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- Vous �tes revenu t�t, Dr Mitchell.
- Cette fois, il �tait facile � trouver.

- Vous pensez qu'il y a une fille derri�re tout �a ?
- D�sol�, Monsieur.

- Ici, il n'y en a pas non plus.
- Je le sais.

C'est bon !

Voici son vaisseau, du moins la partie la
plus important.

- Le film devrait �tre sec.
- Merci.

Pouvons-nous y aller ?

La pauvre Minnie a fait
un testament envers la science.

Je ne saurais rien avant
que l'autopsie soit faite.

Mais elles sont s�rement mortes
� cause de la chaleur.

Le thermom�tre affichait
pr�s de 400 degr�s.

Minnie a toujours �t� une mauviette.

Pareil � une femme sensible.
Ce n'est pas bon, ni beaucoup, ni peu.

Diagnostiques-tu des souris
ou des gens ?

Des souris, bien s�r.

Elles sont intelligentes. On peut apprendre
des choses sur les gens, gr�ce � elles.

Dommage qu'elles ne disparaissent pas
dans tes mains.

Prenez Steve.

Je vous remercie.

C'est une bavarde !

As-tu laiss� tomber quelque chose ?

Non, mais une �prouvette goutte.
Maintenant, je ne suis pas s�r du degr�

d'�vaporation du Trinamina.
- C'est un contretemps.

Comme je voudrais �tre un expert en
combustibles.

Un super ing�nieur comme Steve.

C'est quoi cette plainte subite ?

Je pensais que tu avais
atteint la perfection.

Quel am�ricain ne le croit pas ?

Allons informer le vieux.
Il va �tre impatient.

Ah, ils sont l�.

- Lavez-vous trouv� ?
- Juste ici, pr�t � partir.

Bien, le film du d�collage est d�j� pr�t.

G�n�ral, excusez mes mani�res.

Le g�n�ral Hays a pass� la journ�e avec moi.
Il repr�sente le Conseil de la D�fense.

Le Dr Steve Mitchell, dessinateur en chef
des structures et ing�nieur en chef.

- Bonjour.
- Enchant�.

Nous avons de la chance
que le gouvernement des �tats-Unis nous paie.

J'ai entendu une tr�s bonne critique
de votre travail,

� White Sands et ailleurs.

Dr Philip Crenshaw.
C'est le chef biologiste.

Il est essentiel de voir
les conditions de vie l�-haut.

Je sais
qu'il a des probl�mes � r�soudre.

Je suis s�r qu'ils le seront,
rapidement et efficacement.

- Merci.
- Et enfin,

Dr Toby Andrews,
experts en carburants.

Ainsi vous br�lez
des litres de carburant ?

Et plus que j'aurai � br�ler. Peut-�tre
par ma faute il y aura moins de filles.

Excusez moi, Professeur.
La salle de projection est pr�te.

Voici le Dr Frank.
Le responsable des math�matiques.

- Bonjour.
- Enchant�, je n'aurais imagin�

des math�matiques plus charmantes.
- Merci.

Si vous �tes pr�t,
allons � la salle de projection.

- Par ici ?
- Oui

Ce sont des vues g�n�rales
des pr�paratifs du lancement

que nous verrons plus tard.

La fus�e est � 30 km.

Nous allons bient�t la voir.
Toutefois, les cam�ras automatiques

nous montreront comment on voit
la terre depuis la fus�e.

L'autre partie de l'exp�rience,
et les r�actions de l'�quipage.

La fus�e a atteint environ 300 km
avant de revenir sur Terre.

Sa trajectoire a �t� contr�l�e
pour que sa descente soit ralentie,

gr�ce � un parachute automatique.

Et l'atterrissage est pr�vu
dans un rayon de 45 km autour de Deanfield.

Tout est parfait.
Vous ai-je dit que le vaisseau �tait un Mark VII ?

Oui, le septi�me amendement.
Et le plus parfait.

Mais c'est seulement la premi�re �tape.
Nous continuerons avec l'A.S.1.

- A.S.1 ?
- Oui, monsieur.

Nous croyons que la fus�e entre
dans une orbite elliptique,

et qu'elle sera la premi�re
� tourner �ternellement autour de la Terre.

Nous avons termin� nos �tudes.

J'ai juste besoin de votre autorisation
pour continuer.

Il y a encore beaucoup de d�tails techniques
et financiers � r�soudre.

- Et �a prend du temps.
- Je r�pondrai � toutes vos questions.

Chaque fois que vous donnerez
une r�ponse favorable.

Je suis si nerveuse.

- Croyez-vous qu'il sera d'accord ?
- Bien s�r.

Apr�s le temps et l'argent que
nous avons d�pens�, ils devront suivre.

Le vieil homme semble heureux.

Je vous remercie. J'en avais besoin.

Je suis nerveuse comme si j'avais
quelque chose � voir

- avec vos plans et sch�mas.
- Ne l'avez-vous pas fait ?

Au moins vous avez inspir� Steve,
et les autres.

Mesdames et Messieurs,
Portons un toast � Deanfield.

� Deanfield.

Vous savez, ce que nous avons r�alis�

d�passe de plus du double, la hauteur
r�alis�e par les Allemands en 1944,

et d�passe la distance parcourue
par la sonde spatiale lanc�e

du d�sert au Nouveau-Mexique en 1949.

Vous avez tous travaill� avec
�nergie pour y arriver.

Nous sommes de nationalit�s diff�rentes
mais, une m�me �quipe.

J'aimerais vous dire
que ces sacrifices sont finis,

mais je ne le peux pas.

Mais je suis heureux de vous annoncer

qu'apr�s avoir consult�
le Conseil de la D�fense,

le g�n�ral Hays nous autorise � poursuivre
l'A.S.1 imm�diatement.

Je vous remercie tous pour
votre loyaut� et votre enthousiasme.

Je suis s�r que vous �tes tout excit�
avec ces nouvelles.

Tous le sont Madame Mitchell.
Mais je suis content pour Steve.

Oui, il est compl�tement heureux.

Et moi aussi, si vous m'apportez un verre.

Je superviserai la pr�paration
de la formule.

Vous serez fier de votre mari.
C'est un grand jour pour tout le monde.

Vous croyez en l'esprit d'�quipe.

- N'est-ce pas Madame Daniels ?
- Bien s�r.

Certaines femmes seraient en col�re
de ces privations.

Les r�unions ennuyeuses,
les normes.

Mais je l'aime. Je me sens
comme dans une forteresse.

- Une de ces zones frontali�res.
- Avec des tribus indiennes hurlant,

en attendant la colonne de soldats.
Oui, j'ai vu �a dans beaucoup de films.

Vraiment ? Je l'ai dit au colonel,
�a ne m'ennuie pas.

- Je profite de chaque minute, vous non ?
- Non, je d�teste chaque minute qui passe.

Et plus encore.

Je crains que �a ne soit trop
technique pour moi.

Pour moi ? Quelle attention.

J'ai demand� � Toby de m'apporter
un verre pour me d�tendre.

Un bon gars, ce Toby.
Il a grandi avec l'hydrog�ne liquide.

- Je m'ennuie.
- Ce n'est pas une fa�on de parler.

Il admire Steve.

- Il le suivrait jusqu'au bout du monde.
- Il est comme �a.

En ce moment, ma t�te me fait mal.
Je rentre chez moi.

- J'esp�re que votre douleur est assez forte.
- Oui

�a commence � faire mal.

Je dirais que neuf mois seront
suffisants pour que nous ayons

- les priorit�s n�cessaires.
- Je vous ai interrompu ? Excusez-moi, continuez.

Je voulais juste dire � mon mari que
j'ai mal � la t�te, je rentre � la maison.

S'il ne brouille pas les normes de s�curit�.

Je ne veux pas interrompre la partie.

Steve, tu dois rester.

- Vous partez ?
- Oui, je ferais mieux d'y aller.

- Ma t�te me fait mal.
- On dirait une �pid�mie de maux de t�te.

Prenez une aspirine, vous vous sentirez mieux.
Et dites au vieil homme que je suis parti.

Vous devez vous sentir fier et heureux.

Heureux ?

Parole peu empiriques pour les math�matiques.

Ne vous moquez pas.

N'est-ce pas tout ce qui compte ?
L'esprit, les efforts cr�atifs ?

Je ne sais pas.

Ce que je sais c'est que je peux faire ce que
vous voulez avec l'esprit et la mati�re.

Mais avec les humains,
nous sommes encore � l'�ge de pierre,

en termes d'�motions.

Je suppose que vous l'avez r�duit
en �quations et en th�or�mes.

Oui, bien s�r.

Bonne nuit.

Merci.

Bonne nuit, Lisa.

Je t'aime.
Je t'aime tellement.

- Tu vas me sortir d'ici.
- Bient�t, ma ch�rie.

- Quand ?
- Bient�t, je te le promets.

- Tu ferais mieux d'y aller.
- Rien ne presse, Steve ne reviendra pas.

S'il te pla�t, ch�rie.
Nous avons d�j� assez pris de risques.

D'accord, embrasse moi d'abord.

Donne-moi une cigarette.

Puis-je entrer ?

Bien s�r.

Quel d�sordre.

- Laisse moi ranger.
- Non, �a peut attendre demain.

Madame Donovan aime
avoir quelque chose � faire.

Et tu n'es pas venu ici pour nettoyer.

Tu devines mes pens�es.

Je peux lire dans certains esprits.

Pourquoi suis-je si �go�ste ?

Je devrais �tre heureuse.

Nous avons ce que nous voulons.

Mais je ne le suis pas.

Je sais et j'aimerais t'aider.

Elle le d�truira.

- Je sais qu'elle le fera.
- Pas Steve.

Mais c'est d�j� le cas, je l'ai remarqu�.
Tu n'es pas une femme. Tu ne peux savoir.

On ne peut pas d�truire quelque chose
qu'on ne poss�de pas.

Cette nuit, j'ai remarqu�
qu'elle faisait quelque chose

qui est en dehors du monde de Steve.

Je l'ai aussi remarqu�.

Laisse moi te transf�rer.
Peut-�tre les �tats-Unis.

Personne ne saura jamais la raison.
Et �a te donnera du temps pour m�diter.

Tu es tr�s aimable.

C'est mon combat.
Et fuir ne servira � rien.

Tu es comme ma propre fille.

- S'il y a quelque chose que je peux faire.
- Je sais.

Si jamais tu as besoin
d'une �paule pour pleurer.

??Si �a te prend...

Je suppose qu'� la f�te, ils �taient heureux
quand je suis partie.

Je ne suis pas rest� longtemps.
Je voulais faire un tour.

J'avais besoin d'air.

Je suis contente que tu sois revenu.
Je tiens � �claircir certaines choses.

S'il te pla�t.
Il est deux heures du matin.

L'heure n'a pas d'importance.

J'ai trouv� �a.

??Ne regarde pas.
Tu sais, c'est la lettre de l'Universit� Electrique.

- Ce n'est un secret.
- Tu l'avais cach�.

- Tu avais peur que je la trouve.
- Assez, Vanessa.

Tu agis comme une petite fille.

Ah oui, parce que je n'agis pas comme toi,
avec la solde de l'arm�e,

offrant quatre fois ton salaire ?

- Je ne peux pas abandonner.
- Esclave. Voil� ce que tu es.

Esclaves des singes blancs.

Tu ne peux m�me pas te moucher
sans permission.

Tu savais ce que tu faisais
lorsque tu m'as �pous�.

Je t'ai dit que nous devrions
rester quelques temps � Deanfield.

- Que c'�tait un travail top-secret.
- Je suppose que tu l'as dit.

Je ne pensais pas que ce serait ainsi.
Je ne peux m�me pas choisir mon coiffeur.

Je dois rester avec ceux
qui ont pass� le contr�le de s�curit�.

Ils censurent nos lettres.
Ils mettent leur nez dans nos casseroles.

Je le supporterais si tu n'avais rien de mieux.
Mais il y a cette offre,

et tu l'ignores.

Je dois finir ce que j'ai commenc�.

Combien de temps te faut-il pour finir ?

Je ne sais pas, quatre ans, cinq.

- Peut-�tre moins.
- Quatre, cinq, peut-�tre moins !

Ce n'est pas seulement ton travail
qui te pr�occupe.

C'est cette pr�cieuse Lisa Frank.

Crois-tu que je sois aveugle ?

Comment oses-tu t'en aller
quand je te parle ?

- Je ne te laisserai pas me traiter ainsi.
- Viens au lit...

Je veux juste le meilleur pour nous.
Pour toi.

- Si au moins tu m'�coutais.
- Viens te coucher, Vanessa.

Je pensais...

- La f�te est finie ?
- Depuis longtemps.

Je suis seulement venu voir Louella.

- Elle est enceinte.
- Comment va le futur p�re ?

Pas besoin de s'inqui�ter.
Louella va bien.

Tu ferais mieux de commencer � choisir des noms.
Il ne reste pas beaucoup de temps.

J'ai aussi laiss� ma cl� dans ma robe de chambre
et je suis revenu pour elle.

- Et que fais-tu ici ?
- J'allais chez quelqu'un quand soudain,

j'ai pens� qu'en faisant certains changements
dans le ratio du nouveau carburant,

�a pourrait augmenter sa puissance
sans augmenter la quantit�.

Je ne le perds pas de vue
tant que je n'ai pas v�rifi�.

Je me demandais si...

c'�tait le bon chemin.

- Au moins je ne resterai pas dehors.
- Tu as de la chance d'avoir une maison.

Nous les "Petits" nous avons peu d'intimit�
dans le trou noir.

Je pensais que vous vous amusiez,
en grillant de la guimauve,

en �changeant des secrets.

Bonne nuit.

Bonne nuit, Toby.

Nous suivrons la trajectoire de la fus�e
sur l'�cran radar.

Le tableau de commande affichera
la hauteur atteinte et des mesures,

lorsque les appareils automatiques
commenceront � travailler.

Le docteur Frank donnera les chiffres et
sa trajectoire sera trac�e dans ce tableau.

Notre objectif est d'atteindre 1550 km
au dessus du niveau de la mer.

- Pourquoi ce nombre ?
- A cette hauteur, la fus�e deviendrait

un satellite qui ne reviendrait jamais
et fera un tour de Terre

toutes les deux heures.

Nous croyons qu�une fus�e

de trois modules est la solution.
Avec un d�collage vertical.

La premi�re unit� la portera � 400 km.

Les r�acteurs r�gleront la direction
de la fus�e, puis se d�tacheront.

La seconde moiti� entrera en action.

Et elle portera la fus�e � 15 km
puis se d�tachera.

La troisi�me partie portera son propre moteur
qui la mettra en orbite

elliptique, autour de la Terre.

Vous pensez que vous pouvez de suite
la faire sur une grande �chelle ?

Avec mon �quipe, j'en suis s�r.
Nos calculs sont infaillibles.

Dans deux ou trois ans, nous lancerons
non seulement des cargos,

mais une s�rie de vaisseaux spatiaux
transportant des hommes et du mat�riel

pour la premi�re station spatiale.

Il a des rapports d�taill�s.
Il sait ce que nous essayons de faire.

�a me parait toujours fantastique.

Une station spatiale � plus
d'un millier de kilom�tres de haut.

Avez-vous envisag� d'autres options
Si nous perdons la course de l'espace ?

Un observatoire qui p�n�tre
les secrets de l'espace.

Et maintient la terre
sous une constante observation.

Une �tape vers la lune, les plan�tes,
vers de nouveaux mondes.

Et si n�cessaire,
pour lancer des bombes atomiques.

J'esp�re
que nous ne l'utiliserons jamais pour cela.

- Non, mais si c'est n�cessaire.
- J'esp�re , comme Keppler,

que cela ne serve que la paix.
Mais nous d�pensons beaucoup.

J'�tablis un devis de ce travail
et nous devons �tre pr�ts

pour la paix et pour la guerre.

Professeur.

- Si vous voulez vous asseoir.
- Bien s�r.

Nous sommes pr�ts.

Mitchell contr�le la fus�e
depuis une cabine de contr�le.

J'introduis les coordonn�es de lancement.

Cinquante secondes.

Quarante secondes.

Trente secondes.

Vingt-cinq secondes.

Vingt secondes... 17,16,15...

5, 4,3,2,1.

Altitude: 37 km.

Vitesse, 290 km par heure

Le pilote automatique est en marche.

Hausse � 86 degr�s.

Acc�l�ration 3,5 G.

Altitude 100 km.

Vitesse 273 km par heure.

Acc�l�ration 6 G.

Altitude 470 km.

Vitesse 385 km par heure.

Acc�l�ration 8 G.

Troisi�me �tage, d�tach�.

Quelles sont vos lectures ?

Les moteurs de direction fonctionnent.
48 degr�s sur l'itin�raire pr�vu.

Altitude 780 km.

??Vitesse 4211 miles par heure.

Acc�l�ration 10 G.

Moteurs coup�s.

- Pourquoi ?
- Nous ne voulons pas aller plus loin.

Dans un instant, la section centrale
se d�tachera. les moteurs

de t�te s'activeront automatiquement
pendant 15 secondes.

�a augmentera ainsi la vitesse
frein�e par la force de gravit�.

Apr�s on aura plus besoin des moteurs.

�tage central d�tach�.

Altitude 760.

Vitesse 8000 km par heure.

Acc�l�ration maximale.

Altitude 760.

760.

720.

Altitude 700.

680.

- Qu'est-ce qui arrive ?
- Je ne comprends pas.

Les 15 secondes de propulsion
ne semblent pas avoir fonctionn�.

Venez � la salle de contr�le,
imm�diatement.

La vitesse est constante.

Altitude 660.

643, 640.

630.

623.

Qu'est-ce qui s'est pass� ?
Qu'est-ce que cela signifie ?

Je ne peux pas r�pondre
� l'impr�visible.

Je ne crois pas que ce soit
nos calculs, ni les instruments.

Que va-t-il arriver maintenant, � la fus�e ?

Elle restera l�, � 1000 km,
pendant des ann�es.

Il est possible qu'elle retombe sur la Terre.

Est-ce un �chec total ?

Pas vraiment. Tant que la fus�e
est l�, les instruments enverront

des signaux et de pr�cieuses donn�es.

C'est une grande d�ception.

- Faites-moi un rapport d�s que possible.
- Oui, monsieur.

- �a lui brisera le coeur.
- Non, pas � Keppler.

Nous devrons simplement recommencer.

Tu ne le connais pas comme moi.

Pendant des mois,
il a v�cu avec un espoir intense.

Ils vous attendent tous,
dans la salle de r�union.

- Je ne trouve pas le Dr Crenshaw.
- Comment ?

Il �tait cens� �tre avec les animaux,
pour voir leurs r�actions.

J'ai cherch� partout.
Nous avons v�rifi� tous les b�timents,

et les chambres. Il n'est pas sorti non plus.
Aucun signe de lui,

ni de Madame Mitchell.

S'il est certain que le Dr Crenshaw et
Mme Mitchell ont disparu, c'est tr�s inqui�tant.

Pourquoi ?

Parce que nous sommes des scientifiques ?
Sommes-nous diff�rents des autres personnes ?

C'est le probl�me.
Deux personnes ont disparu.

Et quelque chose s'est mal pass� avec la fus�e.
Si c'�tait une station normale,

nous donnerions l'alarme, la presse et
la radio nous aideraient � les retrouver.

Mais nous ne pouvons pas
dire un mot � ce sujet.

J'enverrai quelqu'un des service de
renseignements militaire, et bien s�r,

personne ne doit quitter Deanfield.

Je vous garantis que personne ne partira.

Qui est l� ?

Je viens...

Je viens voir comment �a va.

Je vais bien.

Tu dis
que tu ne veux pas de piti�.

Je n'en ai peut-�tre pas besoin.

- Je peux m'asseoir ?
- Oui. Pardonne moi.

- Tu ne veux pas me le dire ?
- O� veux-tu en venir ?

Je veux dire que tu n'es pas
honn�te avec moi, et avec toi-m�me.

Que veux-tu dire ?

Nous avons travaill� ensemble
pendant deux ans.

Je sais que tu n'es pas heureux.

Maintenant que tout est fini,

"les esclaves des singes blancs",
comme ils nous appellent.

- Peut-�tre qu'il avait raison.
- Je me suis tromp�. Et tu le sais.

Ce que nous faisons, n'est-ce pas fantastique ?
R�alisez les r�ves de l'homme.

Tu ne peux pas laisser
une femme t'en vouloir ainsi...

Je suis d�sol�e.
J'ai oubli� que tu l'aimes.

Non, je ne l'aime pas.

Du moins, plus maintenant.

Pourquoi ?

Pourquoi l'as-tu �pous� ?

Elle venait d'arriver, le grand scientifique
am�ricain sur un projet top-secret.

Des sujets hautement secrets. Elle m'a
imagin�, vivant parmi les plus hauts niveaux

de vie sophistiqu�e.

C'est une vieille histoire.
Un homme avec une id�e fixe

plus pr�occup� par les fus�es,
qu'une belle femme,

de mentalit� compl�tement diff�rente.

Je suppose que c'est dr�le
si tu le vois avec humour.

Tout s'arrangera.

Je trouverai une solution.

Bien s�r.

Emmenez ces messieurs chez le Dr Keppler.

D'accord.

�tes-vous conscient de ma situation,
Major Smith ?

- Dr Smith, s'il vous pla�t.
- Docteur ?

Oui, je suis docteur en sciences.
Biologiste.

Ces cinq derni�res ann�es, j'ai travaill�
pour les renseignements.

Mais la biologie, c'est ma passion.

Je vois. Vous comprendrez que tout ce
qui perturbe notre travail,

- peut �tre un d�sastre.
- Bien s�r. Voulez-vous ?

Non merci.

Une mauvaise habitude.

Mais je la trouve stimulante
bien qu'elle soit d�pass�e.

Je comprends cela. Officiellement, je suis
ici pour remplacer Crenshaw.

- Je vous ai assign� � son bungalow.
- Ah oui ? Bonne id�e.

Je crois � l'atmosph�re et au pressentiment.

Ce n'est peut-�tre pas tr�s scientifique,
mais parfois �a aide.

- Je vais seulement en ville.
- D�sol�, c'est contre les r�gles.

Mais j'ai un laissez-passer.

D�sol�, ceci n'est valable que
pour entrer, non pour sortir.

- M'inscrivez-vous sur la liste noire ?
- Non, juste que vous avez tent� de sortir.

- Je vois. Est-ce la seule fa�on de sortir ?
- Non, il y a une autre issue pour les camions

et les fourgonnettes.
Mais elle est �galement surveill�e.

C'est un petit fort, ici.
Et il est presque impossible de sortir

- sans que vous le voyiez.
- Oui, si vous �tes de chair et de sang.

Les autres se sentent en s�curit� en sachant
qu'il y des gars come vous tout autour.

- Merci, monsieur.
- Bonsoir.

Bonjour, pouvez-vous m'aider un instant ?

C'est bon.
De quoi s'agit-il cette fois ?

Dites-moi, combien de carburant
transporte un appareil ?

Ceci est une fus�e � trois �tages,
construite � l'�chelle d'un dixi�me

de la fus�e originale.

Eh bien ?

Le premier �tage contient 52,5 tonnes de carburant.

90% de celui-ci est utilis�
dans les 84 premi�res secondes.

Qu'en est-il des deuxi�me
et troisi�me �tages ?

Le deuxi�me d�pense 7,7 tonnes
et le troisi�me 9.

Je comprends.

Je suppose que la proportion de
Carburant pour le troisi�me �tage

serait...

inop�rante.

Que voulez-vous dire ?

Imaginez que par une erreur de chargement

la queue de la fus�e n'aurait que 6 ou
7 tonnes au lieu de 9.

�a pourrait �tre la cause de l'�chec ?

Peut-�tre, mais c'est impossible.

Mitchell a supervis� le chargement
de tous les r�servoirs.

Oui c'est ce que je veux dire.

Que voulez-vous dire ?

- Je croyais que vous veniez nous aider.
- Est-ce que �a veut dire que je ne dois

rien demander � propos de Crenshaw
et de Madame Mitchell ?

Ne vous inqui�tez pas.

Vous n'arriverez � rien,
ou peut-�tre avec mes m�thodes.

Je crois � la patience.

??Assez mal sont des choses
Crenshaw dans le milieu ...

- Soda ?
- Merci.

Je me sens comme si je devais
rencontrer son fant�me.

Fant�me ?
Je dirais qu'il vit encore.

Vous croyez ? Cette salle,
je sens l'odeur de mort.

- Ma grand-m�re �tait irlandaise, vous savez ?
- Merveilleux.

Peut-�tre que je me trompe.

Crenshaw a toujours cherch� � �tre le num�ro un.
J'ai l'habitude de le dire � Cambridge.

- O� ?
- Cambridge. Nous �tions � la m�me facult�.

Crenshaw a d� �tre un �tudiant remarquable.

Je croyais qu'il �tait all� � Oxford.

- Oxford ? �a ne se peut pas.
- Vous n'avez jamais �t� � la facult� avec lui.

Pourquoi mentez-vous ?

- Un menteur !
- Depuis votre arriv�e vous nous avez tous

tir� les vers du nez.

Qu'insinuez-vous ?

J'ai tendu ce pi�ge d�lib�r�ment,
pour voir votre r�action.

- Je sais qui a �tudi� � Oxford.
- Parfait, une sortie facile.

Mais il a �galement obtenu,
en Allemagne, un dipl�me d'ing�nieur.

Qualification
qu'il a tr�s prudemment cach�.

Je suis venu ici pour v�rifier ce
qui est arriv� � Crenshaw et la fus�e.

Et je veux que vous m'aidiez.

Je ne comprends pas.
C'est tellement confus.

Oui �a l'est. La vie n'est pas faites
que de choses simples.

Mais parfois on trouve des pi�ces qui s'encastrent.
Il est de votre devoir de m'aider

� trouver ces pi�ces.

Si vous savez quelque chose.

Oui.

C'est curieux.
La nuit de la f�te,

Je suis retourn� au laboratoire pour
travailler sur une nouvelle formule.

Et Philip �tait l�. Il a dit
qu'il avait oubli� la clef du bungalow.

Mais c'�tait un mensonge.

Vraiment ?

Il m'a demand� de venir ici.

Si vous avez quelque chose dans la t�te,
l�chez le.

Oh, oui .

Vous �tes la derni�re personne � �tre
entr�e dans le cockpit de la fus�e.

- Je pense que oui.
- Pourriez-vous �tre plus pr�cis ?

Apr�s tout, vous �tes un scientifique.

Trois heures avant le d�collage,
autour de neuf heures,

j'ai fait la derni�re v�rification du radar
et du r�servoir de carburant.

- Seul ?
- Oui, seul.

Les m�caniciens �taient occup�s sur la
plate-forme avec la fuite.

Vous avez assur� la chambre de compression,
la fus�e �tait pr�te, pas vrai ?

C'est exact.

Quelqu'un a-t-il acc�d� � la fus�e
apr�s vous ce jour l� ?

Eh bien, la chambre a pu �tre ouverte
mais c'est une op�ration tr�s lente.

Oui.

Je vois.

C'est un plan complet de la fus�e.
N'est-ce pas ?

Oui.

Est-ce... Et �a ce sont
les r�servoirs de carburant ?

C'est exact.

Nous savons que la perte de deux
ou trois tonnes de carburant

de l'�tage de t�te

l'emp�cherait d'atteindre une bonne hauteur,
non ?

Mais il n'y a pas eu une telle perte.

J'ai v�rifi� moi-m�me les r�servoirs.
Il n'y avait pas de risque de fuite.

Aucune chance accidentelle ?

Smith, vous avez une id�e derri�re la t�te,
laissez la sortir, dites quelque chose.

Pourquoi ne pas le dire ?

Merci, Dr Mitchell.

S'il vous pla�t croyez moi.

- Je n'ai fait que mon devoir.
- D'accord.

Je crois que vous avez ouvert les valves et
laiss� s'�chapper deux ou trois tonnes

par les tuyaux.

Les containers d'origine �taient
encore dans la fosse d'�chappement.

Et vous aviez plus de carburant
au point de d�part

que n�cessaire pour une alimentation compl�te.

Et vous savez aussi pourquoi
J'ai pris la peine de faire �a ?

J'ai une th�orie. Une th�orie d�sagr�able.

Un meurtre.

Vous �tes charmant.

Vraiment charmant.

Et rus�, aussi.

Vous avez trouv� votre femme
et Crenshaw, ensemble.

Vous les avez tu� et cach� leurs
corps dans la maison.

Quand l'obscurit� est venue,

vous les avez port� � la fus�e.
On a vu une brouette derri�re la maison.

Vous avez �t� plus d'une heure, seul,
sur le site de lancement.

Vous avez vid� les r�servoirs de carburant,
mis les corps � l'int�rieur.

Et maintenant,
ils tournent l�-haut dans l'espace.

Ils y resteront pendant des d�cennies,

si mes calculs sont corrects.

Vos calculs.
Le meurtre parfait.

Sans trace d�rangeante de corps.

Il est tard, Smith.
J'ai eu une journ�e bien charg�e.

Tourner autour des gens doit �tre tr�s fatiguant.
Vous avez besoin de dormir.

Cela ne prendra pas beaucoup de temps.
Je veux vous dire quelque chose.

Quelque chose
qui peut vous faire changer d'avis.

Il s'agit de Crenshaw.

Saviez-vous que, en plus d'�tre biologiste,
il avait un dipl�me d'ing�nieur ?

Et alors ?

C'�tait un tra�tre.

Un tra�tre et un espion.

Il �tait pay� pour voler vos secrets.

Pourquoi avoir attendu jusqu'� maintenant
pour me le dire ?

Peut-�tre que vous auriez d� me le dire d'abord.
J'ai pens� que votre femme

�tait sa confidente.

S'ils sont en vie, je les trouverai.
Mais s'ils sont morts.

Dites moi que vous les avez tu�s.

Nous savons ce qui est arriv� � Crenshaw.

Vous �tes des renseignements.

Trouvez les vous-m�me.

Je c rois que j'ai trouv�.

- Trouv� quoi ?
- La cause de l'�chec. Je crois que...

- N'as-tu rien entendu sur moi ?
- Je n'ai rien entendu.

ils ne t'ont pas dit
que j'�tais accus� de meurtre ?

Smith pense que j'ai tu�
Vanessa et Philip.

Que j'ai jet� une partie du carburant et
que j'ai mis les corps � l'int�rieur.

Et que maintenant, ils tournent
autour de la Terre.

Pourquoi ?

Il n'a aucune preuve.
Si j'�tais � sa place,

je suppose que je pourrais m�me y croire.

Je ne peux pas le croire.

Ecoute, Keppler me connait mieux
que personne, m�me lui, n'est pas s�r

- qu'il ne l'ait pas fait.
- Smith doit l'avoir convaincu.

Je ne sais pas comment il a fait.

Qu'est-ce qui va se passer ?
Que vont-ils faire ?

Apparemment, il est fortement question
que je sois suspendu.

Alors, d�s qu'ils m'auront press� le cerveau,
ils me jugeront pour meurtre.

- Ils ne peuvent pas.
- Si, ils le peuvent.

C'est comme une sentence
pour dans les cinq ans.

Une mort diff�r�e.

Je pense avoir la r�ponse.
Tu dois entendre mon hypoth�se.

Tu te rappelles que notre pr�occupation �tait
l'approvisionnement de la propulsion en 15 secondes ?

Oui, mais nous l'avons r�solu
avec le super plastique qui a remplac�

- l'alliage d'aluminium.
- Oui, mais on oublie une chose.

Le quotient d'�vaporation de l'hydrazine.

- Oui, mais le test a montr�...
- Les tests ont �t� faits dans des conditions

spatiales simul�es.
Supposons que la friction soit calcul�e

� cette vitesse et � ce point.
Que la bombe de carburant

n'ait pas rompu, mais soit bouch�e.
La fourniture de gaz du propulseur serait

suffisante pour que la fus�e �choue.
C'est une autre possibilit�.

Et si un nouveau... Si une nouvelle...

- Qu'arrive-t-il, ch�rie ?
- Nous ne pouvons pas oublier

qu'ils pensent que je les ai tu�s.

- Je ne veux pas que tu t'emm�les.
- C'est pas important.

Je t'aime tellement, ne le vois-tu pas ?
Nous devons travailler ensemble pour montrer

qu'ils ont tort.

Toi et moi. Oui.

Peut-�tre que nous pouvons.

Je pense que la th�orie de Lisa
est parfaitement r�alisable.

- C'est la seul qui s'accorde avec les faits.
- Ce serait la r�ponse � beaucoup de choses.

�a pourrait expliquer la disparition de
Crenshaw et de Madame Mitchell ?

Il n'y avait pas moyen de sortir de Deanfield.

Vous voulez des preuves ?

J'ai pens� � une forme d'apaisement
pour cette petite,

� l'esprit curieux.
C'est simple,

r�cup�rons le premier vaisseau
avec un second.

Une seule personne ira dans cette fus�e.

Moi.

Steve, tu es fou.

Je ne peux vous permettre de parler ainsi.
Nous ne sommes pas pr�par�s pour �a.

Les combinaisons spatiales
sont encore exp�rimentales.

Nous ne connaissons pas les effets de la pression
et de l'acc�l�ration sur l'organisme humain.

Nous avons envoy� des mouches, des cochons d'Inde,
des souris et des singes.

Nous en savons assez pour essayer.

Mais pas assez pour risquer une vie humaine.

C'est ma vie, et elle ne sera pas belle tant
que je ne prouverai pas qu'ils sont dans la fus�e.

Il s'av�re que votre vie est ma responsabilit�.

Vous valez mieux que vous ne le dites.

Professeur Keppler, depuis
que je suis venu � Deanfield,

je n'ai qu'une seule id�e en t�te. Concevoir
un engin spatial capable de transporter

Un homme.

Je suis s�r que
nous pouvons le faire.

Oui, j'essaie de d�montrer quelque chose,
mais pas ce qu'il pense.

C'est secondaire.

Ma raison principale est la conqu�te de
l'espace. Personne ne sait mieux

que vous que nous avons progress� et
personne ne sait mieux que vous

que tant qu'un �tre humain n'aura pas fait
le premier vol spatial,

nous serons incapables de
d�veloppement notre futur.

Et qui est mieux pour y aller
qu'un meurtrier pr�sum� ?

Qui est �galement un scientifique.

Je recommanderai
qu'on vous accorde cette autorisation.

- Je savais que tu serais l�.
- Ch�rie.

� cette heure demain
Je serai quelque part l�-haut.

J'ai tellement peur,

Tu sais que je reviendrai.
Tu le sais.

Je ne sais rien, sauf que je t'aime.

Moi aussi, au d�but, j'avais
peur en pensant � �a.

Mais je dois le faire,
pour ta s�curit� et la mienne.

Et si quelque chose arrivait ?

Tout se passera bien.
Je ne veux pas penser � la mort.

Pas une nuit comme celle-ci.

Il reste moins de 24 heures avant le d�part.

Nous pouvons dire avec certitude
que la s�curit� est infaillible, pas vrai ?

Elle l'a toujours �t�.

Cependant, deux personnes ont disparu.

Que ce soit dans l'espace ou sur terre.

Je crois pouvoir exclure
la deuxi�me possibilit�.

Oui, je crois aussi.

Mais il y a une petite voix qui me dit
que si je me trompais...

Si je me trompais.

Je sais que Madame Mitchell
n'�tait pas heureuse ici.

Elle a dit � ma femme
qu'elle d�testait cet endroit.

Pourtant, il s'est pass�
ce qu'il s'est pass�.

Mes hommes n'ont pas mal fait leur travail.

Parce que, � part un homme,
ils sont avec moi depuis 3 ans.

�a pourrait �tre �a.

Que dites-vous ?

- Que, sauf un homme, j'ai eu...
- Un homme, pourquoi ne pas l'avoir dit plus t�t ?

- Qui est cet homme ?
- Le caporal Rodgers.

O� est-il parti ?

Son service est termin�,
il est rentr� chez lui.

Pourquoi �tes-vous si nerveux ?

- Vite, donnez moi son adresse.
- C'est bon, je la cherche.

Donnez le moi, je la trouverai.
Caporal Rodgers ?

Oui.

- Toby, je veux te parler.
- Entre.

C'est Steve.

Toby, il ne peut pas faire le voyage seul.

Je veux �tre volontaire, pour aller avec lui.

Je te demande seulement d'�tre volontaire.

Je ne te demande pas d'aller avec lui.

S'il te pla�t, Toby.

Tu ne peux pas me demander de faire �a.
Peu importe combien tu aimes Steve.

Tu ne dois pas faire �a.

Je dois aller avec lui.
Je le dois.

- O� est le num�ro 24 ?
- L�-bas.

- Je voudrais parler avec M. Rodgers.
- D�sol�e, c'est impossible.

Mon mari a �t� tu� il y a une semaine.

Tu� ?

Dans un accident, il �tait
en voiture avec un ami,

il a d�rap� et a �t� �ject� de la voiture.

Je suis d�sol�, Madame Rodgers.
Pouvez-vous me donner le nom et l'adresse de son ami ?

Son nom ?
Je sais que j'ai appel� Phil.

IL �tait dans la m�me station que Phil,
mais je ne l'ai vu qu'une fois.

Pourriez-vous le reconna�tre ?

- Oui, c'est lui.
- Une dame �tait-elle avec lui ?

Non, tout ce que je sais, c'est que
mon mari �tait en affaire avec lui.

- Quelque chose au sujet d'un bateau.
- Quel type de bateau ?

J'ai entendu Phil mentionner
quelque chose comme Withingly.

Et d'un chalutier.
Qu'est-ce que cela a � voir avec Dave ?

Je ne peux pas l'expliquer maintenant.
Je suis press�.

Mais vous m'avez �t� d'une grande aide.
Je vous remercie.

Que c'est agr�able.

Le dernier dans le vaisseau spatial.

Comment vas-tu faire ?

- Faire quoi ?
- Ramener l'autre fus�e.

Ce que j'ai � faire c'est de synchroniser
ma vitesse avec le A.S.1.

Me mettre � c�t�.
L'assurer avec des pincettes magn�tiques.

Et le ramener en utilisant
des super parachutes pour l'atterrissage.

�a ne me semble pas facile, mais
si tu dis que tu le feras.

Selon les meilleures estimations
des scientifiques,

c'est tout � fait possible.

Comment te sens-tu ?

Tu veux vraiment le savoir ?

Non, je suppose que je ressens la m�me chose.
Cependant, je pourrais m'habituer.

Que veux-tu dire ?

Je ne sais pas pourquoi,
mais je ne m'inqui�te pas.

Je suis aussi impliqu� que toi.

� deux, on a plus de chance de survivre,

et de rentrer.

- Tu es fou.
- Tout est d�cid�.

Quoi ? Oui, je veux qu'ils bouclent tout le
district. Douze patrouilles au moins.

C'est la priorit� absolue.

O� ?
Seaview Cottage. Vous �tes s�r ?

Je vais y aller moi-m�me, envoyez-moi
deux voitures de patrouille.

Ils croient les avoir localis�,
sur la montagne, � 800 m�tres

- de Withingly. Vous me montrez le chemin ?
- Bien s�r.

Il reste six heures.

- Avez-vous tout v�rifi� ?
- Nous faisons une derni�re r�vision.

- �a se termine, hein ?
- Bonne chance.

- Mes meilleurs voeux de succ�s.
- Merci.

- Excusez-nous un moment.
- Bien s�r.

Je pr�f�rerais que Lisa
ne soit pas pr�sente lors du lancement.

- J'esp�re que vous comprenez.
- Bien s�r.

Il est encore t�t
pour ne pas envisager la question ?

Nous ne pouvons pas d�cevoir Smith,
pas vrai ?

Si �a tourne mal,

vous prendrez soin de Lisa, hein ?

Laissez, le Dr Frank va m'aider.
Vaut mieux v�rifiez

- l'interphone.
- D'accord.

J'ai chang� d'avis, j'irai avec lui.

- Toby, tu ne peux pas, nous avons fait un march�.
- Je me suis tromp�.

Maintenant, tu fais une grave erreur,
que Steve r�ussisse ou non,

il y en aura toujours un qui aura
l'occasion de le suivre.

C'est tout ce qui m'importe.
Ne comprends-tu pas ? J'appartiens � Steve.

Il est toute ma vie, je pr�f�re mourir
avec lui que vivre sans lui.

S'il te pla�t,
nous n'avons pas beaucoup de temps.

� quelle distance est-il ?

Il est au sommet de la colline.
On ne peut pas le voir de la route.

Viens, Vanessa. Il est temps.
On ferait mieux de descendre au bateau.

Je te l'ai dit auparavant.
Je ne viens pas avec toi.

Tu ne peux pas reculer maintenant.

Si je peux.

Tu m'as dit que nous allions en Am�rique.
Vers l'Ouest, et non vers l'Est.

Tout ce que nous laissons � Deanfield.
c'est de l'agitation, se cacher, fuir.

Pourquoi ?

Tu penses que je suis stupide ?

Je ne vais pas rester dans un trou comme ici.

�coute.

??Tu n'es pas l� parce que tu l'aimez.
Je n'ai pas le temps de discuter.

- Une derni�re fois.
- Non

Tr�s bien.
Choisis ta route.

Tu es stupide, Nessa.

- Je pars �...
- Je sais o�, et ce que tu laisses derri�re toi.

Deanfield est une prison et
je me suis sortie de l�.

�a serait idiot d'en changer pour une autre.
M�me avec 200 millions de personnes.

Merci, adieu, Vanessa.

Non, Philip.

D�sol�, je pense que �a ne peut
pas finir autrement, Nessa.

Tu en sais trop pour
que je te laisse ici.

Je t'ai donn� une occasion.

Et tu n'en as pas profit�.

On peut seulement pendre une personne qu'une fois.
Dans votre cas, c'est une vrai honte.

Op�ratrice.

Donnez moi Deanfield 8276.
C'est officiel.

Qu'est-ce que �a signifie
qu'ils sont d�branch�s ?

Non, je n'ai pas d'autorisation de
Londres, mais...

Bon, tant pis.
Soyez vigilants.

- Oui, monsieur.
- Et priez Dieu pour qu'ils arrivent � temps.

- �tes-vous pr�t, M. Andrews ?
- Je pense que oui.

Jones et Gray sortaient de chez eux
quand je suis all� chercher une nouvelle valve.

Mettez moi le casque.

Ne sort pas d'ici avant que
les moteurs ne soient en marche.

Apr�s il sera trop tard.
Ne laisse entrer personne d'ici l�.

Lisa, je...

Merci, Toby.

- �tes-vous pr�t, Steve ?
- 30 secondes avant le d�collage.

Les premi�res minutes du d�collage
sont la p�riode critique.

Nous ne savons pas encore comment r�agira
un �tre humain � une grande acc�l�ration.

Nous avons essay� de prot�ger
Mitchell et Andrews, mais...

Activez les propulseurs pour le d�collage.

Moteurs 1 � 5 activ�s.

6 � 10 activ�s.

Tous les moteurs sont en marche.

15 secondes avant le lancement.

Qu'est-ce qui se passe ?

5,4,3,2,1.

D�collage correct.

- Pourquoi est-il seul ?
- Il n'est pas seul.

Excusez moi, professeur.

Je n'ai pas pu l'�viter.

Nous devons le faire revenir.

Lisa a pris la place de Toby.

Elle est l�-haut.

Branchez le pilote automatique.
Hausse � 87 degr�s.

Vitesse 300 km par heure.

Altitude 50 km

All� Deanfield.

C'est Mitchell qui parle.

Allez-y Deanfield.

Bonjour Mitchell, ici Deanfield.

D�collage r�ussi, aucun
probl�me d'alimentation.

Ni de pression de la chambre.
Toby s'est �vanouie.

Mais il est d�j� r�veill�.

Nous sommes les deux sujets et
nous allons rester jusqu'� ce que le premier

�tage se d�tache.

Nous ne pouvons rien faire avant que
le troisi�me �tage soit d�tach�.

Troisi�me �tage d�tach�.

Altitude 420 km,
Acc�l�ration 8 G.

Il fait chaud.

Je branche l'air conditionn�.

Aucune sensation de vitesse ou
d'autre chose.

Pression normale.

Nous enlevons nos casques.

Lisa.

Altitude 850 km.

Vitesse 6700 km par heure.

O� est Madame Mitchell ?

- O� est-elle ?
- Elle est morte.

Tu as fait ton choix, Steve.
J'ai fait le mien.

Comment les avez-vous trouv� ?
Comment sont-ils sortis de Deanfield ?

- Vous m'avez donn� la clef.
- Moi ?

Je ne peux que me bl�mer.
Crenshaw avait quelque chose de pr�cieux

� vendre. Et il voulait le vendre au
meilleur client.

Il a tromp� Madame Mitchell
comme nous. Et maintenant,

- elle est morte.
- Vous les avez envoy�s l�-haut.

Eux ?

Lisa est avec lui,

pour prouver leur erreur.

A.S.2 appelle Deanfield.

J'�coute. � vous Deanfield.

Steve, je sais � propos de Lisa.

Vous devez revenir.

Je vous localiserai avec les radars
et nous irons o� vous atterrirez.

Vous devez revenir.
Ils ont �t� trouv�.

Je vous promets que tout ira bien.

Vitesse 8000 km par heure.

Il faut d�tacher la section centrale.

On a perdu le contr�le d�s
qu'il l'a d�branch�.

All� A.S.2.

Attention, vous m'entendez ?

Deanfield appelle A.S.2.

M'entendez-vous ?

Steve r�pondez.
Lisa, qu'est-ce qui se passe ?

Deanfield appelle A.S.2.

M'entendez-vous ?

- Steve, qu'est-ce qui se passe ?
- L'impact de la d�connexion

a �t� trop fort.

R�pondez, r�pondez.

Nous sommes hors de contr�le.

Essayons la vanne d'urgence.

Elle est bloqu�e.

- Steve, ton bras.
- Peu importe.

Nous devons essayer
de contacter Deanfield.

Deanfield ... M'entendez-vous ?
M'entendez-vous ?

Ecoutez, professeur,
nous ne pouvons pas revenir.

�coutez attentivement.

Vous devez remplacer le rev�tement
de la section finale par un autre, plus fort.

La fus�e va tr�s bien.

Elle doit �tre renforc�e.

Quelqu'un d'autre doit nous suivre

pour que cela
n'ait pas �t� fait en vain.

Lisa, c'est d�bloqu�.

Nous rentrons.

Avez-vous entendu, professeur ?
C'est bon, nous rentrons.

Nous rentrons.