All language subtitles for The Affair - 1x03 - Episode 3.HDTV.KILLERS.fr

Précédemment...

J'ignorais qu'elle était mariée
à notre rencontre.

Elle semblait être
la plus seule au monde.

Je me demandais
si vous aviez encore besoin d'aide.

- Je suis Noah.
- Cole.

- Quelle robe ?
- Celle-là.

Je vais mettre celle-là.

Voici Harry, mon agent.

Bruce m'a dit que vous travaillez

sur un nouveau cet été ?

J'ai peu avancé.

Vous avez commandé un whisky ?

Elle flirtait avec toi ?

Vous devriez pas fumer ici.

Où devrait-on aller ?

C'est quoi le rapport ?

Pour découvrir si
quelqu'un avait un motif

de tuer cet homme.

Je croyais que c'était un accident.

Ça va être encore long ?

Quelques questions.

Je pensais jamais le revoir.

Je me souviens de toi.

Je me demandais
quand on se reverrait.

J'aimerais continuer
de discuter avec vous.

J'ai reçu un appel pour du traiteur
ce soir, si ça vous intéresse.

Vous êtes cette pauvre fille
qui a perdu son bébé.

Vous voulez sortir d'ici ?

Il y a cette hypothèse
en physique théorique.

Votre vraie vie continue inchangée.

Mais au moment du choix,

une nouvelle vie se sépare
dans un univers parallèle.

Je doute que ce soit quelqu'un
de cette fête qui l'ait tué.

Pour vous, je me trompe ?

Je ferai tout pour découvrir
ce qui lui est arrivé.

J'arrive pas à croire
qu'il soit mort.

Synchro par explosiveskull
Traduit par la communauté
www.addic7ed.com

Noah, c'est toi ?

Viens ici une seconde.

Assieds-toi.
Détends-toi.

Ça avance ?

Très bien.

C'est un endroit agréable
pour travailler.

Si calme, si paisible.

Je t'ai vu nager.

Et ça m'a rappelé ce que je faisais

pour éviter la page.

Je nageais pas,
mais j'allais jouer au tennis.

4 h par jour.
J'avais un partenaire,

un petit juif nommé Arnold.

Je le battais à chaque set.

Je rentrais fier de moi.

Et trop fatigué pour écrire un mot.

Après, Margaret me disait,
"Bruce, pourquoi écris-tu pas

dix pages avant
d'aller jouer au tennis ?"

Ce que j'ai fait.

Et je n'ai revu Arnold

qu'un an après.

Il m'a mis une raclée.

Mais j'avais
un best-seller au New York Times.

Je vais aller m'habiller.

Bien.

Ravi qu'on ait parlé.

Te réveille pas.

T'en penses quoi ?

- J'aime bien.
- Plus que celui-là ?

- C'est quoi la différence ?
- Le 1er vient du Kenya.

Celui-là du Brésil.

Et celui du Kenya est fait
par un collectif de femmes,

au profit de l'éducation
de leurs filles.

Mais celui du Brésil est
en carton recyclé,

ce qui est fantastique.

Différence de prix ?

Négligeable.

Je dois skyper ce matin avec Leslie,

pour faire l'inventaire.
Tu peux prendre les enfants ?

Je dois déjeuner avec Harry.

Bien, il t'a appelé.

En fait, c'est moi.

- Je lui avais dit de t'appeler.
- Il l'a pas fait.

Tu peux garder
Trevor et Stacey quelques heures ?

Non, grand-mère m'a eu un entretien
pour être jeune fille au pair.

- Quoi ?
- Je vous rappelle.

C'est une femme du conseil.

Elle a ses petits-enfants de Londres,

et c'est trop à gérer pour elle.

T'as pensé à Whitney ?

Ce qui veut dire ?

Tu réalises que
c'est une vraie responsabilité ?

Tu devras y aller tous les jours

et ils compteront sur toi.

Arrête de me parler

comme si j'étais une délinquante.

Franchement, Helen ?

Je pensais que tu voulais
qu'elle s'occupe cet été

pour éviter les problèmes
de S.E.X.E.

Ils savent l’épeler.
Tout épeler.

Je vais repousser
le rendez-vous avec Harry.

Non, c'est important.
Je veux que t'y ailles.

Tu gardes les enfants ce matin.

Désolé du retard.
C'était un peu le chaos

à la maison ce matin.

Aucun problème.

4 enfants... comment trouvez-vous
le temps de faire quoi que ce soit ?

- Au lieu d'écrire.
- Je suis un lève-tôt.

- Vous vous levez à quelle heure ?
- 05 h 00, parfois 04 h 00.

J'écris
avant que les gosses se lèvent.

C'est un conseil de votre beau-père ?

J'imagine qu'il le fait aussi.

Puis-je avoir du café ?

- Merci de me rencontrer.
- C'est un plaisir.

J'ai plus la chance de
rencontrer de jeunes auteurs sérieux.

De nos jours, que du fantastique,
des mémoires ou des polars bon marché.

Ou ils s'auto-publient en ligne
et gaspillent leur talent.

Chaque année je me dis,
je vais enfin...

arrêter cette activité.

et puis, non.
Dieu sait pourquoi.

C'est pas pour l'argent.

Peut-être par inertie ou par peur.

Ma femme a repris son master

et on a deux enfants
en école privé.

Désolé, je sais pas
pourquoi je vous dis ça.

Pas grave.
Ça m’intéresse.

Vous avez l'air honnête.

On vous l'a déjà dit ?

J'ai dû déjà l'entendre.

Vous savez quoi ?
Remettons l'histoire de ma vie

à une autre fois.

Parlez-moi de votre livre.

Il n'y a pas grand chose
à dire par l'instant.

C'est un peu pour ça
que je voulais vous rencontrer.

Vous savez de quoi ça parle ?

- Exact.
- De quoi ?

Ça sera sur la mort
de la Pastorale américaine.

Comment l'authenticité
d'une petite ville touristique

est cooptée et commercialisée

avant de n'être plus
qu'une parodie d'elle même.

Et... ?

C'est tout.

Il y a des personnages ?

Bien sûr.
Il y a...

une fille et un gars de la ville
qui se rencontrent, tombent amoureux.

- Mais... ?
- Il est déjà marié.

- Et... ?
- Alors elle...

- Du déjà lu.
- Exact.

En quoi c'est différent ?

Il la tue.

À la fin.

Là, ça m'intéresse.

Comment il s'y prend ?

Je ne sais pas.

Pourquoi il le fait ?

Je ne sais pas non plus.

Pour se sauver et protéger sa vie ?

Oui.

Votre maison d'édition.

- Wind Chime Press.
- Vous avez signé un contrat ?

Qu'une poignée de main.

Bien.
Je vais vous dire.

Quand vous aurez quelques pages,
remettez-les moi en premier.

Super.
Je le ferai.

Je me souviens de vous.
Quatre enfants, c'est ça ?

- C'est moi.
- Ils sont restés à la maison ?

Une table pour un ?

Je suis venu pour...

acheter des t-shirts
pour mes enfants.

Super.
Suivez-moi.

J'en ai des S et M pour enfants,

et 2 S pour adultes.

- Ça fera 100.
- Dollars ?

Désolée.
Ils sont pas donnés.

Il y avait cette fille
qui travaillait la dernière fois.

- Elle ressemblait à quoi ?
- Brune les cheveux longs.

- Jolie.
- Alison ?

Elle est pas là.

Vous la recherchiez ?

Elle est...
Je voulais la remercier.

Je lui dirai que vous êtes passé.

- Super.
- De rien.

Il y a une bibliothèque en ville ?

On m'a dit que tu me cherchais.

Je fais des recherches
pour mon livre.

Ça te dit un petit tour de l’île ?

En fait, peut-on parler ?

Comment puis-je...

Je t'aime bien.
Mais...

- T'es marié.
- Exact.

- T'as une famille.
- Oui.

- Tu les aimes.
- Bien sûr.

Tu veux pas mettre ça en péril.

Tu rends ça plus simple.

J'ai compris.
Bien sûr que oui.

Soyons amis.
D'accord ?

Ça serait génial.

Si t'as besoin d'aide pour ton livre

ou de quelqu'un à qui parler,

contacte-moi.

Mais promis.
Je te contacterai pas.

Tu vas où, mon amie ?

Voici mon ami, Noah.
Il veut acheter du poisson.

Super.

On a attrapé des pagres hier soir.

- Intéressé ?
- Bien sûr.

J'ignore ce que c'est.

- Mais...
- C'est excellent.

Et rare.
Achete-en.

M. Solloway.
Ravi de vous revoir.

Scotty Lockhart.

Vous avez découvert
le secret le mieux gardé de Montauk.

Will est un peu
l’amadoueur du poisson.

On lui prend
nos provisions mensuelles du ranch.

- N'est-ce pas ?
- C'est vrai.

Ravi d'être tombé sur vous deux.

Laissez pas ma belle-sœur
trop vous monopoliser.

Elle est bavarde.

Je me suis invité à dîner ce soir

après le conseil.
J'espère que ça ne dérange pas.

- Cole doit faire des côtes.
- Super.

À plus.

Ça va ?

Bien.

Vous voulez toujours du poisson ?

Une prochaine fois.

Il y a un cosneil ce soir.

- C'est quoi l'ordre du jour ?
- Des conneries.

Je peux venir ?

C'est ouvert au public ?

Je pense.

On en a pas parlé ?

Rappelle-toi ce que j'ai dit.

- Toi rien, c'était moi.
- Peu importe.

Le truc c'est que je...

J'ai compris.

À bientôt.

C'était délicieux.

Je veux la recette avant de partir.

- Ces pois sont morts.
- Je sais.

Alors inutile de les poignarder
avec les couverts.

Pourquoi t'utilises pas
ton couteau

pour les couper avec la fourchette

et puis les mettre gracieusement
dans ta bouche ?

Ignore-la.

Finis de manger, chéri.

Ça s'est passé comment ?

Horrible.
Ce se sont des gosses gâtés.

Vraiment ?
C'est-à-dire ?

Ils m'obéissent pas,

et leur mère me fait pas confiance.

Elle errait tout le temps,
corrigeant tout ce que je faisais.

Et le père un obsédé.

Un obsédé ?

Je l'ai surpris matant mon cul,
au moins 5 fois.

Elle y retournera pas.

On en reparlera plus tard.

Parler de quoi ?
Tu l'as entendue.

- Oui.
- Et ?

Whitney a une tendance à exagérer

pour convaincre.

Génial,
tu me traites de menteuse ?

Pour moi,
cet homme a du goût.

On peut pas lui reprocher ça.

T'en mêle pas.

Je peux sortir de table ?

- Je peux sortir de table ?
- Les enfants.

Selon vous,
comment Miranda va le prendre

si vous sortez de table
au milieu du repas

après tout ce qu'elle a fait ?

Miranda s'en fout

elle sera payée quand même.

Moi, j'ai entendu.

Il a dit que Miranda s'en fo...

C'est pas parce que papa
est grossier que tu peux l'être.

Papa est adulte.

Tout à fait.

Quand vos parents se sont fiancés,

j'étais légèrement inquiète.

Ouvre les yeux.
Il faut déplacer le fou.

Pour moi,
ils iraient pas jusqu'au bout.

Selon elle,
j'allais reprendre mes esprits

et épouser Alex Jamison.

J'allumais des cierges jour et nuit.

- Comme ça ?
- Non.

C'est check,
ou je pourrais prendre ta reine.

Alex Jamison était gay.

Tout le monde le savait sauf toi.

Je le savais,
mais pas que c'était rédhibitoire.

Bref, le jour du mariage,
j'en ai eu de l'urticaire.

- C'est faux.
- Si.

Le Dr Laemmle a dû venir à l'église

me faire une piqûre de stéroïdes.

C'est vrai.
Il l'a fait.

Pourquoi tu avais de l'urticaire ?

J'étais stressée, ma chérie.

Pour moi,
ma fille chérie de 21 ans,

connaissant rien de la vie,

s'apprêtait à épouser
le destin de cet idéaliste.

On dirait un cauchemar idéaliste ?

L'idéalisme c'est bien
quand on est jeune.

Oublie pas qu'il faut
un homme qui peut évoluer.

- Évoluer pour quoi ?
- Pour le pragmatisme.

C'est quoi exactement ?

Mords pas à l'hameçon.

Le pragmatisme est l'argent ?

C'est ainsi que le monde tourne,
que ça te plaise ou pas.

Pour toi c'est illogique,

mais Helen et moi essayons

d'élever des humains honnêtes,
de bons citoyens,

pas des idiots heureux
avec rien dans la tête

mais comment obtenir plus,
dépenser plus, faire plus.

C'est ce que tu penses de nous ?

Comme tu acceptes notre argent

pour les frais de scolarité
des écoles privées, l'acompte sur...

On vous en est très reconnaissants.

T'as une drôle de façon
de le montrer.

Arrête de provoquer mon mari.

On en reparlera plus tard,
tous les deux.

Tu peux pas la changer.

Je vais sortir un peu.

Maintenant ?

Il y a une rencontre à la mairie.

Je veux me renseigner
pour mon livre.

À tout à l'heure.

Que faites-vous là ?

Je ne sais pas, je me suis dit
que ça pourrait être intéressant.

J'imagine que je l'ai loupé.

Vous avez rien loupé.

Lockharts était furieux de tout,
comme d'hab.

Puis tout le monde était ivres.
Là on rentre.

Votre nana est là, au fait.

Ma nana ?

Vous recherchiez pas Alison ?

Vous devez avoir mal compris.

J'en suis sûr.

Ravi de vous avoir revu.
Bonne soirée.

T'es venu.

Ça va ?

Que se passe-t-il ?

On peut aller ailleurs
pour parler, seuls ?

Il y a un lieu intime
sur cette foutue île ?

Bien sûr.

Suis-moi.

Ton mari va pas se demander
où tu es ?

Probablement pas.
On est plutôt indépendants.

Ça va ?

Tu veux en parler ?

J'arrête pas de penser à toi.

- C'est adorable.
- Non.

C'est un putain de problème.

J'arrive pas à dormir.

Si j'y arrive, à mon réveil,
je pense à toi.

Je parle à mes gosses,
je pense à toi.

Je baise ma femme,

je pense à toi.

Si ça peut te rassurer,

je pense aussi à toi
tout le temps.

C'est pas rassurant.

Je vais faire quoi ?

Baise-moi.

Pour te sortir ça de la tête.

Juste une idée.

Arrête.

J'ai dit stop.

Je pensais que tu en avais envie.

Écoute.

Ne me précipite pas.

Faisons-le à ma vitesse.

Je ressemble à un connard.

Mais je veux diriger.

Embrasse-moi.

J'en ai marre de cette merde.

Je ne peux pas le blairer,
et je déteste cette bagnole.

Qui aimes-tu ?

Tu aimes une voiture.

Salopard.

Bien.

Mon père va rentrer.
Il verra ce que j'ai fait.

Je peux pas le cacher.

Il aura affaire à moi.

Je m'en fous.
Vraiment.

J'ai marre d'avoir peur.

- C'était comment ?
- Bien.

T'as trouvé des trucs intéressants ?

Tu loupes le meilleur.

J'ai hâte de voir le regard
sur le visage de ce bâtard.

J'ai fait quoi ?

À votre place,
je parlerais à Oscar Hodges.

Intéressant.
Dites-moi pourquoi.

Saviez-vous que
durant la prohibition,

Montauk avait une importante
production d'alcool illégal ?

Non.

C'est vrai. Ils vendaient à tout
Long Island, la moitié de la ville,

sans se faire cramer.

Trop excentré, je suppose.

Trop discret.

Qu'essayez-vous de me dire ?

J'essaie de vous donner
un petit contexte

de cette ville, inspecteur.

Il y a des querelles

depuis près d'un siècle.

Entre les Hodges et les Lockharts ?

Faites-vous une faveur.
Lisez mon livre.

Je le ferai.

On a fini ?

Ma femme m'attend pour dîner.

Presque.

Restez avec moi encore un peu.

Bien sûr.

La radio de Long Island
est sur 88.3 FM.

De Southampton à New York.

Passons du Dolly Parton pour vous.

Après les infos,
le trafic et la météo.

Mais d'abord, voici Dolly.

J'ai raté ma vocation.

Il est encore temps.

Ça doit être illégal.

Ils bâtissent quoi ?

Un observatoire ?

Peut-être des astrologues amateurs.

Je m'en fous que ce soit
un nouveau siège de cette foutue NASA.

Ils sont déjà à l'hauteur max.
Impossible d'aller plus haut.

Ils gâchent la vue de l'océan.

- Pas la nôtre.
- C'est pas la question.

Ce sont des parasites.

Aucun respect
de la propriété privée,

aucun esprit communautaire, aucune
appréciation de la beauté naturelle.

Ils bâtissent ce putain de truc,

ils seront là 3 mois maxi,

et on regardera cette horreur

le reste de l'année.

Je suis comment ?

T'as besoin d'une nouvelle robe.

T'es magnifique.

Mais ce truc, sérieusement,
ça date de quand ?

Je sais, mais je l'adore.

Je vais t'offrir
de nouvelles fringues.

- On peut pas se le permettre.
- Bien sûr que si.

Les estivants sont de retour.

Dans quelques semaines,
on sera refait.

De rien.

Souhaite-moi bonne chance.

Quoi ?

Rien.

Je me suis habitué à ta présence.

C'était agréable.

Je ne peux pas continuer
à bosser pour Oscar.

Je sais.

Tu vas me manquer, c'est tout.

Je reviendrai à temps
pour la mairie ce soir.

Il faut de l'essence ?

J'adore cette chanson.

Je l'écouterai en voiture.

Peut-on parler un peu de Cole ?

Savait-il
que vous aviez une liaison ?

J'avais pas de liaison
à ce moment-là.

J'avais embrassé un étranger
à la plage.

Ça va ?

Quelle bonne surprise.
Ravie de te voir.

- Bon retour.
- Ça faisait longtemps.

Je pensais pouvoir

refaire quelques gardes.

Certaines nuits, peut-être,
quand c'est plus calme.

Ça me dérange pas de prendre
les gardes que personne ne veut.

Et vous souhaitez revenir
en pédiatrie ?

Je pourrais être réaffectée

à autre chose comme
en chirurgie peut-être ?

Ou en neuro ?

Vous êtes pas formée
pour la chirurgie.

Je pourrais suivre
des cours de remise à niveau.

J'ai rien en chirurgie
ni en neuro pour l'instant,

mais il y a un endroit

qui recherche du monde.

Mais il y a de la pédiatrie.

- Je le prends.
- Vous êtes sûre ?

Oui.

Allons y jeter un œil.

Et je vous montrerai

ce qui a changé depuis votre départ.

On doit refaire ce secteur bientôt.

Dieu merci.

Cassandra ?

Ces rapports viennent d'arriver.

Voyons.

Avez-vous remarqué ça ?

Une seconde, ma chère.

Je vais être malade.

Mon chéri.

Viens avec moi.

C'est ta chambre ?

On va te laver
et vérifier tes fluides.

Allonge-toi pour moi.

Voilà.

Ça te fait mal ?

D'accord, je reviens.

On se rejoint à la cafèt'
dans 20 min ?

Mets-le sur ma carte.
Vous vous souvenez comment y aller ?

Mon chou.

Voyons ça.

Il a mangé quoi aujourd'hui ?

Avez-vous un secret, inspecteur ?

Quel genre de secret ?

Une chose que vous voulez
même pas vous avouer.

Comment le serais-je ?

Je pense que vous en avez un.

Que tout le monde en a un.

Chaque personne de ce monde.

C'est gentil à toi de venir bosser.

Lâche-moi.
Je suis pas d'humeur.

Vraiment ?

Je suis peut-être pas d'humeur
à te payer.

Ça a été ?

C'était délicieux.

Voilà 15 et 20.

Un mec te cherchait.

- Qui ?
- Je sais pas.

Il a attendu un peu
puis a laissé un mot sur le tableau.

- Tu vas pas le lire ?
- Plus tard.

- C'est quoi ?
- Mon plan.

Pour la parcelle d'à côté.

- C'est un bowling ?
- Oui.

- T'en penses quoi ?
- Tu perds la tête.

- Ils approuveront jamais ça.
- Ils le devront.

Mon financement a été accepté,

et je veux l'inaugurer avant l'hiver.

Personne ne veut de bowling ici.

Faux...
beaucoup de ceux à qui j'ai parlés

adoraient jouer au bowling

car c'est jouissant.

"Jouissance" vient

tu connais peu,

du verbe "jouir",

signifiant s'amuser, sourire.

Attends.
Je vais le mettre dans une phrase.

Le bowling est jouissant.
Le sexe est jouissant.

Te voir nu serait,
pour moi, jouissant.

Tu réalises
que c'est du harcèlement sexuel ?

Porte plainte.

Mes tables sont vides.

Je peux partir ?

- Tu viens d'arriver.
- Je sais.

C'est une dure journée.

Dégage.

Va te laver les cheveux ou autre.

Vas-y.

Tu donneras mes pourboires
à Jane.

Et tant que t'es d'humeur généreuse,

disposée à m'appuyer

à la mairie ce soir ?

Pourquoi ?

Car tu te soucies de moi,

car on se connait bien,

et car, contrairement à ton mari,

tu comprends
qu'on doit changer pour survivre.

Ça a été rapide.
Je viens de recevoir ton SMS.

Je revenais du boulot,
donc je me suis arrêtée en passant.

Donc pour moi,
il est pêcheur

et elle serveuse.

Serveuse ?

Mais pas comme toi.

Déjà, elle est blonde,

et ses seins beaucoup plus gros.

Voilà.

- C'est lui.
- Ton grand-père ?

Quel âge avait-il là ?

J'en suis pas sûr,
25, 26 ans ?

Un sacré pêcheur.

On doute
qu'il est attrapé ce poisson.

Il a dit que oui,
mais pour ma grand-mère,

il l'avait trouvé sur le quai
et demandé à quelqu'un

de le prendre en photo avec.

C'était son genre.

On ne pouvait pas le croire.

Vous sembliez proches.

- Ils m'ont élevée.
- Tes grands-parents ?

Il était un peu comme toi.

- Comme moi ?
- Un conteur.

Ça ressemblait au Grand Central ici.

À l'apogée du secteur,

il y avait
environ 8 000 Baymen agrées

sur South Fork.

- Et maintenant ?
- Une centaine peut-être.

- Comment ça se fait ?
- Il reste rien.

Ces bateaux de pêche commerciaux
sont venus

avec de grands filets,
ces filets de chalutiers.

Ils les ont traînés
tout le long de l'océan

et ont tout ramassé.

Les poissons, oui,
mais aussi les coraux, les algues.

Tout.

C'était du viol.

Si t'écris sur un pêcheur,

tu devrais passer
le plus de temps possible ici.

Je pourrais te présenter
quelques vrais gars.

Ils peuvent t'emmener
faire un tour.

- Ce serait incroyable.
- C'est dur, cependant.

C'est pas comme la pêche affrétée.

On part le soir.

On rentre qu'au matin.

On dort sur le bateau par roulement.

Il fait froid.
Humide.

L'océan est radin.

Pour toi,
je ne tiendrais pas le coup ?

T'es un estivant.

Comment ça ?

Tu fantasmes

sur ce qu'est la vie ici.

C'est une petite ville.
Un cadre idyllique.

On est des amoureux de la mer
simples et humbles.

Comment c'est vraiment ?

Attends.

Tu le connais ?

Je peux pas...

Je sais pas ce que je fais.
On peut pas.

- T'as raison.
- Je vis ici.

Tu peux partir quand tu veux,

mais c'est chez moi ici, et...

Désolé.
Je voulais pas te vexer.

Mais ça me rend dingue.

On doit plus se voir.

J'ai besoin de ton aide
pour le livre.

T'es mon inspiration.

Désormais,

c'est une relation
purement professionnelle.

Si ta main se faufile
dans mon pantalon,

je la retirai rapidement

et t'avertirai de ta vulgarité.

Tu me crois pas ?

Vas-y, essaie.
Tu verras.

Merci pour le tour.

Il y a une réunion
du conseil de ville ce soir,

si tu veux avoir une idée
de la politique locale.

À quelle heure ?

18 h 30 à la caserne.

J'y passerai avant de dîner.

Mon mari sera là.

Compris.

Je garderai mes distances.

- J'ai loupé quoi ?
- Voyons.

Les cerfs ont mangé
les légumes du jardin de Mme Ruhl.

Des tournesols marcheront pas,
et si on fait rien,

Elle va leur tirer dessus,

et on devra tous s'y habituer.

Et tu as loupé Alec Baldwin.

Il est venu défendre
son droit à la vie privée.

Encore ?

Et Richard Dunne a rédigé
une loi de rassemblement.

- Disant quoi ?
- C'est interdit, en gros.

D'accord.

Et puis l'Élevage de coquillages

a fait son bilan annuel.

Et Judy Burke veut que le conseil

répare son escalier à Point Beach.

- Super.
- Je crois que c'est tout.

Comme certains
parmi vous le savent...

- Merci.
- De rien.

... mes plans ont été finalisés,

et mon financement accepté.

On a toutes les autorisations,
et on l’inaugura

à la fin de l'été.

J'ai mis mon plan d'activité,
ma vision,

et les bénéfices pour notre ville
dans des paquets à la porte.

Mais je suis venu ce soir

pour répondre
à toutes vos questions.

C'est du gagnant-gagnant
pour la communauté.

Comme tous les organismes
ont parlé,

on est prêts à entendre
les commentaires du public.

Je veux exprimer mon soutien.

Je vais tout le temps
au Lobster Roll.

C'est une institution.

Et si ça permet à Oscar

de développer son affaire,
je le soutiens.

À 100 %.

Quelqu’un d'autre ?

Quand espères-tu commencer?

Après la fête du Travail,
dès que la saison sera terminée.

Car le trafic est mauvais
à cette intersection

sans camions et équipements lourds.

On en tient compte, Virginia.

Vraiment ?

Il y a aura un bowling
dans ton nouveau bar ?

C'est pas un bar.
Mais un centre de loisirs.

Si tu t'avais vérifié le paquet,
tu l'aurais su.

Ceux qui me connaissent

savent que j'ai horreur
de m'exprimer en public.

Je laissais parler Scotty
aux réunions.

Il peut vendre du thé aux chinois.

Gamin,

mon père m'emmenait à cheval
jusqu'à Montauk Highway,

à l'époque on connaissait
tout le monde en ville,

y compris les estivants.

car ils revenaient d'année en année.

Et il y avait des surfeurs,

des familles avec de jeunes enfants,
des artistes.

Ils venaient chercher
un endroit calme, paisible

où ils pouvaient échapper
aux pressions de leur vie urbaine,

et c'est ce qu'on leur offrait.

On vivait en harmonie avec eux,

et ils respectaient
les services offerts,

et à leur départ fin août,

on leur souhaitait une bonne année,
et on le pensait.

Mais de nos jours,
quand je viens en ville l'été,

je sais même pas où je suis.

Ceux qui viennent ici

pensent être à East Hampton,

et ça à cause des lieux
comme la fin et Navy Beach

et ce fiasco qu'Oscar propose.

Je crée des emplois.

Qui as-tu embauché
dernièrement ?

- J'ai grandi ici.
- Moi aussi.

Alors, je te demande,

en tant qu'habitant,
qu'enfant du pays,

de ne pas changer ce lieu
en Jersey Shore.

Ceux qui veulent aller au Bowling,
allez à Riverhead.

Ce qui se passe ici

s'appelle le progrès.

C'est de la cupidité.

La poursuite du dollar tout-puissant,

et ça sera notre fin à tous.

Ma famille est à Montauk
depuis 7 générations.

Ma femme est née ici,

et mon fils est enterré ici.

C'est une terre sacrée pour moi,

j'attends rien de la vie,

mais je veux ma femme, ma famille,

et cette terre.

Et je suis pas le seul

car c'est notre ville,
ce sont nos écoles,

nos églises, nos plages,
nos quais, notre soleil,

notre petit coin de paradis.

Et j'en partirai jamais,

car je serai enterré
à côté de mon garçon,

et je me battrai
jusqu'à mon dernier souffle

pour sauver Montauk.

Tout le monde !
Très bien.

On devrait accepter une motion
pour une étude plus approfondie

avant de voter pour valider
les autorisations de ce projet.

Mon héros.
T'as été incroyable.

Ton père serait très fier.

Très fier.

- J'en suis sûr.
- Bien joué, frangin.

J'en ai eu des frissons.

T'es fière de moi aussi ?

- On en parlera plus tard.
- J'ai fait quoi ?

"Mon fils est enterré ici" ?

- Il l'est.
- Tu peux pas faire ça.

Utiliser sa mémoire pour un discours.

C'est ce que tu...

Connard !

Tu m'as ruiné, fils de pute.

Pourquoi tu fais rien
pour la communauté ?

Un centre de soin ou
une clinique sans rendez-vous.

Qui est mort pour te nommer
roi de la communauté ?

T'es contrarié,

mais on veut le meilleur
pour cette ville.

Chérie.

Mêle-toi de tes affaires.

Recule !

Oscar se mettait
facilement en colère.

Le pire.

Ils se détestaient
lui et les Lockhart ?

C'est un euphémisme.

Pourquoi l'avoir invité au mariage ?

Vous comprenez pas cette ville.

On est une famille ici.

On peut se battre,
se faire du mal,

mais au final,
on est là...

aux mariages, aux funérailles,
quoi qu'il arrive.

Ça explique pourquoi vous y étiez.

Autre chose, inspecteur ?

Je dois vraiment y aller.

J'ai presque fini.

Faites-moi plaisir encore un peu.

Mais je dois appeler ma sœur.

Désolé, j'ai loupé la réunion.

Pas grave.

Tu fais quoi ?

Te réveille pas.

Synchro par Explosiveskull
Traduit par FABIOBO
www.addic7ed.com