All language subtitles for Pride & Prejudice (1995)_Ep.3

Lizzy! Jane!

Qu'en pensez-vous? Mr Collins a fait
une demande de mariage � Charlotte Lucas!

Elle l'a accept�!

Charlotte?

fianc�e � Mr Collins?

Impossible!

La chemin�e dans la pi�ce principale de Rosings
doit �tre plus grande que celle-ci.

Une chemin�e de dimension vraiment prodigieuse.

Mais pourquoi devriez vous �tre surprise, ma ch�re Lizzy?

Pensez-vous qu'il soit impossible que Mr Collins
puisse obtenir un bon jugement de la part d'une femme,

parce qu'il n'a pas r�ussi avec vous?

Charlotte, je ne disais pas cela...

J'�tais surprise.

Charlotte, si Mr Collins a eu la chance
d'obtenir ton affection,

J'en suis tr�s heureuse pour vous deux.

Je vois ce � quoi tu penses.

Je ne suis pas romantique, tu sais.

Je ne l'ai jamais �t�. Je veux juste
une maison confortable.

Et, en prenant en compte le caract�re
et la situation de Mr Collins,

Je suis persuad�e que ma chance d'�tre heureuse
avec lui est aussi r�aliste que pour les autres mariages.

(COLLINS): Ma ch�re Charlotte!

Cousine Elizabeth, vous pouver voir que
je suis le plus heureux des hommes!

Jane, c'�tait un spectacle si humiliant!

Elle sait qu'elle se marie avec
un des hommes les plus stupides d'Angleterre.

Je n'aurais jamais cru qu'elle en soit capable.

Lizzy, vous ne tenez pas compte
des diff�rences de situations et de temp�raments.

Notre cousin Mr Collins n'est pas le plus intelligent des hommes,
peut-�tre, mais il est respectable.

Il n'est pas m�chant, et sa richesse augmente,
C'est un bon parti.

Tr�s bon parti! Vous ne penseriez pas � �pouser un
homme comme cela, simplement pour votre propre confort.

Non, mais Lizzy, personne n'est pareil.

Ch�re Jane!

Je doute que tu aies � faire un choix

entre te marier par amour et te
marier pour des conditions plus mat�rielles.

Vous pensez, peut-�tre?

(QUELQU'UN FRAPPE A LA PORTE)

- Cela vient d'arriver de Netherfield, madame.
- Merci.

C'est de Caroline Bingley.

Elle �crit...

..que tout le monde part de
Netherfield d�s maintenant, pour Londres.

Et sans aucune intention de revenir.

(MISS BINGLEY): Charles pensait tout d'abord
que son affaire � Londres ne prendrait que quelques jour,

mais nous sommes certains que cela ne se peut pas.

Je suis convaincue que quand Charles retournera en ville,
il ne sera pas press� de revenir.

Je ne pr�tends pas regretter quoique se soit
lorsque je devrais partir de Hertfordshire, ma ch�re amie,

sauf votre compagnie.

Mr Darcy, bien s�r, est impatient de voir sa soeur.

Et pour vous dire la v�rit�,
je suis pas moins d�sireuse de la revoir,

ayant l'espoir de la voir
devenir un jour... notre soeur.

Ai-je tort, ma tr�s ch�re Jane,

de souhaiter la r�alisation d'un
�v�nement qui ferait tant d'heureux?

N'est-ce pas assez clair?

Caroline Bingley croit que son fr�re est indiff�rent � mon �gard
et me dit d'�tre sur mes gardes.

- Peut-on voir autre chose dans ce que je viens de lire?
- Oui, on peut!

Miss Bingley voit que son fr�re est amoureux de vous,
et elle veut qu'il se marie � Miss Darcy.

Elle esp�re le retenir en ville et
essaye de vous persuader qu'il ne pense pas � vous.

En effet, Jane, vous devez me croire.

Tous ceux qui vous ont vu avec Bingley
ne peuvent douter de ses sentiments pour vous.

Je ne peux pas croire que Caroline est capable d'une telle tromperie.

Tout ce que je peux esp�rer, c'est qu'elle se trompe.

Consid�rez qu'elle s'est tromp�e, certainement,

mais elle peut difficilement convaincre un homme amoureux
de quelqu'un qu'il est amoureux de quelqu'un d'autre!

Si Bingley n'est pas revenu � vos cot�s
et n'a pas d�n� � Longbourn dans 2 semaines,

Je serais tr�s surprise.

Je n'envie pas Charlotte le moins du monde!
Se marier avec un clergyman!

- Il lira les sermons de Fordyce toutes les nuits.
- Avant qu'ils aillent au lit!

Regardez ce tissu hideux!
Il irait tr�s bien � Mary.

Regardez! Il y a Denny et Carter.

- Et Wickham!
- Je suppose que vous allez le garder tout � vous de nouveau?

- Bien s�r. Elle est extr�mement amoureuse de lui!
- Pour l'amour de Dieu, baissez la voix.

Bonne apr�s-midi � vous, Ladies!

Quelle chance! Nous allions � Longbourn
pour vous voir.

Nous sommes venues en ville pour vous voir!

Nous esperions vous voir au bal de Netherfield.

J'�tais d�sol� d'avoir manqu�
le plaisir de danser avec vous.

Mais le destin � fait, il semblerait..

Non. Avec vous je vais �tre vraiment franc. J'ai d�cid�
que ce ne serait pas bien de ma part d'�tre l� bas.

J'ai trouv� qu'il vallait mieux ne pas voir Mr Darcy.

Une querelle aurait pu avoir lieu
et �tre plus d�sagr�able que pour moi m�me.

Je comprends et j'admire votre patience.

Ce n'est pas que je regrette de voir Mr Darcy publiquement confondu,

mais dans la maison de Mr Bingley...
Cela m'affligerait de le voir embarass� et d�confit.

Et � travers lui, votre soeur.

Oui.

- J'ai entendu que Mr Collins s'est fianc�.
- Oui, avec une de mes meilleures amies Charlotte Lucas.

J'avais cru comprendre que ses intentions
tendait dans une autre direction.

Peut-�tre, mais ils ont chang� de direction,
pour la satisfaction de tous.

et le soulagement.

J'esp�re que vous allez rest� et prendre le th� avec nous.

Je souhaiterai vous pr�senter
� ma m�re et � mon p�re.

Merci.

Denny!

Oh, le jeune George Wickham est un jeune homme charmant, n'est-ce pas, mon cher?

Quoi? Oh, en effet, il l'est.

C'�tait tr�s bien de sa part de nous divertir
avec tant d'�loquence de ses histoires et de ses malheurs.

Avec de tels r�cits en main,
qui lirait des romans?

Mais je crois qu'il a �t� trait�
avec m�pris par Mr Darcy, p�re.

J'ose dire que oui. Bien que Darcy puisse n'�tre pas plus qu'un sc�l�rat sans coeur

comme la moyenne des hommes riches,
ont l'habitude de l'�tre.

Il nous accombe � tous de faire tr�s attention

avant de prononcer un jugement n�gatif
sur n'importe lequel de nos hommes.

Seigneur!

Je me sens d�sol�e pour ce pauvre Mr Wickham.

Et ainsi il est devenu officier!

Je me souviens du temps o� j'aimais aussi beaucoup les uniformes rouges.

Et je les porte encore dans mon coeur.

Et il n'y a aucune raison de sourire � cela, Miss Lizzy!

Bien que Mr Wickham ait une pr�f�rence pour vous,
je suis s�re que vous n'avez rien fait pour le m�riter,

apr�s votre histoire avec Mr Collins!
Bien, cela ne sert � rien, tout est termin�!

Le pauvre jeune homme!
Si seulement il avait 500 ou 600 livres par an,

Je serai heureuse de le voir mari� � une de les filles!

Mais rien ne se passe comme cela le devrait.

Et maintenant Mr Bingley, en qui nous avions
tant d'espoirs, qui est parti pour toujours!

Quoi?

J'ai eu des nouvelles de Caroline Bingley.

C'est maintenant d�finitif:
ils resteront en ville tout l'hiver.

Je ne peux pas le croire.

C'est vrai.

Allons, Jane, Trouvez une consolation.

Avant d'�tre mari�e, une fille aime
avoir des chagrins d'amour de temps � autre.

Quand est-ce que ce sera � toi, Lizzy?
Vous n'allez pas �tre devanc�e de beaucoup par Jane,

Quand il y a assez d' officiers � Meryton
pour d�cevoir toutes les jeunes ladies de la r�gion.

Que Wickham soit votre homme. C'est un homme charmant.
Il vous laissera tomber honorablement.

Merci, sir, mais un homme moins agr�able le ferait. Nous ne devons pas tous nous reposer sur la chance de Jane.

C'est vrai, mais c'est r�confortant de le penser...
que cela puisse vous arrivez,

Vous avez une m�re affectueuse qui
en tirera toujours le meilleur parti.

Je ne sais pas ce qu'il va advenir
de nous tous, vraiment pas!

Et je ne peux pas supporter l'id�e que Charlotte Lucas
devienne la maitresse de cette maison!

Je serai forc�e de m'en aller, et de la voir prendre ma place!

Ma ch�re, �cartez ces pens�es fun�bres.
Esp�rons de bien meilleures choses.

Flattons nous plut�t de l'espoir
que je vous survivrai.

Vous ne devez pas �tre inqui�te pour moi, Lizzy.

Il sera bient�t oubli�,

et nous serons tous comme nous l'�tions avant.

Mais, je pourrais me souvenir de lui comme...

..L'homme le plus aimable de mes connaissances.

C'est tout .

Je n'ai rien � esp�rer ou � craindre...

..et rien � lui reprocher.
Au moins, je n'ai pas eu cette peine.

Ma ch�re Jane.

Vous �tre trop g�n�reuse. Votre douceur et
votre d�sint�ressement sont vraiment ang�lique.

- Ne me taquinez pas, Lizzy.
- Je ne vous taquine vraiment pas.

Il y a peu de gens que j'aime vraiment,
et moins m�me dont je pense du bien.

Plus je vais et moins
le monde me satisfait.

Jane, et si vous alliez en ville?

Tante et Oncle Gardiner vous accueilleraient
volontiers rue Gracechurch Street apr�s no�l.

- Pourquoi voudriez vous que j'aille � Londres, Lizzy?
- Sans raison.

Un changement de lieu et de compagnie?

Pourquoi �tes-vous si en retard?

Je redoutais que votre voiture se soit renvers�e,
ou que vous soyez attaqu�s par des voleurs!

Ne dites pas de sottises, nous avons fait
un agr�able voyage. Comment allez vous, Fanny?

Tr�s mal, Edward.
Personne ne sait comme je peux souffir de mes nerfs.

- Mais bon, je ne me plains jamais.
- C'est ce qu'il y a de mieux � faire, Fanny. Vous avez raison.

- Est-ce que vous nous avez amen� des cadeaux?
- Je vois que tu n'as pas chang�, Lydia.

- Pourquoi, n'ai-je pas grandi?
- Si, en tout mais dans le bon sens.

Lizzy!

Pr�parez vous, Pr�parez vous,
vous avez � peine le temps de changer de v�tements!

Nous sommes invit�s chez les Philips ce soir.
Je n'ai aucune envie d'aller par-ci par-l� la nuit.

Je devrais plut�t rester � la
maison et reposer mes pauvres nerfs.

# God rest ye merry gentlemen,
Let nothing you dismay,

# Remember Christ our Saviour
Was born on Christmas Day,

# To save us all from Satan's pow'r...

(LA CHANSON CONTINUE EN MUSIQUE DE FOND)

Oui, pauvre Jane. Je ne voudrais pas que
vous pensiez que je bl�me cette pauvre Jane!

Qui pourrait bl�mer cette pauvre Jane pour ce qui c'est pass�?
Elle est la plus gentille fille du monde!

J'ai dit � notre ch�re soeur, Mrs Gardiner,
qu'elle a fait de son mieux.

- Elle aurait pu avoir Bingley si elle l'avait voulu.
- Elle a fait de son mieux, et tout le monde ne peut pas dire cela.

Mais, oh, ma soeur, quand je pense � Lizzy!

- Ce doit �tre tr�s dur, ma soeur.
- C'est tr�s dur.

- Elle pourrait �tre la femme de Mr Collins en ce moment!
- Cela vous aurait donn� tant de r�confort!

Oh, Ces Lucas sont vraiment des gens malins.
Ils font tout pour obtenir ce qu'ils veulent!

N�anmoins, votre venue en ce moment est du plus grand r�confort.

Et nous sommes tr�s heureux d'entendre
parler des derni�res modes.

Puis je vous pr�sent�e Mr Wickham, ma tante?

J'ai cru comprendre que vous veniez du Derbyshire,
Mr Wickham.

- Effectivement, madame. Est-ce que vous connaissez la r�gion?
- Tr�s bien.

J'ai pass� les ann�es les plus
heureuses de ma vie � Lambton.

Non � 5 miles d'o� je suis n�,
� Pemberley!

Pemberley! Assurement c'est une des plus belles maisons
de Derbyshire, et par cons�quence du monde!

Je vois que vous pensez la m�me chose que moi, madame.

- Est-ce que vous connaissez la famille?
- Non.

J'ai eu la chance d'�tre le prot�g�
du vieux Mr Darcy.

C'�tait un homme tr�s bon.
J'esp�re que vous le connaissiez.

Et de 4 sur vous, et je suis sortie!
Seigneur, J'ai encore gagn�!

Dansons maintenant. J'ai tr�s envie de danser!

Mary!

Mary, joue Grimstock.

Excellent! Excellent!

- C'est bien les filles, n'est-ce pas, Mr Gardiner?
- Effectivement �a l'est, Sir William.

- En particulier les 2 ain�s, peut-�tre?
- Effectivement, effectivement.

Elles honoreraient la cour de St. James elle-m�me!
Mais n'oublions pas la plus jeune Miss Bennets!

Oui, elles ont assez de bras et
de jambes entre elles,

et ce sont les 3 plus sottes
filles en Angleterre.

Quand est-ce que vous viendrez dans le Kent?

Nous devrions rest�s la nuit du mariage � Lucas Lodge,
et all�s � Hunsford vendredi.

Vous m'�crirez, Lizzy? Je crois que je ne serai
pas amen�e � quitter le Kent pendant un certain temps.

- Cela d�pendra si j'ai de vos nouvelles souvent.
- Bien s�r que vous en aurez.

Mon p�re et Maria viennent en mars.
Lizzy, promettez moi de venir avec eux?

- Vous �tes la bienvenue autant qu'ils le sont.
- Alors comment pourrais-je refuser?

Mais je viens seulement si vous me garantissez
d'apercevoir la fameuse chemin�e de Rosings Park!

Que vous pourriez � peine �viter,
m�me si vous le vouliez!

(MARIA): Charlotte!

Est-ce que vous lui avez demand�?
Est-ce qu'elle vient � Hunsford avec nous?

- Oui.
- Bien!

Je serai � moiti� moins effray�e de Lady Catherine
si vous �tes avec nous, Lizzy!

Qui est cette fille qui danse avec Mr Wickham?

Son nom est Mary King.
Elle est venue chez son oncle � Meryton.

- Elle n'est pas tr�s belle, n'est-ce pas?
- La beaut� n'est pas la seule des vertus, Maria.

Elle est justement l'h�riti�re d'une fortune de 10000 livres,
� ce que j'ai compris.

Voil� une vertu assur�e!

(MERE): C'est tr�s dur. Et je suis d�sol�e
pour Lizzy, parce qu'elle n'a rien fait pour le m�riter.

(LYDIA): Pour Wickham de poursuivre Miss King
partout chez Barnet, juste pour ses 10000 livres!

(KITTY): Si seulement quelqu'un
pouvait mourrir et me laissez 10000 livres.

- (KITTY): Alors tous les officiers m'aimeraient!
- (MERE): Je suis s�re que oui, ma ch�re Kitty.

- (KITTY): Est-ce que vous trouvez qu'elle est jolie, maman?
- Non effectivement, elle est loin d'�tre comme toi.

(LYDIA): Une petite chose couverte de t�ches de rousseur!
Pauvre Wickham. Comme il doit souffrir.

(JANE): Le 12 janvier.

Ma ch�re Lizzy, ici, rue Gracechurch nous continuons
� vivre tranquillement et agr�ablement.

Notre tante et notre oncle ne pourraient
pas �tre plus gentils et plus pr�venants.

Tout ce qui me manque ici, ch�re Lizzy, c'est vous,
pour m'inciter � rire.

Il y a 3 semaines, quand notre tante
est all�e dans leur quartier,

j'en ai profit� pour passer �
Grosvenor Street et voir Miss Bingley.

J'�tait tr�s impatiente de revoir Caroline.
Et il me semble qu'elle �tait heureuse de me voir �galement,

bien qu'ayant peu d'entrain. Elle m'a reproch�e
de ne pas lui avoir annonc� mon arriv�e � Londres,

et j'ai trouv� tr�s �trange que 2 de
mes lettres aient pu s'�garer.

Tr�s �trange en effet.

Ma visite n'a pas �t� longue, parce que Caroline
et Mrs Hurst allaient sortir.

Au revoir, Miss Bennet.

Elles m'ont promis de venir � Gracechurch
Street dans un jour ou deux.

Je suis rest�e � la maison chaque
matin pendant 3 semaines,

et enfin, elle est venue aujourd'hui.

Je sais, ma ch�re Lizzy, que vous seriez incapable
de vous glorifier d'avoir �t� plus perspicace que moi,

quand je vous confesserai que je m'�tais compl�tement
abus�e sur les sentiments de Miss Bingley � mon �gard.

Il �tait visible qu'elle n'a
pris aucun plaisir � me voir.

Quand j'ai demand� des nouvelles de son fr�re, elle m'a fait comprendre
tr�s clairement que son fr�re avait connaissance de ma venue,

mais qu'il �tait pris en ce moment
par Mr Darcy et sa soeur.

Je dois en conclure,

que Mr Bingley ne s'int�resse
plus pour longtemps � moi.

Lizzy! Venez vite! Denny et Carter sont l�.

Et devinez qui d'autre? Wickham!

J'ai entendu dire que vous alliez dans le Kent. J'ai
pens� que nous ne pouvions pas vous laisser y all� sans vous dire en revoir.

Je suis tr�s heureuse de cette attention.
Nos conversations m'ont manqu�.

J'ai entendu que je devais vous f�liciter
pour vos prochaines fiancailles avec Miss King?

Vous devez me m�priser.

Bien s�r que non! Je comprends, bien que mes
plus jeunes soeurs ne soient pas encore capables,

de comprendre qu'un beau jeune homme doit pouvoir
vivre, autant que les autres.

Miss Bennet...

..Je souhaite que vous me croyez...
dans des circonstances diff�rentes...

Est-ce que le vieux Mr Darcy n'a pas un fils.

Oh, oui.

Mais la vie est pleine d'�preuves, comme ma
soeur Mary aime � nous le dire quotidiennement.

Je vous souhaite sinc�rement tout le bonheur du monde.

- Vous �tes tr�s tol�rante.
- Je me flatte de l'�tre!

Je pense que Jane serait tr�s fi�re de moi.

J'esp�re que nous serons, finalement,
toujours des amis.

Je suis s�re que nous le serons, Mr Wickham.

(PERE): Bien, Lizzy, vous nous abandonnez aussi.

Vous ne pensez pas � la souffrance
de vos parents pendant votre absence?

C'est un plaisir dont je pourrai me priver, p�re,
comme vous devez le savoir.

Mais je serai heureuse de voir Charlotte.

Et pas Mr Collins
et la fameuse Lady Catherine de Bourgh?

En tant que connaisseur de folie humaine, Je pensais
que vous seriez impatiente de savourer ces moments.

Pour seulement quelques plaisirs, je crois, sir,
je serai capable de faire un long chemin.

Oui. Et bien, pense � moi, Lizzy.

Jusqu'� ce que toi et ta soeur Jane ne soyez
revenues, Je n'entendrai pas un mot sens�.

Vous nous manquerez beaucoup, ma ch�rie.

Tr�s bien, tr�s bien.
Allez y. Allez y toute seule.

Oui, Maria. tout cette terre � notre
gauche appartient � Rosings Park.

Toute? Oh, Lady Catherine doit
�tre vraiment tr�s riche!

Je le crois, je le crois!
Et elle a beaucoup de faveurs � son service.

Votre soeur a fait un alliance heureuse!

(SIR WILLIAM): Oui, bien,

je crois qu'au prochain virage nous serons � Hunsford.

Sir William! Maria!

Cousine Elizabeth.

Je suis tr�s honor� de pouvoir vous
accueillir dans mon humble demeure!

- Mon cher Sir!
- Mon cher Mr Collins!

Je suis extr�mement honor� de vous
souhaiter un humble bienvenu dans la Cure...

- Je suis heureuse de te voir, Elizabeth.
- Moi aussi.

L'escalier, je me flatte, est �minemment
appropri� pour un clergyman dans ma position,

n'�tant ni trop peu profond ni trop raide.

Je n'ai jamais vu un escalier aussi commode, sir.
A la cour St. James...

Bien que cela ne soit rien aux
escaliers que vous verrez � Rosings.

Je parle des escaliers, parce qu'il y en a
des diff�rents, et chacuns ont leurs avantages.

Et ici, si vous me le permettez,
cousine Elizabeth.

Ce sera votre chambre,
pendant que vous �tes ici avec nous.

Et j'esp�re que vous la trouverez agr�able et confortable.

- En effet, c'est vraiment une chambre tr�s plaisante.
- Observez ce placard, cousine Elizabeth.

- Qu'en dites vous?
- Et bien...

N'est-ce pas l'essence m�me de
le fonctionnalit� et de la commodit�?

Lady Catherine de Bourgh elle-m�me �tait assez gentille
pour sugg�rer que ces �tag�res sont tout � fait adapt�es.

Des �tag�res dans un placard... Tr�s bien pens� en effet.

Elle est la bont� m�me. Rien n'est assez petit pour
�chapper � sa critique, n'est-ce pas, ma ch�rie?

- C'est une voisine tr�s attentive.
- Nous d�nons � Rosings Park 2 fois par semaine!

- Et ne sommes jamais autoris�s � rentrer � pied.
- N'est-ce pas la g�n�rosit� m�me, non, Maria?

On fait venir r�guli�rement la
voiture de Sa Gr�ce pour nous.

Je devrais dire une des voitures de
Sa Gr�ce, puisqu'elle en a plusieurs.

Et maintenant, Sir William, vous �tiez assez
aimable pour exprimer le d�sir de voir mes jardins.

Mr Collins entretient les jardins lui m�me,
et y passe une grande partie de sa journ�e.

- L'exercice doit �tre salutaire.
- Oh, oui.

Je l'encourage � �tre dans son
jardin le plus possible.

- Et il doit aller � pied � Rosings presque chaque jour.
- Si souvent? Est-ce n�cessaire?

Peut-�tre pas, mais j'avoue que
je l'encourage dans cette voie.

- Marcher est vraiment un exercice salutaire.
- Oh, effet.

Quand il est � la maison,
il est le plus souvent dans la biblioth�que,

ce qui permet d'avoir une bonne vue sur la route,
au cas o� la voiture de Lady Catherine arriverait.

- Et vous pr�f�rez rester dans le petit salon?
- Oui.

Alors, cela arrive souvent qu'une
journ�e enti�re se passe

en ayant pass� que quelques
minutes l'un avec l'autre.

Je vois.

Je constate que je peux supporter la solitude tr�s gaiement.

Je me trouve...

.. tout a fait contente de ma situation, Lizzy.

- (COLLINS): Charlotte, venez vite!
- (CHARLOTTE): Qui y-a-t-il?

(MARIA): Lizzy! Lizzy!

Venez dans la salle � manger.
Il y a une si belle vue! Faites vite!

Regardez, Lizzy, Regardez!

Est-ce tout? J'esp�rais que des porcs allaient �tre dans le jardin!

- C'est seulement Lady Catherine et sa fille.
- Non, c'est la vieille Mrs Jenkinson.

- Avec elle c'est Miss Anne de Bourgh!
- Elle est grossi�re au point de laisser Charlotte dehors dans le vent!

- Quelle petite personne!
- J'aime son apparence.

Elle a l'air maussade et maladive.
Oui, �a lui conviendra tr�s bien.

C'est juste la femme qu'il lui faut.

Qui, Lizzy?

(COLLINS): Remarquez les fen�tres.

Il en a 64 en tout. 64!

Et je tiens de source s�re que la vitre
seule co�te � l'origine plus de 600 livres!

C'est un batiment tr�s beau,
et joliment situ�, sir.

Et nullement marquant par les fen�tres.

Ne soyez pas g�n�e, ma ch�re cousine,
au sujet de votre toilette.

Lady Catherine est loin d'exiger l'�l�gance,
qui convient � elle et � sa fille.

Elle ne jugera pas mal pour
votre simplicit� dans l'habillement.

- Elle aime pr�server la distinction de rang.
- Merci, Mr Collins, c'est d'un grand r�confort.

(LADY CATHERINE): Un m�decin r�pondra �
vos besoins d'une fa�on tr�s ad�quate.

Assurez vous que cela ne soit pas lui mais Nicholson, Mrs Collins.

Je serais extr�mement en col�re
si j'apprends que vous �tes all�s ailleurs.

- Je n'en ai pas l'intention, Lady Catherine.
- Non en effet. Pas du tout l'intention.

Bien.

Votre amie semble �tre une jolie
fille tr�s distingu�e, Mrs Collins.

Le domaine de son p�re a un entail en faveur de Mr Collins,
j'ai cru comprendre.

Oui, madame, et je le suis, croyez moi...

Avez vous des fr�res et soeurs, Miss Bennet?

- Oui, madame, Je suis la 2�me de 5 soeurs.
- Est-ce que vos jeunes soeurs sortent?

- Oui, madame, chacune d'entre elles.
- Toutes?

Quoi? toutes les 5 en m�me temps?

Les plus jeunes sortent avant que
les plus vieilles soient mari�es?

Votre plus jeune soeur doit �tre tr�s jeune?

Oui, madame, ma plus jeune soeur n'a pas 16 ans.

Et bien!

Elle est beaucoup trop jeune pour aller dans le monde.

Mais vraiment, madame, je pense que ce
serait un peu dur pour mes jeunes soeurs,

de les priver de leur part
l�gitime de compagnie et d'amusement,

simplement parce que leurs ain�s n'ont pas
l'occasion ou le d�sir de se marier de bonne heure.

Sir William, N'etes vous pas d'accord?

- Et bien...
- (LADY CATHERINE): Sur mon honneur!

Vous donnez votre opinion tr�s
directement pour une si jeune personne!

Veuillez me dire votre age?

Avec 3 jeunes soeurs d�j� grande, Votre Gr�ce
doit comprendre que je ne m'en soucie plus.

Miss Bennet, vous ne devez pas avoir
plus de 20 ans, J'en suis s�re.

Par cons�quence il n'y a
aucune raison de cacher votre age!

Je n'ai pas encore 21 ans.

Mrs Collins, vous ai-je d�j� parl� de
la visite hier de Lady Metcalf

pour me remercier de lui avoir envoy� Miss Pope?
''Lady Catherine,'' m'a-t-elle dit,

''vous m'avez donn� un tr�sor.'' Oui!

Oui.

C'est magnifique.

Je pourrais appr�cier autant
que vous ces bois et ces collines.

Lizzy?

Nous sommes ici depuis 3 semaines, et
nous avons d�n� � Rosings Park d�j� 6 fois!

- Je n'aurai jamais cru qu'il y en aurait autant!
- Non, moins non plus.

(COLLINS): Ma ch�rie!

Maria! Cousine Elizabeth!

Mr Darcy est arriv� � Rosings!

Accompagn� de son cousin, le Colonel Fitzwilliam!
Le fils le plus jeune du comte de Matlock!

Ils nous ont accord� le plus grand honneur.
Ils sont venus nous saluer!

- Quand, mon ch�ri?
- D�s maintenant, Mrs Collins!

Ils sont juste derri�re moi! Faites vite!

Ceci doit �tre d� � vous.
Mr Darcy ne serait pas venu si vite me saluer.

Vous vous trompez, parce qu'il me
d�teste autant que moi je le d�teste.

D�pechez vous! D�pechez vous!

- Enchant� de faire enfin votre connaissance!
- Enfin, sir?

J'ai beaucoup entendu parler de vous,
et les �loges n'�taient pas exag�r�es.

Je peux bien croire cela.
Mr Darcy est mon plus fervent d�tracteur.

J'esp�re que nous vous verrons fr�quemment � Rosings

- J'aime beaucoup les conversations pleine d'entrain.
- Ce que vous ne trouvez pas � Rosings Park?

Ma tante parle beaucoup,
mais cela n�cessite rarement une r�ponse.

Mon ami dit � peine un mot depuis qu'il est venu
dans le Kent, bien qu'il soit anim� dans d'autres endroits.

Personne ne joue, personne ne chante.

- Je crois que vous jouez et chantez?
- Un petit peu, et tr�s mal.

- Je ne souhaitais pas susciter votre attente.
- Je suis s�re que vous �tes trop modeste.

N'importe quelle assistance serait profond�ment la bienvenue.

Pouvez vous me dire pourquoi Mr Darcy
garde ses yeux fix�s sur moi? Que croyez vous qui l'offense?

- J'esp�re que votre famille va bien.
- Je vous remercie, oui.

Ma soeur �tait en ville depuis 3 mois.
Vous ne l'avez pas rencontr�?

Non.

Non, je n'ai pas eu ce plaisir.

- Mr Darcy et moi ne sommes pas les meilleurs amis.
- Je suis �tonn�.

Pourquoi devriez vous l'�tre?
Je crois toujours aux premi�res impressions,

et sa bonne opinion une fois perdue, l'est pour toujours.

Alors vous voyez, c'est un cas sans espoir,
n'est-ce pas, Colonel Fitzwilliam?

Vous ne jouerez jamais tr�s bien, Miss Bennet,
si vous ne pratiquer pas plus.

(LADY CATHERINE): vous pouvez venir � Rosings
aussi souvent que vous le voulez,

et jouer sur le pianoforte
dans la chambre de Mrs Jenkinson.

Il ne devrais y avoir personne
dans cette partie de la maison.

Merci, madame.

Il y a peu de gens en Angleterre, je suppose,
qui ont le m�me attrait que moi pour la musique.

(LADY CATHERINE): Ou un meilleur go�t.

Et si jamais j'avais appris,
je pourrais �tre vraiment excellente.

(LADY CATHERINE): Et Anne aussi.

Essayez vous de m'effrayer, Mr Darcy,
en venant m'�couter avec cet air s�rieux?

Je ne serai pas inqui�te.

Mon courage augmente toujours
lorsqu'on tente de m'intimider.

Je sais que vous prenez un grand plaisir �
professer des sentiments qui ne sont pas les v�tre.

Votre cousin a du vous apprendre � ne pas
croire un mot de ce que je dis, Colonel Fitzwilliam.

- Ce n'est pas g�n�reux de sa part, n'est-ce pas?
- Effectivement, Darcy!

Imprudent aussi, parce qu'il me provoque
et je pourrais ensuite exercer des repr�sailles

et dire des choses sur son comportement dans
Hertfordshire, qui peuvent choquer ses parents.

- Je n'ai pas peur de vous.
- De quoi l'accusez vous?

J'aimerais savoir comment il se comporte avec les �trangers!

La 1�re fois, j'ai vu Mr Darcy a un bal,
o� il a dans� seulement 4 fois,

bien que les messieurs aient �t� rares,
et plus d'une lady sans cavalier.

- Je suis d�sol�e, mais c'est l'exact v�rit�.
- Je veux bien le croire!

J'ai peur de ne pas avoir les qualit�s
n�cessaires pour me rendre agr�able aux �trangers.

Pouvons nous lui demander pourquoi?

pourquoi un homme intelligent et plein
d'�ducation, qui a l'habitude du monde,

n'aurait pas les qualit�s n�cessaires
pour se rendre agr�able aux �trangers?

Je...

Je n'ai pas les qualit�s que certains poss�dent,
de converser facilement avec les �trangers.

Je ne joue pas de cet instrument
aussi bien que je le voudrais,

mais je suppose que c'est de ma propre faute,
parce que je n'ai pas pris la peine de pratiquer suffisament!

Vous avez parfaitement raison.
Vous avez mieux utilis� votre temps.

Vous faites plaisir � tous ceux
qui ont le privil�ge de vous entendre.

Aucun de nous deux ne nous ex�cutons devant des �trangers.

(LADY CATHERINE): De quoi parlez vous?
Que dites-vous � Miss Bennet?

Je dois avoir ma part dans la conversation !

Quant � la fille, c'est une personne maladive
et p�le avec peu de conversation et aucun talent.

Je suis d�sol�e d'�tre si dur avec
quelqu'un de notre sexe, mais...

Mr Darcy ne montre aucune inclination pour elle, et la
traite avec la m�me indiff�rence qu'il montre pour les autres,

mais Lady Catherine est d�cid�e
� faire de lui son beau-fils,

et ce n'est pas une femme � �tre contredite.

(LA CLOCHE SONNE)

Mr Darcy.

Mrs Collins et Maria viennent juste d'aller
� Hunsford village avec mon cousin.

Vous me trouverez toute seule ce matin, Mr Darcy.

Je vous prie de m'excuser.
Je n'avais aucune intention d'�tre indiscret.

J'�tais entrain d'�crire une lettre
� ma soeur Jane qui est � Londres.

Mr Bingley et ses soeurs allaient bien, je l'esp�re,
lorsque vous avez quitt� Londres?

Parfaitement bien, merci.

J'ai cru comprendre que Mr Bingley
n'avait aucune id�e de son retour � Netherfield?

Il est probable qu'il puisse y passer peu de temps � l'avenir.

Alors, Cela serait mieux pour
le voisinage qu'il lib�re ce lieu.

Je ne serais pas surpris s'il le lib�re,
d�s qu'il aura eu des offres convenables.

La maison semble �tre tr�s confortable.

Lady Catherine, je crois,
a fait tout ce qu'elle a pu quand Mr Collins est venu.

Je le crois. Et elle n'aurait pas pu accorder
sa bont� sur un destinataire plus reconnaissant.

Mr Collins semble avoir eu beaucoup
de chance dans le choix de sa femme.

Oui, en effet. A la lumi�re de la froide raison,
cette union pr�sente beaucoup d'avantage.

Elle doit �tre satisfaite d'�tre
install�e � si peu de distance de sa famille.

Si peu de distance? c'est � pr�s de 50 miles!

Qu'est-ce que 50 miles de bonne route?
Oui, une courte distance.

Proche et loin sont des termes relatifs. C'est possible
qu'une femme soit arrang�e de n'�tre pas trop pr�s de sa famille.

Oui, exactement.

Vous ne souhaiteriez pas �tre
toujours pr�s de Longbourn, je pense.

Je ne prendrai pas plus de votre temps.
Veuillez pr�senter mes respects � Mrs Collins et � sa soeur.

Non, non, s'il vous plait, ne vous d�rangez pas.

- Miss Bennet!
- Colonel Fitzwilliam.

Je faisais ma visite annuelle du parc.
Voulez vous que nous prenions ce chemin ensemble?

Avec plaisir.

- Est-ce que vous connaissez Mr Bingley et ses soeurs?
- Un petit peu.

Bingley est un homme agr�able, et un gentleman.
C'est un grand ami de Darcy.

Oui. Mr Darcy est inhabituellement aimable avec M. Bingley,
et prend prodigieusement soin de lui.

Oui, je crois que Darcy prend soin de lui.

Je... J'ai cru comprendre qu'il se f�licitait

d'avoir �viter � Mr Bingley l'imprudence
d'un tr�s mauvais mariage.

Est-ce que Mr Darcy a donn�
les raisons de son intervention?

Je crois qu'il y avait de tr�s fortes objection � la lady.

Et pourquoi aurait-il �t� un bon juge?

Vous �tes dispos� � trouver son interf�rence trop z�l�?

Je ne vois pas de quels droits Mr Darcy se permet de d�terminer
et de dire de quelle fa�on son ami doit �tre heureux.

Mais, comme vous l'avez dit, nous ne connaissons pas les �v�nements.

- Peut-�tre qu'il n'y avait pas beaucoup d'affection.
- Peut-�tre que non.

Mais si c'�tait le cas, cela diminue l'honneur du
triomphe de mon cousin tr�s tristement, n'est-ce pas?

- Miss Bennet, vous n'allez pas bien?
- Une migraine soudaine.

J'ai peut-�tre trop march� aujourd'hui.

Prenez pour le retour le chemin le plus court.

Etes- vous s�re? Je resterai volontiers � la maison avec vous,
et je braverai tout le m�contement de Lady Catherine.

Ma ch�re Charlotte, je vous prie de consid�rer...

J'irai bient�t mieux. C'est seulement une migraine.
Elle passera, et plus rapidement dans la tranquillit� et la solitude.

Je suis tout � fait s�r, qu'une fois
toutes les circonstances expliqu�es � Lady Catherine,

qu'elle ne sera pas f�ch�, parce que elle
a en effet un tel esprit de g�n�rosit� chr�tienne...

- Mon ch�ri, il est l'heure!
- Ma ch�rie! pourquoi ne l'avez vous pas dit avant?

Je ne peux pas commencer � compter les occasions

sur lesquelles Sa Gr�ce a �t� impressionn�e par moi
par l'importance que j'accorde � l'exactitude...

(LA CLOCHE SONNE)

Veuillez m'excuser.
J'esp�re que vous vous sentez mieux.

Oui, merci.

Voulez vous vous assoir?

En vain ai-je lutt�. Rien n'y fait!

Je ne puis r�primer mes sentiments. Laissez moi vous dire
l'ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime.

En me d�clarant ainsi je me rends compte que j'irai
expressement � l'encontre des souhaits de ma famille,

de mes amis, et, je dois � peine ajouter,
de mon propre jugement.

La situation relative de nos familles fait
d'une telle alliance entre nous une relation r�pr�hensible.

Car en homme raisonnable je ne devrais
pas mais je ne peux rien y faire.

Presque d�s les premiers instants,
J'ai ressenti pour vous...

..une admiration passionn�e et du respect,

qui en d�pit de mes luttes,
a surmont� chaque objection raisonnable.

Je vous prie, le plus ardamment, de soulager
ma douleur et de consentir � devenir ma femme.

En des circonstances comme celle-ci,
je crois qu'il est d'usage d'exprimer de la reconnaissance
pour les sentiments dont on vient d'entendre l'aveu.

Mais je ne peux pas.

Je n'ai jamais recherch� votre affection, et c'est
certes tr�s � contrecoeur que vous me l'a donnez.

Je suis d�sol�e de causer de la peine
� qui que ce soit, mais c'�tait inconsciemment,

et j'esp�re que ce sera de courte dur�e.

Et c'est l� toute la r�ponse que j'aurai l'honneur de recevoir?

Puis-je savoir pourquoi vous me repoussez avec des formes
que n'att�nue aucun effort de politesse.

Je pourrais aussi bien vous demander,
pourquoi, avec l'intention �vidente de me blesser,

vous venez me dire que vous m'aimez contre
votre volont�, votre raison, et m�me votre r�putation!

N'est-ce pas l� une excuse pour mon impolitesse,
si impolitesse il y a?

J'ai toutes les raisons du monde de penser du mal de vous.

Comment pourrai-je accepter l'homme
qui a ruin� le bonheur d'une soeur tr�s aim�e?

Pouvez vous dire que vous n'�tes pas responsable?

Je n'ai aucune envie de le nier.

J'ai fais tout ce qui �tait en mon pouvoir pour s�parer
mon ami de votre soeur et je me r�jouis de mon succ�s.

J'ai �t� plus raisonnable
pour lui que pour moi-m�me.

Ce n'est pas la seule raison
de mon aversion pour vous.

Depuis longtemps, mon opinion sur vous �tait faite
quand j'ai entendu l'histoire de M. Wickham sur vos d�mmel�s.

- Comment pouvez-vous vous d�fendre � ce sujet?
- Un tel int�r�t pour les soucis de ce monsieur!

Qui pourrait ne pas en �prouver, quand on connait ses infortunes?

Ses infortunes! Oui, ses infortunes
�taient vraiment grandes!

Et de votre infliction !
vous l'avez r�duit � son �tat actuel de pauvret�,

et encore maintenant vous pouvez traiter ses
malheurs avec le m�pris et le ridicule !

Et voil� l'opinion que vous avez de moi?

Mes fautes de ce point de vue sont accablantes en effet.

Peut-�tre auriez vous ferm� les yeux sur ces offenses,
si votre orgueil n'avait pas �t� froiss�

par la confession honn�te de mes scrupules
qui m'ont longtemps emp�ch� de prendre une d�cision.

Aurai-je du cacher mes scrupules et vous flattez.

Mais la dissimulation sous n'importe quelle forme me fait horreur.

Je ne rougis pas des sentiments que je vous ai confi�.
Ils �taient naturels.

Pouviez vous vous attendre � ce que je
me r�jouisse de l'inf�riorit� de votre entourage?

Que je me f�licite de nouer des liens de parent� avec des personnes
dont la condition sociale est manifestement au-dessous de la miennes?

Vous vous trompez, Mr Darcy.

Votre declaration m'a �pargn� l'ennui que j'aurai �prouv� � vous refuser
si vous vous etiez exprim� d'une mani�re plus digne d'un gentleman.

Sous quelque forme que se f�t produite votre demande,
jamais je n'aurais eu le tentation de l'accepter.

Depuis le commencement, vos mani�res m'ont convaincu

de votre arrogance, de votre orgueil,
et de votre m�pris �go�ste des sentiments d'autrui.

En un mois, je sentais que vous �tiez le dernier
homme au monde que je consentirais � �pouser!

Vous en avez dit assez, madame.

Je comprends parfaitement vos sentiments...

..et maintenant, il ne me reste plus
qu'� regretter d'avoir �prouv� les miens.

Pardonnez moi d'avoir abuser de votre temps...

..et accepter mes meilleurs voeux
pour votre sant� et votre bonheur.