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25.000

- Il est nerveux?
- Oui, peut-�tre un petit peu nerveux.

Foutrement nerveux, je dirais.

Personne n'est nerveux ici.

Si ces enfoir�s sentent ta nervosit�,
lls sauront que t'es un flic.

Et s'ils savent que t'es un flic,
S'ils pensent seulement que t'es flic, -

- ils te trancheront ta foutue gorge et
te ram�neront l�. D�finitivement.

T'habiteras cette benne � ordures.

Pourquoi tu vas pas te
faire mettre, Fletcher?

C'est "se faire foutre!"
Pourquoi tu ne vas pas te faire foutre?

Tombe la robe, d'accord, ch�ri?
J�sus Marie.

- Mary Poppins l� est trop nerveux.
- Personne n'est nerveux.

C'est l'heure du d�jeuner. A table.

- Il fait quoi avec ses repas de merde?
- Les repas sont essentiels pour lui.

Alors pourquoi il a d�gueul� les trois
derniers partout dans la rue?

Apr�s, on fonce chez
Mona & Jerry.

- Des super p�tes � la sauce de viande.
- J'aime la sauce de viande.

Je sais.

Vous les mecs, vous �tes mignons.

Vous �tes tr�s intimes.

H�! L'intellectuel. Ne d�conne pas,
ou on se fait tous descendre.

H�! Carlos?

- Je me sens nerveux.
- Je sais.

- �a va?
- Assez bien.

S'ils commencent � poser
dix mille questions, tu dis quoi?

Si vous les mecs vous nous faites
le coup de l'examen...

Vas-y. Il faut leur rentrer
dedans, avec des couilles en acier.

Tu fais quoi? Tu vends des spaghettis?
Baisse les mains.

Si tu ne sais pas quoi faire de tes
mains, gratte-toi juste les couilles.

Jamais personne ne te regardera et dira:

"Ce mec a l'air nerveux."
Peut-�tre: "C'est un paysan."

"ll est mal �lev�" mais jamais:
" Ce mec a l'air nerveux." Je r�p�te.

Ne regarde jamais le type en face.

Regarde autour.

Surveille les voitures qui passent.

Ou surveille un chien en train de chier
de l'autre c�t� de la rue.

Tu ne regardes un mec dans les yeux que
quand t'es en train de l'insulter.

Je te le r�p�te.
A toi, envoie-moi quelques grossi�ret�s.

Connards, si vous voulez nous faire
le foutu coup de l'exam...

... avant qu'on s'y mette.

Pas mal. Plus grossier encore.
Merde. Va te faire foutre. Enfoir�.

Ils vont aimer ce merdier.
N'oublie pas "suceur de bite".

C'est ind�modable. Toujours efficace.

Suceur de bite.

Faces d'enfoir�s si vous nous obligez �
nous geler dans ce putain de froid -

- et � passer ces foutus exams
avant qu'on s'y mette, -

- vous prenez cette marchandise de merde
et vous vous la collez dans le cul.

Les pucelles, je vous sugg�re de garder
vos boulots de con � la pizza du coin -

- et de retourner dans vos foutues
Hauteurs de Shamburg ou Arlington.

Ou n'importe quelle banlieue sucr�e
d'o� vous sortez, fils de putes.

Et on vous fait une putain
de faveur. Rappelez-vous-en.

Suceurs de bite.

Ouah. Quelle bouche grossi�re.
T'embrasses ta m�re avec cette bouche?

On pensait que Rico avait r�gl� toutes
ces merdes avec vous, petits cons.

Ouai, moi et Rico on a eu
une petite conversation aujourd'hui.

- Qu'est-ce qu'il a dit?
- Il a dit que vous �tiez tr�s intimes.

- Qu'est-ce qu'il a dit d'autre?
- Il a dit que vous �tes tr�s intimes...

Qu'est-ce qu'il a dit d'autre d�j�?
Va trouver Rico.

On va chercher Rico.

Oh! Ouai, c'est vrai.
il a dit que vous �tes des flics.

- Tu lui fais mal, tu cr�ves.
- Je veux que tu voies quelque chose.

Tu vois? C'est ce qu'on fait aux flics!
M�me aux jeunots comme vous.

Putain!

Esp�ce de salaud!

Merde...

Venez, foutus cons!

Boomer... va chercher cet enfoir�!

Va te faire foutre!

Vous avez le droit de ne rien dire.
Bla... bla... bla...

Vas-y, Boomer. Je t�moignerai.

Il a voulu te tirer dessus.

Pour Carlos, mec!

Pour Carlos.

Fais comme t'as appris, petit.

Ou abandonne ce putain de boulot.

Le Service de Couches de Grand Papa.
Vous les salissez, on les nettoie.

- Comment va mon vieux pote?
- Harrison James.

Rifkin, je suis dans le p�trin et tu es
le seul type � qui je fasse confiance.

Va te faire foutre.

J'ai rempli le dossier et je dois
le faire passer � mon contact au Bureau.

Mais �a peut �tre un pi�ge, Rifkin,
et je vais avoir besoin de ton aide.

Va te faire foutre.

Je t'en prie.

Va m'attendre, d'accord.

Je suis pr�t.

Juste toi et moi, camarade.

Je veux d'abord le voir. Face � face.

Je veux le voir.

Neuf heures et demi. T'as une sale mine.

Beau travail.

Coop, voici...

Connard!

Cheryl ... Sharon?

C'�tait Cheryl.
Je crois que c'�tait Cheryl.

Le patron est en ville.
Il veut te voir.

- Il est ici? A Chicago?
- Et il veut te voir.

Quand tu souffles
essaie de l'�viter.

Tu as encore ce
Bouquet de Bourbon je ne sais quoi.

Nerveux?

Attends une seconde.

Laisse-moi
retirer ce truc.

Laisse tomber.

Billy, qu'est-ce que tu sais
de l'agent sp�cial Harrison James?

Il devait nous donner
certaines informations -

- que nous devions repasser
� Washington, mais on ne l'a jamais vu.

L'agent sp�cial James
a travaill� au CIB pendant douze ans.

Il a toujours �t� tr�s loyal
et extr�mement efficace.

Tous les contacts avec lui ont eu lieu
par t�l�communication.

On a class� son identit�
selon la nature de son affectation.

Et de quelle nature est-elle?

Est-ce que �a vous dit quelque chose
le nom de Charles Van Adder.

Oui. Il est suppos� �tre le chef
d'un r�seau interieur d'espions.

Une organisation nationale, je crois.

Nous pensons qu'il r�cup�re
des informations class�es d'�tat -

- et qu'il les vend aux plus offrants.

L'agent sp�cial Dexter...

Je suis bien conscient que c'est
gr�ce � vous qu'ont �t� arr�t�es -

- deux des plus grandes familles du
crime de la ville.

Merci d'�tre si... conscient, Monsieur.

C'est encore plus impressionnant de
savoir que vous l'avez fait si jeune.

Par contre, vos r�alisations depuis votre
promotion sont bien moins brillantes.

Vous vous foutez beaucoup plus de
la s�curit� du pays que de drague.

- Certains vous disent ivrogne.
- Nous avons besoin de votre excellence.

De quelqu'un qui connaisse la mafia.

Nous craignons que Van Adder ait r�uni
les clans arr�t�s par vos �quipes, -

- et qu'ils agissent maintenant contre
le gouvernement.

L'agent sp�cial James a rassembl�
des renseignements l�-dessus.

Les identit�s des informateurs de Van
Adder, ce qui permettrait de l'arr�ter.

Pratiquement du jour au lendemain.

Pourquoi moi? Pourquoi ici, � Chicago?

L'agent sp�cial James s'appr�tait �
nous confier le dossier ici, � Chicago.

- Mais il ne l'a pas fait.
- Pourquoi?

Nous ne savons pas.

- Pensons-nous qu'il a �t� tu�?
- Nous ne savons pas.

Le Bureau n'aime pas
ne pas savoir les choses.

Mort ou vif, James est dans le coin
et Van Adder est au courant.

Trouvez l'agent sp�cial James et son
dossier avant Van Adder.

Trouvez-le avant que
le Bureau le trouve.

Sa femme a lou� un d�tective.
Il s'appelle Flash.

Essayez de voir ce qu'il sait.

En cas de probl�mes... voyez avec eux.

Adieu, Carlos.

Je n' y arriverai pas ici, sans Carlos.

Kelly j'ai besoin de toi. Tu me manques.

Tu me manques.

Mais j'aime pas ce que tu fais, Boomer.

Je n'aime pas cette ville
et je n'y retournerai jamais.

Je quitte Chicago, Kell.
Je veux venir l�-bas et �tre avec toi.

Je veux que �a marche cette fois.

- Je veux que �a marche.
- qu'est-ce que tu dis?

Je quitte le service.
�a y est. Pour de bon.

Boomer, tu viens ici
parce que tu hais cette ville?

- Ou parce que tu m'aimes?
- Je t'aime, Kelly.

Et je vais te le prouver
si tu me donnes une nouvelle chance.

Ecoute-moi.

Occupe-toi bien de tout ce
dont tu dois t'occuper, l�-bas.

Et ensuite rapplique ici
aussi vite que tu peux.

Salut? Arr�tez s'il vous pla�t!

"ll a bien suivi sur celle-l"�.
"L"� "il donne vraiment le ton � la frappe."

- Y'a un pi�ge?
- Quoi?

Retourne-toi. Sur le ventre. On y va.

- C'est le coup "du mec bless� � terre".
- Non. C'est un mec bless� � terre.

C'est moi qui ai invent� ce truc, fils.

Si on essaie de me pi�ger, -

- votre coIll�gue l�,
il se le prend entre les deux yeux -

- et jusqu'aux fesses!

Il n'y a pas de pi�ge. Je suis seul.

- Pas de pi�ge?
- Non, monsieur.

Merde alors.

- On m'appelle Flash.
- On vous appelle Flash?

- Bien, on m'appelle Boomer.
- On vous appelle Boomer?

Boomer.

Flash.

Je pr�f�re mon surnom.

- Vous �tes partis de la ville, Boomer?
- Oui, Flash. Et j'y retourne plus.

- Vous �tes plut�t nerveux, comme type?
- Personne n'est nerveux.

J�sus, va te faire foutre!

- Le petit d�jeuner. C'est maintenant.
- Oui.

J'ai du cheddar et des crackers.
Chaussons, beignets, croissants.

Boeuf hach�, dinde hach�e, saucisse.
Thon au naturel ou � l'huile d'olive.

- Vous aimez les milk-shakes prot�in�s?
- Oui.

Des repas � eux tous seuls.
J'ai vanille, fondant au chocolat.

Banane-fraise
et mon favori, orange-ananas.

- Pour aujourd'hui, fondant au chocolat.
- Fantastique!

Un vrai papa?

A quoi sert le flingue?

Mon genre de boulot l'exige
quelquefois.

"Flash. Le trouveur de merde perdue."

Disons, tu perds la montre de famille
que ton p�re t'a donn� il y a cinq ans.

Je peux te la retrouver.

Ou tu cherches une extravagante
poterie chinoise �gar�e au Guatemala.

- Je trouve. Trouveur de merde perdue.
- Sans blague?

- Non, blague perdue.
- En chasse juste l� en ce moment?

- Affirmatif.
- Apr�s quoi?

Class� secret, soldat.

- Qu'est-ce que ces salauds t'ont pris?
- Qu'est-ce qu'ils m'ont pris?

Ma voiture, mes affaires, mon argent.

- Rien d'important.
- Dieux du ciel. Montre-moi.

Ouah! T'es dr�lement engag�.
A long terme.

- L'heureuse �lue, elle est au courant?
- Elle ne va pas le voir arriver.

- Tu penses qu'elle va accepter?
- J'aimerais bien le savoir.

Bon sang qu'est-ce que tu fais?

Je le vois.

Pas d'imprudence, mec.

Te fais pas de souci, Boomer. Elle
va �tre folle de joie.

- Cicuit complet?
- Magnifique, happy end.

T'as une bonne �nergie, mec.
Les choses vont tourner en ta faveur.

Ne t'en fais pas.
Je vais te le payer ton ticket de bus.

- Il faut que tu rejoignes cette fille.
- T'es un mec bien, Flash.

H�! Flash, est-ce qu'il y a une raison
au fait que tu conduis �...

... 400 miles � l'heure?

Affirmatif.
Il vient de m'appara�tre que -

- une voiture pleine de types
�tait en train de nous suivre..

Des types. Des Professionels. Assassins.

- C'est dur de savoir.
- Assassins?

Tu sais quoi?
Tu n'as qu'� me laisser exactement ici.

Allez, laisse-moi descendre. Arr�te-toi.

Pas d'arr�t avant la prochaine ville.

Tu attends jusqu'� la prochaine ville,
sinon tu sautes maintenant.

Passe-moi le t�l�phone.

- O�? Comment?
- Appuie sur le bouton vert.

Le bouton vert.

Allo?

Flash?

Il a les mains occup�es si on peut dire.

Je ne suis pas le bon, Madame.
Je ne m'appelle pas Harry.

- Mets juste le haut-parleur...
- Une seconde.

Pose-le l�.
Remets-le sur son socle.

Non, en Anglais, ch�ri.

A"u t�l�phone ils sont tous comme Harry."
"Je pensais que vous l"'"avie"z "trouv�."

Juste l�, je roule comme un dingue,
direction le nord de Middletown.

Avez-vous v�rifi� ce num�ro de Chicago?

Si vous pensez que mon co-pilote
parle comme Harry, -

- peut-�tre qu'on devrait lui demander
d'appeler Mr Rifkin.

�a, c'est un pi�ge.

Qui est le premier?

�a doit faire mal.

Tu connais le meilleur moyen pour faire
partir cette douleur de ta t�te?

Tu re-diffuses la douleur.

Je parierais que tu l'avais oubli�
cette petite douleur dans la t�te.

- Que sais-tu d'Harrison James?
- Je ne sais rien de personne.

Personne ne te demande rien de personne.
Que sais-tu d'Harry?

Maintenant qu'est-ce que tu sais?

Qu'est-ce que t'es en train de foutre?

Mr Van Adder aime bien
qu'ils transpirent un peu.

Je travaille pour lui et vous pour moi.

Ainsi, par tranfert de foutu pouvoir
tu n'as qu'� ob�ir � mes foutus ordres.

Ce merdier n'est pas professionnel, mec.

C'est le merdier dans lequel tu vis,
alors vis avec, Cleveland.

Pourquoi est-ce que toi et ton cousin ne
faites pas ce pour quoi je vous paie?

Cleveland, pourquoi on ne dit pas � ce
foutu mec d'aller se faire foutre?

On peut retourner dans le sud ce soir.

Lou...

J'adorerais me faire baiser ce soir
par ma femme dans mon lit.

Mais on l'a ce boulot. On veut le fric.
Zoe et Cassandra ont besoin du fric.

Profite du jour.

- Profite du cash.
- On s'en fout.

On ne va pas foutre �a en l'air!
D'accord?

Il faudra gagner au foutu loto, avant de
plus s'occuper de ces salauds de blancs.

Ach�ve ce tas de merde. Il est enray�.

Fais pas chier! Je n'ai pas le temps
de tuer tout le monde, -

-juste parce que ce sac � merde blanc
me le dit. �a fout en l'air mon karma.

Tue-le, toi.

Sacr� bon no�l, imb�cile.

Si on fait ce boulot, on a le fric.

Et nous fon�ons vers le Sud.

Ensemble.

Paix, mon fr�re.

Paix.

- Est-ce que je te connais?
- Est-ce que je te connais?

�a te dit quelquechose?

Tu sais quelquechose
de celui qui a tu� Flash?

Oui. Ce n'�tait pas moi.

- Cest toi qui a la m�me voix, non?
- De quoi tu parles?

Mais bon sang qui es-tu?
Pourquoi tu conduis ce camion?

Je le pr�f�re � ma Volvo. Plus rapide.

- Arr�te le camion. Je veux descendre.
- D�sol�, je ne peux pas.

- Je ne peux pas ralentir.
- S�rieusement. Je veux descendre.

Tu attends jusqu'� la prochaine
ville ou tu sautes maintenant.

Mais je ne vais pas ralentir.

Je disais juste que j'avais des ennuis
et que j'avais besoin d'aide.

Et que j'�tais pr�t � te d�tacher, -

- t'emmener manger un bon d�ner, acheter
un ticket de bus pour o� bon te semble.

A la condition que tu passes
un simple coup de t�l�phone pour moi.

J'ajoute 300 billets.

- Montre-moi le num�ro.
- D'accord, voil�.

S'il te prend pour Harry,
demande lui o� il pense que tu es.

O� je suis?

- O� est Harry. Il faut la jouer fine.
- Je vais essayer.

Grand Papa Couche Service.
Vous les salissez, on les nettoie.

Comment �a va chez vous?
Je veux parler � Rifkin.

- Harry James, biteur de suce.
- Oui, c'est moi, Harry.

Toujours vivant.

Tu n'avais pas l'air trop bien dans tes
messages. J'esp�rais que tu �tais mort.

Harry James est en ligne
avec Yanosh Rifkin.

- En ce moment?
- Oui, on sait exactement o�.

- Si on a mis cette ligne sur �coute...
- Alors Van Adder aussi.

Il faut se voir tous les deux.
Organiser une rencontre.

"J"'"aime les rencontres."

Je ne te dis pas exactement o� je suis:
on a peut-�tre des oreilles indiscr�tes.

Sois � Chicago d'ici dimanche.

- Il a raccroch�.
- Qu'est-ce qu'il en est?

Tu as rendez-vous � Chicago
dimanche au bar Esquire.

- Bien. Mais il faut m'accompagner.
- Je te retrouverai l�-bas.

- Aurevoir et bonne chance.
- Non, tu m'accompagnes.

- Comment �a va, Harry?
- Qui es-tu?

Je suis le Pr�sident
du comit� d'accueil de Middletown.

- Et lui c'est le vice-pr�sident..
- Fantastique.

Bienvenu � Middletown, t�te de noeud.

Un simple petit coup de fil?

On dit que t'es un costaud, Harry.

Je vais te casser la gueule vite fait.

Je ne suis pas Harry James.
Tu pourrais lui dire?

Ce n'est pas Harry James.
Il n'arrive pas � la cheville d'Harry.

C'est un z�ro. Un perdant.

Ils ont pig� le truc.

Dis-leur qu'on a mis la main dessus
chez Novelli, mat�riel en gros.

Va checher le camion maintenant!

C'est Harry James?

Ne le tue pas!

Putain, Lou.

B�b�, rel�ve-toi.

Ne le tue pas.

Arr�te!

J'ai dit, ne le tue pas.

Joli boulot.

Juste calmos.

- Il nous faut le dossier.
- On s'en fout du dossier.

C'est le gentil Lou
qui est allong� mort l�-bas.

Contactez tous les hommes de Van Adder
et donnez-leur sa description compl�te.

Si on ne l'a pas eu d'ici demain matin,
tu seras dans la merde, compris?

S�r, pas de probl�me.

Pas mal. �a se fait pour mec?

Tu veux que je t'�tende, petit?
Ou juste un petit remontage de bretelle?

Il fallait le tuer hier.

Hier, je savais pas que c'�tait James.
Et aujourd'hui, tu me dis: ne le tue pas.

Pour une fois, essaie de me
surprendre en faisant ce que je demande.

Je vais le tuer ce mec.

Dieu m'en est t�moin, -

-je vais l'abattre.

Arr�te le camion.

- Pourquoi?
- Arr�te le camion.

- Je descends. J'en ai marre.
- Non, ne fais pas �a.

Oh! si, s�r. A la revoyure!

Tu ne peux pas faire �a.

Disparais.

S'il te pla�t, aide-moi. Je te paie.

- Tu m'as d�j� pay�.
- Je te paierai encore.

Ecoute, mademoiselle Yelisavey...

- Je t'appelle Salvy. D'accord?
- C'est comme �a qu'Harry m'appelait.

Vraiment? C'est tr�s touchant.

Pourquoi tiens-tu tant � trouver Harry?
Il a pourtant l'air d'un vrai emmerdeur.

- Pourquoi ne pas en finir avec lui?
- C'est d�j� fait. J'ai divorc�.

Alors, l� tu veux qu'il revienne?

Non. Il avait des ennuis
et il s'est adress� � moi.

Alors il faut que je le trouve mais
seule, �a va �tre un peu dur pour moi.

Probable.

Tu sais, j'ai donn� un coup de fil.
Un simple petit coup de fil.

Et cinq minutes plus tard, j'avais plein
de sang partout sur ma chemise neuve.

Envoie �a au teinturier.

Donne la � Harry
quand tu le trouves, ce salaud.

On ne va pas tra�ner �a avec nous.

Il a sa femme qui l'attend l�-bas dans
le Sud. C'est l� que je l'enterrerai.

Oui! Mais il va empester mon fourgon.

Ne me fais pas chier.
Pas maintenant.

Ta voiture est morte? Prends pas le bus.

Pas d'auto-stop. Reste juste assis.
Je peux �tre l� demain matin.

D�tends-toi, relaxe, prends une bi�re.

D'accord. Je suis dans la chambre cinq.

H�! B�b�.

Est-ce que tu vas rester debout toute la
nuit � renifler cette fleur?

- Ou t'approcher et dire bonjour?
- Bonjour, endormi.

- La route a �t� longue?
- Oui, mais �a valait vraiment la peine.

T'as r�alis� un sacr� temps, ch�rie.

Quelle moyenne?
300 miles � l'heure?

- 400.
- Cest dr�lement rapide.

- Beau mec.
- Mr Yanosh Rifkin.

Aussi connu comme le plus sexy
de la p�gre de Chicago.

C'est l'ex-coll�gue de James.

Nous pouvons mettre Rifkin sur �coute
et localiser quiconque l'appelle.

Le probl�me c'est que
Rifkin est expert en t�l�communications.

Et on arrive foutrement pas � le situer
puisqu'il est expert en t�l�com.

Le meilleur qui soit.

Peut-on faire un petit quelquechose...?

Alors, est-ce que l'agent sp�cial James
travaille encore avec le Cary Grant, l�?

Aucune chance.

James a racont� comment Rifkin vendait
drogue et armes � la p�gre de Chicago, -

- et il se cache l� en ce moment.

B plus, Coop.

Et nous savons qu'un rendez-vous
est pr�vu � Chicago dimanche prochain.

A moins.

J'aimerais me r�veiller
tous les matins comme �a.

Ce sera toujours comme �a.

- Ah! Oui?
- Oui.

- Vraiment?
- Vraiment.

- Tu es s�re?
- Je suis s�re.

C'est le grand jour. L�ve-toi.

Je n'ai pas envie. Pas encore.

Le grand jour. J'ai envie qu'on y aille.

- Je conduirai jusqu'� Saint Albans.
- SaintAlbans?

- Y'a quoi � SaintAlbans?
- Je te dirai.

Ils ont un petit vignoble, qui est �
peu pr�s � 20 miles au nord d'ici.

Il y a un petit caf�.

Il y a des lieux de pique-nique
pr�s de l'�tang.

- Avec des canards qui nagent partout.
- Tu aimes les canards, hein?

J'ai parl� au mec, � l'accueil, en bas.
Il dit qu'ils font de d�licieux repas.

Nous aurons un d�licieux d�jeuner.
Si bon que ce sera comme un brunch.

- Brunch, hein?
- Exact.

Avec une bonne bouteille de vin.

- Qu'est-ce qu'on c�l�bre?
- C'est une surprise.

Quoi?

Je ne peux pas te dire quoi,
ou ce ne sera plus une surprise, idiote.

- Un caf� pourrait me tirer du lit.
- Alors je vais t'en chercher un.

Apr�s on part.

- Pourquoi as-tu mis mon tee-shirt?
- J'aime le c�t� fleur des sixties .

�a donne un air de douceur
� ma masculinit� despotique.

- O� est ton tee-shirt?
- Je ne sais pas.

Le voil�.

Pourquoi est-ce qu'il y a du sang
partout sur ton tshirt, Boomer?

Hein! Pourquoi y-a-t-il du sang dessus?

Je t'ai dit, je me suis cogn� la t�te.

Boomer, je n'aime pas �a
quand tu me mens.

Surtout quand il s'agit
de tee-shirts pleins de sang.

Comment tu t'es fait cette coupure
� la t�te, Boomer?

Qu'est-ce qui est arriv� � ta voiture?

Ne me dis pas que tu as laiss� tout ce
merdier, quand tu l'a toujours avec toi!

- Personne n'a rien emport� avec lui.
- �a va �tre toi le prochain mort.

- Tu vas finir comme Carlos.
- Personne ne va finir comme Carlos.

- �a me rend malade cette merde!
- Moi aussi.

- Tu racontes des conneries, Boomer!
- Personne ne te raconte de conneries!

- Sur quoi tu t'es cogn�, Boomer?
- J'ai cogn� un mec.

Un mec?

Tu sais, j'ai donn� un coup de t�te.

Ecoute, Kell. D'autres choses se sont
produites l'autre jour -

- qui n'avaient rien � voir avec le fait
que j'�tais flic. Rien.

Tu te souviens quand tu m'as envoy� �a?

Il y a deux ans.

Et tous les jours depuis deux ans
je l'ai gard� dans ma poche.

Chaque jour de ce sale boulot
dans cette sale ville.

C'est ce que je veux, Kell.

Mais je ne veux rien de tout �a
si c'est sans toi.

Je t'aime, Kell.
Et je ferai n'importe quoi pour toi.

- N'importe quoi?
- N'importe quoi.

Invite-moi pour � d�jeuner.

Et retire �a, d'accord?

Pourquoi tu ne t'habilles pas,
et je vais te chercher ce caf�.

Et ensuite on part d�jeuner.

C'est �a.

Pas plus de dix minutes, patron.

- Comment �a va ce matin?
- Je d�teste ce foutu boulot.

Surpris, hein! Fumier!

Merde!

Merde.

Qu'est ce que ce foutu... ?

Putain, tu regardes quoi comme �a?

Ecoute-moi.

Je ne m'appelle pas Harry,
et je ne suis pas celui que tu cherches.

Tu es exactement celui que je cherche,
enfoir�, tu es un homme mort.

Ah! Oui?

Vas-y, salaud. C'est mon heure.

Tu n'y arrives pas, salaud!

Sacr� bon no�l, connard.
On est � �galit�.

Ne bouge pas, salaud.

En avant!

Personne dans la salle de bain.

On va s'offrir une chasse � l'homme.

Ne tirez pas!

Bon dieu, sors de chez moi!

- J'ai dit, bon dieu sors de chez moi.
- Posez votre flingue tout de suite!

- Sors!
- L�chez-le maintenant ou on est mort!

- Sors!
- Ne tirez pas!

Adieu, Harry Jim.

T'es content?

Ce type pouvait me tuer
et il ne l'a pas fait.

Tu as tu� sa copine, non?

Pourquoi?

Pourquoi pas?

Tout te revient toujours dans la gueule.
Je le sais par exp�rience.

Bien souvent j'ai �t� celui qui
provoquait le merdier.

- On en est o�, Coop?
- Ce n'�tait pas Harrison James.

Le rapport signale que les dents sont
celles d'un chiqueur de tabac de 45 ans.

Adjoint Warner, avez-vous vu...
Sh�rif Warner, avez-vous vu James?

D'abord, qui avons-nous flamb�?

Vos cerveaux surpuissants y penseront.
Pour le moment, o� est James?

S'il est toujours dans le Comt� de
Kurker, nous le trouverons.

Bon. Faites-moi une faveur, hein! Reg?
Cette fois ne lui mettez pas le feu.

En ce moment, j'ai deux corps
non identifi�s, � l'�picerie.

Un sh�rif mort et une jeune femme.
Et votre homme en est responsable.

- Il s'agit d'un agent f�d�ral.
- �a pourrait m�me �tre le Pr�sident.

Merdeux ou Pacha, si on le trouve,
on le flambera � nouveau l'enfoir�.

Pouvons nous parler ailleurs?

Ne vous avisez plus jamais de me refaire
le discours � la Capitaine Crochet.

Ne vous y croyez pas trop parce que
vous avez deux cadavres dans votre cour.

Il y a eu des civils tu�s, certes.
Bien peu de chose en regard du reste.

Le reste qui s'appelle
la putain de s�curit� nationale.

- Vous arrivez � le dire?
- La putain de s�curit� nationale.

C'est �a.

Ecoutez, si l'agent sp�cial James
est dans le coin, il faut le trouver.

CINQ TU�S DANS...

Ils disent l� dedans qu'il y a eu un
sacr� massacre dans Pine Cove.

Ils disent qu'il y a eu un sh�rif tu�.

Ils disent aussi qu'il y avait une
sacr�e jolie fille salement mitraill�e.

Six, sept fois.

Vous �tes au courant de tout �a?

Vous avez quelque chose � voir avec �a?

Je suis innocent.

Bon, ce n'est pas � moi de vous juger.

Mais il faut d�camper d'ici
demain matin � la premi�re heure.

Adjoint Ray Warner, s'il vous pla�t.

C'�tait dans votre poche de pantalon.

Je sais.

Maintenant, vous avez du pain,
et des habits propres.

Est-ce que vous voudriez prendre �a
pour vous aider?

Je me sentirai mieux si vous preniez �a
pour vous aider.

ALLEZ MAINTENANT

- Allez-y! Allez-y!
- Personne dans la chambre.

- Personne l� non plus.
- Merde.

OK, am�ne la ici.
V�rifie bien que personne ne te suit.

Personne ne suit Tex.

Bon, il semble qu'on va faire une
petite balade tous les deux, ch�rie.

Putain, qui es-tu?

J'ai dit, qui es-tu?

Moi, Harry James.

C'est lui, juste l�.

Harry Jim.

Est-ce que tu es vraiment Harry?

J'ai peur que oui.

Des conneries.

Je ne sais pas qui tu es, mec,
mais tu n'es pas Harry Jim.

Nous, les pisses de futes aveugles,
on a des putains de radars incorpor�s.

- Je voudrais te poser une question.
- Oui?

Donne-moi une seule raison pour
ne pas te faire sauter la t�te.

Biteur de suce.

- Tex, tu confirmes que tu l'as fouill�.
- Je lui ai retir� un flingue.

Maintenant, donne-moi une raison pour
ne pas te faire sauter la t�te.

Suceur de bite.

Toi, ce que tu cherches � attraper
�a a int�r�t � �tre un sandwich.

Parce que tu vas te le bouffer.

Maintenant que sais-tu de Harry Jim,
esp�ce de petit salaud trop gras?

- Y'a ses messages. J'ai les bandes.
- Alors fais-les-nous entendre.

"Rifkin", "d�croche."

"Rifkin ... Je vais mal", "mec."

"lls m"'"ont eu, m�chamment."
"Je vais" �"... Canyon."

De quoi il parle, putain?

Au sud ...
Puis vers l'ouest, apr�s Joliette.

Tu vois?

Oui.

Pourquoi n'as-tu envoy� personne l�-bas?

Parce que je m'en fous maintenant.

Tiens, voil� de la compagnie.

Approchez, biteurs de suce.

CIB, le b�timent est cern�.
Nous ne voulons pas de fusillade.

- Nous venons pour proposer notre aide.
- Allez vous faire foutre.

C'est un crime grave de tuer un sh�rif.
Je peux arranger une remise de peine.

J'ai besoin de savoir
ce que tu as appris de Rifkin.

Je dois trouver l'agent sp�cial James,
et pour �a, j'ai besoin de toi.

Je n'ai pas vraiment envie
d'aider qui que ce soit en ce moment.

Je sais ce qui est arriv� � Pine Cove.

Je sais ce qui est arriv� � ton amie
dans cette chambre. D�sol�, petit.

Vraiment.

J'ai eu deux femmes.
J'ai perdu les deux � cause du boulot.

La premi�re m'a quitt�,
l'autre est morte.

Quand tout sera fini, on pourra aller
jouer de la mandoline ensemble, -

- mais en attendant,
pourquoi tu ne te remues pas un peu?

Je parie que Van Adder est
� mes trousses en ce moment.

Je t'aide � trouver Harry, mais -

- si toi et tes flics vous venez avec
moi, il ne se montrera jamais.

Si vous me collez au train, � distance -

- il passera peut-�tre � l'attaque, nous
laissant r�cup�rer Harry, le dossier -

- et Van Adder.

Je suis d�sol� de traiter ainsi Harry.
De dire de lui que c'est un salaud.

Ne te fais pas de souci, c'en est un.

C'�tait un salaud.

J'aurais envoy� en enfer n'importe qui
d'autre, mais c'est le p�re de mon fils.

Alors, je lui donne une seconde chance.

S'il est encore en vie.

La vie est une garce, n'est-ce pas?

- Regarde, qui n'est toujours pas mort.
- Je le tuerai direct � ta place.

Avant de tuer quiconque, sachez que
vous �tes cern�s par les f�d�raux.

Oh! C'est vrai.

Oui?

Juste ce que je voulais savoir.

D�sol�.

- Laslov, as-tu trouv� le dossier?
- La valise est juste l�.

Miles? O� est le dossier?

- Nous n'avons rien touch�.
- V�rifie qu'il ne l'a pas sur lui.

- Bien.
- C'�tait peut-�tre pas dans la valise.

Non, Laslov! Il l'avait dans la valise
quand il m'a rencontr� � la carri�re.

Qu'est-ce que tu en as fait?

Tu es rest� seul assez longtemps
pour t'en occuper. O� est-il?

- Ce n'est pas sur lui.
- Parle.

Sortez cette chose d'ici.

Que sais-tu, Boomer?

Qu'est-ce que tu as fait du dossier?
Parle, s'il te pla�t.

Je ne l'ai m�me pas touch�.

Maintenant tu peux continuer � hurler
ou commencer � parler. Tu choisis.

Super ou sans plomb?

�a va le rendre tendre et bon.

Je suis un vrai chef, je te l'avais dit?
J'adore les barbecues.

Cet homme ne sait absolument rien!

Regardez, M Dexter ou M Van Adder.

Si ce petit avait votre dossier,
il l'aurait d�j� crach�.

C'est juste un pauvre mec qu'on a
confondu avec le salaud qui est mort.

Si vous continuez de le torturer, -

- ce n'est pas professionel.

�a devient psychotique. Je vous en prie...

Je n'aurais jamais d� prendre cet homo.

C'�tait qui?

Un tueur en plus que j'ai embauch�.
Il s'appelle Cleveland.

S'appelait Cleveland.

Une sacr�e partie fine, h�! petit?

En parlant de partie fine,
ta petite amie, c'�tait un vrai tigre.

Mais je l'ai chang�e en adorable chatte.

Boomer!

Merde!

Tout le monde dehors!

Je n'ai jamais vraiment �t�
bon avec les ordinateurs, -

- mais j'ai une chose qu'il te faut.

Rends-moi juste le dossier et toi
et la fille, vous �tes tranquilles.

Dis-moi o� et quand.

Mauvaise surprise, enfoir�.

Tu ne voulais pas prendre mon camion,
non? Parce que le gentil Lou et moi...

... on prend ce camion.

- Quand est-ce que tout �a sera fini?
- Quand vous puerez tous autant que Lou.

- Pose ton flingue.
- Toi d'abord.

- "Y'aurait pas un moyen de s'entendre?"
- Je ne crois pas.

Avec ce camion, je pourrais atteindre
la fronti�re sud demain � l'aube.

Il faudra un arr�t au stand
dans un putain d'h�pital.

Dommage que ce soit moi qui le prenne.

Sauve tes fesses, mec.

Cours. Oublie la fille.

- Oublie Vanada.
- Reste une chose que je n'oublie pas.

Je n'ai jamais touch� ta copine.

C'�tait mal.

Oui, c'�tait mal.

Comme ce qui est arriv� � mon cousin.

C'�tait mal.

Ton cousin essayait de me tuer.

Il n'�tait pas allong�, endormi,
� moiti� nu dans une chambre d'h�tel.

Putain c'est quoi �a?

C'est la paix, fr�re, la paix.

Et si on essayait le pardon et l'oubli?

Et de partager le foutu camion.

Tu vas te faire effacer
en essayant de tuer Van Adder.

OK.

Bois.

Qu'est-ce qu'il y a, t'es nerveux?

Personne n'est nerveux.

Tu as le dossier?

OK? Donne-le moi.

Prends-le, ton dossier, connard.

Maintenant, tu es pr�t � mourir?

Si je suis pr�t � mourir?

A l'instant, il suffit que je fasse un
geste, claque les doigts, et tu es mort.

Mort, comme par la volont� de Dieu.
C'est �a le pouvoir que j'ai.

Qui est le premier?

Ce n'est pas moi qui suis � la t�te.

C'est bien plus compliqu�
que ce que tu peux comprendre.

Si tu me tues,
tu ach�tes ton ticket au cimeti�re.

O� que tu ailles, -

- o� que tu sois, -

- tu seras un �ternel fugitif.
C'est comme �a que tu veux vivre?

Je n'imagine rien de mieux.

Putain, qu'est-ce que tu fais?