All language subtitles for Le.Gendarme.de.St.Tropez.1964.1080p.HDDVD.x264-CtrlHD.FR

Vous reconnaissez la victime ?
- Elle m'a saut� dans les mains.

Et que faisait cette main
dans une r�servaie, sans permis ?

- En p�riode prohib�e.
- C'est pas un crime ?

- Combien lis-tu ?
- Treize.

- Douze.
- Tr�s bien.

Et ici, que lis-tu, mon petit ?

Pour la p�che � la truite, le poisson doit
avoir une longueur minimale de...

- Continue.
- 22 centim�tres.

Soustrait la longueur de ton
poisson de 22. Combien cela fait-il ?

- 22 moins 12. Alors ?
- Dix.

Donc, dix jours de prison.
Et tais-toi.

- Papa, la cellule est pleine.
- C'est vrai.

Je repasserai un autre jour.

Si j'avais une femme comme �a,
je ne vagabonderais pas.

- Et tu ferais quoi ?
- Des enfants !

Papa, on a rendez-vous � la chorale.

Je chante � la chorale en soliste.

Je plains ta fille,
avec un p�re comme toi.

Va devant, je te rejoins.

Pas cela dans la
maison de Dieu, mon fils.

Reviens ici !
Bon Dieu de garce !

Ludovic, une lettre pour vous.
C'est urgent.

Je l'aurais, attends voir.

- Rien de grave, j'esp�re ?
- Je suis mut� dans le Var.

Avec un galon de plus.

Mar�chal des Logis-Chef.
Merci mon Dieu, merci.

Ca va barder !

Lucien, je crois apercevoir un grad�.

Tu as raison, Albert.
Allons voir.

Regarde, papa, tous ces bateaux.
C'est merveilleux. Que je suis contente.

Tiens-toi ! Voil� mes hommes.

- Bonjour chef. On a fait bon voyage ?
- F�licitations pour votre fille.

Qu'est-ce que �a veut dire ?
Garde-�-vous !

On copine avec les sup�rieurs ?
On se prend pour des gu�rilleros ?

Reboutonnez cela ! Et vous...

Regardez-moi dans les yeux.
De la fantaisie dans le port du k�pi ?

Attention. Toujours dans
les yeux, n'oubliez pas.

Pr�sentez-vous.

J'ai rien compris.

- Toujours pas. Et vous ?
- Fougasse.

Ca ne m'�tonne pas.
Mar�chal de Logis-Chef, Cruchot.

Ma fille, Nicole. Suffit !
Prenez les bagages et passez devant.

- Tu vas te rendre impopulaire.
- L'Ordre, c'est toujours impopulaire. Garde-�-vous !

Une, deux. Une, deux. Une, deux...
en avant !

Il y a des touristes, les gars !

Ces v�tements vont nous
apporter la neige, mademoiselle.

- Vous venez prendre le pastis ?
- On est de service.

D'habitude, n'avez-vous pas soif
quand vous �tes de service ?

C'est vous qui les effrayez ?
D�j� qu'ils sont timides.

Attends-moi une seconde.

- Un pastis pour vous ?
- Non, c'est ma tourn�e d'inauguration.

O� est l'affichette sur la r�gulation
de l'ivresse publique ?

- On vient de refaire la peinture.
- Votre nom ?

Il va nous faire du tort, Lucien.

Les vacances sont foutues, Albert.

- Du poisson frais...
- Vous ne pouvez pas vendre ici.

Ne restez pas dans le soleil, vous.

Circulez ou vous aller avoir des ennuis.

Qu'ont-ils ces deux fadas ?

Allez, prenez cela. P�ch�s ce matin.
Vous �tes contents ?

Du poisson. Du poisson. Tout frais...

Savez-vous comment on appelle
cette tentative maladroite ?

- Corruption de fonctionnaire. Votre nom ?
- Toinette.

Halte. Mar�chal de Logis-Chef Cruchot.

Ma fille, Nicole.

Vous connaissez d�j� Merlot et Fougasse.
Voici Tricard et Berlicot.

Garde-�-vous !

J'esp�re que nous ferons
du bon travail ensemble.

Le gendarme est comme un
chien de berger pour le pays.

Souvent aboyer, parfois mordre
et se faire craindre.

Vous �tes les branches, je suis le tronc.
Que la r�colte sois bonne !

- Ce sera tout. Permettez, mon adjudant ?
- Oui, oui.

J'esp�re que vous vous plairez.

J'ai un petit cadeau pour vous.

- C'est trop gentil.
- Pour f�ter mon arriv�e.

Mes cr�ances, pour ainsi dire.

Neuf proc�s-verbaux.
Vous ne perdez pas de temps.

- Le temps, c'est de l'argent.
- La voiture de Mr le Maire.

- Sur le passage clout�.
- Un instant d'inattention. Je m'en occuperai.

Garde-�-vous. Vous �tes z�l�.
Trop z�l�.

Je suis votre sup�rieur.
Garde-�-vous et calmez-vous !

Venez voir votre logement.
Ces dames sont d�j� avec votre fille.

Garde-�-vous. Comme vous voyez,
on vit en famille.

Mesdames, voici Mr Cruchot.
Mme Merlot, Berlicot et Tricard.

Fougasse est c�libataire. Et voici ma
belle-m�re ainsi que ma femme.

- Enchant� Mme l'adjudante...
- Mme Gerber.

Ou C�cilia, si vous pr�f�rez.

- Je pr�f�re Mme Gerber.
- N'oublie pas de changer de chemise.

Oui, C�cilia, ma ch�rie.

Votre femme est tr�s belle.

- On me l'a souvent dit.
- Cela se subodore.

Cruchot, c'est un homme comme vous
qu'il nous fallait. Vous �tes un fonceur.

Il y a beaucoup � faire.
Je vous expliquerai tout demain.

Attendez. Attendez.

- Oh non.
- Il y a de l'abus.

Tr�s bien, mon adjudant.

C'est bon, �a suffit.

Vous ne jouez plus.

Excusez-moi, mon adjudant.

Mais o� ?

Assez ! Garde-�-vous !
Regardez-moi, tous les deux.

Je vous l'ai dit sans haine, mais vous
me le payerez. Garde-�-vous !

Bravo, mon adjudant.
Il est magnifique.

Je vous l'ouvre ?

Prenez cela, Merlot. Ouvrez-le.

- N'ayez pas peur.
- Ca vient, Cruchot ?

Ca vient. Vite.

Voil� mon adjudant. Vous
allez vous r�galer.

- Il n'y a pas grand-chose.
- C'est lui qui l'a ouvert.

Regardez, chef, une �toile de mer.

Regardez !

Regardez, mon adjudant.
Quel beau sp�cimen. Regardez.

Ouvrez-moi cela.

Ca alors ! Encore une �toile de mer.
Ca fait 2.

Ca vient, oui !

Est-ce que la personne qui est partie
est le propri�taire du bateau ?

Non, il a lou� le bateau. Un Am�ricain.

Encore un qui a d� trouver
du p�trole en b�chant son fraisier.

Voulez-vous monter � bord ?
Le matelot est un de mes amis.

Non, merci. Vous �tes tr�s gentil.

Rends-moi �a. Tu m'ennuyes.
Ma cr�me solaire.

Rends-le, Eddie, ou je ne te parle plus.
Mon soutien-gorge.

- Des lettres...
- Jessica, je ne te parle plus.

C'est � moi. A moi.
Imb�cile, rends-moi �a.

- Tu t'habilles aux Puces ou dans un surplus am�ricain ?
- Elle va pleurer.

- Laisse tomber ce boudin.
- Mignonne, mais elle vient d'arriver.

Vous venez ?

C'est quoi un boudin ?

Une fille pas comestible.

T'en fais pas, bien habill�e,
tu n'est s�rement pas tarte.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Une insolation.

C'est impossible.
Vous voyez ce que je vois, mon adjudant ?

Tr�s clairement.

Que fais-tu ? Allez !
Rentre � la maison.

Qu'est-ce que c'est
que ces v�tements ?

- Qu'ai-je fait de mal ?
- Regarde-toi. Il y a de quoi casser la glace.

Tout le monde s'habille comme �a.

Toi, tu es en uniforme,
et tout le monde se moque de moi.

Qui a os� se moquer de toi ?

Des gar�ons et des filles, tout le monde.
Je ne suis pas dans le vent.

Tu dois porter de tels v�tements
pour �tre accept�e ?

J'essaye d'�tre comme tout le monde.

Tu n'es pas comme tout le monde.
Tu es ma fille.

Alors, �a ne me va pas ?

Trop bien. Va te changer.

N'avez-vous rien de moins...
Vous voyez ce que je veux dire ?

J'ai tout �puis�.

Non. N'avez-vous rien
de moins chatoyant ?

Avec notre soleil,
ce serait trop triste.

Votre soleil. On dirait que c'est vous
qui l'avez invent�. D�shabillage.

- Papa, �a te pla�t ?
- Mignon, non ? Elle est ravissante.

Mais Mme Vachon...

Quelle belle robe !

Je suis beau, riche et intelligent.
Voulez-vous m'�pouser ?

Elle n'a pas de complexes.

Elle s'est �chapp�e d'un couvent.
Elle a eu des mis�res avec la M�re Sup�rieure.

Arr�tez, je crois que j'aime.

- Tu es un vicieux.
- Non, il est romantique.

- On a fait un bide avec Juliette.
- Je m'appelle Nicole.

Regardez, elle a parl�.

Que fais-tu ce soir, mon petit ?

- Dodo sous la tente avec papa et maman.
- Des vacances sociales !

Je vis sur le yacht de mon p�re.
Il est milliardaire.

D�sol�, mais je ne fr�quente
pas n'importe qui.

- Excusez-nous, princesse.
- Quelle gaffe !

Comment s'appelle
votre p�re et son yacht ?

- Allez, dis-nous.
- Mon yacht, c'est l'Olnico, l�-derri�re.

Mon p�re s'appelle Archibald Ferguson.
Bud pour les intimes.

Et ceci est la derni�re mode � Hawa�...

pour moi, ce n'est rien de sp�cial.

Vous devriez sortir un peu plus !

Tu connais ce Ferguson ?

Non, mais vu le bateau et la fille,
Je suis pour la mode hawa�enne.

Elle va faire fureur, cette petite.

- Si notre vieille couturi�re �tait encore en vie...
- Elle en mourrait.

Mon adjudant, �a recommence � Tahiti.

- Quoi ? Les encombrements ?
- Non, les nudistes. Tous � poil.

- Il y a m�me des plaintes de...
- De qui ?

- Il faut agir imm�diatement.
- C'est pas du sucre, si je puis dire.

- Je m'en occupe ?
- Non, je les aurai.

Cela fait trop longtemps qu'ils
me narguent. Rassemblement.

Attention.

- On enl�ve nos uniformes ?
- Non, sans eux, on ne peut pas verbaliser.

Attention. Pr�ts ?

- Vous cherchez quelque chose ?
- Les nudistes.

- Quelqu'un a vu des nudistes ?
- Vous fantasmez, gendarme.

Cruchot, Fougasse, ici !

On les aura. Je le jure.

Regardez-moi l�, vous.

Alerte.

En avant !

- Pas trop mouill�s ?
- Toujours en balade ?

- On les aura.
- Certainement.

Par l�. A l'attaque.

Calmez-vous, mon adjudant.
On les aura.

Voici un bouillon de poule pour vous.

Les plaintes continuent � arriver.

Bient�t, ils marcheront nus sur le port.

Tenez, un peu de bouillon.

J'ai perdu la fesse, Cruchot.
Non ... la face !

Buvez ceci. Et d�fa�tes votre ceinture.

- Tenez, buvez.
- Un seul suffirait.

M�me un tout petit.
M�me une larve de nudiste, Cruchot.

Je vous en apporterai
une douzaine, mon adjudant.

- Vous feriez cela, Cruchot ?
- Si vous buvez le bouillon.

Messieurs, voici notre objectif. L'ennemi se
cache ici, il est rus� et bien organis�.

Que faire, me direz-vous ?

Qu'est-ce qu'un gendarme ?
Qu'est-ce qu'un nudiste ?

- Une personne toute nue.
- Et un gendarme ?

Quelqu'un de tout habill�.

Avec un uniforme.

Donc, un gendarme tout nu
ne sera plus un gendarme.

Et quand un nudiste voit un gendarme...

... ils s'habillent et ne sont plus des nudistes.

On appelle cela des
donn�es contradictoires.

Qu'ai-je dit ?

- On les aura.
- Vous aurez deux dimanche de garde.

Nous encerclerons
l'ennemi de toutes parts.

Nous formerons une tenaille.

- Il faudra des renforts.
- Seule la qualit� compte.

C'est pourquoi vous allez suivre
un entra�nement de choc.

A tout de suite sur le terrain.

Non, pas comme �a.
Recommencez depuis le d�but.

Fougasse, vos chaussettes !

Non. Fougasse, encore vos
chaussettes. Recommencez !

J'en peux plus.
Piti�.

Maman, viens me chercher.

Voil� qui est bien.
Tr�s bien, Tricard, tr�s bien.

Mais vous pouvez am�liorer.

- Je ne suis rien. J'ob�is.
- Oui, chef.

Je ramperais dans les ronces.
Je plongerait de 30 m�tres.

Le pr�nom de ta m�re ?

- Madeleine.
- R�ponds : Oui, chef.

Je suis le droit et la justice.
Je hais les nudistes.

M�me le dimanche.
Je suis le plus fort.

Nous sommes les plus forts.
On les aura.

Demain, c'est le grand jour.
Mettez vos montre � l'heure.

16 : 17.

Je demande un volontaire...

... pour se mettre tout nu
parmi les nudistes.

Ok, au hasard.

Une poule sur un mur.
Qui picote du pain dur...

- Qu'avez-vous dit ?
- Rien, chef.

- Vous avez dit quelque chose.
- Non, je vous jure.

Et puis, s'en va.

C'est de la triche, chef.

- Que disiez-vous ?
- Rien, rien.

Etrange. Cette nuit, vous
irez pr�parer le terrain.

Et vous serez le premier � �tre
en contact avec l'ennemi.

Vos camarades vous envient.

- Rompez.
- Chef, juste un petit slip...

- Un petit quoi ?
- Slip. Je disais...

Quand il faut, il faut, hein ?

Brave gar�on. On y va !

- Attention, un gendarme.
- Habillez-vous, vite.

On est bloqu�s.

Comme � la parade.
G3 et G4, � vous.

Par la plage.

Sauve qui peut !

Vos papiers.

T�te � droite.

Encore un centenaire.

- Ach�te un solex !
- Il nous cherche.

- Pousse-le, Richard.
- Oui, vas-y.

Vous �tes fous ?
Richard, fais attention.

- Attention, la police.
- Vous �tes contents ?

Mes papiers sont � la maison.

- Vous allez me le payer.
- Du calme ou vous le passerez pas.

- Je ne passerai pas quoi ?
- L'hiver.

Mr Merlot, il ne voulait
pas nous laisser passer.

- Refus de d�passement.
- Merci, Mr Merlot.

Pas un mot � papa.

Quoi, vous les laisser partir ?

Alors, on cr�e des bouchons ?
Montrez-moi vos papiers.

C'est un monde ! Tenez.

Si on allait se balader ?

- O� ?
- Je sais pas. N'importe o� ?

- Est-ce mieux qu'ici ?
- Je te l'ai dit, tous les deux.

Et puis ?

Tu poses de dr�les de questions.

Je suis pas tr�s d'accord.
Mais je ne t'en veux pas d'essayer.

Pourquoi ne demandes-tu
pas � Jessica ?

Je peux venir ?

Nager te donneras des
�paules de d�m�nageur.

Qu'est-ce qu'elles ont, mes �paules ?

Tu pr�f�res celles de Nicole ?
Tu as raison. Elles sont tr�s bien, Nicky.

Le reste n'est pas mal non plus. Fais confiance
� Jean-Luc. C'est un connaisseur.

- Arr�te, veux-tu ?
- On va au bowling, vous venez ?

Vous pouvez �tre emmerdants !

- Qu'as-tu aujourd'hui ?
- Il a des probl�mes !

On joue ou quoi ?
Arr�tez avec ces histoires de filles.

- Pense � moi tr�s fort.
- Il ira dans le mur !

Arr�tez et laissez-le jouer.

- Pas terrible.
- Les filles ne sont tol�rables que pendant la nuit.

A ton tour. Tu sais jouer ?
On a encore une chance de les avoir.

- Formidable.
- La prochaine fois, on jouera ensemble.

Si on allait sur le yacht de ton p�re ?

- Tous sur le yacht de Ferguson.
- Ce n'est pas possible.

- Pourquoi ?
- Mon p�re n'est pas l�.

- Et alors ? J'adore les bateaux
- Ne lui refuse pas tout..

Assez discut�,
tous sur le port !

Non. Attendez. Attendez-moi.

- Ton p�re est si terrible ?
- Laissez-moi passer.

Laissez-moi passer, je vous dit.

Eh bien...

P�re n'est pas l� ?

- Ne soyez pas abruti, Mathurin.
- Pas d'alcools, Mathurin.

- Je m'appelle Lucas.
- Mathurin vous va tr�s bien.

Quel beau bateau.
Il est l� ton p�re ?

- Il n'est pas l�, parce que...
- Il joue au golf le dimanche.

Le patron ne veut personne � bord.
Ouste !

Laissez-moi vous expliquer.

Je n'ai pas vu papa depuis longtemps.

Il n'a pas voulu �pouser maman.

Il envoie des ch�ques, mais est-ce
qu'un ch�que remplace un p�re ?

Non, bien s�r.
Qu'y puis-je ?

Rien, je sais.

Je suis au coll�ge en Suisse.

Quand j'ai su qu'il �tait ici,
j'ai fait de l'auto-stop.

Pauvre petite. Quel salaud !

Il est si riche et occup�.
Un enfant l'aurait encombr�.

Si c'est pas malheureux !

Je ne veux pas m'imposer.
Je suis juste venue le voir.

Papa...

Venez, on va f�ter votre
retour au champagne.

Attention. Un, deux, trois, sant� !

Et maintenant, pour Mathurin.

C'est chouette.

Et maintenant, on va
continuer chez S�n�quier !

Allez, les gars, on y va !

Mesdemoiselles, remerciez notre h�te.

- Je suis pour la jeunesse.
- Merci, Lucas.

Mathurin, �a me pla�t bien.

J'ai oubli� mon sac.
Avec mes lettres d'amour.

- Tant mieux pour Mathurin.
- Il n'en dormira pas de la nuit.

Je vais les chercher.
On se voit chez S�n�quier.

Je reviens.

On ne peut pas abandonner
une fille comme vous. Restez.

Je vais vous pr�parer une cabine.

C'est gentil, mais ne
dites rien � mon p�re.

- Le voil�. Je vais lui parler...
- Il sera furieux.

Qu'il ne soit pas d�sagr�able.

Salut, papa. Ne te f�che pas,
je dois y aller.

Vous avez une fille ?

- Ca sent le coup fourr�, je le sens.
- Venez, j'ai � vous parler.

Moi aussi, figurez-vous, Mr Harpers.

- On a bu tout le champagne.
- Dix bouteilles.

Qui est venu ?

Votre fille est revenue avec des copains.

- Que voulez-vous dire ?
- Vous devriez avoir honte.

Je n'ai jamais vu cet enfant de ma vie.

- Je sais quand un enfant est honn�te.
- Je n'ai pas de fille.

- Allez, filez !
- C'est pas joli, joli !

- Ca sent le coup fourr�.
- Ce sera ce soir comme pr�vu.

- Votre verre, Cruchot.
- Non, ces dames d'abord.

- Madame est un vrai cordon bleu.
- Encore un petit morceau.

J'en ai fait deux.

- C'est de la gourmandise.
- Ma fille est excellente cuisini�re.

- Donnez la recette � la petite.
- Elle pr�f�re aller danser.

Elle a le droit de s'amuser.
Encore un verre ?

Non, elle a d�j� bu deux verres.
Va te coucher.

- Il est � peine 9h30.
- Tu liras un peu.

- On joue au jacquet ?
- Vous �tes imbattable.

Bonne nuit, mon enfant.

Vaut mieux se coucher.
Ils vont jouer toute la nuit.

Vous avez raison de veiller sur elle.
C'est dangereux pour les jeunes filles, ici.

Quand on connait le p�re,
on est pas inquiet pour la fille.

J'ai la vocation, c'est tout.

J'ai entendu qu'elle �tait
avec des gens bruyants.

- C'est vrai.
- Le bruit fait partie de ce si�cle.

Si elle ne fait pas de b�tises,
votre carri�re n'en p�tira pas.

Ce serait une honte.
Je la trouve un peu p�lote.

C'est pourquoi je la couche t�t.
C'est l'air de la mer.

Il est si tard ? Je dois rentrer.

- Ton p�re est un adjudant ?
- Presque.

- Je te raccompagne.
- Non, reste ici.

- Elle ne veut pas.
- Qu'en sais-tu ?

- Un mariage ou des baffes ?
- Les baffes.

Tu as gagn� d'avance.
Viens danser.

- Le port est de l'autre c�t�.
- Que tu es collant.

Pas maintenant. Il y a des promeneurs.
Attends ici.

- Pourquoi tu cavales ?
- Je suis press�e.

- J'y suis, bonsoir.
- Tu n'est pas tr�s gentille.

Si mon p�re nous voyait...

Tu me plais bien.

Bonsoir et merci.

Tu ne vas pas rester l� ?

Elle est terrible,
la voiture de ton p�re.

Il va se la faire voler, sans
parler de la contravention...

Et alors ?
Que fais-tu ? Tu es fou ?

Viens, on va la garer.
Ne sois pas idiote.

Apporte-moi un whisky.
Je couve un rhume.

- Une aspirine ?
- D�p�che-toi. Je dois garder la voiture.

H�, au voleur. Arr�tez !

- La voiture ?
- Vol�e, le temps d'allumer une cigarette.

- Un homme ou une femme ?
- Les deux.

Je n'ai pas vu le type.
Mais la fille, c'�tait la v�tre.

Je savais que c'�tait un coup fourr�.

- Qu'allez-vous faire ?
- La retrouver et la punir.

Comme je suis son papa, elle va comprendre
que j'ai horreur des vilaines filles.

Arr�te, Jean-Luc. Je te d�teste.

On revient dans une minute.
N'en fais pas un drame.

Tu n'aimes pas la vitesse ? J'ai d�j�
conduit une Porsche et une Jaguar...

Et m�me une Ferrari...
tu pleures ? Ok, on rentre.

Tu n'es vraiment pas marrante.

- Tu me d�go�tes.
- Tout de suite les grands mots.

Ton p�re n'en saura rien.

Si tu veux, je lui dirai la v�rit�.

Je lui dirai que j'aime sa fille
et que voulais...

que je voulais l'embrasser.

Pourquoi as-tu fait �a ?
Je ne te trouves plus sympa.

Je m'y suis mal pris.
Tu m'en veux ?

Va ramener la voiture.

Que se passe-t'il ?

- Oh non, on est coinc�s.
- Tu ne vas pas de nouveau chialer ?

- Ca vient ?
- Un moment.

D�p�che-toi.
Pr�t ? Ok, acc�l�re !

Bravo. C'est toujours
les m�mes qui trinquent.

- Attache-le en-dessous.
- Je ne l'ai pas encore totalement pay�e.

- Allons dormir.
- Montez ou je vous laisse ici !

Tu aurais d� appeler un d�panneur.

Tous ces probl�mes
pour un banal accident.

Madame est en train de dormir
et son p�re n'a rien vu.

Je n'ai plus de pare-chocs.

Tu as vu l'heure ?

C'�tait la nuit la
plus longue de ma vie.

Fais attention � ce que tu
vas r�pondre. C'est tr�s grave.

- Papa, c'est terrible.
- Assieds-toi.

Tu as fait une b�tise ?

- C'est arriv� !
- On a vol� une voiture.

- Dis-moi que je r�ve.
- Ce n'�tait pas de ma faute.

- Comment ?
- Un copain voulait faire un tour.

La voiture est tomb�e dans un foss�.

- Comment es-tu revenue ?
- A pied.

- On vous a vu ?
- Je ne sais pas. Peut-�tre.

Ca y est,
ma carri�re est foutue.

- O� avez-vous pris la voiture ?
- Sur le port.

Va au lit !
On s'expliquera plus tard.

- O� est votre foss� ?
- Sur la route de Gassin.

- Une Mustang rouge d�capotable.
- Bravo, c'est tr�s voyant !

- Ce n'est pas de ma faute.
- Silence. Et reste dans ta chambre.

- Un gendarme...
- Je suis en tourn�e d'inspection.

Vous examinez mon tracteur ?
Bien, c'est votre droit.

Un peu de ros� ?
Oh, allez, il est l�ger.

Croyez-moi ou non, mais le phare
s'est cass� ce matin.

C'est fragile.

- Faut me donner la contravention.
- Ca serait mesquin de ma part.

Pour le feu arri�re... le clignotant
ne va pas. Pas l�, mais l�.

- Quelque chose ne va pas.
- R�parez-moi cela pour ce soir et �a ira.

- Je peux vous aider ?
- Allez r�parer votre phare !

Vous �tes bien �quip�s, cette ann�e,
� Saint-Tropez.

Foutez le camp et
foutez-moi la paix !

Oui, mon commandant. Oui, mon commandant.
Tout de suite.

Un Rembrandt a �t� vol� cette nuit.

Probablement pour un
collectionneur am�ricain.

Alors, barrages et
contr�les des v�hicules.

Rassemblez tout le monde. En vitesse.

Et la propri�t� ?
O� avez-vous eu votre permis ?

Vous avez de la chance de
ne pas �tre un gendarme.

Foutez-moi le camp !

- Gardez tout.
- Merci.

Bonjour, ma Soeur. Je suis
en panne, pourriez-vous...

- Bien s�r.
- Merci, ma Soeur.

Vous priez, mon fils ?

Pour Sa Sainte Protection.

Les voies du Seigneur sont imp�n�trables.

Il est Notre Guide. Je le
suis les yeux ferm�s.

Ouvrez-les ! Ca tourne !

Un gendarme est aussi un pasteur.

Parfois, vous savez
�tre indulgents, non ?

Pas toujours, mais je me repents.
Attention !

Dieu a dit : Aime ton
Prochain comme toi-m�me.

C'est une chose essentielle,
savez-vous ?

Oui, ma Soeur. Des graviers !

- Vous disiez ?
- Il y avait des graviers.

Je suis myope. La M�re Sup�rieure me
taquine toujours avec cela.

O mon Dieu, je regrette de Vous avoir offens�...

Vous connaissez votre acte de contrition.
C'est bien.

... car Vous �tes infiniment bon...

- Et ensuite ?
- Je prends la ferme r�solution...

- Attention !
- ... de ne plus vous offenser.

Amen. Vous n'avez jamais d'accidents ?

Je ne conduis que depuis hier.
Au revoir, mon Fils.

J'en peux plus.

- Une urgence pour Saint-Tropez ?
- Une mission sp�ciale. Soyez discrets.

- On vous ouvre la route.
- J'ai dit : discrets.

Un gendarme a ramen� la voiture.

D'abord, la fausse fille,
et maintenant, un faux gendarme.

Je veux les retrouver...

... pour leur dire tout
le bien que je pense d'eux.

Il faut �tre sport, n'est-ce pas ?

Et ensuite, il a disparu.

Et vous l'avez laiss� filer ?
Avec deux voitures ?

Mon adjudant, c'�tait
une grosse cylindr�e.

- La n�tre fume � 80...
- O� �tiez-vous ?

Je me suis permis un ronde d'initiative
personnelle et matinale.

Vous auriez d� rester ici.
Un Rembrandt a �t� vol�.

- Un Rembrandt de quelques centaines de millions.
- Beau montant.

Le suspect a fui et
vous ne l'avez pas attrap�.

Quoi ? Une voiture vol�e ?

- Une d�capotable rouge, chef.
- Une Mustang.

Vous ne savez pas la diff�rence
entre une 404 et une Volvo.

- Vous n'avez m�me pas pris le num�ro.
- Il y avait trop de poussi�res.

- On a vu le conducteur.
- Vu ou aper�u ?

- Ils ne l'ont pas vu.
- Vu ou aper�u ?

- On l'a vu.
- Il �tait plut�t petit.

- Chauve.
- J'avais le soleil dans l'oeil, mais...

- C'�tait le genre petit et sec.
- Comme Cruchot ?

- J'avais peur de le dire.
- Soyez honn�te.

Je plaisante.
Ok, rompez.

Je ne vous ai pas vex� ?
Je vous vois mal voler un Rembrandt.

Merci. Mais cette voiture, je, je...

Peut-�tre un petit rapport avec le vol.

Faut chercher ailleurs
pour trouver le tableau.

Si nous trouvons le type � la Mustang
avec le tableau sosu le bras...

... ce sera notre voleur, non ?

- Ca m'�tonnerait.
- Pourquoi ?

- Vous permettez, mon adjudant ?
- Allez-y.

- Quoi ?
- Et la voiture ?

Oui, je l'ai �chapp� belle.

Je t'ai d�fendu de sortir.

- Et les commissions ?
- Je les ferai le soir apr�s le service.

- Et en civil.
- Je dois rester dans ma chambre toute la journ�e ?

D�sormais,tu ne sortiras
qu'avec moi. Va dans ta chambre.

- Il faut que je t'explique.
- Le voleur de voiture ?

Bonjour Nicole. Ton p�re ? mes respects,
Mr Ferguson. Christophe Boisselier.

A plus tard. Nous sommes press�s.

Mes parents voudraient vous
conna�tre. Je vais les chercher.

Pourquoi ce godeluron
m'appelle-t'il Ferguson ?

Papa, tu as un yacht,
nous sommes milliardaires...

Joue le jeu, je t'en prie.

- Andr�-Hugues Boisselier. Ma femme.
- Mes hommages.

Archibald Ferguson, mon p�re.

Je comprend que votre fille sois populaire.

Elle est tr�s charmante.

Un peu turbulente mais tr�s secr�te.

Comme nos descendants sympathisent,

imitons-les.

- Etes-vous libre demain ?
- C'est mon jour de repos.

Je veux dire que je r�cup�re
apr�s mon golf.

Nous organisons une party entre amis.

- Serez-vous des n�tres, Mr Ferguson ?
- Je me permet d'insister.

Papa sera ravi. Et moi aussi.
N'est-ce pas ?

Non, c'est mon smoking...

Celui qu'il a eu � Honolulu.
Il ne les porte qu'une fois.

Ne vous formalisez pas.
Nous sommes en vacances.

Soyez relax, be happy. Je compte
sur vous demain � 17h00.

Vous ne trouverez jamais. C'est loin de tout.
Que faire ?

- Papa n'aime pas conduire.
- De plus en plus.

- Christophe pourrait nous prendre ?
- Avec plaisir. Demain � 17h00.

Qu'est-ce qu'il a ?

- N'est-ce pas un sac de commissions ?
- Oui, �a m'amuse de faire mon march�.

Parfois, je cuisine moi-m�me
et je lave mes six voitures pour me d�tendre.

Tr�s bien. On se voit demain !

Quel imb�cile. Viens, rentrons.

- Papa, il n'y a rien de m�chant.
- Bien s�r.

Non seulement, tu voles des voitures,
mais tu renies aussi ton p�re.

Tout le monde veut �pater tout le monde.

La fille d'un gendarme n'a pas d'amis.

C'est donc d�shonorant ?

Les gens se foutent de nous...

... nous qui sommes
les protecteurs de la paix.

Nous sommes victimes d'une grande injustice.

Ne t'�nerve pas.
Tu as �t� chic pour la voiture.

A ce train-l�, je ne serai pas
longtemps gendarme...

Imagine que je rentre en prison.

Mes amis sont tr�s sympas.
Tu as promis.

Je ne vais pas faire le guignol chez eux.

Et s'ils me rencontrent � un carrefour ?

En uniforme, ils ne te reconna�tront pas.
S'il te pla�t, papa.

Rien qu'une fois.

Tu ne voudrais pas g�cher mes vacances ?

Quand je dis non, c'est non !

Vous me reconnaissez ?
Ils font bien les choses cette ann�e.

La voiture et ces v�tements...

- Et la belle petite. F�licitations.
- Que voulez-vous ?

Ce n'est pas � vous ? Je l'ai trouv� o� vous
avez r�par� la roue de la voiture.

- Partez, je vous prie.
- J'ai pens� que vous l'aviez oubli�.

Amusez-vous bien.

Quoi ? Qu'y-a-t'il ?

C'est Merlot.

Vous me payerez cela.

C'est pas vrai !

Mr Ferguson...

- Bonjour, Christophe.
- Un torticolis, Mr Ferguson ?

Non, une crampe. Ca va passer.
Allez, roulez !

La fille. Le tableau.
Il y a un gendarme.

H� bien quoi le gendarme ?

- Il est un peu idiot ?
- Oui. Excusez-le.

- Pas trop vert, Mr Ferguson ?
- Papa adore le vent.

Voici le conseiller Fourcade,
la duchesse d'Armenti�res...

... le g�n�ral Morsaline, Mrs Lareine-
Leroy, r�cemment veuve.

- Une perte irrempla�able.
- Mes condol�ances.

- J'essaye de survivre.
- Puis-je vous prendre votre fille ?

Prenons un verre.

Je vois que vous vous
int�ressez � la peinture.

J'ai moi-m�me un C�zanne, un Degas...

Je viens de rater un Renoir.
Qu'avez-vous l� ?

- Un portrait de famille.
- Vous �tes sentimental. Bien.

Mettons-le dans mon bureau.

- Je ne reste pas longtemps.
- Restez, restez.

Je suis content que ce soit arrang� pour
la voiture. je l'ai vue au port.

- Tu m'en veux plus ?
- Quelle importance ?

Tu es idiote ou quoi ?

- Mauvais temps ?
- Reste en dehors de cela.

Nous y voici.

Mettez-le l�.

- Est-ce en s�curit� ?
- Voulez-vous que je l'enferme ?

Non, je pars bient�t.

Comme vous voulez.
Buvons-nous un verre ?

- Ca ne risque donc rien ?
- Bien s�r, venez.

- Tu sais ce que tu veux ?
- Absolument.

- Tu r�les encore ?
- Mon p�re ne veut plus que je te voies.

Il est ici ?

- Je vais lui parler.
- Pas maintenant.

Un yacht a l'air tr�s confortable.

Christophe nous l'a montr�.
Pourrons-nous le visiter ?

- S'il vous pla�t, j'aimerais beaucoup.
- Impossible. A cause de la peinture.

On vient de repeindre et �a s�che tr�s lentement.

- Comment faites-vous ?
- Je me t�che.

Mon tailleur est d�bord� et m'envoie
douze costumes par avion de Glasgow.

Ma fille s'habille ici de chiffons et je me
sens tout nu sans mes habitudes.

Continuez comme cela.

Emilie, vous reprenez le dessus. Bravo.

Donc, vous vivez � Nouvelle-Orl�ans.
Vous �tes dans le coton ?

- Non, dans la ouate.
- Il y a une diff�rence ?

C'est tr�s technique...

- Tout ce qui vient de la Nouvelle-Orl�ans m'int�resse.
- Ces vieilles maisons de bois...

... ces rues sordides, ces tripots
mal-f�m�s, ces trombones d�lirants...

Cela doit �tre prodigieux, non ?

C'est indescriptible de d�mence g�niale.

Conneries !

Bischof. Beaucoup de talent.
Deux livres de philosophie en 13 ans.

Jamais r�compens�.
Ca l'a marqu�.

- A la sant� des minables !
- Qu'il est amusant...

Circulez, on ne peut pas �tre
rat� et ivrogne r�ussi.

C'est extraordinaire.
Personne ne vous fait peur.

Qu'y-a-t'il ? Il s'�touffe.
Un verre d'eau, vite.

Excusez-moi.

Adjudant, que c'est gentil d'�tre venu.

Je savais que vous viendriez.

- A la maison. A la maison.
- Ce soir ?

- Non, ne pars pas.
- Laisse tomber ton p�re.

Prenons le bateau. Tout de suite.

- Merci, ch�re amie.
- D�j� fatigu� ?

- Une chose tr�s importante.
- La seule chose importante, c'est nous.

Mes hommages.

Le personnel s'en chargera.
Tout va bien.

- On joue � chat invisible ?
- Je vais chercher des cigares.

Un Rembrandt... le cachottier.

Mr le conseiller Fourcade, non ?

- Le comte Frelandvaux, alors.
- Non.

Un des chanteurs de ?

Ce n'est pas du jeu. Je donne
ma langue au chat.

- Un cigare, mon adjudant ?
- Volontiers. Je suis �puis�.

- Quoi de neuf ?
- La routine. Un Rembrandt a �t� vol�.

Vraiment ? Quelle co�ncidence.
J'en ai un ici.

Il est � Mr Ferguson,
il ne l'a certainement pas vol�.

- Ca repr�sente quoi ?
- La Fille � la Tulipe.

C'est tr�s int�ressant.

- Voulez-vous le voir ?
- Oui, sans vous commander.

Venez. C'est par l�.

Ca alors !
Il �tait l� � l'instant.

Il n'y est plus.

- Incroyable.
- C'est la peur du gendarme.

Non, Ferguson est
parti pr�cipitamment.

Le propri�taire.
Un homme tr�s riche.

Peut-�tre, mais j'aimerais
dire un mot � ce monsieur.

S'il est encore l�.
Mais soyez discret.

- Je suis votre invit�.
- Dans ce cas...

Venez.

Une perle, Excellence. 17 ans � peine.

Les Orientales ont quelque chose
d'�trange dans le regard...

Je pr�f�rerais voir leur visage.

Non, pensez aux incidents diplomatiques ?

C'est elle, Excellence.
La plus timide de toutes.

Mr Ferguson, vous partez d�j� ?
Vous �tes avec votre voiture ?

Je vous raccompagne. Montez.

Je rend service au p�re de Nicole.

Votre fille est un fameux petit lot.

Il serait fou s'il revient.

Il nous nargue.

Regardez.

- On le tient.
- Peut-�tre veut-il n�gocier.

J'ai pas confiance.
C'est le coup fourr�.

Pouvons-nous discuter, monsieur ?

- Faites-moi plaisir.
- Apr�s vous.

Sa fille est adorable.

M�me s'il est un voleur,
elle est innocente.

- Vous le connaissez depuis longtemps ?
- Certainement.

Je ne demande pas � mes
relations leurs carte d'identit�.

Vous pensez trop comme un gendarme.

Les voici. Arr�tez.

Tiens, voil� la police.
A quoi �a rime ?

- Tu as peur du gendarme ?
- Tu le connais, n'est-ce pas ?

- Pas celui-l�. Allez, fonce.
- Je dois ob�ir � mon p�re.

- Qu'y-a-t'il ?
- O� est Nicole ?

Nicole, on t'appelle. L�ve-toi.

C'est elle Mme Ferguson ?

- Oui, pourquoi ?
- C'est la fille de Cruchot.

Je ne pensais pas cela de lui.
C'est la m�galomanie.

- C'est triste.
- Cela signifie que Ferguson...

J'ai dit ce que j'avais � dire.
Par ici, vous.

A terre. Et vite !

Vous nous refuser de
dire o� est votre p�re.

- Je ne sais pas o� il est. Il va revenir.
- Les voleurs ne reviennent pas sur les lieux du crime.

Papa n'est pas un voleur.
C'�tait de ma faute, la Mustang.

- La Mustang, c'est lui aussi ?
- Vous voyez, chef ?

Tout est de ma faute :
le faux Ferguson, la voiture...

- Bouclez-la chez elle.
- Apr�s vous, Melle Nicole.

Et pas de ronds de jambe, Berlicot.

- Elle ferait tout pour son p�re.
- C'est beau.

Un gendarme sentimental
m'inqui�te, Fougasse.

- D�sol�, ce sont les ordres.
- Qu'ai-je fait � papa ?

Il voulait vous faire une belle dot.

Mais on ne peut pas fermer
les yeux sur un Rembrandt.

Mr Berlicot.

Nous avons nourri une
vip�re dans notre sein.

Il faut d�truire la b�te.

A cette seule condition, nous
garderons la t�te haute.

Nous devons le retrouver.
Mort ou vif. Et vite.

Mes ordres sont simples :
On y va.

On se disperse ?

Il peut �tre dangereux.
Restons ensemble.

Allez. Courage, les enfants.
Je vous couvre.

Tais-toi ou on va se faire remarquer.

Pourquoi te caches-tu ?
Parce que ton p�re a vol� le tableau ?

Tu sais que mon p�re
n'a pas vol� la voiture.

Il l'a ramen�e.
Tous les ennuis viennent de l�.

Le Rembrandt �tait dans le coffre.
Il n'aurait pas d� se balader avec.

Et tout �a � cause de moi.
Et surtout de toi.

- O� vas-tu ?
- Je dois sortir.

Arr�ter le vrai voleur,
le propri�taire du yacht.

Le tableau �tait dans sa voiture.

- Je t'accompagne.
- Je pr�f�re �tre seule.

Il est plut�t chouette ton gendarme,
ton p�re, je veux dire.

Mais Richard l'a accompagn�
au port, avec le tableau.

Vite. Je vais
pr�venir les copains.

Elle est bouillante.
Que voulez-vous ?

Il faut l'effacer.
Il en sait trop.

Vous n'avez pas le droit.

Allez-y.

Allez, passe devant.
Et pas d'enfantillages...

Laissez-moi passer, dans
l'int�r�t de votre copine.

Hol�, vilain.

Nous sommes coupables.
Cruchot nous a eu.

Cruchot, c'est de la graine de g�n�ral.

Je crois que je devrais
remercier ce Mr Rembrandt.

Traduit par Attila0375
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