All language subtitles for The Blacklist - 09x16 - Helen Maghi (No. 172).ION10.French.C.updated.Addic7ed.com

REGINALD COLE
D�TECTIVE PRIV�

On dirait que le FBI a pris
ce qui nous int�ressait.

Le FBI ne sait pas ce qui m'int�resse.

- Et si on d�couvrait le tireur ?
- J'en doute.

On y �tait tous.

Mais ce type en moto ?

L'engin est en morceaux aujourd'hui.

Les douilles, c'est une impasse.

Le tireur peut �tre n'importe qui,
n'importe o�.

Continuons � chercher.

Le tueur d'Elizabeth se donne bien du mal

pour vous emp�cher de le trouver.

Ce serait plus simple de vous supprimer.

Ils ont besoin de moi.

Ils me pr�servent pour un truc sp�cial.

Ou alors ils vous aiment ?

- Ou les trois.
- Je tiens un truc.

Qu'est-ce que c'est ?

Il s'agit d'un objet

qui n'a rien � faire dans les mains

d'un ancien officier de police
de New York.

M�me d'un flic v�reux comme Reggie Cole.

C'est quoi ?

La cl� d'une chambre forte

situ�e dans la plus inaccessible
et �nigmatique

installation s�curis�e au monde.

Comment vous savez �a ?

J'en ai un exemplaire.

Harold.

La juge est pr�te.

Lew Sloan passe en premier.

Profitez de ce moment � tous les deux.

Merci.

C'est vrai, l'histoire du policier ?

- Il a �t� tu� ?
- Son avocat aussi.

On n'a rien pu faire.
Abattus d�s qu'ils sont sortis.

- Par qui ? Pourquoi ?
- J'en sais rien.

Mais c'est li� au meurtre d'Elizabeth.

Et donc � Reddington.

C'est pas lui, le responsable.

Pour toi, j'ai menti aux flics.
Pour que tu aies un alibi.

J'ai pas menti pour lui.

Rien ne sera retenu contre toi.
Cynthia m'a promis.

La s�natrice laisse Reddington agir
selon ses d�sirs.

Depuis qu'avec Lew vous cherchez
� savoir qui vous a pi�g�s,

elle vous laisse croupir.

Il ne s'agit pas d'elle. Mais de moi.

Vu mes �tats de service,

mon avocat esp�re
me faire sortir sans caution.

Je vais retourner au boulot.

Elizabeth nous a confi� Agnes,

dans le r�le de parents,

des exemples.

C'est pas pour moi que tu dois t'amender,
c'est pour elle.

Merci, Walter.

Helen, quelle joie de te voir !

Je fournis tant d'efforts
pour ne pas �tre vue.

De n'importe qui.

Comment m'as-tu trouv�e ?

Le vrai myst�re,
c'est pourquoi tu te caches,

et pourquoi tu ne r�ponds pas.

�a fait trop de questions, Raymond.

Que puis-je pour toi,

sinon admirer ta perspicacit�
et supporter ta pr�sence ?

Un flic mort a entrepos�
une chose de valeur � Mount Bastion.

Je dois savoir ce que c'est

et p�n�trer dans la chambre forte.

Impossible.

Tu es � l'origine d'une telle conception.

En creusant le noyau
d'une montagne granitique,

c'est toi qui as construit
ce domaine imp�n�trable.

J'ai des probl�mes plus urgents
que tes lubies criminelles.

Raconte.

J'ai fait du conseil, derni�rement.

Des braqueurs devaient voler une cargaison
d'un terminal conteneur.

Mon plan a bien march�,
mais ils ont laiss� des preuves.

Les voici en d�tention.
Et ils ont balanc� mon nom.

Je ne suis pas encore recherch�e,

mais �a ne saurait tarder.

� chacun son poil � gratter.

Profitons-en
pour s'en soulager mutuellement.

M. Cooper,

il est rare qu'un directeur adjoint du FBI
nous honore de sa pr�sence.

Surtout du mauvais c�t� de la barre.

Que plaidez-vous pour votre d�fense ?

Non coupable.

�coutons votre avocat.

Nous demandons la mise en libert�
pure et simple.

M. Cooper a men� une carri�re
longue et remarquable...

Longue et autrefois remarqu�e.

Depuis 10 ans, plus rien.
Personne ne saurait dire.

Dans cette ville, tout se sait.

Ce qu'il fait et comment il le fait,

- on l'ignore.
- Mme la juge...

Il est totalement libre de ses mouvements.

Il y a donc un risque pour qu'il s'enfuie.

La caution est fix�e � 300 000 dollars.

Le proc�s aura lieu dans six semaines.

Ch�ri, on va trouver l'argent.

On se servira de ton assurance vie
s'il le faut.

D�sol�e de ne pas faire plus.

Vous avez pr�serv� Charlene,
c'est d�j� bien.

On va se battre pour d�couvrir la v�rit�.

Si �a ne tenait qu'� moi, notre boulot

devrait se r�sumer � �a.

Mais �a ne tient qu'� vous, justement.

Vous avez rien dit ?

J'esp�rais que la juge serait
plus cl�mente.

De quoi parlez-vous ?

Vous r�cup�rez mon poste.

Quoi ?

Vous avez toute ma confiance. Merci.

Harold, il faut y aller.

Je ne suis pas capable.

C'est possible. Mais Harold vous a choisi.

Et l'agent Ressler ?

Quoi donc ?

Bouffez la vie,
ou elle vous bouffera, Mojtabai.

C'est vous, le patron. Alors bon app�tit.

Seulement jusqu'au retour de M. Cooper.

Ce qui, j'esp�re, aura lieu tr�s bient�t.

Je ne suis qu'un pr�te-nom.
Juste un visage de repr�sentation.

�'aurait d� �tre le tien.
M�choire carr�e, fossette,

profil de r�ve.

J'ai eu mon moment. � ton tour.

Tu vas �tre nickel.

Je crois savoir que l'heure
est aux f�licitations.

Parole du grand manitou.

Si je puis me permettre un conseil,

n'allez pas l� o� le chemin peut mener.

Allez l� o� il n'y a pas de chemin

et laissez une trace.

Dans le m�me esprit,

je viens avec une affaire insolite.

Un criminel de la liste � lib�rer,
et non � capturer.

C'est parti. Bon courage.

Helen Maghi.

L'une des ing�nieures en structure
et g�otechnique les plus dou�es.

Lors de l'invasion de l'Irak,

Maghi a con�u un pont flottant
pour que tanks et blind�s

puissent traverser l'Euphrate de nuit.

Sa grande r�alisation,
c'est Mount Bastion.

Utilisant des techniques secr�tes
de forage,

elle a perc� une montagne
de granit massif en Pennsylvanie

pour cr�er un site de stockage imprenable

appr�ci� par la cr�me du crime.

Le lieu a davantage
de dispositifs de s�curit�

que la r�serve d'or des �tats-Unis.

Il faut s'y introduire ?

On a trouv� cette cl�
dans le bureau de Reggie Cole.

La cl� d'une chambre forte

� Mount Bastion.

Impossible qu'un ancien flic y loue
une chambre forte.

Mais son patron, oui.

Son patron, le ma�tre chanteur de Harold,
le tueur d'Elizabeth,

c'est la m�me personne.

Allons d�zinguer cette montagne.

Impossible sans l'aide de Maghi.

C'est l� que votre unit� entre en action.

Elle a prodigu� ses conseils d'ing�nieure
� des voleurs

officiant dans le port de Virginie.

Ils viennent de se faire arr�ter
par le FBI,

et Helen a peur qu'ils la trahissent
dans leur n�gociation de peine.

On �touffe l'affaire criminelle
de Helen Maghi,

et elle nous aide � entrer
dans Mount Bastion.

Qu'en dites-vous ?
Levez la main si vous �tes pour.

J'oubliais, c'est moi le chef.

Ressler et Zuma,

trouvez ceux qui ont arr�t� les voleurs.

Voyons si leur dossier est solide.

C'est parti.

Et Harold, comment va-t-il ?

Pas tr�s bien. Il est en prison,
sa caution est faramineuse.

Ils ont ouvert un conteneur
en plein terminal,

juste en face des cam�ras de surveillance.

Et personne n'a rien vu.

- Ils ont fait comment ?
- Regardez le conteneur rouge.

Et l�, c'est 25 minutes apr�s.

Et de nouveau.

Et de nouveau.

Qui le d�pla�ait ?

Il bougeait tout seul.

Lentement. Tellement lentement

que les cam�ras n'ont rien d�tect�,
et les vigiles rien vu.

Les voleurs �taient � l'int�rieur.

Avec des roues dissimul�es
dans le conteneur,

ils l'ont positionn�

� c�t� de la cargaison vol�e
pour obstruer les cam�ras.

Du g�nie. Pas �tonnant quand on sait
quelle femme les a embauch�s.

Helen Maghi. D'apr�s nos sources,

ce sont les voleurs
qui ont fait appel � elle.

On vous a dup�s.

Les voleurs sont des lyc�ens d�crocheurs.

Qu'ont-ils vol� ?

Six conteneurs de lance-roquettes.

Selon nos suspects,
Maghi comptait les exp�dier

aux forces s�paratistes du Kazban.

En gros, elle arme des terroristes.

M. Homan ? Qui est-ce ?

Notre ami au chapeau.

- Il a d�pos� une caution ?
- L'int�gralit�.

Le paiement effectu�, vous serez libre.

O� en est l'accord ?

Quel accord ?

Vous prendrez deux ans
si vous plaidez coupable.

- Charlene, sinon, je prends 15 ans.
- On t'a pi�g�.

Pour comprendre, j'ai trafiqu�
les preuves et les t�moins.

Et je t'ai fait mentir sur mon alibi.

Tu as raison.

Je dois m'amender pour Agnes
gr�ce � un accord.

Alors Harold, on est fix�s ?

� une condition.
Je ne t�moigne pas contre Lew.

Il a refus� un accord contre moi.

Ce sera pareil de mon c�t�.

Allez.

Lisez les r�sultats.

C'est pas �a que je veux.

Je veux me rappeler.

Mierce me manque.

C'est fait ?

On s'est int�ress�
aux voleurs qui l'ont recrut�e.

C'est elle qui les a recrut�s.

Et en plus, c'est une terroriste.

La dramatisation

a pour effet d'attirer l'attention.
Et l'exag�ration

vise � tester la patience
de l'interlocuteur.

Moi, je dramatise ?

Peut-�tre bien, � vrai dire.

Voler des lance-roquettes
pour armer des extr�mistes

a tout du drame.
C'est ce qu'elle aurait fait.

Il faut d�tourner l'attention du FBI
de Helen Maghi.

C'est notre seul moyen d'obtenir les infos

n�cessaires pour venger Elizabeth
et lib�rer Harold.

Vous nous avez demand�
d'�tudier la requ�te de Maghi.

� mon tour, je vous demande
la m�me chose. Poliment.

S'il vous pla�t.

Un mot en guise de conseil.
Relativisme moral.

- �a fait deux.
- Certes.

Mais un seul conseil.

Tu m'as menti, Helen ?

D'apr�s mes sources,
tu aurais arm� les s�paratistes

d'un pays ravag� par la guerre,

mettant en danger des civils innocents.

- Allons, tu me connais.
- C'est vrai.

Mais mon meilleur contact � la police

a �t� remplac�
par une conscience attentive.

Ce qui m'emp�che de faire dispara�tre

tes soucis avec la justice.

Alors on n'a plus rien � se dire.

Sauf que c'est toi
que je pourrais faire dispara�tre.

- Tu me menaces ?
- Je t'offre un cadeau.

Je ne peux pas retenir
le FBI de te chercher,

mais je peux veiller
� ce qu'ils ne te trouvent pas.

Nouvelle identit�, r�sidence priv�e,

r�flexologues disponibles
de nuit comme de jour.

Je suis plut�t shiatsu.

- Affaire conclue.
- En �change,

je te fais entrer dans mon fortin ?

Ce que tu cherches
doit avoir une grande valeur.

Je l'esp�re, Helen.

Je l'esp�re vraiment.

- Je peux vous aider ?
- C'est bon.

- Vraiment.
- Que faites-vous ?

Je remets �a � sa place.

On est sur une affaire
qui peut vous innocenter.

Ce n'est pas � vous d'�tre jug�.

Je ne le serai pas.

Je vais plaider coupable.

Attendez. Quoi ?

C'est impossible.

- Vous n'�tes pas coupable.
- Et pourtant.

Trouver celui qui m'a pi�g�
n'y changera rien.

Deux ans, voire 18 mois
pour bonne conduite.

Apr�s, ce sera derri�re moi.

Tout comme ma carri�re, malheureusement.

Merci.

Mais je prends mes affaires avec moi.

Harold, bonjour.

Bonjour, M. Homan.

Merci pour ma caution. Je rembourserai.

J'ignore encore comment et quand.

Cette transaction,
ce sacrifice qui vous honore,

l'avez-vous dit � Agnes ?

Que sa vie allait encore
�tre boulevers�e ? Non.

De tout ce qui m'arrive,
c'est ce que je redoute le plus.

Alors n'en faites rien.

Vous voulez me rembourser la caution ?
Ne dites rien.

Je ne peux pas la prot�ger de �a.

Non. Mais peut-�tre que moi, oui.

Je vous donne ma parole.
Et aussi ma curiosit�.

Je n'ai besoin que de votre patience.

Helen Maghi

nie armer les terroristes.

Vous en connaissez beaucoup
qui l'admettent ?

Eh bien, oui.

Et j'ai toute confiance
en l'honn�tet� de Helen Maghi.

Je mentionne cela
pour que votre esprit vertueux

accepte de travailler avec elle.

Je ne peux pas �liminer
la d�position des voleurs.

Elle sera accus�e.

La roue de la justice.

Quelle horrible m�taphore.

Les roues tournent, la justice si�ge.

Mais Helen a accept� de nous aider
� p�n�trer � Mount Bastion.

Comment avez-vous fait ?

La question pertinente est,
acceptez-vous d'aider ?

Vous savez que c'est votre fauteuil ?

Allez-y. Il ne vous mangera pas.

�a ne me va pas.

Il doit y avoir une mollette
pour r�gler la hauteur.

Je parle pas du fauteuil.

Avec le temps, �a viendra.

Je parle de cette affaire.

Oubliez ce que dit Maghi.
Mes infos sont s�rieuses.

Les rebelles du Kazban attendent
une cargaison de lance-roquettes vol�s.

Et Maghi est accus�e d'avoir vol�
des lance-roquettes.

Mon �quipe ne peut pas collaborer
avec une femme

qui arme des terroristes.

J'ai raison au sujet de Helen Maghi.

Faites-moi confiance.
Et avancez sur ce dossier.

Oubliez vos r�ticences. Faute de quoi,

Harold ne pourra jamais r�cup�rer
ce fauteuil.

Mount Bastion.

Comment on y entre ?

Ma mission �tait de concevoir
des chambres fortes imp�n�trables

� l'int�rieur d'une montagne,
avec entr�e et sortie hyper s�curis�es.

Afin de cacher son existence
� l'ext�rieur,

le site ne devait pas d�pendre
du r�seau �lectrique de la ville.

Pour �tre hors r�seau,

Maghi a construit sa centrale g�othermique

� l'int�rieur de la montagne,

ce qui a provoqu� une fragilit�,

le syst�me doit constamment �tre
aliment� en eau de refroidissement.

L'eau est achemin�e en souterrain

depuis un lac non loin.

Un seul grain de sable,
et tout le syst�me,

y compris la s�curit�,
passe en surchauffe et saute.

Maghi nous a fourni les coordonn�es GPS

d'une valve d'urgence cach�e
sur le flanc de la montagne.

Quand M. Reddington et Zuma
seront � l'int�rieur,

vous couperez la valve
et l'alimentation en eau.

Comment Red et Dembe
p�n�trent � l'int�rieur ?

C'est pas Fort Knox ?

Il se trouve que M. Reddington a un coffre
l�-bas.

Ancien garde du corps, Dembe y a acc�s.

Cela leur permet donc

de passer les trois niveaux
de scanners biom�triques.

Ensuite, il faut descendre 30 �tages

dans les coffres-forts du souterrain.

Les gardiens vous escorteront
jusqu'� votre coffre.

C'est l� que vous irez en premier.

Quand vous y serez,

le reste de l'�quipe doit �tre
en position.

La valve est surveill�e de pr�s...

MOUNT BASTION, PENNSYLVANIE

... par deux gardiens.
En prenant la rel�ve un peu en avance,

vous aurez une petite marge

avant que les vrais gardiens d�barquent.

- On prend votre suite.
- Vous �tes en avance.

Il nous reste 30 min � faire.

On d�bute, on craignait d'�tre en retard.

Ne vous privez pas.

Au signal,

vous devez trouver cette valve
haute pression et la fermer.

Sans eau de refroidissement,

le syst�me s'arr�tera
et basculera en mode auxiliaire.

Les gardiens ont pour ordre

d'enfermer les clients dans leur coffre.

Ils font part de la panne
et demandent une s�curisation.

C'est l� que le responsable appelle Maghi,
conceptrice du syst�me,

pour un diagnostic plus pouss�.

Helen, c'est Terry.

On a un probl�me de niveau 1.

Envoie-moi le code d'acc�s,
je m'en charge.

J'ai l'image des cam�ras en continu.

On a combien de temps ?

Six minutes pour aller
dans l'autre chambre forte.

Puis on tire sans sommation.

D�sol�e, c'est un peu court.

Ce sera suffisant, j'esp�re.

Allez-y !

C'est pas vrai.

Et pourtant.

On l'avait mis � l'abri � Tivat.

Seules deux personnes pouvaient l'ouvrir.

Aucune de nous ne l'a fait.

C'est ni vous ni Elizabeth. Alors qui ?

Et comment ?

STRAT�GIE ET EX�CUTION

C'�tait son avenir.

ESPIONNAGE

Ce dont elle avait besoin pour r�ussir.

Elle aurait �t� parfaite.

Plus forte que moi.

Il vous reste 30 secondes.

On doit y aller, Raymond.

Il est temps.

- Rien de grave, j'imagine ?
- En effet.

Une bouche d'a�ration. C'est r�gl�.

Et nous avons
ce qu'on est venus r�cup�rer.

Tout le monde gagne.
Tu as ce que tu voulais

et j'ai chop� un nouveau contrat
pour moderniser

le syst�me g�othermique
� l'origine de la coupure.

Contrat que tu honoreras
dans ta nouvelle vie,

depuis un lieu secret

- de ton choix.
- J'ai d�j� choisi.

La villa Peduzzi sur le lac de C�me.

� deux pas de chez Clooney.

Aram veut savoir si on a d�coll�.

Si tu le voies, rappelle-lui
qu'il me doit une caisse de tequila

pour notre pari au Palio de Sienne.

ON A D�COLL�

Groupe d'intervention ?

Lancez l'op�ration. C'est parti.

FBI ! Les mains en l'air !

Je vous en prie,
inutile de mourir pour moi.

Pas aujourd'hui.

Merci, Walter.

Les pancakes, c'est pas un en-cas.

- Qui affirme �a ?
- Tout le monde.

C'est qu'ils n'ont pas go�t� mes pancakes.

Un peu de beurre.

C'est un peu beaucoup.

Et un peu beaucoup de sirop.

Plantes-y tes crocs,

et dis-moi que t'adores pas.

Harold, il faut qu'on se parle.
Au sujet de Lew.

- Tout va bien pour lui ?
- Oui.

Mais pas pour vous.

Tu vas d�poser contre moi ?

Fallait pas venir.

Je ne t'aurais jamais trahi. Jamais.

J'�tais pr�t � aller en prison
pour te prot�ger.

Deux ans. Maintenant,
j'encours au moins cinq ans.

D�sol�. J'�tais pas pr�t
� aller en prison.

Mes deux ados ont besoin de leur p�re.

Fallait y penser
avant de trafiquer mon arme.

- J'ai fait �a pour t'aider !
- J'avais rien demand�.

Tu as d�cid� tout seul
de falsifier les preuves.

Tu es mon ami, et �a me fend le c�ur !

J'ai une famille � charge.

Moi aussi.

Gr�ce � toi, je ne pourrai pas l'assumer.

On s'est introduits
dans cette forteresse pour des DVD ?

C'est tout ce qu'il y avait ?

Y a quoi dessus ?

Des instructions enregistr�es
par Raymond pour Elizabeth.

Et des conseils pour g�rer
son empire apr�s sa mort.

Un cours sur l'art de devenir criminel.

Dire que je r�vais d'�tudier la mixologie.

Pourquoi Reggie Cole a vol� ces DVD ?
Et o� les a-t-il vol�s ?

Que des bonnes questions

auxquelles Raymond ne peut r�pondre.

Vous avez fait un super boulot,
sur la montagne.

M. Reddington a eu ce qu'il voulait.
Et nous aussi.

Qu'est-ce qu'on a eu ?

Helen Maghi. Elle a �t� arr�t�e.

Comment �a ?

Quand vous �tiez � la man�uvre,
j'ai envoy� un van �quip�

pour capter les communications �mises
depuis la montagne.

Quand Maghi a re�u l'appel,

j'ai utilis� le signal
de son portable pour la localiser.

C'�tait pour �a, le texto au d�collage ?

Oui, pour lancer l'intervention.

Tu aurais d� m'en informer.

Je voulais vous �viter
une confrontation avec Reddington.

C'�tait ma d�cision.
S'il y a des cons�quences, j'assumerai.

Vas-y, assume.

Mets le haut-parleur.
Tu n'as pas � g�rer �a seul.

M. Reddington ?

On avait un accord. Vous vous �tiez engag�

� laisser Helen
sans confirmation de vos infos.

Ce n'�tait pas un accord,
mais plut�t un ordre.

Que vous avez ignor�.

C'est vrai.

O� est-elle ?

Deux agents antiterroristes viennent
pour la mettre en d�tention.

Et moi, j'allais la mettre � l'abri.

Je lui avais promis,
en contrepartie de son aide.

Une promesse se respecte.

Ou les affaires en p�tissent. Les miennes

comme les v�tres.

Je suis d�sol�. Mais c'est trop tard.

Harold Cooper conna�t le compromis.

Il fait la distinction entre
immoralit� et relativisme moral.

Pas vous. Et c'est un probl�me.

Pour qu'on collabore, vous devrez changer.

Alors retirez-moi mon poste.

De gr�ce, je grisonne � vue d'�il.

En attendant,
livrez-nous vos infos sur Mount Bastion

pour qu'on trouve le tueur d'Elizabeth

et que M. Cooper �vite la prison.

D'abord Helen.

Si Helen va en prison,

�a n'a rien � voir avec
le relativisme moral. C'est juste.

Visiblement, �a vous �chappe.
Et c'est un probl�me.

Pour qu'on collabore, vous devrez changer.

Monsieur.

Pas la peine de frapper.

Il fallait du cran
pour faire ce que tu as fait.

J'ai conscience
de vous le faire payer cher.

Tu lui as donn� ce qu'il voulait
sans oublier tes principes.

- Merci pour le r�confort.
- Je t'en prie.

Je venais te pr�venir, les agents sont l�

pour transf�rer Maghi en prison.

Vous �tes l� pour la prisonni�re ?

C'est �a. Agents McCoy et McConaughey.

Les papiers sont en ordre.
Park ram�ne Maghi.

Un conseil pour le transfert :
on sait de source s�re

que Raymond Reddington
veut intercepter Maghi.

Le fameux Reddington ?

Merci pour le tuyau.

Elle est � vous.

Enfin ! Apr�s toutes ces ann�es.

On a un tas de questions.

H�te de vous les poser.

Vous les poserez � mon avocat.

Il me semble que tout est pr�t.

Tr�s bien. Je vous retrouve dans 30 min.

J'ai l'info que vous vouliez
sur votre amie.

Je crois qu'on n'en a plus besoin, Weecha.

Trop tard. J'ai fini par l'obtenir.

Eh bien.

C'est lui que tu as obtenu ?

Je vous pr�sente Mehmet.

Il a r�ceptionn� la cargaison
du conteneur modernis� par Helen.

Bonjour, Mehmet.

Vous savez ce qui a �t� vol�
et o� c'est all� ?

Dites-le-moi.

Agent Aronson, je peux vous aider ?

Maghi est un gros poisson
qu'on a p�ch� ensemble.

J'allais pas louper �a.

Ces agents antiterroristes
vont emmener Maghi en d�tention.

Ils sont d�j� venus.
Ils ont embarqu� Maghi il y a 30 min.

Agents McCoy et McConaughey.

On est les agents McCoy et McConaughey.

Il l'a fait.

Pas possible.

Si.

Raymond ?

Que se passe-t-il ?

Qui sont ces hommes ?

Des imposteurs.

Mes imposteurs, pour �tre pr�cis.

Je t'avais dit de ne pas te soucier

du FBI. Assieds-toi.

Je viens d'avoir une discussion
int�ressante avec un certain Mehmet.

Lui, il te conna�t.

Tu lui aurais vendu
six conteneurs d'artillerie lourde

apr�s les avoir vol�s
dans le port de Virginie.

Ils vont �tre livr�s � des extr�mistes
dans un lointain d�sert.

Ne pense pas que j'aie fait �a
pour l'argent.

Je pense � la survie.

Ma survie repose sur les relations.

Je suis effar�
que tu aies empoisonn� la n�tre.

Tu m'as menti.

Par deux fois.

Pourquoi ?

Mon fils.

Ils ont tu� mon fils.

Ils l'ont d�capit�.

Il travaillait dans l'humanitaire
� Kazban.

Il fournissait de la nourriture
et un toit aux d�munis.

Mais l'�tat a entendu dire

qu'il s'agissait d'un rebelle.

Ils lui ont coup� la t�te.

Je suis absolument navr� d'entendre �a.

J'aurais aim� que tu partages
cette douloureuse histoire

d�s le d�but.

On ne va pas en Italie, n'est-ce pas ?

Tu m'as montr� que tu n'�tais pas fiable.

Et tu en sais...

beaucoup trop.

Si tu �tais � ma place,

que ferais-tu ?

Et toi, que ferais-tu � ma place ?

Si quelqu'un avait massacr�
ton seul enfant

sans aucune raison ?

Ta col�re serait
telle que tu les d�truirais,

eux et la terre qu'ils foulent.

C'est probable.

Mais si j'�tais � ta place...

et toi, � ma place...

jamais, au grand jamais
je ne te mentirais.

Emmenez-la � C�me.
Qu'elle ne manque de rien.

Je dois te parler, ma puce.

- J'ai fait une b�tise ?
- Non.

C'est moi.

J'ai fait une tr�s grosse b�tise.

J'ai menti � un enqu�teur de la police.

Pour une bonne raison, je croyais.

Pour prot�ger ma famille.

Mais j'ai appris quelque chose.

Il n'y a jamais de bonne raison de mentir.

C'est pas grave.

Tu as retenu la le�on, non ?

Tu m'as toujours dit �a.

La raison pour laquelle
on apprend �a aux enfants,

c'est que les b�tises d'adultes ont
parfois des cons�quences lourdes.

Et maintenant...

je dois payer pour ma b�tise.

Sans blague ?

Dans le parking du S�nat,

vous envoyez deux gars me chercher ?

Vous agissez comme un loup,
et moi, je garde le troupeau ?

Le jugement de Harold sera prononc�
cet apr�s-midi.

Il va demander cinq ans de prison
qu'il ne m�rite pas.

Si je pouvais, je l'aiderais.

Si les "si" �taient des bonbons,

quel No�l gourmand nous aurions.

Vous n'�tes pas un chien de berger,
mais le p�re No�l.

Et vous ne priverez pas Harold de cadeaux.

Harold est enserr� dans
les m�choires du syst�me judiciaire.

On ne peut plus rien y faire.

Si �a ne vous ennuie pas, je m'en vais.

"Pour de nouvelles activit�s ill�gales."

Pardon ?

Un agent f�d�ral, g�n�ralement infiltr�,

remplit un formulaire,
qui, une fois valid�,

l'autorise � s'arranger avec la loi

sans craindre le contr�le
des autorit�s judiciaires.

Et ce pour attraper un criminel.

Harold a agi sans cette autorisation.

Mais il poursuivait
celui qui a tu� Doug Koster,

et qui l'a pi�g�
pour prendre l'avantage sur lui.

Serait-ce si difficile

d'antidater un de ces formulaires
qui justifierait ses actes ?

En tant que membre
de la commission judiciaire du S�nat,

je ne ferai pas de faux.

Harold n'aurait pas d� mentir.

Je suis d'accord, mais il l'a fait.

Cynthia, pour �viter
que nos proches souffrent,

et conna�tre la v�rit�,

qui parmi nous n'abandonnerait pas
certains de ses principes ?

Les rats quittent le navire, comme on dit.

Navr�e que vous ayez une vision
si sombre de l'humanit�.

Tout le monde ne se compromettrait
pas si facilement.

En �tes-vous s�re ?

Vous avez l'air mal � l'aise.

C'est vrai.

Je m'�tais fix� une ligne
� ne pas franchir,

jusqu'� aujourd'hui.

Ces horribles cris viennent
d'une femme que vous avez amen�e

il y a 15 jours pour l'interroger
et avoir des infos.

Vous avez enregistr� ?

Sa victime �tait votre belle-fille
qui s'en prenait � votre petite-fille.

Quel effet aurait cet enregistrement
devant votre commission judiciaire ?

Je pensais que vous vouliez m'aider.

Je vous ai aid�e.

Et maintenant, vous pouvez m'aider.

Ou plut�t, Harold.

Fils de pute !

Mais vous n'avez pas connu mon p�re.

C'est le moment.

�a va aller.

- Je ne t'abandonnerai pas.
- Pas la peine.

Je ne t'abandonnerai pas non plus.

Tu dois accepter que je parte.

Je vais voir qui c'est.

Pr�pare tes affaires. Et on y va.

Je t'appellerai tous les jours.

Je ne te laisserai pas tomber.

Jamais.

Cynthia.

Que voulez-vous ?

Reddington est venu me voir.

Si �a vous va, j'aimerais autant
ne pas parler de lui.

Vous changerez d'avis en m'�coutant.

Que faites-vous ici ?
On allait � votre audience.

Panabaker l'a report�e.

Un mois de plus.
Le temps que je termine l'enqu�te.

La s�natrice a chang� d'avis ?

Je n'ai pas les d�tails.
Mais Reddington n'y est pas pour rien.

�a veut dire que vous �tes de retour ?

- Je le suis.
- C'est vrai ?

M. Cooper est revenu !

Je pourrais vous embrasser. Et je le fais.

Le bureau, le poste, les migraines,
je vous rends tout !

J'ai tenu t�te � Reddington.
J'ai eu le courage de mes convictions.

En envoyant deux faux agents,
il a tout pi�tin�.

Mes convictions et moi-m�me.

D�sol� de vous d�cevoir.
Je reviens en simple agent.

Tant qu'on ne trouve pas qui m'a pi�g�,

c'est vous le patron.

Mais dites-moi ce qu'il faut faire

et je ferai semblant de vous commander.

D�sormais, il me faut des r�sultats.

Vous en faites pas. Cette fois,

vous ne serez pas seul.
On va trouver ce type.

Tous ensemble.

Il n'est pas de son plus apaisant
que le calme d'une maison,

avec toute la famille en s�curit�
et tranquillement endormie.

Je vous envie, Harold.

Je doute que quiconque soit en s�curit�
si vous �tes l�.

Sottises.

Je suis ange gardien et ange de la mort,

le tout enroul�
dans un emballage bien serr�.

Merci pour la joie que j'ai lue
dans les yeux d'Agnes.

On a un mois pour tout r�soudre.

Je suis venu vous annoncer

que je ne travaillerai plus
avec le reste de l'unit�.

Sur aucune affaire.

Aram ?

Je n'ai pas le choix.
Je ne lui fais pas confiance.

Quelle ironie.

Il n'y a pas plus fiable que lui.

Il vous a bern�, Harold.

Car il m'a dup�.

Et certaines duperies provoquent la mort.

Vraiment ? Ou plut�t...

il a utilis� vos m�thodes.

Et �a vous a d�plu,
comme elles nous d�plaisent.

Je me conduis ainsi
car je n'ai pas le choix.

Je donne, mais j'obtiens.

Et neuf fois sur dix,

ce que j'obtiens me permet
de vous donner ce qu'il vous faut.

Et donc, comme je l'expliquais � Aram,

on doit vous faire confiance.

Malgr� vos myst�res.

Pour que �a fonctionne,

on doit aussi se conformer aux r�gles,
�tre responsables.

Tel est notre r�le d'agents du FBI.

En perdant �a de vue,
j'ai risqu� la prison.

Ne soyez pas trop dur avec vous.

Alors faites de m�me avec Aram.

Donnez-lui une autre chance.
Il d�couvre son poste.

Et puis, c'est mon patron. Je le soutiens.

On verra bien.

Je vais y r�fl�chir.

Quand vous aurez fini de r�fl�chir,

�teignez la lumi�re.

Et fermez la porte derri�re vous.

Bonne nuit, Raymond.

Bonne nuit, Harold.

Sous-titres : Blandine Raguenet