All language subtitles for À Paris tous les deux (Paris Holiday) 1958 VOSTFR 1080p-205fan

♪ Every day's a holiday in Paris ♪

♪ Every day's a Paris holiday ♪

♪ Spring has painted all the boulevards ♪

♪ So they'll look like pretty
postal cards ♪

♪ Every day's a day for celebration
(Every day's a day for celebration) ♪

♪ What's a celebration, who can say
(Every day's a holiday) ♪

♪ And fun in Paris is the fashion
they seek it passionately ♪

♪ This is passionately ♪

♪ Every day's ♪

♪ Is Paris this Holiday ♪

Content de vous revoir, Melle.
- Merci.

Je m'appelle McCall,
Ann McCall.

Des McCall de Philadelphie.
Je suis aussi femme d'affaires,

dans une compagnie dont
la branche est à Paris.

Je n'ai pas l'air heureuse
car c'est mon 23ème voyage

en 24 mois. J'ai eu la
grippe à chaque fois.

Encore une, un peu
plus haut.

Melle...
- Brown, Melle Brown.

Brown, Smith-Jones.
Quelle importance ?

J'ai plusieurs noms dans
plusieurs endroits.

Je suis occupée ici avec
un certain acteur américain.

De faire croire à
ce comique...

... vous voyez, voilà
pourquoi je suis à bord.

Merci.

Allez, Mr Hunter, donnez-nous
votre célèbre profil.

ça, c'est votre meilleur.
- Je le cherche depuis des lustres.

Bob Hunter, vedette de la scène,
du cinéma, de la télé, de la radio.

Certains ont même mis ma photo
sur leur rasoir électrique .

Je vais à Paris pour affaires
et pour passer des vacances.

Vous parlez français, Mr Hunter ?
- Juste quand je me casse la figure.

Quelle est cette rumeur entre
vous et Jayne Mansfield ?

Elle est vrai, elle s'étend.

Pourquoi aller à Paris
chercher un scénario ?

J'irais au pôle sud si je trouvais
un pingouin qui sait écrire.

C'est pour ça que vous allez
à Paris ?

C'est exactement ça.

A PARIS, TOUS LES DEUX

♪ Every day's a Paris holiday ♪

Aux postes de combats:
blonde à 03H00.

Ils ont passé les hors-d'oeuvre
de bonne heure, pas vrai ?

Et tu voulais aller à Hawaï,
imbécile !

Je vais passer une soirée folle
rien qu'avec ce truc.

Ce "mouchoir" est à vous ?

Attendez, honey euh, chérie.
- Oui.

"Voilà", c'est bien ça, tout
le monde dit ça.

Vous, française,
moi, américain.

Espérons que c'est
le bon sexe.

Politique de bon voisinnage.
On fera de la musique ensemble.

Non ? C'est quoi "belle
musique" en français ?

"La belle musique". Mais je
ne fais aucun duo, Mr Hunter.

Vous êtes américaine, vous me connaissez.
- Tout le monde vous connait.

Mon frère Francis est
votre plus grand fan.

Ouais ?
- Il a presque 7 ans.

Veuillez m'excuser.

La liste des passagers.
- C'est un petit peu tard.

J'ai déjà fait mes courses.

Si ça se sait, je suis fini.

Il est français, vous savez.

Mr Fernydel dit que vous êtes
le plus grand comique américain.

Je ne discute pas,
il a sûrement raison.

Et depuis quand vous travaillez
sur ce bâteau ?

Travailler à bord ?
Vous plaisantez ?

Je suis un passager, première
classe, ça se voit, non ?

Pourquoi êtes-vous maquillé ?

C'est juste moi et mon charme
naturel qui exulte.

Pas de maquillage ?

Faut être à cheval sur les principes.
- A cheval ?

De rien.
Bye, bye, Bobby.

Si vous allez au Canada,
vous le dépenserez.

Bonjour, Bobby !
- Hé bien, hé bien.

Le bâteau est petit, non ?

Comment va ?

Enchantée.
- Mme ou Melle ?

Melle.
- C'est pour un sondage.

Quoi ?

Voyagez-vous seul ?
- Oui, et je suis pas borné.

Mais c'est très amusant.

Ne riez pas, ça pourrait
devenir une mode.

Je vois pourquoi mon petit
frère vous aime bien.

Il a bon goût, spécialement
en grandes soeurs.

Une me donne des frissons.
- Des frissons ?

Sortir de ses gonds, se faire
des cheveux, péter les plombs.

Des frissons, quoi !

Veuillez m'excuser.
- Ne partez pas.

On a beaucoup à parler, vous
pourrez peut-être traduire.

Vous faites quoi ? Demandez
s'il connait Serge Vitry ?

Vous allez voir Vitry ?

Il est dans tous les journeaux.
Sa pièce fera un gros succès.

Est-ce que c'est un bon rôle ?
- C'est sensationnel.

ça a été pratiquement écrit
pour moi.

Bonne nuit Mr Hunter,
la conversation était intéressante.

C'est la 1ère chose gentille
que vous dites sur moi.

Je voulais pas vous interrompre,
vous les dites si bien vous-même.

Vous avez aussi un cerveau même si
vous avez pas besoin d'accessoires.

Je me contenterai d'un
travail à l'usine.

Votre 1er voyage à Paris ?
- Le 24ème.

Non, vous venez chercher du
parfum chaque weekend ou quoi ?

Non, pour l'ambassade américaine.
- Ben, dites-donc ?

Je savais que vous étiez
de notre côté.

Dites, si on allait...
- N'y pensez même pas.

Bonne nuit, Mr Hunter.

Ouais, tout le monde m'a dit
que ça durerait pas.

Bonsoir
- Bonsoir.

Je peux vous demander une
cigarette, Monsieur ?

Une cigarette, oh certainement.

Une allumette, s'il vous plaît.
- Allumette ? J'en ai pas.

Permettez-moi.

Si vous vous rapprochez plus,
on aura plus besoin de briquet.

C'est si gentil.

Melle, vous avez oublié votre...

J'ai pas le temps. Je veux
ma clé de chambre.

La clé, pour ouvrir.

Jouez pas au détective
français typique.

C'est ma chambre.

Non, pas le trou de serrure.
La clé !

La clé qui ouvre la porte,
vous voyez.

Merci de me le dire, je m'en
sers pour me laver les dents.

J'ai juste perdu ma clé,
je peux pas entrer.

Mon 1er cheveu gris. Il devrait
être coulé dans le bronze.

Des souris ?

C'est pas un coup qui va
me faire peur.

Ce bâteau est nerveux.

Ouais, Ferny.

Un problème de glande,
sans doute.

Allô, j'attends mon appel
pour Paris.

Allô.
- André ? C'est Zara.

Bonsoir, tu as de bonnes
nouvelles, j'espère ?

ça n'est pas dans sa chambre.
- C'est impossible.

J'ai fouillé.
- Fouille encore.

J'essaierai encore.
- Tu as 3 jours.

Ne t'inquiète pas, au revoir.

Il a dit une belle soirée pour l'amour.
- Vous parlez français, maintenant ?

J'ai simplement deviné.
Mon second choix était:

j'adore cette folle lune.

Vous croyez qu'on pourrait
se serrer sur cette chaise ?

J'en doute.

Seulement une.

Bobby, venez.

Il dit que le nuit est fraîche,
il faut se réchauffer.

Que les chaises sont disponibles.

- C'est encore mieux.

Excusez-moi.

On paie les couvertures ?

Bonne nuit, chéri.

Merci, Maman.

Bonne nuit.

J'aime ça chez les français.
et ils sont 50 millions.

Oui ?
- Je vous en prie.

Je pensais que c'était dommage
que ce soit la dernière nuit.

Ce clair de lune qui est gâché.
- C'est gratuit.

J'espère que quelqu'un
en profite quelque part.

Vous savez, c'est la saison des
amours pour les crustacés.

Les homards vont pouvoir
s'amuser ce soir.

Ce clair de lune gâché, c'est votre
faute, vous auriez dû insister.

Insister ? Je sais pas comment un
type fait pour s'approcher d'une fille

sans devoir se marier ou se
faire arrêter.

D'après ce que je sais, vous
n'avez pas le temps de toute façon.

C'est un coup bas ?
- Cette Iris, de Houston ?

Pure invention de mon attaché
de presse.

Et la fille d'Amérique du sud ?
- Celle-là aussi.

Et l'actrice italienne ?
- J'ai parfois mes propres idées.

J'essaie pas de vous cacher
quoi que ce soit.

Je sors avec des filles depuis
que je sais ce qu'elles sont.

Tout ceci a l'air évident.

Si c'était le cas, ils devraient
avoir les yeux bandés.

Notre ami y est allé à fond, non ?

Vous voulez que je vous dise ?

Il devrait y avoir une loi contre
la musique et les clairs de lune.

ça fait quelque chose à une fille.

ça fait la même chose
aux garçons.

C'est une belle nuit pour
ces deux choses, non ?

Les français sont si
merveilleusement impulsifs.

Ils ne demandent pas un baiser,
ils font comme ils désirent.

C'est pour ça qu'on leur envoie
de l'argent, personne au bureau.

Jamais un de mes voyages ne
s'est passé si vite.

Si j'avais su, j'aurais
traîné des pieds.

ça vaut la peine.

Peut-être qu'en arrivant au Havre,
le capitaine pourra pas accoster.

Le télex arrive.

Merci !

LE TEMPS PRESSE

A quelle heure arriverons
nous au port ?

Merci.

Allons dans ma chambre
pour un boire un verre, hein ?

J'oubliais qu'il n'aime pas
le vin.

Il veut vous parler en privé,
à plus tard.

D'accord, chérie.

Vous essayez de me dire
quelque chose.

Dites-le, vous voulez
m'offrir un coca.

Un coca ?

Une bouteille de coca.
- Une bouteille de...

Une bouteille de coca.
- Ouh là, c'est excitant.

Ici, bouteille de coca,
là, bouteille de coca.

Excusez-moi, ma bouteille de coca.

Que faites-vous là ?

- ça me semble évident.

Voilà votre briquet.
Je l'ai même rempli.

Je suis pas venue pour ça.
- ça vous coûtera rien...

Je viens te dire:"je t'adore".

Ah, oui ?

Je vais vérifier le dictionnaire,
je sais pas...

Je comprends pas sans
mon dictionnaire.

C'est que...
- Pas besoin de dictionnaire.

Je peux traduire facilement.
Je t'adore, je t'aime.

Je désire tes baisers.
Je suis affamée de ton amour.

C'est pas moi, c'est la carte du
"Diner's Club". J'ai une idée.

Retournez dans votre chambre...

Je séparerai jamais mon âme
avec la vôtre.

Room service, j'ai besoin de rien.

Mes papiers d'atterrissage ?
Vous savez que j'ai décollé ?

Mes documents d'enregistrement.
J'arrive.

Moi et Melle McCall sommes
sur le point d'arriver.

Hé bien ?
- Ecoutez chérie, Ann.

Melle McCall, c'est un mensonge.
je vais vous expliquer.

Je suis rentré, elle était
assise...

Ecoutez, vous ne croirez
jamais ce qui est arrivé.

Voilà pourquoi vous deviez
l'authentifier ?

Mon Dieu, du sang.

Sacré panorama, hein ?

Je suis sûr que je vais
m'y faire.

Quelle ville moderne.

La plus grande antenne de
télé que j'ai jamais vu.

La tour Eiffel.

Ah, la tour Eiffel.
Y a du pétrole aussi.

Faut que j'envoie des cartes
postales chez moi.

Des cartes postales ?

Non, des cartes pour les
enfants.

Quelle ville !

"Merci beaucoup" pour la ballade.

Ma taille en a pris un coup
mais je me suis amusé.

C'était le pied, un truc de fou.

Vous êtes trop bon.(you're a cat)
Je vous inviterais bien,

je suppose que vous êtes anxieux
de rendre la voiture, hein ?

J'ai un autre bagage.

Là-dedans ? Mais où est...

J'abandonne,
elle est où ?

Votre valise, hein ?

C'est quoi ?
- Souvenir.

Souvenir ?
- Souvenir.

Et la moquette ?
On a un rendez-vous ce soir.

"Vous et moi", ce soir,
on s'en jette un petit.

Cocktail ?
- Ouais, le pinard.

Dépêchez-vous avant qu'ils
l'enterrent.

Bienvenue, Melle,

bon séjour en Amérique ?
- Je profite toujours.

Je peux avoir ma clé ?
- Bien sûr.

Envoyez ceci à l'ambassade
américaine, à Melle McCall.

Mettez-en 3 douzaines.
Y a du travail.

va falloir batailler, les filles.
- 3500 francs, Monsieur.

Vous mettez cela sur ma note ?

Merci

Vous trouverez votre chambre
des plus confortables.

Juste un petit appart pour
me reposer de mes soucis.

Doux parfum !
- Pardon ?

Le parfum, pas elle.

Le monde est petit, pas vrai ?
- Oui, et il diminue.

Un bon voyage, Melle ?
- Oui, merci.

Oui ?
- Zara, je suis à l'hôtel.

Tu l'as trouvé ?
- Tes renseignements étaient faux.

Il n'avait pas le manuscrit.
- Il y a 6 copies de la pièce.

Où est celle qui manque ?
- Bonne question.

Je n'ai pas la réponse.
- Allô, ici Bob Hunter.

Un moment.

Vitry, Serge Vitry.
Non, j'ai pas le numéro.

Il appelle Vitry.
- Je suis là, Melle.

Bonjour, puis je avoir un opérateur.?

Ici, Bob Hunter.

C'est ça, Hunter.

H.U.N.T.E.R.

J'arrive d'Amérique,
pouvez-vous dire à Mr...

Amérique.

A.M.E.R.I...

Dites-lui dans une heure, merci.

Vous pigez pas, hein ?
Hé, Général.

Dites-lui où je veux aller.

Vous savez où je vais ?

Si je suis pas de retour dans 3
jours, appelez la croix-rouge.

Vous êtes sûr que c'est là ?

J'aurais dû prendre ma carte de
bibliothèque, attendez-moi là.

Attendez, faut me ramener.

Le langage international,
la couleur verte.

Un moment, Monsieur.
- D'accord.

Pardon ?
- Hein ? Pardonnez-moi.

Avec votre permission, j'espère
que vous me permettrez d'exercer

mon anglais exécrable.
- Exécrable ?

Je vais m'entraîner de suite.
- Merci, veuillez vous asseoir ?

Parfait.

Vous avez reçu mes lettres ?
- Certainement et la raison pour

laquelle je n'ai pas répondu
est à cause du secret absolu.

Vous voulez du thé, Monsieur ?
- Amenez-en quatre, promptement.

Je m'en souviendrai.
- Faites donc ça.

Un nouveau, son premier jour,
excusez-moi.

Ce matin, mon domestique a
disparu, vous le croyez ?

Après 20 ans de service.
Pouf !

Pouf ?
- Volatilisé.

Si vous avez une pouf, c'est
juste le bon endroit.

Je pense que vous êtes venu
ici en vain, Mr Hunter.

Ma pièce n'est pas à vendre.
Je veux l'auto-produire.

Et les droits en Amérique ?
Dites un prix, n'importe lequel !

Pourquoi voulez-vous absolument
produire cette pièce que

vous n'avez même pas lu ?
- Je n'ai pas à la lire.

Je connais vos comédies.
- Ce n'est pas une comédie.

J'oublierai jamais cette scène
... c'est pas une comédie ?

C'est un drame sérieux.
Très sérieux.

Cette fois, plutôt que d'amuser,

mon intention est de choquer,
d'électriser.

ça semble puissant.
- ça l'est.

ça semble être fait pour moi.
Vous savez que ma façon

de jouer requiert une certaine
qualité, une certaine saveur.

-Du citron ?
-Critique ? - Oui, merci.

-Du citron ?
-Nous nous servirons.Veuillez nous laisser.

Veuillez nous laisser.

Excusez-moi.
- Concernant votre pièce,

vous avez choisi l'acteur principal ?
- Pas encore mais je vais vous dire

celui qui jouera ce rôle,

se retrouvera un jour parmi
les immortels.

Ceux du théâtre, Edwin Booth,
John Barrymore, Elvis Presley.

Cet acteur doué doit être prêt
à toutes les situations.

Oui, ce rôle devra être joué
par un grand acteur.

Je peux le faire. Alors,
oui ou non ?

Dans votre pays, vous êtes
bercé de louanges, ce qu'on appelle

des oscars pour jouer des rôles.
Vous en avez gagné combien ?

Dites oui ou non, ne soyez
pas désagréable envers moi.

Des choses plus étranges se
sont passées, je suppose.

Laissez-moi lire le rôle, si ça
ne marche pas, sans rancune.

Je me suiciderai, c'est tout.
- Vous êtes si poli.

D'accord, vous pouvez lire
ma pièce.

Je vais écrire l'adresse
d'un Mr Higgins,

qui termine actuellement
la traduction anglaise.

Il devra vous la prêter.

18, rue Saint Martin.

Correct, venez la chercher au
matin, mais je vous préviens,

quand vous la lirez, même si elle
vous semble mélodramatique,

rappelez-vous, chaque moment,
chaque détail est totalement vrai,

extrêmement documenté, avec
preuve à l'appui.

chaque personnage est basé...
- Désolé de vous déranger.

Un appel très urgent.
- Qui ça ?

Je crois que le monsieur
s'appelle Higgins.

Oui, excusez-moi, je reviens.

Hé ben, Robert Hunter, un
immortel du théâtre.

Mon buste dans le temple
de la renommée.

Ma biographie dans
l"Encyclopédia Britannica".

Un sandwich à mon nom au Brown Derby,
Le spécial Robert Hunter.

Fromage à tartiner avec salami avec
gressins. Je ferai tous les rôles.

Hollywood viendra ramper.

J'aurai tant d'Oscars que j'utiliserai
comme boutons de portes.

Les jeunes acteurs me demanderont
des conseils et je dirai:

Marlon, pour être un bon acteur,
tu dois avoir la niaque.

Ici Marlon, ici.

Si t'as besoin, viens me voir
parce que j'ai la niaque ici.

Juste là.
- Mr Hunter ?

ça doit être le fromage
que j'ai mangé,

c'est la sauce au bleu.

Mr Vitry espère que vous
l'excuserez,

il va être occupé au téléphone
pour un petit moment.

Il m'a demandé d'attendre.
- Bonne journée, Monsieur.

Je ne comprends pas.

Il a dit qu'il revenait.

Attendez, c'est ma malle.

Mr Hunter ?
- Où va t-il avec ma malle ?

Nous avons pris la liberté
d'emmener vos bagages à

l'aéroport dès que...
- Attendez, à l'aéroport ?

Dépêchez-vous, votre avion
décolle dans 40 mns.

Mon avion ? Je vais nulle part.
- Le concierge a dit que

vous preniez l'avion
directement pour New York.

Comment ça New York ?
Qui va à New York ?

Vous et nous sommes désolés de
perdre un invité si important.

Au revoir, Monsieur.
- Non, attendez,

vous perdez pas un invité mais
l'esprit, je vais nulle part.

Mais le bureau des affaires
étrangères nous a informé.

C'est le problème avec eux,
il y a trop d'étrangers.

Remettez ça dans ma chambre,
voulez-vous ?

Vous n'avez plus de chambre.
Elle est prise.

Elle est... on va tous être
un peu serrés. Suivez-"moi".

Dites-lui, il vous comprendra,
allez, venez.

Mettez ça là, allez, allez.

Arrêtez, personne ne bouge,
je connais mes droits.

Donnez ça à ces messieurs, ça
vaut de l'or à Hong Kong.

Permettez-moi de me présenter.

Vous êtes Mr Hunter ?
- C'est ça, Hunter.

Votre passeport, je vous prie.
- Je ne comprends rien,

ceci est ma chambre..
- Un moment.

Je vois ce qu'ils voulaient dire.

ça n'est pas bon, pas bon du tout.

Vous voulez dire la photo avec
cette expression sournoise ?

Toutes les photos de passeports
ressemblent à ça.

C'est très irrégulier.
- Vous êtes pas Rock Hudson.

J'ai peur que nous ayons
un gros problème.

Il y a divergence avec vos
documents.

Tout ce que j'ai fait,
c'est de les signer...

Vous devez quitter la France
sur-le-champ.

Je peux pas rentrer chez moi.
On parlera derrière mon dos.

Pourquoi suis-je viré de France ?
- Je ne fais pas le règlement.

Au revoir, Monsieur.
- Attendez, ne partez pas.

C'est pas un jeu pour enfants,
vous savez.

Je suis un touriste important,
je connais mes droits.

Allô, l'ambassade américaine ?
- Ici, l'ambassade américaine.

Des documents d'enregistrement !

Est-ce qu'on demande des
documents à Slaviev... ?

Ici, l'ambassade américaine.
- Ann McCall, je vous prie.

Elle est à son bureau,
je vous la passe.

Ici, Melle McCall.
- Oui, c'est moi, Ann...

Allô, allô ?

Allô, allô ?

Allô, allô ?

Les castagnettes sont nécessaires ?
- Ann chérie, ne raccrochez pas.

Je parle comme citoyen
américain et c'est officiel.

"Ann chérie, ça semble officiel.
Que puis-je faire, citoyen ?

J'ai des ennuis, le gouvernement
français veut m'éjecter.

Ils me traitent comme un moins-que-rien.
- Vous êtes sérieux ?

Sérieux ? On me dit que mes
papiers ne sont pas en règle,

je dois quitter le pays aujourd'hui.

- C'est ridicule.

Ridicule ? C'est pourtant
ce qui m'arrive.

Ce rendez-vous avec Vitry
devient critique.

C'est arrangé.
En une base strictement officielle,

vous allez me rencontrer...
- A mon bureau.

Je vous emmène chez Maxim's
à 18H00, d'accord ?

Je vous attends.
- D'accord, Ann.

J'espère que c'est pas un
canular car dans le cas contraire...

Vous me parlez, Melle McCall ?
- Non, passez-moi le bureau des

Affaires Etrangères en France ?
- Oui, Melle McCall.

J'aurais pu me trouver là-dedans.

Oh, Bobby.
- Voilà Ferny.

Bonjour.
- Ferny, je dois vous parler.

Il parle de Serge Vitry ?
- Il est inquiet.

Il dit qu'il vaut mieux
laisser tomber.

Vous voulez que je laisse tomber

et que je rentre chez moi ?
- "Oui, oui", chez vous.

Voler en Amérique maintenant ?

Pas possible. Ils vous ont bien
payé, mon ami.

Vous voulez le rôle pour vous
tout seul ?

Acteur un jour, acteur toujours.

Je le crois, c'est pas une farce.
- D'accord, mais qui ?

Où m'emmenez-vous ?
- Chez vous et vous me parlerez

comme à un oncle hollandais.

Vous passerez jamais le côté
physique.

On fait le tour du monde, calme
et cassez le rétroviseur,

vous êtes trop jeune.

Au revoir, Bobby.
- Au revoir, Ferny.

Merci de baisser le volet...

Marcher ainsi peut aider
les célibataires.

Comment vous recevez votre courrier ?
Par spoutnik ?

J'aime pas ça, le petit homme
des Affaires Etrangères,

l'accident d'ascenseur, les
billets d'avion, j'aime pas ça.

Moi, j'aime bien.
- ça peut pas être des coïncidences.

Et cette blonde très blonde
avec ce rouge qui tâche.

Je crois aussi votre histoire
à son sujet.

On y est. Dites, c'est
bleu-vert ou vert-bleu,

j'arrive pas à me décider ?
- Pour une raison particulière...

Quoi ?
- Vos yeux.

Bob Hunter, vous n'avez pas
écouté un seul mot.

Vous plaisantez ? J'ai mémorisé
tous les sons.

Qu'ai-je dit ?
- Que je devrais oublier la pièce.

Et ?
- Ne pas aller rue St Martin

pour chercher le manuscrit.
- Et ?

Vous voulez qu'on discute
près d'un bon feu ?

Désolée, j'ai pas de cheminée.

C'est la dernière chose dont
nous avons besoin.

Bonne nuit, Mr Hunter.
- Je peux pas entrer ?

Votre petit-frère va pas
apprécier.

Je vous rappelle qu'on est debout
depuis 05H00, merci pour cette soirée.

Et Bob, attention, je crois
que vous êtes en danger.

Moi aussi et c'est merveilleux.

Hé, vous êtes vraiment inquiète
à mon sujet.

Comme une officielle de
l'ambassade, bien sûr.

On s'inquiète de tous nos
citoyens ici.

Bonne nuit, chéri.

Je ne me plaindrai plus
jamais de mes impôts.

Ok chauffeur, ramenez-moi
sur terre.

Observez la vue, Monsieur.

Tout Paris à vos pieds.
- Pas de pubs, s'il vous plaît.

Chauffeur, pas besoin
d'aller si vite.

Pas besoin d'aller SI VITE !

Hé...

C'est pas le moment
de faire grêve.

J'aurais besoin d'un autre bras.

Je paierai pas cette course.

Le chauffeur de cette voiture
devrait être arrêté.

Bonjour, Mr Hunter. Quoi de neuf ?

Bienvenue à la Bastille. Où étiez
vous, je dois sortir d'ici ?

Vous voyez ce type ? Il a découpé
son meilleur ami en morceaux

pour une dette de jeu de 5 frs,
et je suis chanceux.

Hé, Ferny.
- Bobby.

Bobby.
- Vous avez quoi là, un avocat ?

De bien bonnes choses.

Les journaux aussi ?

Y en a assez pour toute une vie.
Si je prépare un café,

je serai sorti dans 10 mns.
- Vous avez lu les journaux ?

J'aurais bien aimé mais ils
sont ringards dans le coin.

Je suis à la une et c'est ma
meilleure pose.

Pas la photo mais l'histoire.
- Serge Vitry. - Assassiné.

Un acteur américain attend
son interrogatoire.

Il fût le dernier à le voir
vivant.

Vous avez aussi un tourne-disques ?

Désolé de vous ennuyer, Mr l'Ambassadeur.
Melle McCall voudrait que vous y

portiez une attention particulière.

En effet, je suis juste désolé
d'avoir été retenu la journée.

Vous dites que ces hommes sont
encore en liberté ?

En effet, notre arme la plus
forte est de

penser que Mr Hunter connaît
leurs identités.

Bien sûr, ils essaieront de
l'éliminer.

Quand ils agiront...

Content de vous connaître.
- De même.

Si c'est vous le patron,
Ferny va régler la caution.

Il n'y a pas besoin de payer.

Vous n'avez jamais été arrêté.
- Ces barreaux sur le patio m'étonnaient.

Voici Mr Snow, l'ambassadeur
américain.

Mr Bob Hunter.
- Mr l'Ambassadeur.

Je suis vraiment content
de vous voir.

Tout ce que je sais c'est qu'hier

j'ai rencontré ce Mr Vitry. Aujourd'hui,
il est mort. On a faillit être deux.

Asseyons-nous, voulez-vous ?

Mr Hunter, Mr Vitry a t-il discuté
de sa pièce avec vous ?

L'histoire, les personnages ?
- Non, c'est quoi, cette histoire ?

Vous êtes impliqué dans une
situation dangereuse,

qui nous menace tous.

Tout ceci n'est que
pure conjecture.

Mais basée sur des faits.

L'Europe a été victime d'escrocs
d'une importance incroyable.

En 1945, des millions de billets
de banque ont inondé la France,

et ont failli ruiné l'économie
européenne.

En voilà un exemplaire.
Comme vous pouvez le constater,

ces billets sont parfaitement
reproduits et sont le fruit

d'une organisation extrêmement
bien organisée.

Bien essayé.
- Ensuite, Mr Hunter

après avoir failli ruiner
l'économie, le trafic s'arrêta.

Et l'organisation, puissante
et riche s'est installée

dans les meilleures positions sociales
qu'ils occupent toujours actuellement.

Que vient faire Vitry là-dedans ?
- Il a découvert l'organisation.

Il les menaçait car ses personnages
étaient basés sur des gens réels.

Ils l'ont tué,

ont détruit ses dossiers, et toutes
les copies de sa pièce.

Ces gens sont partout.
Le domestique qui n'en est pas un,

De même pour le chauffeur.

L'homme des affaires étrangères.
La liste est longue.

Il ne faut se fier à personne.
Suis-je un inspecteur ?

Est-il un ambassadeur ?

Je suis peut-être le chef de la
police secrète russe ?

Je vous ai pas vu beaucoup aux
réunions récemment, camarade.

Je fais que vérifier.
- Ne les sous-estimez pas.

Ils sont sans pitié et
fantastiquement intelligents.

Pour les arrêter, il faudra un
homme qui leur ressemble sur tout.

Malin comme un renard.

Et la force de 1000 éléphants.

Le charme et le "savoir-faire"
d'un Don Juan.

Et aussi implacable et prêt à
tuer telle une panthère noire.

Et la sombre détermination
d'un bulldog.

Et doit frapper avec rapidité
et être mortel tel un cobra.

Mr Hunter, nous avons
peu de temps.

Observez ces billets de banque.

Il ressemble à l'autre.
- Pas tout à fait.

On l'a trouvé il y a une semaine
sur un marin mort à Marseille.

Y en a peut-être d'autres.
- Donc, c'est reparti ?

Exactement et dans cette
période d'inflation,

d'autres billets seraient un chaos
pour l'économie européenne.

Est-ce bien clair ?
- Qu'est-ce que je viens faire là ?

Vous les avez vu.
Ils vous ont vu.

Ils croient que Vitry
vous a tout raconté.

Vous êtes l'instrument qui
ouvrira l'huître.

Ils ont pas tout détruit, un
certain Higgins a le manuscrit.

Mr Higgins a été trouvé
mort ce matin.

Mr Hunter, au nom du
gouvernement français...

...et avec le consentement
total de la Défense des USA.

Nous vous demandons de rester en France
dans l'attente de leur arrestation.

Attendez, ils ont essayé
de me tuer deux fois,

Ils réussiront sûrement la 3ème fois.
- C'est un risque à courir.

Vous assiterez aux funérailles
mais pas les miennes.

Venez, Ann.
- Mr Hunter.

Si cette organisation n'est pas
stoppée, d'autres seront en danger.

Beaucoup d'autres.
Melle Mccall incluse.

Quelle vicieuse façon de faire
de moi un héros.

Félicitations, Mr Hunter.

Il veut nous ramener
chez nous.

Mais cherchez quand-même un
autre instrument pour les huîtres.

Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Ferny dit de ne pas s'inquiéter.

Si on s'énerve, on imagine
des choses.

Là, j'imagine une voiture
qui nous suit.

C'est drôle, l'imagination.

Une voiture imaginaire vient de
prendre le même tournant imaginaire.

Hé...

"Cinglé", non ?
- Réellement "cinglé", papa !

Qu'y a t-il ?

- On est à cours d'essence.

Dites-le pas à Ferny, il conduit.

Ils sont partis.

On a failli être rasés de près !

Ils reviennent avec
les serviettes chaudes.

Allons-y.

Allez.

Dangereux.

Dangereux ! Dangereux !

J'ai entendu quelque chose.

Il dit de partir.

Traduire ne sert à rien,
allons-y !

Venez.

Venez, dans le bâteau.

ça me rappelle que je dois
écrire à mon agent.

J'ai un sentiment étrange,

comme si quelque chose allait...

Allez, dans le bâteau.

N'importe quoi, je veux juste
quitter la France.

Même voler sans avion.

Nous vous avons trouvé un avion
en connection avec Los Angeles.

Vol direct vers Copenhague
et ensuite Los Angeles ?

Je prends. Soyez au départ
de Guyancourt

à 17H00 pile.
- Guyancourt, 17H00.

Je vous remercie de vous
en occuper ainsi.

Allô ?
- Zara, vous connaissez le plan ?

Je m'en occupe.
Ma voiture est en bas.

D'accord.

Combien de temps pour
arriver à Guyancourt ?

Une demi-heure, dépêchez-vous.

Je peux vous aider ?
- Oui.

Vous avez un papier ?

Je veux envoyer un télégramme à
Melle McCall de l'ambassade.

Ann, je vous aime, voilà
pourquoi je pars.

Pour être vivants pour le mariage.
Signez ça, "Bob".

Soyez gentil de l'envoyer, hein ?

J'appelle la chambre.
- Non, je vais marcher.

Je prends ça au sérieux quand
on dit "descendre".

Mr Hunter.
- C'est encore vous.

Désolée que vous partiez.

Vous allez me manquer.
- Moi aussi.

Vous devez penser que je suis
étrange.

De m'exposer ainsi et
ensuite d'être froide.

Vous devriez vérifier votre
thermostat.

Vous êtes charmant.
D'où partez-vous ?

De Guyancourt.
- Guyancourt ?

Cela me rapproche d'un ami
qui est malade.

Taxi ! Trouvez-en un
avec un chauffeur.

Je serais heureuse de vous emmener.

C'est très gentil mais...
Hé, c'est mes bagages.

C'est ma voiture. Les choses
ne sont pas ce qu'elles sont.

Vous allez conduire ?
- Oui.

J'aimerais m'arrêter et prendre
une assurance.

Accrochez-vous.

Le château que nous venons
de passer,

vous seriez intéressé de savoir
qu'en 1827...

Merci pour la visite, parlons
du paysage local.

Vous avez choisi un sujet
plutôt ennuyeux.

Ennuyez-moi. Commencez dès
le début, hein ?

Bien, pour commencer,
je suis une femme.

Je m'en étais douté.

Allons-y pour l'histoire
de votre vie.

L'histoire de ma vie ?
Très ennuyeuse.

Sauf à partir de 1949, comme assistante
d'un pauvre et honnête voleur de bijoux.

Amusant et ensuite ?
- Je l'ai quitté en 1950 pour

m'associer à un monsieur qui
vendait des secrets militaires.

Mais ça n'a pas duré.

1950, mauvaise année pour les
secrets militaires.

- Et après ?

- En 51...

-Je sais.

Vous avez rejoins des
contrebandiers internationaux.

Non, ça, c'était l'année suivante.

En 51, j'ai suivi un groupe de
trafiquants d'armes.

Toujours un temps d'avance
sur la police.

Vu comme vous conduisez, on penserait
qu'ils vous poursuivent encore.

Et votre prochaine mission ?
- Vous tuer.

ça a l'air raisonnable.
D'autres ont essayé.

Vous ferez ça comment ?
- J'ai pas encore décidé.

Prévenez-moi, j'ai un avion
à prendre.

ASILE BERNAIS Pour
Malades Mentaux.

J'en ai pour un moment.
Installez-vous.

Je devrais prendre un taxi,
si je rate cet avion...

Hé, c'est mes bagages.
Hé, attendez.

Pourquoi faire ça ?
- Ne vous inquiétez pas.

Ils seront mis dans l'avion.
- Mais c'est un hôpital.

Vous avez raison, le terrain
d'aviation est derrière.

C'était un hôpital militaire
pendant la guerre.

Veuillez m'excuser.

J'aimerais lui faire confiance
avec quelqu'un d'autre que moi.

Il va falloir que votre mari
signe les papiers d'internement.

Il a l'air normal aujourd'hui.
- Seulement en surface, docteur.

Pauvre Robert, il croit prendre
un avion qui

l'emmènera en sécurité.
- Typique syndrôme de vol.

En sécurité mais contre qui ?
- Une organisation de criminels.

Il pense qu'ils vont le tuer.
- Paranoïa.

Schizophrènie. Mme, ça peut
être long à guérir.

Je suis prête et pas de publicité,
c'est très important, Docteur.

Après tout, sa profession...

Pas de publicité, vous pouvez
être rassurée.

Nous avons beaucoup d'acteurs ici,
surtout depuis la télévision.

Excusez-moi, je vais parler
à votre mari.

Docteur

Une chose, il refuse de
croire que je suis sa femme.

Le pauvre, sa condition est
pire que je ne le pensais.

Veuillez attendre là.

Vous attendez le départ de
votre avion, Mr Hunter ?

Pour Bagdad, non ?
- Bagdad, non, Copenhague.

Oui, les tapis volants ne sont
plus ce qu'ils étaient.

Venez avec moi, il y a des
documents à signer.

Vous travaillez à l'aéroport ?
- Je suis le responsable, disons.

Allez à Copenhague, ça vous
est arrivé soudainement ?

Copenhague, c'était obligé ?
- Copenhague, Bagdad, Barcelone.

Je veux juste quitter la France
et rapidement. C'est dangereux !

Une organisation de criminels ?
- Si vous saviez ce que je vis

depuis que je suis dans cette ville.
- J'aimerais vous entendre.

Documents pour le Danemark.
Sur les pointillés.

Y a d'abord eu l'ascenseur.
- Certificat de santé.

Le taxi sans chauffeur.
- Permis de sortie.

Et hier soir, j'ai dû changer
de place avec un type

qui se faisait guillotiner.
- Permis pour le permis de sortie.

Les tirs m'ont sauvé. Je me suis
sauvé quand ils tiraient sur lui.

Louis XVI. - Vous avez vu
Louis XVI prendre une balle ?

Il s'en fichait, il avait ses
doigts dans ses oreilles.

Oui

Oui, sûrement.

Le taxi suivait Louis XVI.
- Non, j'étais dans le taxi.

Je comprends. Vous étiez avec
l'empereur pour la soirée.

Je recommence. Le taxi n'avait
aucun rapport avec l'empereur,

mais la guillotine. Oh merci.
J'étais moi-même dans le taxi.

C'est quoi, un costume de vol ?
Attendez, c'est un peu serré.

D'ou vous sortez, les gars ?
Mais, bon sang...

Tu acceptes les messages ?

Vraiment ?

ça vient.

Ambassade Américaine - AU SECOURS !
Bob Hunter A l'Institut Bernais.

T'arrête pas pour jouer.
Dépêche-toi.

Va, va.

Va

Sale petit mouchard de pigeon !
(Stool pigeon = mouchard)

On ne peut jamais se fier à ses
colocataires, je suppose.

Il n'y avait aucun script ?
- Non, la police a tout emporté.

Vous n'avez pas vu l'homme
qui a fait ça ?

Comment ? J'étais à la poste.
Quand je suis revenu de lui

avoir posté son paquet.
- Vous avez posté un paquet ?

De quelle grandeur ?
- Cette taille.

Envoyé à qui ?
- Son frère, Murdock Higgins.

Murdock Higgins. Où ça ?
Quelle adresse ?

Souvenez-vous, c'est très
important.

Vraiment aucune idée.
Je crois qu'il est gardien dans

un monastère. Le bureau de
l'archevêque vous aidera.

Merci, merci beaucoup.

A vous de jouer.
- Ouais.

Trouvez un autre partenaire, hein ?
Vous êtes trop bon.

A vous, Monsieur.

Gin.

Allez-y, mélangez les pions.

Un sacré système que vous avez !

J'ai jamais joué à cette
méthode auparavant.

Vous fumez des cigarettes
ou vous les roulez ?

Allez !

Maladroit !

Je voulais développer des photos,

vous voyez ce que je veux dire ?

Bonjour, mon Père.

Merci, Mrs les internes.

Vous voulez tenir ces ballons ?

J'en rêvais.

L'homme à l'épingle me suit.
- Vraiment ?

Partez pas.
- Non, je...

C'est pas le genre de la maison,
vous savez ?

Je suis sûr qu'il va mieux.

Ann, chérie.
Gardez ça, ok ?

Je vais déjà mieux.
- J'étais si inquiète.

C'est un vrai cauchemar.
- Pour moi, aussi.

Vous devez me sortir d'ici,
c'est l'abysse totale.

Vous voyez ? Et demain,
il sera chez lui.

Tout est arrangé.
- Arrangé ? Je fais mes valises.

Salut, c'était super, je recommande
cet endroit au Dr Heinz.

Vous serez pas relâché avant
le procès.

Vous arrivez à temps, j'ai signé
pour mon retour ce matin.

Un procès ? Quel procès ?
De quoi parlez-vous ?

C'est la loi ici, ils doivent entendre
une audition de bonne santé mentale.

Je suis aussi sain d'esprit que
n'importe qui ici, c'est ridicule !

Chéri, ne vous inquiètez pas.
C'est juste une formalité,

je vais tout arranger.
Faites-moi confiance.

Une audition de santé mentale ?

Melle McCall ?

Oui ?
- Mr Higgins.

Merci d'être venu, vous avez
le manuscrit ?

Non. Je n'ai pas dormi cette
nuit rien qu'à y penser.

Vous avez où il se trouve ?
- Bien sûr que oui.

Je suis d'accord pour le donner
à la police, il est à cet endroit,

le canon face au nord,
dans la cour de la chapelle.

Le canon face au nord...
- Je dois y aller.

Ne m'appelez plus.
- Ferny, le manuscrit.

Votre Honneur.
- L'avocat de la défense.

En temps que représentant de l'ambassade
américaine, je parle au nom de Mr Hunter.

Nous souhaitons que les débats se
fassent en anglais, si possible,

Accordé.

- Dr Bernais.

ici présent,

a accepté le rôle de
consultant psychiatrique.

Votre premier témoin.
- J'aimerais appeler,

un citoyen respecté et ami
proche du défendeur.

Mr Fernydel.

Mr Fernydel
- Vous, demander moi, moi, répondre.

Vous connaissez le défendant ?

Un ami de longue date.
Mon anglais est bon, oui ?

Vous vous débrouillez.
Est-ce que vous pensez,

que Robert Hunter est
totalement rationnel ?

Il veut savoir si je pète
les plombs.

jusqu'au-boutiste !

Je vois. Dans le passé...

Un jusqu'au-boutiste ?
- Bobby, "doux comme un chat".

(Cool Cat)
Un chat ? Doux ?

Mr Hunter, vous prenez vous
parfois pour un chat ?

Je vais vous expliquer.
"Chat" est un mot utilisé

par les musiciens dans mon pays...
- On joue avec des chats aux USA ?

C'est juste une expression,
comme "daddy-o" (pépère),

"solid man" (mec de confiance),
"go man, go".(vas-y, mec).

On parle comme ça chez nous.

Vraiment ?
- Ouais.

Dites à la cour si selon vous,
certaines actions récentes de

Mr Hunter vous ont fait douter
de sa santé mentale ?

"Recent action" ?

Bobby, c'est toujours un "marrant"
et totalement "cinglé" !

Vous dites qu'il est fou.
- Attendez, Mr le juge.

Quand il dit "cinglé" (crazy)
ça veut pas dire "cinglé".

C'est "crazee", un peu comme...
un peu fou... euh...

Là, j'ai un problème.

Bobby est un peu "hors de ce monde".

C'est quoi "hors de ce monde" ?

Désolé, j'ai encore du mal
avec "cool cat".

Donc, vous pensez que
Robert Hunter est...

Un jusqu'au-boutiste, un
doux chat, cinglé,

hors de ce monde.
"Vraiment sensass".

Prenez pas ça pour avéré, il a
dû prendre lui-même des leçons.

Birdland

Vire-le de la cour,
il est en train de me tuer.

Ce sera tout, Mr Fernydel.
Merci beaucoup.

"Bien", hein ? - On se reverra
sur la chaise électrique.

A plus tard, Balthazar !
(See you later, alligator)

J'aurai dû lui apprendre
"Mary avait un petit agneau".

Mr Blarish.
- Oui, "pépère". Votre Honneur ?

Je pense à une petite
suspension d'audience.

Je vais converser avec
le Dr Bernais.

Aucune objection.

Melle McCall ?
- Oui ?

Venez avec moi.
- Pourquoi ?

Aucune de nous deux ne veut
voir mourir Mr Hunter.

Vous croyez que votre
témoignage est une bonne chose ?

Naturellement.

Vous allez signer
son arrêt de mort.

Dès que Mr Hunter sortira d'ici
en homme libre,

il sera condamné.

- Je ne vous crois pas.

Vous ne voulez pas me croire.

- Parce que c'est faux.

En plein jour, ces personnes
n'oseraient pas ?

Regardez dehors.

Vous voyez cette limousine

avec le chauffeur qui se
tient contre elle ?

Ce monsieur là-bas qui fait
semblant de lire un journal ?

Les deux campagnards qui font
du tourisme ?

Je les connais tous

et ils sont tous dangereux.

Et juste là pour une
seule raison.

Mr Bladish, votre prochain témoin.

Une jeune femme bien connue
du défendant

et dont l'intégrité est au-delà
de tout reproche.

Melle McCall, je vous prie.

Je suis mort si vous ne m'en
sortez pas, chérie.

Vous avez voyagé vers la
France avec le défendant

à bord du même bâteau ?
- C'est exact.

Sa conduite a t-elle toujours
été rationnelle ?

Complètement.
- Complètement rationnelle.

Jusqu'à notre arrivée à Paris.
- Jusqu'à Paris.

Ses tendances à la folie
devînrent évidentes.

Et mes tendances...
Attendez une minute.

Vous avez dit ses "tendances
à la folie", Melle McCall,

donnez-nous un exemple.
- Je le crois.

Il pense souvent être la
statue de la liberté.

La statue de la liberté ?
Je demande la parole.

Vous êtes triste, fatigué.

Triste, fatigué. Je...

Qu'est-ce que vous me faites ?
- Parfois, il est Napoléon.

Napoléon ? Non... Je...

je suis pas Napoléon, juré.
- Vous êtes un gentil châton.

Je suis un gentil châ...
Bob Hunter, je suis saint d'esprit

comme vous et je peux le pouver.

Mais...
- Désolée chéri, je vous expliquerai.

Vous avez des problèmes, là-haut ?
Demandez ce que vous voulez.

N'hésitez pas, vous savez comment
ces ennuis ont commencé ?

Avec un script. Un script
que je voulais acheter.

La statue de la liberté ?
- Parlez-lui de Louis XVI.

Un script sur Louis XVI ?
- Non, ça c'est venu ensuite.

Vous voyez, ce script...
- L'ascenseur.

Louis XVI était dans l'ascenseur ?
- Non, ce qui est arrivé

est qu'ils ont essayé de me tuer.
- Une organisation a fait cela.

Ils ont essayé dans l'ascenseur,
ça n'a pas marché.

Alors, ils ont essayé
dans un taxi.

L'ascenseur était dans le taxi ?
- Moi, j'étais dans le taxi.

Il n'y avait pas de chauffeur.
Puis, ils ont essayé dans

le "tunnel des horreurs".
Et cette sacrée guillotine,

vous... savez...
Marie Antoinette et Louis...

Doc, il est trop tard pour
retourner à l'asile ?

Bye.

Hé Ferny, c'est super.
J'essaierais avec Saint Pierre ?

Ferny, regarde la 4ème leçon.

Hein ?
- Les méchants sont là.

Je mangerai plus jamais
de salade.

Grimpe, Ferny, grimpe.
- En haut, en haut.

En haut, Ferny.
- En haut ?

Heureusement que c'était pas
un clocher d'église.

Vous faites quoi, là-haut ?
- Je migre.

J'ai été séparé du reste
du groupe.

Hé, en haut Ferny, en haut.

Quel est votre numéro ?

Monte, Ferny, monte.

Remonte.

Si je voyais ça en film,
j'y croirais pas.

Vite, Ferny.

Bob, plus de carburant.

Quoi ?
Et ta carte de crédit, alors ?

Vite, Ferny, vite.

Vas-y, Ferny, vas-y.

Bon carburant.

Ann.
- Ouais.

Regarde qui la suit.

Gangsters.
- La perd pas de vue.

"Joli".
- Ah ?

Dégagez.

Oops, désolé.

Les Marines arrivent.

Accrochez-vous au script.

Merci d'avoir fait un saut.

Ils les ont eu, chéri, tu es
un héros, tu seras décoré.

Héros ? Décoré ? Si on réussi
à atterrir.

Atterrir, atterrir, atterrir ?

Hé, c'est pas la bonne foule.

Déjeuner.

"Dingue".
- Formidable.

Mon ami, vous reviendrez
bientôt en France ?

Nous vous attendrons. - Merci,
c'est très gentil. On reviendra.

FIN