All language subtitles for Le foto di gioia

Baisse la t�te en arri�re, Kim.
Kelly, caresse-la !

Et toi aussi, Christine.
Ok, Roberto ?

Ok, parfait !

Allez-y, caressez-la.
Il faut que tu aies l'air d'une
proie entre leurs mains, Kim.

C'est comme si tu ressentais un plaisir
qui t'�tait jusqu'alors inconnu.

- Allez, souris.
- Kim, regarde-moi !

Non, non, pas comme �a, monte ta main !
C'est �a, vas-y Roberto ! Allez !

Encore ! Touchez-la !
Touchez-la !

Kim, tu aimes qu'on te touche.
Voil�, bien. Offre-toi !

Il n'y a plus rien qui te retient.
Sens leurs mains sur ton corps.

Voil�, c'est bien !
Kelly, prends-lui l'autre bras !

Vas-y Roberto, vas-y !
Plus nerveux, plus sensuel !

Tes mains !
Vas-y, laisse-les glisser !

Plus lentement !

Kim, regarde, elles ne savent plus quoi choisir !
Souris !

A pr�sent, ferme les yeux !
Tu es en train de r�ver !
�a te plait !

Oui, tu aimes !
Tu aimerais que �a ne finisse jamais.

- Penses-tu que c'�tait une bonne id�e ?
- De recommencer le projet du d�but ?
Oui, c'est une bonne id�e.

Mais je ne suis pas d'accord
avec ta nouvelle rempla�ante.

Tony connait son travail, et Kim est tr�s belle.

Avec toi, il y avait quelque chose en plus.

Cela ne fait que trois ans et on dirait
qu'il s'est �coul� toute une vie.

O� est la maquilleuse ?

Ok, Christine !
Sors !

Evelyn, o� est la maquilleuse ?

- Je ne sais pas. Surement � l'int�rieur.
- Comment �a, � l'int�rieur ?

Je la paie pour �tre en permanence sur le qui-vive.
Regarde, les filles ont besoin de maquillage.

Pourquoi ton fr�re est-il tout le temps si nerveux ?

- Allo.
- Gioia ?
- Oui, c'est moi.

Salut, tr�sor ! Et si je te disais
que je me masturbe en te regardant ?

Ne raccroche pas. Ce n'est pas vrai.
Tu es tr�s belle aujourd'hui.

Encore plus que d'habitude.

Portes-tu une petite culotte ?
Pourquoi te couvres-tu ?

N'ai-je pas le droit de vouloir te voir nue ?
Tu as des l�vres magnifiques.

Tu aimes embrasser les hommes, de partout....

Ecoute, Mark ... !
Je t'ai apport� � domicile ce spectacle
que tu sembles tellement appr�cier.

Pourquoi ne te contentes-tu pas de
regarder et de me laisser tranquille ?

Parce que tu es diff�rente des autres.

Tu es un monument national.
Le joyau de la patrie.

Rien qu'en te voyant, j'ai une �rection.

Tu sais que tu te r�p�tes ?
Et tu n'es pas amusant.

- Vous en avez encore pour longtemps ?
- Quelques heures.

Peut-�tre moins.
Il commence � faire sombre.

Alors je vais aller donner un coup de main � Evelyn.
J'esp�re que vous restez tous diner ce soir.

Christine et moi devons partir.
Notre avion est � dix heures.

Nous devons �tre � Paris
demain matin pour un d�fil�.

- Merci quand m�me.
- Alors bon voyage et au revoir !

Nous sommes pr�ts.
Tony !

C'est un gars qui vient juste de faire l'amour � une fille:
"Je suis d�sol�, lui dit-il...

si j'avais su que tu �tais vierge,
alors j'aurais pris mon temps.

Mais mon ch�ri, dit-elle, si j'avais su que tu
avais le temps, j'aurai enlev� ma petite culotte.

Qu'est-ce que tu es b�te, Roberto !

Comme toujours le diner �tait parfait, Evelyn.

Que ferions-nous sans toi ?
Tu t'occupes du magazine, tu fais la cuisine...

- Ne sois pas antipathique.
- Il n'a pas besoin de se forcer.

C'est un don naturel chez lui.

En parlant de dons.
Je t'ai apport� un cadeau.
Une surprise !

- A ma ch�re Gioia.
- Merci. Tu es mignon.

Apr�s ce cours de th��tre, je peux m'�clipser.
Bonne nuit et merci.

- Bonne nuit.
- Je viens avec toi.

La nuit est encore longue.

Ne reviens pas trop tard, Tony !
Demain nous devons choisir les photos.

Okay, boss !

- Tu veux qu'on te raccompagne, Kim ?
- Non, merci. Je suis venue avec ma voiture.

- Comme tu veux.
- Tu n'as pas peur de rentrer chez toi toute seule ?

- On ne sait jamais qui on pourrait rencontrer.
- �a d�pend s'il est mignon.

Pour certaines choses nous avons les m�mes gouts.

Je vais me coucher � pr�sent.
Il faut que je sois tr�s t�t � la r�daction.

Le prochain num�ro devrait �tre explosif
maintenant que tu es de nouveau parmi nous.

Bonne nuit, Evelyn.

- A plus tard, Kim.
- Salut !

Tu ne t'�tais plus occup�e de
ta revue depuis plusieurs mois.

Presque un an.
Depuis le jour de l'accident.

- Tu veux en parler ?
- Pourquoi pas ?

Quand tu as �pous� Carlo, beaucoup de
monde pensait que c'�tait pour son argent.

C'�tait faux, je l'aimais vraiment.
Il �tait unique.

Il ne m'a jamais demand� de ne pas poser nue,
et il m'a aussi donn� la possibilit� de faire ma propre revue.

C'est moi qui avais d�cid� d'arr�ter.
Je voulais �tre avec lui.
Je voulais avoir des enfants.

Cela ne m'aurait pas laiss� de temps pour le travail.
Et puis j'avais Evelyn, toujours si efficace...

Peut-�tre ai-je trop demand� � la vie.
Le sort s'est acharn� contre nous et m'a tout pris.

Je revois tout...
Ce gar�on qui ne voulait pas grandir.

Toujours � faire du 200km/h avec son hors-bord.
Il m'a laiss� la maison, une s�curit� financi�re,

la revue...
Mais par dessus-tout, des souvenirs extraordinaires.

Je devais recommencer � vivre,
pour lui �galement.

- Je t'ai ennuy�e ?
- Non. Pas du tout.

Si je ne vais pas me coucher tout de suite,
je vais rester ici toute la nuit.

Inutile de me raccompagner, je connais le chemin.
Je t'appelle demain.

- Salut !
- Salut !

- Allo !
- Gioia ! Ton mod�le vient d��tre assassin�.

- Le cadavre a �t� jet� dans la piscine.
- Ce n'est pas dr�le comme blague, Mark.

Je pr�f�re ta vulgarit� si tu veux
trouver des excuses pour m'appeler.

Elle a �t� tu�e avec une fourche.
Je t'assure que le spectacle n'�tait pas beau.

Tu veux d'autres d�tails ?
Gioia, tu es l�, tu m'entends ?

Si tu voulais me faire peur, c'est r�ussi.
A pr�sent, laisse-moi aller me coucher.

Dommage que tu aies �teint les lumi�res,
je n'ai pas pu voir le visage de l'assassin.

C'�tait peut-�tre une femme.
Ses cheveux �taient longs et blonds.
Tu m'entends ?

- Oui.
- Veux-tu que j'appelle la police ?

- C'est vrai, Mark ?
- Oui, c'est vrai.

- Alors tu les appelles ou tu veux que je le fasse ?
- Non, laisse-moi d'abord jeter un �il.

Ecoute-moi. Il ne vaut mieux pas.
Ce que tu vas voir ne va pas te plaire.

M�me un animal sauvage ne tue
pas avec autant de cruaut�.

Evelyn ...

Evelyn ...

Excuse-moi. Je ne voulais pas t'effrayer.
J'�tais all� � la cuisine pour prendre quelque chose � boire.

Mark a appel�.
Il dit qu'il a vu quelqu'un tuer Kim dans la piscine.

Et tu l'as cru?
Ce gar�on est compl�tement dingue.

Fais comme moi, Gioia.
Retourne te coucher et passe une bonne nuit.

Il ne s'est rien pass�, crois-moi.
Inutile d'aller voir.

- Bonne nuit, Gioia.
- Bonne nuit.

Imb�cile !

Bonjour.

Je ne sais pas.
La lumi�re est bonne...

L'expression de la bouche ...
C'est pas mal.

- Non, celle-l� est mieux.
- Elle est plus gracieuse.

- Qu'en dis-tu, Gioia ?
- Je suis d'accord, Roberto.

Tu es g�nial, Tony
Et Kim est merveilleuse.

A propos, Evelyn ...
Hier soir, Kim a oubli� son briquet chez moi.

- Tu pourrais le lui rendre ?
- Elle sera heureuse de savoir qu'elle ne l'a pas perdu.

- Pourquoi tu ne tries pas tes photos dans l'autre bureau ?
- Parce que c'est le tien.

- Je m'y sens comme un poisson hors de l'eau.
- Alors prends des bouteilles d'oxyg�ne.

- Il y a un requin qui t'y attend.
- Flora ?

Je n'ai pas pu l'en emp�cher.
Elle savait que tu viendrais et a
d�cid� d'attendre dans ton bureau.

- Ne me dis pas qu'elle est l� depuis un an ?
- Un an non, mais bien une heure.

- Et si je repartais ?
- Dans tous les cas elle reviendra.

Et dire que j'�tais de bonne humeur...

Mets-la en pi�ces, Gioia.
Sinon c'est elle qui va le faire.

- Tu sembles en pleine forme, Gioia.
- Tout comme toi.

- Tu es l� pour la raison habituelle.
- La souffrance te rend encore plus belle.

- Mais elle n'accroit pas mon envie de traiter avec toi.
- Pourquoi ne veux-tu pas me vendre ta revue ?

- Tu as bien mieux � faire.
- Par exemple ?

Vivre.
Tu peux tout te permettre d�sormais.

Quand je pense � comment tu �tais
la premi�re fois que je t'ai vue...

Une petite fille de province qui aurait
fait n'importe quoi pour de l'argent.

Je devais penser � Tony et � moi.
Et comme tu le vois j'ai r�ussi.

Tu vois, c'est pourtant toi qui a besoin de moi.

Et il ne t'arrive jamais d'aider ceux
qui t'ont aid� dans le pass� ?

- Remercier qui ?
- Moi par exemple.

Tu n'as pas le c�ur d'une bienfaitrice, Flora.
N'essaie m�me pas, personne n'y croira.

Et pourtant c'est moi qui t'ai donn� l'opportunit�
de travailler de fa�on plus propre.

Tu �tais pr�te � tout et tu serais devenue
une vulgaire prostitu�e de bas �tage...

si tu n'avais pas eu la chance
de me rencontrer, ma ch�re.

De bas �tage, non !
Une prostitu�e, probablement.

Quand tu n'as rien, c'est un moyen
comme un autre pour survivre.

- Combien veux-tu ?
- Comme c'est amusant !

J'ai r�ussi � te battre alors que
tous les hommes ont �chou�.

Les hommes !
Je les ai toujours utilis�s comme des kleenex.

- Et pour ce qui est des femmes ?
- Tu as toujours su trouver les mots qui blessent.

Moi ? Et toi ? Tu as essay� par tous les moyens de
me ruiner quand j'ai cess� de travailler pour toi.

Tu as essay� de ruiner mon mariage
avec tes sales histoires.

Tu ne m'int�resses pas, Flora.
Va-t-en, c'est mieux pour nous deux.

Dans tous les cas, quand tu te retrouveras
de nouveau � la rue, appelle-moi.

Je serai toujours pr�te � te racheter
ces clich�s photographiques...

...que je t'ai c�d� dans un moment de faiblesse.

- Et pour quelques millions.
- Naturellement, je t'en offrirai beaucoup moins.

Quelques unes de ces photos valent encore quelque chose.

- Mais seulement en tant que souvenirs.
- Pourtant il y a un autre souvenir que tu veux de moi.

- Et que tu n'as jamais eu.
- Tu vas r�ussir � transformer ce que
je ressens pour toi en haine, Gioia.

Et la haine d'une femme peut faire beaucoup de mal.

Evelyn, tu sais que ce n'est pas bon pour toi de boire.

Commissaire, regardez cette fourche !
Je l'ai trouv�e dans la cabane du jardinier.

On dirait qu'elle n'a jamais servi.
Etrange.

- Voil� l'�chantillon d'eau.
- Portez-le au labo.

Je ne m'attends pas � des r�v�lations.
Seulement � une confirmation.

- Des traces d'effraction ?
- Non, aucune.

Tu as vu ?
Il ne ressemble pas du tout � un flic.

C'est parce que vous regardez trop de t�l�films,

et vous vous �tes fait une mauvaise
image de nous autres policiers.

- Je m'excuse !
- Ce n'est rien. Vous n'�tes pas la premi�re.

Cela fait des ann�es que je m'�vertue
� inspirer confiance aux gens.

Asseyez-vous, commissaire.

Ce gar�on, Mark, il ne s'est pas fait prier.
Il m'a racont� tout ce qu'il avait vu l'autre nuit.

Apparemment il a assist� � un meurtre.

Un t�moignage un peu sommaire
qui ne nous aide pas beaucoup.

Seulement des cheveux longs et blonds...
Mais des blondes il y en a beaucoup,
sans parler des perruques.

Pourquoi cette photo ?
Pourquoi cette macabre mise en sc�ne ?

Et pourquoi tuer Kim,
ici, chez moi ?

Si je pouvais r�pondre � vos questions,
j'aurai d�j� trouv� l'assassin.

Pourquoi mettre ma photo
derri�re le corps de Kim ?

Je ne sais pas.
Et ce n'est pas la seule chose que je ne m'explique pas.

Quelqu'un veut vous relier � l'assassin.

Faites des recherches sur ce top-mod�le et sur ses amis.

- Excusez-moi, commissaire.
- Un instant.
- Le brigadier est revenu du commissariat.

J'ai apport� le petit d�jeuner.

Vous ne devriez pas espionner vos voisins.
Ce n'est pas bien du tout.

Va-t�en !
Je veux rester seul.

Hier soir, votre p�re a appel� de Londres.
Il a dit qu'il rappellerait aujourd'hui.

- Je ne veux pas lui parler.
- Et � votre m�re ?

Ils sont en vacances, qu'ils s'amusent.
Et puis, ils n'en ont rien � faire de moi.

Le corps retrouv� ce matin dans un
container � ordures via Cadelloro

serait d'apr�s ce journal celui du top-mod�le
Kim Troiesky qui se trouvait � Rome

pour des photos destin�es � un magazine masculin.

Je sais que vous �tes encore sous le choc, mais...

...pouvez-vous nous dire comment cela s'est pass� ?

Il �tait � peu pr�s 8h30, j'�tais all� � la
poubelle pour y jeter du plastique et

je me suis retrouv� devant le
corps de cette pauvre femme.

...elle a une robe bleue...

- Allo.
- On devrait le remercier celui qui
a tu� Kim, tu ne trouves pas ?

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?
- Je dis qu'il t'a fait une faveur.

Avec toute la publicit� que cela va faire,
les ventes de ta revue vont exploser.

Une faveur ?
Seul un esprit malade pourrait
imaginer une chose pareille.

Mais pourquoi lui r�ponds-tu ?

Parce qu'il me fait de la peine.

- Mais qui appelles-tu ?
- La typographie.

Ruggero, c'est toi ?
J'avais peur que tu sois parti.

J'aimerais augmenter le tirage.
Tu y avais d�j� pens� ?

Bien. Merci.
On se voit plus tard.

Tu penses vraiment que je veux sp�culer l�-dessus ?

- Gioia, tu �dites un magazine.
Tu ne peux pas te permettre de genre de scrupules.
- Tu fais erreur, Evelyn.

Nous ne faisons qu'augmenter
le tirage, et une fois que...

- Je veux que tu annules cet ordre imm�diatement.
- Mais pourquoi ?

Tu penses que �a rendra la vie � Kim ?
Je ne crois pas. Alors pourquoi pas ?

Je dirais qu'Evelyn a raison, m�me si l'assassin
ne comptait certainement pas te faire une faveur.

Combien de copies faut-il imprimer ?

- Allez, d�p�che-toi !
- Voil� ce qu'on m'a communiqu� un peu plus t�t.

Je n'y crois pas.

Pr�pare-moi un martini.

Excuse-moi, Lily.

Il n'est pas un peu t�t pour un martini ?
Il n'est que 9h30.

Je m'en fiche.
Mon foie est d�j� foutu.

Et dire que m�me Sabrina n'est plus disponible !

Elle a sign� un contrat d'exclusivit�
pour le prochain num�ro de Pussycat.

- Au double du salaire que nous lui offrons.
- Elle me vole mes meilleurs �l�ments.

C'est un d�cor qui a servi pour un film de science-fiction.
Viens, je vais te montrer le studio.

J'ai h�te de voir �a.

Tiens, viens par ici. �a te plait ?
Moi, je le trouve fantastique.

C'est l� que va �voluer Sabrina.
Perdue dans un monde hors du temps.

Peupl� de cauchemars surr�alistes.
Alors, qu'en dis-tu ?

- Que �a va me couter une fortune?
Mais comment te dire non ?
- Je savais que j'arriverai � te convaincre.

�a n'aurait pas �t� aussi facile
si c'�tait Evelyn qui �tait venue.

C'est pour �a que je n'ai amen� que toi.

- Je dois aller Parler aux sc�naristes. Tu m'attends ?
- Tu en as pour longtemps ?

- Un quart d'heure.
- Alors je vais aller faire un tour.

- Gioia !
- Alex.

- Comment vas-tu ?
- Bien. Et toi ?

Laisse-moi te regarder.
Tu es de plus en plus belle !

- J'ai dix minutes de pause. On fait un tour ?
- Oui, avec plaisir.

- Tu sais que je ne t'avais pas reconnu v�tu ainsi.
- Je m'en doute.

- �a fait combien de temps ? Trois ans, non ?
- C'est beaucoup, hein ?

C''�tait de ma faute. Tu sais comment je suis.
J'avais compris que tu �tais la bonne...

et que nous aurions fini par nous marier.

- Mais tout cela me faisait bien trop peur.
- J'ai effray� un s�ducteur...

Le temps passe pour tout le monde...

ce qui t'effraie un jour peut te sembler
le lendemain �tre la seule solution possible.

- Tu ne voudrais pas me faire croire que tu as chang� ?
- Peut-�tre que si.

N'essaie pas de me convaincre.
Tu vieilliras sans jamais devenir adulte.

- Et �a n'est pas bien ?
- Si, mais ce n'est pas tr�s rassurant
pour la femme qui est � tes cot�s.

C'est s�r qu'avec Carlo c'�tait diff�rent.
Excuse-moi, je n'aurai pas d� en parler.

Non, pourquoi ? Au fond, si tu n'�tais pas
parti je n'aurais jamais rencontr� Carlo.

- Dans un sens, je te suis redevable.
- �a tombe bien car j'aimerais te faire une proposition.

Alors, quelle est ta proposition ?
Accepter la reconversion d'un grand s�ducteur ?

Et pourquoi pas ?

Gioia...

J'ai vu de la lumi�re....
Je ne savais pas que tu avais de la compagnie.
Excuse-moi.

Ne me dis que �a te pose un probl�me que
ton petit fr�re t'ait trouv� avec un homme.

Non.
C'est juste que �a me g�ne un peu.

Envoyez plus de fum�e.
Allez, bougez toutes ensembles !

Vas-y, rel�ve tes cheveux, Sabrina.

Et maintenant, la transformation ...

Tout devient cauchemar.
La beaut� se m�tamorphose en monstruosit�.

Tu dois avoir l'air d�gout�e, Sabrina.
Tu n'es ni attir�e, ni excit�e.

Et vous, vous la d�sirez.
Posez vos mains sur ses jambes.

Sabrina, exprime-toi.

Sabrina, tu commences � les repousser.

Plus fort que �a.
Oui, c'est bien.

Gioia, Tony a appel�.
Il a dit que la s�ance s'�tait tr�s bien pass�e.

Tu veux v�rifier les �preuves du prochain num�ro ?

- Alex a appel� ?
- Non.

- �a fait plus d'une semaine que je n'ai plus de nouvelles.
- Il a peut-�tre des probl�mes pour appeler de Yougoslavie.

Je connais les probl�mes d'Alex.
Ils sont g�n�ralement blondes ou brunes.

- Tu ne m'avais pas dit qu'il avait chang� ?
- Si, mais je ne sais pas jusqu'� quel point.

Regarde, en premi�re page la photo de Sabrina.
En page trois, les r�ponses aux courriers.

Le commissaire a appel� ?

Je t'en prie, ne prononce pas son nom
sinon il risque de d�barquer � nouveau ici.

Et il va encore nous poser des
questions pendant quatre jours.

On peut continuer ?

Roberto !
Je m'en vais avec Sabrina.

J'avais tout de suite remarqu� que c'�tait
une fille pleine d'initiatives.

A plus tard.

- Tony.
- Quoi ?

- Tu fais quoi ? Tu l'emm�nes � mon studio ?
- Je ne sais pas.

Amuse-toi bien.

- Il fait si chaud qu'on n'arrive pas � respirer.
- Mais tout est ouvert. Et je commence � avoir froid.

Ne t'en fais pas.
�a arrive � tous les hommes...

- J'oubliais que tu es une experte.
- Tu es un plouc.

- Ne le prends pas comme �a. Souris un peu.
- Je suis d�sol�.

Excuse-moi pour ce que je t'ai dit.

Allez, viens �.
On va r�essayer.

Tu crois que je vais laisser filer
un gar�on mignon comme toi ?

Allo ! L'H�tel Croatia ?
Bonsoir.

Je voudrais parler � Mr. Alex Word.
Il doit se trouver l� avec une troupe d'acteurs.

Il n'y a aucune troupe en ce moment ?
Je comprends. Merci et bonne soir�e.

- Tu m'appelles si tu as besoin de moi.
- Oui, bien s�r.

Salut.

- Salut.
- Ah. Les ventes s'annoncent excellentes.

Bien s�r. Avec le travail que tu fais,
il ne peut pas en �tre autrement.

- �a fait des jours que je cherche Sabrina.
- Elle a d� partir, peut-�tre m�me pour le travail.

- Comme �a, � l'improviste ?
- Tu sais comment est notre m�tier.

Oui, je sais. Mais j'attendais quand m�me un appel.
Elle voulait savoir comment �taient les photos.

Si elle comptait partir, elle ne m'aurait
pas demand� �a, n'est-ce pas ?

Tu veux dire qu'elle te l�a demand�
la nuit o� vous �tiez ensemble ?

Gioia ... Oh, non !

Encore ?
Mais pourquoi ?

Ce sont des gamins qui jouaient pr�s de la
villa Borghese ce matin qui l'ont trouv�e.

- Dans ce cas �galement, le meurtre a eu lieu ailleurs.
- Je suis probablement le dernier � l'avoir vu en vie.

Pas le dernier.
Vous oubliez l'assassin.

Quel �tait ce parfum que Sabrina avait sur elle ?

Ce parfum c'est l'arme du crime.
De l'essence de tub�reuses.

Je ne comprends pas.
Comment a-t-elle �t� tu�e ?

Avec des abeilles.
Avec un essaim d'abeilles en furie.

Des abeilles qui se sont jet�es sur le corps
de Sabrina, attir�es par ce parfum.

Un maniaque avec un diabolique sens de l'humour.

- Vous faites allusion � la photo ?
- Oui, on a l'impression que sa main caresse le corps.

- Je serai la prochaine victime.
- Soyez tranquille.

N'�mettez pas des hypoth�ses,
�a c'est notre job.

Tu te rends compte, Evelyn, il me demande de
rester calme, et de ne pas �mettre d'hypoth�ses.

comme si mes photos avec ses cadavres
n'�taient que pures co�ncidences.

Il n'y a aucun doute concernant la menace,
mais il ne veut peut-�tre que t'effrayer.

Et d'apr�s toi, quelqu'un qui a d�j� tu� deux
personnes ne va se limiter qu'� me faire peur ?

Pour commettre de tels crimes,
ce ne peut �tre qu'un maniaque.

On ne peut pas pr�voir ses r�actions.

Il y a autre chose.
Un d�tail qui nous a �chapp�.

- Madame, je m'en vais.
- Oui, merci.

- Quel d�tail ?
- Mes vieilles photos, une seule personne peut les avoir.

- Qui ?
- Roberto.

C'est � lui que j'ai confi� les n�gatifs
quand je les ai repris � Flora.

- Tu ferais mieux d'en parler au commissaire.
- Non. Il ne vaut mieux pas.

- Pourquoi ?
- Roberto est une proie trop facile.

Il se retrouverait imm�diatement en prison.
Deux femmes, deux victimes.
Et en plus il est gay.

Il n'a certainement aucun alibi pour
l'un ou l'autre de ces meurtres.

- Comment le sais-tu ?
- Eh bien, je l'imagine.

Tu sais, il passe ses nuits � droite et � gauche.

J'ai essay� de te le cacher.
Je sais que c'�tait stupide.

La plupart de tes n�gatifs m'ont �t� vol�s.

J'avais invit� deux gar�ons qui
me semblaient sympathiques.

Tu veux dire qu'il est possible que ces n�gatifs
soient entre les mains d'un assassin ?

Probablement, mais pas n�cessairement.

Je n'ai pas dit que c'�taient les n�gatifs
originaux que l'assassin avait en sa possession.

Le poster sur la photo n'a pas �t�
reproduit d'un n�gatif original.

Excuse-moi, je ne comprends pas.

Techniquement, ce n'est pas un probl�me.
Il suffit de faire la photo d'une photo...

...et on a autant de n�gatifs que l'on veut.

Le probl�me c'est qu'au moment de l'impression
il y a un peu plus de grain...

mais si tu fais un agrandissement de deux m�tres
sur deux, il est impossible de voir la diff�rence.

Alors on en revient au point de d�part.

J'esp�re que tu ne m'en veux pas d'avoir d�couvert
que je n'�tais peut-�tre pas l'assassin.

Non, crois-moi, je ne l'ai jamais pens�.

N'allume pas.

Reste tranquille.

Tu vas voir qu'il y a d'autres moyens...

- Reste ici !
- Laisse-moi tranquille !

Ne m'oblige pas � te tuer tout de suite.

Dis-moi que �a te plait.

Oh seigneur...

Calme-toi, Gioia !
Il ne s'est rien pass�.

- C'�tait juste un mauvais r�ve.
- C'�tait horrible.

- Le professeur Lorezzi.
- Merci, tu peux t'en aller.

- Que fais-tu ?
- Je fais quelques pas...

...je me d�gourdis les jambes.

Si tu continues � faire de l'ironie sur ton �tat,
jamais tu ne quitteras ce fauteuil.

De l'ironie ?
Vous croyez que �a m'amuse d'�tre
assis dans cette chaise roulante ?

Je sais que tu souffres, mais je sais que ta paralysie
n'est pas seulement due � un facteur physique.

�a c'est vous qui le dites.
Tout comme mon p�re et ma m�re qui veulent entendre

que je n'ai aucun traumatisme � l'�pine dorsale.

Et que la seule chose qui ne va
pas est ici, dans ma cervelle.

En quelque sorte, c'est uniquement
de ma faute si je ne marche pas.

On dirait que �a te plait bien de jouer la victime ?

Oui, bien sur.
J'adore jouer � la victime...

Vous savez, docteur, vous �tes un rigolo.

Le fait est que tu n'as pas la force de r�agir.
Tu fais un blocage mental.

Parce que tu te sens responsable de la mort de Cinzia.

Si ce jour-l�, j'avais �t� un peu
moins vite, elle serait toujours en vie...

...et moi je ne serais pas paralys�.

Et peut-�tre que nous serions m�me mari�s.

Cinzia ...

Alex.

Tu n'as pas l'air tr�s enthousiaste de me voir.

J'ai t�l�phon� au Spalato,
Ils m'ont dit que tu n'�tais jamais venu l�-bas.

En effet, je suis all� tourner en Gr�ce.
Ce sont les inconv�nients de la coproduction.

Oui, mais tu aurais pu quand m�me
trouver un peu de temps pour m'appeler.

L'important c'est que je sois l�.

Quand repars-tu ?

- Elle a aussi fait des pornos ?
- Seulement celui-ci.

Mais les gens semblent l'avoir oubli�.

C'est une femme respectable � pr�sent.

- On est oblig� de le regarder en entier ?
- Tais-toi !

- Bonjour.
- Ce doit �tre important si tu as
d�cid� de tous nous r�unir ici.

- J'ai d�cid� d'accepter l'offre de Flora.
- Tu veux vendre le magazine ?

Je n'ai aucune intention de continuer apr�s tout �a.
�a me semble la seule solution possible.

- Mais ce n'est pas toi qui as tu� ces filles.
- Mais mes photos avec les cadavres, tu les as oubli�es ?

- Ou c'�tait juste le hasard ?
- Et �a t'oblige � vendre le magazine ?

Si le tueur en a apr�s toi,
tu ne r�soudras rien.

Ou peut-�tre veux-tu passer
le reste de ta vie � te cacher ?

Ce n'est pas en l�chant ton travail que
cela emp�chera ce fou de tuer � nouveau.

Un fou qui me tuera peut-�tre moi aussi.

- H�, o� cours-tu ?
- Mon dieu que j'ai eu peur !

- Mais que fais-tu ici ?
- Je suis venu te chercher.

Tu ne te souviens pas de notre rendez-vous ?
Mes amis t'attendent...

Comment as-tu su que j'�tais ici ?

Je sais toujours tout et ce que
je ne sais pas je l'imagine.

C'est bien aujourd'hui l'anniversaire
de la mort de Carlo ?

Merci !
C'est tr�s gentil.

- Tu es toujours d�cid�e � le faire ?
- Vu qu'il me faut continuer...

.. autant que �a soit moi qui pose en page centrale.

Ce n'est pas que l'id�e me d�plaise.
Bien au contraire.

- Susan, voici ma s�ur.
- Enchant�e.
- Finalement nous nous rencontrons, Gioia.

- Tony ne fait que me parler de toi.
- Et que dit-il ?

Que du bien.
Tu devrais le savoir.

C'est vrai que nous tenons beaucoup l'un � l'autre.

C'est parfait.

- Et l�-bas, qu'y a-t-il ?
- Des v�tements pour enfants.

Arr�te.
Ta s�ur est l�...

C'est vrai qu'il a fait pression sur
toi pour que tu travailles ici ?

Comment refuser cela � Tony ?
Il a rempli la maison de fleurs et de chocolats.

- Oui. Des coups de fil, du champagne...
- Surtout des coups de fil...

C'�tait devenu un cauchemar.

Qu'en dirais-tu si je me faisais photographier
avec seulement cette veste sur le dos ?

Ou alors... nue sur des skis.

Ou juste avec une �charpe.

- Veux-tu visiter les autres �tages ?
- Oui, bien s�r.

Voici le d�partement homme.

Rayon homme, vetements de sport,
lingerie et cuirs.

Question mode, nous sommes en concurrence.

- Tout pour plaire � une femme.
- Ils deviennent plus narcissiques que nous.

Tr�s dr�le...

H�, Tony.
C'est magnifique l� en haut.

Tony ... Susan.
Mais qu'est-ce que vous faites ?

Vous ne comptez quand m�me pas
me laisser ici toute seule ?

Non.
Tony ! Non !

Que t'ont-ils fait ?

Maintenant c'est ton tour, Gioia.

Choisis ta propre fin.

Maintenant c'est ton tour, Gioia.

Choisis ta propre fin.

Susan.

Susan.

Susan, o� es-tu ?
Susan !

Maintenant c'est ton tour, Gioia.
Maintenant c'est ton tour.

Quand nous sommes arriv�s, il n'y avait
plus ni le corps de Tony ni celui de Susan.

Qui sait o� ils r�apparaitront
d'ici quelques jours ?

Bois.

Tu peux ouvrir la fen�tre ?
J'ai l'impression de suffoquer.

�a va mieux ?

- Cette fois, ce n'�tais pas un mauvais r�ve.
- Tu dois �tre forte, Gioia.
Comme nous tous.

Je dois continuer, Evelyn,
je dois continuer � vivre.

Je vais aller acheter tes m�dicaments, je ferai vite.
Si tu as besoin de quelque chose, appelle Mimo.

Je reviens tr�s vite.

Qui sait o� est l'autre corps ?

Attendez !

- Allez-y.
M�me fa�on de proc�der.
- Sans le moindre doute.

Qu'en dites-vous, commissaire ?
Ce sera moi la prochaine victime ?

- Allo !
- Salut Gioia, c'est moi.

Alex ... c'est toi.
Je suis contente de t'entendre.

- Tu es d�j� arriv� ? Tu es � Rome ?
- Non, je dois encore rester ici quelques jours.

Mais je serai bient�t � Rome.
Gioia, je t'aime.

Moi aussi.
A bient�t.

- Casse la vitre !
- Mais nous n'avons m�me pas de mandat de perquisition.

Je t'ai dit de casser la vitre !

- Allo.
- Ici le commissaire Corsi. Ecoutez-moi.

- Faites attention � Roberto.
- Mais, commissaire... pourquoi Roberto ?

Faites ce que je vous dis.
J'arrive le plus vite possible.
Je vous expliquerai tout.

- Gioia !
- Evelyn ! A l'aide...

Evelyn !

Gioia !

Gioia, attends !

Pourquoi t'enfuis-tu ?

Gioia, qu'est-ce qui te prends ?
Viens ici !

- C'est moi, Roberto.
- Au secours !

Gioia !
Gioia, arr�te-toi !

Au secours !

- Gioia, je...
- Parle ! Parle !

- Je n'arrive encore pas � y croire.
- Il est �vident que Roberto ha�ssait les femmes.

- Et surtout toi, Gioia.
- Pourquoi il a tu� Tony, il l'aimait bien.

- Il est tr�s difficile d'entrer dans la t�te d'un fou.
- Mais c'�tait une femme qui me mena�ait au magasin.

Pas une femme. Une voix qui ressemblait
� ce moment-l� � celle d'une femme.

Il y a un d�tail qu'on ne peut
rattacher � ces �v�nements.

La voiture, pourquoi ne s'est-elle pas arr�t�e ?

Peut-�tre vaut-il mieux tout oublier.

- Allo.
- Que se passe-t-il, Gioia ?
Les cadavres continuent � s'entasser ?

- Qu'est-ce que �a fait de vivre dans un cimeti�re ?
- Mais va au diable !

J'adore gagner.

M�me si cela n'a pas �t� facile, il semblerait que
le destin ait bien voulu me donner un coup de main.

Je viens de me lib�rer d'horribles souvenirs.

Tu as si peu de sensibilit�, Flora
que tu n'as pas compris...

Tu n'as pas compris que j'aurai
carr�ment pu te l'offrir.

Tu �tais si contente � l'id�e de gagner.

Evelyn.
Mais o� est madame ?

Madame est partie.
Elle a emport� toutes ses affaires.
Elle a laiss� ceci.

Gioia, pardonne-moi !
Mais je travaille pour toi, pas pour le magazine.

Quel sens y-a-t-il � vivre avec le regret
de quelque chose qui n'existe plus ?
Adieu.

Vous pensez que je suis insensible ?
Que j'aurai d� continuer avec cette maudite revue ?

Oui, allo !
Allo !

Tony !

Maintenant c'est ton tour, Gioia.

Choisis ta propre fin.

- Maintenant c'est ton tour.
- Assez ! Montre-toi !

Montre-toi ! Tue-moi !
Je n'en peux plus !

Maintenant c'est ton tour, Gioia.

Maintenant c'est ton tour...
Choisis ta propre fin...

Embroch�e comme un insecte...

Comme Kim ...

Ou piqu�e par des abeilles...

Comme Sabrina ...

- Toi ?
- Moi, oui.

Qu'y a-t-il ?
Je ne te plais pas ?

Je ne te plais pas ?

Ne pense pas que je sois devenu un travesti.
Ce n'est pas du tout �a.

Pourquoi, Tony ?
Pourquoi ?

Tu devrais le savoir, Gioia.
Tu es la seule que j'aime...

La seule que je d�sire.
Et cela depuis que nous sommes tout petits.

Pourquoi avoir m�l� ces filles � �a ?
Pourquoi les as-tu tu�es ?

Mais tu devrais me remercier !
Cette salope de Kim allait te voler ta place de model.

Sabrina voulait prendre ta place
dans mon lit et j'ai d� l'en emp�cher.

Elles �taient des monstres.
Et m�me Roberto voulait me trahir.

Je suis mort, Gioia.
Ils pensent tous que je suis mort.

Je les ai tous bern�s.

Mais tant que tu seras en vie,
je ne serai jamais libre.

Mais avant, je veux te voir nue
pour la derni�re fois.

Non.

Tu ne peux pas.
Tu ne peux pas.

Maintenant, tu vas te d�shabiller pour la derni�re fois.

- Seulement pour moi.
- Non.

Tu es si belle.

Ces l�vres n'embrasseront plus jamais personne.

Cette bouche n'appartiendra plus jamais � personne.

- Non !
- Enl�ve �a aussi !

Je t'ai dit de l'enlever !

- Comment va mon fr�re ?
- Il est hors de danger.

Mais il restera surement dans une
chaise roulante pour le reste de sa vie.

- Elle est encore sous le choc,
laissez-la se reposer.
- Tr�s bien.

J'esp�re que la vie vous r�compensera
apr�s tout le mal qu'elle vous a fait.

Peut-�tre.

Au revoir.

Vous avez pris vos pilules ?
Dormir vous fera du bien.

Je t'ai r�veill� ?
Puis-je entrer ?

Oui, bien s�r.

- Merci.
- Je pourrai encore te t�l�phoner
pour te dire que tu es belle ?

- La plus belle !
- Oui, bien s�r.

Tu sais que je recommence � marcher ?
Je fais de gros progr�s.

C'est merveilleux !
Je suis contente que tu sois venu.

- Alors on se voit bient�t ?
- Oui.

- En attendant, ne me fais pas d'infid�lit�, compris ?
- C'est promis !

Subtitles by Oncle Jack