All language subtitles for Rocky I 1976 1080p FR EN x264 AC3

25 novembre 1975
Philadelphie

H�, l'arbitre !
Arr�te le match !

- Allez !
- Hou !

Allez, frappe-le, Rocky !

Frappe-le !

Tu valses.
Ils veulent du spectacle.

- T'es mou. Tu veux un conseil ?
- Quoi ?

�a va, Rocky ? Je parie
le K.O. au 3�me ?

Garanti.

Tu veux un bon conseil ?

- Prot�ge-dents...
- D�place-toi sur...

Silence. Silence.

Pour suivre, un match en six rounds
entre deux poids l�gers.

Kid Brooks et Sugar Johnson.

- H�.
- Quoi ?

- T'as une clope ?
- Prends celle-la.

T'es naze !
Parfaitement, un vrai tocard.

T'as eu de la chance,
ce soir.

Spider : 40 dollars au perdant...

moins $15 de vestiaire et soigneur
et $5 de douches et serviette.

7% de taxe. Il te reste $17,20.

Bon match, Spider.

Balboa : la part du gagnant. $65
moins $15 de vestiaire et soigneur...

$5 de douches et serviette
et 7% de taxe.

Il te reste $40,55.

- Je remets �a quand ?
- Peut-�tre dans 15 jours.

Appelle-moi.
Le docteur sera l� dans 20 mn.

Gentil toutou.

Vous vous am�liorez chaque ann�e.

Ouais.

Votre papa s'est battu comme un chef.

Pourquoi vous �tiez pas l�, hein ?

Vous auriez d� me voir.
Vous avez les crocs ?

Voil�.

Vous voulez voir
votre copain Moby Dick ?

�a va, Moby Dick ?
Je t'ai manqu� ?

Dis bonjour.

J'en serais pas l� si vous
saviez danser ou chanter.

C'est de l'aliment
pour tortues que j'ai l�.

Devrait y avoir plus
de mouches dedans. Ou plus de mites.

Plus de mouches, plus de mites.
Qu'est-ce qu'on s'en fout.

Comment �a va, ce matin ?
Pleine de vie ?

Bien.

�a va, terreur ?

Comment est l'aliment pour
tortue cette semaine ?

Bon.

- Je suis un peu �nerv�.
- D�sol�.

C'est pas votre faute.
Vous voulez que je vous dise ?

- Moi pas, en tout cas.
- Salut, Gloria.

Le dernier aliment pour tortue
avait plus de mites que de mouches.

Les mites se coincent
dans leur gosier.

Elles toussent et faut que
je tape sur leur carapace.

Vous savez
ce que �a en fait ?

Allez, r�pondez...
�a en fait des tortues tordues.

Des mauvaises blagues
si t�t le matin ?

C'est pas toujours facile
d'inventer des blagues.

Ah ? C'�tait pas une blague ?

Comment va mon copain Butkus !

- J'ai pas eu le temps de v�rifier.
- Butkus !

Donne-moi un bisou.

Adrian, descends nettoyer les cages
� chats. Elles sont d�go�tantes.

Rocky, l'aliment pour
tortues, �a se paye.

Le crime, �a paie pas.
Vous devriez le savoir.

- Rock. Ton patron, �a va ?
- Super.

- Tu reboxes ?
- Par ci par l�.

- On s'fait du fric bient�t.
- Ouais. Un million de dollars.

H�, toi. O� tu vas ?

O� tu te cavales ?

� l'aide !

- Pas sur la figure !
- Ta gueule !

- M. Cazzo veut ses 200 dollars.
- J'ai pas un rond. Je te jure.

Il veut que j'encaisse.
Autrement, je te casse le pouce.

Non, pas �a.

- Comment tu t'appelles d�j� ?
- Bob.

�coute bien, Bob.

Si tu veux danser,
faut payer l'orchestre.

Si t'empruntes,
faut rembourser.

Je suis pas f�ch� contre toi.
Tout ce que je veux, c'est le pognon.

Y'a que 130 dollars.

C'est tout ce que j'ai.
Je suis fauch�.

Bob, tu dois encore 70 dollars.

�coute, me casse rien.
Tiens, prends ma veste.

Elle vaut dans les 50, 60 dollars.

- Non, garde-la.
- Sois chic.

Il fallait y penser avant
� ce genre de truc.

On fera semblant. Je me mettrai
un pansement au pouce.

Faut y penser avant.

Gazzo n'y verra que du feu.

Il saura rien.
Garde ma veste.

Il avait que $130 mais il paiera
le reste la semaine prochaine, M. Gazzo.

Ouais, Bob les aura.

C'est bon pour aujourd'hui.

Demain, Del Rio.

Il a trois semaines de retard,
j'aime pas �a.

Demain, trois semaines,
Del Rio. D'accord.

Comment on �crit Del Rio ?

- Bon match hier soir ?
- Ouais, j'ai gagn�.

- Rocky ?
- Quoi ?

- T'as pris le num�ro ?
- De quoi ?

Du camion qui t'es
pass� dessus.

Du calme. Gare-toi l�.
Je veux parler � Rocky.

Pourquoi tu lui as
pas cass� le pouce ?

- Comment vous savez ?
- Je suis renseign�.

Je t'avais confi�
un boulot ce matin.

Alors, pourquoi tu l'as pas fait ?

Tu me fais passer
pour un con, Rock.

J'ai pens�
qu'avec le pouce cass�...

il peut rien foutre,
il va pas rembourser et...

Je pense et t'ob�is, compris ?

On est pas une �uvre de charit�.
Les clients vont plus avoir peur.

Tu fais ce que je te dis...

sinon c'est ma r�putation
qui d�rouille. Pig� ?

Pig�, Rock ?

Oui, c'est not�.

- �a s'�crit comment Del Rio ?
- Regarde dans le dictionnaire.

Dites-moi, quoi. Je referai
plus le coup du pouce.

Promis.

Ciao, barbaque.

C'est ton pouce
que j'aurais d� casser !

Rock ! Il para�t
que t'�tais bon hier soir.

Ouais. T'aurais d� me voir.

- Tu devrais te reposer.
- Peux pas, j'ai mal � mon dos.

- Ton dos ?
- Mon dos. T'es sourd ?

Non, je suis con.

Mike, o� est mon cadenas ?
C'est � qui tout �a ?

C'est � Diper.
C'est plus ton vestiaire.

Tu d�connes ? Je l'ai depuis
six ans. Et mes affaires ?

Mickey me les a fait
mettre dans un sac.

T'as d�m�nag� mes affaires ?

Elles sont l� depuis six ans
et tu les mets dehors.

Mickey commande. J'ob�is.

O� il est ?

Il entra�ne Diper.
Il est de mauvais poil.

Moi aussi.

Reste en garde haute.
C'est �a.

- H�, Mick.
- La ferme !

Au corps, l� parfait.
Tr�s bien.

Time. Time !

Qu'est-ce que tu veux encore ?

�a va aujourd'hui ?

- Quoi ?
- Je te demande si �a va.

- Pourquoi, t'es toubib ?
- T'as des probl�mes ?

T'occupe pas des miens.
Qu'est-ce que t'as ?

J'ai parl� � Mike. Pourquoi
tu m'as vir� de mon vestiaire ?

Parce que Diper en a besoin.

Diper est un challenger.
Il grimpe. Mais toi...

- Quoi moi ?
- T'es une nouille.

- Ah bon ?
- J'entra�ne des boxeurs, pas des clodos.

- T'as box� hier soir ?
- Ouais.

- T'as gagn� ?
- Ouais, par K.O. au 2�me.

- Contre qui ?
- Spider Rico.

C'est un tocard.

Tous mes adversaires,
tu dis que c'est des minables.

Et c'est faux ?

T'as du c�ur
mais tu boxes comme un singe.

Ton seul bon point c'est qu'on
t'as jamais cass� le nez.

Tiens-toi peinard pendant
que ta t�te fonctionne encore.

Je vais prendre un bain de vapeur
parce qu'hier, j'ai fait un bon combat.

- Et t'aurais d� me voir.
- La belle affaire.

Toi aussi, t'aurais d� me voir.

T'as jamais pens� � raccrocher ?

- Non.
- Tu devrais.

- Ouais.
- Allez, time.

- H� !
- Quoi ?

Ton vestiaire, il me botte.

Son vestiaire le botte.

Tr�s bien, fils.

�a caille, ce soir.

C'est un coup � choper la cr�ve.

Vous voulez un coup de main ?

Il y a un beau match au Spectrum.

Vous voulez aller
� un match de basket ?

Salut Butkus, �a gaze ?

Sale journ�e.
Ils m'ont pris mon vestiaire.

Je l'avais depuis six ans
mais je m'en fous.

�a sert � rien. T�t ou tard
un mariole trouve la combinaison.

On m'y a chour� 20 dollars
en six ans.

�a a l'air de rien
mais �a fait une somme.

C'est pas grave.
C'est des choses qui arrivent.

�a caille.

Salut, les piafs.
Vous avez vu qui est l� ?

Le ver de terre g�ant.

Vous trouvez pas
qu'ils ont l'air en sucre ?

De la confiserie volante. H�, l'oiseau,
tu me ram�nes � la maison ?

Je vous raccompagne � pied ?

Non.

�a caille. � votre place, si j'avais
le fric, je prendrais un taxi.

Y'a des types louches
dans le coin...

Tous les cent m�tres, y a en un.

On les reconna�t bien.

Bon, j'y vais.
� un de ces quatre.

Allez, debout l�-dedans.

Vous avez eu une dure journ�e
dans la cage.

Chez moi, je vais
gamberger une blague.

Je vous la raconterai
demain. D'accord ?

- Bonsoir, Adrian.
- Bonsoir, Rocky.

Quand j'ai dit non,
c'est non.

Je t'ai amen� un copain !

- Salut Rocky.
- �a va ?

- T'as vu Paulie ?
- Aux chiottes.

- T'as quoi � l'�il ?
- Mon dernier combat.

- J'esp�re que t'as gagn� au moins.
- Ouais, j'avais la patate.

Le champion du monde Apollo Creed
� l'a�roport Kennedy...

C'�tait contre qui ?

Spider Rico.

Il tra�ne encore sur les rings ?

Ouais, il se d�fend.
Mieux que toi sans te vexer.

H�, Paulie, pourquoi
t'as boucl� la porte ?

Je vais tuer le connard
qu'a cass� la glace.

Dis donc Paulie.

Tous les jours j'y repasse
mais ta s�ur, tintin avec moi.

Oublie-la.

- Facile � dire.
- Tu peux faire mieux.

Tous les soirs, je lui balance
une vanne. Tous les matins aussi.

Rien. Elle me regarde
sans me voir.

Elle te regarde, hein ?

Comme des restes
dans une assiette.

Faut que j'aie une Cadillac ?
C'est ma gueule peut-�tre ?

C'est une paum�e.

Elle me rend dingue que je lui
fendrais la t�te avec un rasoir.

D�conne pas.

Je suis mal vir�.

- T'es toujours mal vir�.
- Adrian a rien dans la caboche.

C'est une cloche.

Elle va prendre trente ans bient�t.

Si elle fait pas gaffe,
elle va crever seule.

- J'ai 30 berges.
- La m�me chose pour toi.

Y'a pas foule autour de toi.

Je veux d�foncer le connard
qu'a p�t� ma glace, c'est tout.

Sortons, �a schlingue.

De toute fa�on,
faut que je te parle.

De quoi ?

- Tu travailles toujours pour Gazzo ?
- Ouais.

Parle-lui de moi.

Je pense pas
qu'il embauche en ce moment.

Viens.

- Elle s�che sur pied.
- Qui ?

Ma s�ur. Si elle continue,
elle va s�cher sur pied.

Demain, c'est Thanksgiving.
Viens lui parler.

Ouais.
Une bi�re.

- Viens bouffer de la dinde.
- D'accord.

J'y vais. 10 mn de retard
et elle appelle l'hosto.

- Paulie.
- Laisse. Je r�gle.

... contre Mac Lee Green
dans notre magnifique Spectrum.

Parlez-nous de ce combat
qui fait tant de bruit.

�a sera le plus grand �v�nement
sportif de l'histoire du pays.

je frapperai Green
comme s'il avait commis un crime.

T'as vu ce guignol ?

O� sont les vrais
boxeurs ? Les pros ?

� l'heure actuelle,
on a que des gugusses.

- Des gugusses ?
- Ouais.

En respectant la tradition
de hauts faits du pays...

Apollo Creed sonnera � nouveau
l'ind�pendance en sonnant Mac Lee Green.

- T'appelles Apollo Creed un gugusse ?
- Regarde-le.

Faites des �tudes
et travaillez vos m�ninges.

Devenez docteur, avocat
avec une serviette en cuir.

Oubliez le sport comme m�tier.

�a vous abrutit
et �a vous fait puer.

- Pensez au lieu d'empester.
- Merci, champion.

T'es gonfl�. Ce mec
est champion du monde.

Il s'est vraiment jet� � l'eau.

T'as fait quoi, toi ?

Si t'es pas heureux
dans la vie, c'est une chose...

mais moi, j'ai un commerce qui tourne.
J'ai pas besoin de me jeter � l'eau.

C'est vrai.

Carre-le toi bien profond.

Qu'est-ce que j'ai dit
pour t'insulter ?

Tu veux qu'on se jette � l'eau ?
Je vais m'en jeter un � la place.

- On boit un coup, Rocky ?
- Pas de vin.

- Allez, une petite bouteille.
- Non.

Allez.

Il sait que
t'es l� ton fr�re ?

Va te faire foutre du con !

C'est eux qui t'apprennent
� parler comme �a ?

- �crase, p�dale.
- R�p�te jamais �a.

Susceptible, le Rocky.

Pour qui il se prend ?

Quand j'avais ton �ge, y avait
qu'une fille qui parlait comme �a.

Y'en avait qu'une
dans tout le quartier.

Fais pas �a.
�a va te jaunir les dents.

J'adore avoir les dents jaunes.

- Ta bouche va puer comme une poubelle.
- Ben moi, j'aime �a.

Personne n'aime �a.

La fille qui parlait comme toi,
elle �tait pas mal...

mais les gar�ons, ils sortaient
avec elle juste pour rigoler.

- Jamais un rencard s�rieux.
- Pourquoi ?

Tu rigoles, tu dis des cochonneries,
les mecs te trouvent sympa...

mais ils te font vite une r�putation
et plus personne te respecte.

Faut que je dise un gros mot.
Une "pute". Tu comprends ?

Tu parles comme �a,
tu risques de finir pute.

�coute, Rocky. J'ai douze ans.

�a a rien � voir. Il suffit
que tu te comportes comme une pute...

et paf, �a suffit

Tu te fais une sale r�putation,
dans vingt ans...

Les gens vont dire :
"Tu te souviens de Marie ?"

"Non. Qui c'est ?"

"Tu sais, la petite pute
de l'Atomic Shop."

"Ah, ouais. Ouais !
Je vois"

Ils t'oublient toi
mais pas ta r�putation.

Tu comprends ?

T'as un petit ami ?
Non.

Pourquoi tu penses
que t'en as pas ?

Parce que tu passes
ta vie avec ces loulous.

Si tu tra�nes
avec eux, t'es foutue.

C'est des loup�s.

Fr�quente des gens bien,
t'auras des copains bien.

Fr�quente des gens fut�s,
t'auras des copains fut�s.

Fr�quente des glands
et tu resteras avec des glands.

C'est math�matique.

- Tu vas quand m�me pas...
- Non.

J'allais dire quoi ?

que j'arr�te d'agir comme une pute
ou je vais en devenir une.

- Ouais, dans ce go�t l�.
- Bonsoir, Rocky.

- Bonsoir, Marie, fais gaffe.
- Rocky...

O� je pense, pauvre mec.

�a te va bien de la sermonner,
pauvre mec.

On a v�rifi� le rapport des toubibs ?

Mac Lee Green souffre d'une fracture
du 3�me m�tacarpe de la main gauche.

On peut reporter
si vous voulez absolument Green.

C'est pas que Green.
Et le temps de pr�paration d'Apollo ?

- On trouvera une solution.
- Solution, des clous.

Trouvez-moi un autre challenger class�
et vite fait M. Jergens.

Ne faites pas d'arnaque � mon client.

Apollo a fait l'�quivalent
d'un million de dollars de publicit�...

pass� contrat
avec 20 organisations.

Il ne peut pas
faire machine arri�re.

J'ai contact�
le manager d'Earnie Roman.

Earnie a un match en France
la m�me semaine.

Signez Buddy Shaw.
Il est class� 5�me.

Il est en Californie
et il a pris 25 kilos.

J'ai contact� tous les challengers.
Ils disent tous la m�me chose.

Cinq semaines ne suffisent pas
pour se pr�parer.

C'est du bidon. Ils ont les foies.

Ils savent que le monde entier va
regarder et qu'ils ont aucune chance.

C'est des excuses pour pas prendre
une branl�e devant toute la plan�te.

Je suis un bon promoteur.

J'ai organis� des matchs
dans tous les azimuts...

et je me suis cass�
le cul pour celui-ci.

Mais l�, je ne sais plus
quoi faire.

Moi, je sais.

Sans challenger class�,
il nous faut quelque chose de nouveau.

L'Am�rique est le pays
de l'opportunit�.

Alors, le 1er janvier, Apollo Creed...

donnera sa chance
� un boxeur inconnu de la ville...

comme dans un conte de f�e.
Et il sera avec moi sur l'affiche.

Vous voulez savoir pourquoi ?

Parce que je suis sentimental.

Je suis loin d'�tre
le seul dans ce pays...

et rien ne les emballera plus
que de voir Apollo Creed...

donner � un gars du coin
la chance de remporter...

Le plus grand titre mondial
pour le bicentenaire.

C'est comme �a
que je vois les choses.

Et c'est comme �a
que �a va se passer.

Apollo, �a me botte !
C'est vachement am�ricain.

Non, Jergens.
C'est vachement gamberg�.

Qu'est-ce qu'il y a ?

Je veux juste v�rifier.

Snyder : 2000
et Capoli : 1000. C'est �a ?

Non. Capoli : 2000,
Snyder : 1000.

- 2000.
- �cris-le.

C'est not�.

Qui c'est la fille
que tu sors demain soir ?

Qui vous l'a dit ?

Je suis renseign� sur tout.
�a parle dans les docks.

C'est la s�ur � Paulie.

H�, Rocky. On dit
qu'elle est retard�e.

Elle est pas retard�e,
elle est timide.

Emm�ne-la au zoo.
Les d�biles, �a adore �a.

Il va se taire, ce con ?

- Moi, un con ?
- �a suffit Rocky.

- T'as bien compris.
- Du calme.

Buddy est de mauvais poil
� cause de sa prostate.

Il est toujours comme �a.
Tu devrais t'estimer heureux...

d'avoir encore la sant�.

- J'aime pas ta gueule.
- J'aime pas la tienne non plus.

- Va te faire mettre.
- Sors de l� !

Du calme ! Mes oreilles !
Vous commencez � me courir.

�coute.

- Buddy peut pas te sacquer.
- Ouais.

Y'a des mecs qui ha�ssent
sans raison, tu piges ?

Approche.

Voil� 50 dollars.
Amuse-toi bien avec ta souris.

Merci.

Comment vous savez son nom ?

J'ai des oreilles partout.

- Rocky ?
- Quoi ?

Oublie pas mon conseil.

- Emm�ne-la au zoo.
- Ta gueule, pauvre con !

- Un autre caf�, M. Creed ?
- Non merci, Shirley.

- Tu penses quoi de Billy Snow ?
- Un truqueur.

- Alors peut-�tre Big Chuck Smith ?
- Oui.

Il est trop vieux, trop terne.

BobbyJudge, l�.
Il est bien.

Non, il me fait
ni chaud ni froid.

Joe Zack serait bien.

Qu'est-ce que
vous cherchez, Apollo ?

Voil� ce qu'il me faut :
"L'�talon italien".

Rocky Balboa...
Jamais entendu parler.

C'est un nom qui parle :
"L'�talon italien".

Les m�dias vont adorer.

Qui a d�couvert l'Am�rique ?
Un italien, pas vrai ?

Quoi de mieux que d'affronter
un de ses descendants ?

C'est une fausse patte.

J'aime pas �a.
Ils font tout � l'envers.

C'est rien. Je l'envoie
au tapis en trois rounds.

Apollo Creed face
� l'�talon italien.

On dirait un film d'�pouvante.

Qu'est ce que tu fous
avec ce b�ton ?

J'�tais une terreur avec �a, moi.
Ta s�ur, elle sait que je viens ?

Elle est toute excit�e.

Vise mes mains : toutes gonfl�es.

� force de rentrer et sortir les
quartiers de viande du frigo...

�a tue les articulations.

Tu devrais peut-�tre
voir un docteur.

C'est plut�t
un boulot qu'il me faut.

C'est �a. Elle est comment
la dinde ? Grosse ? Petite ?

Parle � Gazzo. Dis lui
que je me d�brouille bien...

et que je pinaille pas.

Je ferai un bon encaisseur.
Casser des os, �a m'emb�te pas.

Oui, �a t'emb�te pas.
Une grosse dinde, hein ?

Gazzo, c'est pas
un bon boulot. Oublie.

T'as une allumette ?

Parle-lui de moi
pour me rendre service.

Ouais. La derni�re fois que j'ai
mang� une dinde, j'�tais dans un snack.

L'ann�e derni�re,
moi et les tortues, on mang� du jambon.

Ta s�ur sait vraiment
que je viens, hein ?

Ouais, ouais.
Elle est toute excit�e.

Je suis tout seul...
Oublie Gazzo, d'accord ?

J'ai jamais suppli� personne.

C'est �a.
Oublie-moi, mon amour...

T'es s�r qu'elle sait
que je viens ?

- Ouais. Elle est toute excit�e.
- Ah bon ?

Paulie, t'es en retard.

T'as appel� l'hosto ? Elle appelle
si j'ai dix minutes de retard.

Bonsoir, �a va ?

Je t'avais dit
qu'elle �tait toute excit�e.

Pourquoi tu m'as pas dit
que tu l'amenais ici ?

Regarde-moi. Je peux pas
le recevoir comme �a.

Comme �a ou autrement. C'est un copain.
Il est venu pour te sortir.

Non, je peux pas.

Sors de ta cuisine et va faire
un tour. Et plus vite que �a.

J'irai pas.

Tu vas sortir d'ici et rapidos.

J'en ai marre de te voir
dans ton coin comme une araign�e.

Vis ta vie !

Paulie, je peux pas sortir.

Me tiens pas t�te.

J'en ai marre
que tu sois une paum�e.

- Dis pas �a, Paulie.
- Allez, sors.

Apollo Creed cherche
un nouveau challenger...

afin de remplacer Green pour le match
du bicentenaire � Philadelphie.

Pourquoi tu m'as pas dit ?

T'es s�re que je te l'ai pas dit ?

- Je peux pas ! J'irai pas !
- Pourquoi ?

C'est Thanksgiving
et j'ai une dinde au four.

Une dinde dans le four !

Une dinde dans le four.

Tu la veux ta volaille ?
Va la manger dans l'all�e.

Paulie...

Sors d'ici et va vivre
ta vie, bordel !

Non !

T'en veux un bout ?

Vaut mieux passer la main,
tu crois pas ? Faut pas insister.

Bien s�r que si. Vas-y.
Fais-la se marrer un coup.

Je vais lui dire quoi ?
Elle est de mauvais poil et moi aussi.

Mais t'aimes faire rigoler.
Tu veux la sortir ma frangine ?

- Ouais.
- Alors...

Je sais pas quoi lui dire.

Fais-la marrer.

Adrian, c'est moi. Rocky, vous savez ?

�coutez, euh...

Je sais pas quoi dire parce que
j'ai jamais caus� � une porte.

Qu'est-ce qu'on raconte
� une porte ? Laisse tomber...

- Continue. T'es en pleine forme.
- Non, c'est nul.

Continue � faire dans le marrant.
Je m'y connais.

J'ai l'air d'un con.

Adrian, c'est encore Rocky.

�coutez...

Je sais que c'est pas le pied
en ce moment pour vous.

Vous pourriez pas me faire plaisir ?
Je suis seul pour Thanksgiving.

Alors, euh...

On pourrait faire un tour,
histoire de manger quelque chose.

On rigolerait aussi
peut-�tre, qui sait ?

�a vous dirait qu'...

�a vous dirait qu'on
sorte ensemble ?

Qu'est-ce que vous en dites ?

On va bien s'amuser.

Vraiment bien.

Merci pour le pilon.

Je vais couper la t�l�.
J'ai mal � la t�te.

- Qu'est-ce qu'elle aime faire ?
- Du patin � glace.

Adrian, d�p�che. C'est pas toi
qui payes le chauffage.

Vous savez. J'avais pas
besoin de dinde de toute fa�on.

Mais c'est Thanksgiving.

- C'est quoi ?
- C'est Thanksgiving.

Pour vous mais pour moi,
c'est un jeudi sans plus.

�a a l'air bien calme, hein ?

- Je crois que c'est ferm�.
- Non. On a juste d� arriver t�t.

Hep, l� bas. On est ferm�.

- Quoi ?
- On est ferm�.

�coutez. Je vais l'amadouer.
Attendez ici, je reviens tout de suite.

- On peut aller ailleurs.
- Non, pas de probl�me.

Vous �tes ferm� "ferm�"
ou juste ferm� au public ?

Il est plus de six heures du soir
et c'est Thanksgiving.

C'est pour �a qu'il y a personne.

Et puis vous avez rien � faire ici.

Faites-moi plaisir
et partez. D'accord ?

Toi, fais-moi plaisir.

On est ferm�, je te dis.

La petite-l� est patraque et le docteur
dit qu'elle doit faire de l'exercice.

Et le patin,
c'est vachement indiqu�.

Et alors ?

Rends-moi service.
Tu vois qu'elle est patraque.

Si tu pouvais la laisser
patiner quelques minutes...

Dix minutes, dix dollars.

Huit.

Allez, c'est Thanksgiving.

Neuf et c'est r�gl�.

La patinoire est � vous
tout seuls. Dix billets.

- Envoie les patins.
- D'accord.

Vous ne patinez pas ?

J'ai arr�t� � 15 ans
quand je me suis mis � la boxe.

Le patin, c'est mauvais
pour les chevilles.

Vous vous d�brouillez, hein ?

Comme je disais en venant,
avant, j'avais la boxe dans la peau...

mais �a m'a pass�.

Je voulais juste prouver
que j'�tais pas un tocard...

que je pouvais faire un vrai pro.

Vous n'avez jamais eu l'occasion ?

Y'a pas de quoi pleurer. Je boxe
quand m�me. Un peu comme un passe-temps.

Le probl�me, c'est que
je suis fausse patte.

C'est quoi ?

�a veut dire que
je suis gaucher. �a d�rythme.

�a d�rythme l'adversaire aussi
et personne aime avoir l'air maladroit.

Vous savez d'o� vient le mot ?

- Non.
- Neuf minutes.

Il y a longtemps...
peut-�tre bien il y a 100 ans...

y'avait un boxeur, je crois
bien que c'�tait � Philadelphie.

Il �tait gaucher alors il se mettait
en fausse garde et tapait du gauche.

Et �a, c'est tr�s faux jeton
alors on l'a appel� fausse patte.

Vous suivez : fausse patte,
fausse garde, faux jeton

Simple comme bonjour.

C'est certainement
mieux comme �a. Vous pensez pas ?

Vous n'avez pas eu votre chance
parce que vous �tes gaucher ?

Absolument.
Attention.

Je me suis d�bo�t� le doigt.

Regardez.

Pas de panique.
C'est pas votre faute.

C'est une vieille blessure.

Tenez, vous voyez.

�a plie tout seul.
C'est arriv� avant...

J'appuie sur le bouton.
Bong : �a marche.

C'est pas votre faute.
Je veux vous montrer...

Sept minutes.

C'est arriv�... J'ai des photos
de tous mes combats.

C'est arriv� contre Baby Crenshaw.
Vous voyez ce gars ?

Big Baby, c'est une baraque. Je me suis
cass� les deux mains sur lui.

J'ai perdu. Chouette photo, hein ?

Vous voyez comment �a marche ? Sympa.

Avouez qu'on rigole, franchement.

Avouez qu'on rigole, franchement.

Je suis pas trop gracieux.
Je suis lourd...

mais j'ai une sacr�e patate.

Mais comme je suis fausse patte,
on m'�vite par prudence.

Vous me suivez ?

Vous savez comment j'ai commenc� ?

Non.

Je parle trop fort ?

- Non.
- Trois minutes.

Mon p�re... mon vieux...

C'�tait pas une lumi�re. Il me disait :
C�t� cervelle, t'es pas trop g�t�...

alors tu ferais bien
de te servir de tes muscles."

Alors, j'ai fait boxeur.

- Vous voyez le rapport ?
- Oui.

Pourquoi vous rigolez ?

Ma m�re me disait le contraire.

Le contraire ? Comment �a ?

"C�t� physique t'es pas trop g�t�e,
alors travailles tes m�ninges."

- Elle disait �a ?
- H� ! Vous ! Terminus.

Je peux vous poser une question ?

Absolument.

Pourquoi vous voulez boxer ?

Je sais pas chanter ou danser.

You-hou !

Tombez pas !

C'�tait super.
Je me d�fends vachement bien.

Vous aimez comme je patines ?

Mon dernier combat,
c'�tait contre Spider Rico.

Il m'a mis un coup de boule.
Vous voyez la cicatrice.

�a rigole pas dans le ring.

Y'a des gens
tr�s timides de nature.

Je suppose.

� vous voir, je dirais
que vous �tes comme �a.

Oui, s�rement.

Le tra�ne-godasses des docks.

Trouve-toi du boulot.

Y'en a qui pensent
qu'�tre timide, c'est une maladie.

Mais �a me g�ne pas.

Moi non plus.

Pourquoi je vous parle de �a ?

Parce que je suis un peu con,
voil� pourquoi.

On fait la paire tous les deux.
Je suis con et vous �tes timide.

Je comprends pas qu'on puisse
vouloir �tre boxeur.

Faut vraiment �tre con.
S�rieusement. Vous me suivez ?

On a toutes les chances
de finir pauvre type.

Vous �tes pas un pauvre type.

� moiti�, au moins.

Mais je vais vous dire un truc.

Le pire dans la boxe,
c'est le lendemain matin.

- Le lendemain matin ?
- Ouais.

On n'est qu'une �norme
plaie ambulante.

Y'a des fois,
je souffre de partout...

J'en appellerais un taxi
pour aller du lit aux toilettes.

Mal aux cheveux, mal aux yeux...
On a la figure pleine de bleus...

On a les mains enfl�es.

Regardez cette figure
64 combats. Regardez ce nez.

Vous le voyez ?
Jamais p�t� en 64 combats.

Y'a des gars qui l'ont pris en grippe,
qui l'ont mordu, qui l'ont matraqu�...

Schlack, boum !

Les gars, y visent
mon tarin sans arr�t.

Jamais cass�. J'en suis tr�s fier.
Toujours d'aplomb, c'est rare.

Pourquoi le faire
si �a fait mal ?

� votre avis, hein ?

Parce que...
vous ne savez ni chanter, ni danser.

Quelque chose comme �a.

Vous venez chez moi deux secondes ?

Non, il faut que j'y aille.

Dites pas non. J'ai pas mal de b�tes
et c'est des tr�s tr�s rares.

Allez.

- Non. Il faut que j'y aille.
- Moi aussi. Faut que j'aille aux WC.

Allez.

Je dois vraiment y aller.

Regardez ma figure
Elle inspire confiance, non ?

On la mettrai sur un timbre poste.
Avouez, hein ?

Allez, venez.

Allez, hop !

Clic.

Vous avez faim, Adrian ?

Non.

J'ai des trucs.
Un soda ? Des g�teaux ?

Des biscuits ?

Non ?

Je crois que j'ai
du chocolat. Non ?

Il fait chaud ici.

Si on mettait de la musique ?

Adrian. C'est les animaux exotiques
dont je vous ai parl�.

C'est mes deux potes :
Bouton et Pression.

Je vous les ai vendus.

Je sais. Vous �tiez vendeuse
� la boutique d'animaux.

Votre premier jour, je les ai achet�s.

Je m'en souviens.

J'ai achet� le bocal,
les animaux, les aliments...

et les billes qui vont au fond.

Vous vous souvenez de la montagne ?

J'ai fini par la jeter
parce qu'elle chavirait tout le temps.

Venez donc vous asseoir.

C'est un sofa sympa.

Y'a de grosses b�b�tes l�-bas.
�a risque moins ici.

Vous venez vous asseoir ?

Vos parents ?

Oui. Mon vieux et ma vieille.

- C'est vous ?
- Ouais, � huit ans.

C'est l'�talon italien
quand il �tait m�me.

Venez vous asseoir.
Mettez-vous � l'aise.

Vous avez le t�l�phone ?

Non. Je l'ai fait retirer.

Les gens appellent sans arr�t, y en a
marre. Et puis les interruptions...

Vous voulez appeler qui ?

Je veux dire � mon fr�re o� je suis.

Pourquoi ?

Il se fait peut-�tre du souci.

S'il y a que �a, je vais l'appeler.

Paulie ! Ta s�ur est avec moi.
Je te rappellerai plus tard. Ciao.

Vous trouvez �a moche ici, hein ?

Non, c'est bien.

C'est que du provisoire.

C'est pas �a.

Quel est le probl�me ?
Je vous reviens pas ?

Ou bien c'est les tortues ?

Je crois que je devrais pas �tre ici.

En voil� une id�e.

J'ai rien � faire ici.

Pourquoi ? Vous �tes mon invit�e.

Je vous connais pas tellement...

Je n'ai jamais �t�
dans l'appartement d'un homme.

Ils sont tous pareils.

Je suis pas s�re
de vous conna�tre assez.

Je suis g�n�e.

Je suis pas tellement
� l'aise non plus.

Vaudrait mieux que je parte.

Partez pas, je vous en prie.

Restez.

- Faites-moi plaisir.
- Quoi ?

Enlevez vos lunettes.

Vous avez de jolis yeux.

Faites-moi encore plaisir.

Enlevez votre chapeau.

J'ai toujours su
que vous �tiez jolie.

- Me charriez pas.
- Je vous charrie pas.

Je vous charrie pas.

J'ai envie de vous embrasser.

Vous �tes pas oblig�e
si �a vous dit rien.

Moi, j'en ai tr�s envie.

Il para�t que t'as un match en vue ?

Ouais, le mois prochain,
le 27 janvier.

Tr�s bien.
Viens nous voir � la salle.

On te pr�parera.
Combien tu p�ses ?

Soixante-dix-huit kilos.

Salut Rock, �a va ?

Y'a Mick qui voulait te voir.

- Moi ?
- Ouais.

- T'es s�r ?
- Ouais.

Si je te le dis,
c'est qu'il te cherche.

T'es bouch� ? File le voir.

T'as un truc pour moi ?

Un type de chez Jergens te cherchait.

Il leur faut des sparring-partners
pour Apollo Creed.

- Tu d�connes ?
- Voil� sa carte.

- Quand il est venu ?
- Y'a une heure.

Il doit vouloir
un sparring-partner pour Creed.

C'est ce que j'ai dit,
cr�tin de rital !

�a fait six ans que je viens ici
et que tu me cherches des noises.

- Je veux savoir pourquoi.
- Vaut mieux pas.

Si !

- Tu veux savoir ?
- Ouais !

Je vais te dire. Parce que
t'avais le talent pour �tre un bon...

et au lieu de �a, tu casses
des os pour un usurier minable.

- Je gagne ma vie.
- Non. Tu la g�ches !

Bonjour, vous d�sirez ?

Vous �tes sans doute M. Rocky Balboa.
M. Jergens vous attend.

Une petite seconde.

M. Rocky Balboa d�sire vous voir.

Tr�s bien.

Donnez-vous la peine d'entrer.

- Je la reprends ?
- Naturellement.

Merci.

M. Balboa.

Comment allez-vous ?

George Jergens.
Prenez place.

Merci.

- M. Balboa.
- Appelez-moi Rocky.

Dites Rocky, vous avez un manager ?

Non, j'ai que moi.

J'ai une proposition � vous faire...

- Pour �tre sparring-partner ?
- Je vous demande pardon ?

Je sais que vous en cherchez
et je suis tout dispos� � le faire.

- J'en suis s�r.
- Absolument.

Faire �a pour le champion du monde,
�a serait un honneur.

Je lui ferai pas de coups en vache.
Je serai un bon sparring-partner.

Vous ne me comprenez pas, Rocky.

Ce que je vous propose...

c'est d'affronter Apollo Creed
pour le titre de champion du monde.

Non.

�coutez, Rocky.
Apollo vous a vu sur le ring.

Il vous estime.
Il veut vous affronter.

Je boxe dans les clubs, vous voyez.
Je suis un �poussetteur de cadrans.

Lui, c'est le meilleur.
�a serait pas un bon combat.

C'est chic
d'avoir pens� � moi.

Rocky ? Croyez-vous que l'Am�rique
est le pays de l'opportunit� ?

Ouais.

Apollo aussi et il va le prouver
au monde entier...

en donnant � un inconnu
la chance de remporter le titre.

Et il vous a choisi, Rocky.

C'est la chance de votre vie.

Vous ne pouvez pas la laisser passer.

Qu'est-ce que vous en dites ?

Vous plaisez-vous dans la ville
de L'Amour Fraternel ?

�tre � Philadelphie
me remplit de patriotisme.

Des gens super et une ville super.
On me souhaite bonne chance partout.

J'aime mes fr�res de Philadelphie
et je suis fier d'�tre am�ricain.

- Apollo ?
- Oui.

Pourquoi affronter un homme qui n'a
quasiment aucune chance de gagner ?

Parce que, si l'histoire
de L'Am�rique prouve une chose...

c'est que tout le monde a sa chance.

Vous vous souvenez pas
de Valley Forge et Bunker hill ?

- Apollo.
- Oui.

C'est une co�ncidence votre combat
contre un blanc en ce jour historique ?

Je sais pas. C'est une co�ncidence
son combat contre un noir ?

C'est bien vrai, mon fr�re !

Que pensez-vous
de votre challenger ?

- Ce que je pense de lui ?
- Oui.

Viens l�, Rock.

Mon pote.
Rocky t'es bien italien ?

- Ouais.
- Et alors ?

�a veut dire que s'il sait pas se
battre, je parie qu'il sait cuisiner.

Fais-moi plaisir.
P�te-lui les dents.

Paulie !

Rocky, quelle sera
votre tactique contre Apollo Creed ?

C'est le meilleur.
Faudra que je donne le max.

Juste entre nous, Rocky.

�a vient d'o� le nom :
l'�talon italien ?

Je l'ai invent� y'a bien 8 ans
un soir au d�ner.

Votre bourse va �tre
de 150 000 dollars.

Vous avez des commentaires ?

Aucun commentaire, n'est-ce pas ?

- Non.
- Pas de commentaires.

- Merci, Rocky...
- Attendez

Je veux dire "salut"
� ma petite amie, d'accord ?

H�, Adrian !
C'est moi, Rocky !

T'as vu o� je suis ?

T'aurais pas d�.

- Merci, Rocky.
- Me pousse pas ! Fais gaffe !

Il te fait passer pour un con.
Moi, je lui p�terais la gueule.

Il donne des coups bas.

�a me d�range pas.

Tu vas avoir besoin de gens
qui te donnent un coup de main.

Un coup de main ?

Pour rester disciplin�.

Je suis assez grand.

Quelqu'un pour t'aider � t'entra�ner...

pour te passer ta serviette,
faire tes courses...

Personne s'occupait de moi hier...

alors je vais continuer
� entra�ner tout seul.

Si t'as pas des gens comp�tents
avec toi, t'as moins de chances.

Einstein s'est plant�
� l'�cole deux fois.

Sans blague !

Ouais. Beethoven �tait sourd,
Helen Keller, aveugle.

Rocky a toutes ses chances.

Tu veux que je t'apporte une bi�re ?

On t'a sonn�e, toi ?
L�che-moi les baskets !

- Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Rien.

- J'ai dit quelque chose de mal ?
- Non, t'as rien dit.

�videmment que t'as rien dit !
Rien du tout !

Faut que j'y aille.

O� ils sont,
ces bon Dieu de bretzels ?

Putain de bretzels.
Y'a plus de bi�re ?!

Tu devais en acheter !

�a t'a plu d'entendre
ton nom � la t�l� ?

�a m'a pris par surprise.

Pourquoi t'as fait �a ?

Tu me fais marcher ?

Oui.

Tu reviens � quelle heure ?

Vers les 7 heures.

Leur truc � la t�l�.
J'ai dit que �a me d�rangeait pas.

Oui.

Ben, si.

Je t'ai fait venir pour savoir si t'as
du fric pour tes frais d'entra�nement.

J'ai quelques dollars.

- Prends �a.
- C'est quoi ?

500 dollars. C'est de bon c�ur.

T'as jamais eu de chance. Mais je
crois qu'elle va tourner ce coup-ci.

- C'est pas ton avis ?
- Peut-�tre bien.

- Merci pour le fric, Tony.
- Pas de probl�me.

- Merci beaucoup.
- Salut.

- Attends voir.
- Quoi ?

T'es en plein entra�nement, non ?

- Ho ! Tony !
- Quoi ?

Vous serez au match ?

Sous les cordes.

� un de ces quatre.

Ouais.

Salut, petit. J'ai vu
de la lumi�re. Je peux entrer ?

Oui, entrez.

C'est gentil.
C'est chouette chez toi.

Je suis venu pour te causer de...

de ce qui t'arrive tout d'un coup.
T'as une veine dingue.

Ouais, une veine dingue.

� c�t� des autres...

C'est des bon boxeurs.
Leur palmar�s est bon.

Ils se d�foncent pour des clopinettes.

Mais toi, t'as l'occasion
de d�crocher le titre.

- C'est marrant comment �a marche.
- Tu l'as dit. Je peux m'asseoir ?

Bien s�r.

C'est quoi �a ?

Des tortues domestiques.

Au dessus, c'est Bouton
et l'autre, c'est Pression.

Le reste, c'est des billes.

C'est fameux en soupe.

Bon...
�coute.

Je suis venu t'avertir qu'il faut
que tu prennes l'occasion...

Je suis venu t'avertir qu'il faut
que tu prennes l'occasion...

de d�crocher le titre par le bon bout.

Parce que, comme dit la bible :
"compte pas sur une seconde chance".

Ouais.

T'as pig�, hein ?

Ce qu'il te faut,
c'est un manager.

�coute-moi.
Je sais de quoi je parle.

Je suis dans le business
depuis 50 ans.

50 ans, hein ?

Je connais tout.
Toutes les ficelles.

- Tu sais ce que j'ai fait ?
- Quoi ?

J'ai tout fait.

Si t'avais vu comme j'ai sonn�
Giny Russel. Sorti du ring...

Je te l'ai �ject� !
C'�tait le 14 septembre 1923.

Le m�me soir que Firpo
a sorti Dempsey du ring, lui aussi.

Et devine qui a de la pub gratis ?

- Dempsey.
- Ouais mais pourquoi ?

- Parce qu'il a le titre.
- Non !

Parce qu'il avait
un manager et pas moi.

Je veux te montrer quelque chose.
Regarde ma figure

21 points de suture
au dessus de l'�il gauche et...

34 au dessus de l'autre.

Tu savais que j'ai eu le nez
cass� 17 fois ?

La derni�re fois,
c'�tait contre Mike le marin.

J'ai gard� la coupure.
C'�tait un chouette match.

Tu veux lire l'article ?

C'est pas grave.

� la fin,
j'avais l'oreille en chou-fleur.

Rocky Marciano !

Tu sais...

Tu me fais un peu penser � lui.

Tu trouves, hein ?

Tu bouges comme lui
et t'as du c�ur comme lui.

J'ai du c�ur mais j'ai pas
de vestiaire, hein, Mickey ?

Bon. Quand j'ai commenc�
dans la boxe...

�coute. Un bon conseil : bois pas
cette saloperie avant un match.

C'est mauvais pour toi.

Si je peux me permettre.

� mes d�buts, on nous traitait
comme des moins que rien.

Pour dix dollars,
on s'acharnait sur un pauvre guignol.

Mais j'avais pas de manager.

Une fois, j'ai eu une vraie
ordure en face de moi.

- Il s'est foutu un clou l�.
- Au pouce ?

Ouais, au pouce, dans le gant.

Il m'a d�fonc� la gueule
comme une passoire.

La bave me giclait
par les joues.

T'imagines ?

Si tu m'avais connu
au mieux de ma forme !

Viens regarder �a.

Vise un peu l'allure.

C'�tait avant qu'on me d�molisse.

Chouette photo.

Tu l'as bien conserv�e.

Mais j'ai jamais eu de manager !
C'est �a le probl�me.

Mais maintenant je sais tout ce qu'on
peut savoir et je veux te l'offrir.

Je veux te l'offrir
et m'occuper de toi...

pour qu'on te fasse pas
les vacheries qu'on m'a faites.

Tu comprends ?

Le combat est d�cid�.

�coute-moi.
Je veux �tre ton manager.

Cette fois, tu me suis.

J'ai pas besoin de toi.

�a a pas de prix,
ce que je peux t'offrir.

J'en ai bav�
et j'ai une grosse exp�rience.

Moi aussi.

�coute, petit...

Si tu voulais m'aider,
fallait le faire y a dix ans.

as jamais lev� le petit doigt.
Tu t'en fichais.

Si tu voulais...

Si tu voulais un coup de main,
pourquoi tu as jamais rien dit ?

Je t'ai demand�
mais t'as jamais entendu.

Eh bien...

je... je sais...

j'ai 76 ans...

et...

Trop tard.
O� je l'ai mis ?

Lui a en fallut du temps pour venir.

Dix ans pour venir.

�a lui d�pla�t ici ?

�a pue, chez moi ?

Eh ben oui ! C'est puant ici.

Je t'ai jamais rien demand� !
Viens pas me relancer !

Il me parle de ses belles ann�es.
Et les miennes, Mick ?!

Toi, au moins, t'en a eu.

Moi pas. J'ai rien eu du tout.

Et �a continue. J'aurai jamais
rien dans cette putain de vie.

Y'a un type qui me propose
un match. Et alors ?

- Tu veux le match ?
- Ouais, je le ferai le "grand match".

En attendant de taper sur la gueule
� l'autre con...

tiens, regarde �a ! Et rebelote !

Tu veux �tre
autour du ring, hein ?

Tu veux m'aider !
M'aider � quoi faire ?

Les jambes marchent pas.
Y'a rien qui marche.

Ils me disent de me battre
contre le champion !

Parfaitement, j'irai.

Je me ferai ratatiner la gueule.

Tu viens ici.
Tu veux emm�nager ?

Viens vivre dans ma crasse !

Viens vivre chez moi !
C'est puant !

Toute la baraque pue.

Ah tu veux m'aider ?

Eh ben aide-moi !
Je suis ici, je bouge pas !

Il fait moins deux degr�s.
La m�t�o dans quelques instants.

Je me sens tout bizarre, vraiment.

J'ai des si�ges en ska�
dans ma voiture...

et quand je m'y suis assis
ce matin, j'ai fait brrr !

Si je suis debout, tout le monde
� Philadelphie devrait en faire autant.

Pas vrai ? Qu'est-ce qu'on peut
faire d'autre � 4h 03 du matin ?

Allo ?

Bonjour, Mme Kramer. Don Cabot. WYBG,
Philadelphie. Comment allez-vous ?

- Pardon ?
- Mme Kramer ?...

Vous �tes culott� de m'appeler
� une heure pareille ! La barbe !

On a r�veill� Mme Kramer.
�a commence bien.

Va falloir s'accrocher
avec ce moins 2. �a pince.

On le m�rite. On �tait g�t�
depuis deux semaines.

Le thermom�tre devrait s'�lever �...

Ce soir,
on redescendra vers moins 6.

Il fera un peu plus froid en banlieue
et demain, avec un peu de chance...

on pourrait friser plus 4 par endroits.

Mais � moins deux, il fait frisquet.

Couvrez-vous
ou vous allez vous les geler.

�a schlingue ici.
D�conne pas.

Je sais.

C'est toi qu'as tu� tout �a ?

Non, �a se fait en face.

On dirait une morgue
pour animaux, ton truc.

- �a caille dur, l�-dedans, hein ?
- Ouais.

- Qui a tu� tout �a ?
- T'es pas bien ?

Si tu payes pas Gazzo, tu finiras
pendu � un crochet.

Gazzo, c'est un type bien.
Tu le sais.

T'�nerve pas.
Je le sais.

C'est pour �a que je veux que tu
me recommandes pour les encaissements.

�a me sortira
de ce putain de frigo.

Rends-toi service. Garde ton boulot.
Tu manges mieux ici.

Y'a des fois o� �a neige ici ?

Comment �a va avec ma s�ur ?

� ton avis ?

Je sais pas trop.
Raconte.

Raconte quoi ?

Comment �a se passe ?

- Elle te pla�t vraiment ?
- Ouais.

Je me demande
ce que tu lui trouves.

J'en sais rien.
�a comble des vides, je suppose.

Comment �a ?

Je sais pas. Elle a des vides dans sa
vie, moi aussi. On se remplit nos vides.

Tu la baises ?

Parle pas de ta s�ur comme �a.

Tu te l'envoies, ma frangine ?

Tu vois, c'est pour �a
que je te branche pas avec Gazzo.

Tu ram�nes toujours ta fraise.
Tu parles trop.

�a g�le l�-dedans.
Je rentre.

�a g�le l�-dedans ?
Ben, fous le camp !

C'est puant
et toi aussi, t'es puant !

T'es en train de casser les c�tes.

Fais �a � Apollo Creed
et on ira en taule pour meurtre.

Allez, � demain.

- J'ai remont� le chauffage.
- Merci.

Ton fr�re est un brave type
mais il insiste un peu trop.

Tu veux que je te frictionne ?

Non, c'est un peu sensible,
c'est tout. Je suis, assis ici.

- T'es s�r ?
- Oui.

Non. Pas de petit c�lin.

Je suis fatigu�.

Adrian, je suis s�rieux. Faut pas
s'amuser pendant entra�nement

Je veux rester fort.

- Tu me taquines ?
- Non.

- T'es s�r ?
- Ouais.

Va donc faire cuire
le morceau de viande.

Bon, d'accord.

- C'est rien, va.
- Je m'excuse.

Par en dessous.

Par en dessous ! Allez !

Arr�te. Arr�te...
Arr�te, Rock ! Tu me rends fou.

C'est salop�
parce que t'es en porte � faux.

Essayons �a. Attache-lui
cette ficelle aux chevilles.

Laisse environ 60 cm entre.

- J'ai jamais eu de jeu de jambes.
- On s'en fout de �a !

T'es en d�s�quilibre.
Rocky Marciano...

avait le m�me probl�me
et la ficelle a tout arrang�.

Si tu peux te d�placer
et frapper sans la casser...

t'es d'aplomb,
tu deviens tr�s dangereux.

- Tu me suis ?
- T'as l'air en forme, Rocky.

- Merci. Allons-y.
- Vas-y cogne.

- Rock ?
- Quoi ?

- Un autographe ?
- Foutez le camp !

Me d�rangez pas
en plein boulot !

Allez tortiller le cul ailleurs.

La petite du magasin
de bestioles, bas les pattes.

Les femmes, �a te scie les guiboles.

Mais je l'adore, cette gosse.

Alors, qu'elle vienne entra�ner !

D'accord.
La bagatelle, une croix dessus.

Bon.

Les femmes,
�a scie les guiboles, hein ?

- Salut, Rocky.
- Salut, Rocky.

Salut.

Salut.

Qu'est-ce t'es belle !

C'est vrai ?

Sans blague.
Une beaut� fatale.

Tu va briser le c�ur
des gars qui passent.

T'as une gueule folle.

J'ai une autre
surprise pour toi.

Quoi ?

Butkus !

Viens me voir !

Il te tiendra compagnie
quand tu courras.

Viens rencontrer la famille.

Son ma�tre est jamais revenu ?

- Gloria dit que tu peux le garder.
- Super !

- Il bouffe quoi ?
- Des petites tortues.

Viens mon Butkus !

C'est quoi, Butkus ?
C'est � qui cette camionnette ?

Viens.

Je donne un coup de fil
et t'es une c�l�brit�.

On fait un gros plan
sur tes m�caniques.

- Tu pues du bec.
- C'est la gloire !

- Je m'y connais.
- Tu connais rien � rien.

- Qu'est-ce qu'ils veulent ?
- Te voir entra�ner

T'es malade ?
Je m'entra�ne en secret.

- Je te rends service.
- Je t'ai rien demand� !

Je passe pour un con
devant tout le monde, devant ta s�ur...

Carre-toi ton cigare dans l'oreille
et me fais pas de coups pareils.

Appelle-moi, laisse un message,
mais fais pas �a.

Ma s�ur, elle est dingue de toi.

- Je vais te tuer un de ces quatre !
- Viens.

Viens, beau gosse.

Le voil� ! Le futur champion du monde
des poids lourds, Rocky Balboa !

Nous aimerions une petite
interview. �a ne sera pas long.

- Et moi ?
- Et vous ?

- Je suis le viandard.
- Cachez-vous derri�re.

Rocky, d�tendez-vous.
Soyez vous-m�me.

On vous posera
juste quelques questions...

sur votre m�thode
entra�nement unique.

Parlez aux t�l�spectateurs. Ils veulent
savoir votre parcours extraordinaire.

Jimmy, l'�quipe est pr�te ? On y va.

- Rocky, tournez-vous vers moi.
- Pas de questions pi�g�es, d'accord ?

Non. D�tendez-vous.

Je suis avec le challenger
des poids lourds Rocky Balboa.

- Nous sommes dans ce frigo parce que...
- Y'a le boucher dans le champ.

Reprenons.

Je suis avec le challenger
des poids lourds, Rocky Balboa.

Nous sommes dans ce frigo parce qu'il
a une m�thode d'entra�nement originale.

Dans un instant, il nous montrera
en quoi elle consiste.

Mais d'abord, dites-nous d'o� vous
vient cette id�e de chambre froide.

Mon copain l� m'a emmen� ici.
J'ai cogn� dans la bidoche.

J'ai trouv� �a extra
et comme je suis challenger...

�a d�range pas le patron.

C'est une m�thode r�pandue ? D'autres
boxeurs tapent dans de la viande ?

Non, je l'ai invent�e.

- Vous nous faites une d�monstration ?
- Bien s�r.

Confirmez mes places au premier rang
et mettez mon coiffeur dans l'avion.

Combien on a mis dans la pub
t�l�vis�e sur la c�te Ouest ?

- 300 000.
- Passe � 450 000.

Envoie 200 roses � la femme du maire
et fais passer la photo dans la presse.

On passe 15 flashs dans le Middle West ?
Au Canada, �a serait plus rentable.

� propos, j'ai des copains � Toronto
qui ont des combines question imp�ts.

George, tes copains sont les miens.

Champion. Viens voir ton adversaire.

Il a l'air d'en vouloir.

Ouais, moi aussi.

Il reste du caf�, Shirley ?

Je vous en apporte tout de suite.

Apr�s le combat,
je demande le boulot d'empereur.

Daina Lewis, en direct d'une chambre
froide avec le "faussepatte"...

Rocky Balboa.

- Il a pr�venu les journalistes ?
- Ouais. �a a bousill� mon entra�nement

Lui en veux pas.
Il croyait bien faire.

Je sais mais j'aime pas
quand ils sont l�...

parce qu'ils posent des questions
pi�g�es et Paulie le sait.

Il me demande du boulot sans arr�t
mais il sait pas se battre.

Tu vas lui dire ?

Lui dire quoi ? Je comprends pas
ce qu'il attend de moi.

J'attends rien de toi.

Rien de rien.

Je te demande pas la charit�.

- Sors de chez moi.
- C'est chez moi aussi.

C'est plus un ami.
Sors de chez moi.

Lui parle pas comme �a.

Foutez le camp tous les deux.

�a caille dehors, Paulie.

J'en ai marre
que tu te fasses ma s�ur !

Et je t'ai pas �lev�e
pour aller avec ce pauvre mec !

Vas-y ! Tape-moi dessus !
Je vais te bousiller les deux bras !

Tu vas voir ton punch !

Ah je suis pas assez bon
pour Gazzo !

Voil� ce que je pense de lui !

Maintenant que t'es quelqu'un,
tu m'envoies m�me pas quelques miettes !

Je vais te chercher ta viande tous les
matins ! Je te donne m�me ma s�ur !

T'es un vrai porc !

Moi ? Avec tout
ce que je fais pour toi ?

Je suis un paum� !
Je suis pas mari� � cause de toi !

Tu peux pas vivre seule !

Je vous ai mis ensemble !
Faut pas oublier ! Vous me devez !

- Tu me dois !
- Je te dois quoi ?

- Faut �tre bonne pour moi.
- Je te dois quoi ?

Je te dois quoi ?
Je suis bonne, je fais ta popote !

Ton m�nage !
Je ramasse ton linge sale !

Je m'occupe de toi,
je te dois rien du tout !

T'as tout fait pour que
je me sente une pauvre cloche !

- J'en suis pas une !
- T'es d�fonc�e !

- Quoi ?
- T'es plus vierge !

T'as laiss� un type
t'enlever ta culotte !

Elle est d�fonc�e.

J'en peux plus
de transporter la barabque !

Est-ce que tu veux
bien de moi ?

Absolument.

Frappe ! Quand tu seras dans le ring
face au champion du monde...

tu seras pr�t, hein ?

Pourquoi ? Parce que j'ai attendu
50 ans pour te pr�parer.

Tu p�teras le feu !

Comme le gars qui dit...

"Bouffe de l'�clair
et tu chieras le tonnerre".

Tu vas devenir tr�s dangereux.

- Salut, Mickey.
- Salut ! �a va ?

Rocky, je te pr�sente
le ravaleur de fa�ades, Al Salvani.

- Regarde son �il.
- Salut, Al.

C'est pas m�chant.
J'ai vu pire.

- Le tien a l'air bien aussi.
- Prot�ge-toi, �a ira.

Non, prot�ge-toi, toi.

Allez, va prendre ta douche.

� demain, les gars.

C'est toi qui �tait le soigneur
de Whitmore, hein ?

C'est pour �a qu'il a gagn�.

�coute, on a un gagnant.
On a une chance.

Il va au corps...
as jamais vu �a.

Sois sa nounou.
On a le match en poche.

Rock ?
Je peux te parler ?

Ouais.

J'ai une combine pour faire
du fric avec ton nom.

Mon nom ? Comment ?

De la pub.
Je m'y connais.

T'y connais quoi ?

Si tu peux faire du pognon
avec mon nom, vas-y.

Je vais prendre ma douche.

- Tu m'aides � enlever �a ?
- Bien s�r.

Tu vas le massacrer.

Rocky,
que faites-vous ici ?

M. Jergens,
sur affiche, y a une erreur.

C'est quoi ?

Je porte des culottes blanches
avec une bande rouge.

C'est pas si grave. Je suis s�r
qu'on en aura tous pour notre argent.

Repose-toi, petit.
Bonne nuit.

Je peux pas.

Quoi ?

J'arriverai pas � le battre.

Apollo ?

Ouais.

J'ai fait un tour l�-bas.
En marchant, je r�fl�chissais.

Je me fais du cinoche.
Je lui arrive pas � la cheville.

Qu'est qu'on fait alors ?

J'en sais rien.

Tu as tellement travaill�.

Aucune importance.
J'�tais personne avant.

Dis pas �a.

C'est vrai.
J'�tais personne.

Mais c'est pas grave...

parce que je me disais...

c'est vraiment
pas grave si je perds...

et m�me s'il m'ouvre le cr�ne.

Tout ce je veux,
c'est tenir la distance.

Y'a personne qu'a pu
aller au bout avec Creed.

Et si moi,
je tiens la distance...

si je suis encore debout
au coup de gong...

je saurai
pour la premi�re fois de ma vie...

que je suis pas juste
un pauvre type du quartier.

C'est l'heure, fiston. Allons-y.

Je t'attends ici ?

Tu que veux que moi je t'attende
et que toi tu boxes ?

Je te trouve sensationnelle
aujourd'hui.

Faut que j'y aille
mais quitte pas la ville, hein ?

Souhaite-moi bonne chance.
Je vais en avoir besoin.

Bonne chance !

Ce peignoir est pas
trop l�che, hein ?

Bonne chance !

Te sauve pas.

� mes c�t�s ce soir,
mon confr�re, Stu Nahan.

Merci, Bill Baldwin. Il y a de
l'�lectricit� dans l'air. Rocky Balboa...

C'est quoi �a ? J'ai entra�n� un boxeur
pas un homme-sandwich.

- C'est pour un copain.
- Et toi, tu gagnes quoi ?

Paulie touche 3000 dollars
et moi, j'ai le peignoir.

C'est un malin.

Pour qualifier les adversaires et
leurs styles diff�rents...

reprenons le titre d'un magazine de
sport : "Cromagnon contre le Chevalier".

Ce brouhaha au fond de la salle,
c'est peut-�tre le challenger...

s'appr�tant � monter sur le ring.

- Regarde ma nana, elle m'a co�t� $ 200.
- 250.

Faut que j'aille au charbon.

- Et le peignoir ?
- Un peu l�che.

Cot� � 50 contre 1,
il vit un conte de f�e...

et fascine les spectateurs
du monde entier.

On t'adore, Rocky !

- Bonne chance, champion.
- Merci d'�tre venu.

� son actif, 44 victoires
dont 38 par K.O....

et il a perdu 20 matchs.

Ce qui me fait douter de sa r�sistance.
Tiendra-t-il trois rounds ?

Les bookmakers de Las Vegas
disent que non.

Rocky Balboa monte sur le ring.

L'�talon italien ! Il a une pub
sur le dos qui dit...

La "Viande du tr�fle".
Pourvu que �a lui porte chance.

Il y a un bruit �norme
au fond de la salle.

Son adversaire arrive
sous les projecteurs.

Est-ce bien le champion du monde ?

Il arrive en bateau, d�guis� en
George Washington attaquant les Anglais.

Il a la fameuse perruque.
Il fait tout le num�ro.

Apollo Creed fait une imitation
de George Washington.

Il jette de l'argent.

Il fait comme Washington qui jeta
une pi�ce d'un dollar d'une rive...

du Delaware � l'autre. � l'�poque,
�a valait quelque chose un dollar !

Qu'est-ce que vous en dites ?

J'ai besoin de vous !

La foule est sous le charme.

Le champion du monde
des poids lourds !

Expliquons aux t�l�spectateurs
de l'�tranger...

qu'Apollo Creed s'est d�guis� en
George Washington, le fondateur du pays.

L'Oncle Sam
a besoin de vous !

Il joue les recruteurs
pour l'arm�e !

J'ai besoin de vous tous !

On dirait un grand drapeau.

J'ai besoin de toi !

- C'est � moi qu'il parle ?
- Ouais.

Laisse-le parler.

Je veux l'�talon !

Il dit : "Je veux l'�talon !".

Pour vous � l'�tranger, sachez qu'une
affiche de la 1�re Guerre mondiale...

montrait l'Oncle Sam avec l'index point�
pour inciter les hommes � s'engager.

"J'ai besoin de toi !".
Et il en fait un pastiche.

Il crie "Creed en 3 rounds".

�a a d� co�ter
son accoutrement.

Mesdames, messieurs, bonsoir.

Bonne ann�e.
Bienvenue � Philadelphie.

Tout ce qui porte un nom
dans la boxe est pr�sent.

Je ne suis pas l�
pour pr�senter les personnalit�s...

de la politique, des arts, du spectacle
et du sport avec nous ce soir...

mais j'aimerais saluer
l'un des immortels du pugilisme...

un champion sur le ring et en dehors,
l'enfant ch�ri de Philadelphie...

l'idole des foules,
"Smoking Joe Frazier" !

- Comment �a va ?
- C'est la forme.

Vas-y mollo.
Fais-lui pas trop mal.

Quel boxeur ! Quelle carri�re !
Il va vers le champion...

- Salut.
- Salut, Joe.

Tu m'esquives
depuis trop longtemps.

T'es le prochain sur ma liste !

Ils ont l'air copains.

Allez, Joe !

Joe Frazier !

Rentre chez toi !

- T'es le prochain !
- Le match va commencer !

Et maintenant,
l'�v�nement de la soir�e.

Le challenger en culottes
blanches, pesant 86 kilos...

l'enfant ch�ri de Philadelphie,
l'�talon italien : Rocky Balboa !

� ma droite, en rouge, blanc, bleu...

pesant 96 kilos...

toujours invaincu
apr�s 46 combats...

Le Ma�tre du d�sastre, champion
du monde des poids lourds incontest�...

Apollo Creed !

Toi ! Toi !
Toi ! Toi !

J'ai besoin de toi, lourdaud !

Vous avez d�j� box� � Philadelphie.
Vous connaissez la musique.

Pas de coups bas,
pas de coups de t�te.

Serrez-vous la main
et ouvrez le match.

L�ve tes bras, lourdaud
Allez ! Allez !

Rocky retourne dans son coin.
Il a l'air calme d'ici.

Apollo �te son grand chapeau.

Je n'ai jamais vu de boxeur
aussi pr�occup� de sa chevelure.

Le gong retentit.

Les adversaires s'observent
au centre du ring.

Rocky observe.

Rocky observe.

Le champion lui envoie
des directs du gauche.

Les directs du champion atteignent
son adversaire plus lent que lui.

Pour l'instant,
Rocky fait office de punching ball.

Nous avons vu le champion �tre plus
impressionnant mais il bouge bien.

Il sourit et semble
jouer avec son adversaire.

Il essaie d'en donner aux
supporters pour leur argent.

Le challenger est
s�v�rement surclass�.

Il laisse Rocky attaquer pour le
faire manquer ses coups. Comme �a !

Le champion joue
avec son adversaire.

Il danse.

Incroyable !

Le champion est au tapis !

Creed est au tapis !
Quelle surprise !

C'est la premi�re fois
de sa carri�re.

L'arbitre le compte.

6... 7... 8...

Il a le regard un peu perdu
mais �a va aller.

Allez, Rock tape dans les c�tes !

Vas-y !

Rocky repart comme un taureau d�cha�n�.
Il en veut vraiment.

Direct du gauche.
Le champion se retrouve.

Il s'est relev� du tapis et il essaie
de descendre rapidement Rocky.

Une autre droite...
Combinaison � la t�te...

C'est l'Apollo
que nous connaissons.

Il incite Rocky � s'approcher.

Gauche.
Autre gauche.

Encore une gauche.
Celle-l� a d� faire mal.

Rocky se reprend !

Rocky l'a accul�
dans les cordes.

Assez. Break !
S�parez-vous.

Arr�tez.

Personne ne soup�onnait
une telle puissance.

Impossible mais
le champion est capable de...

Apollo le tient
contre les cordes.

Rocky arrive � peine � retrouver
son coin. Il s'assoit.

Je vous avais dit !

T'as le nez cass�.

- Il est comment ?
- Mieux qu'avant.

Arr�te de danser.
Va sur lui.

Tape dans les c�tes.
Coupe-lui le souffle � ce fumier.

Il est fort.

Il sait pas que c'est du spectacle.
Pour lui, c'est un vrai match !

Finis ce minable
et rentrons � la maison.

Va au corps !
Tu te d�brouilles bien.

Deuxi�me round. Creed a pr�dit
une victoire en trois.

Il est all� au tapis au 1er round
avant de reprendre le dessus.

Il repart de meilleure.

Une autre droite appuy�e.
Il l'accule de nouveau dans le coin.

Il tient Rocky. Droite ! Gauche !
Il l'a contre les cordes.

Balboa re�oit
une pluie de coups.

Il lui sert de punching ball.

Comment reste-t-il debout ?

Alors, tu sais pas boxer ?

Rocky provoque son adversaire.

T�l�spectateurs du monde entier, vous
�tes t�moins d'une vraie bataille !

Balboa essaye de r�agir...
Oh, quelle gauche !

Le champion essaye de se d�gager
mais sans succ�s.

Rocky lui ass�ne des gauches
et des droites � la t�te et au corps !

Il cueille le champion
en plein visage.

L'arbitre les s�pare.
Ils veulent continuer !

Retournez dans votre coin.

- Ram�ne ce lourdaud dans son coin.
- Allez Creed !

�a va �tre
une guerre de tranch�es.

L'arbitre lui essuie les gants.

Une gauche appuy�e,
ponctu� du droit.

Mais comment tient-il ?

Il n'arrive m�me pas � relever
sa garde pour se prot�ger.

Te rel�ve pas !

Apollo danse dans le ring
les bras lev�s !

cinq...

six...

sept...

huit...

neuf...

Apollo n'en revient pas.

Le champion vient de prendre une gauche
au flanc droit. Quel match !

�a va, champion ?

�a va.

J'y vois rien.
Faux que tu m'ouvres l'�il.

- Coupe-moi, Mick.
- Pas question.

Coupe-moi.

Je vais l'ouvrir.

Tu saignes � l'int�rieur.
J'arr�te le match.

T'arr�tes rien du tout.

Si tu jettes l'�ponge,
je te tue.

- J'y vais.
- Comme tu veux.

Chope-le !
Tape-lui dans les c�tes !

Quinzi�me et dernier round.

On dirait qu'ils sortent
d'un champ de bataille.

Allez. Viens.

Le champion lui a port�
un coup terrible !

Apollo prot�ge nettement
son flanc gauche, ses c�tes.

Regardez-moi, �a !

- Regardez le sang !
- Il crache du sang.

Une droite terrible
de la part de Rocky.

Vas-y, Rocky !

Encore une gauche !
Et une droite au menton !

Apollo le champion
est dans les cordes !

Y'aura pas de revanche.

J'en veux pas.

Rocky, vous avez tenu 15 rounds.
Comment �a va ?

�a va.

Que pensez-vous de votre
performance exceptionnelle ?

Adrian ! Adrian !

Rocky.

Rocky !

Rocky ! Rocky !

Nous avons eu le privil�ge d'assister
� la plus grande d�monstration...

de tripes et de r�sistance
de l'histoire du ring.

Adrian !

Rocky !

- Mesdames, messieurs...
- Rocky !

Le vainqueur par d�cision...

Adrian !

Rocky !

Apollo Creed !

Voulez-vous une revanche ?

Je m'en fous !
J'ai tenu les 15 rounds.

Adrian !

L�chez-moi !
C'est mon pote !

- Vous ab�mez ma veste.
- Sortez du ring.

Paulie.

Adrian !

- Rocky !
- Adrian !

- Pourquoi tu cours ?
- Je t'aime !

Moi aussi, je t'aime.

- Je t'aime !
- Je t'aime !

Je t'aime.