

soupçonner votre femme de vous tromper.

Ah oui, absolument, je la soupçonne. Je
la soupçonne.

Vous pouvez sans doute nous dire
pourquoi ces soupçons.

Non, je n 'arrive qu 'à spéculer quant à
ses véritables motifs.

Et vos spéculations ne vous ont -elles
pas conduit à penser que peut -être vous

avez été exaspéré par votre femme parce
qu 'elle n 'a pas votre niveau

intellectuel ? Peut -être, mais voyez
-vous, la seule chose sur laquelle

je puisse vraiment spéculer, Miss
Ratchett, c 'est sur ma vie, sur l

même de la vie, avec...

ou bien sans ma femme, en termes de
rapports humains, de juxtaposition d

'une personne et d 'une autre, de forme
et de contenu. La reine ne fait pas

chier avec les foutaises et viens -en
aux fêtes.

J 'y suis, aux fêtes.

Ce sont des fêtes, Téber, et non des
foutaises.

Je vous parle d 'autre chose et pas que
de ma femme. Je parle de ma vie. C 'est

ce que vous n 'avez pas l 'air de
comprendre.

Je ne vous parle pas que d 'une
personne, je parle des humains au

'aborde les problèmes de forme, j
'aborde les problèmes de contenu, j

les problèmes d 'interrelation humaine,
j 'aborde les problèmes de Dieu, du

diable, du ciel, de l 'enfer. Est -ce
que c 'est clair ? Une fois pour toutes

Tu sais qu 'être con à ce point -là, c
'est pas donné à tout le monde.

Je me sens vraiment très spécial, d 'une
essence toute spéciale quand je vous

entends blanchir. Pourquoi ? Qu 'est -ce
que ça veut dire spécial ? Spécial.

Il faut que je vous dise quelque chose
quand même.

Vous refusez d 'apprendre quoi que ce
soit et vous refusez d 'écouter en plus

ça. Lui, c 'est une intelligence.

Vous n 'avez jamais entendu employer le
mot spécial, non ? Qu 'est -ce que vous

insinuez ?

Que je suis pédé, c 'est ça ? Une
vieille jaquette ? C 'est ça ? C 'est ce

vous voulez me dire ? C 'est comme ça
que vous voyez la communication ? Oui ou

non ? Ils sont tous ligués contre vous,
monsieur Lared. Ils font tous bloc

contre nous. Ça vous étonne ? Il arrive
qu 'ils fassent bloc contre moi aussi.

Vous voulez me faire plaisir ? Restez
calme.

Et ne vous mettez pas de mon côté.

Je ne veux que vous aider. Je comprends.

Vous ne voulez pas que je... Je vous en
prie. Je ne veux que vous... Je vous en

prie. Mais je ne veux que vous aider. Je
vous en prie ! Voyez -vous,

l 'autre jour, vous m 'avez fait des
allusions tous les deux.

Illusions ? À ma sexualité, oui, des
allusions.

Allusion, pas illusion.

Allusion. Et aux divers problèmes que je
pouvais avoir avec ma femme.

D 'accord, disons que c 'est vrai.
Disons que moi, je le tiens. Mais pas

Si c 'est tout ce que vous m 'apportez
comme aide pour résoudre mes problèmes,

je ne mens pas. Tu veux que je te dise
tout ce que je pense ? T 'es qu 'un

pauvre trou du cul morbide.

Il est spécial.

C 'est vrai que tu te sens spécial. Tu
parles de ta femme depuis que tu as mis

les pieds ici.

Et c 'est toujours pareil. Et blablabla.
Je ne parlais pas de ma femme. Quand

vous sortirez vous ça de la terre, bel
connard.

Qu 'est -ce que tu attends donc pour lui
rendre sa liberté ?

Je ne veux pas entendre ça. Je ne veux
pas entendre ça.

Je ne veux pas entendre ça. Je ne veux
pas entendre ça. Je ne veux pas entendre

ça. Je ne veux pas entendre ça.

Je ne veux pas entendre ça. On sait que
tu es fatigué. On est tous fatigués. Je

suis fatigué et tout ça, c 'est des
âneries.

Bref, t 'as déjà joué au ballon ? Amène
-toi, je vais te

faire voir.

Un vieux jeu indien.

Ça s 'appelle la balle au panier.

Bon.

On va s 'arrêter là -dessous.

Très bien.

Ça, c 'est ta place. Bouge pas.

Jamais bouger. C 'est ta place.

Tu entends ? Tu restes là. Tu bouges
pas, maintenant ? Prends le ballon.

Viens, prends le ballon.

Voilà. Et tu le perds bien.

Pas trop fort, chef.

Sinon, tu vas le faire éclater.

On va le mettre dans le panier. Tu
comprends ? Bon, alors, lève les bras.

Lève le ballon à bout de bras.

Allez, lève.

Mac Murphy, pourquoi tu te crèves à lui
parler ? Il est sourdagne.

Tu crois que c 'est à lui que je parle ?
Pas du tout. C 'est à moi. Ça m 'aide à

penser. Sa tête peut être toi, mais pas
lui.

Peut -être, mais ça ne le gêne pas, en
tout cas.

Hein, chef, que ça ne te gêne pas ? Tu
as vu ? Ça ne te gêne pas.

Allez, nous, on reprend, hein ? Mains en
l 'air. Allez, hop, lève -les.

Lève -les bien haut.

Hop, tu as compris ? Lève bien tes
mains. Allez, hop.

Mains en l 'air, lève.

Hop, c 'est ça, c 'est ça, oui ! Jusqu
'en haut.

Encore plus haut. Ça, c 'est un bon
petit gars, hein ?

Parfait. Et maintenant, tu sautes en l
'air et tu mets dans le panier, chef.

Saute et fous -le dedans.

Saute bien haut en l 'air et fous ton
gros machin dedans, chef.

Baisse les bras, chef.

Là, reste comme ça, repose -toi, j 'en
ai pour une minute.

Bonne finie.

Écoute -moi deux secondes.

Tu as l 'air en forme.

Mets -toi à la compte.

Petite seconde.

Mets -toi là et bouge pas.

Baisse -toi juste un petit peu. Là, ça
va. Et allez, hop, tu te relèves. Allez,

hu ! Là, mon gros petit poil. Ça y est,
tu y es.

On y est, hein ? On va là -bas, hein ?
Chef, la passe ! Je suis démarqué !

Allez, la passe, chef ! Ouh là, ouh là,
ouh là.

Donne -moi le ballon et envoie le
ballon. C 'est ça.

Merci, chef.

Voyons.

Tiens le coup, toi, hein ? Avec le
ballon, tu sautes et hop, tu le passes

le panier.

Tu vois ce que je fais ? Hop là ! Bonne
chimie, c 'est pas le jouhaf.

Allez, chef, à toi. Prends le ballon.

Ensuite, saute et balle au panier, chef.

Saute et balle dans le panier.

Mais pas toi, Bansini.

Lève les bras. Bansini, mais où tu vas ?
Où ? Non.

Mais on attaque. Pas en défense. Demi
-tour.

Là -bas.

Écoute, Bansini.

Mais qu 'est -ce que c 'est que ce
travail ? Général, faites -lui exécuter

demi -tour. C 'est ça.

Je suis fatigué.

Fais la passe.

La passe, chef.

Fais -moi la passe ! Mets -la dans le
panier, chef ! Marquez un panier !

Mettez les mises.

C 'est quoi, ça ? Mets ta mise.

C 'est 10 cents, Martini.

Je mets 5 cents.

Faut mettre 10 cents, Martini.

Je mise 10 cents.

Ça, c 'est pas 10 cents, Martini.

C 'est ça, 10 cents.

Coupe ça en deux.

T 'as pas deux fois centaines, t 'as de
la merde.

Essaie de fumer, tu comprendras.

Oui. Non, tu comprends pas. Allez, on
distribue. La dame achète terre, le roi

tablette, un disque à Billy pour qu 'il
se valise avec, et le donneur reçoit un

trois.

Ferme -moi, ferme -moi, ferme -moi. Je
peux pas te servir parce que c 'est pas

encore ton tour.

Tu vois les autres, là ? C 'est eux.

C 'est eux qui jouent pour de bon.

Chef, qu 'est -ce que tu veux, une tarte
ou une carte ?

Sers

-moi.

On est à 23, Cheswick.

Allez, Téber, tu es baisé, donne -moi
ça.

23 ? Sers -moi.

L 'affaire ! Téber,

donne -moi 10 cents. Vas -y, c 'est mon
tour, Téber.

C 'est pas ton tour.

Sers -moi.

Sers -moi.

On est à 4 fois 14.

Pour l 'instant, tu passes, Bill.

Fais -moi, fais -moi.

Fais -moi, fais -moi.

Fais -moi.

Mais tu n 'as pas encore misé, Martini.
Je ne peux pas te servir.

Je mets 10 cents.

Et je mets 10 cents.

Bon, d 'accord.

Ok, vas -y, on éclaire. À 20.

Non. Prends ton frigo. Non.

Ce n 'est pas ça.

C 'est 10, 11, 12, 13.

C 'est une putain de dame, ça. Tu
enregistres ?

Faut pas compter les trucs et les
machins.

Serre -moi.

Je te dis qu 'on est clair avant...
Serre -moi, je veux une autre carte.

Scanlon, qui frappe le coup d 'envoi ?
Dis -moi, Mac... Médicaments, s 'il vous

plaît. C 'est l 'heure des médicaments,
monsieur.

Médicaments.

Mac, serre -moi.

Qui frappe le coup d 'envoi ? Serre
-moi.

Bordel de dieu de merde de taré ! Est
-ce que vous tapez le carton ou vous

tapez un rati ?

Sortez de là ! Excusez -moi,
mademoiselle, je voulais juste... Sortez

des soignantes est interdit aux
internés. Mais vous savez, je voulais

bêter un peu le... D 'accord, commencez
par ressortir du boxe. Nous verrons

après vos problèmes éventuels, d 'accord
? Le boxe des soignantes est interdit

aux internés, quel qu 'il soit.

D 'accord ? Oui, madame.

Tenez, Billy.

Est -ce pas fait ? Tu permets la folle ?
Merci.

Excusez -moi, amie.

Est -ce qu 'il vous serait possible de
baisser un peu le disque que vous passez

pour que nous puissions parler entre
nous ? Cette musique est pour tout le

pavillon, monsieur McMurphy.

Oui, je sais, mais si vous la mettiez en
sourdine, si vous la mettiez un tout

petit peu moins fort, ça nous éviterait
de gueuler.

Ce dont vous ne vous rendez pas compte,
c 'est que nous avons un grand nombre de

vieillards dans cette section et qu 'ils
n 'entendraient plus rien si je

baissais le son.

Cette musique, c 'est toute leur vie.

Vous salissez la glace avec vos doigts.

Oh, excusez -moi.

C 'est pas grave.

Monsieur McMurphy, votre médicament.

Qu 'est -ce qu 'il y a dans cette
saloperie ? Ce sont des pilules, ça vous

soignera. Peut -être, mais moi je suis
le genre de type qui n 'aime pas avaler

sans savoir ce que c 'est.

Ne vous alarmez pas, monsieur McMurphy.

Je ne m 'alarme pas du tout, Miss Bilbo.

La seule chose, c 'est que je refuse qu
'on fasse le coup du marchand de sable

pour Popole.

Laissez cela, messieurs.

Si M.

McMurphy nous refuse d 'avaler ses
pilules par la voie orale, je pense que

arriverons à l 'aile lui administrée par
une autre voie.

Mais ce ne serait sûrement pas de votre
goût, M.

McMurphy.

Toi, tu aimerais c 'est gratuit.

Donnez -les -moi.

À la bonne heure.

Voilà qui est sage.

C 'est à vous.

Monsieur la reine.

Merci.

Dites -moi, le tombeur, il fallait l
'envoyer se faire foutre, la mère

Mon Dieu, mon Dieu.

J 'apprécie.

Très drôle.

Savez -vous bien que ce n 'est pas malin
? Elle aurait pu le voir.

Oui.

Oh,

oh.

Seigneur, vous croyez donc qu 'elle suit
tout beau, bien et bien.

Croyez donc que cette femme, c 'est
Superman ? Non, je croyais que c 'était

vous, Superman.

Tu veux parier ? Parier quoi ? Une
semaine.

Donne -moi rien qu 'une semaine et je te
fous mon billet que je la ferai

tellement chier qu 'elle saura plus si
elle chie du poivre ou si elle pisse du

vinaigre. C 'est pas beau ? Vous voulez
parier ? Une semaine, huit jours, c 'est

tout. Qui veut parier ? Tu veux parier ?
Mettez un bifton, un petit bifton.

Hein ? Je parie.

T 'es beurre.

Un billet de 1 dollar, ça commence bien.

La dernière fois, nous discutions de M.

Lared et de ses problèmes avec sa femme.
Et je crois que nous avions beaucoup

progressé.

Alors, qui veut commencer aujourd 'hui ?

M. McMurphy ?

Oui, j 'ai bien... j 'ai pas mal
réfléchi à votre... Vous avez à dire

ce qu 'on a sur le cœur ?

Et... J 'ai justement deux ou trois
choses et j 'ai envie de vider mon sac.

Je ne saurais que vous encourager, M.
McMurphy. Je vous écoute. D 'accord.

Aujourd 'hui, vous le savez, ou vous l
'ignorez aucune importance, c 'est le

coup d 'envoi de la Coupe du monde de
baseball.

C 'est pourquoi je suggère de modifier l
'horaire de travail de ce soir afin que

tout le monde soit devant la télé.

Monsieur McMurphy, ce que vous demandez
là, c 'est qu 'en fait nous changions

une marche de travail élaborée avec le
plus grand soin.

Il n 'y a qu 'à changer, ça évite l
'ennui.

Ça met de la fantaisie.

Ce n 'est pas forcément vrai, monsieur
McMurphy.

Certains éléments de cette section ont
été très très longs à s 'habituer aux

horaires de l 'Institut.

Si nous les changions de but en blanc,
je pense que ça les troublerait. Si on s

'en foutait des horaires, ils pourraient
toujours reprendre leur train -train

après, non ? C 'est tout de même de la
Coupe du Monde qu 'il s 'agit.

Mademoiselle Lachette.

Vous avez beau dire, ce n 'est pas la
bonne façon de procéder.

Que diriez -vous plutôt de mettre cela
au voie ? De laisser la majorité

? Au poil.

On la met au voie.

Que ceux qui sont pour veuillent lever
la main.

Allez -y, envoyez.

Levez tous la main.

Voyons, vous n 'avez pas envie de voir
la coupe du monde ? Enfin quoi, levez

-les vos paluches, ça vous fera un peu d
'exercice. C 'est toujours bon de

rester le bras tendu, non ? Et d 'une,
aux suivantes sept.

Mais quoi, je rêve.

Moi, j 'ai envie de voir la Coupe du
Monde. C 'est vrai, je n 'ai pas raté ça

depuis des années, même en taule. Non,
mais parole, même en taule. Je vous jure

qu 'il y aurait eu des émeutes.

Qu 'est -ce qui vous prend ? Au moins,
soyez de bons Américains.

Eh bien, M.

McMurphy, je ne compte que trois voix,
et ça, ça n 'est pas suffisant pour qu

'on change de politique.

Je le regrette.

Qu 'est -ce que vous faites ? Un hôtel.

Écoutez, vous n 'avez pas d 'hôtel ici.
Pour la troisième fois, vous n 'avez pas

d 'hôtel dans les beaux quartiers.

Ça coûte mille dollars. Et quatre
maisons vertes pour un hôtel dans les

quartiers dont vous n 'avez pas d
'hôtel. Arrêtez les conneries.

J 'en veux la raide.

De quoi vous vous mêlez ? Je ne fais que
ça de jouer le jeu. Allez, joue le jeu.

Je ne fais pas le con. Qu 'est -ce qui
fait le con ? Toi, tu fais le con. Parce

que vous ne le faites pas, vous, peut
-être. D 'accord, joue, discute pas. Je

vous en prie, ne me touchez pas. Allez,
joue le jeu. J 'en ai reçu de vos

conneries, c 'est compris ? Bon Dieu, de
quoi vous vous promenez à moi ? Joue le

jeu, la rêve.

Je m 'efforce de vous ignorer, monsieur.

Je vous défends de poser la main sur
moi, petit merdeux. Ne me touchez pas.

le jeu. C 'est compris ? Allez, man,
man, man, man. Je suis capable de sortir

mes gants, vous savez.

Joue le jeu.

Osez me toucher encore une fois ! Osez
me toucher encore une fois ! Encore une

fois ! Encore une fois pour voir ! Osez
seulement une fois ! Osez seulement une

fois !

toujours satisfait des horaires.

Hein ? Pauvre fou.

Ça n 'a aucun rapport.

Non ? Eh bien, dégouline la mode.

En tout cas, moi, j 'irai en ville et je
me taperai la coupe du monde.

Il y a d 'autres amateurs ? Oui, moi.

Je veux aller avec toi.

C 'est parfait.

Quelqu 'un d 'autre ? Dans un bar ? On
verra.

Mac, écoute, tu ne peux pas sortir.

Qui parie avec moi ? On a les chocottes.

Peut -être que s 'il montre à Miss
Ratched son gros machin, elle lui

tout grand sa porte.

C 'est peut -être ça que je ferais.

À moins que je prenne ta grosse tête
dure et que je la cogne contre le mur.

Si, fait, si, fait.

Mais ma tête ferait splash comme une
aubergine.

Mais je l 'emmerde, Siffelt. J 'en ai
rien à foutre de sa tête.

Je vais arracher ce bordel -là, je vais
te le balancer par la tête, et mon

copain Cheswick et moi, on se retrouvera
dans ce hall. On ira dehors, s 'asseoir

dans un bar, sumer que t 'es lamenteux,
et admirer le match de coupe. C 'est ça

que je parie. Alors, lequel de vous veut
être de la fête ? Tu crois que tu vas

soulever ce truc ?

Je parie un bifton.

Théber, un dollar.

Je parie dix cents, moi.

Ah, qu 'est... question de soulever ce
truc.

D 'autres amateurs, pour cette fête,
Ramolo ? Je vais

jusqu 'à parier 25 dollars.

Jusqu 'à 25 dollars, Ramolo.

Max. Ça marche ? Personne ne peut
soulever ce truc.

Tu me bouffes mon oxygène et j 'en ai
besoin.

Refroidi ?

Faut que je m 'échauffe.

Faut que je m 'échauffe.

Faut que je m 'échauffe.

C 'est pas ça, bonne ? Allez, c 'est
parti !

Au moins, j 'ai essayé, sacré bordel.

J 'ai au moins essayé.

Sur le terrain, le lanceur gauche, Al
Darnay.

Deux autres joueurs s 'échauffent en
bordure de terrain sous les gradins. Le

deuxième match de la Coupe du monde des
clubs de 1963 se déroule au stade

Yankee, d 'où vous parle notre envoyé
spécial.

As -tu dit à cette jeune fille tes
sentiments pour elle ?

Je

suis allé chez elle, même que c 'était
un dimanche, et

j 'avais apporté un bouquet de fleurs
pour elle.

Je lui ai dit... S

'il y avait une... M

'épouser...

Billy, pourquoi voulais -tu épouser
Célia?

Parce que moi, j 'étais amoureux.

Pourtant, ta mère m 'a dit que tu ne lui
en avais jamais parlé.

Billy?

Pourquoi ne l 'en as -tu jamais parlé ?

Billy,

c 'est alors qu 'a eu lieu ton premier
suicide manqué, n 'est -ce pas ?

Oui, monsieur Cheswick ? Miss Ratched,

j 'ai une question à vous poser.

Je vous écoute.

Voilà.

Vraiment, Sibélie n 'aime pas se
raconter.

Je me demande pourquoi vous le
persécutez.

Nous pourrions -nous passer à une autre
affaire ?

L 'affaire qui nous préoccupe ici, M.
Cheswick, c 'est la thérapie.

Mais voyez -vous, il y a une chose que
je ne comprends pas non plus, une chose

qui m 'échappe.

M. McMurphy nous a parlé hier d 'un
match de baseball, de la

coupe des clubs.

Eh bien, je vous dirais que moi, je n
'ai jamais vu jouer au baseball.

Ça m 'intéresserait de voir ça une fois.

Et je pense que ce serait une bonne
thérapie aussi, Miss Rodgen.

Je croyais que nous avions réglé cette
question.

Eh bien, j 'en doute, voyez -vous, parce
que, enfin, nous avons discuté la chose

hier, et il se trouve qu 'il y a un
autre match aujourd 'hui, n 'est -ce

Max ? Exactement, Jess.

Et même qu 'on veut revoter, hein, vieux
?

Un nouveau vote vous apporterait -il
satisfaction, M. McMurphy ? Oui, toute

satisfaction.

Vote à main levée devant le groupe.

Que ceux qui sont favorables au
changement d 'horaire veuillent bien

main.

Eh, tous comme moi, main en l 'air.

Eh bien, allez les fous, soyez pas mous.

Et voilà, ça y est.

Je ne compte que neuf voix, monsieur
McMurphy.

Ah, elle n 'en compte que neuf, que neuf
voix alors que c 'est un rat de marée.

Vous êtes dix -huit dans ce pavillon de
malades, monsieur McMurphy. Il vous faut

la majorité pour obtenir une
modification d 'horaire.

Aussi, messieurs, vous pouvez tous
baisser vos mains.

Vous n 'allez quand même pas me dire que
vous comptez ça ?

Ces pauvres empafés, ils ne savent même
pas de quoi on parle.

Alors là, je ne suis pas du tout d
'accord avec vous, monsieur McMurphy.

Ces hommes sont membres du pavillon,
tout autant que vous.

D 'accord, ce qu 'il me faut, c 'est une
voix de plus, c 'est ça.

C 'est ça ? C 'est ça.

Très bien.

Tu veux regarder la Coupe du Monde, ça
te ferait plaisir, hein ? Alors amène

-toi, vieux, tu vas vachement te marrer.
Allez, tu veux voir un match de

baseball, tu veux ? Tu veux voir un
match de baseball ? Alors, lève cette

lève, lève ta main. Qu 'est -ce que tu
dis ? Allez, excuse -moi.

Banshini, vieux bidet, qu 'est -ce que t
'en dis, hein ? Tu veux voir le match à

la télé, hein ? Tu veux voir un bon
match, baseball, Coupe du Monde, c 'est

chouette, vieux ? Tu es fatigué ? Aller,
lève la main, Banshini, pour voir le

grand match.

Je suis fatigué.

Tellement fatigué.

Et toi, vieux, il nous faut juste une
voix, rien qu 'une, rien que la tienne,

'est tout ce qui manque. Lève -lui en
haut la main et tes copains pourront

le match de baseball.

Général, vous vous rappelez bien, n 'est
-ce pas ? Notre armée est la bannière,

nos succès, oh, c 'est...

Gagne la Coupe du Monde. Levez la main
générale.

Levez la main, allez.

Ça ne te tairait pas ? Dis -moi, tu veux
voir la Coupe du Monde ? Tu veux la

voir, la Coupe du Monde ? Il faut une
voix. Alors, lève -toi.

Messieurs, fin de la réunion.

Mais bordel de Dieu, il n 'y a donc pas
un seul de ces cinglés qui comprennent

de quoi je parle ? Monsieur McMurphy, c
'est la fin de notre réunion.

Ok, je vous demande une minute, vous
voulez bien une minute ? Rien ne s

à ce que vous en reparliez demain.

Écoute, chef, c 'est notre dernière
chance, tu es d 'accord, hein ? Alors

ta main, hop, c 'est tout ce qu 'on te
demande aujourd 'hui, chef.

Lève la main une fois, montre -lui à
elle que tu peux encore.

Montre -lui que tu peux encore la lever.
Alors lève -la, hop, tous les gars ont

levé la main.

Lève aussi la tienne, chef, tu veux bien
?

Un effort.

Il doit bien y en avoir un dans le tas
qui n 'est pas complètement givré.

Marc ! Chef ! Le chef ! Le chef ! M.
Ratzet

! M. Ratzet, regardez ! Regardez ! Le
chef vient de lever sa paluche.

Le chef vient de lever la main. Il a
voté.

Alors, vous voulez bien ? Vous voulez
bien nous brancher la télévision, hein ?

Tout ça, la salle d 'eau. Allez, venez.
Venez, messieurs.

Le chef a voté, alors.

Vous la branchez, cette télévision, oui
ou non ?

M. McMurphy, comme vous le savez, la
réunion et le vote étaient clos.

Mais on était à 10 contre 8.

Le chef, il avait la main.

Regardez. Non, M.

McMurphy, le vote en fin de réunion, on
était à 9 contre 9.

C 'est pas vrai. Vous n 'allez pas me
faire ce coup -là. Vous n 'allez pas me

faire ce coup -là.

Ne nous faites pas chier avec ça.

Franchement, on a voté. Le chef a voté.
On était à 10 contre 9. Alors, vous

allez nous la brancher, cette télé. Et
tout de suite... Il n 'a pas besoin du

chef. C 'est plutôt ses conserviers.

Qu 'est -ce que c 'est ? Viens là.

Viens. Non,

tu as un travail à terminer.

Au pacte ? Où est mon épaule ?

Coupax tape. Il sert une belle balle.

En milieu de terrain, il touche une
buse. Richardson est là le premier. Il

seconde base. La balle est toujours au
centre.

Davis en angle de base se rabat et
intercepte. Charge sur Davis. Richardson

sol. Fonce en seconde. Il glisse. Se
relève. C 'est un saut. C 'est un

Il revient. Martini regarde Richardson
en seconde base. Coupax s 'empête.

Panique méchamment.

Pagaille complètement le pauvre. Ça
repart.

C 'est Trèche qui a la batte.

Trèche regarde Coupax.

Coupax reçoit un signe de la part de
Roseboro. Il va frapper. Il a juste à

Un coup superbe. La balle de Coupax part
en trajectoire incurvée comme une vague

fusée. Et c 'est tout de suite derrière
un nouveau tir. Très stop.

Et c 'est une longue balle qui part vers
le haut.

Elle y va.

Elle y va.

Elle y va.

C 'est bien.

Voyez -moi, c 'est bien parti.

On a perdu une paire de francs. C 'est
vraiment fou. C 'est la victoire. On a

gagné. On les a écrasés.

Coupax, il s 'est attrapé.

C 'est une bête qui revient en bas !

Qu 'entendez -vous par là ? Elle...

Elle

est malhonnête.

Écoutez, Miss Ratched est une des
meilleures infirmières de cette

D 'art ! Je n 'ai pas l 'intention de
couler votre petite réunion ni rien,

entre nous, cette bonne femme, ce n 'est
qu 'un con.

Mais encore.

Elle adore les parties décartées, si
vous me suivez.

Vous savez, on se livre à maintes
observations sur vous depuis déjà un

Et on ne constate aucun signe de maladie
mentale, pas le moindre.

En fait, vous avez pensé nous abuser,
cela dès votre arrivée.

Vous auriez voulu que je fasse.

Comme ça ? Oui.

Je ne vous fais pas de dessin.

Si c 'est ça qui est fou pour vous,
enfin, assez pour vous, vous préférez

fasse caca sur la moquette ? Oh, les
cons ! Savez -vous le sens du dicton «

Pierre qui roule n 'amasse pas mousse »
? Oui.

Soyez plus explicite.

J 'en connais un autre, pareil.

On lave son linge sale en famille.

J 'avoue que je ne saisis pas très bien.

Je suis plus flûté que lui, c 'est joli,
non ? Disons que, grosso modo, ça

veut dire qu 'il n 'y a aucun machin qui
peut pousser sur un machin en

mouvement.

Qu 'avez -vous éprouvé après les
événements d 'hier ?

Une envie de tuer. Vous me suivez ?

Avez

-vous des questions supplémentaires ?
Non, non.

En ce qui me concerne, c 'est fini,
mais... Pas vous, peut -être ? Avez

une question, Mac Murphy ? Vous n
'auriez pas son adresse, des fois ?

J 'ai.

Avec moi.

Hein ? On va leur faire voir qui est
dingue.

Hein ? Là, arrête.

Reste bien là.

Maintenant, attrape ça.

Tiens bien fort, là.

Ta main ici, fort.

Bien fort, comme ça.

Tiens bon.

Très bien.

Ça y est, c 'est bon.

Lâche -le.

Vas -y, pousse.

Oh, dépêche -toi ! Allez,

montez.

Ne colle pas sur moi. Avance.

Va au fond.

Dépêchez -vous un peu. Allez, activez.

Hé, qu 'est -ce que c 'est que ça ? Hé,
mais voyons !

Vous voyez comme c 'est facile ?

Je vous présente mes copains.

Salut.

Salut.

Vous

êtes

tous dingo ?

Descendons sur le quai.

Mon Dieu, comme c 'est beau.

Pas de problème.

Par ici.

Venez.

Il ne s 'agit pas d 'être en retard pour
notre première sortie.

Il y a quelqu 'un ?

Venez

-vous, ne restez pas plantés comme ça.

Allez, montez à bord. Tiens, Candy,
prends ça.

Hé là, hé là, qu 'est -ce que c 'est
encore que ce travail ? Qu 'est -ce que

vous faites sur ce bateau ? Nous allons
pêcher.

Ah, ça, non, vous n 'irez pas pêcher.

Pas avec ce bateau. Non, non, zéro pour
aller à la pêche avec ce bateau.

Ah, si, avec ce bateau.

Voyez le capitaine Desbloques.

Desbloques ? Desbloques, oui, le
capitaine.

Qui êtes -vous ?

des membres de l 'Institut
psychiatrique.

Voici le docteur Cheswick, le docteur
Thébert, le docteur Fredrickson, le

docteur Scanlon, le fameux docteur
Scanlon, M.

Lared, le docteur Bibitte, le docteur
Martini et le docteur Seafeld.

Et vous, qui vous êtes ? Oh, je suis le
docteur McMurphy, R .P. McMurphy.

Ne portez pas comme ça, mais vous ne
comprenez pas, on a loué le bateau pour

aller à la pêche.

Et je ne vois pas ce qui peut vous
affoler.

Abandonne, c 'est un conseil.

Ils te recolleront en taux lillico, tu
sais.

Non, non, penses -tu, on est dingue.

Mais non, ils nous ramèneront à la ferme
des cinglés.

Bonne siffle, la mare de poupe.

Téber, va à la proue. Celle -ci ? Celle
-là,

celle qui est à tes pieds.

Je suis, capitaine.

Rappelez -vous, vite.

A vos ordres, capitaine. Je veux dire,
oui, Mac.

Décontracte, Charlie. Dis -moi, tu as
déjà conduit un de ces machins ? Un de

machins ? Oui.

Non, Mac.

Tu vas voir, c 'est au poil.

Ah oui, au poil ? Tiens, mets -toi
devant et mets tes mains sur le volant.

Mets tes mains dessus. Mais je n 'ai
jamais fait ça. Pose tes mains là

ça t 'empêchera de te casser la figure.

Voilà, tu n 'as plus qu 'à tenir sec
comme ça. Ça, c 'est ça.

Tenir sec ? Tenir sec. Et ensuite, tu
pointeras. Tu pointeras droit comme une

lance. Je pointerai, Marc ? Oui, tu
pointeras, c 'est ça.

Mais Marc, le truc, il ne reste pas
droit, Marc.

Mais Marc ! Marc ! Où est -ce qu 'on va,
Marc ? Tu pointes droit devant toi.

Des poissons morts.

Exactement. Et qu 'est -ce qu 'on va
faire avec ces beaux petits poissons,

? On attrapera des gros. Bravo.

Très bien, monsieur Martini.

Et maintenant, les lamesons.

Lamesons.

Tout le monde a son lameson ? Et voilà
les poitons.

Eh ben ?

Tu le tiens ? Et un pourquoi, Martini ?
Parfait. Tout le monde a sa petite

bébête ? Alors pourquoi tu te marres,
Martini ? Ici, t 'es pas un idiot, hein

C 'est fini tout ça, vieux. T 'es plus
un timbré, t 'es un pêcheur.

Bon, prenez l 'hameçon par le bas.

Ça y est ? Oui.

Vous le serrez.

Et vous, vous le poussez bien à fond.

Comme ça.

Attendez, il faut qu 'il traverse l
'œil, là.

Il faut qu 'il passe là -dedans. Dans
son œil ? Ne t 'en fais donc pas pour

il est mort, Martini.

Passe -le dans son œil, c 'est tout.

Voilà.

Passe -le dedans, direct, très bien.

Tu y es.

Tu vois ? Maintenant, tu n 'as plus qu
'à tirer dessus. Tu vis ? Ah oui.

Laisse -en dépenser un bout en donnant
un peu de mou.

Voilà. C 'est très bien, M.

Fredrickson.

Excellent travail sur l 'œil.

Excellent travail.

Quand on fait de la belle ouvrage, les
petits vauriens n 'y voient que du feu.

Les salauds vont mordre là -dedans à
pieds de dents. Très voir, t 'en as pas,

toi ? Vous, vous, vous, vous, vous avez
de beaux, beaux, beaux cheveux.

C 'est gentil.

Et, et, vous, vous, vous, vous, vous,
vous avez de beaux

yeux aussi.

Bon, on y va.

Billy, qu 'est -ce que tu fous ? La
pêche, ça ne te tente plus ? Oh, mais

si, ça me tente beaucoup, si.

Bon, venez tous près de moi.

Vous allez tous avoir une belle trique.

Vous gardez l 'œil fixé sur le petit
mouille. Si jamais il s 'enfonce, vous m

'appelez.

C 'est clair ? Allez, bonne prise, les
gars.

Et surtout, ne m 'appelez que si vous en
avez une vraiment.

Max ? Max ?

Merci, la paix !

Sans être fou.

Mais il est dangereux.

Pour vous, il n 'est pas fou.

Non, il n 'est pas fou.

Docteur Sanji.

Je ne crois pas qu 'il soit psychotique
au sens strict.

Mais je le crois néanmoins malade.

Il serait dangereux. Oui, absolument.

Alors, John, qu 'est -ce que vous
comptez en faire ? Eh bien...

Je crois que nous aurons brûlé nos
cartouches.

Je le rendrai très volontiers à l
'administration pénitentiaire.

Y a -t -il personne, je ne sais pas moi,
dans votre équipe qui pourrait se

rapprocher de lui ou peut -être même
réussir à le comprendre, à apporter une

réponse à ses problèmes ? Eh bien, le
plus drôle, c 'est que la personne qui

lui le moins étrangère, c 'est celle -là
même qu 'il déteste le plus.

C 'est l 'évidence. Et c 'est vous,
Mildred.

Si je puis me permettre une opinion
toute personnelle, le renvoyer à

ou même au pavillon des dangereux, ce n
'est qu 'un moyen supplémentaire de se

décharger de nos problèmes sur une
tierce personne.

Ce n 'est pas du tout notre genre.

Aussi, en tout état de cause, j
'aimerais bien qu 'on le garde.

Il s 'en trouverait très bien.

Écoute -moi.

Chef.

Chef.

Viens. Viens avec moi, hein.

Viens là.

Dis donc, chef.

Ça, c 'est ta place.

Là, tu vois, c 'est ta place. Tu te
rappelles ? Tu lèves les bras.

Et hop, panier.

C 'est ça.

Lève tes mains.

Parfait. Bon. Et maintenant, on va s 'en
taper une petite.

Allez, siphonnez. Allez, bouge sur moi.
Allez, les chiffons, une partie de

ballon. Agitez -vous un peu, merde. Hé,
hé, hé, Marc, Marc, t 'en mords, t 'en

mords, t 'en mords. Stop. Tu as six
hommes sur le terrain.

Voyons voir.

La règle.

Sur la touche.

Et pourquoi moi ? C 'est moi l
'entraîneur, je te reprendrai tout à l

Oh non, non, j 'ai pas confiance en
vous.

Mac, je sors.

D 'accord, t 'es chouette Billy, je t
'appelle dans deux secondes, ok ? Allez

La pince ! Allez, on joue cette fois. L
'arrêt, tu te replies.

Eh oh, Martini, fais la passe ! Passe !
Je suis démarqué ! Mais qu 'est -ce que

tu fous ? T 'as acheté ce nom de dieu de
ballon contre les fils de fer ! Boucou

de combe ! Tu envoies le ballon contre
le grillage alors qu 'il n 'y a personne

là ! On joue pour de bon ! Allez, remue
-toi, reprends ta place ! Eh, la

défense, on repique dans le coin ou quoi
? Bon sang de bois ! Eh, je suis

démarqué ! Et l 'arrête ! Fais la passe
! Passe -la -moi, l 'arrête, je suis

démarqué ! L 'arrête, tu me la fais
cette passe ! L 'arrête de traiter, ce

putain de ballon, merde ! L 'arrête, par
ici !

Allez, vite,

vite. Chef, pas là -bas.

Sous -titrage ST' 501

Murphy, reste pas là, collé contre.

Tu entends ? Dégage ! Vas -y, frappe.

Frappe ! Laissez pour boire.

Voilà, frappe.

Je te promets qu 'on se retrouvera
dehors un de ces quatre matins.

D 'ici que tu ressortes de chez nous, tu
seras trop schnock et tu banderas même

plus. Dans soixante -huit jours, petit
con. Dans soixante -huit jours.

Mais qu 'est -ce que tu nous fais chier
avec tes 68 jours ? Tu te crois en tôle,

hein, connard ? Tu sais même plus où tu
en es, hein ? Dis -moi où j 'en suis,

hein, Washington.

Avec nous, mon pote, avec nous.

Et tu vas rester avec nous jusqu 'à ce
que nous on te relâche.

Voulez -vous prendre la parole devant le
groupe, M.

McMurphy ?

Oui.

Je voudrais savoir pourquoi aucun des
autres ne m 'a expliqué que vous, Mr.

Hudson, et les docteurs pouvaient me
garder ici jusqu 'à ce que vous jugiez

de me relâcher.

Ça, j 'aimerais bien savoir.

Parfait, Randall.

Excellente attaque.

L 'un d 'entre vous veut -il répondre à
M. McMurphy ? Répondre à quoi ?

Écoute -moi, l 'arrête.

Tu m 'as laissé m 'accrocher avec la
mère Ratched en sachant très bien les

risques que je courais et tu ne m 'as
jamais crié casse -cou.

Écoutez, Mac, ne dites pas ça.

Ne dites pas ça. J 'ignorais à quel
point vous risquiez.

Merde ! Écoutez -moi.

Écoutez, je suis volontaire ici. Je ne
suis pas au régime des internés.

Je n 'ai pas à rester ici. Je peux
rentrer chez moi quand j 'en manifeste l

'envie.

Toi, tu es libre de rentrer quand ça te
plaît ? Absolument. Tu te fous de ma

gueule, hein ? Non.

Mais il se fout de ma gueule, hein ?
Non, Randall.

Il vous dit la vérité.

En fait, ils sont très peu dans ce
pavillon à être de vrais internés.

Il y a M.

Brandon, M. Tabor, quelques chroniques,
et vous.

Cheswick.

Tu es volontaire, toi ?

Scanlon.

Toi, Billy, nom de Dieu, ne me dis pas
que t 'es pas interné.

Non, non, non, non.

Oh, la vache, quel gâchis.

Enfin, quand on a l 'âge que tu as, on
passe pas sa vie ici. Tu devrais piloter

une décapotable, je sais pas quoi.

Draguer des tas de nanas et baiser à
couilles rabattues. Qu 'est -ce que tu

ici, bordel de Dieu ? Ça vous fait rire,
vous ?

Nom de Dieu, à vous entendre, vous en
avez marre. Tout le monde rouspète. Vous

dites tous, assez de cette boîte et
tout, et vous n 'avez pas le courage de

foutre le camp. Mais ce n 'est pas vrai
ça. Mais qu 'est -ce que vous imaginez ?

Que vous êtes dingue ou quoi ? Eh bien,
non.

Mais non, vous n 'êtes pas plus dingue
que le premier connard venu qui se

dans la rue. Et c 'est marre.

Putain de Dieu, mais ils ne sont pas
vrais ces mecs.

Vos réflexions relancent remarquablement
le débat, Randall.

Je pense que nos amis se feront une joie
de les commenter.

Monsieur Scanlon ? Je veux savoir
pourquoi le dortoir est verrouillé dans

journée et pendant les week -ends.

Oui, moi je voudrais que l 'on nous
parle de nos cigarettes.

Puis -je avoir mes cigarettes, je vous
prie, Miss Ratchett ? Asseyez -vous,

Monsieur Cheswick, et attendez votre
tour.

Allons, assis.

Pour en revenir à la question que vous
avez soulevée, Monsieur Scanlon, vous le

savez fort bien.

que si nous laissions le dortoir ouvert,
vous vous recoucheriez aussitôt après

le petit déjeuner.

Est -ce que je me trompe ? Et après ?
Puis -je avoir mes cigarettes, je vous

prie, Miss Ratchett ? Laisse donc tes
cigarettes, Cheswick. Les cigarettes, ça

'a pas d 'importance. Assieds -toi, quoi
! Putain de Dieu !

Les cigarettes...

Rappelez -vous, M. Scanlan, nous l
'avons dit à maintes reprises.

Le temps passé en compagnie d 'autrui a
valeur thérapeutique.

Alors que le temps passé à ruminer seul
ne peut qu 'accroître le sentiment d

'être séparé des autres.

Vous n 'avez pas oublié, n 'est -ce pas
? Alors vous voulez dire qu 'il est

anormal d 'avoir envie d 'être seul ? M.

Cheswick,

asseyez -vous tout de suite ! Oui, mais
je voudrais savoir... Asseyez -vous, M.

Cheswick. Je voudrais... Donne -lui donc
sa cigarette, la raide.

Je n 'en ai plus.

Tu m 'endures. Fais -lui une cigarette.

Écoutez, je ne suis pas l 'armée du
salut.

Rendez -moi ça.

Je ne veux pas ces cigarettes.

Je ne veux pas les siennes. Ou les
siennes. Ou les siennes. Ou les siennes.

les siennes. Ou les siennes.

Ou les siennes.

Ou même les siennes. Tu comprends ça ?
Non, rendez -la moi. Je veux mes

cigarettes, Miss Ratched.

Je veux mes cigarettes ! Je veux les
miennes ! Mais d 'abord... De quel droit

la con vous gardez nos cigarettes bien
en évidence sur votre comptoir et vous

nous enfilez un paquet seulement quand
ça vous chante, hein ? M. Lared

? Je suis désolé.

Vous m 'étonnez.

J 'ai dû perdre la tête, excusez -moi.

Je suis sincèrement désolé.

J 'ai oublié, je ne voulais pas. Je suis
vraiment confus, j 'ai oublié.

Ce n 'est rien.

Oui,

monsieur Cheswick.

Je crois vous avoir posé une question.

J 'ai entendu votre question, monsieur
Cheswick, et je répondrai à votre

question dès que vous serez redevenu
calme.

D 'accord.

Vous êtes calme, monsieur Cheswick?

Je suis calme. Bien.

Comme vous le savez, M.

McMurphy a installé un petit tripot dans
la salle d 'hydrothérapie.

La plupart d 'entre vous ont laissé leur
cigarette à M. McMurphy, sans parler d

'une coquette somme d 'argent qu 'il
vous a prise également.

C 'est pour cela que l 'usage des
douches a fait l 'objet d 'une

que vos cigarettes sont pour l 'instant
rationnées.

M. Martini ?

Comment on va regagner nos mises ? Il

est hors de question de regagner vos
mises, M. Martini.

Faites une croix dessus.

Si vous aviez obéi au règlement dès le
début, vous n 'auriez pas perdu votre

argent.

Je veux que vous sachiez une fois pour
toutes la chose suivante. Je ne suis

un gosse. Je ne suis plus un gosse. Ne
me confisquez pas mes cigarettes comme

des cachous. Je veux qu 'on prenne une
décision ce soir.

Tu as cent fois raison, mais assieds
-toi. Non, je ne veux pas.

Je veux qu 'on fasse quelque chose.

Assieds -toi.

Je veux que ça change.

Je veux que ça change.

Tiens !

On a besoin de ce banc. Allez -vous
mettre là -bas.

Parfait.

Ah, M.

Branden est de retour parmi nous.

Oui, M. Branden.

M. McMurphy. M.

McMurphy. Comment allez -vous, M.
McMurphy ? Ça va très bien, merci.

Je sais que vous n 'avez rien fait de
mal. Asseyez -vous.

Nous non plus, on ne vous fera pas de
mal. Asseyez -vous.

Ah, c 'est ça.

Mademoiselle, M.

Cheswick, il est assez perturbé. Oui, je
comprends. Merci infiniment. On s

'occupe de vous, monsieur Chetwick.

Monsieur, surveillez ces deux -là.

Vous voulez vous prendre ceci, je vous
prie ? Il n 'y entend rien.

Tenez.

Calme -toi, Cheswick.

Monsieur Cheswick, voulez -vous me
suivre, s 'il vous plaît ? Monsieur

? Non.

Personne ne vous fera peur.

Non ! Ça se passera très bien. Allez,
venez. Non ! Ne vous en faites pas, on

vous fera pas de mal. Non, laissez -moi
tranquille. Allez, facilite -moi la

tâche. Non !

Qu 'est

-ce

qu 'on va foutre là -dedans, chef ? Hein
? Qu 'est -ce qu 'on va foutre, tous

les deux ?

Dans une taule pareille.

Tiens, on est où ? La Belle.

Canada.

Canada ? Je te dis qu 'on y sera avant
que ce n 'est pas fait, sache ce qui

tombe sur le Blair.

Pour ça, Vandal, il est toujours
partant.

Monsieur McMurphy ? Suivez -moi, je vous
prie.

Toi et moi, chef.

Un petit arrêt buffet, monsieur, dame ?
C 'est chouette, hein ?

Je me débrouillerai.

Asseyez -vous.

Relevez -vous, je vous prie. Bien sûr,
avec joie. Très bien.

Dites -donc, vous allez peut -être
trouver du jus dans mes pompes. Un bon

chaussettes, vu qu 'il y a une petite
fuite.

Astiquez -les un bon coup et envoyez -le
tout franco de port à la mère Hachette.

Maintenant, votre chewing -gum.

Votre chewing -gum.

Bon, ça ne fera pas douloureux et il n
'y en aura pas pour longtemps.

Qu 'est -ce que c 'est que ça ? Du
conducteur.

Tu devrais t 'en mettre, je pense.

Ça changerait ton existence.

Ouvrez la bouche.

Les échos ? Ça empêche de se mordre la
langue.

Mordez dedans un bon coup.

C 'est ça.

Mordez fort.

Mordez bien à fond.

Vous êtes prête ? Oui, monsieur.

Allons -y.

Messieurs, j 'aimerais bien qu 'on
commence. Ce ne sera pas long.

Jim, il a été porté à ma connaissance
que vous donniez à M.

Fredrickson vos médicaments.

Est -ce exact ?

Non, madame.

Jim, donnez -vous vos médicaments à M.

Fredrickson, oui ou non ?

Vous en faites une gueule.

Non, mais regardez -vous.

L 'escouade des siphonnés, des givrés.

Le bataillon des débiles mentaux en
première ligne.

Alors, Sagaz, Miss Ratched, content d
'être de retour.

Nous sommes très contents de vous
revoir, Rondin.

Très touché.

Voulez -vous vous reposer aujourd 'hui
ou voulez -vous vous joindre au groupe ?

Oh, je serais tout à fait désireux de
rejoindre le groupe.

Avec joie.

Je suis fier de rejoindre le groupe.

Mildred.

Comment ça va, Mac ? À merveille, petit
Billy.

Absolument au poil. Ils m 'ont filé 10
000 ouettes par jour. Tu sais, alors je

pète le feu.

La première fille que je vais sauter va
s 'allumer comme un flipper et je vais

me taper de ses parties gratuites.

Vous êtes très amusant, très drôle,
Randall. Mais à votre arrivée, nous nous

parlions avec Jim.

Il a un problème de médicaments et nous
souhaiterions revenir là -dessus.

Alors là, ça ne me dérange pas du tout.
Bien au contraire, j 'allais vous en

prier. Je suis doux comme un petit
toutou.

Je vous en prie, poursuivez. Merci.

Bonne nuit, messieurs.

À demain matin.

pouvait avoir placé le gouvernement dans
une situation de demandeur contraignant

ce dernier à un climat de détente dans
la recherche d 'accords économiques.

La police de Birmingham, en Alabama, a
arrêté trois hommes qu 'on pense être à

'origine d 'un attentat à la bombe dans
une église de la ville. Attentat qui

aurait fait trois victimes, trois croire
des enfants au cours d 'un service

religieux. Les trois hommes, R. E.
Chambliss, Charles Cagle et John Paul,

été arrêtés dimanche et mis en détention
préventive par la police.

de l 'État de l 'Alabama sous l
'inculpation de détention illégale d

La police déclare l 'ombre et se pose
cette accusation jusqu 'à ce que toute

lumière soit faite.

Oui, mon fou, c 'est Mac.

C 'est pour cette nuit.

T 'en fais donc pas pour ça.

T 'en fais surtout pas. Trouve une
voiture.

J 'en ai rien à foutre, figure -toi.
Vole -en une s 'il le faut.

Il faut que je file, il faut que je
file.

Ah, et n 'oublie pas d 'amener de quoi
picoler.

D 'accord ?

Chef. Chef, cette fois, ça y est, j 'en
ai marre.

Faut que je me taille d 'ici.

Moi, je peux pas.

Je peux pas.

C 'est plus facile que tu crois, chef.

Pour toi, peut -être.

Toi, tu es plus grand que moi.

Tu parles, chef, t 'es bâti comme un
gène et costaud comme un roc.

Un qui était grand, c 'est mon père.

Il faisait ce qui lui plaisait.

C 'est pour ça que tout le monde l 'a
travaillé.

La dernière fois que je l 'ai vu, il
buvait dans un bois de cèdre, les yeux

brûlés par l 'alcool.

Chaque fois qu 'il mettait la bouteille
à sa bouche, il ne la têtait pas.

C 'est elle qui lui suçait la cervelle.

Il était si ridé, si jaune, que même ses
chiens ne le reconnaissaient plus.

Ils l 'ont tué, hein ? Je ne dis pas qu
'ils l 'ont tué.

Ils l 'ont travaillé, comme ils te
travaillent, toi.

Elles arrivent, chef.

Elles sont là, les voilà.

Hé ! Hé ! Hé, où ? MacMurphy, arrête
-moi ce numéro de télégraphe à bras et

refous -toi au pieu. T 'as entendu ?
Vous voyez ?

Mes prières ont été bien entendues,
Turkel.

Vous devriez venir voir.

Vous accepteriez bien 20 dollars pour
pouvoir prier 5 minutes à genoux, hein ?

Mais non, ça, tu vois, ça me laisse
froid, ça me laisse froid. Ça ne vous

rien, non ? Non, ça, je ne m 'en refais
pas, non. Il y aura beaucoup mieux.

Vous me suivez ?

Elles vont apporter quelques bonnes
bouteilles de derrière les fagots et...

tu commences à me plaire, frère. Oui, tu
me plais, mais... On ne fera pas que

picoler leurs bouteilles entre nous.

Tu me comprends, hein ? Oui.

C 'est humain. Je vous comprends très
bien. Tu me suis, hein, McMurray ? Oui,

vous suis même très bien.

Magique. Je n 'aurai qu 'à vous servir.

Je marche à fond, là, oui. Je fais même
à genoux.

Ah, je ne serai pas long.

Je vais leur donner un petit coup de
main.

Je suis pas contre.

Salut, mesdames.

C 'est pour vous, monsieur Turkle.

Salut, Rose.

Comment vas -tu ? Attends, je vais t
'aider.

Il sera rien que pour vous.

C 'est vraiment chouette, c 'est toi,
Marc.

J 'aurais droit à un bain.

Bien sûr, vous aurez droit à un bain,
bien sûr.

Mais attention à ne pas me noyer, c 'est
un peu chiant. Vous savez que Rose a

été mariée à un cinglé dans le temps, à
Beaverton.

C 'est vrai, ça.

Et vous aviez des problèmes.

Rien, il arrêtait pas de mettre des
grenouilles sous mon chemisier.

Alors, j 'adore.

J 'adore ce genre d 'histoire.

Monsieur Turcon, Rose est très, très
intéressée par tout ce qui est l

les céramiques, les... Eh oui, mais oui.
Oh, que oui, Rose.

Tu allais quelque part avec elle. J
'emmène Candy faire un petit tour avec

Ah, j 'y suis.

Oui, oui, j 'y suis. Mais ne faites pas
trop de bruit. Ah non, pas un soupir. Un

petit soupir.

Ah, mais c 'est beau. C 'est de votre
âge.

On n 'en fait donc pas pour Candy, ma
jolie fille, si t 'es mumuse.

Là !

Sous -titrage

MFP.

Monsieur Turkle.

Monsieur Turkle.

Où est -ce qu 'il est ? Pourquoi il ne
répond pas ? Il se branle dans un coin.

Il n 'y a pas de branleur ici, pauvre
con.

Turkle, qu 'est -ce que tu fous, nom de
Dieu ? Sors de là, il va lui parler.

Qu 'est -ce que je fous ? Je fais comme
vous, je me blanque.

Oui, madame.

Tout va normalement, monsieur Turkle ?
Oh, ça va. Rien à signaler, madame. Tout

est normal.

Qui

est

là ? Il n 'y a personne, là.

Veuillez ouvrir cette porte.

Oh, je suis embêté, madame. Vous savez,
la nuit, un homme comme moi, il se sent

bien seul.

Vous voyez bien ce que je veux dire,
hein ? Vous le comprenez, je suis sûr

vous le comprenez.

Je veux que cette femme sorte d 'ici
immédiatement.

Ça y est, M.

Torkel, elle s 'en est retournée.

Retournée ? Moi, c 'est qui, retournée ?
Vous allez sortir votre cul d 'ici et

vous refoutre aux vieux. Allez, du
balai, du balai, du balai.

Allez, touchez -moi le camp.

Toi et ton frère, si à moi, là, caltez
en vitesse.

Taillez -vous, allez.

Qu 'en dit ? Ben oui, vous aussi, connu.

Viens, va t 'appeler le fort.

M. Torkel, je suis vraiment désolé.

Putain de Dieu, jouer avec ma croûte.

Tirez -vous. Je suis sincèrement désolé.
Et vous deux, qu 'est -ce que vous...

Mais bordel, vous allez vous tailler.

Montez le camp ! C 'est avec ma place,
bon Dieu, que vous avez foutu la merde,

'ai compris ! Dehors ! Taillez -vous,
bande d 'enfoirés de mes deux !

Merde ! Enfier !

Ah, mon Dieu !

Charlie ! Charlie !

de la pièce aux 10 000 watts. Je l 'ai
retrouvée. Je l 'ai trouvée d 'après les

cartes de la Ratched.

Une boulet à toi aussi, là ? Tout au
tout haut ! N 'avale pas comme un voulu

Tiens, on veut encore un petit coup !

Fais

-moi ça encore un coup, je veux me
sentir jeune !

On va donc que ce soit moi, cher.

Hé, Mac, qu 'est -ce qui se passe ?
Figurez -vous, ma chère, que Lord

mêlait vous.

Padrican ?

Jimmy. Tu ne me dis pas au revoir, moi ?
Bien sûr que je dis au revoir au vieux

Charlot.

Hé, Mac.

Mac ? Oui.

Merci, Mac.

Merci.

Je ne t 'oublierai jamais, Mac. Ne t
'excite pas, Charles.

Tu as compris.

Qu 'est -ce qui ne va pas, mon petit
Billy ? Ben, voyons, Billy.

Qu 'est -ce que tu as ? Tu vas me

manquer beaucoup,

Mac.

T 'as qu 'à venir avec nous, alors.

Tu crois que j 'ai pas envie ? Si c 'est
comme ça, viens, on s 'en va.

C 'est que c 'est pas si facile.

Je ne suis pas encore prêt, tu sais.

Je vais te dire ce que je vais faire. Au
Canada, je te posterai une petite carte

et je te mettrai mon adresse dessus.

Comme ça, quand tu seras prêt, tu sauras
où aller.

Qu 'est -ce que t 'en dis ?

Mac, est

-ce qu 'elle va avec toi ?

Candy ? Oui, elle sera là quand tu
arriveras. Elle part avec nous.

Est -ce que tu l 'épouseras ? Non,
repense -tu.

On est copains, c 'est tout.

Pourquoi ? Non,

rien.

Ne fais pas le coup du non -rien, OK ?

Dis -moi ce qu 'il y a.

Ben, c 'était trop, trop, trop tard.

Tu veux un rencard avec elle ? Ah, les
cons, c 'est pas vrai. Je dois être

dingue pour être dans un cabanon pareil.

Un rencard, hein ? Bon, écoute, il faut
en faire vinaigre.

C 'est moi qui te le dis.

Non, non, non.

Non, non, non. J 'attendrai. Pour tout
de suite ? Pour quand, alors

? Pour quand

je serai libre un week -end.

T 'es tellement occupé que ça, bien sûr.

Tu as affaire, peut -être.

Pour l 'instant.

Tu as affaire ? Non.

Alors ? Non. Tu ne veux pas me raconter
que tu n 'es pas prêt ? Tu veux bien ?

Non. Mac ? Non.

Candy, viens voir deux secondes. Non.

Mais si, mais si. Voilà Candy. Candy, je
te présente le célèbre... Non.

Ramène -le.

Vous me le ramenez.

Écoute -moi, Candy.

Tu vas t 'occuper du billet, OK ? Un
petit service que je te demande en

C 'est tout ce que tu auras à faire. Et
en plus, le gosse, il est mignon, tu ne

l 'ouvres pas ? Si.

Tu n 'auras qu 'à penser à moi.

Le voilà.

Billy l 'abattra.

Billy, tiens, voilà de quoi faire l
'homme.

25 dollars pour que cette minette te
demande grâce.

L 'homme.

et à fond la caisse.

Et là, reculez. Ou ailleurs.

Arrière. Non, non, non.

Je vais vous montrer des tours de
cartes. Vous n 'avez pas vu mon petit

kamasutra portatif ? C 'est plus le
pied, c 'est la torture.

Je vous fais présent de ces cartes.

Prenez -les et faites...

T 'en fais pas, Rose. Ce sera pas long.
Je sais de quoi je parle.

Quand on sera au Canada...

Alors là, il faut le faire.

Oui, il faut le faire.

Bonjour, Miss Ratched.

Bonjour.

Monsieur Warren.

Fermez les fenêtres et verrouillez les
grillages. Oui.

Monsieur Miller.

Veuillez, je vous prie, expulser cette
fille de l 'hôpital. Avec joie.

Allez, madame de l 'air.

À la maison.

Et où ça ? Marche là, Scanlon.

Rentrez chez vous.

Mais qu 'est -ce que ça veut dire ?
Veuillez vous assurer qu 'il ne manque

personne. Mais d 'abord, qui êtes -vous
? Mike ! Allez, Scanlon, lève -toi.

Tout le monde debout.

Et toi aussi.

Dégage. Allez, dégage. Tout le beau
matin, il lève son cul. Allez, debout.

vous, colonel, vous êtes là -dedans.

Mais qu 'est -ce que c 'est que ce
bordel ? Je vais dire tout ça, moi.

Non, mais qu 'est -ce qui s 'est passé
ici ? Qu 'est -ce que ça veut dire ? Qu

'est -ce que c 'est ? Qu 'est -ce que c
'est ? Qu 'est -ce que c 'est ? Qu 'est

-ce que c 'est ? Qu 'est -ce que c 'est
? Qu 'est -ce que c 'est ? Qu 'est -ce

que c 'est ? Qu 'est

-ce que c

'est ?

Je veux

une

réponse à ma question.

A -t -il, oui ou non, quitté l 'hôpital
?

Monsieur

Washington ? Oui. Miss Bilbo, fouillez
toutes les chambres.

Monsieur Warren ? Oui.

Voyez à la salle d 'eau.

Monsieur Martini, puis -je avoir ma
coiffe, je vous prie ? Ma coiffe !

Ma coiffe ! Là.

Merci.

M. Ratchad.

Je peux tout vous expliquer.

Fais le don, Billy.

Explique -moi tout.

Expliquez tout ?

Tu n 'as pas honte, Billy ? Non, je n
'ai pas honte.

Bravo ! Une

chose

m 'inquiète profondément, Billy.

C 'est de savoir comment votre mère va
prendre ça.

Mais vous n 'avez qu 'à ne pas lui dire,
Miss

Ratched.

Rien ne m 'efforce.

Mais votre mère est une amie très chère.
Nous sommes liés de longue date.

Ne dites rien.

Vous ne croyez pas que vous auriez pu
réfléchir avant d 'emmener cette femme

dans cette chambre ?

Non,

non.

Je ne l 'ai pas emmenée.

Cette fille, vous aurez contraint à la
suivre par la force.

Elle l 'a fait.

Tout le monde l 'a fait. Tout le monde l
'a fait ? Qui ? Vous allez me dire qui

?

M... M... Murphy... M... M... M... M...

M... M... M... M... M... M... M... M...

M...

Non, non, non.

Monsieur Claude. Avance, Martini, allez.

Allez. Non, non, non, non,

non, non, non, non, non, non.

Entrez, messieurs, tous là -dedans.

Allez,

dépêchez -vous un peu.

Et s 'il vous prend, on y va.

Mais qu 'est -ce que tu fous ? Pas de
forfait, qu 'est -ce que tu fous ?

Washington, à

la grande salle.

D 'urgence.

Pose ces clés, il n 'y aura pas de
bobos.

Écarte -toi de cette fenêtre avec le
grand chef.

Misericordie ! Hé, Max ! Viens, partons
!

Laissez

-moi passer ! Il faut ! Laissez -moi
passer !

Écartez -vous.

Tout le monde dehors.

Du calme, messieurs.

Le mieux, c 'est que vous fassiez
exactement comme les autres jours.

Compris ? Non !

Non !

On y va à 17.

Non ? Vous éclairez ? Il éclaire. Il
éclaire avec un 4.

J 'ai su que lui, il appelle.

Comment ça, vous appelez ? Il veut une
carte. Il veut une carte.

Bon, eh bien, voilà.

Vous êtes baisé.

Je l 'ai dans le cul.

Je l 'ai dans le cul.

Par ici. Je l 'ai dans le cul. Il est
pleuré.

Serre -moi. Serre -lui.

Je crois que vous êtes fini.

Vous êtes fini.

Revenons. C 'est un 3.

Revenons.

Effectivement, très joli.

On se sent tout de même mieux, n 'est
-ce pas ? Oui, madame.

Un deux au donneur.

On va faire le partage.

McMurphy est parti.

McMurphy leur a échappé.

Ça s 'est passé quand ils l 'emmenaient
dans le tunnel.

Il a frappé deux des aides -soignants et
il s 'est évadé.

McMurphy est au premier.

Ah non, non, non.

Je vous affirme que si. McMurphy est
doux comme un agneau. Ils lui ont coupé

nerfs du cerveau. C 'est pas vrai.

Et d 'abord, comment tu le sais ? C 'est
Jack Dunphy qui l 'a dit.

Jack Dunphy, il fait que déconner.

C 'est vrai.

Bien dit.

Attends. Je vous le tiens.

Assieds -toi tout doucement. Là,
maintenant, bouge -toi.

Il disait que tu t 'étais évadé.

Je sais que tu ne l 'aurais pas fait
sans moi.

Je t 'attendais.

Maintenant, on peut le faire.

Je me sens grand comme une montagne.

Je ne te laisserai pas dans cet état.

Tu viens avec moi.

Au revoir.

Merci.

Au revoir