All language subtitles for Pere.Fils.Therapie.2016.VOF.1080P.mHD.X264.AC3-ROMKENT

- Et j'ai tapé dans l'œil
de Dany Gallucio, chef du gang.

Je suis devenu son chauffeur.

J'ai gagné sa confiance
en le conduisant tous les jours

pendant 3 ans.
J'étais devenu son bras droit,

son confident,
le parrain de ses jumelles.

Le seul au courant
de ses problèmes érectiles.

J'ai accumulé une preuve en béton,
toute l'organisation

est tombée.

35 arrestations, des vies sauvées,
et le maire de la ville:

"Bravo, commandant Laroche.
Il faut plus d'hommes comme vous."

"Ah oui? Alors arrêtez

"de mettre tout l'argent

"dans les VTT
pour la police municipale.

"Pour envoyer

"des gogos en VIT pour lutter
contre les crottes de chien,

"y a pas de problème.

"Là, y a des effectifs.

"Des pauvres gars

"avec leur casque. Pout-pout...."

- Pout-pout.

- "Pardon, madame,

"votre caniche à pompon
a posé une pêche

"sur la piste cyclable."
C'est des préposés...

- ""A l'incontinence canine".

- Ouais, il est en forme.

- La version longue,

c'est: "Je l'ai traité de connard
et je suis reparti

"en Vélib."
- T'es con.

- Il a voulu s'excuser

et je l'ai traité de connard.

Tout le monde est en position?

Simart?

- En place.

- Julie?
- En place.

- Etienne? Léa?

- En place.

- Simart?
- En place.

- On attend la fin

de la transaction
avant d'agir.

Les Perreti doivent tenir la came.
- Et si je suis pas en place?

- Je t'ai demandé.
- T'as dit Simart

deux fois.

- Non. Julie?

- Si, Jacques.

- J'ai pas dit 2 fois Simart.

- En place.

- Là, ça fait 3 fois.

- Rachid en position.

- Mais faites gaffe,
c'est moi qui prends les risques.

- T'inquiète, le commandant suprême
a tout prévu.

- Assez, Marc.

Ça va pas, ce matin?

- La mission est mal préparée.

- Pas du tout.

- T'as étudié le profil psy

des Perreti?

- L'aîné est parano.

Statistiquement...
- Quelles étaient

les chances que j'enfante
un emmerdeur comme toi?

Très minces.

T'es peut-être pas mon fils.

- Ni toi, mon père.
La bonne nouvelle du jour.

- On dirait pas, non.

- À part le nez et les yeux,
c'est sa mère.

- Non, mais déjà, rien que la couleur.

- Ma mère est noire,

mon père est blanc, je suis métis.

Tes parents sont frère et sœur,
t'es con.

- On se tait.

Ils arrivent.

- Attendez que Rachid donne le fric.

Marc.

Rapproche-toi un peu.

- Je suis bien.

- Ton angle de vision

va être bloqué. Bouge.

(Bas)
- J'ai aucune personnalité.

Coup métallique

- C'est qu'un pigeon.

- Y a quelqu'un!

- Tire!
- Attends.

- Ils vont tuer Rachid.

Tire!

- Attends.
- Qu'est-ce que t'attends?

Les pneus!

Fracas

- T'attendais quoi pour tirer?

- Rachid bougeait, le mec le tenait
et le vent était contraire.

- Super, la météo, fallait tirer!

- Tu m'as fait bouger.

- Fallait rester à ta place alors.

- J'ai obéi au grand Laroche,
roi des emmerdeurs.

- Arrêtez, merde!
- Tu sais ce que t'es?

Un branleur.
- C'est toi.

- J'aurais dû, oui.

- Calmez-vous!

- Je vais tout mettre
dans mon rapport.

- Un rapport? Un rapport.

On allait s'affronter en mecs

et tu parles de rapport?
Frappe-moi, arrête de réfléchir.

Habite tes testicules.

- Pardon?

- Sois un homme!

- Un homme? T'as une coupe

de Playmobil
et tu veux m'apprendre la virilité?

- J'ai une coupe de P...?

- Playmobil, ouais.

- Une coupe de quoi?

- Plutôt prendre une balle
que te ressembler.

- Je peux plus le voir.
- Il est pas méchant.

- II me cherche tout le temps.

- Si vous vous entendiez,
ça ferait une super équipe.

- On en forme une
et tu veux tout arrêter.

- Non, faire un break.
- C'est pareil.

C'est merci, au revoir, dégagez.
- Non, je t'adore, t'es génial.

- Ca, ça m'énerve.
Je suis génial mais tu veux arrêter.

A quoi bon être génial?

Je vais arrêter.
- T'es bien parti.

Je vais être un mec nul.

Je vais oublier ton anniversaire,
je vais arrêter

d'être fidèle.

Ça sert à rien.

Je vais spoiler

tes séries.
- Non.

- Si. Dexter, il meurt.
- Arrête.

- Dans Breaking Bad, Walter meurt.
- Arrête!

- Ned Stark.

II meurt.
- Ils meurent tous.

- Tous?

Même le nain?
- Ouais.

- Non, pas le nain.
- Non.

- II meurt pas?
- Non.

- J'ai flippé, c'est mon préféré.

C'est ça qui est génial.

Pourquoi tu veux me casser ça?

- Allez.

Parce que pour moi, ça marche pas.
- Quoi?

Sans toi, ma vie est pas géniale.

Tirs

- Bravo!

C'est bien. T'es bon!
Dis, combien de fois tu t'entraînes

par semaine?
- 4 fois.

- Taux de réussite?
- 98 %.

- Ton classement?

- Ter.
- Où tirer quand un bouclier humain

cache un méchant?

- Sous la clavicule.
- OK.

C'est ça.

Là, ne réfléchis pas

et tire!

Bon, ben, t'as raté.

- Oui. Ça serait plus facile
si tu gueulais pas.

- Pense pas, réfléchis pas.

Et tire!

C'est moi qui te stresse?
- Oui.

- Mais pourquoi,
quand c'est pour de vrai,

quand ça devient.
Pourquoi, quand tu es dans l'action,

tu peux pas...

- Tu peux faire une phrase?

- En théorie, t'es bon,
pas en pratique.

- Comme toi.
En théorie, t'es un bon père.

- Bon, faut que tu changes d'unité.

- Bonne idée. Je fais ma demande.
- On s'évitera plus facilement.

Y a pas de mauvais fils

ou de mauvais père. T'es pas
un fils pour le père que je suis.

- Non, t'es un mauvais père.

- J'y arrive pas, avec toi.

- Même Dark Vador
est un meilleur père

que toi, tu sais?

- Tu vas me louper.

- Pfff!

- "C'est des préposés
à l'incontinence canine."

Et là, j'ai traité le maire
de connard.

Je suis reparti en Vélib.

Sonnerie de portable

Allô?
- Jacques Laroche?

- Oui.
- Commissaire Collet, BRI Marseille.

- Jacques?

- Qu'est-ce que tu fais là?

- T'es pas à Nantes?

- On m'a convoqué ici en urgence,
je sais pas pourquoi.

- Moi aussi.

Fermeture d'ascenseur

- Ca va, avec Julie?

- Oui.

Sauf qu'elle m'a quitté depuis 2 ans.
- Bah oui.

Enfin, je veux dire...

Maintenir une relation à distance,
c'est pas évident.

- Claude Bracci.

Trafic de drogue,
proxénétisme, braquages.

Il sévit ici depuis 20 ans.

On a jamais pu le coffrer.

3 arrestations, 3 gardes à vue,

3 libérations, impossible de le lier

à quoi que ce soit.

Il contrôle sans se mouiller.

Cédric Bracci.

Son rejeton.

En détention provisoire

pour meurtre,
il est jugé dans 15 jours.

Un de nos agents, Patrice Martinez.

2 ans d'infiltration

dans la bande.
Il a été démasqué et pris en otage.

Bracci a décidé de négocier.

- Si on relaxe son fils,

ils épargnent Martinez.

- Le préfet refuse.

- Martinez mourra.

- Une ordure a kidnappé un flic
pour l'échanger contre son fils.

Je fais quoi, là-dedans?
- Nous?

- C'est Julie

et Simart qui ont pensé

à vous.

Voici la seule personne capable

de sauver Martinez.
Me Perronet, avocat des Bracci.

- Cédric Bracci possède
un casier judiciaire vierge,

tout comme son père.
Il est innocent et je le prouverai.

C'est suicidaire!

Charles!
- Relâche-le.

- Tu as peur?
- Je suis complice.

- L'avocat

doit savoir où est Martinez.

- Mon fils se fera

bouffer tout cru en taule.
C'est pas un méchant.

Mais c'est un imbécile.

C'est mon petit imbécile à moi.

I! survivra pas si on l'enferme.

Alors je suis prêt à tout perdre
pour le sauver.

Tu comprends?
- Oui. Je comprends.

- Et j'ai donc besoin
de faire confiance à mon avocat.

- J'ai trahi. J'ai tout dit.

Les passeports, Nicole.

Faut pas oublier mes chaussettes.

- L'avocat de Bracci est susceptible
de parler, mais surtout, il le veut.

Il ne le sait pas encore.

- Jacques, tu gagnes sa confiance.

- Mais Bracci sent que l'avocat craque

et il le colle.

- OK, mais ça explique pas ça.
- Pourquoi nous?

- Il faut un père et un fils.

- Mais pourquoi nous?
- Oui.

- J'explique.

Pour s'approcher

de Charles Perronet,

c'est son fils dépressif, Fabrice.

- Mange moins, la corde tiendra.

- Charles.

- J'essaie de détendre l'ambiance.

Tes suicides coûtent cher
à la société.

Très cher.

Tu es allé à l'école,

tu as été vacciné, soigné, éduqué.
Et tu fous en l'air l'investissement.

C'est quoi, ton problème?

- Tes amis te paient
avec l'argent qui paie ma coke.

- Tu sniffes pour 400 000 euros?
J'espère pas, pour toi.

- Putain...

- Il veut juste que tu le regardes,
l'écoutes.

- Je ne fais que ça.

Comme je t'écoute depuis 25 ans.

J'ai pas besoin d'une 2e femme.

- Charles, je me suis jamais mêlée
de tes affaires avec Bracci.

Mais là, j'exige
que tu aides Fabrice.

C'est ton fils,
toi seul peux agir.

S'il se rate pas,
ce sera ta faute.

Alors tu vas sortir
de ta bulle d'avocat

et être un père pour ton fils
une fois dans ta vie.

Je vous ai inscrits à une thérapie.
- Thérapie?

- Vous en avez besoin.

Départ samedi.

- Aventure Père et Fils.
Coupés de la civilisation

pendant 10 jours,
coachés par Gilberte Ménard,

père et fils vont réapprendre
à communiquer

et partager une expérience mémorable.

Dans un monde où les hommes
ont perdu leurs repères,

il devient vital

de renouer avec les sources
de la virilité

et de retrouver ce lieu sacré
qui unissait père et fils.

- Euh...
- C'est non négociable.

- NON, NON...
- Vous allez infiltrer

la thérapie.

- C'est débile.
- Vous devenez copains

avec l'avocat
et lui faites une offre.

- Non.

- On garantit sa protection

et il révèle où est Martinez
et livre Bracci.

- Non et non.
- Faites-le au Moins pour moi.

Et pour lui.

Je veux pas élever un orphelin.

- Euh, si, on va y aller.
On va y aller

et le retrouver.

On le ramènera,
mort ou vif.

Vif. Que vif.

Oubliez le "mort".

Intact...

- J'accepte.

Je vais retourner l'avocat.
Mais pas de camping avec ça.

- Pour une fois,
j'approuve le vieillard qui a parlé.

- Une thérapie?

En ce moment?
- Je veux sauver mon fils.

- Et le mien! Tu y penses?

- Je ne te demande pas, je pars.

- Son procès est dans 2 semaines.

- Je préfère emmener Simart.

Il est meilleur et fiable.

D'ailleurs, il me ressemble plus.
- Adopte-le. Tu pourras le saouler

avec tes histoires.

- Je vais t'en coller une.
- Colle.

- C'est parfait.

- Colle.

- Pas besoin de jouer la comédie.

- Tu la vois?
- Oui, colle.

(Accent belge)
- Votre attention.

Désormais,
pour paraphraser Churchill,

je n'ai à vous offrir que
de la sueur, des larmes et du sang.

Eclat de rire

Je déconne!

Pardon.
Aventure Père et Fils,

c'est l'expérience d'une vie.
Vous allez en baver.

Et vibrer comme jamais.

- OUAIS!

- Ouais!

- OUAIS!
- Ouais!

- Stop.

Vous êtes ici

pour vous rapprocher
et réparer quelque chose...

- Salut. Jacques.

Je suis agent immobilier.

Mon fils Marc,
agent immobilier aussi.

- Comme nous!

- Vous êtes agents immobilier?
- Non,

cuisiniers, mais de père en fils,
comme vous. C'est drôle.

Rires niais

- Confiez-moi
vos téléphones portables.

Vous les récupérerez
à la fin du séjour.

Merci, messieurs.

- On arrive bientôt, Gilberte?

- Jacques, Marc, vous m'entendez?

- Ouais. Tu nous entends, toi?
- Marc, oui.

Pas Jacques.

- T'as pas mis ton pin's?

Il a pas mis son pin's.
- Pas besoin de ça ni d'oreillette.

Pas d'iPod, pas de Facebook,
pas de capote.

Et pourquoi ce camping-car?
C'est assez chiant avec toi,

pas besoin de soutien.

- Tu trouves Ben Laden avec ton slip
et ton couteau.

Nous, on bosse en équipe.

- Ici, je décide, tu suis.
- Non. Je suis lieutenant, donc.

- Non, ici,
t'es mon stagiaire, compris?

Ouais, mon stagiaire.
Profites-en pour apprendre.

- D'accord, stagiaire, carrément.

Ça va être galère
pour les photocopies.

- Un café, Jacques?
- Continuez, c'est crédible.

- Merci.

Sinon, ça va?

Tout va bien à Marseille?
- Ouais.

T'as l'air bien intégrée.
- Ouais.

- Cool.
Enfin, je suis content pour toi.

Tu m'as manqué.

- C'est pas le moment, on bosse.

- Ouais. Non, OK.

- Messieurs, il faudra accepter
de vous laisser transporter

par cette nature.

Tout ce calcaire symbolise
l'état de votre relation.

Votre dynamique familiale
s'est sédimentée et s'effrite depuis.

Pour vous rapprocher,

cette semaine, nous allons provoquer
un puissant mouvement tectonique.

- C'est de la branlette.

- Pères et fils logent
dans des yourtes séparées.

Comme ça,
tout le monde dormira mieux.

Nous allons commencer
par une activité

qui a toujours eu du succès
dans notre histoire.

Choisissez une figurine
qui représente votre père

ou votre fils,

puis vous expliquerez votre choix.

- J'ai hésité un peu.

Au début, je voulais choisir
un grand toutou,

mais finalement, j'ai pris ça.

Parce que mon fils Sammy

est un petit soldat
aux ordres du capitalisme.

La semaine dernière,
pour les actionnaires,

il a licencié 30 gars.

- J'ai choisi ça.
Car mon père, Sofian, est un faible.

A cause de nos sociétés matriarcales
et décadentes qui...

castrent leurs mâles.
A part Gilberte,

pas de femme ici, pas de mère?

Pas d'enseignante,
de connasse de Mme la juge

qui t'empêche

de voir tes enfants
à cause de ta prétendue agressivité.

Moi? Bah, connasse...

Espèce de salope

de putain de ta race!

Tiens! Tu fais moins la conne
sans ta tête, ta gueule de merde, là.

Pute!
Il crache

Excusez-moi.

- Papa.

Voici ce que j'aimerais qu'Aldo
devienne grâce à la thérapie.

J'espère aussi une réconciliation.

J'ai négligé mon fils.

Beaucoup voyagé.

Je me suis cherché.

J'ai fait une dépression.

Mais là...

ça va mieux.

- Mon père.

- Ca...
Couinement

C'est Benoit.

Mon bébé.

- CÇa, c'est mon papa.

Invincible. Comme Superman.

- Vous vous demandez pourquoi
on est là.

Toute la famille
dit qu'on s'aime trop.

- N'IMPORTE QUOI.

- Oh, mon papa!

Pets avec la bouche

- J'adore lui faire des prouts.
Depuis qu'il est tout petit.

- Pour représenter mon père,

j'ai choisi un taliban.

Mon père est un taliban.

Tous les pères. C'est le problème
des relations père-fils.

Le père a le pouvoir absolu
sur le fils.

Ça en fait un taliban.

Et nous, on espère être tombé
sur un gentil taliban.

Y en a pas beaucoup.

- Pour représenter mon fils Marc,
j'ai trouvé ça.

Ça le représente très bien.

Ça représente très bien
tous les fils.

Le fils d'aujourd'hui,

faut toujours le cajoler,

le rassurer, lui dire qu'on l'aime.
Et surtout l'écouter.

Toujours. Pour voir si tout va bien
dans son petit cœur fragile.

Le fils d'aujourd'hui,

c'est la nouvelle épouse
de l'homme moderne.

- J'ai choisi un petit animal sympa
qui représente bien

un jeune homme sensible
et attachant, mais...

Mais qui pique.

Mon fils Fabrice.

- J'ai rien trouvé dans la malle,
donc j'ai ramassé ça par terre.

Voilà. Pour te représenter, papa,
j'ai choisi un tas de merde.

De chien ou de sanglier, je sais pas,
mais ça reste de la merde.

Les petits points de couleur,

c'est pas des M&M's ou des Smarties,
non, non.

C'est tous les cachets

les calmants
et excitants qu'il prend.

On m'a dit de laisser ma dope
à la maison, ça vaut pour lui aussi.

Qu'on soit sur un pied d'égalité.

Pas vrai, papa?

- C'est pas fini.

- En ce qui me concerne, si.

- Charles!

- Si tu veux lui parler,
Gilberte, il est là.

Eclats de rire

- Ton fils est une extension de toi.

Etre dur avec lui,

c'est t'attaquer à toi-même.

- Alors, les talibans, bien dormi?

Vous décidez quel fils lapider?

Si ça me permet

de partir, je veux bien.

Allez-y.

Allez-y! Allez!

Défoncez-moi!

Allez!
- Les trucs de talibans,

ça te va pas, oublie.
- Tu trouves?

- Ouais.

- Etonnant de vous voir ici, maître.

- Vous devez être très occupé

avec votre client. Bracci?
- Je devrais travailler, oui.

- Ma mère l'a obligé.

- Moi, la juge.

- Je nous ai inscrits.
- Si ma femme vivait,

elle nous aurait inscrits.
Comme la tienne.

Elle est morte y a 20 ans.

Un chauffeur bourré a grillé un stop.
Elle est morte sur le coup.

- Ne vous vexez pas, je ne suis
ni votre ami, ni votre curé.

Evitez de vous confier

à moi, parce que ça m'oppresse.

J'ai déjà mon fils.

- Je comprends.

Et c'est pas une thérapie

père-père, hein?

Rire

Je comprends, hein.

- Le sevrage de l'avocat
sans calmants peut être brutal.

Crise de parano, dépression.

- ""Les cas sévères entraînent
délires psychotiques,

"hallucinations
et déchaînements de violence."

- Faut agir avant qu'il déraille.
Ton plan?

- Les toxicos, je connais.

- Super. Ton plan?
- Si je réfléchis, c'est foutu.

- Tu réfléchis jamais?
Ta tête est pleine d'eau?

Mon enfance s'explique.

C'est une stratégie sans stratégie?
- Voilà.

Essayer de prévoir me distrait.

Faut être aux aguets
comme un tigre,

et à la Tre ouverture, tu bondis.
Ricanement

Cri

Il a glissé.

- Ça va, j'ai rien.

En plus, elle est bonne,
ça rafraîchit.

J'ai un têtard

dans le caleçon!

J'ai un têtard dans le caleçon!
- Ca fait 28 ans.

Rires

- J'aurais pu me fracasser la tête.
- Non, chochotte, tu risquais rien.

Vois le côté positif.
- De ma mort?

- Fabrice.

T'as pas vu sa tête?
Il s'est identifié

à ta douleur et ton humiliation.

- Et t'as fait ton sketch.
Merci pour la vanne du têtard.

- Excellente vanne,
que l'avocat a appréciée.

C'est comme ça
qu'on coincera Bracci.

T'as cru que je voulais te tuer?

Ça va pas?

Tu sais bien qu'au fond de moi,
je te veux pas de mal.

T'es mon fils, quand même.

- Je me disais, on devrait profiter
de l'occasion pour essayer

de se rapprocher.

- Non, je pense pas.

Faut rester pros.

Pense à la mission.
Evitons d'être sensibles.

- Tu regarderais un poussin
se faire étrangler sans broncher.

- Tu veux faire ça?

- C'est une image.

J'aurais pu dire lapin ou bébé.
- Je veux pas étrangler

un bébé. Tu me déconcentres.

- Pardon, je déconcentre le tigre.

Pousse-moi. Y a du courant.

- Tous les deux, on se calme.

C'est dur de se confronter à l'autre.

Vous voulez pas vous aimer?

- Si.
- On a très envie.

- Allez, un câlin.

Un petit câlin.
- J'aime pas être touché.

- Tu vas adorer le prochain exercice.

Vous êtes en train

de retourner loin
dans votre histoire filiale.

Ces premiers instants
OÙ vous étiez un père et son bébé,

quand la tendresse
n'était pas encore taboue.

Il est fondamental
de se toucher. Allez-y.

Allez, on se palpe. Palpez-vous.

Palpez-vous.
Allez, n'ayez pas peur.

Il est vital pour les fils
de redevenir des bébés.

C'est bien, Marc,
tu as bien saisi l'exercice.

- Allez, Sammy.

- À présent,

on va retomber
dans l'adolescence, pour ramener

ce qui a disparu de la relation.

Le jeu.

Acclamations

- Allez, Richard!

- Allez, Aldo!

Oh là là...

Essaie de le prendre.
Essaie....

Appuie-toi bien dans.

- J'arrête!

- Charles, Fabrice, à vous.

- Les combats de boue,

je préfère avec des femmes.

- Dommage. Tu pourrais

te rapprocher de ton fils.

- Pas dans la gadoue.

- Laisse tomber, tant pis.

- On trouvera une occasion.

- Fabrice.

On y va tous les deux?

- Allez, Fabrice!

Ferme-lui sa gueule!

- Fabrice!

- Vas-y!

Gilberte crie

- Ouais!

- Bravo!

- Voilà!
- Ouais!

- On a un winner!

Fabrice!

- Bravo, mon fils.

- Bravo!
- Ouais!

- Vas-y, Jacques!

- C'est plein d'amour!

- Ah!

Montre que t'en as.

- Quoi?
- Des couilles, des burnes.

Faut du réalisme, donne tout.

- Hein?
- Je vais t'écraser.

- C'est un jeu!

T'es fou?

- Oh!

- T'es taré?

T'es un psychopathe.

- On y croit, là.

Défends-toi!

- Arrête!

Encouragements

- T'es malade?

- OH!

- Allez, Marc!
- Jacques!

- Putain...

- C'est bon, Jacques.

- Putain...

- Arrête!

- Tu vas le noyer!

- Arrêtez

ce bâtard!

- Non...

Cri

- Défonce sa gueule.

Craquement

Cri

- Tiens bon, Marc!

Hurlement

Brouhaha et cris

- Jacques!

Il va le tuer.

- Lâche-le!

- Bravo!

Je suis contente. Très contente.

- Merci, Jacques.

Tu m'as sauvé.

Il aurait pu me tuer, ce crétin.
- Normal, entre pères.

Je peux te poser une question?

Pourquoi ton fils te déteste tant?

- Il est paumé, comme les autres.
Ton fils aussi te hait.

- Oui, mais il a pas tenté de me tuer.

- T'as essayé de le noyer.
T'étais chaud.

- Ouais.

- Qu'est-ce que tu étais chaud!

- Oui!

- Toi, tu vas à la salle, un peu?

- Non, je fais des pompes, tout ça.

- Mais tu prends des protéines.
- Non.

- Non? T'as bien bossé quand même.

- Ouais.
- Toi, tu fais quoi?

- De la zumba. Bon pour le cardio,
mais ça dessine pas des masses.

- Je vais à la salle de sport
trois fois par semaine.

Je me sens dévalorisé quand
ma femme regarde les mecs musclés.

- T'entends?
- Putain.

- J'arrive pas à avoir les pecs.
- Je t'en donnerais bien.

J'ai fait Weight Watchers, Dukan,
je perds pas ça.

- Tu travailles ton bide comment?

- Comme toi, le moins possible.

- Je veux me barrer.

J'ai envie de me casser.
- Faut rester.

- T'as envie de rester, toi?

- Non. Mais si on part,
ça leur fera plaisir.

Tu veux faire plaisir à ton père?
- Non.

- Messieurs, je vous laisse

entre hommes.

Vous m'avez épuisée.

- J'ai assez vibré pour la journée.

"Messieurs, vous êtes ici pour
réparer, vous rapprocher, vous aimer.

"Comme a dit Churchill,

"je n'ai." Ta gueule!

J'ai eu ma dose.

- Nos fils sont la génération
la plus gâtée de l'histoire.

- Mon père se la raconte.
Genre il a tout donné pour moi.

A croire qu'il m'a accouché.

- Ils ont niqué les valeurs.

La religion, la famille.

On hérite de dettes

et d'océans acides.

- Dans les chiottes,
on lit souvent:

"Laissez ce lieu
comme vous voudriez

"le trouver."

Nos pères ont pas lu le mot.
Ils ont chié partout.

Rires

- Faudrait refuser
de payer leur retraite.

- On les emmerde.
- ON LES EMMERDE!

- Le mien m'en veut à mort.

I! parle d'estime, de dépendance
affective, d'enfant intérieur.

- Hein?

- D'enfant intérieur.
Quel enfant? Quel intérieur?

- Peut-on boire tranquilles
sans étaler nos tripes?

- On n'est pas des pleureuses.

Mon père m'aurait fait enfermer,
à notre place.

- Avec le mien,

le dialogue était limité, simple:
"Va chercher le bâton."

Rires

- Même sous les coups,

il fallait être serviable. Hein?

- Mon père découvre Facebook.
Il commente tout et signe toujours.

Genre:
"Super photo! Sofian Mensouri".

Ducon, ton nom est écrit
au-dessus.

Et sur Snapchat,

en voyant le décompte, il a cru
que son téléphone allait exploser.

- Le mien veut prendre

des selfies avec son Nokia 3310.

- Mon Benoit ne s'intéresse
qu'à son ordinateur.

- Ils peuvent voir des films
avant leur sortie,

pirater un site national,
mais pas monter une étagère.

- Trop compliqué.

- Ils ont 873 amis sur Facebook,
sauf pour déménager.

Ils appellent

qui?
- Papa!

- PAPA!

(Voix aiguë)
- "Tu peux m'aider?"

- Tu me fais rire, toi.

T'es un comique!

Rire

- Enfin, y a des étagères

pas si simples à monter.

- Faudrait qu'on se voie,
j'ai un problème de micro, je crois.

(Julie)
- Je t'entends bien.

- Des fois, ça grésille.

Comme ça.
Parasites

C'est chiant. I! dort, Simart?

- Oui. Pourquoi?

- Vous dormez ensemble?

- Ouais.
Obligés, y a qu'un seul lit.

- Tu veux me rendre jaloux,
c'est mignon.

- Non, pourquoi je ferais ça?
- Euh...

Pour me torturer...
Parce qu'au fond, tu m'aimes encore.

- Mmh...

De toute façon, il est gay.

- Simart est gay?
- Qui.

Mais, il est...
Il est gay, genre gay?

- Totalement gay.

- Même pas un peu bi?

Rire

- Ca fait plaisir...

Jacques le sait?
- Il ose pas lui dire.

- Tu m'étonnes!
Simart est gay...

C'est bien ça, il aime les garçons.

Simart, il est gay.

Hé hé, je suis content.
- CÇa va mieux, ton micro?

Tu critiques ton père
et tu fais pareil.

- C'est... Un truc me travaille.

- Quoi?
- Pourquoi tu m'as quitté?

- Encore ça?
Ça marchait pas, voilà tout.

- Qu'est-ce qui marchait pas?

- Ben... Pour moi, il te manque
peut-être quelque chose.

- II manque quoi?

- Il te manque un peu.
Rire gêné

Tu manques

de viande.

Tu vois?

- Je manque de viande.

- Ouais. Tu manques de viande.
- Ça veut dire

que je dois grossir?

- Non, rien à voir.

- Je manque de viande?

T'as cru que j'étais un kebab?

- Laisse tomber.

- T'as dit ça aux gens?

- Bonne nuit.

- Messieurs, pour manger,
il faudra chasser

comme vos ancêtres.

Allez chercher le Néandertalien
qui est en vous.

- Comment t'aurais réagi
si je t'avais dit que j'étais gay?

- Je t'aurais accepté.
- Quais...

J'en doute.

- Faut pas. En plus,
j'ai déjà accepté ton homosexualité.

- Quoi?

- J'ai cru que tu l'étais.
- Gay?

- Tu ramenais pas de filles,
tu lisais, t'habillais bien.

T'aimais les sushis.
- Oui, ça rend gay.

- Je me suis dit

qu'au 21e siècle,
il fallait l'accepter.

J'ai même appelé une asso
de parents de gays.

- OK. T'as cru ça longtemps?

- Quand t'as rencontré Julie,
je me suis mis à douter.

T'es pas gay?
- Non, je le suis pas.

- Je confirme.

- Julie confirme.

- Et je confirme aussi.

- Et Simart aussi.

C'est marrant, parce que Simart
s'y connaît, vu qu'il est gay.

- Simart est pas gay.
- Super gay. C'est sushis 24 h/24.

- Oui, je confirme aussi.

- II confirme.

Et entre vous deux,
ça a toujours bien collé.

Tu fais ce que tu veux, papa.
On est au 21e siècle.

- Qu'est-ce qui t'arrive?
La tremblante? C'est ton sevrage?

- Fais pas chier.

- Moi, je gère. Tout va bien.

- Whisky?

- Bravo, Jacques.

Sevrage, whisky.
C'est un remède de grand-père?

- Continuez, je reste un peu avec lui.

- C'est ça, super.

- Tu es un gars sain, Jacques.
J'aime ça.

Tu as un métier sans prétention.
- Avec des responsabilités.

- Refourguer des appartements,
c'est pas des responsabilités.

Les types qui ont de la gouaille,
c'est courant.

Tu n'es pas irremplaçable.

- Merci, Charles.
- Je t'en prie. Tu es cool,

tu as un métier cool.
- Mouais.

C'est tranquille.
- Moi, j'ai la trouille

quand je démarre ma voiture.

Au pire, tu te couperais
avec un contrat de vente.

- Ca ressemble à ça.

- J'envie les gars comme toi.
Les normaux.

Et simples.

- Euh...
- Non.

Je regarde dans tes yeux
et je ne vois rien.

Pas de soucis, pas d'angoisse,
pas de peur.

Ta tête est vide.

- C'est ça, le bonheur.

- Des fois, je rêve de tout plaquer.

Vendre des maisons, tu as raison
de dire que ça manque de piquant.

T'as jamais envie de changer de vie?
- Pour quoi faire?

- Je sais pas, ton fils,
avoir peur tous les jours.

Moralement, c'est dur.
- Pourquoi tu dis ça?

- Ben, parce que.
- Parce que quoi?

- Parce que tu défends un criminel,
bordel.

- J'ai soif.

Désolé, j'ai tout bu.

- Ca me fait plaisir
de te faire plaisir.

- C'est quoi,
ton problème avec moi?

Tu te sens seul?
Tu n'as pas d'amis?

Qu'est-ce que tu me veux?
- Mais rien...

Je t'aime bien, c'est tout.
Ça s'explique pas, c'est...

Je t'aime bien.

Tiens, ton arc.

- C'est bon, je l'ai.

(-Tire!)

(-Attends.)

Soupir

- T'attends quoi?
- Ah!

- T'attendais quoi, là?

Que ce soit plus le moment?
D'où ça vient,

ce blocage, bordel?
- Doucement.

Il n'est pas un tireur d'élite.
- Non, ça se saurait.

- OUAIS!
Applaudissements

- Ouais!

Brouhaha
On va pouvoir manger.

- C'est le bon moment
pour vous.

Tu te sens prêt?
- Non.

- Jacques, y a-t-il une chose
que tu veux avouer à ton fils?

- Non, pas vraiment.
- Jacques.

- Je t'assure, j'ai rien à lui dire.
- OK.

Alors que fais-tu ici?

- Ben...
- Et toi?

- Si ça vous intéresse pas, rentrez.

- Non, non.
- Non, c'est très bien.

- OK, alors...

Concentre-toi,

et dis à ton fils une chose
que tu n'as jamais osé lui dire.

- Je...

J'ai envie de lui dire que.

que je l'aime

et suis fier de lui.
- Une chose sincère.

- Ah, OK...

Ah, j'ai un truc à lui dire.

Qui me pèse.
Tu te souviens de ton vélo

tout neuf qu'on t'avait volé?
- Ouais.

- J'avais une dette de jeu,
je l'ai vendu

et t'ai dit qu'on l'avait volé.

- T'as vendu mon vélo?
- Bien, Marc. Reste dans cet état.

Lâche quelque chose de jamais dit
sans te censurer. Vas-y.

- Papa?
- Oui?

- Tout ce qui compte dans ta vie,

c'est toi, toi, toi. Le monde

doit te regarder.

Moi, tu sais ce que je suis?

Un figurant.

T'es le nez devant la caméra
tout le temps, bien devant.

Et je suis le mec qui fait
mine de téléphoner et qui est flou.

J'ai vu "Jacques 1", "Jacques 2",

"Jacques à la plage",
"Jacques au Tibet",

"Jacques insulte le maire",
j'ai tellement entendu l'histoire.

- C'est ça!

C'est beau! Purée, c'est beau.

Réponds-lui.

Réponds-lui.

Exprime-toi.

Bon, peu importe.

Pas obligé de parler.

Fais-moi un beau cri primal.

Que ça sorte comme une giclée.

Hurlement

- Ouais!

C'était sublime.

Ça me chatouille le ventre.

C'est...

C'est le cri le plus primal
que j'aie entendu.

- Merci.
- Merci à toi. C'est pour vivre ça

que je fais ce métier.
Quel pied.

- C'est sorti tout seul.
J'ai pas essayé de...

- Pas de fausse modestie.

- Non, mais.
- Y avait vraiment un truc spécial.

Y avait un truc...

Tu as beaucoup de charisme,

de puissance.

Même une force animale,

tu n'en as pas encore conscience.
- Je vous dérange pas?

- À toi, Marc. Réponds par un cri.

- Le même cri?
- Pas le même.

Ton cri à toi.

Ton cri primal,
qui exprime tes émotions.

Ce que tu as enfoui en toi
depuis toujours.

Hurlement aigu

Son cri faiblit

Petit couinement

- On va le refaire.
- Il était pas bien?

- Si. Mais.

ça manquait de...

Ça manquait là, de...

- Si tu dis "viande", tu vas souffrir.

- Je suis contente.
Je suis très contente.

- Non, Claude.
Je suis allé trop loin.

J'en peux plus.

C'est allé trop loin.

Mes calmants!

Mes médocs!

Gémissements

Non! Jacques.

Mêle-toi de tes affaires.

Tu ne me parles plus,
tu m'approches plus, tu ne penses

même pas à moi, compris?

Encouragements

- Messieurs, cette corde représente
le cordon ombilical

qu'il n'y a jamais eu entre vous.
Grâce à lui,

le père nourrit son fils

de sa confiance et réciproquement.
- Putain, belle métaphore!

Gilberte, j'ai des frissons.

C'est l'émotion de ton discours

ou la métaphore.

Ça me fait des...
J'ai envie de chialer.

- OK! Allez, mais faites gaffe
de pas tomber.

- Je veux descendre.

- Redescends.

- C'est très bien, fiston.

Bravo!

J'aurais pas grimpé la moitié.

- Allez, Marc!

Allez.

- Un petit effort, Marc.

- OH!

- Attention.

- T'as rien à prouver.

- On s'en fout,

redescends.

- Allez!
- Allez, Marc.

- Ouais!
- Ca, c'est bon!

- Bravo.
- C'est bien!

Applaudissements

- Il est fort, ton fils.

- Tu as été merveilleux, Jacques.

Tu as bien tenu la corde.

- Tu as confiance en moi.

- À 100 %, car tu es vrai.

- Une de mes qualités, oui.

- Tu as beaucoup de puissance
en toi.

- ALLEZ, FABRICE!

(Gilberte)
- Ne pose pas le genou.

Applaudissements

- Tire pas, tu le stresses.
- Oh, c'est bon!

- Allez.

(Gilberte)
- Bien!

- Allez, Fabrice!

- Chut!

Cri

- Merde! Fabrice, ça va?

- Non, Fabrice!
Fabice tousse

- Je sais ce que vous pensez.
- On pense rien.

- Je vous entends parler dans mon dos.
- Mais non.

- II avait confiance en moi
et je l'ai lâché.

Je t'ai lâché.

Vous avez raison,
je ne suis pas un bon père.

Mais vous êtes tous
des pères de merde!

Hypocrites, lâches.

Des tarés qui ont fait des tarés

qui feront d'autres petits tarés.

Mon fils,

au moins, il est brillant.

I! est suicidaire, drogué,

mais brillant!

Avec un QI de 140.

- Ca a été coupé au couteau.

- Julie, faut vérifier
tous les profils.

On a des hommes
de Bracci qui visent Fabrice.

- Bracci veut que son avocat revienne.

- Oui, sans Fabrice, fini la thérapie.

- Et pour Martinez?

- Plus que 3 jours.

Y a d'autres photos.
Ils l'ont amoché.

- Enfoirés.

- Vous devez vite
faire parler Perronet.

- Elle a dit quoi, Julie?

- Qu'il faut des résultats.

Ton show en solo, c'est fini.
On doit faire craquer Perronet,

protéger Fabrice et trouver l'intrus
en restant incognito.

Tu captes?

- T'as pensé à ça seul?
- J'ai pas pensé, j'ai agi.

Je suis pas stagiaire.

Y a deux tigres, maintenant.

Propos inaudibles

- Tu vas où?
- Je rentre.

- Tu l'as dit à Gilberte?

- Et toi, tu lui as dit où t'allais?

- Tu as une chance
de te réconcilier avec ton père.

- Ca te fait chier
que ton fils fasse

le même métier que toi,
qu'il vende plus de maisons.

De tous les vieux de la thérapie,
t'es celui dont je voudrais le moins.

- Espèce de petit con.

Primo, tu vas fermer ta gueule.

Ensuite, tu vas finir cette thérapie,

et aimer ton père
comme aucun fils ne l'a fait.

Sinon je te défonce la tronche.
Compris?

- OK.

(Gilberte)
- Jacques?

Bravo,
je suis très contente de toi.

- Moi aussi. Je suis content.

(Percussions)

- Je veux voir des pères
et des fils en harmonie!

Soyez synchronisés.

- Allez.
(...)

(...)

- Vas-y, Sammy.

(...)

Youyou
(...)

(...)

(...)

- C'est pas les suceurs de téton.

(...)

(Gilberte)
- C'est ça, Marc!

Allez, abandonne-toi!
(....)

(...)

Oui!

(...)

Cri puissant

Oui, Marc!

- Tu te la pètes un peu.

- BRAVO!

- Charles,

rejoins Fabrice.

- Allez, Charles!

- Rejoins ton fils.
- C'est bon, pas grave.

C'est bon.

T'inquiète.

- Charles, allez.

Charles, recommence pas,

va danser avec ton fils.

Allez, Fabrice, vas-y.

(...)

(Gilberte)
- Rejoignez Fabrice!

(...)

Ouais, donnez-lui de l'amour!
(...)

(...)

- Go, go, go, Fabrice!
(...)

- GO, GO, GO, FABRICE!
(...)

- Ouais!
(...)

- GO, GO, GO, FABRICE!
(...)

- Je suis contente.

(...)

Je suis très contente.

(...)

- Toujours rien sur les taupes.

Faut faire parler Perronet.
- OK. Ils ont rien sur les taupes.

Les deux là-bas

sont toujours en retrait. Bizarre.
- Non, les suspects

c'est Sofian et Sammy.

J'ai connu un tueur zen.
- Et tu parles quand

à l'avocat?

- Quand il verra que je suis
son seul espoir.

- Si c'est toi l'espoir, au secours.
- T'occupe pas!

Tu fais ton numéro
en criant comme une fillette

et tu me laisses faire.

- T'es jaloux?
- Pas du tout.

- Si. Il est jaloux! C'est mignon.

- Tu vas la fermer?
- C'est à cause

du casque.

On a l'air con avec, mais toi

c'est magique.

Marc rit

Parce que tu sais pas danser?
Non, j'ai fait

un meilleur cri.

- Le mien était bien plus beau.

Cri étranglé
- Tu cries ou t'as une gastro?

- Gilberte a dit

que mon cri primal
était le plus beau de tous.

Elle m'a trouvé sauvage. Animal.

- Non, ça, c'est à cause
de ta tronche de sanglier.

- Tu vas la fermer?

- Arrête!

- La ferme!

- Je peux le faire.

- Ca va trop loin.

On fait une séance
pour évacuer.

- OK, mais plus tard.

Faudrait pas s'éloigner du groupe.

- Bobby les attend.

- S'ils chavirent?

- Mais c'est un ordre.

On accoste et on ne repart pas

sans avoir crevé l'abcès.
- OK, mais on fait vite.

- T'es jamais fier de ton fils!

Aucune de mes idées
n'est assez bonne,

j'ai marqué des buts
que par chance.

- Il était nul au foot,
j'allais pas mentir.

Même sans gardien, il tirait à côté.
Une vraie brêle.

- Moins que toi.
Zéro instinct paternel.

T'es vraiment un père en carton.
- Jacques.

Tu sais comme je t'admire.

Nous deux, c'est...

mais écoute-moi bien.

Il est essentiel pour un père

d'être positif avec son fils.
- Positif?

Envers ce petit connard
d'enfant gâté

qui sait pas de quoi il parle?

- Je sais pas?
- Non!

Tu ignores ce que c'est d'être père.

Un père qui a dû t'élever seul.

Quand ta mère est partie,
t'étais encore petit.

J'ai tout sacrifié
pour que tu puisses supporter ça.

C'était le début de ma carrière
de fl... d'agent immobilier.

Bon, allez, on y va.

- Jacques, tu te rassieds
et tu continues.

- Non, j'ai ma dose.
- Alors c'est simple. Cette fois,

je n'accepte pas d'abandon.
Tu t'ouvres ou tu pars, c'est clair?

- La vérité?

- Oui.
- La vérité.

La vérité.

- Exprime-toi.

- Oui, ça va! La vérité,

c'est qu'on n'est pas

qui on dit
et on vient pas se faire soigner.

On est flics.
- Quel con!

- Flics?
- Claude Bracci, tu connais?

Il détient un flic

et seul Perronet peut nous aider

à le sauver.
- On est là

pour l'interroger.

- Vous faisiez semblant?

Jacques, tu m'as menti?

- C'est quoi, ces conneries?
Des flics?

Jacques,

moi qui pensais qu'il se passait
quelque chose entre nous.

- Mais c'est vrai.

J'ai aussi une attirance

pour toi.

- Quoi? Je parle professionnellement.

Comment j'ai rien pu voir?

C'est mon métier
de reconnaître les mensonges.

Je suis nulle.

- Non...
- Si.

Je suis une merde.

Non.

Non, non, je ne suis pas nulle.

- Non.

- Je ne suis pas nulle.

Je ne suis pas nulle!

- Non.
- Non, vraiment pas.

- Je m'aime comme je suis.

Pas besoin du regard des autres.
Je suis puissante,

je connais ma valeur.

Vous allez quitter l'aventure.

- On peut pas partir.

- Il le faut.

Je ne vous laisserai pas saboter
cette thérapie.

Putain de faux-culs!

- Attends, on peut pas partir.

Parce que...

on n'est pas les seuls
à t'avoir menti.

- Hein?

- J'allais te le dire...
- Oui, tu permets? Merci.

La chute de Fabrice était prévue.
Y a deux criminels

parmi nous.
- Deux criminels?

Donc 4 participants

m'ont menti?

Et moi, j'ai rien vu?

Alors je suis plus nulle que nulle.

- Non.
- Je suis une psy pourrie.

Des criminels.
Alors ça serait qui?

- On sait pas. C'est l'ennui.

On va continuer à chercher

et on va trouver, avec ton aide.

- OK.

J'ai juste une question.
Vous êtes des flics.

Vous êtes père et fils?

- OUI.

- OK, je vais vous aider.

Mais vous avez
un putain de problème.

- C'est quoi, ce travail?

- Ca va, Charles?

- Cool.

- Y a des tentes pas faciles
à monter.

Rires
- Elle est où, la petite?

- On n'est pas là
pour être entre mecs,

mais pour être sans nana.
- C'est ça, la thérapie.

- Ce serait plus simple

entre père et fils sans les femmes.
Rires

- On a toujours tort.

- Elles changent d'avis.

- Je me lève chaque nuit
pour nourrir mon bébé.

- Il fallait pas épouser
une Autrichienne.

- Elle est médecin
et travaille tard.

- Faut se faire respecter.

- Elle m'a déjà violé.

Je lui disais: "Non.

"Pas ce soir, je suis fatigué."
Mais...

- Elle peut te violer mais pas nourrir

le petit?
Réveille-toi, mon gars.

Rires

- Merci à Sophie Gilet

qui m'a dépucelé
dans le lit de son mari.

- AÀ Sophie Gilet!

- A SOPHIE GILET!

- De nos jours, le sexe,
c'est un autre niveau.

- Oui, avec Internet

tout va plus vite.

- Avec une appli, on trouve

un plan en 5 mn.

Simple comme une pizza.

- Une appli?

- Les mômes,
vous avez pas inventé le cul.

- J'ai connu la libération sexuelle,
les années 70.

- Oh là là!

- On s'amusait.

- Une fois,

il m'a grillé avec un Playboy
quand j'étais petit.

"T'as trouvé ça où

"espèce de petit pervers?"

Où je l'ai trouvé? Dans ta chambre.
J
- Non, arrête.

- Si, si.

Et moi, je l'ai grillé
en train d'aller sur Youporn.

Avec ses petites lunettes,
comme s'il allait sur Wikipedia.

"Alors, amateur,

"big boobs, MILF.
J'aime bien MILF".

- C'est faux!

Arrête, tais-toi.

- C'est quoi, une MILF?

Lamentations

- Je sais pas.

- Ta femme saura.

Rires

- A l'éducation

sexuelle des pères par leur fils.

- L'éducation?

T'es pas gêné.

T'étais pas là.

Pas une carte d'anniversaire,
pas un appel

pour mon bac.

- J'ai été absent, ça m'empêche pas
de te comprendre.

Il pouffe

On est pareils, Aldo.

Eux, ils nous comprennent pas.

- Faites Confessions intimes.

- Charles,

si ce qu'a dit Aldo

te trouble, faudrait en parler.

- Ils me font vomir.

- Attends.

Charles!

Attends.

- Je peux t'aider, Charles?

- Non! Toi, tu m'énerves.

- Tu l'énerves.

- Et on s'est mariés,
j'avais 17 ans.

Je suis encore
très amoureux d'elle.

- Et toi, Marc,
t'as quelqu'un dans ta vie?

- J'en.... J'en avais une,

ça a mal fini.
- Change de sujet.

- Je suis resté avec elle un an.

C'était super,
mais dur en même temps. Stressant.

Je sais pas si vous avez
connu ça,

je me sentais pas à la hauteur.

- T'es génial, j'ai dit.

- Mais elle est géniale.

Je crois être encore amoureux.

En tout cas,
je vais me battre pour la récupérer.

- C'est des conneries, tout ça.

Elle avait sûrement

un autre mec.

- N'importe quoi.

- L'hypocrite.

- II me connaît pas.

- Tu la connais pas.

- C'est pas le genre
jamais satisfaite?

Qui en veut toujours plus?

- Je l'emmerde.

- Elle dirait qu'elle t'emmerde.

- Merci.

- Pas de quoi.

Y a pas de quoi t'emmerder.

Enfin, pas maintenant.
- Les femmes...

Toutes pareilles, hein?

Ces femmes, elles nous prennent
par les couilles, là.

Elles nous prennent
par les couilles.

Elle prend les couilles
comme ça.

Et on tire vers le bas.

"Je peux voir les enfants?"

"Non, tu peux pas."
Alors, on presse.

On les presse.

"Tu veux de l'argent? Combien?"

Nique mon salaire
et presse les couilles.

- Arrête, ça me fait mal.

- Dis-lui de fermer sa gueule!

Il est trop con!

Pour trouver ses couilles,
faut vraiment aller chercher

fouiller pour les voir.

Il a un gros problème
avec les femmes. Sérieusement.

Y a longtemps qu'on l'a pas tenu
par les couilles, lui.

En tout cas, avec sa tête...
Le gars a une tête de couille.

C'est ça, en fait.

Une couille aftershave.

Dis-lui!
- Et toi?

T'as une meuf?

- J'ai dû m'en séparer

en arrêtant la drogue.

C'était ma dealeuse.

- Merde.

- Voilà.
Elles entraînent à se droguer.

Elles nous foutent dans la merde.

Ta Roumaine

qui te viole.

- Autrichienne.
- Qui te viole.

- Son problème,
c'est que son père

est génial et que sa mère
lui a coupé les couilles. Dis-lui.

Dis-lui.

- T'as pas de problème

avec ton père.

C'est avec ta mère.

- Ben voilà.

(Charles)
- Tu as vu comme Fabrice

a eu honte de moi?

Les confessions intimes me saoulent.
- Je te comprends.

- Je sais pas quoi lui dire.

- I! est essentiel pour un père
d'être positif envers son fils.

- Tu parles comme ma femme.

Elle a peut-être pas si tort.
- Elle a toujours raison.

C'est un roc. Elle a tout encaissé.
Tout.

Mais mon fils...

- Encaissé quoi?
- Tout....

Le bordel, les procès.

J'ai réussi ma carrière d'avocat,

mais ma vie de famille...

- Et tu penses qu'il est temps
de t'y consacrer.

- C'est ça.

Mais je ne sais pas par où commencer.

- Change de métier.
- J'aimerais bien.

Mais avec mes clients,
c'est pas simple.

- Je comprends.
- Non.

Je peux pas tout t'expliquer.

Je suis coincé, Jacques.

Piégé.

- Je peux t'aider.
- Toi?

- Oui, moi. Je pourrais t'aider
à changer de vie.

- Tu recommences?
C'est une obsession.

Qui es-tu pour faire ça?
- Peu importe.

Je peux vous aider,
toi et ta famille.

A vous retrouver,

peut-être même à libérer
ta conscience.

- Jacques.

- Oui?

Qu'est-ce qu'il y a?

Réponds-moi.

Fermeture éclair

Qu'est-ce qui se passe?

Charles. Oh!

- Ca va.
- Charles!

Il souffle fort

Charles!

Fabrice! Viens voir.

Ça va?
- Oui.

- Vous inquiétez pas

c'est de la tétanie.
Allez dormir, je gère.

J'ai vu ma mère faire.

T'inquiète pas.
- Jacques!

- Oui?

- Arrête de me demander
si je veux changer de vie.

Ça me stresse.

- Comme tu veux.

- Ca va te paraître dingue,
mais les suceurs de tétons, là...

Je les sens pas du tout.
- Non. Non.

- Ecoute-moi

avant de dire non.

Quand t'es parti avec Charles,
ils sont devenus nerveux, bizarres.

- Bon. Euh.

Tout d'abord, bravo. Bravo, Marc.

Je vois que tu continues

à réfléchir à la question,
tu es très professionnel.

Je suis fier de toi.

- Merci.
- Mais les nounours ne bossent pas

pour Bracci.
Ils auraient simulé un problème.

Impossible.

Mais je suis fier de toi, sache-le.

Il est sympa, ton débardeur.
Il te va bien.

Soupir
- OK, euh.

J'apprécie l'effort, je sais
que c'est pas naturel chez toi

d'être positif envers moi...

Ça me touche. Mais...

- Mais?
- On n'y croit pas.

- Ah non?
- Non.

Pas du tout.

Bonne nuit.

Papa.

- Bonne nuit, mon fils.

- AÀ 20 km, il y a
un resto gastromique.

C'est nous qui régalons.
- QUAIS!

- Après le déjeuner, on attaquera.
C'est le moment idéal

pour approcher Charles.

Si vous réussissez à le toucher
ou à l'émouvoir,

je suis sûre qu'il vous écoutera.

Surtout si Fabrice
et le groupe aident.

OK? Jacques, je pense

que c'est à toi de lui parler.

Tu as réussi à créer
une complicité avec lui.

OK?

- OK.
- Ca va.

- AH!

Brouhaha

- J'ai encore faim, là.

- Soif, plutôt.

- T'es un gourmand.

- Tu vas parler à ton père. OK?
- OK. C'est des flics?

- Tout se passe bien, les gars?

- On cherche des conseils
pour un placement immobilier.

- Ancien ou neuf?

- Bah...

- C'est pas pareil.

- On aurait aimé en parler
dans un endroit calme.

C'est une grosse somme.

On avait pas prévu ça,
mais bâtir une extension

ça coûte quand même cher.
- Oui, on s'est dit

avec papa que.

- On s'intéresse à l'avocat?
Vous êtes qui?

- Des condés?

- Non... On vend des maisons.

- Ah. Merci. Merci beaucoup.

Hurlement

- T'as vu ça?

Yes!

Continue d'apprendre.

Yes!

(Julie)
- Simart a appelé les renforts.

- T'as rien à me dire?

Genre: "T'avais raison”.
Ça t'écorcherait la gueule.

- Qu'est-ce qui se passe?

C'est qui, elle?

- Euh...
- Hein, Jacques?

- On va t'expliquer.

- Je veux bien.

- Oui, il va...

- Messieurs.

On a eu un petit souci
avec Benoit et Albert.

Ils ont quitté l'aventure.
- QUOI?

- Oui, mais la thérapie continue.

C'est là qu'on va voir
ce que vous avez dans le coffre.

- J'avais pas réalisé, mais.

tu as fait beaucoup pour moi.

Merci.

- Quelqu'un veut réagir
à Sofian et Sammy?

- Fabrice...

Es-tu prêt à t'ouvrir à ton père?

Tu es prêt à lui parler?

Tu n'as rien à perdre.

- Tu sais, papa.

quand j'étais petit,

j'adorais te voir à la télé
sortir du palais de justice.

T'étais fort, t'étais puissant.

T'avais la terre à tes pieds.
Moi, je voulais être aussi fort.

Mais je pouvais pas,
j'étais qu'un enfant.

Qui te regardait avec admiration.

J'attendais seulement
que tu me regardes en retour.

Et ça... non.

Même quand on était
tous les deux dans une pièce,

tu te démerdais
pour regarder ailleurs.

Les rares fois où tu m'as regardé,
c'est ça qui est comique.

Je devais avoir 5 ans, je sais pas.

Je savais déjà que ce que tu voyais,
tu l'aimais pas.

Il renifle
Et maintenant.

Je suis devenu ce que je voyais
que tu voyais.

Un raté. Bah.

C'est drôle, hein?
Mais c'est pathétique.

Parce qu'aujourd'hui,
je crois plus en rien.

Je crois plus

dans le monde, ni en l'amour,

ni en moi.

Parce que là, c'est mort.
C'est mort de chez mort. Voilà.

Voilà ce qui se passe,
ce que j'avais à te dire.

C'est bon?

(Gilberte)
- Charles?

Tu as peut-être quelque chose
à dire à ton fils?

- Je sais pas, je.

Je ne sais pas pourquoi
j'ai été si dur avec toi.

Je ne sais pas.

J'ai été dur envers tout le monde.
Je ne me suis pas ménagé non plus.

Quand tu étais jeune,
tu étais un garçon

fragile, sensible et...

Et je te regardais.

Et c'est moi que je voyais
à ton âge.

Et c'était insupportable,
car la sensibilité,

je l'ai payée cher. Très cher,
avec le père que j'avais.

Que dire?

C'est la vie qui nous fait,
pas l'inverse.

Fabrice...

Je m'excuse sincèrement.

Je.

Je veux que tu saches

que tout ce qui t'arrive m'atteint
profondément, ça me bouleverse.

Je la vois, ta souffrance.

Bien sûr que je la vois,
ta souffrance.

Mais je ne sais pas
quoi faire avec.

Je ne sais pas...

- C'est bien, Charles.

Respire. Ne combats pas l'émotion.

Quelqu'un du groupe veut-il
dire quelque chose

à Charles ou à Fabrice?

Jacques?

Tu ne voulais rien dire à Charles?

Sanglot étouffé

Marc?

Tu voudrais

lui dire quelque chose?

- Euh... Charles,

comment vous dire...

On n'est pas juste père et fils,
on est des policiers.

Et si on est là,

c'est pour vous permettre

de refaire votre vie
avec votre famille.

Sous une autre identité
dans un autre pays.

- Non?
- Sérieux?

- C'est quoi, ces conneries?

- Je suis flic.

- Jacques, tu déconnes?

- C'est des flics, papa.

- Vous en êtes tous?

- NON, NON.
- Juste...

- Juste eux deux.

- Tu es un putain de traître.
- Dis-toi bien

qu'on peut changer.

Il est temps

de laisser Bracci.

II faut sauver Martinez.

- Mais je vais. Je vais te...

Je vais.
- Tu ne peux plus vivre ainsi.

Sors de ça.

(Julie)
- Merde. Vite!

Ils sont sortis.

Ils reviennent, armés.

Tiens.

- C'est pas contre toi,
mais c'est mon meilleur tireur.

Occupez-vous du groupe,
je vais planquer Charles.

- Allez vous cacher.
- Où?

- Vite, par ici.

- Cachez-vous!

Bruit métallique

- Vas-y, je vais voir.

- Cours!

Tirs au loin
- Lâche ton arme!

Simart, une ambulance.

Déclic

- Allez!

- Ah!

Gémissement

Jacques!

- On fait copain-copain

avec les flics, maintenant?

Il t'a lâché.

Je te ramènerai pas vivant.

Cri

Tu bouges pas!

- Lâche ton arme!

Lâche-la.

Lâche-la!

- Non, je le bute!

- Lâche!
- Non!

Cris de douleur

- Jacques!

Jacques!
- Papa.

J'ai visé la clavicule.

J'ai visé la clavicule.

J'ai visé la clavicule.

- Oui, on a compris.

L'ambulance démarre

- Marc.
- Oui?

- J'ai des choses à te dire.

Jacques respire difficilement

- Je t'écoute.

- Tu dois passer le message à Simart.

Je suis content pour lui.
Il s'accepte.

Et puis toi, bravo.
Tu m'as épaté, tout à l'heure.

T'as assuré.
II halète

- Papa!

Sirène

- On apprend qu'un policier
de la BRI vient d'être libéré

et est rentré chez lui

après avoir été pris en otage
pendant 11 jours.

En lien avec cette opération
policière d'envergure,

l'homme d'affaires Claude Bracci,
présumé chef du crime organisé

à Marseille

aurait déjà été mis en examen.

La police détiendrait
une lourde preuve contre lui.

Sonnerie de portable

- AIlÔ?

- Tu fous quoi?
Le rendez-vous est dans 30 mn.

- Alors, ça va?

- Ca va bien. Et toi?

- Je déteste la plage
et je suis coincé avec mes parents,

mais ça va comme un dépressif
qui trouve la vie presque cool.

- Presque?
- On y travaille.

- C'est génial.

- C'est beau de vous voir ensemble!
- Pourquoi tu cries? Pas besoin.

- Et vous, ça va?

- Oui...
- Oui, euh...

- Ca va. Il a essayé
de m'allaiter ce matin. Super.

- On se kiffe!
- Super potes!

- Aïe!
- Pardon.

- Tu sais, pourtant.

- Salut!
- Salut!

- Je l'embarque,
on va être en retard.

- Salut à tous.
- Salut.

- Bon, ben. A bientôt.

- Salut, Jacques.
- Salut.

Attention aux coups de soleil.

Je raccroche.

Putain de merde.

Y a quelqu'un pour m'aider?
Comment on éteint cette merde?

Bon, allez, salut!

Quelqu'un peut venir éteindre
cette merde?

Simart!

Sous-titrage: DUBBING BROTHERS