All language subtitles for Gewoon Vrienden - French (2018)

- Oui, quoi ?
- Tu n'as oublié quelque chose ?

Maman, je n'oublie jamais rien.

- Ah oui ? Et la fête des mères ?
- La fête des mères est une invention d'Hitler.

- Qui a dit ça ?
- Grand-mère.

Eh bien, grand-mère dit beaucoup de choses.
Tu seras à l'heure ?

- Oui, il ne va pas s'envoler.
- Bien, j' vais.

Ensuite, je vais récupérer Moon maintenant
et comme ça on se voit, O. K. ?

Aaah !

Bon sang.

Maman ?

Maman ?

Ne touchez pas à ça !

Ah, tu pensais que je ne viendrais pas ?

Es-tu au moins venu une fois ici ?
Avec une fleur pour son anniversaire ?

Et bien ? Je ne pense pas.

- Ton père n'étais pas comme ça.
- Pourquoi ? Je l'ai toujours aimé.

C'était ton mari aussi, non ?

Eh bien, pas seulement le mien.

Je pense que oui maintenant,
après 10 ans de columbarium.

Ah, tu viens juste de payer
avec l'argent de son héritage.

Oh oui, et j'en profite encore, et pas toi, hein ?
Joris Nooitgenoeg.

Elle a raison.

Pour la formalité.

0421. C'est lui.

M. Gerlof Wierijn.

Encore un instant ?

- Vous voulez lui accorder encore un moment ?
- Jésus, juste un moment.

Moon, regarde, j'ai exactement les mêmes
à côté de mon lit.

C'est vrai, c'est exactement les mêmes.
Ceux avec un diamant.

- Maman, l'ironie est aussi un appel à l'aide.
- Eh ben, c'est la voix de la sagesse qui parle.

Les gens veulent souvent une bague souvenir
pour plus tard.

- Une bague ?
- Avec les cendres.

- Dans cet bague ?
- Parfois, les enfants font un tatouage...

avec les cendres de leur père.

- Comment c'est possible ?
- Tout est possible.

On peut y aller maintenant ?

Moon ?

Vous êtes toujours aussi stupide ?

Hou hou !

- Vous avez failli oublier l'essentiel !
- Et bien, je ne prends pas ce truc.

Oui, bien alors. Tu es sûre ?

Plutôt mourir. Il est à toi
maintenant, débrouille-toi avec.

S'il vous plaît.

Hé, maman, regarde ça, l'emballage est exactement
le même que celui de ton magasin d'alcool.

O. K., j'y vais chéri. Bisous.

- Tu comptes vivre seul ?
- Comme si elle pouvait se passer de moi.

Merde, attendez. J'ai oublié quelque chose !

Hé ! Réveille-toi.

Merde, qu'est-ce que tu as avalé ?

Trop de GHB, de vodka citron et de joints.
Ne l'avale pas, suce-le.

Il peut le faire, hein, Yad ?

Hou hou !

- T'es perdu mon fils ?
- Tu as mon numéro, non ?

- Profiteroles hollandaises ?
- Tu n'aimes pas ça ?

Jésus, maman, si, mais quand j'avais 6 ans.

- Ne prononce pas le nom de Jésus.
- Trop tard.

Chéri, tu vas gâcher ta vie comme ça.
Tu voulais tellement faire médecine.

- Maman, c'est toi qui voulait.
- Mais c'est quoi ça ?

Maman s'il te plaît. On ne va pas recommencer.

Si, si, on va recommencer !

Ankie, je dois raccrocher.
Je vais installer Yad. Il est chez moi.

Temporairement. Oui, d'accord, bye !

Oui, bye. C'est ma chambre !

- Oh, avant la fête des mères ?
- Laisse ça, c'est à moi.

- Hé bonjour, Habibi.
- Comment vas-tu ?

- Bien.
- T'en es où avec ton livre, il est fini ?

Oui, presque.

- Cet été.
- Oui, cet été.

- Salut, voleuse de chambre.
- Salut, le fêtard.

Ne fais pas ça !

Je peux les essayer ?

- C'est bien, hein ?
- Énorme.

Viens.

Oui, c'est super.

On fera notre propre lessive ici
et on défraiera, d'accord ?

Hé, Ankie. Dis, tu aimes les moorheads ?

- Namaste, mon frère.
- Namaste.

- Je peux de nouveau donner des cours ici ?
- Excuse-moi, mais je suis complet.

Je peux te mettre sur la liste
pour les remplacements.

- Krullie !
- Oui, cool mec, merci.

- Hé, Fientje !
- Oui, tu es de retour !

- Oui, de retour.
- Ah mec, Amsterdam est tellement réputée.

- Amsterdam est fantastique.
- Sinon, tu te serais égaré.

Tout au plus un peu bourré.

Va surfer !

- Je dois trouver un travail.
- Ça peut attendre demain, bouclette.

Bienvenue à la maison, papa.

Tu seras bien ici.

Hé. Hé.

Un chouïa plus bas, c'est beaucoup mieux.

Salut, mamie.

Oui, c'est bon. J'irai avec Appie.

Oui oui, je sais. Je sais. Appie est un escroc.

Donc, c'est juste pour le ménage.
Pas de garde, ni besoin de faire les courses.

Vous savez que vous gagnez 14,50 € de l'heure ?
Bruts ?

O. K. Eh bien,
vous pouvez commencer tout de suite.

En cas de problème, appelez-moi
toujours en priorité. Voici mon numéro.

Merci.

- Vous avez plusieurs adresses ?
- C'est ça.

- Oui, 5.
- Certainement que des vieux cons, non ?

Eh bien, vous devriez le savoir.

Je viens juste de commencer.

- D'où venez-vous réellement ?
- De la maison.

Oui, je m'en doute. Vous m'avez bien eue.

- Non, je veux dire : où était votre berceau ?
- Chez mes parents.

Sans blague ? Vous êtes juif à coup sûr.

C'est quelque chose aussi avec cet Israël,
hein, horrible. La moitié du monde est en feu.

Avec tous ces extrémistes partout.
Les gens n'apprennent jamais rien.

- C'est vous ?
- Oui, avec Sasha, ma fille d'à côté.

C'était ma copine.
Nous avons toujours joué ensemble.

On piquait des trucs dans les livraisons
et les magasins.

J'ai pris la caisse.
Mon père nous a donné 50 cents.

Toute la famille a été embarquée une nuit.

J'entends encore ces véhicules de l'armée.
Et ces bottes.

Je ne l'ai jamais revue.

- Qu'est-ce que vous étudiez ?
- La médecine.

J'ai arrêté.
Je donne maintenant des cours de surf.

- Dites-moi madame, je peux faire quelque chose ?
- Arrêtez de dire madame. Dites juste, Ans.

- Mᵐᵉ habite à Soestdijk.
- Soestdijk est déserte depuis longtemps, Ans.

Voici mon trésor !

Son quoi ?

Mon homme, tu ressembles à un gorille !
Tu bois toujours ces boissons énergétiques ?

L'émission Radar dit que ça peut donner le cancer.
Mange quand même une banane !

- Encore un coup de cet escroc ?
- Salut, vieux Jodokus.

Comment ça va ?

Oh, mon Dieu. Il est retourné à la maison ?

Oui. Nous avons récupéré les cendres de papa.

Que Dieu ait pitié de moi, cette urne ?

Cet homme est parti de toute façon.
La cendre est la cendre. Ton père est là.

Oui, mais maman ne voulait plus payer.

- Un chocolat au lait ?
- Oui, merci.

Garçon, ça reste ta mère. Et ça ne changera rien.

À l'intérieur, du moins.

Elle s'est fait refaire les seins
par cet incapable.

Oh, oh, oh.

- Paula est là ?
- Non. Je te l'ai dit.

Ils ont encore aggravé l'état de sa hanche
à l'hôpital de Flevo.

Alors, elle est à la maison. Elle a maintenant des
béquilles et bénéficie de l'aide aux handicapés.

Alors, tu es son trésor ?

- Yad.
- Joris.

- Yad donne des cours de surf.
- Oui, je sais.

Ah bon ?

- Oui, tu me l'as dit, non ?
- Qui ? Moi ?

Il travaille juste ici.

Tu n'aimerais pas... surfer ?

Chéri, tu pourrais pas tailler la haie un moment ?
Mon jardinier est alité avec une hernie.

Mon voisin n'arrête pas de se plaindre.
Il va me faire mettre en colère.

Oui, pas de souci.

Petit-fils sportif à ce que je vois.

Cette manie stupide d'aller aujourd'hui à la salle
de sport. Tout le monde pavoise avec son corps.

Oui, c'est incroyable.

Joris.

Joris.

Une petite gourmandise.

- Dis, ça va chéri ?
- Oh oui. Je vais en acheter un nouveau.

Non, tu vas te tromper. Mets un nouveau câble.

Bisous.

Bisous.

- Belle machine.
- Cette saloperie ? C'est un héritage de son père.

- Il est actuellement pas très bien dans sa peau.
- Eh bien, je ne l'ai pas remarqué.

Pas remarqué ?

- Ça vous amuse ?
- Je trouve ça drôle, il n'a pas remarqué.

Sjaan. Faites attention à ce que vos yeux
ne sortent pas de leur orbite.

Pas remarqué.

C'est moi.

C'est vraiment curieux. Parce que je suis sûre
d'avoir dit que je n'en voulais pas.

Oui, je le sais bien !

Oui. Vous savez, nous en parlerons plus tard.
Je vous rappellerai.

O. K., bye.

J'ai un travail. Homme de ménage.

Homme de ménage ! Bon sang, Yad.

- Aide social pour personnes âgées dépendantes.
- Tu bousilles ta vie.

- S'il te plaît, maman, j'ai 26 ans.
- Aucun de mes enfants ne sera homme de ménage.

- Va étudier.
- Comme ta sœur, incapable.

Homme de ménage, sérieusement ?

- Étudiante, sérieusement ?
- Redonne-le moi.

Je vais prendre une douche !

Je comprends maman,
elle n'avait plus besoin de lui.

- Je comprends pourquoi papa l'a trompée.
- Elle était cependant amoureuse de lui.

Sincèrement, une seule ne lui suffisait pas.

- Il te manque ?
- Parfois.

Mais il est là.

Sinon, fais-toi tatouer. Avec les cendres.
Maman n'a pas besoin d'être au courant.

Je vais prendre des cours de surf.

- Qu'est-ce que tu dis ?
- Avec le sens de l'équilibre que tu as ?

- Tu te souviens avec les rollers ?
- Tu as perdu deux dents.

Il te suffit de pratiquer un sport gay amusant.
Tu pourras rencontrer quelqu'un d'intéressant.

Le lancer de sac à main ou un truc dans ce genre.

Quoi qu'il en soit, maman ne veut pas de papa ici.
Tu pourrais peut-être le garder dans le grenier ?

Non.

- Temporairement.
-Non.

- Voila, elles sont moins brûlées. Un peu moins.
- T'es un chef maintenant.

Moon, tu n'as pas dis que tu arrêtais de fumer ?
Tu l'as promis à Bartje, non ?

- Moon, vraiment !
- Oui, oui.

Je crois que le mignon petit
a besoin d'être changé.

Ça te fait rire ?

- Merci Bartje.
- Tu pars déjà ?

- Oui c'était sympa.
- Ah, d'accord.

- Eh bien, au revoir.
- Ciao.

- Tu veux t'inscrire ?
- Oui.

Regarde par ici.

- Hé, on doit faire ça ?
- Oui, c'est nécessaire pour ton passe.

Oh, désolé.

Cartes de crédit non acceptées

- Avec qui je prends les cours ?
- Avec moi, pourquoi ?

Je vais y réfléchir.

D'accord.

Hé Ans, votre trésor est là !

Salut trésor.

Qu'est-ce que tu écoutes ?

- Oui, qu'est-ce que tu écoutes ?
- Spotify.

- Oui, je suis pas con, quelle musique ?
- Tu ne connais pas.

Alors, tu ne me connais pas.

Sufjan Stevens. Je connais.

C'est très années 80, hein ?
Ses chansons parlent de ses putains de parents.

Ben oui. Il le dit partout.
C'est un truc de fou.

Quand j'avais 3 ans...

3, peut-être 4, ils m'ont laissé
au magasin de vidéos.

Oui.

- Grosse merde.
- Oui.

- Je peux ?
- Hum.

Bon Iver. C'est du lourd.

C'est quoi ?

- Magnifique.
- Oui.

- Je vais te suivre.
- Me suivre ?

- Oui, sur Spotify.
- Oh, oui.

- Cool.
- Cool.

Vous voulez manger
de délicieuses anguilles de Kees ?

- Non, ça craint.
- Quoi ? T'es pas un vrai hollandais, toi.

- Tu n'as pas changé le câble ?
- Non.

- Et combien ça coûte cette saloperie ?
- Rien. C'est pour ton anniversaire.

Hé, tu me donnes ton numéro ?

06 24 55 29 61.

06 24 55...

Message de Yad Mousa

Salut ! L'ami Spotify !

Salut ! À demain après-midi ?

Tu as encore oublié tes clés ?

Artériosclérose, maman.
Tu m'as dit la dernière fois de toujours sonner.

Enlève tes talons meurtriers
avant que tu écrases cet animal.

Maman, je vais te parler de ton anniversaire.

Elle a dit sur l'émission Radar que ces trucs
peuvent exploser spontanément.

Ce sont des conneries.

- Mon Dieu, c'est horrible.
- Fais attention à mes vieilleries !

Cette chaise est pourrie, maman,
elle n'est vraiment plus en état.

- Va au moins dans un magasin de meubles.
- Pour rien au monde.

Cette maison n'est pas un hall d'exposition.
Ici, tu peux y vivre.

Je paie. Pas de souci.

Tu restes longtemps ? Parce que j'ai mon aide.

Oh, je te dérange encore ? Sainte Paula est là.

Paula, je m'en vais bientôt !

- Maman, tu vas fêter tes 80 ans !
- J'en ai rien à faire.

Se plaindre est contraignant,
pleurer est comme une chanson d'enfant.

Regarde, là. Jamie Verheijen de Ouderkerk.
C'est un excellent chef cuisinier.

Ou celui-ci, Soigne, à Bussum.

Ils ont des étoiles. Ils sont tous les deux
spécialistes de la cuisine française.

Ma fille, je n'ai vraiment pas la moindre passion
pour les tables avec 3 rangées de couverts.

- Même s'ils avaient 12 étoiles Mussolini.
- Michelin, maman.

C'est ce que je voulais dire. Du chichi.
Donne-moi seulement une croquette de Dobben.

J'ai entendu parler de croquettes ?

- Tu as déjà fait venir des réfugiés ?
- Simone, qu'est-ce que tu racontes ?

- C'est ma nouvelle Paula.
- Vous êtes sa fille ?

J'ai beaucoup entendu parler de vous.

Yad.

Yad est un brave garçon.

- Tu ne lis pas les journaux, maman ?
- Il n'est pas réfugié. Il est juif.

- Et moi, je suis mongole ?
- Oh, je croyais que vous étiez espagnole avant.

Avec la peau mate.

On dirait bien.

Tu mis tous tes objets de valeur en sécurité,
n'est-ce pas ?

Donne-moi ta clé ! J'ai besoin de ta clé pour lui.

- Ah bon ?
- Oui.

Et qui va venir te chercher sous la douche
si tu fais un A. V. C. ?

Ou une crise cardiaque dans ton lit ?
Ou une sciatalgie ou je ne sais quoi ? Hein ?

J'aurai le temps de rouiller d'ici là.
Nous allons tous mourir un jour.

Laisse-ça tranquille.
J'ai aussi besoin d'une clé de rechange.

- Au revoir, Simone.
- Au revoir, Paula... de Verweggistan.

Elle est adorable ma fille, n'est-ce pas ?

Eh bien, comme si les mères étaient toujours là
pour les bonbons.

C'est vraiment dommage.
C'était une gentille fille !

Oh, et un sens de l'humour !
Maintenant, c'est juste un morceau de plastique.

Avec des cônes pour le seins.

Oh ?

Joris : ???

- Joris ?
- Oui ?

Tu le savais déjà ? Grand-mère a un nouvel aide.
Un type musulman, je crois.

Tu ne fais pas des choses comme ça aujourd'hui.
Mais elle, elle le fait.

Un jeune garçon. Avec une personne si âgée.
C'est pas possible.

- Il est peut-être très gentil avec sa grand-mère.
- Mon cul.

Il va bientôt vider toute sa maison.

Mais on ne peut rien dire là-dessus.
Sinon, c'est de la discrimination.

De nos jours, tout est discrimination.
Et en attendant, je paie mes impôts.

- C'est l'argent de papa.
- Oh, eh bien, quelle est la différence ?

Et il travaille, non ?

Qu'est-ce qui ne va pas ?
Il y a quelque chose qui ne va pas.

- Je dois prendre une douche.
- Tu ne devrais pas trop faire de musculation.

Ha ! Qui a dit ça ?

- À qui est-ce ?
- Ma mère.

- Où va-t-on ?
- Tu verras.

Waouh !

Les deux mains sur le guidon !
Les deux mains sur le guidon !

Hé oh !

Pourquoi tu es revenu ?

Amsterdam était trop sympa.
Les études était trop chiantes.

On ne peut pas toujours être bon,
comme le dit ta grand-mère.

Et toi ? Tu fais une formation ?

Non, pas actuellement.

Et qu'est-ce que ta mère en pense ?

Ma mère ?

- Tu as une bonne relation avec elle ?
- Mouais.

Tu comptes retourner à Amsterdam ?

Non.

Amsterdam est tellement surfaite.

Regarde ! Ça ressemble à une bite.

Jésus. Homo.

- Manke Nelis ?
- Oui, cet homme avait une jambe de bois. Donc...

Je dansais encore avec Jan,
juste avant qu'il n'aille au paradis.

Il y a déjà 15 ans.

C'était un brave homme, cependant. Mais quoi que
je cuisinais pour lui, il n'a jamais rien dit.

Puis j'ai dit :
Jan, tu ne veux pas en goûter un peu ?

Et puis il répondit : si je n'avais pas voulu
y goûter, je l'aurais dit.

C'était quelqu'un.

Oh, mon Dieu, lui aussi est sur le point
de partir pour toujours.

Je le disais encore à cette femme
de la clinique vétérinaire :

Je ne veux pas que cet animal agonise.
Ça serait inutile et coûteux.

Dites, Ans...

- Si nous allions à Amsterdam de temps en temps ?
- Qui ? Nous ?

Oh, non. À mon âge.

- Non ?
- Non.

Non, non.

Bien... non ou bien...

Oui ? Eh bien...

Oh, je suppose que c'est lui.

♪ C'est le silence,
sans personne autour de toi... ♪

Et tu appelles ça « travailler dur » ?

Hé, je suis un aide social
pour personnes âgées dépendantes.

Dites, méfiez-vous, vous savez.

Super, ton nouvel ami.

♪ Parce que tu ne fais que pleurer... ♪

- O.K., O. K., O.K., bye !
- Bye.

Vous vous sentez concerné
par ces maladies effrayantes de nos jours ?

Oh, c'est encore Radar qui a parlé de ça ?

C'est moi.

Dis-moi, tu es amoureux ?

C'était juste comme ça.

- Je pense que ça va difficile pour convaincre.
- Comment ça ?

Regarde.

- C'est pas possible Yad, c'est pas vrai du tout.
- C'est pas si dramatique, hein ?

Que crois-tu que maman va dire ?
« Tu n'es plus mon fils. »

Je ne fais que te taquiner, hein ?
Maman l'acceptera certainement.

Elle ? Jamais. Leo les détestait aussi.
Elle y a définitivement mis un terme.

Envoie-lui juste un cœur. Il est super mignon.

Ses vêtements sont un peu nuls, mais...

Un cœur. Tout de suite !

Ce fut le dernier projet de construction
de mon père.

Sympa.

Il n'a jamais pu finir.
Il a eu une crise cardiaque.

Et ma mère a reçu
beaucoup d’argent de l’assurance.

- Tu avais quel âge quand il est mort ?
- Onze ans et demi.

Est-ce qu'il te manque ?

J'ai entendu dire que tu voulais t'inscrire
à des cours de surf.

Oui, c'est bien ça.

Et tu veux vraiment surfer ou
c'était une excuse pour être avec moi ?

Non, je pense que ça peut être sympa.

- Oui ?
- Oui.

- Oui ?
- Oui.

C'est pas trop difficile ?

C'était bien !

- J'y arrive pas.
- Tu vas pas mourir, comme dit ta grand-mère.

Je vais t'aider.

Ne sois pas en colère.

Ça va aller.

Monte dessus, je vais la tenir.

Trouve ton équilibre.

Oui, cherche ton équilibre.

Oui, ça y est ?

Prends-le et vas-y doucement.

Tranquille ! Utilise ton poids !
Je te tiens.

Pas avec ton dos, avec tes genoux. O.K. ?

Et les jambes en avant. Comme ceci.
Tu le sens ?

Oui, maintenant je le sens.

La main plus en arrière, tire, tire sur la voile
jusqu'à ce qu'elle soit complètement tendue.

Et puis oriente-la !

Dans quel sens ?

Il n'y a pas de droite ni de gauche sur l'eau.
Il suffit de garder la voile dans le sens du vent.

- Bien joué. Très bien.
- Il est vraiment doué, non ?

Qu'est-ce que je vais faire de lui ?

Oui, ta mère va aussi le demander.

- Il est si gentil.
- Moi aussi !

- Il est amusant et super sympa.
- Oui !

- Tu n'as pas de bite, mais des seins !
- Et une chatte aussi, tu sais !

- Oui, une chatte, oui.
- Je me demande ce qu'il me manque encore ?

Très bien !

- Je peux te proposer d'autres leçons !
- Santé.

Tu aimes ça, donner des cours ?

Mec, si je pouvais,
je reprendrais tout le magasin.

Et puis tu l'orientes !

Il n'y a pas de droite ni de gauche sur l'eau.
Il suffit de garder la voile dans le sens du vent.

Je n'ai pas fait ça du tout.

Tu me trouves stupide ?

Non.

Ça fait un moment maintenant
que nous nous connaissons, n'est-ce pas ?

Je me suis dit que je pourrais t'inviter.

À un dîner ou autre chose.

Si tu veux.

Oui, je veux bien.

- Tu connais le American Diner ?
- Oui.

- O. K. Mais on joue le jeu à fond.
- Ça marche.

- Quelle tenue étrange.
- J'ai un rencard !

Ne fais pas l'enfant !

Dis, tu ne vas pas te défoncer
ou un truc comme ça ?

- Tu es sobre, toi ?
- Pardon, désolé chéri. Maman s'excuse.

J'y vais. Je vais voir mon ami.
Et peu importe de ce que tu penses de lui.

Mais je viens de recevoir
la livraison du traiteur, chéri.

Les petits enfants deviennent grands, maman.

Yad, j'ai rendez-vous avec
le maire adjoint à la mairie.

Qu'est-ce que je mets ? Qu'en penses-tu ?
Ça ou ça, tu aimes ?

D'habitude, tu n'aimes pas du tout mes goûts.

Travailler, se salir.
Des amis de classe défavorisés.

Eh bien, Leo n'était pas grand chose non plus.

Et tu vas encore me considérer
comme un moins que rien ?

- Oh, c'est lui ?
- Pardon ?

Je le savais depuis longtemps,
je ne suis pas stupide.

Et alors ?

- Quoi ?
- Qu'est-ce que tu en penses ?

- Tu veux mon opinion ?
- Oui, s'il te plaît.

Je ne le ferais pas.

Ta robe te va bien, maman.
Elle te mets plus en valeur.

Yad !

Waouh.

Waouh.

Waouh. Waouh.

Salut garçon !
Tu sais combien de temps ça m'a pris ?

Bel homme.

Mais pas facile. Méfie-toi.

Hé, les gars. Regardez.

- Regardez. Ce sont des tapettes, n'est-ce pas ?
- Pédés, pédés.

Ça sent le M. Halal.

Oui, ils sont crades, dégueulasses,
homos cancéreux ou pas ?

Homos.

Hé, ils n'aiment pas les chattes, hein ?

Laisse tomber, Jor.

Pardon.

Désolé, chéri.

Homo.

Ce truc sur ton t-shirt,
tu sais ce que ça veut dire ?

Coq. Tu sais ce que ça veut dire, coq ?
(cock en anglais)

Ça veut dire bite, mesdames.
Vous vous êtes complètement plantées.

Il doit y avoir une bite ici.

- Il doit y avoir une bite, il y a une bite ici.
- Laisse-moi tranquille, sale tapette !

- Yad, attends !
- C'était nécessaire ?

- Qu'est-ce qui ne va pas chez toi, mec ?
- Quoi ? Mais non. Allez, mec, allez !

Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ces gens ?

Il faut leur faire fermer leur gueule
toute de suite, sinon ils te coincent !

Tu ferais ça aussi ?

Qu'est-ce que tu en penses ?
C'est tellement stupide ce que tu as fait.

- Comment ça s'est passé ?
- Bien.

Oui, je vois ça.

On se voit demain ?

- Nous avions l'habitude de faire du cerf-volant.
- En Israël ?

- En Syrie.
- Je pensais que tu venais d'Israël.

- Non, de Syrie.
- Ça ne me dérange pas d'où tu viens.

C'est stupide ce que tu dis.

Alors, d'où je viens ?
C'est ce que je voulais dire.

- Qu'est-ce que ta mère pense de moi ?
- Ma mère ?

Elle est pas curieuse.

- Alors ?
- Je ne lui ai pas demandé.

C'est ce que nous sommes qui importe, hein ?
Oublie-la, elle est folle.

Merde.

Qu'est-ce que tu veux me dire ?

Joris, ça n'a rien à voir avec toi.

Oh, d'accord, ça n'a rien à voir avec moi.
Ça me rassure.

Je pense que tu es beau, gentil et adorable,

mais je viens de revenir et je ne sais pas
si je veux rester ici.

Peut-être que je vais partir.

Alors, fais-toi une raison.
Cela ne pourra pas continuer, mec.

Je préfère y renoncer maintenant.

Nous pouvons aussi rester amis.

Juste être amis, c'est quoi alors,
être juste amis ?

T'as l'intention de rentrer à pied ?

- Un hall d'exposition ?
- Oui.

- Une exposition de quoi ?
- De sanitaires.

Laisse-moi encore une fois.

Maastricht. Mais bon sang.

Eh bien, papa, nous y voila.

- Yad.
- Ouais.

Tu peux m'aider un moment ?

Je recherche des activités pour les enfants.

Yad. Pour le centre des réfugiés, tu sais ?

J'ai pensé à un truc.
Et si tu leur donnais des cours de surf ?

Ça serait amusant, juste quelque chose dans l'eau,
pas trop difficile.

Bonne idée. Je vais enfin utiliser mon temps libre
pour faire quelque chose d'utile.

C'est ce que je voulais dire !

Oui, utile, je veux dire pour les enfants,
parce qu'ici, il y a de l'eau partout.

Pour leur sécurité.

Oui, en effet maman.

Imagine qu'ils se noient ici alors qu'ils
ont survécu à ce calvaire de traversée en bateau.

Tu sais quoi ? Tu vas pas rester ici
à fumer des joints toute la journée, hein ?

Eh bien, tu as foiré tes études, et c'est réussi !

- Tu as oublié mes mauvaises fréquentations.
- Oh oui, je ne veux même pas en entendre parler.

- Où vas-tu ?
- Je vais fumer.

Yad, Maryam, calmez-vous.

Maman s'inquiète trop pour toi.

Plus que Lely.

Maman est plus inquiète parce qu'elle pense que
ce sera plus difficile pour toi dans la société.

- Elle est inquiète ?
- Oui.

À partir de maintenant,
essaye d'être plus compréhensif avec elle.

Sinon, je ne serai pas très gentil avec toi.

Je n'ai pas de mouchoirs, tiens.

C'est quoi toutes ces larmes ?

Joris, je vais voir le Dr Sevasani.
En Belgique, tu sais ?

Ça peut prendre du temps.

Jor ? Joris ?

Jor !

Jor ?

La nouvelle Paula.

- Tu crois me Yad me trouve stupide ?
- C'est une question intéressante, Joris.

Oh, gentil garçon. Hein ? Oui.

Gentil garçon à sa mémère, hein.

Je ne vais plus chez cet escroc.

Oui, tu l'as déjà dit, un gros charlot.
Un charlot.

- Tu as bu ou quoi ?
- Oui, et comment.

- Toi aussi ?
- Si ça pouvait être vrai.

C'est terminé ?

Qu'est-ce que tu veux dire ?

Viens avec ta mère. Viens, chéri.

C'est mieux comme ça, chéri.
Vous étiez trop différents.

Différents ?

Différents ? Comme toi et papa, non ?

Ton slip est à l'envers.

Tu as les fesses de papa.

Restez au centre de la planche et pas trop devant.
Pas trop devant ! Pourquoi ?

Parce que sinon, ça va vaciller.
Alors pourquoi ? En d'autres termes...

- On tombe à l'eau.
- Très bien. Merci

Prenez votre pagaie. Mettez votre bras droit ici.

À hauteur d'épaule.
Et votre bras gauche au niveau de la taille.

Pas ici, ici ! Sinon ?

- On tombe à l'eau.
- Très bien, il a compris.

- Je crois que je ne l'aime plus.
- Yad, tu as une minute ?

Allez-y, les garçons !
Très bien, il reviendra plus tard.

Je pense que tu ferais mieux
de rentrer à la maison, O. K. ? Oui ?

O. K. Oui, on y va !
Prends ta pagaie, très bien.

Mets-toi debout sur la planche.

Il est bien ce film.

Oh !

Juste une taffe.

Ça fait longtemps.
La dernière fois, c'était avec ton père.

Ils font des trucs forts maintenant.

Bonjour grand-mère.

- Oui, j'arrive.
- Quoi ?

- Jodokus ne va pas bien.
- Oh, mince.

Yad est resté avec moi ce matin.
Il n'était pas bien dans sa peau.

Ah oui ?

Chéri, il y a toujours des querelles,
même dans les meilleurs mariages.

Mariage ? Je ne suis pas marié avec lui, tu sais.

Nous n'avons pas flashé
et il ne s'intéresse pas à moi non plus, alors...

Cette bête est complètement à l'agonie.
Même aveugle, Maupie le verrait.

- Vous avez des souhaits particuliers ?
- Des souhaits ?

Oui, que l'humanité puisse vivre en paix.

Je veux dire pour l'enterrement ou la crémation.
Vous pouvez choisir une crémation de groupe.

Mais il peut être aussi seul.
Ensuite, vous aurez une urne avec ses cendres.

Non, non, pas d'urne.

- Le mort est mort, qui est parti est parti.
- Vous voulez le laisser ici ?

Oui, oui.

Tu as eu une belle vie avec moi, mon vieux ? Oui.

- Tu n'en veux pas un autre ?
- Et ensuite ?

À mon âge, je ne veux plus d'animaux.

Allez, allons prendre un verre mon garçon.

Alors, santé.

Grand-mère ?

Maman était amoureuse de papa ?

Pas seulement elle, toute la moitié d'Almere.
Ça la rendait juste jalouse.

Surtout avec cette Belinda,
derrière son immense fenêtre.

- Et puis, ta mère a commencé à se reconstruire.
- Mais elle était amoureuse de papa ?

Amoureuse ? Ce n'est pas le mot.
C'est quand on est jeune.

Ah, mon garçon. Laisse-moi te dire ceci : l'on
ne décide pas de l'amour, c'est lui qui décide.

Tu auras une plaque pour ton anniversaire.

Va le voir et regarde-le droit dans les yeux,
au lieu de toujours le faire sur ces appareils.

- Il ne veut plus jamais me revoir.
- Je n'ai pas eu cette impression.

Mon garçon, il ne faut jamais dire jamais.

- Donne-m'en un autre.
- Tu es comme ta mère.

Grand-mère, tu as des photos de papa et moi ?

Non, désolé chéri. Je n'ai rien.

C'est pour moi !

C'est Ankie ou Fleur.

Ah.

- Je dois parler à Yad.
- Oh oui ? À quel sujet ?

Il n'est pas là.

Il est partir surfer à pied. Alors...

Alors, tu me détestes ?

Tu ne me connais même pas.

Pourquoi tu fais ça ? Tu es un lâche.

Jésus, qu'est-ce que c'est que ça ?

Tu dois apprendre à apprécier, maman.

Ce tapis sort de l'abattoir ?
Il est maculé de sang.

Dis, que sont devenues les affaires de Gerlof ?
Parce que ton fils me l'a demandé.

Ne t'occupe pas de son éducation, maman.

Je m'en occuperai
tant que tu te comporteras comme ça.

Cet enfant a besoin d'un peu d'amour maternel.

D'amour maternel ? Sérieusement, maman ?
Attends une seconde.

Où étais-tu à cette époque ?
Quand Gerlof et Belinda...

- Alors ?
- Ton père était juste...

Non, pas avec cette stupide excuse
« ton père est mort ». Il était mort depuis 2 ans.

Ta propre fille était anéantie et
tu n'étais nulle part. Mère amour, mon cul.

Madame, vous ne pouvez pas fumer ici.

Ce n'est pas une cigarette. C'est une imitation,
comme toutes ces choses ici.

Et bien, vous allez aussi entendre
quelqu'un d'autre.

C'est celle du hangar.

Il n'y a rien que des vieux trucs.

- Des vieux trucs ?
- Oui, de vieilles affaires.

Du merdier, des disques à ton père.

Tu m'as menti depuis toutes ces années ?

Tu m'as dit qu'il n'y avait plus rien
depuis tout ce temps ?

J'ai tout gardé pour toi, non ?

- Tu n'aimes jamais rien de ce que je fais.
- Tu ne dis jamais rien.

Bonjour, il est à la maison ?

Tu vas pas le faire. Tu vas pas le faire !

Alors, c'est à ton tour.

Censuré, censuré. C'est ça.

Non !

Aaah !

Aaah !

Belles fesses.

- Comment as-tu pu venir ici ?
- Ta mère.

C'est mon père.

Sympa, non ?

Aaah !

Viens ici.

- Pardon. Vas-y.
- Non, toi.

Pardon.

Vous êtes ensemble ? Ou, c'est juste comment ça ?

- Oui.
- Oui ?

Je me souviens. En 1943,
je marchais également ici avec ma copine, Sasha.

Il y a eu tout à coup 8 soldats au milieu du pont.
J'ai eu très peur.

Un des soldats m'a donné un morceau de chocolat.

Bien sûr que j'aurais dû lui faire
un croche-patte, mais ça aurait été méchant.

Alors, j'ai marché, avec mon chocolat,
en direction de Kerkstraat.

Et à Kerkstraat, j'ai osé enfin regarder.
Il était complètement fondu à cause de l'angoisse.

Je l'ai léché quand même. Oui.

Eh bien, mes garçons,
c'est mon anniversaire, mon anniversaire !

C'est le bazar dans le monde,
mais il faut garder le sourire.

- C'est comme ça.
- Encore ?

Oh. C'était une personne étrange.
Une personne vraiment étrange.

Mais....

Non, eh bien, regarde-moi ça !

Ma chérie !

Félicitations grand-maman !

- Elles sont pour toi.
- Oh, quel bouquet.

- Je ne suis pas encore morte, tu sais.
- Ce n'est pas grand chose, 80 ans.

- Viens, des croquettes ?
- Oh, délicieux. Quelle surprise !

♪ Longue vie à toi, longue vie à toi ♪

♪ Longue vie à toi, dans la gloire ♪

♪ Dans la gloire ♪

♪ Dans la gloire ♪

Hip hip hourra !

Hip hip hourra !

Je deviens sentimental à mon âge.

- Mes félicitations, maman.
- Ma chérie.

Quelle surprise, n'est-ce pas ?

Oh, mon petit.

Mon chéri, tu dois d'abord souffler dessus,
tu sais !

Hé, sois à l'aise, maman !

Ce garçon vaut de l'or, si tu savais.

- C'est vrai ?
- Oui.

Eh bien, je vais le revendre tout de suite.

Faites-nous un bon bol de croquettes.
Au diable la misère.

Un autre cadeau ? Vraiment ?

- C'est une plaque.
- C'est une plaque, mon garçon ?

Eh bien, je suis curieuse.

L'on ne décide pas de l'amour,
c'est lui qui décide.

Et c'est bien vrai. Oui, regarde ça.
C'est bien, hein ?

Aïe !

Du calme, bonhomme.

Je rigole.

Voila, c'est le moment d'y aller.

Maman, c'est ton dernier honneur.

Il ne veut pas partir.

- Papa est devenu un bloc de pierre.
- C'est un taquin, n'est-ce pas ?

- Vas-y.
- Oui, oui.

Tiens, donne-le moi.

- Tu ressembles de plus en plus à ton père.
- Et toi, à ta mère.

Chérie, ni celle-ci, ni une autre...

mais on m'a dit récemment que ces cigarettes
électroniques pouvaient provoquer le cancer.

- Je ne me souviens pas qui a dit ça.
- C’était dans l'émission Radar.

Non, non. C'était l'émission Kassa !
Je ne suis pas complètement naïve.

Ouais !

Waouh !

Oui, bien.

- Bravo !
- Aïe !

Désolé.

Aïe, aïe.

Où tu vas ?

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