All language subtitles for Charlie Chan _ The Trap (1946) [Crime] [Mystery] [Comedy]

- Vous allez trop vite pour cette cargaison.
- Cargaison ? On n'est pas des melons.

Désolé, Mademoiselle.
Vous êtes pressés ?

Rick Daniels, attaché de presse
de la troupe Cole King.

Voici M. Cole King.

Nous avons loué la villa Rutherford.

- Vous nous guidez ?
- Vous ne pouvez la manquer.

Pas besoin de nous mettre une amende.

Elles ont travaillé tout l'hiver.
Nous allons passer un mois à la mer.

S'il le faut, j'appelle votre lieutenant...

Ça suffit. Il a compris.

La villa sera sur votre gauche.

Ralentissez.
Vous avez une cargaison de valeur.

Sergent.

- Bien...
- J'ai réglé ça.

- Ça y est.
- Enfin.

- Enfin.
- Dépêchez-vous. Sortez.

- Venez les filles. On y est.
- C'est superbe.

- Bien...
- Belle demeure, non ?

- Mme Weebles, la gouvernante ?
- Oui.

Vous étiez informée de notre arrivée ?

Bien sûr.

Je suis Mme Thorn
costumière de la troupe.

Entrez.

Vos bagages sont arrivés.
Ils sont là-haut.

Merci. Montez, les filles.

Peut-on visiter ?

Bien sûr.

Mme Pebbles ?

- Mme Weebles.
- Pas de badinage.

La jeunesse
vient d'arriver dans la villa.

Cette vieille maison va se remplir
de musique et de rires.

Fanfaron.

Cette maison a besoin d'air.

- Et d'un peu de ménage.
- C'est vrai.

Quelle vue magnifique !

Mais l'océan me rend triste.

Les fantômes des jours heureux sont là.

J'ai un ami proche qui s'est noyé.

- Où est la gardienne ?
- Oui ?

Cette pièce fera office de salon.

Bien. Je vais faire la poussière.

L'alcool est la racine de tous les maux.

Un fantôme ?

Sûrement une femme sincère et aimable.

Je viens vous aider
une fois assurée que les filles vont bien.

Marcia a la suite pour elle seule.
Elle te revenait de droit.

Non, Ruby.
Marcia va être notre meneuse.

Cette chambre est très bien.

On devrait ramener des lits
et dormir dans une seule chambre.

- Ce serait plus sûr.
- De quoi as-tu peur ?

Dans cette grande maison, de tout.

Tout peut arriver.

Oh, Winifred, Adélaïde.

Vous devriez partager la chambre
de Marcia.

C'est un grand plaisir,

- On y arrivera ici.
- Quelle naïve !

On vous aidera à tout prendre.

- Un grand dortoir.
- Alors, pas de bazar, les filles.

Où est San Toy ?

Elle aide notre grande star, Marcia.

Venez Lois et Clem.

- On va voir.
- Je reste ici.

- Marcia ne va pas aimer.
- Je l'espère.

L'autre chambre de la suite
est pour Winifred et Adélaïde.

Je voulais y mettre San Toy.

San Toy n'est pas une bonne.
Elle reste avec les autres filles.

- Pauvre maladroite.
- C'était cruel.

- Pour...
- Pose-ça.

Voyons !

Je vais te parler.
Laissez-moi.

- Pas besoin de cette chambre.
- Tout est arrangé.

- Venez. Je ne veux pas de querelle.
- Attaque-la, Adélaïde.

Je savais qu'il y aurait un drame ici.

Suis-moi, ma chère.

Maestro nous attend pour aller
à la plage.

Tu fais encore des histoires

avec ton attitude.

Occupe-toi de tes histoires.

C'est partout pareil :
en Suisse, en France...

Tu séduis des riches
et, soudain, problème.

Occupe-toi de tes histoires.

Tu te moques de Cole King,
tout comme des autres.

- Tu vas ruiner le spectacle.
- Ce spectacle sera à moi.

Tu connais les règles du maestro ?

S'il apprenait que Dr Brandt est ton mari ?

ll y a d'autres métiers ici.
Les femmes comme toi devraient être...

De plus, le maestro et d'autres

aimeraient savoir qui est vraiment Dr Brandt.

Tu ne ferais jamais une chose pareille.

Nous allons nous baigner
avant la nuit, ma chère.

Quelle peste ! Je pourrais la tuer.

Où étais-tu ?

Range-moi ça.

Non, attends.

Nous allons nager
mais tu en es dispensée.

Va jusqu'à la malle d'Adélaïde
pour moi.

- Ne me demande pas de voler.
- Voler ?

Pour qui me prends-tu ?

Dans sa malle
il y a une petite boîte e! n métal.

- Dedans, il y a des lettres.
- Non, Marcia.

Je ne peux pas.

Si le maestro apprenait
que tu es mineure ?

Je ne peux pas perdre ce travail.

C'est ma seule occasion
et j'ai besoin de cet argent.

Exactement.

Apporte-moi trois ou quatre lettres.

Ça fera l'affaire.

- Passez-le-moi, Rick.
- Là.

- A moi.
- D'accord, Madge.

M. King arrive.

- Après, nous irons nager.
- Il fait son entrée.

- Je ne veux pas y aller.
- Tu iras nager.

- Le soleil, l'air marin, de l'exercice !
- Et Lois ?

Elle a des maux de tête.
Je ne me baigne pas.

D'accord, San Toy.

Venez les filles.

Parfait, Daniels.
Nous devrions faire des photos.

On en fera demain
pour les magazines.

- Très bien. Allons nager.
- Super. Viens Clémentine.

- J'aime l'eau.
- Viens.

Elle a l'air horriblement froide.

Viens.

- Super.
- Viens.

- Viens chérie.
- Elle a l'air froide.

- C'est superbe.
- Venez.

Attends une minute.

Où est Marcia ?

Sa robe n'était plus là à mon arrivée.

- Malade ?
- J'espère que c'est grave.

Cette femme est toujours malade.
A l'intérieur.

- Chut !
- Vous avez vu Marcia ?

Elle est retournée à la maison, Maestro.

- Je me demande s'ils se sont disputés.
- On ne se dispute pas avec un caniche.

La racine du mal.

Beaucoup de maux viennent de la mer.

- Notamment le monde.
- L'alcool est la racine.

- Le crime, le tronc et les branches.
- Et les fruits ?

On dirait que tu as vu un fantôme.

ll fait froid.

Tu as vu San Toy ou Lois ?

Non, j'étais dans ma cabine.

Lois, tu es là ?

- Marcia.
- C'était quoi ce cri ?

Marcia.

- Lois.
- Que Iui arrive-t-iI 7.

- Que s'est-il passé ?
- Elle est morte.

Du calme, les filles.
Sortez de cette pièce.

Maestro, pour le bien du spectacle,

il faut que ça ressemble à un accident.

Laissez le corps ici.

Non. A la plage,
ça aura l'air d'une noyade.

On s'en occupe dès que l'agitation
aura cessé.

Les attachés de presse n'ont pas de coeur.
Je refuse.

Une fois le calme revenu
nous nous en occuperons!.

- Je refuse.
- On l'a étranglée avec un cordon.

- Quel genre de cordon ?
- En soie.

En soie ?

- Une vieille coutume chinoise.
- Chinoise.

Pas de crise de nerfs, Clem.

Venez les filles.
Quittons cette pièce.

Pour l'amour de Dieu, arrête.

- Qu'elle ne m'approche pas.
- Contrôle-toi.

C'est chinois. Un cordon en soie.

Elle était avec la pauvre Lois
à ce moment.

Si le docteur était là
il lui donnerait un calmant.

ll faut dédramatiser.

Bien sûr, les Chinois sont des étrangleurs.

Vous m'accusez ?

Quelle méchanceté.
C'est aussi une coutume de vagabonds.

Et si Marcia était là
on aurait une longue explication.

Je vais voir si les hommes
ont retrouvé sa trace.

On reste ici jusqu'à l'arrivée
de la police.

Gardons notre calme.

Jusqu'au retour de Marcia,
nous ne saurons rien.

Tous ses habits sont à l'étage.

Elle serait partie en maillot de bain ?

- Ne me regardez pas ainsi.
- Personne ne t'accuse.

C'était un cordon en soie !

- Je connais les Chinois.
- Je vais mettre fin à tout ça.

Je connais le meilleur détective
au monde.

ll s'appelle Jimmy Chan,
un grand détective chinois.

- Il protégera sa compatriote.
- San Toy, où vas-tu ?

M, Chan,

- Jimmy, Jimmy,
- C'est un meurtre,

Résidence de M. Chan.

M. Chan. Jimmy. Jimmy.

Un meurtre !
Les détectives ne comprennent que ça.

Faites-la taire.
Elle a un plan. On va tous mourir.

M, Chan, Jimmy, C'est San roy,

- Je suis à la plage,
- Dis-lui tout,

- Clem,
- Jimmy,

- Oui, un meurtre.
- Jimmy ? Il a été tué ?

Tenez bon. Calmez-vous.

Je suis là. Calmez-vous.

Où vous avez-dit ?
Mon Dieu.

Qui ? Où ?

Où est mon stylo ?

Quel numéro ?
26 Mulibu Drive ? Malibu Drive ?

Mon Dieu ! C'est noté. Tenez bon.

Calmez-vous. Comment ?
Qui ? M. Chan ? Bien sûr.

M. Chan. Un instant.

Bonsoir. Mon Dieu.
Jimmy a été assassiné.

- On me l'a dit au téléphone.
- Comment ? D'où vient l'appel ?

26 Malibu Drive.
Ce sont des filles.

- Il vient d'être tué.
- A Malibu ?

- Vous l'avez vu ?
- Cet après-midi.

ll avait un rendez-vous.
Elles disent qu'il est mort.

Je comprends la partie sur les filles
mais pas le reste. On y va.

- Je sors la voiture. Habillez-vous.
- Oui.

Mon Dieu. Je portais ça ?

- C'est la bonne adresse ?
- Oui, M. Chan.

J'ai bien compris. Beaucoup de filles
hurlaient au sujet de Jimmy.

Roulez prudemment en ville.
On gagnera du temps sur l'autoroute.

Bien, Monsieur.

Birmingham ?

''26 Malibu Drive.''

- San Toy l'a trouvée.
- Trouvez Marcia.

- Laissez-le parler.
- Que savez-vous ?

Je prendrai vos dépositions
séparément.

lls sont partis ?

Le médecin légiste a pris le corps.
Qui est Marcia ?

- La meurtrière.
- Madge, nous l'ignorons.

Les filles ne savent rien.

Attendez les hommes.
Ils auront des nouvelles.

- Où sont-ils ?
- Ils la cherchent.

Vous avez demandé un détective ?

Oh, Dieu merci.

Je cherche mon fils cadet, Jimmy.

Mais il n'est pas là.

Je croyais qu'il avait des soucis.

Ça doit être une erreur.

Les erreurs sont parfois source
d'heureux soulagements.

Je vois que les autres soucis
sont entre de bonnes mains.

Bonsoir sergent.

- Il y a eu un crime.
- C'est l'affaire du sergent.

- Donne-lui une chance.
- Sergent Reynolds.

Ce n'est pas votre ressort

mais, comme vous êtes là
vous pourriez étudier ce cas.

La petite Chinoise dit que
des personnes sont accusées à tort.

Pourquoi la défunte était-elle détestée ?

Non, c'était une jeune fille
douce et innocente.

Son meurtre est un mystère.

Nous haïssons celle qui a disparu.

- Je l'aurais tuée moi-même.
- C'est vrai.

- Lois a été étranglée.
- Adélaïde a raison. On déteste Marcia.

Ce verbe est trop fort.

- On ne la retrouvera pas.
- Je l'espère.

- Interrogez les hommes.
- Les filles, voyons.

Vous voulez nous parler séparément ?

Je voudrais être seul avec le sergent.

Montez, les filles.

- Pas là-haut.
- On n'ira pas dans cette chambre.

Faisons un dortoir pour rester ensemble.

Viens.

- Pas d'inquiétude. M. Chan va régler ça.
- Le sergent peut le faire.

Oui, mais pas comme un détective.

Ça ressemble à un cordon
de peignoir classique.

Je me faisais surtout du souci
pour mon fils cadet, Jimmy,

dans cette villa.

Je ne l'ai pas vu.

J'apprécierai le temps
que vous passerez sur ce cas.

M. Chan, on s'est rencontrés
Iors de l'affaire March.

Je m'occupais de la publicité
pour les farines March.

- Rick Daniels.
- Enchanté.

En tant qu'attaché de presse,
vous devez prêter attention aux détails.

M. Chan, je suis ravi de vous voir.

- M. King, je présume.
- Oui.

Votre présence est un grand soulagement.

Un moment.

Que faites-vous dans la troupe
de M. King ?

Physiothérapeute en charge
de la nutrition et du sport.

George Brandt, M. Chan.

- Ravi.
- Une trace de la disparue ?

Non. On a cherché partout.
Elle est introuvable.

Racontez-moi tout en détail, Messieurs.

Je vais dans ma cabine.
Madge s'occupe de vous.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Clem, calme-toi.

Elle recommence.

Je l'ai vu aussi.
Il y a un homme.

ll est rentré dans l'autre chambre.

- Birmingham, gardez l'entrée.
- Bien.

Allons trouver le sergent.

- Quelqu'un va être tué.
- Calmez-vous.

- Que se passe-t-iI 7.
- Quelqu'un est Ià.

Un homme. Il a sauté par la fenêtre.

Explique-moi ton attitude en vitesse.

P'pa, ça s'est passé ainsi.

- Et avec intelligence.
- Bien

j'ai trouvé l'adresse.

J'ai pensé que tu aurais besoin de moi.

Je savais que la police m'empêcherait
de passer.

Alors, j'ai escaladé...

Bonjour Jimmy.

Peu orthodoxe mais pas inhabituel.

Un moment.

Toi et Birmingham allez surveiller derrière.

Personne ne doit sortir.

- Bien.
- Nous logeons dans les cabines.

Restez sagement dans la maison.
Les filles, dans les chambres.

- Ça ressemble à un ordre.
- Le sergent aurait pu s'en occuper.

- Position du corps ?
- Oui, Monsieur.

- La malle ?
- Oui, Monsieur.

Jimmy, personne ne quittera la maison.

- On s'allonge où ?
- Tais-toi. P'pa est en colère après moi.

Je suis épuisé. Je veux dormir.

Essaie de dormir debout pour changer.

Bonne idée.

Attention, il y a quelqu'un.

ll est dans la cave.

Ne t'inquiète pas.
Il ne quitte pas la maison.

ll cherche toujours les ennuis.

Attends. Que fais-tu ?

- Ça nous rabibochera avec P'pa.
- Je le suis déjà.

- Reste là. J'y vais.
- C'est ce...

Laissez passer. J'ai changé d'avis.

Je me demande où il est allé.

C'est moi.

Mon Dieu ! M. Chan !
Sortez de là.

Jimmy ! Je t'ai démasqué.

Je l'ai. Tiens bon.
Jimmy ? Mon Dieu.

Venez. Je vous encercle.
Je vous ai. Venez.

Mon Dieu, Jimmy.
Jimmy, M. Chan...

- Jimmy. Mon Dieu.
- Que se passe-t-iI 7.

lls ont essayé de me tuer.

lls m'ont frappé à la tête.
Ils m'ont tapé.

ll tenait un paquet.

ll avait un paquet dans une main
et un gourdin dans l'autre.

Mon chapeau ?

Jimmy, sortons de là.
Lâche-ça.

- On y va.
- Prends ça avec toi.

- P'pa, tu m'as fait peur.
- Tu observais quelque chose ?

Quelqu'un est venu
et a essayé de détruire un paquet.

Personne n'est sorti avec un paquet
dans les mains ?

- Dans une main.
- Il a frappé Birmingham.

Redoublez de vigilance. Les suspects
avec un paquet sont importants.

Je voyais ça, Jimmy, comme...

Du calme. C'est San Toy.

Ravi de savoir que tu n'es pas à l'origine
de ce dernier problème.

Restez là.

- San Toy.
- Elle est blessée ?

- A boire.
- N'évoquez pas la racine...

- Que s'est-il passé ?
- Qu'y a-t-il ?

Que s'est-il passé ?

Quelqu'un m'a jeté quelque chose
sur le visage.

Ça sentait le chloroforme.

- Je le sens aussi.
- Ne va pas là-haut.

- Je le sens aussi.
- De l'éther.

C'est impossible.
Il y a un complot contre nous tous.

Du calme.

- Ça sent l'éther, docteur ?
- Oui.

Un vêtement a dû en être imbibé.

- De la folie.
- Cette villa est hantée.

- Clem...
- Du calme.

Jeunes filles
retournez calmement' là-haut.

- Venez.
- La petite Chinoise

est au coeur de ce mystère.

Vous ne fouillez pas la villa ?

L'agresseur a eu le temps
de s'échapper

ou de se joindre à nous.

Quelle horrible nuit !
Je n'ai pas fermé l'oeil.

Tu ronflais. C'était de l'asthme ?

Pauvre Clem. Elle était déjà nerveuse
avant de venir.

- Ça va mieux ce matin ?
- J'ai dormi.

Je l'ai massée pour qu'elle se détende.

- Tu es drôle.
- Le crime est résolu ?

- Il assure ma protection.
- Que fait M. Chan ?

- Il a la situation bien en main.
- Il s'en occupe.

Vous devez l'admirer.
Il est intelligent et tenace.

La ténacité, une qualité admirable.

Mon Dieu.
Je savais que ça arriverait.

Non, Jimmy. Lève-toi.
Ça ne s'est pas passé ainsi.

Entrez, Birmingham.
Entrez.

Bien, Monsieur.

Tenez-vous là. Penchez-vous
et faites comme si vous dévalisiez la malle.

Oui, Monsieur.

lmaginez que vous volez un objet.
Penchez-vous.

Tu connais la technique du garrot ?

On ne nous l'a pas enseignée à l'école.

Regarde.

S'il le tient ainsi
l'assassin ne peut être pas être vu

si la victime arrive à attraper
Ia corde.

- Où as-tu appris ça ?
- A l'école de la vie.

Faites comme si vous voliez.

Je suis l'étrangleur.

Je rentre par cette porte.

Je m'approche de la victime
silencieusement.

- Pas maintenant, M. Chan.
- C'est ce que je pensais.

L'étrangleur n'a pas pu s'approcher
de la victime par derrière

pendant que cette dernière
était à genoux.

Je vois.
Lois n'était pas vers la malle.

Poursuis ta réflexion.
Le corps était allongé

là où il y a les marques.

Elle s'est écartée et a vu le meurtrier.

- Poursuis. Tu y es presque.
- Elle a reconnu le meurtrier.

Elle ne le croyait pas

sinon elle aurait encore reculé
ou fui.

- Donc ?
- C'était un ami.

Exactement ce que je voulais démontrer.
Le tueur était un ami.

Elle n'a peut-être pas vu le meurtrier.

ll était peut-être transparent.

Pas d'autres déductions.

Quel ennui !
Si seulement on pouvait nager.

C'est interdit.

Ce sont les ordres du sergent.

lls viennent de M. Chan.

Le sergent est un grand criminologue.

ll me l'a dit.

Des crimes et des criminels.
C'est un cauchemar.

,
Est-il, comme vous le dites
permis d'aller nager ?

Une bonne baignade rafraîchirait
tout le monde.

- Allons-y. Merci.
- Venez.

- Vous promenez votre lessive ?
- Je serais ravie de faire une lessive.

Non merci. C'est quelque chose
pour le maestro.

Trouve Birmingham.

Vous allez suivre
Ies faits et gestes de M. Daniels.

Mais, San Toy et moi allions nous baigner.

Vous irez plus tard.

Regarde ce que j'ai trouvé.

- Il a bougé.
- Ne le touche pas, Ruby.

- Tu as peur d'un crabe ?
- Ça pince.

Attrape-le avant qu'il n'aille dans l'eau.

Où vas-tu ?

Mon Dieu !

C'est Marcia ! Marcia !

- La marée l'a ramenée.
- Enlevez le cordon.

Vous examinerez également le noeud
de près.

Etranglée elle aussi.

- Etranglée.
- Mon Dieu. Un autre cordon.

Retournez tous à la maison
sauf le sergent.

Vous resterez ici
et informerez le médecin légiste.

C'est clairement un suicide.

Elle a tué Lois puis elle est sortie
et s'est noyée, n'est-ce pas ?

Vous avez observé le noeud ?

Un noeud de ménagère.

- Vous avez examiné la gorge de la victime ?
- La trachée était écrasée.

Que diriez-vous de la période d'immersion ?

- Dix ou 12 heures.
- Il ne fait que supposer.

Mes connaissances dans ce domaine
sont limitées.

Je pense que le médecin légiste
aboutira à ces conclusions.

Excellent, Doctor.

Ça ne peut pas être un suicide.
Elle savait nager.

- Elle se serait mis la corde.
- C'est un noeud de femmes.

- Et aussi d'hommes.
- P'pa !

- Oui ?
- Il va à la plage avec ce paquet.

- Birmingham le file.
- Je m'en occupe.

Ne quittez pas cette pièce.
On reparlera plus tard.

,
Donc

vous allez l'ouvrir.

Je peux expliquer.

J'écouterai vos explications
à la villa en présence de vos amis.

Bien.

Elle n'est pas morte noyée.

Ce n'était pas son genre.

On devrait quitter cet endroit
rapidement.

Tu ne connais pas l'Amérique.
Ils nous traqueront.

Je vivrai avec toi dans des grottes

pour fuir tout ça.

Je fuis depuis des années.
Il est temps de faire face.

Ce détective sait tout.
Il t'a appelé ''docteur''.

Je le sais.

Avant d'y aller,

j'essayais d'empêcher
un coup monté.

Cette robe l'accusait.

- Le maestro ?
- Oui.

Vérifiez.
Il l'a trouvée dans ses affaires.

Je préfère écouter vos explications
en présence des autres suspects.

Je connais le crime.
Personne dans cette villa

n'aurait pu tuer Lois,
à part Marcia.

Après, elle a choisi l'océan.

Les suicidés ne s'étranglent pas eux-mêmes
en faisant un noeud sur leur nuque.

J'ai vu beaucoup de crimes.

La répétition de votre mérite
prouve uniquement votre peur du défaut,

M. L'attaché de presse.
Continuez dans l'autre pièce.

- C'est la robe de Marcia.
- Où était-elle ?

- Je l'avais.
- Rick l'a tuée.

- Pour l'amour de Dieu, Clem.
- S'il vous plaît.

Pour le bien de tous
je vous informe que, selon! moi,

Marcia n'a pas tué Lois.

Plusieurs d'entre nous ont vu
Marcia rentrer

- pendant la baignade.
- Le sergent a une théorie :

quelqu'un a mis sa robe.

Excellente déduction
mais pas de fait.

San Toy a eu toutes les opportunités.

San Toy est une petite poupée
et elle a été agressée, non ?

Tu sembles oppressée.

Le coup de l'éther aurait pu être monté
pour la couvrir.

Ruby !

C'est terrible que
vous nous soupçonniez tous

de ce meurtre
ou de protéger quelqu'un.

Daniels, ne dévisagez pas les autres.

On dirait un vautour.

M. King.

Vous reconnaissez ces cordons ?

Celui-ci viendrait d'une robe noire.

ll n'y a pas de robe noire
dans la garde-robe.

Excusez-moi.

La Chinoise qui connaît la garde-robe
dit le contraire.

Ce cordon qui a tué Mlle Lois
vient de votre peignoir de plage noir.

Et celui-ci avec des fils argentés
vient de la robe de Marcia.

C'est vrai.
Comment voulez-vous que coopère

une personne que vous accusez
à tort ?

Avouez. Vous êtes le coupable.

- Allons le torturer.
- Un instant. C'est une astuce de Chan.

Une coutume orientale :
s'accuser mutuellement.

- Vous allez parler.
- Ne refaites plus jamais ça.

Meurtrier ! Avouez.

Je vous ferai arrêter.

Rick, arrêtez.

J'ai été loyal envers vous
mais ça suffit.

,
Je voulais enterrer la robe

car je pensais qu'on essayait
de vous piéger.

Chan m'a attrapé et m'accuse.

- Vous ameniez cette robe à Chan.
- Laissez tomber.

Le passé du docteur est louche.
Il est aussi soupçonné.

Les filles s'accusent.

Vous ruinez des vies
alors que vous êtes coupable.

- Avouez !
- Taisez-vous.

- Trouvez des preuves.
- J'en ai assez.

Marcia l'a pris pour un idiot.

ll en a eu assez.

ll l'a étranglée avec son propre cordon.

- Arrêtez-le, M. Chan.
- Non, continuez.

Lois était une fouineuse.

Elle a forcé la malle d'Adélaïde
pour vous piéger, docteur.

Chantage. Là, vous entrez en scène.

Au moment du vol
elle vous a vu tuer Marcia.

Vous deviez la tuer
avec un cordon de Marcia.

J'ignore de quoi vous parlez.
Vous êtes fou.

Je comprends mieux.
Vous êtes le meurtrier.

Vous avez tué Marcia
car elle a pris la place de Winifred.

Depuis, vous êtes méchant.

Vous avez tué Marcia
et jeté son corps à la mer.

- Vous n'irez nulle part.
- Attendez.

Vous l'avez tuée.
Vous n'avez pas de coeur.

Vous vouliez maquiller la mort de Lois
en suicide.

L'obstruction à la justice est un crime
très grave.

Sergent, enquêtez
et portez vos propres accusations.

- Je dois le menotter ?
- Pas nécessairement.

Ecoutez tous.

Comme je dois vous disculper,
Ies hommes iront dans les cabines.

Les demoiselles resteront ici.

On ne va pas passer une autre nuit ici ?

On ne peut pas accélérer l'enquête.

,
Tous les deux

vous passerez dans mon QG,
en haut des escaliers.

- Eux ?
- Ils ne sont pas plus coupables que moi.

Commentaire très intéressant, jeune fille.

Je vous interrogerai peut-être après.

- Il n'interrogera pas San Toy.
- Clem.

Rejoignez mes deux assistants.

- Bien.
- Personne ne doit sortir.

Sur la terrasse ?

Si elle est bien gardée.
Précaution de routine.

Je suis convaincu que le meurtrier
est dans cette pièce.

C'est une des filles.

Je l'aurai. Restez là.
Surveillez bien les autres.

C'est vous. Où alliez-vous ?

- Poster une lettre.
- Sans blague.

- Vous vous moquez de moi.
- Je vais conduire pour rentrer.

Non. On viendra chercher ma moto
plus tard.

''Conseil de l'Ordre des Médecins''

- C'est quoi ?
- Je ne dirai rien.

- Je peux l'ouvrir ?
- C'est une lettre pour l'Ordre.

Je l'ai donnée à Ruby pour qu'elle la poste.

C'est le dernier jour pour postuler.
J'ai changé d'avis.

Les plans les mieux élaborés
déraillent parfois, non ?

J'accepte vos explications.

Sergent, allez poster cette lettre.

- Vous pouvez l'ouvrir si vous le voulez.
- Je vais la poster.

Bon travail, sergent.

Asseyez-vous.

Parlons librement.

Ça me paraît évident.

Marcia a tué Lois, a mis
un noeud similaire sur sa nuque

- vu qu'elle savait nager...
- Un moment.

Si c'était un noeud de chirurgien,

l'affaire serait résolue
avec votre arrestation.

Asseyez-vous.

J'ai eu la confirmation
à propos d'une suspicion

que j'ai eue en vous voyant.

ll y a six ans, à New York,

un jeune et prometteur médecin
a été accusé du meurtre de sa femme.

- Ce ne sont que des mensonges !
- Peut-être.

Le jeune médecin a été disculpé
mais cette affaire a détruit sa vie.

D'accord. Il est parti à la guerre.
Il a rencontré sa future épouse, moi.

- Vous savez tout.
- Merci beaucoup.

A Paris, vous connaissiez bien Marcia ?

- Trop bien.
- Non.

Arrête Adélaïde.
Je suis à nouveau suspecté.

- Vous refusez de parler de vous.
- Qu'y a-t-il à dire ?

L'Ordre m'a exclu.

Je n'ai pas pu recommencer
Ia médecine.

Marcia a donné un emploi à Adélaïde.
Il y en avait un pour moi.

- Aussi simple que ça.
- Je ne voulais pas rouvrir vos blessures.

Adélaïde sait que je suis innocent.

A l'époque oui, mais maintenant ?

Par un procédé d'élimination,
je suis arrivé

à la plus importante conclusion
de cette affaire.

Je suis désolé d'avoir

à vous accuser d'un grave crime.

- M'accuser ?
- C'est faux. J'ai tué Marcia.

Non, Adélaïde. Pas de drame.

Au contraire, le drame a une grande valeur.

Vous ne m'avez pas dit toute la vérité.

Vous avez trouvé la défunte
dans la chambre.

Vous avez pris dans cette pièce

certains objets que Lois avait volés.

ll était avec moi à la plage
et dans l'eau.

C'est inutile. J'ai découvert Lois.

Ta boîte en métal était à ses côtés.

Je l'ai prise.

Vous l'avez bien découverte.
Continuez.

Elle était morte.

La respiration artificielle n'a pas marché.

J'étais en mauvaise posture.

La boîte contenait des lettres
sur l'affaire à New York.

La police locale allait ruiner nos vies,

détruire tout ce que nous avons,

notre avenir.

La boîte contient d'autres objets ?

On y a tous mis un objet.

C'était la seule boîte résistante au feu.

Ruby y avait des lettres.
Mme Thorn, du gin.

- Donnez-moi cette boîte.
- Dans ma cabine.

On y va immédiatement.
Passez devant.

Le contenu de la boîte
nous donnera des indices.

ll n'a rien fait à Lois.
Ça nous préoccupe qu'elle vole la boîte

mais pas à ce point.

Les puzzles sont toujours plus profonds
à côté du centre.

Elle est partie.

Partie ?

Vous m'excuserez
d'être légèrement méfiant.

Elle était là.

Ça a été coupé.
Je n'avais aucune raison de faire ça.

Sa disparition
vous offre un peu de répit.

On vous a dit la vérité.

Comment vous convaincre ?

Je ferai tout pour la trouver.

Mais, docteur, je dois vous dire

que votre position est très délicate.

Je n'ai plus aucune chance
pour ma candidature.

lls ne peuvent pas détruire des vies ainsi.

Si Chan m'arrête, la publicité...
Tout va s'effondrer.

Ce n'est rien.

On a survécu à pire.
On surmontera ça.

Je vivrai avec toi en prison, dans un taudis
et même dans une bergerie.

- On dit ''porcherie'', chérie.
- Aucune différence.

- San Toy a besoin de prendre l'air.
- Ça peut s'arranger.

Elle est effrayée par les autres filles.

Elles l'harcèlent.

Ce n'est pas si terrible.
Tout le monde est nerveux.

- Elle pourrait rentrer avec nous ?
- C'est trop tôt.

Tu as fait de grands discours
au sujet de nos prouesses.

- L'honneur de la famille Chan est en jeu.
- San Toy avait tout faux.

ll est trop tôt pour tirer des conclusions.

On peut accélérer l'enquête ?

Un chasseur tranquille traque sa proie.
Un chasseur pressé installe un piège.

- Un piège ?
- Astucieusement appâté.

P'pa se concentre.
Il va vite l'établir.

Trouve mon autre assistant

et prenez place
au même poste d'observation.

Mais San Toy voulait se promener.

Elle va y aller.

Une promenade agréable
autour d'une discussion intelligente

avec moi.

lls ne peuvent pas nous enfermer ici.

Chan veut qu'on se repose.

- Qu'est-il arrivé au maestro ?
- Ses nerfs ont lâché.

Le docteur essaie de le calmer
dans sa cabine.

- Voyons, Clem.
- Pas là-haut.

Ce sera le mieux.
Madge te fera un massage.

Et dormir ?

Je dormirai quand tout sera résolu.

Des bruits dans le mur
comme si on chuchotait.

Sûrement des rats.

Vous pourriez dormir ici
avec des matelas.

Je refuse d'aller là-haut.

- Je vous aide.
- C'est une bonne idée.

Je serai dans ma cabine.
Je suis exténuée.

Madge s'occupera de vous.

ll y a quelque chose dans ce mur.

- On m'a appelée ?
- Ce n'est rien.

- Une fille entend des bruits.
- Des souris. La maison en est pleine.

Aidez-nous à porter des matelas.

Les filles vont dormir là.

Bien sûr.

Un séisme.

Un séisme.
A l'abri ! Mettez-vous à l'abri.

- Mon Dieu.
- Calme.

Tu es censé surveiller.

Et toi, que fais-tu ?
Pourquoi m'as-tu poussé ?

- J'ai parlé à P'pa.
- Il m'a dit de rester là.

C'est au sujet d'une boîte.
Trouvons-la.

Une longue boîte d'1,80 m

- avec des fleurs ?
- Non.

Une petite boîte avec des papiers.
Je sais où elle est.

- Où ?
- Dans la cabine du maestro.

- A mon avis, c'est lui le coupable.
- Moi, je n'ai pas d'avis.

Reste là.
S'il se passe quelque chose, tu cries.

Et tu ne plaisantes pas.

Bon...

Bon, pas maintenant.
Je vous dirai quand.

Je vous dirai quand.
Pas maintenant.

Soyez courageux.

Ce n'est que la gouvernante,
Mme Weebles ou Mme Wobbles.

Que va-t-elle faire là ?

Où allez-vous ?

Un policier.

Une fois, quelqu'un est entré
et je l'ai suivi.

Après ils rentrent en second,
je rentre en premier.

- Et ?
- Donc

je les ai suivis et ils sont sortis
en premier.

Ce que... Compris ?

Je suis nul en géométrie.
Il y a quelqu'un ?

La gouvernante est rentrée là.

Restez à votre poste.

Ça fait du bien.

- Tu préférerais que ce soit le docteur ?
- Ce serait formidable.

Pauvre Clem. Tu l'as décontractée.

Aucune d'entre nous ne va dormir, non ?

Je garde un ooeil ouvert.

- Tu te sentiras mieux.
- Où est San Toy ?

En train de fouiner.
Une coutume chinoise.

Essayons de nous reposer.

Dans le mur ! Dans le mur !

- Mince alors, les murs chuchotent.
- Ça va. Nous sommes là.

- Dans le mur !
- Elle croit entendre du bruit.

- Que s'est-il passé ?
- Un mauvais rêve.

Elle aime Shakespeare et les drames.

- Mme Weebles.
- Joli tour à jouer.

Quelqu'un a fermé la porte en haut.

- Vous écrivez en sténo ?
- L'alcool est la racine.

Vous espionnez, prenez des notes.
Vous êtes détective amateur ?

- J'ai des preuves.
- Pas la peine de s'alarmer.

Les portes coulissantes sont les vestiges
de la Prohibition.

- N'est-ce pas ?
- Encore d'autres.

- Passez par la porte d'entrée.
- Je suivais quelqu'un.

Vous.

Volage, non ?

- Pas de plaisanterie.
- La légèreté est un remède universel.

Retournez tous dans vos chambres.

Vous m'aviez promis que
je ne resterais pas là.

M. Chan s'inquiète pour toi.

Viens donc dans ma cabine.

Tu pourras dormir, là-bas.

Sergent.

- Où sont les trois hommes ?
- Dans la cabine du docteur.

lls n'ont pas entendu les cris
à cause du bruit des vagues.

Ce soir, surveillez attentivement
Ies cabines et la maison.

Bien, M. Chan.

- Et Mme Weebles ?
- Elle est inoffensive.

Elle a peut-être appris quelque chose
d'important. Je l'interrogerai.

Ce soir, soyez très vigilant.

Personne ne doit passer
des cabines à la maison.

Surveillez également les trois hommes
mais de loin.

Bien, M. Chan.

Oh, docteur.

Aidez-moi, docteur.

- Que lui donnez-vous ?
- Un sédatif.

ll en a besoin.

ll a besoin de sérum de vérité.

J'ai entendu, Daniels. Sortez de là.
Docteur, mettez-le dehors.

ll vous injecte un sérum de vérité.
On veut la vérité.

- Faites-le sortir.
- Maestro.

- Ça va vous calmer et vous faire dormir.
- J'ai un aveu.

Parlez, assassin.
Que lumière soit faite.

- Il craque.
- Sortez et laissez-le.

- Ils craquent tous dans cet état.
- J'ai pris la boîte.

- Je l'ai prise dans votre sac.
- Pourquoi ?

Sortez.

- Elle est dans ma malle.
- Qu'y a-t-il dedans ?

- Que cachez-vous ?
- Des papiers. Ses papiers.

Elle allait me dénoncer, me ruiner.

Sortez ou je ne serai plus responsable.

Vous le couvrez.

La boîte était dans votre sac.
Tout devient clair.

Vous êtes fou. Sortez.

- Vous n'auriez pas dû lui faire cette piqûre.
- Un geste charitable.

- Le plus charitable.
- Peut-être.

Je vais téléphoner.
La police va arriver

et fera passer Chan pour un âne.

Stop !

Je sais qui c'est.
Les mains en l'air ou je tire.

Vous n'oseriez pas.
J'ai un marché pour vous.

Sortez les mains en l'air.

J'ai résolu l'affaire.
Je veux téléphoner.

lnterdiction de quitter sa chambre.

J'ai résolu l'affaire.
Allons à votre QG.

Vous aurez une promotion.
Une belle opportunité.

Ce sont les ordres de Chan.

Où j'irai, vous irez.

- Je vous ruinerai. J'ai de l'influence.
- Pas autant que moi maintenant.

Ce sont encore ces fichues souris.

Jimmy, c'est toi ?

- Aide-moi. Je suis coincé.
- Où es-tu coincé ?

Viens m'aider, Birmingham.

- Je suis là. Où es-tu ?
- Viens, Birmingham.

Mon Dieu, il est coincé.

Parle pour que je te trouve.
Tu parles de ce côté ?

De quel côté tu parles ?
Je glisse. Aide-moi.

Je veux savoir si tu parles de ce côté
du mur ou de l'autre.

- Birmingham.
- Mon Dieu, Jimmy.

Que t'arrive-t-il ?

Je l'ai. Elle est dans le poêle.

Tu ne vas pas retourner là-dedans ?

- Je l'ai.
- Tu l'as.

Tu es sale.
Qu'y a-t-il dedans ?

- C'est important. Allons voir P'pa.
- Lave-toi d'abord.

- Pas le temps.
- Et si tu croises ta Chinoise ?

D'accord. Tu as raison.

Allons-y.

ll doit être vers les cabines.

- Ça ne peut pas attendre demain ?
- Non.

Et arrêter un innocent ?
On doit surveiller les cabines.

Tu te moques de moi.

Ce ne sont pas les cabines qui t'intéressent
mais ta petite Chinoise.

Regarde.

Je l'ai trouvée.

Le piège était en place
et tu arrives avec tes gros sabots.

- Ça allait de quel côté ?
- Par là.

Dépêchez-vous. Suivons-le.

lO. l5.
Je dois ralentir, M. Chan.

Non. J'espérais rattraper
l'autre voiture.

C'est Mme Thorn.

Vous arrivez trop tard, M. Chan.

Je voulais l'anéantir.

Je voulais qu'il souffre
comme j'ai souffert.

Cole King ?

Le maestro.

J'étais sa femme.

Je l'ai quitté
et, quand j'ai voulu revenir,

il ne m'a pas reconnue.

ll m'a donné un emploi.

Costumière.

C'était humiliant.

Mise de côté comme

quelque chose de sale.

Je peux comprendre pour Marcia et Lois

mais pourquoi San Toy ?

San Toy le savait.

Elle a volé mes papiers dans la boîte.

Les papiers ont été volés
par quelqu'un d'autre.

Je...

J'espère qu'il souffrira.

La police de la route, Jimmy.
Dirige-les ici.

Elle m'a quitté pour un danseur.

J'ai plusieurs de ses lettres.

Elle a mis le peignoir
dans sa penderie

en espérant que la police l'arrêterait

et ferait le lien
avec les cordons.

- C'est ça ?
- Exactement.

Cette fin heureuse pour vous
va vous permettre, docteur,

de pratiquer à nouveau la médecine.

Excusez-moi mais je suis pressé.

Mais, M. Chan, Marcia a quitté la plage
quand nous nagions.

Mme Thorn a quitté la plage
en portant la robe de Marcia

pour faire croire que Marcia
avait été tuée dans la maison.

Exactement. Merci beaucoup.

- P'pa, je peux...
- Oui.

Tu peux aller te promener.
Au revoir.

M. Chan.

Personne ne vous a remercié.

Je le suis suffisamment maintenant.
Merci. Au revoir.

- M. Chan.
- Oui ?

ll y a des souris dans ces murs.

Regardez.