All language subtitles for La malavita attacca. La polizia risponde

Merci d'être venu.

Messieurs...

Nous battre entre nous
a été vain et stupide...

C'est pourquoi je vous ai
demandé de venir ici...

Il y en a assez pour tout le monde.
Il faut juste un peu de bonne volonté.

Pour toi, Francis...

Je veux te donner ceci
comme un signe de respect.

C'est une pièce unique...

pour une personne unique.

Les criminels Attaquent.
La police intervient.

Trento, un cappuccino sans mousse.
S'il te plaît.

- Tu es malade ?
- Non ce n'est rien.

- Voici ton cappuccino.
- Il est plein de mousse.

- Je dois le faire à nouveau ?
- Non, mais j'ai demandé sans mousse.

Mince alors ! Il est tard. Je dois fermer.
Si les flics me voient ouvert...

ils vont m'aligner, c'est sûr.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit... Bonne nuit.

- Un instant.
- Qu'est-ce que c'est ?

- Que voulez-vous ? Un café ?
- Nous voulons juste téléphoner.

- Je vais vous donner un jeton.
- Ne te dérange pas. Nous n'en avons pas besoin.

- Nous avons juste besoin d'une minute.
- Nous avons nos horaires.

Allo ? Qui parle ?

Maintenant nous pouvons y aller. Nous avons dû jouer
un tour à un de nos amis qui a peur des voleurs.

- Dois-je raccrocher le téléphone ?
- Laisse tomber ! Sinon, il n'y a plus de plaisir...

C'est plus amusant quand ça dure. Je te l'ai dit,
ne t'inquiéte pas et occupe toi de tes oignons...

Sinon, tu pourrais mourir dans ton lit.

Que penses-tu Franco ?
Ce sont des voleurs ?

Comment diable le saurais-je ?

L'alarme. Je le savais !

Allo ?

Ils ont coupé la ligne pour nous
empêcher d'appeler la police.

- Les meurtriers !
- C'est dangereux. Laisse tomber.

Non, pas le pistolet !
Es-tu devenu fou ?

Tu es encore en pyjama.

Stop.

Que faites-vous armé et en pyjama ?

L'alarme s'est déclenchée dans ma boutique.
Les voleurs sont là.

- Montez.
- Oui, allons-y.

- Quelle est l'adresse ?
- Prenez la sortie 43...

- Donnez-moi les clés.
- Voilà.

La troisième clé contrôle l'alarme.
Elle est sous le balcon.

Soyez prudent !
Ce sont de vrais fils de pute...

- On va s'occuper d'eux.
- Je vais vous couvrir, brigadier.

- Eh bien ?
- Vous êtes chanceux, tout va bien...

Ils ont essayé de passer par l'arrière. Je
vais laisser quelques officiers de garde...

Vous devez venir avec moi faire votre
dépostion. C'est juste une formalité.

Bien sûr ! Merci.

Merci à vous aussi !

C'est une affaire de quelques secondes.

- Attendez ici, je vais chercher l'officier de service.
- Merci beaucoup. Ce fut la providence de vous rencontrer !

Je n'irais pas jusque-là.
Vous êtes trop gentil.

Rudy est incroyable... Le mec nous
a même donné les clés pour entrer.

Je ne peux pas le croire. Ligne téléphonique
coupée, fausse voiture de police...

- Ce pauvre gars est tombé dans le panneau.
- Qu'est-ce qu'il pouvait faire d'autre ?

Maintenant, il est au poste
pour faire sa déposition.

Rudy pourrait décrocher
un Oscar pour ce rôle.

Puis-je avoir un hot-dog ?

- Commissaire Baldi ?
- Rampelli ?

Je t'ai appelé ici parce que j'ai besoin
de quelqu'un comme toi.

Le taux de criminalité est
hors de contrôle...

je le savais. Donne à ces gars-là
une main et ils vont te l'arracher.

C'est une sale partie, mais nous
devons la jouer jusqu'au bout.

AS-tu entendu parler du
vol de la bijouterie ?

Bien sûr. Seuls trois gangs
à Rome auraient pu le faire...

Civetta, Rudy ou Messino.
Selon Nos informateurs...

- Selon eux, ce serait le pape !
- Tu as peu de foi dans nos amis...

Je peux comprendre, mais je
veux que nous travaillions ensemble...

Naturellement, sans te faire repérer...

Nous avons carte blanche de la part de nos
supérieurs. J'ai une escouade spéciale...

Et surtout, je me fous des autres.
Je suis déterminé à nettoyer cette ville.

Tu sais bien que l'enfer est
pavé de bonnes intentions...

C'est sans issue.
Tu sais tout sur moi.

Bien sûr... Je sais qu'ils t'ont foutu
dehors à coups de pieds au cul.

Quand j'étais une jeune recrue, J'ai toujours
pensé que je pourrais nettoyer la racaille...

je ne dormais pas, je ne mangeais pas...
C'est devenu quelque chose de personnel.

Les autres avaient peur de grimper,
mais j'ai toujours voulu aller plus haut.

Le préfet a mis son grain de sel
et j'ai pété les plombs :

Mon poing dans sa gueule. Expulsion
immédiate et la fin de tous mes rêves.

Tu me parlais de
Civetta, Rudy et Messino.

Ces gars-là sont des intermédiaires,
Je les connais bien.

Il faut attraper leur chef : Le prince...

Alias, professeur Salviai.
Un homme «au-dessus de tout soupçon»...

Mais c'est juste ma théorie. Je n'ai aucune preuve
et personne ne m'a jamais aidé à en trouver...

Tant qu'il est libre, c'est comme
guérir une tumeur avec de l'aspirine.

J'ai entendu des discussions vagues
sur lui au poste.

Je sais, les gens n'aiment pas
parler de lui...

Je l'avais presque coincé pour les meutres
de trois chefs de la mafia locale...

sous une pluie de balles de mitraillette. Tout ce que
j'avais, c'était une maison abandonnée et aucune preuve.

Puis un peu de lumière...

Un contrat de location pour un homme...

Puis j'ai découvert ce type
qui a travaillé pour le prince...

J'ai essayé de tirer les fils
mais on me les a coupés...

C'est ainsi que je suis devenu un ex-flic.

Tu ne m'as pas donné de réponse...
Tu veux travailler pour moi ?

Il est toujours là, en haut sur son trône. Beau
et élégant, à élever ses chevaux de course ..

Okay...
Je vais te donner mon numéro.

Non, pas celui-là.
Celui-ci est mieux..

'Fermé pour changement de tour'

- Salut, patron.
- Salut, les gars...

Beau travail...

Travail d'orfèvre. Le Maître ici
va faire les comptes.

D'accord...

20% va au patron. 16% au receleur 10% aux
trois qui sont allés à l'intérieur...

5% au premier conducteur. 3% pour le second. 2% à
ceux qui surveillaient. 2,5% aux gars du téléphone...

et 5% à nos hommes dans la boutique.
5% à l'avocat...

et le reste va aux mécaniciens
et aux fournisseurs d'armes.

- C'est bon, les gars ?
- Rudy, ce que tu dis est loi.

Accompagner le Maître chez le docteur, et
ne vous faites pas prendre.

De toute façon, le prince décide
tous les prix.

Ce fils de pute !

Ne devrions-nous pas célébrer ?
Allez, nous avons soif !

Ce sont mes 10%.

Santé !

Allez, remplis.

Faisons un toast.

Un toast aux dames et à l'infamie !

J'ai deux nouveaux clients et
ils veulent acheter en vrac...

Ils veulent un bon prix parce qu'ils
ont besoin de beaucoup de marchandise.

Qui sont-ils ? Qui les a trouvés ?
Ils pourraient être des flics...

- Non, je n'ai rien à leur vendre.
- Le Chinois me les a présenté.

Il vend à eux depuis deux
mois. Ils sont cleans...

La dernière fois qu'il a traité avec eux il se cacha
dans sa voiture et les regarda pendant deux heures...

Ils allaient devenir fous !
Ils sont là-bas... Regarde.

Si tu ne me vois pas faire du Business
avec eux tu n'es pas heureux...

Bon, dis-leur de venir à la discothèque
demain. On verra ensuite.

Chinois, ça ne te fait pas bizarre
de trainer avec nos femmes ?

- Je suis né dans le quartier d'acqua bullicante.
- Alors ta mère doit être une pute !

- Fils de pute !
- Laisse tomber.

Je ne peux pas vous emmener partout.

Chinois, si ils nous ont posé un lapin,
tu seras dans le pétrin.

- Qu'est-ce que tu racontes ?
- Qui sont-ils ?

Je veux être seule avec toi.
Pourquoi n'allons-nous pas chez toi ?

Non, c'est mieux d'éviter. Ma soeœur
ne comprend pas certaines choses.

- En outre, nous nous sommes rencontrés il y a juste une demi-heure.
- C'est assez !

Allons prendre un verre. Venez.

- Eh bien ? Que bois-tu ?
- Un J & B.

- Et toi ?
- Un Carpano.

C'est moi qui régale.
A boire pour moi aussi.

Merci ! Qui êtes-vous ?
Nous ne nous connaissons pas.

C'est juste, mais je te connais moi. Je
suis un ami de Padovano et du Chinois.

Santé.

Les gars, allez faire danser ces femmes.
Ne soyez pas mal élevés.

Est-il avec toi ?

- Pour l'affaire, il faut passer par moi.
- Eh bien, nous vous avons déjà tout dit...

Le prix n'a pas d'importance.
Avez-vous le matos ?

Je voulais m'assurer que vous
n'étiez pas des rigolos.

- Etes-vous sûr maintenant ?
- Disons que je peux faire confiance.

Nous nous rencontrerons demain à
quatre heures, au Bar de l'eau bénite.

Demain à quatre heures. Bien.

Vous aurez besoin de $ 21000, d'un gros
sac et de beaucoup de bonne volonté.

- Tu aimes profiter ?
- Oui pourquoi ?

Comme ça... Rendez-vous là-bas.
Luca, tout sur ma facture.

Bonjour.

Ils arrivent.

Bonjour.

- Je vois que vous êtes ponctuels.
- Eh bien, les affaires sont les affaires.

- Allons droit au but...
- Le matos ?

Oui, tout est ici. L'argent ?

Nous l'avons avec nous, mais
le matos ?

- Tout est ici, ne vous inquiétez pas.
- Comment pouvons-nous savoir si tout est OK ?

C'est un échantillon. Vous devrez
me faire confiance pour le reste.

Le gars qui est mort doit être gay, tout
ceux de son entourage sont des hommes !

Eh bien ? Ça va ?

- C'est bon.
- L'argent.

Le matos.

- Maintenant, vous êtes en état d'arrestation.
- Stop, Ou nous tirons !

Je n'ai rien à faire avec ça !
Je le jure.

- Voici le café.
- Si tu n'étais pas ma soeœur, je t'épouserai.

Qui te dit que tu es mon type ?
J'ai oublié de remuer...

Fritz ! Quel trésor.
Il sait déjà que c'est dimanche !

Bien sûr, c'est le seul jour de la semaine
oú mon alarme ne me réveille pas.

- Où l'emmenes-tu ce matin ?
- Le plus loin possible...

- Bien, ça te fera du bien aussi.
- Je Veux voir si je peux trouver un arbre...

j'ai oublié à quoi ils ressemblent !
Je pourrais même voir un oiseau...

Tu te souviens quand nous étions jeunes et que
nous avions l'habitude de marcher pieds nus ?

Je veux montrer toutes ces choses à Fritz.
Pourquoi ne viens-tu pas avec nous ?

Non ! J'ai des choses à faire aujourd'hui.
C'est mon jour de congé aussi.

- Je le connais ?
- Occupe-toi de tes oignons !

- Allons-y, Fritz.
- Au revoir.

- Hey Rudy, tu comptes aller avec elle ?
- Laisse tomber, je suis avec ma copine.

Ludmilla ? Quel beau nom...

Je parie que tu as abrégé ?

Ecoute, ma grand-mère était une vraie
princesse, si tu veux savoir.

Alors un toast à la princesse Ludmilla.

Excuse-moi, Virgilia.

Excuse-moi, Virgilia.

- T'es toujours bien avec la police ?
- Bien sûr, nous sommes comme ça.

Bien... trouve moi
ce rat qui a balancé.

Ce n'est pas si facile.
Ces cas sont réservés.

Ne t'inquiéte pas.
Rudy est toujours un gentleman.

Les fournisseurs vont de l'autre
côté du bâtiment.

Je ne suis pas un fournisseur, je suis à la
recherche du professeur Salviati. Est-il ici ?

Venez avec moi.

- Vous avez vu la Morella.
- Une belle bête.

- Il y a flic qui veut vous parler.
- Reste ici et ne le perd pas de vue.

Bonjour.
Je suis professeur Salviati.

- Que me vaut cet honneur ?
- Je suis le commissaire Baldi...

Escouade mobile. Je suis désolé de vous déranger
mais j'ai besoin de vous poser quelques questions.

Aucun problème.
Les agents de la loi sont les bienvenus...

Où serions-nous sans vous ?

- Vous êtes jeune.
- Oui, je sais...

- Tout le monde me le dit.
- Ça vous dérange si on parle à l'extérieur ?

J'aime être au vert.
Je n'aime pas être confiné.

Moi de même.
J'aime aussi l'air pur.

- Eh bien ?
- C'est une affaire survenue l'année dernière...

Trois meurtres...
Trois grands patrons du crime.

Non, je ne me rappelle pas. Les meutres sont
plus nombreux que les épidémies désormais...

- Qu'est-ce que cela a à voir avec moi ?
- Rien du tout...

Vous voyez, les trois meutres ont eu lieu dans une
villa d'une personne qui a travaillé pour vous...

Un certain Mario Olivieri,
Si je me souviens bien.

Ce nom signifie
quelque chose pour vous ?

Oui, vous avez raison.
C'était un homme bon...

Il ne parlait jamais à personne.
Il était très timide et réservé...

Quelqu'un le cherchait à cette époque.

- Savez-vous où je peux le trouver ?
- Il est mort...

Un suicide... C'est une histoire douloureuse.
Je suis désolé, je n'en sais pas plus.

- Je l'avais déjà congédié quand c'est arrivé.
- Je comprends.

Avait-il une femme ?
Des enfants ?

- Non, rien que je sache.
- Eh bien, c'est une impasse.

- Merci tout de même, professeur.
- Venez me voir quand vous voulez...

C'est bon de respirer un air pur.
Vous aimez les chevaux ?

- Ils sont mieux que les hommes.
- C'est vrai, parfois je pense la même chose.

C'est devenu une honte. On ne peut plus
mettre un voleur en prison aujourd'hui...

Si ils le font, ils sont sortis le
lendemain. Sais-tu ce que font les Arabes ?

Ils leur coupent les mains.

Que fais-tu ? Es-tu fou ?

Non, j'ai un mal de tête.
Que disais-tu ?

Et voilà...
Alors, c'était un administrateur.

Il a été congédié pour un trou dans la
caisse, mais il n'a jamais été inculpé.

- C'est ce qu'il dit.
- Quel brave homme, ce professeur.

Quatre mois plus tard, il s'est suicidé dans
sa voiture quelque part près de Torbianica.

Heure d'entrée, heure de sortie. Un Beretta
0,65. Balles qui correspondent à...

Tout semble être en ordre.

- C'est inutile.
- Quoi ?

De chercher le rapport d'autopsie.
Il n'est pas là.

- Et pourquoi ?
- J'ai posé la même question.

Lorsque l'affaire est si clair,
il ne la font pas toujour.

Il suffit d'une demande d'un parent.
Ce n'est pas difficile...

- J'ai cru comprendre qu'il n'avait personne.
- Vrai, sauf sa fille...

Elle doit avoir vingt ans maintenant.

- Je vais chercher les cadeaux.
- Merci.

Le professeur a dit qu'il ne peut pas venir
cette semaine, il est trop occupé.

- Merci, Pietro. Ça sera tout.
- Pas besoin d'aide ?

- Non, je vais bien. Je vais étudier.
- Au revoir.

Qui est-ce ?

Baldi est mon nom.
Vous ne me connaissez pas.

Je suis un commissaire de police.

Venez.

- Je m'appelle Laura.
- Bonjour.

- Vous êtes un commissaire de police ?
- Oui...

Mais ne vous inquiétez pas,
Rien de spécial.

Je ne vois pas à qui quelque chose
aurait pu arriver ? Asseyez-vous.

C'est comme ça à chaque fois que nous
nous présentons chez les gens...

Nous sommes toujours considérés comme
des oiseaux de mauvaises augures.

C'est la nature désagréable
de notre travail.

Est-ce vous qui jouiez si bien ?

Du fait que je vis seule, c'est une
déduction facile à faire même pour un flic.

Je suis désolée.

- Ne le soyez pas, je suis habitué.
- Etes vous venu pour m'entendre jouer ?

Vous semblez avoir quelque chose
contre les flics. Ou est-ce juste moi ?

- Êtes-vous féministe ?
- Non, je suis paralytique.

Là, Il y a du whisky et des verres.
Ensuite dites-moi pourquoi vous êtes venu.

Pour être honnête,
j'en ai besoin.

- Vous en voulez ?
- Non.

Je ne suis pas habituée à vouvoyer.
Dis-moi ce que tu veux de moi.

Je me sens déjà moins ridicule.
Je suis en services à Rome depuis peu...

alors ils m'ont mis sur tous les cas
non résolus de ces dernières années...

- Y compris la mort de ton père.
- La mort de mon père est claire...

Il a volé, il s'est fait prendre puis
il s'est tué...

Qu'y a t-il à enquêter ?

Trois personnes ont été tuées dans
une villa que ton père a loué...

Nous ne savons toujours pas qui les a tués.
Es-tu déjà allée dans cette villa ?

- Non.
- Comme c'est étrange...

ça lui a coûté tant d'argent,
mais tu n'y es jamais allée...

Peut-être qu'il la louait
pour le compte de quelqu'un d'autre ?

Peut-être...
Comment le saurais-je ?

Connais-tu le professeur Salviati ?
Ton père travaillait pour lui.

Il est la seule personne qui se souciait
de moi après la mort de mon père...

Il me maintient si je peux dire cela sans
te mettre de sales idées dans la tête...

Cette maison est aussi la sienne, mais il
n'a jamais mis aucune pression sur moi.

- Tu l'aimes ?
- C'est un homme riche...

et je respecte sa gratitude.

Certaines personnes pensent qu'il
est responsable de ce crime.

Va-t-en ! C'est assez.

Je n'aime pas avoir à dire
ces choses, je te l'assure.

Alors change de métier.

Puis-je venir t'entendre
jouer de temps en temps ?

Tu sais très bien que tu ne le feras pas...

Vous dites tous la même chose.

Celui qui ne boit pas
avec moi le regrettera.

Va te couper les cheveux...
mets tout ça sur mon compte.

Va doucement, J'ai trop mangé.

Arrête-toi,
J'ai besoin de pisser.

Qui ne pisse pas avec moi est
soit un voleur soit un espion

Et que le diable l'emporte !

Voyons qui peut
pisser le plus loin.

- Pourquoi tu ne pisses pas ?
- Je n'ai pas envie.

- Allez, essaye... Fait pas le mauvais garçon.
- D'accord, je vais y aller.

Le Chinois doit être
malade, il ne pisse pas...

Allez lui donner un coup de main.
Il est comme un frère pour nous.

- Ouais ?
- Allons le voir.

Qu'est-ce que vous faites ?
Qu'est-ce qui vous prend ?

C'est juste le début.
Tu vas voir !

Que voulez-vous ?
Qu'est ce que j'ai fait ?

Rien... Tu as une belle voix.

- Qu'est-ce que cela signifie ?
- Tu parles trop...

- Surtout aux flics.
- Je jure que je n'ai pas parlé.

Que voulez-vous faire ?
Êtes-vous fou ?

Tu es un homme mort.

Fils de pute.

C'est un ver de terre.

Allons-y.

Fiez-vous des amis.

Ce n'était pas un mauvais gars ;
C'était un fils de pute...

un salaud et un espion.

Je ne vous attendais pas si tôt.

- Il allait vous appeler.
- Vraiment... Qui ?

Quelqu'un qui sait comment remettre
les flics à leur place.

Je suppose que je suis l'un d'eux.
Bien...

Les riches peuvent se
permettre d'être impudent...

Mais il me semble que
c'est vous qui exagérez.

Pourquoi m'avoir menti au sujet
de la fille d'Olivieri ?

Si vous aviez un minimum de
sensibilité et de bon sens...

Vous auriez compris cela par
vous même, comme un bon flic.

Laura est fragile psychologiquement.
A la limite de la névrose

Un rien peu la chambouler
pendant des jours.

Et je ne sais pas ce que
vous vous êtes dit.

Mais il est clair que vous l'avez blessée.

Je suis désolé pour Laura.

Mais vous professeur...

Si vous aviez un minimum de sens civil...

ce qui devrait être automatique pour
quelqu'un de votre classe sociale...

Vous comprendriez que vous ne pouvez pas
bloquer le cour de la justice de cette façon.

Pour aucune motif.

Le cour de la justice selon vous.

Il y a bien d'autres obstacles pour la
justice dans ce sale pays de merde.

Pourquoi ne pas le quitter
si vous le trouver si sale ?

Prenez un avion et allez
rejoindre votre argent.

Qui est déjà en sécurité.

Personne ne vous pleurera.

Au revoir professeur.

Commissaire...

Laisser tranquille Laura.

Ce n'est pas une menace...

Mais une prière.

Mon Dieu.

Fritz ?

Fritz ?

Fritz ?

- Allo ?
- Le commissaire Baldi, s'il vous plaît.

Il n'est pas là pour le moment, si c'est
urgent, je peux le contacter par radio.

Oui, c'est urgent...

Dites-lui de m'appeler immédiatement,
Oui, c'est très important.

Mon Dieu.

Ils ont même cassé la photo
de maman et papa.

Irene...

Écoute-moi, en dehors des photos,
tout le reste était bon pour la poubelle...

Nous allons tout rénover et
nous aurons de nouvelles choses.

Essaye de te rappeler : n'as-tu
rien remarqué de spécial ?

Une voiture garée à l'extérieur ?
Un appel téléphonique avant ton départ ?

Quelqu'un dans l'escalier ?
Rien du tout ?

Oui... Maintenant que j'y pense,
J'ai vu quelqu'un dans l'escalier...

- Ce n'était pas l'un des voisins.
- Tu peux le décrire ?

Je n'ai pas fait attention. Je me souviens
seulement de son étrange veste...

C'était un damier
orange, jaune et bleu.

Vous ne pouvez pas stationner ici.
Personne ne peut plus entrer.

Celui qui est à l'extérieur reste dehors et
celui qui est à l'intérieur reste dedans.

C'est très bien, mais nous allons fermer.

T'es vraiment peu flexible !
Nous allons simplement voir le patron...

- Tu as un problème avec ça ?
- Non non. J'ai une famille.

Bien... Je vois que tu es moins stupide
de ce que tu parais.

Qu'est-ce qui se passe ? Quel est l'idiot
qui stationne sa voiture comme ça ?

Les frères du chaperon rouge.

Ils ne me donneront pas un moment de paix.

Comment ça va ?
Les affaires semblent aller bien...

Belle clientèle, beau décor :
Le champagne coule à flot...

bon whisky...
Barman, Donne à boire à mes amis.

Il faut aider ces garçons,
C'est pas terrible en ce moment.

J'ai trop de factures, je ne peux pas le
faire. Combien pensez-vous que je gagne ?

Un peu.

Dois-je continuer ou
on peut parler ?

Parlons... Allons à mon bureau.

Cochon ! Donne-le lui.

Alors...

Dix billets de cent tous
les dimanches ou bien...

Pas même une mouche n'osera plus
s'aventurer chez toi. Tu fais une affaire..

Mais je ne peux pas.

Tu es vraiment têtu.

Tu ne comprends pas...

Je suis trop gentil... J'aurais dû
commencer par tout casser !

Je vieillis et tu en profites !

Cet endroit sera fermé
d'ici peu si tu continues.

Tu fais mal à notre ami.

Tu fais peu d'argent hein ?
Quel fils de pute que tu es.

Allons...

J'ai toujours dit qu'il fallait battre le
fer quand il est chaud.

- Tu t'améliores chaque jour un peu plus.
- Bien Sûr, je n'ai que ça à faire.

Je pensais... Voudrais-tu faire des
vacances à Bali ou en Amérique du Sud ?

- Tu viendrais aussi ?
- Comment pourrais-je ? Je suis lié à mon travail.

Tu pourrais te faire
accompagner par une amie.

- Tu sais bien que je n'ai pas d'amies.
- Faisons venir une de ces femmes anglaises...

d'une organisation.
Je ne me souviens plus du nom.

Non, ne t'inquiéte pas.
Je suis bien ici...

J'ai le piano,
mes livres, le jardin.

Comme j'aurais rêvé avoir une fille
comme toi.

Oui, c'est moi.

Je t'ai dit de ne pas m'appeler ici.

Je comprends... D'accord.

Dis-leur que je serai là.

Tu vois... Je dois déjà y aller.

- Merci de ta visite.
- Merci pour la musique.

Eh bien ? Qu'est-ce que c'est ?

Ce gars, Rudy.
Il est hors de contrôle.

Il ne respecte pas les règles.

Il s'agit d'un night club... Nous aurions
dú en discuter mais Rudy a tout précipité.

C'est un affront pour chacun d'entre nous.

Toi qui a le plus d'autorité, tu dois le
remettre dans le droit chemin sinon...

Je vais traiter cela selon les vielles
manières.

- Qui est-ce ?
- Un vieil ami.

- Quel ami ?
- Rampelli.

Tu sembles pâle, docteur.
L'air ici n'est pas bon pour toi.

- Que veux-tu ?
- Une petite faveur.

Je suis hors-jeu.
Mes mains tremblent trop.

Je n'ai pas besoin de tes mains, mais
j'espère que ta mémoire fonctionne toujours.

Je ne vois plus personne !
Je suis hors du circuit.

C'est une vieille affaire. J'ai besoin
du rapport d'autopsie de Mario Olivieri.

J'ai détruit tous mes documents.

Un renard comme toi qui jette ce joker
pour sa retraite.

Allons.

- Où est-il ?
- Je te l'ai dit, je l'ai détruit.

- Je sais que tu veux rien me dire.
- J'ai tout détruit.

Tu tiens à ta vie...

Que fais-tu dans ce bidonville ?

Je ne vais pas te demander à nouveau,
Je vais faire cela moi-même.

Tu es bien organisé, docteur.

- Puis-je entrer ?
- Rampelli, Viens.

Mes compliments...
Comment diable as-tu fait ?

Les avantages de ne pas être un flic : Pas de
mandat, pas d'avocat et pas de gants blancs...

- Des choses à te faire peur.
- Ouais...

Ce n'est pas bien d'agir ainsi.

Alors redonne-le moi !

Disons que dans ce cas, la
faim justifie les moyens.

Mais pourquoi le faire ?
Tu sais qu'à la fin de cette histoire...

- Tu ne gagneras pas un centime.
- Tu devras alors m'nviter à dîner...

Je t'ai dit que tu m'étais sympathique...
mais tu devrais changer de métier.

Oui, j'ai déjà entendu ça.

Écoute, nous avons parlé du dernier livre
de Sciacca pendant plus d'une heure...

je t'ai joué huit préludes de Chopin...

Maintenant tu dois parler, je suis sûr que tu
as de meilleurs endroits pour passer la soirée.

Je suis parfaitement bien ici.

Malheureusement, je dois te poser
des questions sur ton père.

Je le savais.
Que veux-tu savoir ?

- Il se droguait ?
- Papa ? Es-tu fou ?

On voit bien que tu ne l'as pas connu.
Je l'exclu catégoriquement.

L'autopsie a révélé des traces de drogue
dans son corps quand il est mort...

De plus... Il a été frappé
avec un objet contondant.

Quelque chose comme un sac de sable.
Un objet qui ne laisse pas de trace.

Qu'est-ce que tout cela signifie ?

Je crois qu'il a été assassiné.

- Prends quelque chose à boire.
- Merci, mets-le là-bas.

Irene... Tu as dit que ce gars
avait une veste de couleur, non ?

- Tu en es sûr ?
- Oui. Orange, jaune et bleu, pourquoi ?

- Rampelli, ça te dit rien cette veste ?
- Excusez moi.

C'est quelque chose que
Rudy pourrait porter.

Exact, ça pourrait être lui.

Il n'a surement pas digéré
notre operation du funéral.

- Qu'as-tu dans les mains maintenant ?
- Mallicorno...

Un piano bar oú l'on joue fort...

Il a voulu les racketter mais je crois que
cette fois il va se casser les dents...

- Ce n'est pas fait pour lui.
- Pourquoi ?

Je ne suis pas certain, mais je soupçonne
que le prince est derrière Mallicorno.

Ça pourrait être un moyen de le piéger.

Ne compte pas dessus. Il n'aime
pas être vu à certains endroits.

Vrai... Il est trop intelligent.

Mais nous pouvons le mettre face à
Rudy et voir ce qui se passe.

Donne à mes amis
quelque chose à boire.

Je vais chercher l'argent.
Mieux vaut rester discret.

Bonsoir, patron.
Je suis venu chercher mon salaire.

- Tout va bien ?
- Oui Merci. Tout va bien...

mais je ne comprends pas de quel salaire
Vous parlez.

T'as perdu la mémoire.

Je pense que vous êtes victime d'un
grave malentendu.

La main passe,
Mais nous serons de retour...

A la prochaine.

- As-tu l'argent ?
- Non.

- Pourquoi ?
- Le prince est impliqué.

- Et merde.
- Que faisons-nous maintenant ?

- Nous le laissons pour le moment.
- Pourquoi ? Sont-ils mieux que nous ?

Laisse tomber. Allons-y.

Qui paie pour ces boissons ?

Ne t'inquiéte pas, mon père viendra
demain pour régler l'ardoise.

J'espère bien...

Cependant, quand quelqu'un meurt de faim,
il vaut mieux qu'il reste à la maison.

Reste calme. Ne bouge pas...

Je vais régler ce problème.

Tu sais ce que je dis ?
Tu devrais me montrer un peu de respect...

Espèce de salaud.

Allez les gars.

- Commissaire, c'est lui qui a commencé.
- Oui, nous le savons. Viens avec nous.

Quand ton patron va venir ?
Je suis fatigué et je m'ennuie.

Je ne suis pas le patron
ici, je n'en sais rien.

Ça ne finira pas comme ça !
Pourquoi le barman est-il libre ?

- Je vais appeler mon avocat.
- Le téléphone ne marche pas.

Ça pue la fumée ici.
Rien de nouveau à signaler ?

Nous avons arrêté cet homme à cause
d'une bagarre. Son surnom est Rudy...

Tout est dans mon rapport.
Je l'ai mis sur votre bureau.

Le voilà.

Excusez-moi un instant, Je vais lire
cela et je m'occupe de vous ensuite.

Tu peux me dire pourquoi vous avez arrêté
ce pauvre type ?

Un combat ?
Une bagarre avec un barman ?

- C'est une blague.
- Je croyais que c'était au sujet de la drogue de la dernière fois...

Je n'avais rien à voir avec ça, Je pensais
que c'était du bicarbonate de soude.

- Je sais que tu n'étais pas impliqué.
- Mais je pensais...

S'il te plaît... Ne pense pas.
Quoi que tu fasses, ne pense pas...

et n'oublie pas que nous n'avons pas
de temps à perdre avec les moins que rien.

Vous avez raison. Mais quand j'ai lu le
rapport, j'ai pensé qu'il était dangereux.

C'est vrai... Peut-être par le passé. Mais plus
maintenant. Il ne fait plus peur à personne aujourd'hui.

- Vous voulez dire que je suis libre ?
- Il n'y plus d'espace...

Les cellules sont pleines,
les prisons sont pleines...

- Il y a nulle part oú te mettre.
- Ça ne finira pas comme ça...

Je suis un moins que rien, un couillon !
Personne ne m'a jamais parlé de cette façon.

Écoute Rudy, si j'ai
quelques conseils à te donner...

Laisse tomber certaines personnes.
T'as déjà vu comment on écrase un cafard ?

Ils feront la même chose avec toi.
Tu es juste bon pour les petits boulots...

Peu de risque... Taper sur les personnes
qui ne peuvent pas se défendre.

Tu vois ce que je veux dire.

En passant, as-tu une veste
jaune, orange et bleu ?

J'en ai pas mal.
Pourquoi ? C'est illégal ?

Non... Non

Signe ici et tu peux partir.
Et laisse tomber certaines personnes.

Utilise l'autre.

Ça ne s'arrêtera pas là.

Fais un peu d'air ici,
il m'a donné mal de tête...

et va chercher deux cafés.

Le voilà. Il arrive.

T'as tout confessé ?
Pourquoi t'ont-ils déjà laissé sortir ?

Nous étions sur le point
d'appeler un avocat.

La musique change dés demain.

- On va danser ?
- Non !

Nous allons les faire danser.
Nous devons leur faire peur !

Sinon on finira en maison de retraite.

Tu as raison !
Ils crachent sur nous...

Qui est ce prince ?

- On se voit cette fin de semaine.
- Au revoir, Professeur.

Que pouvais-je faire ?

Il devenait fou.
Il m'aurait tué.

Il m'a attaché si serré que je
ne pouvait pas bouger mes doigts.

- Que pouvais-je faire ?
- Tu ne devais pas gardé le rapport.

Tu avais peur que je ne pouvais te payer
assez ?

L'arme pour me faire chanter.

C'est ton problème maintenant,
ils ne te lacheront plus.

Professeur, je ne dirai pas un mot.

Pourriez-vous me donner un
peu d'argent pour m'aider ?

Disparaît.

Quel chance de cocu.
Va te faire foutre !

Le spectacle est terminé et il
n'y a qu'un seul gagnant !

Merci.

Les gars...

Alors...

C'est le moment de vérité.
Si quelqu'un a peur, qu'il part maintenant.

- La guerre a éclaté ?
- Oui...

C'est une guerre personnelle entre
Rudy et tous ces fils de putes.

Ce soir, nous commençons
avec le numéro un.

Tu te souviens du Chinois ?

Le Chinois était un mouchard.

Je ne sais toujours pas pour toi...

Nous allons donc te
mettre sous observation.

Allons-y.

- On joue ?
- D'accord.

N'oubliez pas, on commence le boulot.

Rudy est un moins que rien.

- Quittez le bâtiment.
- Dépêchez-vous.

- Je peux voler quelques portefeuilles ?
- Tu es toujours un voleur de poules.

Les locaux sont
fermés pour restauration.

- Toi aussi.
- Sors.

Un moment...

Barman, viens ici. Bouge-toi.

Tourne-toi.

Penche-toi.

Dis-leur que tu es tombé tout seul.

Allez les gars.
Nous l'avons pris par surprise.

Putain ! Ils l'ont tué. Allez !

Allez.

- Sortons d'ici.
- Rudy, Que ferons-nous de lui ?

Laisse-le ici.

Et voilà ! Le prince vient de
recevoir notre carte de visite.

Ce fils de pute.

Il n'est pas rentré ce matin et personne
ne l'a vu dans son restaurant préféré...

Il n'a pas été vu dans
l'un de ses lieux habituels...

- Nous ne savons pas où le chercher.
- La liste des derniers cas.

Il a disparu. Il Mallicorno vient de sauter. Si Rampelli
n'a rien dit, c'est que quelque chose ne tourne pas rond.

Il doit être dans le pétrin.
Passe le message à toutes les équipes.

Ce sont eux.

Faites attention, ces gars-là
ne plaisantent pas.

- Nous avons été envoyés par le prince.
- J'ai compris. Que veut-il ?

Il veut la paix. Il se fout du Mallincorno.
Il te laisse ce businnes.

- Pourquoi est-il si gentil ?
- Il a des choses plus importantes à l'étranger.

- Il dit que c'est une terre brûlée ici.
- Alors il s'en va ?

Non, il ferme boutique à
Rome, mais il veut quelque chose.

- Je t'écoute.
- Tu as un prisonnier...

Un ex-flic. Il a besoin de lui pour
quelque chose, puis il te le rendra.

Okay... Il peut le garder.

Je vais l'amener ici dans deux heures. Dis au
prince qu'il a bien fait, je suis d'accord.

Rudy, écoute...

Il veut dîner avec toi, seul.

Rampino, ta
souffrance est terminée...

Non... pas ça ! Nous te ramenons
chez des amis.

- Ce sont de braves personnes.
- On y va.

- Sors, Rampelli.
- Si je refuse ?

Tu ne peux pas. Je vais d'abord te briser
les os et ensuite je vais te tuer. Allez !

Commissaire Baldi ?
C'est Rampelli.

Allez, Rampelli. Sors.

A terre !

Aller.

Qu'est-il arrivé ?

Ça aurait du être moi.

Au lieu de cela, ils ont
tué ce pauvre gars.

Vous permettez, prince ? - Bien sûr !
Détends-toi, Rudy. La glace est brisée...

- Nous sommes amis.
- Bien dit.

On dirait que vous avez bien
réussi. Rien ne vous manque.

A mon âge, mes ambitions s'estompent.
J'apprécie les petits plaisirs...

- Bien manger, mes chevaux.
- Les belles femmes ?

Pourquoi pas ?
Je tiens à te mettre à l'aise, Rudy...

Place au jeunes,
J'ai fait mon temps.

Mais vous êtes toujours le maître.

Un toast à l'amitié et la paix,
les plus belles choses de la vie.

Et à celui qui a osé
nous fâcher.

Je voulais te donner un
cadeau pour cimenter notre amitié.

Vous êtes trop gentil.
Vous ne deviez pas.

Cette arme m'est particulièrement chère...

- C'est comme un porte-bonheur.
- Elle est géniale !

Je veux qu'elle te porte chance aussi !

Tu es vraiment un fils de pute.

Allo ? Commissaire Baldi.

A trente kilomètres de la Tiberina il y
a une villa que vous connaissez bien...

- Un de vos amis vous attend.
- Allo ?

Allo ?

Ici Baldi, j'ai besoin immédiatement
d'une voiture. Deux serait mieux.

Regardez là-dedans.

"Les amis ont été vengés"

C'est Rudy.

Ouais... L'ami
qui nous attendait.

L'homme à la veste à damier.

Jette un oeil.

La personne assise est Rudy.

Il venait de tuer les
trois chefs de la mafia.

Va voir si il y a un téléphone et
fait venir la Scientifique ici.

D'accord.

C'est un agrandissement de la photo que
nous avons trouvé dans la poche de Rudy.

Nous avons vérifié avec les photos
de la scène du crime...

Il ne fait aucun doute,
c'est bien la même personne.

Belle surprise...

Un bouffon comme Rudy qui liquide trois des
patrons les plus puissants de la pègre.

Genre jeu de massacre de la
nuit de la Saint-Valentin.

On dirait bien.
On l'avait donc sous-estimé...

Mais ce n'est pas étrange de se faire prendre en
photo avec l'arme du crime à ce moment précis ?

Avec ces trois cadavres comme
étant des trophées de chasse.

Un délinquant comme lui veut faire voir qu'il
grimpe les échelons, vanité démesurée.

- Peut-être que ce n'est pas son visage ?
- Ah non ! Pas encore ?

C'est lui...
Mais quelque chose ne colle pas.

Son expression.

Ce regard.

Nous sommes des idiots !
Voilà ce qui est faux !

Rudy est mort dans cette photo.
Regarde ici...

Celle-ci provient du crime des Boss...

On voit clairement une bottine noire
au pied du premier corps...

Maintenant, regarde l'autre photo, une
chaussure normale et une chaussette blanche !

- Donc la deuxième photo est fausse ?
- Bien sûr ! Tout est mis en scène...

Rudy était mort, mais les corps
étaient bien vivant.

Quelqu'un l'a photographié
sur le canapé avec le pistolet.

Ingénieux.

"Si quelque chose m'arrive, je veux que vous sachiez
que le professeur Salviati était le coupable..."

Lui, Alias 'le prince'.
J'en sais trop sur lui...

"C'est pourquoi il veut ma mort. C'est lui
qui a tué les trois chefs de la mafia"

Oui, oui
ça doit passer par les règlements...

Je ne pense pas que ce sera difficile,
je peux parler à des amis...

Excuse-moi, mais je vais t'appeler
plus tard J'ai des choses à faire

- Bonjour
- Commissaire Baldi

- Oui, c'est moi. Qui parle ?
- C'est moi, Laura... Laura Olivieri.

Viens vite. C'est important.

Quel est le problème - Tu avais
raison et j'ai trouvé la preuve...

- Viens vite, s'il te plaît.
- Je serai là dans vingt minutes.

- Est-ce votre voiture ?
- Oui... Pourquoi ?

Je suis en retard et je ne peux pas sortir
Bouge toi de là !

N'approche pas.
Un pas de plus et je vais tirer !

Laura...

- Quel est le problème avec toi ?
- Je sais tout...

Je ne te crois plus.
Tuer mon père n'était pas suffisant...

Tu as voulu salire son nom
en inventant ce vol.

Je ne sais pas ce qu'ils t'ont dit mais...
Laisse-moi t'expliquer.

Stop.

Stop. Les mains en l'air.

Marche.

Par là.

Si tu veux me tuer,
Je suis ici et je suis désarmé.

Tu es la seule personne
que j'ai toujours aimé...

J'ai également été la victime d'un chantage
monstrueux...

Je sais que tout semble être contre moi,
mais ce n'est pas important...

Je veux que tu saches que
je ne t'ai jamais menti.

Il n' y a qu'une seule façon
pour te convaincre maintenant...

En me remettant dans les
mains de la justice.

Je vais m'assurer que tu ne
manqueras jamais de rien.

Au revoir, Laura.

- Barre toi d'ici ! Tu es libre.
- Es-tu sûr ?

J'ai dit de t'en aller.

Non...

Si tu dois me tirer dessus,
Je ne veux pas que ce soit dans le dos.

Comme tu veux.

Reste où tu es ! Jette le pistolet
à terre et mets tes mains sur la voiture.

J'ai dit de jetter ton pistolet.

Sous-titré par

un passant