All language subtitles for Quicksilver Highway (1997)-fr

G�nial, il est � plat.

Sommes-nous encore loin ?

Oui. Je t'avais dis que je le changerai
apr�s le marriage.

C'est ce que tu dis toujours.

Je t'aime, Kerry.

Je t'aime aussi, tranche de cake.

Mais je d�teste les voitures.

Y a-t-il quelque chose � manger?
- Non, juste un reste du g�teau de mariage.

Je pensais le garder pour notre 1er anniversaire.
- Ecoutes, je dois aller a la prochaine ville.

Il doit y avoir quelque chose ici.
- Je suis desol�e.

Mon amour, ce n'est pas ta faute.

Je vais devenir une l�gende
populaire, tu sais?

Comment �a ?
- Si � l'ecole tu etais une etudiante

qui sort avec le capitaine
d'une �quipe de foot,

tard la nuit,
sous un vieil arbre.

Ils ne peuvent pas demarrer la voiture,
car il n'y a plus d'essence.

Kerry, arr�te.
- Il la laisse ici

Elle ferme toutes les portes,
car elle est seule et elle a peur.

Je le pense bien.
- Elle s'endort, puis se reveille

� cause du son des branches
qui grattent le toit de la voiture.

En faite c'est le bout des doigts du
corps mutil� de son ami

qui se balance de l'arbre
au souffle du vent.

Kerry, pourquoi me racontes-tu �a ?

Je voulais que tu apprecies le talent
de ton mari pour les histoires.

Hey, c'est ta nuit de noces.

C'est notre nuit de noces.
- C'est ce que je voulais dire.

Je partirai avant qu'il fasse nuit.

On devrait peut-�tre attendre de l'aide.
Ca pourrait �tre romantique.

Non, un mari a la responsabilit� du
bien-�tre de sa jolie �pouse.

Je reviens vite, c'est promis.
- Non t'en va pas.

Regardes, toi tu attends ici
dans la voiture il pourrait...

la police pourrait passer
ou un service de remorquage.

Attends dans la voiture.
- Pourquoi ?

Tr�s dr�le.

Et ferme la porte, d'accord ?
- Arr�tes ca !.

Poulette.

Oh, non.

Puis-je vous aider en quelque-chose ?

Non, mon mari est parti
chercher une roue de secours.

J'ai pas vu ce qui s'est pass�.
Un mauvais coup du destin

pour un jour si important.

Non, non, ce n'est pas n�cessaire.

L'aide est arriv�e.
Et pas besoin de carte d'abonn�.

Venez, vous devez mourir de faim.

Kerry sera bient�t l�.
- J'en suis s�r, et je vous aiderai en attendant.

C'est tr�s aimable, merci.
- De rien.

Je vous en prie, prenez une chaise...

et appr�ciez le repas
d'un voyageur solitaire.

Qui �tes-vous?
- Quicksilver.

Aaron Quicksilver. Et vous ?

Je m'appelle Olivia Harmon...
non, Parker.

Olivia Parker depuis aujourd'hui.
- F�licitacions.

Vous vivez ici ?
- J'habite n'importe o�.

Que faites-vous ?

j'actionne ceci.

Je veut dire... pour vivre ?

Disons que je suis un collectionneur
d'objets rares...

des faits, des histoires. Je voyage
� la recherche du coeur de l'Am�rique.

Comme Charles Kuralt?
- Non, je suis dans la vraie Am�rique,

pas l'Am�rique id�ale.
les longs sentiers sombres.

Personne ne nie que toute nation
a son c�t� obscur.

je prefere quand-m�me
la lumi�re aux t�n�bres.

Quel charme... une optimiste.

Eh bien, Mlle Poppins...
Pardon, Mlle Parker...

Si vous ne voyez pas le coeur obscur
de l'Am�rique, vous �tes soit aveugle,

soit idiote. Il n'y a pas de limi�re
sans obscurit�,

pas de vie sans la mort,
pas de paix sans guerre,

pas de Dieu sans Satan.

Je connais ce pays
en long et en large.

J'ai visit� ses coins les plus profonds
et les plus sombres.

Je suis un promeneur sur cette
rivi�re d'asphalte noir.

Un voyageur sur la route 666.

O� est Kerry?

Je me pose la question...

Comment un mari peut laisser
seule sa tendre et jolie femme

dans un vaste et cruel d�sert
comme celui-ci ?

Il est all� chercher de l'aide.
- D�sol� je ne voulais pas vous faire peur.

O� sont mes bonnes mani�res ?

Tenez... Restez au chaud.

On va lui laisser un peu de temps
avant d'aller � sa recherche.

Je n'aurais pas d� le laisser partir.
- Vous avez d� �couter cette petite voix.

L'instinct est comme une petite abeille
qui vient chuchoter � l'oreille.

Quoi?

Voulez-vous que je vous raconte un des
r�cits que je collectionne ?

Je ne suis pas s�re.
- Je pense que si.

Elles font toutes claquer des dents,
comme les v�tres.

C'est une histoire vraie.
Vous la trouverez petinente.

Possiblement un r�cit d'avertissement.

Une histoire que vous devez entendre.
Dans un lieu non loin d'ici.

Au milieu de nulle part.

Mira, ma ch�rie, tu m'entends ?

Je t'entend � peine. Ecoute, je
n'arriverai pas avant demain.

Le vent est tr�s violent et
ils d�conseillent de conduire � la radio.

Demain ? Bill, tu dois �tre l� ce soir.
- Quoi ? Ch�rie je t'entend mal.

Tu ne peux pas rater l'anniversaire de ton fils.
- Non, mais c'est un cauchemar ici.

Oui mais ce soir tu ne peux pas lui faire �a.

Ce n'est pas que ne veuille pas, ch�rie.
Mais c'est la nature. C'est un acte de Dieu.

M�me l'assurance ne couvre pas cela.

Je comprend, mais il faudra que
tu l'expliques � ton fils.

Tiens Jack, c'est ton p�re.
- Ch�rie, ne lui passe pas le t�l�phone !

Papa, tu as promis d'�tre l� � mon anniversaire.
- Je le sais, Jack.

Papa as-t-il d�j� manqu� �
une de ses promesses avant ?

Bon, d'accord... Je ne manquerai pour rien
l'anniversaire de mon fils.

Et j'aurais un cadeau sp�cial pour toi.
- Ouais... Je t'aime, papa.

Je t'aime aussi, grand chef.
Je te vois cette nuit.

Tu redonnes le t�l�phone � maman
d'accord, Jack.

Jack?

Aux derni�res nouvelles, la police
poursuit toujours la recherche de...

"Le Conte de deux cit�s" par
Charles Dickens. Livre 1.

Vers la vie.
Le temps.

C'etait la meilleure �poque,
c'etait la pire �poque.

C'etait l'�ge de la sagesse,
c'etait l'�ge de l'ignorance.

Une �poque de croyance,
une �poque d'incroyance.

Une saison de lumi�re,
une saison d'obscurit�.

C'�tait un �t� d'esp�rance,
c'�tait un hiver de d�sespoir.

Nous avions tout d'avance,
nous n'avions rien d'avance.

Nous sommes all�...

Que fa�tes-vous ?

Imb�cile.
- Tu as de la chance.

Quel idiot.

Seigneur !

Ca sert a rien de mettre de la monnaie.
Il n'y a pas de ligne.

Ferme la porte, Scooter. Bon sang,
tu es n� dans une grange ?

Peux-tu attendre un peu,
j'avais les 2 mains prises.

Ca te va comme �a ?
- C'est la derni�re ?

Il ne reste que le loup. Je vais le mettre
derri�re la pompe � essence.

Non ! Tu am�nes ce pauvre
animal � l'int�rieur avec moi.

A la radio ils disent
que le temps va s'empirer.

Oui, celui qui est derri�re moi
est vraiment tr�s mauvais.

Ce n'est pas un loup, et elle le sait.

C'est rien qu'un chien de prairie.
On le voit au premier coup d'oeil.

Hey, vous avez les cl�s de �a ?
- oui, je les ai quelque part.

Vous aimeriez les essayer ?

Ces dents co�tent $15,95.
Incroyable, non ?

Elles ne sont pas qu'en plastique.
Il y a aussi du m�tal peint.

Elles pourraient causer une bonne morsure
si elles marchaient.

Mais cette femme l� bas les a fait tomber
il y a 2-3 ans et les a mises en morceaux.

Dommage. J'ai un fils
qui va feter son 5�me anniversaire.

Je n'en avait jamais vu avec des pieds.
- Il y en a beaucoup maintenant.

Moi je n'en avais jamais vu
d'aussi grande taille avant.

Quelle honte cette femme !

Et voici la cl�.

Un paquet de King James Hundreds.

Il en manque un peu, Sunny Jim.

Je suppose que tu ne vas
pas me faire confiance ?

Je ne pense pas que le Pape fume, mais
s'il fumait je ne lui ferait pas confiance non plus.

ah, maudit truc.

Hey, jeune homme.

Merci l'ami.

Je vous le fait � 3,50$ si vous voulez.
On se d�barrasse de tout ces vieux trucs.

On commence bien�t la location de vid�os.
- Tu ne pourras pas le faire.

Tais-toi.
Tu commences a m'ennerver.

Je t'ai demand� d'aller chercher mon loup.

Myra, tu veux ton loup ?
Alors va le chercher dehors.

Je peux vous le faire � 3$ mon ami.

Pour 1$ de plus, vous pouvez
prendre le loup de Myra.

Non... Je vais juste prendre �a
et m'en aller.

Ne fa�tes pas attention � Myra.

C'est une once de r�ves
dans une montagne de regrets.

J'ai le cancer et elle a l'argent.
Donc aucun de nous n'est bien.

A droite.

Je vais vous donner cet objet gratuitement.

Vous �tes s�r ?

Mon cadeau. Souhaitez-lui un
joyeux anniversaire de ma part.

OK, merci, je le ferais.
- Le plaisir est pour moi.

Hey, Monsieur...

Oui ?

Pourriez-vous m'emmener ?

Allez,... S'il vous plait.

C'est d'accord.
- Merci.

Quelle temp�te !
- oui, vraiment affreux.

C'est pas du bas de gamme.
Tout ce petit confort.

Je suis beaucoup sur la route.

O� allez-vous ?
- A Los Angeles.

LA, cool. J'y vais aussi.

Ok, disons-nous les choses
clairement.

Pas de probl�me.

D'abord, j'ai pas l'habitude de prendre
des auto-stoppeurs.

J'ai eu une mauvaise exp�rience il y a quelques
ann�es et je suis vaccin�.

Je vous am�ne jusqu'au pied de la montagne
Il y a un arr�t pour les camions de l'autre c�t�.

Y'aura s�rement quelqu'un
qui pourra vous amener, d'accord ?

Bien s�r. C'est sympa.

Deuxi�mement, si vous avez vraiment besoin
de fumer, on se quitte tout de suite.

D�sol�, je n'ai pas vu �a non plus.
Aucune cigarette.

Bien.

Bill Hogan.

Bryan Adams.

Ok.

Jolie conduite, mec.
- Un coup de chance.

Vous �tes vendeur, n'est-ce pas?

Qu'est-ce que vous vendez ?
- Des etiquettes.

Des codes produit universel.
Des codes barre.

Comme ceux qu'on voit dans les supermarch�s.
- oui, avec les lecteurs laser.

Je vends des scanners aussi.

Les seuls scanners que je connaisse sont ceux
des films, qui font sauter la t�te.

C'est une autre sorte de scanner.

C'est un travail tr�s
interessant, mon vieux.

Bryan, Je m'appelle Bill, ok?

Pas mon ami, mec, et
s�rement pas mon vieux.

Ok, Bill.

Bill, l'homme-etiquettes.

C'est pas grand chose mais c'est du travail,
pas vrai l'homme-etiquettes ?

Alors... Et vous ?

Moi quoi ?
- Que fa�tes vous ? �tes-vous... ?

Etudiant ?
- Non, je ne vais pas � l'�cole.

Je suis un artiste. Un cr�ateur.
- Vraiment ?

Quel sorte d'artiste ?
Peintre, acteur, musicien ?

Oui.
- Lequel ?

Tout ce que vous avez dit. Un genie
cr�atif, voila ce que je suis.

Un esprit emprisonn� dans un corps.

Ecoutez, je vous ai dit de ne pas fumer.

Vous ne m'avez pas demand� si j'etais
un junkie non plus.

C'est plus confortable, Bill.
- Ca suffit.

Quoi ?
- La cigarette, jettez-la ou marchez.

D�sol�.

Oh, qu'est-ce que je pourrais dire... ?

Je suis un toxicomane.

On est vraiment bien, Bill.
Tout cet equipement a d� co�ter tr�s cher.

Non, pas tant que ca.
Il y a pas mal de choses que j'ai fait moi-m�me.

Ca revient au m�me,
vous ne devez pas mourir de faim.

Pourquoi ne pas prendre l'avion ?

J'ai v�cu une exp�rience
assez mauvaise lors d'un vol...

Et depuis je pr�f�re rester au sol.

Vous semblez avoir v�cu beaucoup
de mauvaises exp�riences, Bill.

Je suis vraiment d�sol� mais...
tu vas en avoir une autre.

Bill, commence par ralentir.

Qu'est-ce que tu veux ?
- Allons, ne pose pas de questions aussi stupide.

L'argent c'est pas mal, mais je te
prendrais bien le vehicule quelques temps.

Mais ne t'inqui�te pas. Il y a un arr�t
pour camions un peu plus loin, Chez Sammy's.

Il y aura bien quelqu'un pour t'amener.
Maintenant arr�te toi.

Ne fais pas �a.
J'ai voulu t'aider en t'amenant.

C'est vrai. Mais tu as failli me rouler.
dessus. Tu aurais pu me tuer.

J'etais tout seul sur la route
et tu as continu� de rouler.

T'es tu demand� si j'allais bien
et si je pouvais me relever ?

OK, mais je ne t'ai pas �cras�
et tu �tais au milieu de la route.

Maintenant j'essaie de t'aider. Sans moi, tu serais
en train de manger du sable avec ton pouce lev�.

Maintenant retire cet objet.
- J'ai dit : on s'arr�te.

Tu as 2 options : Marcher, ou
allong� par terre avec la gorge tranch�e.

Tu veux savoir autre chose, Bill?

Je fumerais jusqu'� Los Angeles.

Et chaque cigarette sera �cras�e sur le nez
de ton fils, ou sur les yeux de Mme Bill.

J'ai dit : on s'arr�te.

Que fais-tu ? J'ai dis d'arr�ter.
Tu veux que je t'etripes ?

Bonne id�e.
- Arr�te la voiture.

Que veux-tu ?
le cou bris� ?

J'ai juste a faire tourner un peu les roues.
J'ai mis ma ceinture, pas toi.

Tu ne nous mettras pas dans le talus.
- Non ? Je m'en sortirai et je marcherai,

de plus la voiture est bien assur�e.
Toi tu resteras l� avec le cou bris�.

Fais gaffe !

Regarde ce que tu as fait.
Regarde, je saigne.

Eh bien, l'homme-etiquettes,
on dirais que tu est block�.

Heureusement que tu as mis
ta ceinture de s�curit�.

C'est �a qui m'a mordu ?

T'as de serieux probl�mes, l'ami.

Mords-le.
Mords-lui les doigts.

Mords-moi.

Mords-moi, allez.

Bill, je pensais que c'etait ma
t�te qui devait �tre cogn�e.

Allez.

Mords papa.

Merde, merde...
Oh, merde.

Esp�ce d'imb�cile.

Ce sont vraiment des m�chantes dents.

Tu n'aurais pas d� mordre papa.

C'est un tr�s m�chant b�b�.

Enl�ve moi ce truc.

Fous le camp, fils de pute.

L�che-moi.

Enl�ve moi ce truc.

Non... Ne fais pas �a...

O� est-il... ?

Neuf mois plus tard.

Hey, comment �a va, Wolfi?

Ca faisait longtemps, non ?

Ca fait 15 dollars.
Par carte ou en cash ?

L'endroit a beaucoup chang� depuis la
derni�re fois o� je suis venu.

Il y a eu pas mal de changements
depuis la mort de Scoot, oui.

Ne seriez vous pas le gars retrouv� presque mort
le jour de la temp�te de l'ann�e derni�re ?

Oui, Bill Hogan.

D�sol� pour votre mari.
Il semblait �tre quelqu'un de bien.

Oui, c'etait vraiment un tr�s
bon gars avant d'�tre malade.

Et vous ? Bien r�tabli ?

Assez bien. J'ai eu une minerve pendant
environ 6 semaines, mais l� �a va.

Et cette cicatrice,
c'est lui qui a fait �a ?

Oui... Ca donne � mon visage
un peu de caract�re.

Ca vous en donne, effectivement.
J'ai entendu qu'il avait �t� �ject� lors de l'accident,

Puis il a ramp� dans le d�sert
pour mourir.

Le patrouilleur a dit que les animaux
s'en sont plut�t bien occup�.

Vous avez de la chance qu'il ne vous ai pas tu�.
Dieu devait �tre sur votre si�ge arri�re
ce jour l�.

Oui...

J'ai quelque chose qui vous appartient.
Si j'avais oubli�, Scoot reviendrait me hanter.

Qu'est-ce que c'est ?

Je les ai trouv�es dans le porche.
Le lendemain de la temp�te.

J'allais les jetter, mais Scoot
m'a dit qu'il vous les avait donn�,

Qu'il fallait que je les range quelque part, qu'un
voyageur qui vient une fois reviendra s�rement.

Et vous revoil�.

Oui, me revoil�.

Elles sont toujours � vous si vous les voulez...
Car elles sont toujours cass�es.

Veux-tu me mordre ?

Ca ne semble pas vouloir parler.

Non, je ne crois pas.

Merci de me les avoir gard�es.
- Vous voulez un sac ?

Non, je vais les prendre comme �a.
Dans la main.

Comme vous voulez.
- Prenez soin de vous.

oui, euh, vous savez...

Revenez un autre jour. Je fais de bons
sandwitches poulet-salade.

Je reviendrai. Merci.

Salut, Wolfi.

Tiens toi tranquille mon grand.

Salut ch�rie. Je redemarre. Dis � Jack
que j'ai quelque chose pour lui.

Oui, je t'aime aussi tranche de cake.

Il l'a appel� tranche de cake ?

C'est ce qu'il lui a dit.

Pourquoi vous me racontez �a ?
Il y a une morale

Est-ce que toutes les histoires doivent
avoir une morale ?

Ce soir, je dirais que oui.

Je vous ai juste racont� une histoire.
C'est vous qui voyez s'il y a un message.

Vous en faites une analyse philosophique
et l'appliquez dans votre contexte.

Que voulez-vous dire ?

Pour les adeptes de Nietzsche, ce qui
ne nous tue pas nous rend plus fort.

Pour les supersticieux, il ne faut
pas avoir de fausses dents.

Pour une jeune mari�e perdue au milieu
du d�sert sans son mari,

il peut y avoir une signification
plus profonde.

Quoi par exemple ?

Comme �couter son intuition.

Il y a un ange � droite ou
le diable � gauche.

ou peut-�tre simplement moi.

Mon dieu.

Hello ?

Hello ? Hello ?
- Est-ce que �a va ?

Vous, est-ce que ca va !
- Ce n'est pas de ma faute.

Je l'ai vu trop tard. Il a surgi
si soudainement.

Qui ?
- O� est-il ?

Il ? Comment il �tait ?

Dieu du ciel, comment �tait-il ?
- C'etait un homme.

Il faisait du stop.

Kerry...

J'aurais jamais d� te laisser partir.

L'amour est une montagne de chagrin.

Rentrons vite.

Tu me donnes 1 dollar ?

Au secours, police.

Quicksilver,
exposition d'horreurs

Je vois que j'ai un amateur de frissons.

Personne ne m'a demand� le ticket.
- Mon mus�e est gratuit.

Vous paierez quand ce sera n�c�ssaire.

Vous avez une affaire florissante,
mais si vous donnez tout comme ca...

Je ne suis pas un homme d'affaires, Charlie.

Pardonnez-moi: comment savez vous
que je m'appelle Charlie ?

Je parlais d'une fa�on g�n�rale.
Vous vous appelez vraiment Charlie ?

Quelle coincidence incroyable.

Combien de chances pour ca ?
1 sur un million ?

Je pense � 1 sur 1,
sous cette grande tente.

Et �a ne m'interesse pas qu'on
me lise les lignes de la main.

Je ne souhaite vous pr�dir votre
avenir... Monsieur Granger.

Bravo... Tr�s impressionnant.

Vous connaissez la Main de la Gloire ?

C'est un symbole important de la
mythologie pa�enne en Europe.

Je pensais que c'etait juste une bougie.
- Non, monsieur... Charlie.

Ce n'est pas qu'une bougie.

La Main de la Gloire c'est la
main ass�ch�e d'un homme

qui a �t� pendu.

En g�n�ral les doigts serrent une
bougie faite avec la graisse

de celui qui est mort sur la potence.

La mienne a d�j� plong� dans la graisse.

Est-ce que c'est une vraie main ?

De qui ?

D'un criminel bien s�r.
Qui d'autre pourrait aller � la potence ?

A quoi sert la Main de la Gloire ?

C'est une protection.

Magique, Charlie.

La police sait que vous detenez
des parties de corps ici ?

Je suis juste un collectionneur.
Un collectionneur comme vous.

J'ai de la chance !

Un client !

c'est...

Professeur, je ne suis pas un de ces
imb�ciles qui regardent la tv

pendant 7 heures d'affil�e,
et n'ont rien dans la t�te.

Alors epargnez moi les d�tails.

Nous tenons beaucoup � nos mains,
pas vrai, Charlie?

Nos amies tactiles ont besoin
d'un peu d'attention.

Que serions nous sans elles ?

Est-ce l'homme...
ou la main...

qui cr�e l'art ?

Michelangelo,
Shakespeare, Blake, Dali.

Imaginez-les sans talent,
des doigts maladroits.

L'habilit� des doigts si pauvre...

qu'elle entrave l'impulsion cr�ative.

Et vous, Charlie...

Vous imaginez ce que vous seriez
sans le talent des v�tres ?

Mon esprit et mon corps s'entendent
plut�t bien. Merci Rembrandt.

Je connais quelqu'un qui a dit la m�me chose.
Il n'etait pas conscient de...

ses capacit�s.

Vous avez le temps d'�couter une histoire ?

Oui... Je pense que oui.

Bien, parce que...

j'en ai une pour vous.

Qu'avons nous aujourd'hui ?
- Mr Halliwells pour une liposuccion.

Marianna Brigand pour un 1er lifting.
Juliette Springs pour une rhinoplastie,

Et Harriet DaVinci.
- Encore ! Mon dieu !

Je lui ai donn� les cl�s afin qu'elle
puisse faire ses soins elle-m�me.

Elle sera surprise, comme toujours.

Vous pouvez encore dire non, Dr. George.
- Non.

Bonjour Mme Halliwell, comment ca va ?
- Mal.

Harriet, je ne pense pas que vous
ayez besoin d'un nouveau lifting.

Votre peau est trop mince.

En vieillissant, la peau devient
moins flexible.

Comment �a "en vieillissant" ?
Quel �ge pensez vous que j'ai, docteur ?

Je ne suis pas dou� pour deviner les �ges.
Je vous d�commande juste cette intervention.

J'ai 39 ans. Et avant vous me disiez
que j'ai une belle peau.

Je n'ai pas une peau de vieille.
- Vous avez eu 5 liftings.

Votre peau n'a plus beaucoup d'�lasticit�.
- Quatre.

Et j'ai besoin de ce lifting,
Dr. George.

Je veux que vous me fassiez cette op�ration,
Dr. George. Vous �tes le meilleur.

Mais si vous refusez, un de vos
coll�gues me le fera s�rement.

Bien...

Je suis d�sol�, ca va ?
- Non.

Scalpel.

La nuit est difficile, Dr. George?

Scalpel.

Qu'est-ce que je vous ai fait ?

Scalpel.

Bon sang !

Que fa�tes vous ?

Vous feriez mieux de partir,
mon mari rentre dans une minute.

Ch�ri, tu es � la maison.

Il y a un probl�me ?

J'ai failli me tuer en voiture.
- Ch�ri, que s'est-il pass� ?

Un truc bizarre. Mes mains ont eu
des sortes de spasmes.

Elles m'ont forc� � aller
sur l'autre file.

La voiture a failli
percuter un camion.

Maman les embrasse pour qu'elles aillent mieux.
- Ca va beaucoup mieux.

Pauvre b�b�,
Je te pr�pare un bain chaud ?

Excellente id�e.

On ob�it encore plus ?

Relaxe toi.

Je te frotte le dos.

Pauvre petit chirurgien...

Ces mains valent des millions.

Ne t'arr�te pas.

Et s'il n'y avait pas de vie
apr�s le corps ?

Alors nous ne saurons jamais.

Comment ferons nous quand
le moment sera venu ?

Nous trouverons un moyen.
Du moment que la coupure est propre.

Supposons qu'il r�siste.

L'homme r�siste avec ses mains.
Mais ses mains peuvent se rebeller.

Qui de nous op�rera ?
- Il m'utilise plus efficacement.

Donc je dois manier l'arme.

Tu partiras. Tu pourras revenir
plus tard pour moi.

Je reviendrai.
- Il le faut. Je suis le Messie.

Sans moi il n'y a nulle part o� aller.
Forme une arm�e et viens me chercher.

Jusqu'au bout du monde s'il le faut.

Ne soit pas sentimental.

A demain soir.
Je te retrouve dans l'estomac.

Bient�t... Bient�t...

J'ai port� le cercueil lors de ses fun�railles.

Je me souviens que je regardais
le cercueil ouvert..

Ses grandes mains crois�es sur
sa poitrine.

Des poils rouges sur
le dos des mains.

C'est la dern�re chose que j'ai vu de mon p�re,
ses grandes mains rugueuses.

Les mains sont le symbole
de l'autorit� parentale.

Inhabituel, mais pas impossible.

C'est en g�n�ral le p�nis qui
pr�domine chez mes patients.

Mes mains sont plus importantes que les autres
parties. Elles peuvent changer le monde.

Bien, examinons �a.
Votre p�re �tait artisan, pas vrai ?

Ses mains �taient son gagne-pain.

Vos mains sont importantes dans le
cadre de votre profession.

L'esprit et le corps sont
ins�parablement li�s.

Mais il semble qu'elles se retournent
contre moi.

Ce n'est pas inconscient, Len. Je sais
qu'il se passe quelque chose.

Ce n'est pas moi.

C'est elles ou vous ?

Ca devait �tre moi.

Quand ?
- Ce soir.

Ce soir ?
- Oui, ce soir.

On va s'�chapper de la
tyrannie du corps.

Oui, ce soir.

Charlie?

Tu dors ?

Tu r�ves ?

Charlie?

Je t'aime, Dr. George.

Charlie...

Arr�te.

Charlie, arr�te.

Non.

Tu es en train de me tuer.

Ellen... Oh mon dieu.

Non... L�chez-la.

Ellen...

Cette nuit.
- Cette nuit.

L�chez.

Allez...

Allez...

Que voulez-vous ?
- Allo ?

Len... Mon dieu.

Mon dieu.

Qui est-ce ?
- Len, c'est moi,

Charles George.
- Charles, appelez � mon bureau demain.

C'est mes mains.
Je ne les contr�le plus.

Non... Arr�tez.

Elles veulent me tuer.

Charles, a qui parlez-vous ?

A mes mains.
Elles veulent me tuer.

Ne dis rien.

Arr�tez... Arr�tez !

Ce soir, ce soir.

Oui, ce soir.

Charles?

Mon dieu, Charles.
C'est Len, vous m'entendez ?

Que vous est-il arriv� ?

Charles, qui vous a fait �a ?

Charles, o� est Ellen ?

Ellen, Charles, o� est elle ?

Parlez-moi, Charles.
Que s'est-il pass� ?

Ca va bien se passer, je suis avec vous.
On va � l'h�pital.

Vous m'entendez ?

Tu devrais aussi go�ter � la libert�.

Forme une arm�e.
Recrute !

Charles?

Len, c'est vous ?

Oui, Charles, je suis l�.

Dr. George?

Tout �a est vrai ?

Ellen est morte, Len.

Je jure que ce n'est pas moi,
c'est mes mains.

Mes mains sont sauvages,
elles ne lachaient pas.

Vos mains ?
- J'ai essay� de les arr�ter, elles voulaient pas.

Elle s'est �chap�e.
L'avez-vous retrouv�e?

Ella a attendu le bon moment.
Avez-vous retrouv� ce maudit Judas ?

Votre main ?
Non, on ne l'a pas trouv�.

Que s'est-il pass�, Charles ?
Qu'est-il arriv� � votre main ?

Enfoir�e, sale pourriture...
- Arr�tez, Charles.

Infirmi�re, dep�chez-vous.
- Tout va bien aller, Dr. George.

Tout va bien se passer.

Charles, il faut vous calmer.
La police veut parler de tout �a avec vous.

Elles ont tu� mon Ellen.

L�che-moi !

Go�te � la libert�.
Rejoins moi et sois libre.

Abandonne la tyrannie
du corps.

C'est quoi ce truc ?

C'est pas possible. Que faites-vous?

Non, arr�tez.

Non...

Arr�tez.

Arr�tez.

Arr�tez.

Aidez-moi, au nom du ciel.

Que se passe t'il ? Arr�tez.

Pourquoi vous me fa�tes �a ?

Non...

Bloc op�ratoire

Oh mon dieu, non.

Rejoignez-nous, soyez libres.

Rejoignez la rebellion.

Mon dieu, que se passe t'il ici ?

Restez avec lui.

Reviens.

Tout se passera bien, Dr. George.

Hey, non. Laissez-moi sortir.
Je suis vivant.

Dr. George.

Dr. George.

Dr. George,
Vous vous �tranglez vous-m�me.

Vous allez bien, Dr. George?

O� est le Dr. Jeudwine?

Je... Je ne sais pas.
Il y a eu une sorte d'urgence.

Je reviens, d'accord ?

Je reviens.

Tu essaies de me tuer ?

Tu vas encore essayer, n'est-ce pas ?.

Tu as tu� Ellen.

Pourquoi ? Pourquoi faire �a ?

Qu'attends-tu de moi ?

La libert�.

Tu... Tu m'a coup� la main
pour qu'elle soit libre.

Maintenant tu veut �tre lib�r�e.

Qu'est-ce que tu es sans moi ?
Tu es juste une partie.

Qu'est-ce que j'ai fait ?

Que veux-tu que je ne t'ai pas donn� ?

La libert�.

Pourquoi me trahis-tu ?
Pourquoi veux-tu notre s�parer ?

Que connais-tu de la philosophie ?
De la raison ?

De l'esprit ?

Ma chair c'est ma chair,
mon sang c'est mon sang.

Tu es moi.

Tu vas me tuer.

Mais si je meurs,
tu meurs aussi.

Car nous avons toujours �t� unis, non ?.

Si on m'enterre, tu pourriras
dans le cercueil � mes c�t�s.

La voil� ta libert�.

De plus...

je suis plus grand que toi.

Allez, attrapez-les.

Que se passe t'il ?

Que...

Debout...

Non...

La revolution des mains.

Vite, c'est le Messie.

Oh non mon amie,
tu viens avec moi.

La gloire est proche.
- Nous sommes presque libres.

Charles, non.

Non, Arr�te.

Non, mon amie,
Tu ne peux pas m'arr�ter.

Mais moi je peux t'arr�ter.

Vous toutes...

Moi, je suis le Messie.

Non, attendez, c'est un pi�ge.

C'est un tyran !
il veut emp�cher la revolution.

Messie, guide-nous.

Arr�te !

Suivez-moi !

Quittez la tyrannie du corps.

Suivez-moi !

Suivez-moi...

et vous serez libres.

Suivez-moi...

Charles !
Non, Charles, ne fais pas �a.

Suivez-moi... vous serez libres...

Non...

Libres...
- Libres...

Vive la revolution

Libre...

On dit qu'elle l'a fait.
- Fait quoi ?

Elle a coup� son nez pour
le lib�rer du visage.

Et quelle est la morale
de l'histoire ?

Je n'y ai jamais song�.
C'est juste une histoire.

C'est pour passer le temps.
C'est tout.

Vous voulez dire qu'il n'y a aucune
le�on occulte ?

Ce n'est pas un de ces contes avec
une morale...

Tr�s bien. Je craignais que vous etiez
une sorte de bon samaritain

qui voulait changer ma vie,

qui pense pouvoir me donner une meilleure
mani�re de vivre ma vie.

Mais vos contes n'ont pas de morale,
n'est-ce pas ?

Allons, Charlie,
Je ne suis pas un enseignant.

Et certainement pas un moraliste.

Juste un homme avec une tente pleine
de merveilles...

et une poign�e d'histoires,

et qui recherche un auditoire.
Ni plus, ni moins.

Je pr�f�re laisser la pr�dication
pour le pr�dicateur.

Et l'escroquerie aux escrocs.

Eh bien, merci pour le divertissement.
Je pense qu'il est temps que j'y aille.

Le plaisir �tait pour moi.

Je suis s�r qu'il l'�tait.

Quoi ?

Bonne nuit, Charlie.

Je peux vous aider, Charlie ?

Mon dieu.

Traduction fran�aise par :
Starnouf