All language subtitles for Baisez les otages xxx

Laure ! Oui ? Tu vas préparer le petit
déjeuner ? J 'ai une

faim de loup.

Je vais prendre une douche avant.

J 'en ai pour cinq minutes.

Quelle nuit ! Au fait, tu sais que c
'est la dernière ? Jérôme rentre ce

Je sais, le tir va recommencer.

Je ne sais pas si je vais supporter qu
'il se maltraite encore.

Peut -être qu 'après ce long voyage, il
sera calme. On verra bien.

Tu sais à quoi je pense quelquefois ? À
quoi tu penses ?

Avec tous les voyages qu 'il fait, j 'en
arrive parfois à souhaiter qu 'il ait

un accident.

Et que nous restions toutes les deux
avec sa belle -fille.

Il est 9h15.

N 'exagère pas.

Allez, viens me faire un petit câlin.

Mauvais caractère.

Je suis

un

peu énervée, pardonne -moi.

Oh, merde ! Qu 'est -ce qui se passe ? J
'ai oublié mon cours de danse.

Bon, ça va, je me casse.

Tu peux pas parler autrement ? Je peux
pas, c 'est plus fort que moi.

Ciao ! Qu 'est -ce qui se passe

encore ? Qu 'est -ce que c 'est ? Les
mains en l 'air, dépêche -toi. Allez,

grouille -toi ! Qu 'est -ce que vous
voulez ? Vous êtes seule ici ? Oui.

Tu vas fermer ta baraque à double tour,
t 'as compris ? Et si tu t 'avises, t

'entends, à me jouer un tour de con, je
fais sauter la tête à ta petite copine.

Allez, t 'as pigé ? Tu m 'as compris, je
lui casse la citrouille.

Vous ne le feriez pas. Tu crois ? Oui,
je crois que vous le feriez.

Voilà, c 'est fait.

Je ne vous veux pas de mal.

Vous n 'avez pas de soucis à vous faire,
je veux simplement me planquer le temps

que les flics se calment.

Mon mari rentre ce soir avec ma belle
-fille.

Qu 'est -ce que vous allez faire ? Vous
ne pourrez pas nous surveiller tous à la

fois ? J 'ai ma petite idée là -dessus.

Petit souvenir de mon service militaire.
On passait notre temps à la

cornométrie. J 'étais chanton de ce truc
-là. Qu 'est -ce que c 'est ? Ça pète

quand on veut, comme je le veux.

C 'est pour vous empêcher de jouer les
héros ou les filles de l 'air.

Bon, où sont vos chiottes, les filles ?
Quel langage ! Ta gueule, la baronne !

Allez, montre -lui les chiottes, oui ou
merde ! Montre -lui les chiottes, quoi !

Par ici.

Rentrez là -dedans.

Quoi ? Rentrez là -dedans, je vous dis,
je reviens dans 10 minutes.

Au revoir.

Et voilà le travail.

Qu 'avez -vous donc fait ? Où avez -vous
mis votre bombe ? Très bonne question.

Voilà.

Comme je suis seul pour vous surveiller
et que, d 'après ce que vous me dites,

la maison va se remplir un petit peu
plus, j 'ai placé une bombe en lieu sûr

je l 'ai réglée pour toutes les deux
heures.

Je crois que vous m 'avez compris,
toutes les deux.

Hein ? Je comprends bien, nous vivons
sur de la dynamite.

C 'est pour vous empêcher de faire des
bêtises.

Qui êtes -vous ? Que faites -vous dans
la vie ?

Je suis assistante sociale et je m
'occupe du centre de rééducation pour

délinquants. Vous devriez y faire un
stage.

Un stage ? Vous jouez le Père Noël pour
Zonard ? Et dites donc, vous ? Ta

gueule, c 'est ta copine que j
'interroge. Alors ? C 'est tout. Je suis

et je vis ici avec la fille de mon mari.
Il arrive à quelle heure ? À 9h, je

crois. Et toi ? Moi, pour l 'instant, je
vais rater mon cours de danse.

Laure était au centre de rééducation. Je
m 'occupais à sa sortie, je l 'ai

prise. Elle n 'a personne.

Je m 'en doutais un peu. Elle est plus
gonflée que toi.

Est -ce que je peux aller dans ma
chambre ? Pour quoi faire ? Puisque nous

sommes condamnés à rester ici quelques
jours, moi je vous verrai mieux ça se

passe. Ok, ok, casse -toi, mais rappelle
-toi, t 'as le cul sur une bombe. Oui,

ça va, je le sais.

Dis -donc, on peut prendre un bain ou
une douche chez toi ? J 'ai besoin de me

laver, de me relaxer un peu.

Depuis quelques heures, je suis un peu
sur l 'inaire.

Tout de suite ? Pourquoi pas ? Allons
-y.

Allons -y.

Je t 'ai bien dit, allons -y. Tu crois
pas que je vais te laisser toute seule ?

On prend pour un câble ou quoi ? Allez
hop, pas qu 'à fermer les yeux, sainte

Nitouche.

Rémi, reste pas planté comme ça.

Viens me faire une petite gâterie.

Allez, suis -moi.

Tu veux aller faire ? Non.

Quelle heure est -il ? Huit heures.

Il viendra quand ton mec ? Je te l 'ai
dit cent fois, vers neuf heures.

Qu 'est -ce que tu vas faire ? Bon, moi
je m 'en vais. Moi je veux pas boire ça.

Bonsoir. Eh, sois sage.

Ouais, j 'ai compris, je suis pas
sourde. Ciao.

Qu 'est -ce que tu comptes faire ? Je
sais pas, ça dépendra de ton mari.

Il y aura ma belle -fille avec lui. Je
te supplie. Quel âge elle a ? 18 ans.

Et ton mec ? Jérôme, 34.

Pourquoi ? Tu sais que... C 'est eux ?
Oui.

Il a ses clés ? Oui.

Salut, Danny.

Pas de cris, sinon je tire dans le tas.
Les mains en l 'air.

Ta gueule, toi ! Tu vas bien m 'écouter,
OK ? La petite aussi.

Après, vous pourrez baisser les bras.

Voilà, vous pouvez baisser les bras,
maintenant.

Si je comprends bien, nous vous serons d
'otages.

T 'as tout compris.

Je vous veux aucun mal, mais le premier
geste, la première connerie de l 'un de

vous, et je bute le premier ou la
première que j 'ai sous la main.

Et n 'oubliez pas non plus ma petite
surprise.

Si ça pète, on pète tous.

Compris ? Jérôme.

Vous avez mangé, toi et Tina ? Non, mais
j 'avoue que j 'ai l 'appétit un peu

coupé. Faut pas, votre femme vous a
préparé quelque chose.

N 'est -ce pas, Danny ? Je vous défends
de tutoyer ma femme. Tu me défendras

rien, connard.

Allez tous dans la cuisine.

Allez, plus vite.

Je n 'ai pas de femme.

C 'est moi qui te coupe l 'appétit ?

Regarde

ton père.

Écoutez, on veut bien faire ce que vous
dites. Mais vous arrêtez vos remarques

et vous laissez ma fille tranquille.

Mange un peu, j 'aime.

Tu n 'es pas très causant.

Parce que d 'après vous, vous voudriez
qu 'on soit mort de rire ? Bon, allez

vous coucher.

Tina, il est mort.

Quoi ? Pas question, j 'ai dit, je veux
toujours quelqu 'un avec moi, c 'est

clair ? Enfin, écoutez... Tu montes tout
de suite dans ta chambre avec ta femme,

ok ? Compris ? Faisons comme dit Jeff.

Tina ne risque rien, n 'est -ce pas Jeff
? Je vous ai donné ma parole.

Bon, allez, vous venez.

Attends -moi sagement dans le salon,
Tina.

Tu vas me raconter ce qui s 'est passé
depuis le début.

Tu en veux une ? Non, mon père me l
'interdit.

Tu peux en prendre.

Allez, prends -en une.

C 'est des blondes ? Dis -moi.

Ton papa est un peu tirant sur les
bords, n 'est -ce pas ? Oh, ça va.

Moi, je connais ça.

J 'ai connu ça.

Tu es une chic fille, tu sais.

Je ne te ferai aucun mal, Tina.

Tout ce que je veux, c 'est attendre
deux ou trois jours que les flics se

calment un peu.

Tu comprends ? Oui, oui, je comprends.

Dis, où est -ce que je vais dormir ? Sur
le canapé, bien sûr.

Et toi ?

Je vais dormir par terre.

J 'ai l 'habitude des positions
inconfortables. Oui.

Oui, oui, ça va.

Ça va.

Ah c 'est bon !

Tu sais, je ne suis pas une sainte
mitouche. On peut dormir tous les deux

le canapé si tu veux.

Tu n 'as pas peur ? Non, qu 'est -ce que
je risque ?

Bonjour. Salut.

C 'est le repas du fauve ? Plein d
'humour ce matin.

Tiens, on dirait que Jérôme et Dany ont
faim. Tu pourrais leur ouvrir la porte

quand même. Oh merde, je les avais
complètement oubliés ceux -là.

Euh, va leur ouvrir.

Trop aimable.

Où est Tina ? Faudrait que tu restes
tranquille.

Ta fille est plus sage que toi, elle est
en permission spéciale.

Jeff, où est Tina ? Je l 'ai envoyée
chez une amie à moi, elle sera de retour

dans l 'après -midi.

Vous avez dormi comment ? Jérôme, qu
'est -ce que tu vas penser ? C 'est que

'ai pas beaucoup dormi, monsieur Jérôme.
Je m 'endors un petit coup et... Bon

sang, mais c 'est vrai ça ! Et si vous
oubliez ? Aucun souci.

Je ne tiens pas à péter pour rien.

Question de volonté.

Bon, moi, je ne peux plus.

Je vais prendre une douche.

Danny, accompagne ton homme. Je crois qu
'il va craquer.

Dis, t 'es dur avec Jérôme.

Dis donc, toi.

J 'ai entendu dire de tous les côtés qu
'il n 'a pas été tendre avec vous.

Après tout, ça lui fait les pieds.

Tu l 'as vu ? Comment va ma petite
délinquante ce matin ?

Ça va, ma chérie ?

Au revoir.

Merci.

Dis -donc, Nanny, t 'as voulu me doubler
? Qui c 'est le mec qui vient dîner ce

soir ? Mais je vous ai expliqué cent
fois tout à l 'heure... Toi, tu vas t

'écraser ! C 'est Raoul Stedler, un ami
de Jérôme.

Il vient avec son chauffeur.

Il était de passage à Paris et qu 'il
savait que Jérôme rentrait hier soir.

Bon, tu vas arranger ça tout de suite.

Je rebranche le téléphone et tu vas
décommander. Trouve un prétexte. Mais c

impossible !

Il y a un déjeuner officiel et des
visites toute l 'après -midi.

Et puis, je ne sais pas où le joindre.

Merde, merde et merde.

Et toi, tu ne peux rien faire ? Bouge
-toi un peu. Moi, je ne peux rien faire.

Je vous dis que je ne peux rien faire.

Bon, je vais faire les courses.

Je t 'ouvre.

Vous, ne bougez pas.

Et toi, ne traîne pas en route. Et
ramène -moi des manboros.

OK. Et combien de papier ? Ramène une
cartouche.

Et fais gaffe, pas de blague, sinon...
Bon, je vais devoir vous laisser

seul. Bien, tout doux, hein, Jérôme ?

J 'ai pas été trop long ? Ça va, t 'es
une bonne petite.

Tu as trouvé le poulet ? Quel poulet ?
Mais non, c 'est pour le déjeuner.

Quelle idée de prendre du poulet ? Vous
voulez pas du caviar non plus ?

Dis donc mon vieux, je te dispense de
tes réflexions, toi, t 'as compris ?

En tout cas, vous pourriez faire un
effort pour manger proprement.

Tu vas la fermer, ta gueule, un peu.

T 'inquiète pas.

Non, c 'est pas pour vous. J 'ai pas
prévenu les beaux.

Bon, j 'ai trouvé une solution pour ce
soir.

J 'ai une copine qui va venir avec Tina.

Elle est partie la chercher.

Alors nous serons vos invités, hein ? D
'accord ? Non mais t 'as vu ça ?

Alors, il faudra expédier le dîner
promptement.

Et votre mec aussi.

Compris ? Vous avez compris ça ? C 'est
très drôle.

Sous -titrage Société Radio -Canada

Qu 'est -ce que t 'as à changer ? Une
grande perche dans le dos Pour me dire

bonjour Et un clin d 'œil Pour me dire
bonsoir Je suis pas bien vieux

Autant je pense qu 'à pas si longtemps J
'avais pas peur De montrer mon cœur

Bon,

ils arrivent quand, vos amis ?

Je ne sais pas.

Quoi, tu ne sais pas ? Je n 'en sais
rien, moi.

Bon, alors... 20h30.

Bon, alors, mon ami et moi, vous nous
placez en bout de table, OK ? Comme ça,

dominera la situation.

Comme vous voulez.

Vous ne croyez pas que vous pourriez
partir maintenant ? Vous ne risquez plus

rien.

Écoute, j 'ai l 'habitude de ce genre de
situation.

Alors, vous me laissez faire, OK ? Je
comprends vraiment pas.

Vous savez que notre ami est préfet de
police.

Vous voulez qu 'il se passe un scandale
? Mais partant, on veut qu 'il se passe

un problème, quoi.

Toi, tu comprendras jamais rien, alors
tu fermes ta gueule maintenant.

J 'ai mon plan, c 'est vu, ça ? C 'est
les emmerdes que tu veux ?

En tout cas, vous me promettez une
chose. Quoi donc ?

Vous ne ferez pas de mal à nos amis.

Il ne manquera plus que ça.

Écoute, s 'il me laisse tranquille, si
vous ne dites rien, il n 'y aura aucun

problème. Ce sera du billard, OK ? En
tout cas, si c 'est comme ça, plus

tôt vous serez partis, mieux ce sera.

Calme -toi, Jérôme.

Tout ira bien de toute façon.

Il n 'y a rien d 'autre à faire.

Tu as tout compris, baronne.

Oui, quoi, baronne.

Moi, je vais faire mes exercices.

Bonne idée.

Et moi, j 'ai pas le droit.

Bon.

Je vous demande de m 'excuser.

Je vais faire une petite sieste.

Ça rattrapera ton décalage horaire.

Bon, alors, qu 'est -ce qu 'on boucle ce
soir ? Peut -être de l 'ondouillette.

Qu 'est -ce que tu cherches là ? Je vais
voir comment on peut faire ça.

Ah.

Oui.

Oui.

Oui.

Hum. Hum.

Mon Dieu, mais qu 'est -ce que vous
foutiez ? T 'en êtes bonne, toi. C 'est

bourré de flics partout.

On a dû faire des détours.

C 'est pas mal, ici.

Ouais. Bon, Tina, tu montes dans ta
chambre jusqu 'à ce que je vienne te

chercher, OK ? Bon, je suppose qu 'il
faut aussi que je vous laisse

C 'est ça, chère madame. Dani.

Oui. Que personne ne monte ici avant que
je le dise, OK ? D 'accord, je sais. Je

vous signale quand même que notre ami
arrive d 'ici une demi -heure. Je risque

pas d 'oublier.

Mon Jeff, j 'ai eu tellement peur. Tu ne
peux pas savoir combien je jure d 'être

là. Fais -moi l 'amour. Quoi, ici ? Oui,
tout de suite.

Ah !

Va ouvrir, dépêche -toi.

Fanny, c 'est charmant comme nom. Et
Jeff, son mari.

Alors, comment ça va ? Alors, toujours
dans le droit chemin ? Oui, toujours.

C 'est très bien, parce qu 'avec les
temps qui courent, vous savez, le crime

la violence ont tendance à prendre le
dessus.

Qu 'est -ce que vous dites, mon pauvre
Raoul ? Ma chérie, tu nous sers l

'apéritif ? Ah, ça, c 'est une bonne
idée.

Il va se faire un plaisir de vous aider,
n 'est -ce pas, Guy ? Bien sûr,

monsieur Stedler. Bon, ben, moi, je vais
préparer un repas.

Guy est un charmant garçon. C 'est le
fils d 'un ami du ministère. Il avait

tourné, je l 'ai pris avec moi et j 'en
suis très content.

Merci.

Ah, je me fais vieux maintenant.

Toujours pas de mariage en vue ? Eh bien
alors, qu 'est -ce qu 'il y a de si

drôle ? Rien que ce stade -là.

Il est gentil, mais il y a des moments
où il va gaffe.

Vous devriez y penser quand même, le
mariage ça a du bon rôle.

Quelle hypocrite ce Jérôme.

Bien sûr, il n 'est pas là six mois sur
douze.

Je deviens maniaque à mon âge. Et puis
les femmes, vous savez.

Eh bien, ça suffit maintenant.

Il m 'agace.

Il y a des moments, je me demande s 'il
se moque de moi.

Dites donc, qu 'est -ce qui se passe
dans le quartier ? On a passé deux

de gendarmes. Il paraît qu 'il y a eu un
holdup. Le policier a été tué. Eh bien,

mon Jérôme, qu 'est -ce qui se passe ?
Je ne sais rien, c 'est le whisky.

Je ne supporte pas.

Pas du tout.

Il n 'y a plus de vin.

Jérôme, mon chéri, peux -tu aller à la
cave chercher une bouteille ? Oui, bien

sûr. Tiens, Raoul, pendant que je suis
parti, je voudrais bien que vous

racontiez votre dernier meeting
national.

Ça intéresse beaucoup d 'amis.

Oui, bien sûr. Ainsi que Jérôme, d
'ailleurs.

Ah, bien.

Je vous disais tout à l 'heure que les
Incas... Fanny, tu devras aller aider

Jérôme. Hein ? Ah oui, bien sûr.

Vous pouvez me dire que les Incas
étaient tous homosexuels. Il me semble

C 'est susceptible de vous enlever. C
'est la dernière.

Tu es énervé ? Quoi ? Je demande si tu
es énervé.

Si je suis énervé, moi ? Je ne sais pas
si tu as vu la tournure d 'explication

avec Raoul, mais ça tourne à la
catastrophe.

Tu as une cigarette ? Non, elles sont
sur la table.

Jérôme. Bon, on y va. Qu 'est -ce que tu
fais ? La pause. Mais aussi, je suis à

cran. J 'avais un peu trop loin.

Je vous l 'ai dit.

Pourquoi tu dis ça ? Parce que tu me
plais.

Ah. Ah.

Allez, casse -toi au salon. Surveille
-les discrètement et moi, je m 'occupe

lui.

Oui, Jérôme ? Plus personne ne bouge.

Ta gueule, préfet de mes fesses ! T 'en
as assez dit pour ce soir.

Ta gueule ou je te bute ?

Oui. J 'ai seulement assommé Jérôme.

Et ne bouge pas, Tina.

J 'ai assommé Jérôme parce qu 'il a
voulu attaquer Fanfan.

Alors maintenant, c 'est moi qui m
'occupe de lui, compris ? Je l 'ai

dans la cave.

Oh mon Dieu, ça y est ! Oh, c 'est vous
qui... J 'ai buté un gendarme, t 'as

tout compris. T 'es malin, dis donc.

Je t 'en prie, Jeff, fais pas de
conneries. Je fais pas de conneries.

Je gamberge.

Il y a de la pellicule ici.

Oui, pourquoi ?

Il y a un appareil photo ? Moi, j 'en
ai.

Alors, tu vas me chercher tout ça,
compris ?

Bien.

Tu sais te servir de ça ? Oui, je crois.
Bon, alors, tu vas faire des photos.

De quoi ? De ton patron.

Je ne veux pas, mais non.

Arrête, chef, ça suffit. Ta gueule,
Fanfan, j 'ai pas le choix.

Si tu veux te casser, casse -toi.

Viens, je me casse, tu vas trop loin.

Tu deviens fou, je te laisse, ton frigo
aussi.

Chef, Fanfan a raison, c 'est
dégueulasse, je préfère monter dans ma

Bon, ça va, j 'ai ce qu 'il me faut.

Je me sens mal.

Bon, allez, sois gentil, c 'est peut
-être notre petit copain.

Il va s 'évanouir.

Qui est là ? C 'est Guy, est -ce que je
peux rentrer ? Oui, bien sûr.

Que voulez -vous ? J 'aurais voulu vous
parler.

Bon, je vous laisse, mais je vais
prendre ma douche.

Asseyez -vous, Guy. C 'est Dany qui nous
envoie ? Ben oui, elle a peur que vous

fassiez une bêtise.

Ah, c 'est très mignon, mais je n 'ai
pas l 'intention d 'en faire.

Ah, tant mieux, je suis content d 'être
là.

Quoi ? Enfin, c 'est que, je veux dire,
j 'aurais voulu qu 'en d 'autres

circonstances...

Oui, évidemment, c 'est gentil. Comme on
vit sur une poudrière, on en profite au

maximum, non ? Oh oui, bien sûr.

Tant pis pour les principes.

J 'ai préparé le petit déjeuner de
Jérôme.

Jeff, vous irez lui porter ? Non, j
'irai tout à l 'heure.

Au fait, où est passé... Au fait, où est
passé Laure ?

Tu veux que j 'aille la réveiller ? Non,
je m 'en fous.

Alors, préfet, bien dormi ? Je sais que
vous voulez me faire chanter.

Un gros malin, dis donc.

Je suis désolé, mon vieux, je n 'ai pas
le choix.

Vous ne vous en sortirez jamais.

Oui, c 'est ce qu 'on dit toujours dans
ces câlins.

Seulement, j 'ai pas mal d 'atouts en
main.

Seulement, j 'espère que ton amie, cette
Fanfan, ne s 'est pas fait prendre.

T 'inquiète pas pour Fanfan.

Elle m 'a plaqué, mais elle trahira pas,
compris ? Quand nous relâchez -vous,

mon soeur et moi... C 'est le grand
jour.

Et mes amis ? Préfet, parole de voyou.
Ça vaut ce que ça vaut.

Si personne ne commet d 'impair, vous n
'aurez pas à vous plaindre.

Je suis d 'accord, je suis d 'accord.

Bon, allez.

Le cirque est fini, vous êtes d 'accord
?

Mais attention.

Souviens -toi bien de ça, préfet.

Je te brise quand je veux.

Compris ? Quant à ton chauffeur, je le
crois assez intelligent pour comprendre

que sa vie dépend de la tienne.

Pigé, il ne fera rien. Tu vous en donnes
ma part ? Ça suffit, préfet. Vous la

verrez plus tard. Allez, cassez -vous.

Il vient.

Ouf ! Jamais je n 'aurais cru y arriver.

Je suis bien contente que tout soit
fini, après tout.

Il ne me reste plus qu 'à convaincre
Jérôme. Je ne pense pas que ce soit si

difficile. Remarque, il n 'a plus d
'argent.

Son orgueil va en prendre un sérieux
coup.

C 'est vrai.

De toute manière, il oubliera tout ça.
Il n 'a pas le choix, bien sûr.

Oui ? Ah, c 'est toi.

Tenez, j 'ai une lettre pour vous deux.
C 'est de la part de Laure.

J 'étais un petit peu au courant, mais j
'ai préféré ne rien vous dire.

Je vous avoue que je suis parti avec
Guy.

Quoi ? Guy est parti avec Laure ? Quoi ?
Ah bah oui, Laure est partie avec qui ?

Non, mais c 'est pas plus bête pour elle
de toute manière. Tu sais, je la

connais. Si elle nous l 'avait dit.

Guy dépend de Raoul, ils ne peuvent rien
faire.

C 'est vrai, t 'as raison.

T 'es quand même une sacrée bonne femme,
dis donc.

Je crois que moi tout seul, je n 'y
serais jamais arrivé.

C 'est marrant, ça, quand même.

Qu 'est -ce qui est marrant ? C 'est la
délinquante qui trouve le droit chemin

et toi, tu tournes mal.

Bon, mes chéris, je vous laisse.

Je vais m 'occuper de Jérôme.

Tout à l 'heure.

Et moi ? Toi, je t 'adore.

Merci.

Qu 'est -ce que tu as ? Je sais pas.

Tu as un problème ? J 'ai l
'impression... Je crois que j 'ai oublié

Mais quoi ?