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BANDEAU NOIR

Vous êtes nerveux marshal ?

Oui, je vous ai prévenu.

Je ne veux pas de vagabond
dans cette ville.

Prenez vos chevaux !

Je vais m'assurez-
que vous preniez la sortie.

Merci Carl.

Des clients pour hôtel, Harper ?
Et...

Il y a-t-il un autre hôtel ?

Prenez mes bagages,
s'il vous plaît ?

Hé, gobe-mouches !

Allez, remue-toi petit.

Attrape ces sacs !

Whisky, s'il vous plaît.

Vous cherchez Frenchy ?

Pas bavard, hein !

M. Harper veut une bière,
mettez-là sur son compte.

Pourquoi avez-vous fais ça ?

Fais quoi, gobe-mouches ?

Tu t'es emmêlé les pieds et t'es tombé.

Vous l'avez vu, l'étranger ?

Tu sais quoi, gobe-mouches ?

Cet étranger est peut-être
le père que tu as perdu.

Dommage que ta mère soit morte,

maintenant tu ne le sauras jamais

Si vous parlez de ma mère, Wade, vous...

Laissez-le tranquille.

Vous vous adressez à moi, monsieur ?

Stop !

Range ce fusil.

Et ressers une bière au môme.

- De passage ?
- C'est quoi tout ce bruit ?

Rien qui te concerne.
Rentre dans ta chambre.

Ok petit, tu as ta bière.

Maintenant, file et ne reviens pas.

Nous avons un marshal
ici qui n'aime pas les étrangers.

Ils les chassent aussi vite
qu'ils sont arrivés.

Je m'en souviendrai.

Faites-le.

Toi, retourne dans ta chambre.

J'aimerais voir Morgan essayer
de vous expulser de la ville.

C'est le marshal ?

Oui, Clay Morgan.

Ne craignez rien,

c'est votre taille et porte
un bandeau sur l'œil droit.

Un bandeau ?

Merci pour vos conseils.

Si vous êtes toujours là, repassez.

Je le ferai.

Monsieur,

Je vous remercie de ce que
vous avez fait pour moi.

Ce n'était pas pour toi, petit.

Le whisky me rend irritable.

- Je croyais ...
- Apprends une chose, petit.

Si quelqu'un t'ennuie, frappe-le.

S'il est trop grand,
trouve un revolver.

Et apprends à l'utiliser.

- Les armes coûtent cher.
- Oui.

Un jour, tu en auras un.

Où est le bureau du marshal ?

- Par là-bas.
- Merci.

Salut.

Hé toi là-haut !

Un moment, Señor.

Êtes-vous l'adjoint ?

Non, je suis prisonnier.

Les prisonniers ont clés ici ?

Oh non, seulement Pedoline.

Je suis un prisonnier spécial.

Je me bats avec ma femme.

J'ai douze enfants,
je préfère être ici.

Elle ne peut pas me frapper ici.

Ah, qui êtes-vous ?

- Je cherche le marshal.
- Pourquoi ?

Oh, je pense que je le connais.

Savez-vous d'où il vient ?

D'un endroit, voyons le, Iowa.

- Iowa ?
- Oui.

C'est Clay.

Dites-lui que Hank Danner l'a demandé.

- Je serai à l'hôtel.
- Très bien señor.

Hank Danner.

Hank Danner, Hank Danner.

- Une chambre, monsieur ?
- Oui.

Je veux la meilleure.

Ma femme arrive
par la diligence demain.

Elle l'a déjà.

Mme Danner est dans la chambre 212.

Oh, Hank, tu vas te mouiller.

Tu as besoin d'un rasage.

C'est si bon, comment vas-tu ?

On se retrouve après 6 semaines
et tu parle de ma barbe

C'est parce qu'elle est dur, Hank.

Tu perds ton temps, non ?

Quoi ?

Tu brosse tes cheveux.

Tu auras besoin d'eau chaude
pour te raser.

Quand es-tu arrivée ?

Tu ne m'attendais pas si tôt ?

J'ai demandé quand ?

Tu l'as vu, non ?

Voir qui ?
De quoi parles-tu ?

Tu sais de qui je parle.

Quand tu parleras clairement,
je t'écouterai.

Clay !

Je suis ici depuis 1 heure
et n'ai pas quitté cette pièce.

De toute façon,
cela ne changerait rien.

Je suis ta femme, ne l'oublie pas.

Pardon, Helen.

On partira dès que possible, d'accord ?

Comme tu voudras.

Carl, ne pointe jamais
une arme sauf si tu veux l'utiliser.

- Tu as fini tôt à l'hôtel ?
- Presque fini.

- Où est Pedoline?
- Il est là-haut.

Carl, je m'en fiche si tu viens ici.

Mais tu dois faire ton travail.

M. Harper te paie pour un travail.

Tu dois le faire et bien.

Quel travail !

Beau travail: nettoyer les crachoirs
et éliminer les punaises !

Quand pourrai-je être votre adjoint,
marshal ?

Quand tu auras grandi.

Maintenant, disparaît.

j'ai nettoyez et graissez les fusils.

Je vais m'occuper de votre cheval.

Ranger comme il faut prend du temps.

Où étiez-vous ?
Il y a un type qui vous cherchait.

Que voulait-il ?

Oh, je ne sais pas,
il a dit qu'il était un ami.

Quel est son nom ?

Ah, Voyons voir,

Hank, Hank Donner.
Hank Donner !

- Tu veux dire, Danner, non ?
- C'est ce que j'ai dit.

Il est à l'hôtel.

Où allez-vous ?

Ne t'en occupe pas,
nettoie le bureau.

Je dois balayez ici, balayez là,
je déteste ce balai.

- Un problème, marshal ?
- La chambre de Hank Danner ?

- Chambre 212.
- Merci.

Ouvre, Hank, c'est moi Clay.

Dans un instant, Clay.

Dépêche-toi, je veux voir ta sale tête.

J'arrive.

Je suis content de te voir Clay.

Moi aussi, Hank.

- Quelle surprise.
- Oui.

J'en ai une de plus pour toi.
je suis marié.

- Bonjour, Clay.
- Allez, entre.

Bonjour, Helen.

Ça fait longtemps.

Oui, même si c'est un peu tard.
Félicitations.

Plus de deux ans de retard.
Merci quand même.

Envisagez-vous de vous installer ici ?

Non... Nous partons demain à Raton.

C'est dommage.
Ce sont de brèves retrouvailles

Qu'allez-vous faire là-bas, Hank ?

Ranch ! une petite propriété
dans le comté de Buffalo

J'ai toujours voulu avoir un ranch.

On peut bien gagner sa vie
avec un ranch.

Oui, si on a de la chance.

Ça m'a fait plaisir de te revoir, Helen.

Tu n'as pas changé, Helen.

Si, j'ai changé, Clay.

Toi, marshal,

c'est la meilleure.

C'est un travail.

Je dois retourner travailler.

Je t'accompagne, Clay.

Au revoir, Helen.

- Fumes-tu, Clay ?
- Non merci.

Tu lui as fait du mal, Clay.

Beaucoup de mal.

Elle a attendu.

J'ai fait la même chose.

Mais c'était différent.

J'attendais qu'elle t'oublie.

J'attends peut-être encore.

Je suis reparti à zéro
plusieurs fois, Hank.

- Prends soin d'elle.

- Au revoir.
- Salut.

Il fallait que je te parle, Clay.

Pourquoi n'es-tu pas revenu ?

J'ai attendu si longtemps.

Pourquoi ne m'as-tu pas
donner de nouvelles ?

Oh, Clay.

Ton amour pour moi n'a pas changé.

Pourquoi n'es-tu pas revenu ?

Je suis différent Helen.

Très différent.
Pas seulement ça.

Mais à l'intérieur de moi.

J'ai vu trop de guerres et de carnages.

J'avais besoin de temps.

Et maintenant.

Hélène.

Si ce n'était pas Hank, je !

Il est trop tard pour nous, Clay.

Marshal, je suis Ben Maxton,
shérif de Clinton.

Voici Pete Walker, mon adjoint.

- Bonjour !
- Que puis-je pour vous ?

Eh bien, très probablement, rien.

On a pris le risque de venir jusqu'ici.

La banque de Clinton
a été volée hier.

Un solitaire.

Il s'est échappé avec $40 000.

Il est venu par ici ?

On l'a vu chevaucher vers le nord.

J'ai une demi-douzaine d'hommes
qui couvrent environ 80km.

C'est plus de 160 km,
c'est difficile d'aller aussi loin.

C'est l'idée.

Ce type est assez futé.

Il pu penser
qu'on ne le chercherait pas par ici.

Je dois dire
que c'est une chance sur mille.

- Une description de lui ?
- Pete l'a vu.

Il était dans la banque
quand c'est arrivé.

Dis-lui Pete.

Eh bien, c'est un grand gars.

Tout habillé en noir.

Il est entré très calmement,

Avant de cligner des yeux,
son revolver était sur nous.

Je dirais qu'il avait 32, ou 33 ans.

Il avait un regard froid,

et un superbe étui de revolver,

avec une boucle mexicaine.

Hé marshal !

Ce type,

celui qui vous cherchait hier.

Hank quelque chose.

Non, aucune chance.

Il est venu tôt hier.

il n'aurait pas pu arriver,

aussi vite ?

Ce type connaît son affaire, marshal.

Il avait peut-être un relais
de chevaux quelque part.

Ça été planifié
de manière professionnelle.

Même avec des chevaux frais,
il devait mettre au moins 20 heures.

Ça correspond au signalement, marshal ?

Je dois dire, oui.

Alors, Pete pourrait le voir,
n'est-ce pas ?

Je le reconnaîtrais rapidement.

J'étais aussi proche de lui que de vous.

Je le reconnaîtrais dans cent ans.

Allons-y.

- As-tu vu M. Danner, gobe-mouches ?
- Il est à l'hôtel.

- Oh, c'est lui !
- Stop !

Personne ne bouge !

Ne fais pas ça, Hank,
tu ne peux pas t'échapper.

Je peux essayer.

Si tu veux aller de l'autre côté,
tu es un homme mort.

Tu n'atteindras pas les chevaux

Ça doit être vrai.

Tiens, Clay.

Voilà qui est mieux.

Qu'a-t-il fait ?

Il a dévalisé une banque.

Où est l'argent ?

Allez, où est-il ?

Vous le voulez ?
Trouvez-le.

Vous voulez être pendu, monsieur ?

Vous le serez,
si vous ne dites pas où il est.

Vous ne le savez pas, monsieur,

mais ici on est désagréable
avec des gens de votre espèce.

Où est-il, Hank ?

- Dans votre chambre ?
- Non.

Je te donne ma parole, Clay.

Sa parole ?

Pete,
va à l'hôtel et fouille la chambre.

Il a dit que ce n'était pas là.

Que dois-je faire, Ben ?

Ne bouge pas.

À quoi jouez-vous, marshal ?

Vous ne vouliez pas qu'on le voit et
il ne faut pas fouillez la chambre ?

Je m'en occupe.

Et je serai là pour vous aider.

Levez-vous et demi-tour.

On a un long trajet devant vous.

Avez-vous un mandat, Maxton ?

Un quoi ?

Un mandat ou ordonnance du tribunal
pour emmener un prisonnier.

Vous êtes fou !

Depuis quand
faut-il un mandat pour ça ?

Je ne le relâcherai pas
sans une décision judiciaire.

Allez dans la ville du comté
et voyez le juge Parnell.

C'est un long trajet, marshal.

Une bonne journée et demie.

Beaucoup de choses peuvent arriver.

Je veux dire, qu'il ferait bien
d'être ici et l'argent aussi.

Pete, tu restes ici.

Aide le marshal à fouiller la chambre,

garde l'œil ouvert au cas où
la cellule serait ouverte...

Fermez-là, Maxton !

Vous fichez le camp,

à moins d'aller en cellule.

- Il fait son devoir comme adjoint !
- Pas à Santa Rita.

Viens Pete.
Je reviendrai marshal.

Reste ici et surveille ce marshal.

- Je ne lui fais pas confiance.
- T'inquiète pas, je le surveille.

Pourquoi, Hank ?

- Je t'ai demandé pourquoi.
- C'est une longue histoire.

Je veux savoir, Hank
tu n'es pas le seul impliqué ?

Tu sais ce que ça fera à Helen ?

Es-tu sûr que ce n'est pas mieux ainsi ?

C'est stupide.

Tout ce qui existait
entre Helen et moi est fini.

Elle est ta femme.

Et sinon ?

Si j'avais su, je l'aurais empêché.

Ils seront indulgents
s'il rend l'argent.

- Tu crois ça ?
- Non.

Mais je ferai mon possible
pour l'aider, Helen.

Je n'arrive pas à le croire.
Hank, un voleur.

- Je préfère le voir...
- Hank est ton ami, Clay.

Pense-t-il que tu l'aimes ?

D'une certaine manière, oui.

Mais pas comme il le souhaite.

Pas comme c'était avec nous.

C'est de ma faute, Clay.
Je n'ai pas été une bonne épouse.

Ne lui cherche pas d'excuses, Helen.

Arrête de te blâmer.

- Si je lui parlais, peut-être...
- Non.

Pas encore.

laisse-lui le temps de réfléchir.

Comme tu voudras.

J'irai à Denton,
je connais un bon avocat là-bas.

- L'homicide excusable c'est...
- Homicide, qu'est-ce que c'est ?

C'est quand une personne
en tue une autre par nécessité.

Désolé d'avoir parlé, marshal.
Je ne savais pas qu'il était votre ami.

Ce n'est rien.

Vous allez l'aider, marshal ?

Je vais lui trouver un avocat.
Le reste dépend de lui.

Il est votre ami.

Tu n'as pas autre chose à faire ?

Tu es toujours dans mes jambes.

Il ne fait pas de mal.
Ne vous en prenez pas à lui.

Je n'ai pas besoin de conseil non plus.

Quarante mille...

Tout notre argent.

La banque devra fermer
si nous ne récupérerons pas l'argent.

Pensez-vous
qu'il l'a caché ici en ville ?

Probablement.

Mais votre marshal ne nous
facilite pas la tâche.

Il semble croire que Ben et moi
sommes les criminels.

Ils sont ami le marshal et Danner.

Je le crois,

ça ne m'étonnerait pas
qu'ils aient tout comploté.

Gardez ça pour un autre verre.

- Il est invité.
- Merci.

J'ai encore la gorge
pleine de poussière.

Luke, sers-le autant qu'il veut.

Vous restez un peu dans le coin ?

Pour la Chambre.

C'est bien aimable.

Des rats.

Danner !

Danner !

Qu'as-tu à perdre, Danner ?

Avec $20 000
tu peux atteindre le Mexique.

S'il garde tout
et me laisse pourrir ici ?

Tu l'as dit à Morgan ?
Frenchy est trop malin pour ça.

Il veut juste une part honnête.

Pense aux années de prison
que tu éviteras.

Et n'oublie pas ta femme.

Marché conclu !

Prends la route du Nord
jusqu'à la fourche...

Pourquoi as-tu mis si longtemps ?

Je voulais te demander pourquoi, Hank.
Mais je le sais.

Je voulais te donner une maison, Helen.

Tout ce que tu mérites.

Clay dit qu'ils seront indulgents
si tu rends l'argent.

Indulgents ?

Avec de la chance,
j'en prends pour 20 ans.

Avec un bon avocat
et ton passé militaire.

Je sortirai d'ici moi-même.
Tout ira bien.

Que racontes-tu ?

Je veux que tu ailles à El Paso.

J'y serai dès que possible.

Non, Hank,
je ne veux pas que tu t'échappes.

Il doit y avoir un meilleur moyen

- Clay pense...
- Clay pense ?

Il veut juste se débarrasser de moi.

Ce n'est pas vrai.

Je ne suis pas aveugle ?
Je l'ai vu te regarder hier.

M'écarter lui ouvrirait la voie avec toi.

- Je resterai avec toi, Hank.
- J'aime mieux ça.

- Hank ?
- Bonne nuit.

Holman, donne-moi six balles.

Six ?

Pourquoi fais-tu ça ?

Ça les abîme !

Exactement.

L'enveloppe de la cartouche

est assez fine pour laisser
pénétrer le champagne.

Holman, sors le revolver du coffre.

Mettez-y deux de ces balles.

Ce n'est pas amusant.

Je crois que oui.

Je trouve que c'est drôle.

Toi tu te tais ?

Et toi ?

Si ça ne te plaît pas, sors !

Je t'ai dit de sortir.

Sortir du bureau,

- ou de la ville ?
- Comme tu veux.

Que regardes-tu ?

Rien.

Je tiens toujours parole,
d'une façon ou d'une autre, hein ?

Ton cheval est dans l'écurie voisine.

Tu as de quoi changer de vêtements.

Frenchy te souhaite, bonne chance.

Hé, Pedoline !

Réveille-toi !

Je ne dormais pas,
je reposais mes yeux.

Rentre chez toi.

Chez moi ?
Et ma femme ?

Si tu es sobre, tu ne crains rien.

Clay, tu veux venir ?

- Oui que veux-tu ?
- Je veux te parler.

Je t'écoute, Hank ?

Ouvre !

Tu ne me tuerais pas ?

Ne me teste pas, Clay.

Ouvre-la.

Entre !

Toujours aussi têtu.

Vous êtes bon tireur, marshal.
En plein dans le mille !

Bonsoir, marshal.
Que puis-je pour vous ?

Je veux vous parler, De'vere.
Seul.

Tu as entendu le marshal, Holman.
Attends dehors.

Vous vouliez de l'intimité,
vous l'avez.

Vous êtes fou ?
Qu'est-ce que ça veut dire ?

Je compte jusqu'à trois, De'vere.

Tirez quand vous le souhaitez.

Un.

Est-ce un jeu, marshal ?

Deux.

Vous êtes fou ?

Où voulez-vous en venir ?

Pourquoi ne pas l'utiliser, De'vere ?
Pourquoi ?

Je suis un lâche, marshal.

Une balle c'est trop bien pour vous.

Je veux te voir pendre.

On ne pend que pour meurtre, marshal.

Vous serez pendu.

Tu peux me croire.

Ça a débuté avec le shérif de Clinton.

Son adjoint pense que Morgan
cache quelque chose.

Le juge Parnell l'a dit,
il est impartial

Il a l'esprit clair.

Je n'aime pas Morgan
il se cache derrière son étoile.

Ce n'est pas à nous de juger nos frères.

Le regard du seigneur
connaît la vérité.

Son jugement sera sûr et équitable.

C'est l’enquête la plus étrange
que j'aie jamais menée.

Vos actes, marshal Morgan,
manquent d'explications.

Je vous accorde cependant
le bénéfice du doute.

Et accepte votre apparente confusion

face à la mort de Hank Danner.

Aux coups reçus des
mains du défunt.

Ce tribunal déclare,

que Hank Danner est mort
des mains de Clay Morgan

marshal de Santa Rita.

De plus, il est décidé,

que c'est un homicide légitime.

Votre honneur !

Demandez-lui où est l'argent.

Je pense qu'il a tué Danner.

Après qu'il lui ait dit
où il était caché.

C'était un simple meurtre.

- C'est un outrage au tribunal, M.
- Tout à fait !

Il tue un homme dans le dos et le
tribunal déclare ce meurtre légitime.

Alors, je fais outrage au tribunal.

Dites encore un mot de plus,

Et je vous envie 6 mois en prison,
shérif ou pas de shérif.

La session est fermée.

- Comment va-t-elle ?
- Elle est prostrée sur le canapé.

Le marshal a rapporté
les affaires du mari.

Ça n'arrangera rien.

Mais porte-lui quand même.

Pauvre femme, c'est terrible !

Elle semblait si heureuse
à son arrivée.

Je me fiche de savoir comment, fais-le.

Je ne peux pas fouiller son bureau,
comme ça.

- Comment le sais-tu ?
- Je le sais.

Qui d'autre sinon ?

Tu aurais dû attendre
que Danner quitte la ville.

Ils se battaient,
j'ai cru que Morgan suivait.

Je ne pouvais pas risquer ça.

Je devais faire vite.

Le corps a été emmené
à la morgue après la fusillade.

Une demi-douzaine
de personnes étaient là.

Mais pas l'argent.

Morgan a dû le prendre avant.

Mais pourquoi
ne l'a-t-il pas remis au juge ?

Tu l'aurais fait ?

Mme Danner,

vous devez manger,
sinon vous allez être malade.

Je n'ai pas faim, Carl.

Que comptez-vous faire
des affaires de M. Danner ?

Vous pouvez les prendre, Carl.

Elle est là marshal,
mais elle ne veut pas être dérangée.

Et bien, tant pis !

Salut Carl.

Qui t'a donné ce revolver ?

Mme Danner me l'a donné.

Tu n'es pas trop jeune pour le porter ?

J'ai 18.

Elle ne traîne pas par terre.

Je suis assez vieux.

Assez vieux pour beaucoup de choses.

Marshal !

Elle ne veut pas vous voir.

Qu'y-a-t-il, Carl ?

Je pensais que nous étions amis.

Eh bien, M. Danner était votre ami.

Je sais ce que vous lui avez fait.

Hélène.

Je suis désolé.

Clay, je me sens si perdue.

Je sais ce qu'on ressent.

Je me fiche
de ce que les autres disent.

Je veux te convaincre
que je n'ai pas tiré sur Hank

Tu veux aussi me mentir ?

Je pensais que tu m'épargnais
les détails devant le tribunal.

Helen, tu dois m'écouter.

Comment puis-je accepter
que tu me touches ?

- J'ai honte de...
- Ça suffit, Helen !

Tu nous as tué Hank et moi.

Était-ce pour l'argent ?

- Stop !
- C'est ça, pour l'argent ?

Stop ! Stop !

Je pensais que tu me connaissais
assez pour me croire.

- J'avais tort.
- Sors d'ici, ne me touche pas.

Sors !

Ça va, Mme Danner ?

Traitez-le avec douceur,
il est sensible.

Ouvrez, De'vere !

- Ouvrez !
- Laissez-le entrer.

Où est-il, De'vere ?

Où est quoi ?

Tu sembles nerveux, Holman.

Où étais-tu il y a quelques minutes ?

Je buvais un coup, pourquoi ?

- Où étais-tu, Holman ?
- Je, je...

Vous risquez votre étoile, Morgan.

Ce n'est pas pour le badge, De'vere.

C'est pour moi.

Où est l'argent ?

Je ne sais pas de quoi vous parlez.

Ouvrez ce coffre ou je vous tue

Ouvrez-le vous-même.

Aucun de vous ne quitte la ville,
si vous voulez vivre.

Cet homme doit être fou.

Il a perdu la tête.

J'ai toujours pensé du bien
de ce garçon.

C'est un bon petit gars.

Je le traite comme mon propre fils.

Le gosse passe son temps avec elle.

Je trouve ça scandaleux.

Il doit y avoir une loi

pour protéger les jeunes
contre de telles femmes.

Tu devrais avoir honte de toi,
Sally Walker.

Seul ceux qui ont quelque chose
à cacher pensent à mal.

Je sais quand je l'ai vue
que ce serait un problème

J'aimerais avoir ce genre de problèmes.

J'ai une règle ne jamais
écouter les rumeurs, Mme Stevers.

Et comme a dit le seigneur:

Que celui qui n'a jamais péché,
jette la première pierre.

Le plus grand spectacle de tir
rapide que le monde ait jamais vu.

Venez nombreux !

Spectacle gratuit, à midi,
sur la grande place.

Venez nombreux !

Le plus grand spectacle de tir
rapide que le monde ait jamais vu.

Mesdames, cela vous dérangerait
de passer de ce côté.

Nous ne voulons pas de blessés.

Messieurs, sans aucun doute,
le nouveau Wellesley

est la plus grande avancée
dans le domaine des armes

depuis l'invention de la poudre.

Pensez-y un instant, messieurs.

C'est une arme
qui n'a pas besoin d'être réarmée

après qu'une balle ait été tirée.

Vous appuyez sur la gâchette...

le barillet tourne
et amène une nouvelle cartouche.

Et ramène le chien en arrière
sans qu'on ait à le toucher.

Voici l'arme dont les hommes rêvent.

Incroyable pensez-vous ?

Regardez !

Et maintenant mesdames et messieurs.

Je voudrais vous présenter,

au Colonel Jeffrey Applewait

appartenait autrefois à la cavalerie
légère de Sa Majesté.

Colonel Applewait...

Peut-être, messieurs,
avez-vous remarqué ces trophées ?

Juste quelques-uns de tout ceux gagnés

depuis que j'utilise le nouveau

revolver à double action Wellesley.

Oh, comme je me souviens bien

ces jours grands et glorieux

sur le champ de...

- Balaklava.
- Hein ?

Balaklava, oui, Balaklava.

Ah, à vers les canons russe,
nous sommes montés

avec nos sabres étincelants
sous le soleil de Crimée.

Ah, les hommes tombaient à droite

et à gauche, c'était terrible,

mais ô combien glorieux.

Et combien de fois depuis ai-je pensé
que ça aurait été différent,

Si seulement nous avions eu
le revolver à double action Wellesley.

Avec vos blessures, colonel !

Vous ne devriez pas
vous dépensez ainsi.

Un homme courageux.

Mesdames et Messieurs,

si je peux persuader le colonel,

nous aurons une brève démonstration

tir rapide

du revolver Wellesley.

Bien.

J'aimerais que des messieurs
tirent avec moi à un signal donné.

En utilisant leurs armes.

L'objet de ce test,

est de déterminer la vitesse

avec laquelle
six cartouches sont tirées.

En comparant

le revolver double action

et le revolver à simple action.

Qui aura l'amabilité de m'aider ?

Pas de volontaire ?

Oh, ce jeune homme
à l'air intelligent.

Qu'en dites-vous, jeune homme ?

Montre-lui, gobe-mouches !

Bonne chance, Carl.

Puis-je examiner votre arme ?

Voici un colt à simple action,
de marque frontière.

- Voici.
- Merci.

Maintenant,

le professeur Dudley
compte jusqu'à trois.

J'aimerais
que vous pointiez votre arme

et tiriez sur la cible
aussi vite que possible.

- Prêt monsieur ?
- Prêt Colonel ?

Je le suis, monsieur.

Jeune homme,

préparez-vous à tirer.

Je préférerais dégainer.

Je n'ai aucune objection à cela,
messieurs !

Prêt !

une.

deux.

trois.

Sais-tu ce que Frenchy m'a dit ?

Il a dit, "Holman,

"ce gamin est un vrai Pistolero."

"Tu vas me l'envoyer".

Je veux parler au jeune homme.

Il a dit ça, hein ?

Je lui ai dit que tu étais le meilleur
que j'aie jamais vu.

Et j'en ai vu des rapides.

- Viens !
- Où tu vas ?

Vous me barrez le chemin ?

BANDEAU NOIR.

Si jamais je retrouve ça au tableau,
je vous mets tous en retenue.

Jusqu'à ce que je sache
qui est responsable.

Je vous dis que c'est dangereux
de marcher dans les rues.

Avec ce crétin
qui ne quitte pas son revolver.

Il a fait quelque chose ?

Dérangé quelqu'un ?

- Causé un problème ?
- Aucune importance

Nous voulons que vous le chassiez,
avant que ça arrive.

Si cet idiot cause des ennuis,

on le pendra avant même
que vous ne réagissiez.

Écoutez-moi Randolph.

Veuillez m'écouter attentivement.

Vous tous.

Si vous lynchez qui que ce soit,

je vous ferai tous jugés pour meurtre.

Ce genre de discours
ne nous effraie pas, Morgan.

On vous a donné cette étoile
et nous pouvons l'enlever.

Si quelqu'un de la ville est blessé

parce que vous êtes trop
lâche pour faire votre travail...

Écoutez Randolph !

Sortez !

Sortez tous.

Ils ne plaisantaient pas, marshal,
c'étaient sérieux.

Que fais-tu avec ça ?

S'ils commençaient quelque chose,
c'était pour eux.

Il n'est pas le premier marshal
à tressaillir.

Tout ça posera des problèmes.

Un homme a juste besoin de chance.
Peu importe sa qualité.

C'est le non sens !
Les cartes où les armes.

Il ferait mieux de démissionner.
On n'aime pas les lâches ici.

Seulement avec les revolvers,

on ne peut jouer qu'une fois.

Dire que tu as défié le marshal !

- Mais ce n'était rien.
- Rien ?

Je te le dis, Frenchy, c'était le
plus rapide que j'ai vu.

Je veux bien le croire.

Hé, que dirais-tu d'un verre ?

Bien sûr !

Il est allé dans
le mauvais sens.

Prends-en un autre, Carl.

Voudrais-tu rencontrer
une des filles, hein Carl ?

Eh bien, je ne sais pas.

Peut-être une autre fois, hein ?

Écoutez, j'ai un boulot à faire.

Pourquoi n'allez-vous pas au bar

par la Chambre ?

Bonne idée, qu'en penses-tu, petit ?

Holman,

sortons pour prendre l'air.

Qu'y-a-t-il, petit ?
Tu ne te sentes pas bien ?

Je vais vous dire,
respire profondément.

Alors, ça va mieux ?

Holman.

Partons à cheval.

Bonne idée, mais,

il n'y a pas de chevaux.

Allez Holman, je vais monter sur ton dos.

Je vais te dire petit.

Fais voir si tu es en état de tirer

Prêt ?

Il faut vraiment le voir
pour le croire.

Tu sais quoi,
on va aller chercher des bouteilles.

Hé, Holman.

J'ai une meilleure idée.

On va se tirer
l'un contre l'autre, hein ?

Oh non,
on ne va pas faire ça.

Tu es trop rapide pour moi.

J'ai une meilleure idée.
viens ici.

Tu vois, cette lumière là-bas.

On va voir si tu peux l'éteindre.

Je vais compter.

Prêt ?

Une.

Deux.

Enlevez vos ceinturons
laissez les armes

Et venez vers la prison.

Quel est le problème, marshal ?
Nous n'avons rien fait.

J'ai dit enlevez vos ceinturons.

Mais marshal !

Holman, donne-moi juste une excuse.

Maintenant enlevez-les.

Vous nous tirerez aussi dans le
dos, marshal ?

On s'amusait juste un peu, marshal.

Ce n'est pas la peine de s'énerver.

Je te parle aussi, Carl.

À la loyal ?

Ranger votre revolver ?

Je vais le faire aussi.

Assassin !

Un jour, je vous ferai face.

Pedoline.

Donne-leur leurs armes.

Sachez, qu'ils ne sont pas chargés.

Souviens-toi de ce que j'ai dit, Carl.

Bandeau noir !

Espèce de lâche !

Allez petit.

J'espère qu'ils n'ont pas sali
ma cellule toute propre.

Mme Danner, c'est Carl.

Entrez, Carl.

Que se passe t-il, Mme Danner ?

Je pars, je rentre chez moi.

Mais je pensais que vous resteriez
ici un moment.

Inutile de discuter,
ma décision est prise.

Est-ce quelque chose que j'ai fait ?

J'en suis désolé.

Je ne veux pas
que vous partez, Mme Danner.

Plus tôt je le ferai,
mieux ce sera pour tous.

Carl, je veux
que tu me rendes le revolver.

Il a causé pas trop de problèmes.

Si je le fais,

vous resterez alors ?

S'il vous plaît, Mme Danner.

- Carl, j'ai été si stupide...
- Je pourrais vous accompagner.

Tu ne comprends pas, Carl...

Je suis plus âgée que toi.

Tu trouveras une fille du même âge.

Je ne veux personne d'autre.

- Tu dis ça, mais plus tard…
- C'est à cause du marshal ?

Que dis-tu ?

C'est lui qui vous fait partir, non ?

- Non, Carl.
- Je l'en empêcherai

- Je vais le tuer.
- Carl, tu dis des bêtises.

Le marshal n'a rien à voir
avec ma décision.

Tu es toujours amoureuse de lui,
n'est-ce pas ?

Ne me mentez pas

Je l'ai entendu parler avec votre mari
le jour de son arrivée.

Vous m'avez pris pour un idiot.

Vous n'avez fait
que vous moquer de moi.

- Ce n'est pas vrai.
- Je comprends maintenant.

Il se débarrasse de votre mari
et vous et lui allez vivre ensemble.

Carl !

Eh bien, allez-y !

allez-y
et vous verrez ce que ça donnera.

Je te le dis, Frenchy.

Ce petit est amoureux de cette femme.

Il va affronter Morgan
parce qu'il a tué son mari.

C'est drôle, hein ?

Bien, très bien.

S'il le petit débarrasse de Morgan,
nous pourrons partir.

Où nous irons ?

Pas toi.

Tu as trop fait la maligne
ces derniers temps.

Tu ferais une erreur, Frenchy ?

Sors, Holman.

J'en ai assez de toi.

Je ne le pensais pas, Frenchy, non.

Tu as vu son visage ?

Il va y avoir des morts prochainement.

Salut petit.

Je veux voir Frenchy.

Pour toi il est toujours là, petit.

À bientôt les gars.

Tu devrais garder la porte, Holman.

Bien.

Prêt pour un autre verre, Carl ?

Tout à fait prêt !

Je pensais que tu en avais eu assez.

Je veux dire au revoir à Frenchy.

Je vais lui dire pour toi.
Il est occupé.

Il prépare l'élimination du marshal.

J'ai dit qu'il était occupé.

Tu veux que je t'expulse aussi ?

Non, vous n'en valez pas la peine,

ni l'un, ni l'autre.

Je m'en vais.

Je pars.

Tu me donne son numéro de chambre ?

Ou devrais-je avoir
une conversation avec ta femme ?

Chambre 212.

J'aurais fait n'importe quoi pour elle.

Dans le monde entier.

Cette fois, je pensais
que quelqu'un m'aimait vraiment.

Comme tout le monde, elle m'utilisait.

Elle a bien dû se moquer de moi.

Et le marshal avec elle.

Tout le monde sait
que c'est un lâche et un assassin.

Tu nous rendras service en l'éliminant.

Les gens te respecteront.

Tu seras un homme important

Je rentre chez moi, Pedoline.

On a vu le marshal
se diriger vers sa maison.

Le Mexicain était avec lui ?

Non, il est au bureau du marshal.

Tu devrais t'assurer
qu'il n'interviendra pas.

Mon ami va montrer à Morgan
qui il est vraiment.

N'est-ce pas, petit ?

Oui.

Tout ira bien.

Tu n'auras qu'à tirer sans t'arrêter.

Bandeau noir !

Sors Bandeau noir,
je sais que tu es là !

Sors, Bandeau noir !

Je sais que tu es là.
Montre-toi !

Bandeau noir, Bandeau lâche.

Sors, Bandeau noir !

Bandeau lâche, Bandeau noir !

Dégaine !

Pourquoi fais-tu ça, Carl ?

M'appelle pas ainsi, appelle-moi
gobe-mouche comme tout le monde.

Et ce sera la dernière fois.

Tu as peur !

Tu es un lâche !

Pourquoi ne tires-tu pas ?

Que veux-tu prouver ?
Que tu es un homme

Ça suffit !

Je vais compter jusqu'à cinq
et ensuite dégainer.

Une !

Deux !

Trois !

Quatre !

Cinq !

Allez, dégaine, bon sang !

Je sais que je peux te tuer
loyalement !

Carl !

Carl, non.

Carl, non.

Écoute-moi !

Carl, écoute-moi...

Restez en dehors de ça.

Et partez d'ici.

Recule, Helen !

fais ce qu'il dit !

Elle ne t'aidera pas !

Carl, laisse-moi parler.

J'ai eu tort.

Tout cela est de ma faute.

Assez de mensonges.

Carl, Kitty m'a tout raconté
Clay n'a pas tué Hank.

Quel beau couple.

une menteuse et un lâche.

Elle m'a dit que Frenchy

a trafiqué les balles du revolver
pour qu'elles ne partent pas.

Ils ont tué Hank.

Je sais que c'est vrai, Carl.

Allez Carl,
nous avons du travail à faire.

S titre TCM Chloé Philippe
Revu J.Y. 30/03/2021