All language subtitles for Sorry.For.Your.Loss.S01E01.WEB.FaceBook.FR

J'avais pris des notes.
Je n'ai que cinq minutes.

Je ne voulais pas d�blat�rer.

Tu peux d�blat�rer.

- Non.
- Mais si.

Non. Je ne...

C'est l�...

Je...

J'�tais en ligne hier,

et des gens avaient post� des liens
vers un infographique.

D�sol�e, tout le monde sait...

C'est un dessin
qui illustre des statistiques.

L'infographique portait sur le mariage,

et �a disait que quand on perd son �poux,

c'est comme si on perdait 308 780 $ par an,
ce qui m'a sembl� dingue.

Comment peut-on donner
une valeur mon�taire � la mort ?

Comment peut-on m�me envisager un prix ?

Et puis j'ai commenc� � penser

� ce que �a ferait
de perdre 308 780 $ par an.

Ce serait un probl�me sans fin.

Perdre une telle somme, c'est impossible.

J'ignore si c'est le chiffre exact.
Le 780 de la fin para�t �trange.

Mais je dirais

que le fait que mon mari soit mort

semble tout aussi impossible.

Voil�.

- Merci de nous avoir parl�.
- De rien.

Il te reste quelques minutes.

Je n'en veux pas.

Facebook Watch pr�sente

- Debout. Allez.
- Non.

Tu as cours � 7 h. Non.
Pas de "maman". Allez.

Arr�te. Je n'ai pas de bas.

Je t'ai sortie de mon vagin.
Ne me parle pas de bas.

Je ne veux pas me r�veiller.

Je sais, personne ne veut se r�veiller.

C'est �a, le matin.
Tiens, le bas qui te manque tant.

Oui. Debout. Debout.

Debout.

Ch�rie, je...

Je veux me rendormir.

Tu dois te doucher.

Tu ne sens pas assez bon pour ma famille.

- �a va.
- Non, �a va pas.

J'ignorais que je venais.

Tu ne veux pas venir ?

La semaine a �t� longue.
Je voulais faire la grasse matin�e.

Matt, s'il te pla�t, j'ai besoin de toi.

Tu sais y faire avec ma famille.

- Moi, non, mais toi, si.
- Ce n'est pas vrai.

L�ve-toi, s'il te pla�t.

La vache.

Merci.

- Je t'aime.
- Moi aussi.

Je t'aimerai plus
quand tu te seras bross� les dents.

On la refait pour voir ?

- Je t'aime sans condition ?
- Voil�. C'est �a.

Leigh.

Tu te charges des cours de 7 h, 8 h 15
et 9 h 30. J'ai celui de midi.

Jules, tu as le cours du soir.
Tu as le groupe de 20 h 30.

Et j'ai rendez-vous avec un mec sympa,

mais un peu ennuyeux sur le site.

Esp�rons qu'il est gentil
et int�ressant en vrai.

Bonjour.

- Salut.
- Salut.

- Bonjour.
- Salut.

Tu es l�. Il faut
que je vous montre un truc dr�le.

- Quoi ?
- Viens. Regarde ce que maman a fait.

- Non.
- Si.

Quoi ?

Qu'est-ce qu'il y a de si dr�le ?

Pas cool. Je me moque pas de vos trucs.

Si tu ne veux pas qu'on se moque
de tes cartes du futur,

- ne mets pas autant de cristaux.
- Ce ne sont pas des cartes du futur.

- Ce sont des collages de l'�me.
- Oui. Bien s�r.

C'est tr�s joli. C'est quoi ?

Merci. On fait un collage
pour chaque aspect de son �me,

et les cartes r�pondent
aux questions de la vie.

Comme un jeu de tarot personnalis�.

Il faut que tu cesses
de te parodier toi-m�me.

Tu n'adh�res pas � mes principes.

Tr�s bien, mais tu dois les respecter.

Tout ce que j'ai accompli dans ma vie,

c'est parce que j'ai cru en mes capacit�s,

y compris celle de vous �lever toute seule

et d'avoir ma propre bo�te,
qui vous emploie toutes les deux.

Alors on ne se moque pas de ma magie.
On la respecte.

- Franchement, je comprends.
- Merci.

C'est mon pr�f�r�.

- Tu rigoles ?
- Tu es mon pr�f�r�. Il est gentil.

Pourquoi elles sont m�chantes ?

C'est jeudi. Allons-y.

D'accord ?

- Attends, tu peux r�p�ter ?
- Vraiment.

D�sol�e. Je suis trop excit�e � l'id�e
d'avoir mon jeton des trois mois.

Tu d�chires.

Tu terrasses tes d�mons,
on est super fi�res de toi.

N'est-ce pas, Leigh ?

Oui, tout pareil.

Ces derniers mois,

tout �tait stressant,

j'aurais pu rechuter tant de fois,

mais non. J'ai g�r�.

Moi aussi, �a m'a chamboul�e,
quand mon mari est mort.

- Ce n'est pas ce que j'ai dit.
- C'est exactement �a.

Mon mari mort te complique la t�che
pour rester � jeun.

- Je n'ai pas dit �a comme �a.
- Mais tu l'as dit.

- �a suffit.
- Quoi ?

- Respire.
- Je respire.

Avec intention. Allez.

Bon. Je vais au studio.

Comment veux-tu qu'on soit de bonne humeur
avant le lever du soleil ?

R�fl�chis � �a.

En haut, et on descend.
Les talons comme sur des talons aiguilles.

Allez, vous avez des talons plus hauts.

En haut, on descend.

On descend de 5 centim�tres
et on tient. Cinq.

L�, c'est z�ro centim�tre. Cinq.
Allez. Voil�.

Allez, comme moi. Voil�.
L�, trois centim�tres en haut, trois en bas.

Petits mouvements pendant dix secondes.

On fait tout pendant dix secondes.

On bouge. Deux, trois, quatre, cinq,

six, sept, huit, neuf, dix.

Et on rel�che. Bravo.

Maintenant, les fesses.
On travaille le fessier.

- � plus, les filles.
- Salut. � plus.

Je t'aime.

D'accord.

Tr�s vite. J'ai un truc � te demander.

Tu m'aimes, car tu as un truc � me demander ?

Non, je t'aime
et j'ai un truc � te demander.

Quoi ?

Tu portes mes tenues de sport.

Mais tu en as.

Oui, mais elles sont chez moi.

Quand est-ce que tu y es all�e,
la derni�re fois ?

Un peu avant les obs�ques.

�a fait trois mois ?

Tes affaires sont toujours l�-bas.
Tu paies le loyer, les charges.

Oui, je sais.

Tu pourrais peut-�tre passer chez toi
prendre tes affaires.

Oui, bien s�r.

D'accord, super.

- Merci.
- De rien.

- Je t'aime.
- Moi aussi.

Tu veux bien me conseiller ?
Pour ma rubrique.

Une lyc�enne a un premier chagrin d'amour

et a l'impression de mourir.
Que doit-elle faire ?

Continue tes devoirs,

tu retomberas amoureuse avant l'hiver.

Tu ne vas pas dire �a.

Non, je ne vais pas dire �a.

Mais, elle a 15 ans, le c�ur bris�,

et elle s'en servira d'excuse
pour malmener sa m�re.

Je veux lui dire de ne pas faire �a.

Dis-le-lui, mais sans condescendance.

- C'est ce que je vais faire.
- Oui ?

"Tu as perdu quelqu'un d'important,

"mais des gens comptent sur toi.

"Aide ton amie avec sa r�p�tition d'audition,

"ton fr�re avec ses devoirs de latin,

"et dis � ta m�re que tu l'aimes.

"M�me si tu sais qu'elle le sait,

"elle a quand m�me besoin de l'entendre."

J'aime beaucoup.

- Merci du conseil.
- Quand tu veux.

Tu veux manger japonais ?

Je ne peux pas. J'ai dit � mon fr�re
que je le verrais ce soir.

Tu vois toujours ton fr�re.

Non, je te vois toujours, toi.
Je vis avec toi.

Il vient de se faire larguer. Il a du mal.

Tu peux venir avec nous, si tu veux.

Je ne suis pas fan du Danny normal,

alors le Danny largu�, non merci.

Je te proposais �a juste au cas o�.

Bon. Je vais y aller, d'accord ?

Au revoir.

- Pardon.
- C'est rien. Merci.

- Salut.
- Salut.

Tu es jolie.

J'ai dormi quatre heures.
Un vrai zombie.

Un zombie super sexy.

Parce que je donne
trois cours de fitness par jour

et je ne mange qu'un truc sympa par semaine.

- Quel truc sympa ?
- Des beignets au groupe de soutien.

- Bon sang.
- Je sais.

Puisque c'est pas la rigolade,

je voulais te parler d'un truc.

Quoi ?

Taylor veut relancer
la rubrique des lecteurs.

Je ne suis plus la m�me
que celle qui faisait �a.

Je sais, mais j'aimerais que tu continues
telle que tu es maintenant.

Tu es un bon r�dacteur.

Et un tr�s bon ami.

Alors, c'est oui ?

Je vais y r�fl�chir.

D'accord. Un zombie qui r�fl�chit.

Tu t'es regard�e dans la glace, l� ?

Oui.

Tu es pass�e chez toi ?

Tu sais quoi ? J'ai pas eu le temps.

Il faut y aller. J'ai plus rien.
Je vais devoir faire cours nue.

J'ignore que te dire.

Tu me demandes un truc impossible.

�a doit pas �tre un probl�me.

- Je veux t'aider.
- Mais tu ne m'aides pas.

Je sais ce qu'aider signifie,
car c'est ce que j'ai fait dix ans pour toi.

Tu vas faire la liste de toutes mes erreurs ?

Je m'installe ?

Oui, car visiblement, tu ne te souviens pas
des cent fois o� je t'ai aid�e

parce que tu �tais trop bourr�e.

Mais je me souviens de la t�te
que tu fais toujours

quand tu te sens sup�rieure.

Tu ne fais jamais rien de gentil pour moi
sans me le faire payer ensuite.

Tu ne fais jamais rien de gentil pour moi.

J'ai une id�e.

Tu n'as qu'� aller chez moi
chercher mes affaires,

puisque c'est toi qui les veux tant.

Voici mes cl�s.

Je dois filer au groupe de soutien,
car mon mari vient de mourir.

Tu y vas comment ?

C'est �a, moque-toi.

"Tout le monde me dit que je m'en remettrai.

"On me dit que ce n'est pas la fin du monde,

"mais si c'est vrai,
pourquoi on dirait la fin du monde ?"

Salut. Tu viens au groupe ?

Oui, j'allais essayer,

voir si c'est bien ou si c'est con.

- C'est pas con.
- Tu y vas ?

Oui, c'est ma sixi�me ou septi�me semaine.

J'ai cherch� "groupe de soutien",
et �a m'a donn� �a.

Oui, moi aussi. Tout le monde fait �a.

Tu sais quoi ? Tu y vas d�j�. C'est ton truc.

Je ne veux pas t'emb�ter...

- Ce groupe ne m'appartient pas.
- Plus qu'� moi.

Viens, sinon, je vais m'en vouloir.

Mais non. Tu seras contente, tu me d�testes.

Je ne d�teste personne.

C'est ce qu'on dit
quand on d�teste quelqu'un.

Je ne te d�teste pas.

Tu viens ?

Bonsoir.

C'est quoi, �a ?

On change de snack.

- Pourquoi ?
- J'ai re�u des e-mails.

- Les gens veulent moins de sucre.
- Alors, pas de beignets ?

On a quelques minutes.
Tu veux sortir pour discuter ?

Non, je ne veux pas discuter avec toi.

Je ne veux m�me pas venir,
la plupart du temps.

Je viens ici parce que g�n�ralement,

je ne me sens pas mieux,
mais parfois, si.

Mais tu sais quoi ?

Rien ne me fait jamais sentir
suffisamment mieux !

Je voulais juste un beignet.

C'est gr�ce � �a
que j'allais me sentir mieux.

Tu peux arr�ter de me suivre ? Retournes-y.

- Viens. C'est bien.
- Pourquoi t'y vas pas ?

Je viens de p�ter un c�ble
� cause de carottes.

- J'ai vu pire.
- �a n'aide pas.

Je n'essaie pas de t'aider.
Tu veux aller manger un beignet ?

Non, �a ira.

Tu pleurais, car il n'y en avait pas.

- Je ne pleurais pas.
- Arr�te.

Je sais o� trouver des beignets.

Oui, je connais.

Je passe devant, j'ai envie d'entrer.
Mais je ne le fais pas.

Allez, viens. Je te paie un beignet.

Si tu ne fais pas ta garce,
je t'en paie deux.

Mot tr�s moche au passif tr�s moche.

Alors, ce sera un.

Je d�teste : "Mes condol�ances."

Moi, qu'on pense � moi en pri�re.

Au d�but, on t'envoie des fleurs,

et on donne � une fondation
pour ton mort.

Puis on arr�te de t'appeler
et d'�tre gentil avec toi,

car �a va mieux,
et on s'attend � ce que tu ailles mieux.

Je d�teste qu'on demande
si j'�tais proche de mon fr�re.

Comme si on �valuait
quel degr� de compassion avoir.

On veut que je r�ponde "Pas tr�s proche",

comme si �a rendrait le truc plus facile.

Je d�teste croiser quelqu'un que je vois peu

et savoir qu'il sait qu'il est mort.

Mais on a toute une conversation
sans en parler.

Pas de "D�sol�" ni de "Comment tu vas".

On fait comme si de rien n'�tait.
Je d�teste �a.

C'est si bon.

Tu en veux un autre ?

- Non.
- Allez.

Tu en veux un autre. Oui.

- Oui.
- Oui.

J'adorerais en manger un autre.

Bon sang.

Matt.

Matt ?

Ici le r�pondeur de Matt. D�sol�.

Laissez un message, et je vous rappelle.

Ici le r�pondeur de Matt. D�sol�.

Laissez un message, et je vous rappelle.

- Oui.
- Matt est l� ?

- Il est quelle heure ?
- Matt est l� ?

- Non, il est rentr�.
- Non.

C'est ce qu'il m'a dit.

On est rentr�s en marchant du bar,
je lui ai dit de rester dormir,

mais il a dit qu'il devait rentrer.

Il �tait en �tat de conduire ?

- Oui.
- Il ne r�pond pas au t�l�phone.

Tu sais pas o� il est. Moi non plus.

Qu'est-ce que je dois faire, Danny ?

Ne crie pas. Je n'ai rien fait.

Leigh. Leigh !

Qu'est-ce que tu fais ?

J'attendais de pouvoir conduire.

- Je t'ai cru mort.
- Non.

Non.

Tu ne peux pas mourir. Jamais.

- Non.
- S�rieux.

Je suis super s�rieuse. Jamais.

- Il le faudra un jour.
- Alors apr�s moi.

D'accord. Je suis l�.

Bon.

Tu veux qu'on se revoie ?

- Pourquoi ?
- Laisse tomber.

- Non, vraiment, pourquoi ?
- C'est rien. Oublie.

J'ai d�j� assez de mal

sans que ce soit si compliqu� avec toi.

Moi aussi, j'ai du mal.

Objectivement, j'ai plus de mal que toi.

- Vraiment ?
- Oui.

Et pourquoi ?

Tu trouveras un autre mari.
Je n'aurai pas d'autre fr�re.

Bon.

J'en reviens pas que t'aies dit �a.

C'est vrai. Tu es jeune,
tu retrouveras quelqu'un.

Tu t'en sortiras. C'est moi qui suis fichu.

C'est pour �a que je voulais pas te voir.

Et c'est pour �a
que je veux toujours pas te voir.

Merci, Danny.

Tu as r�cup�r� mes affaires ?

Je veux te parler.

Cool, c'est un non.

Vraiment, je veux que tu m'�coutes.

Je suis all�e chez toi,
je suis rest�e devant la porte,

mais je ne suis pas rentr�e,
car je pensais sans cesse

� ce qu'on dit dans le programme.

"Prends ton courage � deux mains et vas-y."

M�me quand on ne veut pas aller
� la r�union,

il faut s'habiller et y aller.

Ce que �a te fait ne compte pas.
Ce qui compte, c'est que tu le fasses.

Je peux t'accompagner.

Je le ferai. J'attendrai avec toi
aussi longtemps qu'il faut

pour que tu te sentes d'entrer,
mais je ne peux le faire � ta place.

Il faut que tu le fasses toi-m�me.

"Tout le monde me dit que je m'en remettrai.

"On me dit que ce n'est pas la fin du monde,

"mais si c'est vrai,
pourquoi on dirait la fin du monde ?

"Tout le monde dit
que ce n'est pas la fin du monde,

"parce que ce n'est pas la fin de leur monde.

"Ils n'ont pas � trouver

"comment vivre dans un monde fini.

"Toi, si."

- Tu es debout.
- Oui.

DANS LE PROCHAIN �PISODE

On n'a qu'� faire au plus simple.

On divise tout en trois tas.
Garder, jeter et donner.

�a te va ?

C'est le plus beau cadeau
qu'on m'ait fait.

Il y a plein de trucs sur lui
que je ne sais pas.

On ne sait jamais tout de quelqu'un.

- Je ne veux pas me disputer.
- Mais ?

Tes affaires ont une histoire

et doivent �tre trait�es avec respect.

Tu n'as qu'� passer une semaine
ici � respecter les objets.

Parce que si je fais �a,
je me jette par la fen�tre.