All language subtitles for Isabelle duchesse du diable (Bruno Corbucci - 1969 - VF - DVDRip)

Par ici !
À travers la chapelle.

Vite à travers le passage.

Vite ! Vite ! Dépêchez-vous !

Oh, merci monsieur !

Allez, allez !

Votre Grâce, nous sommes attaqués !

Garde ton souffle, c'est ton dernier.

- Jean, j'aurais aimé ne pas avoir si peur !
- Courage, ma chère. Je vais faire mon possible.

Mais nous avons été trahis.
Von Nutter est déjà dans le château.

Oh, ciel miséricordieux, alors tout est perdu,
rien ne peut nous sauver de sa cruauté.

Où est Isabella ?

Oh, Jean ! Jean !

Retournez d'où vous venez, von Nutter !
Vous n'obtiendrez rien de moi par la force.

Je crains que vous ne vous trompiez, de Frissac.

Je vous propose de vous faire signer un acte de cession
m'accordant votre duché entier.

Vous avez perdu la tête. Le roi de France
vous fera payer cher cet outrage.

Mon cher de Frissac, vous êtes très ingénu,
cette transaction est tout à fait légale

et je suis sûr que votre sens de
l'honneur exquis vous obligera à signer.

Non ! Jamais! Je refuse, et
vous ne pouvez pas me forcer !

Prenez garde, de Frissac, de
peur que ces nobles sentiments ne vous apportent

à sacrifier tout ce qui vous tient à cœur
sur l'autel de votre vanité.

Que savez-vous des nobles sentiments ?

Vous qui avez terrorisé toute l'Alsace avec
vos crimes sauvages.

Vous n'êtes qu'un vulgaire assassin,
avide de pouvoir.

Je devrais vous couper le nez et l'oreille
comme un voleur ordinaire !

Vous n'êtes guère en mesure de mettre à
exécution une telle menace ... mais je le suis.

Et je crains que votre attitude déraisonnable

me force à éliminer tous les héritiers légitimes
de votre duché... à commencer par vous-même !

Jean-Jacques ! Oh, mon chéri !

Allez, les hommes, vous avez entendu les ordres, mettez-
vous au travail !

Oui, monsieur, tout de suite !

Laisse-moi vous regarder.

Scélérat ! Tueur ordinaire !

Tu es belle !

Je te garderais volontiers comme un jouet,
mais je crains que tu ne doives rejoindre ton mari.

Isabella ! Isabella ! Là, n'aie pas
peur, c'est moi, Melicour.

Tu ne me reconnais pas ?
Viens, mon enfant.

À l'entraînement sur cible, Isabella,
je dois admettre que tu m'as battu.

Isabella. Tes yeux sont comme deux
flaques d'eau limpide pure.

Parfois, j’aimerais pouvoir intervenir.

Non !

J’ai dit "sauter", pas besoin de pousser !

je ne pensais pas à mal.

Ah, Diego, Diego, c'était très
stupide de ta part.

Mais je suis amoureux d'Isabella
depuis si longtemps que je n'ai pas pu m'arrêter aujourd'hui.

C'est possible.

Mais tu ne connais pas les souvenirs que
Isabella a de son enfance.

Des souvenirs si effrayants
qu'ils ne s'en iront jamais.

Et en l'embrassant, tu ravives la tragédie.

Me déteste-t-elle alors ?

Pourquoi, rien de la sorte ?

Dans son cœur, tu as une place chaleureuse.

Ah, alors je suppose que les gifles sont
un signe de son affection.

Cela fait six.
Va rejoindre tes frères, salut.

Tiens !

Viens mon ami à quatre pattes.

Voici le dernier, Mendoza.

Que fais-tu avec ce lapin ?

Je venais juste de l'emmener faire une promenade, monsieur,
c'est tout. Je vais le remettre tout de suite maintenant.

Ne vous inquiétez pas, monsieur, je peux le faire
seul et l'enfermer...

On va vous enfermer. ça vous apprendra à voler des lapins !

Oui, mais il a besoin d'air frais et
d'exercice, vous ne voyez pas comme il est pâle ?

Je vous l'ai déjà dit, Excellence.
J'avais un rendez-vous avec cette fille

mais elle a préféré sortir avec un
autre homme. J'étais dans un état terrible

alors j'ai pensé à M. Bouchet.
Ses lapins sont réputés pour leur affection

et j'ai décidé de donner mon
amour non partagé à ces chères créatures.

Ces petites créatures, leurs adorables petits yeux
cherchaient visiblement quelqu'un à aimer.

J'en ai donc ramené deux ou trois avec moi.

Vous en avez pris quarante !
Deux ou trois, mon œil !

Je ne sais même pas lire ni écrire.
Naturellement, je ne suis pas bon en arithmétique.

Je suis juste un pauvre innocent,
un simple honnête garçon.

Un simple voleur honnête, c'est ce que tu es,
et je ne te sens pas une minute.

Depuis plus d'un an, tu voles
mes agneaux et mes lapins.

Cette fois, grâce à la Providence,
nous t'avons pris en flagrant délit.

Silence, je n'entends pas au-dessus de tes cris !
J'ai fini de t'examiner.

Tu as quelque chose à ajouter à tes histoires ?

Avec votre permission, un homme doit nourrir sa famille.
Ses enfants ne doivent pas mourir de faim.

- Tu es d'accord alors ?
- Oh, oui, oui, bien sûr, la faim surtout !

Est-ce tout ?

L'important est que nous ayons rendu tous
les lapins à leur propriétaire.

Bien évidemment, il les a tous rendus,
votre excellence.

Les petits camarades sont tous de retour à la maison
maintenant, jusqu'au dernier.

Comment appelez-vous cette chose que vous détenez ?

Oh, cela ne ressemble qu'à un.
Regardez, regardez ça...

Maintenant vous le voyez...
Un, deux, trois...

Et voilà !
Le petit a complètement disparu.

Je ne suis pas intéressé par cette plaisanterie stupide.

Vous êtes tous coupables de vol.

Regardez, Excellence, la voiture du Marshall.

Ici ? Nous l'attendions demain matin !

Je suppose que vous êtes monsieur Boudoir,
le préfet de ce district.

À votre service, monsieur.

Whoa ! Whoa !

Permettez-moi, Excellence.

Je vous remercie.

Mon cher Boudoir !

Très aimable à vous de vous souvenir de moi.

Et comment pourrais-je jamais oublier l'homme qui, au
siège de Bolechaix, m'a donné toute sa ration d'eau ?

Votre excellence est arrivée
à un moment intéressant.

Je suis sur le point de condamner cette populace gitane
pour vol.

Mais peut-être que monseigneur voudrait
prononcer la sentence, hein ?

Non, mon cher Boudoir. En matière de droit, je dois
admettre que vous êtes sans aucun doute mon égal.

Mon supérieur, même.

Votre excellence est trop gentille et fait plus d'honneur
à mon humble personne que je ne le mérite.

Pas du tout, pas du tout !
Maintenant, continuez votre devoir.

Je ne serai qu'un instant, votre excellence.

Vous, les gitans, vous avez tous été reconnus
coupables de vol, je prononce donc ma sentence.

Vingt coups de fouet pour tout le monde.
La session est maintenant terminée.

Bien sûr, vous devez les écouter.

Ils ont payé pour cette justice, tapissant vos
poches d'or et d'argent

et c'est tout ce à quoi vous pensez
lorsque vous portez un jugement.

Eh bien, voici ce que je pense de votre justice !

Maintenant, Isabella, je t'en prie, ça suffit !

Excusez-la, gentil monsieur, elle est très jeune.
Elle ne comprend pas ce qu'elle dit.

Il est grand temps qu'elle comprenne.

Elle trouvera que le fouet est un bon moyen
d'apprendre de meilleures manières.

Vous, les gardes ! Attache-la.

Juste un moment, Boudoir.

Remarquable. Avez-vous déjà vu ce chien ?
Le connaissez-vous ?

Pas autant que je sache.

Étrange ! Il n'a jamais eu tendance à être
effusif, surtout avec les classes inférieures.

Il appartenait au duc Jean-Jacques de Frissac.

Il a été retrouvé sur les corps à la mort de cette
noble famille.

Massacré sur ordre du baron von Nutter.

Dis-moi ton nom, mon enfant.

Est-ce possible, Isabella ?

Oui.

Puis-je dire un mot, Excellence ?

Parle, je te prie.

Mais pas ici.

Boudoir, faites-moi la gentillesse
de suspendre les fouets pendant une minute.

Après vous, excellence.

Mais comme les vandales et les soldats ont rassasié leur luxure.
J'ai fui le château en emmenant l'enfant, Isabella.

Retour au diable comme ma tribu est connue.

Jusqu'à présent, j'ai toujours fait attention à ce qu'Isabella ne découvre rien.

Mais je me suis trompé.

J'ai vraiment pensé la protéger du sort de ses parents.

Je vois. Isabella pense toujours
qu'elle est ta fille.

Tout à fait, votre excellence.

Vous avez assumé une lourde responsabilité, je dois dire.

Oui je sais.

À mon avis, le danger est plus grave avec
cet animal sauvage qu'ils appellent von Nutter.

S'il est informé qu'il existe encore
un héritier légitime de Château Céline

alors tout l'enfer se déchaînera alors
qu'il tentera de la supprimer.

Tout ce que j'ai fait, c'est protéger cette enfant
du danger parce que je crois qu'elle méritait

le droit de défendre sa succession
et de venger la mort de ses pauvres parents.

Personne n'a pris la peine de faire face à la justice, surtout les Français.

Si nous avons semblé indifférents, vous devez
considérer l'assassinat de Sa Majesté.

Et que le roi actuel est un garçon de douze ans.

Un mineur tout à fait impuissant pour tout pouvoir est entre les mains de la reine mère

qui apporte son soutien à des personnes que je n'ose
nommer maintenant, comme vous vous en souvenez peut-être.

Mais tout de même, je pense qu'Isabella de Frissac
a le droit d'occuper son domaine légitime.

Adieu, Père Melicour.

Je ne t'oublierai jamais.

Merde ces lapins !
Sans eux, tu ne partirais pas maintenant.

Cher Diego, tu sais que je serai toujours fidèle à
la vie que j'ai menée ici avec les autres.

Alors pourquoi veux-tu partir ?

Assez avec ça.

Ils t'attendent, Isabella.
Va maintenant, sois une bonne fille.

Bien sûr, Père Melicour, et merci pour tout.

Je t'écrirai une lettre dès que j'aurais appris.
Ne t'inquiète pas !

Diego !

Je reviendrai dès que possible.

Je penserai toujours ici comme à la maison.
Au revoir maintenant.

Bye, bye, arrivederci, adios !

J'étais parfaitement heureuse de vivre à
Paris, en fait.

La décision de voyager ne m’a pas entièrement été laissée.

Ce n'est pas le bon moment pour en discuter.

Aloysius, voulez-vous nous excuser ?

Bien sûr ma chère.

Dites-moi tout, ma chère.

Garrick, je me suis liée d'amitié avec la reine.

Qu'est-ce que ça a à voir avec ça ?

Elle est envieuse, jalouse de moi.

Elle déteste que la reine connaisse d’autres femmes.

Et pendant plus d'un an, j'ai été la
compagnie la plus honorée et le plus intime de la reine.

Oh chérie, comme c'est méchant !

Je pense que cette femme doit vraiment compter
pour l'une des plus désagréables à la cour.

Cependant, vous aurez votre revanche.
Attendez un peu et vous verrez.

Je suis sûre que je le ferai. Seulement maintenant, je n'ai plus de logement,

et je dois compter sur des amis pour la charité.

Oh, si c'est ce qui vous inquiète,
vous pouvez parfaitement redevenir ici

comme ma compagne comme vous étiez dans le passé.
Vous savez comment je chéris votre conversation.

Ah, j'ai été pardonné alors !

Comment pouvez-vous en douter, ma chère ?
Peut-être que vous resterez pour toujours cette fois.

Je me suis certainement rassasiée du Louvre.
L'intrigue judiciaire est tellement ennuyeuse.

Alors vous avez vraiment changé !
Cependant, vous vous amuserez ici.

Quelqu'un de nouveau ?

Gilbert de Villancourt et ma cousine Isabella.

Ils sont toujours sur la propriété, à cheval et à tirer comme deux garçons, ma chère.

S'ils passent leurs vacances à ne rien faire de plus
aventureux que cela, je ne pense pas que j'approuve.

C'était la faute du cheval. Il a rompu le rythme au
dernier moment sinon vous ne nous auriez jamais dépassé.

Ensuite, je vais devoir échanger des chevaux
et refaire ce parcours.

Bon, quand ?

Demain, d'accord ?

Elle est très belle, je suis
surprise que vous n'ayez rien dit.

Où l'avez-vous cachée jusqu'à maintenant ?

Je l'ai gardée cachée parce que je n'avais pas le
culot de la présenter dans une société polie.

Vous n'imaginez jamais quelle petite garce grossière elle
était lorsque j'ai demandé pour la première fois à m'occuper de son éducation.

Ah, cela explique cela, et sans doute que le jeune homme avec
elle est censé enseigner à Isabella l'art de l'amour.

Non, non, ma chère, rien de tel, vous pouvez me croire.

Gilbert a été engagé officiellement à la demande
du Marshall pour s'occuper d'elle.

Pour soigner sa virginité aussi, hein ?

Ah, vous vous êtes beaucoup améliorée.
Je ferais mieux de rester en alerte, hein ?

Vous finirez par gagner, tôt ou tard.

Bien sûr, Gilbert, qu'en est-il maintenant ?

Tu es merveilleux, Gilbert. Vous
méritez vraiment d'être connu comme un gros bey.

Et vous ?
L'épéiste gitane.

Ou, si vous voulez, la duchesse du diable.

J'espère que vous m'excuserez...
mais je le pensais !

J'attendais l'occasion
de vous supplier de devenir ma femme.

Au Château Celine ?

Il appartient au baron von Nutter.

Le Château Céline appartiendra toujours aux de Frissac !

Mais maintenant, il appartient à von Nutter.

Oubliez le château, Isabella.

Je ne l'oublie pas.

Écoutez-moi, Gilbert.

Mon avenir est entre les mains du destin jusqu'à
ce que je puisse m'installer à nouveau au Château Céline

en tant que propriétaire de ma propre propriété.

Isabella, je jure que mon cœur et mon
épée vous appartiennent.

Mais j'ai reçu mes ordres de l'officier

pour voir que vous n'alliez nulle part
près du Château Céline.

Ah, ce sont donc les ordres qu'ils vous ont donnés.

J'ai prêté serment d'obéissance avant notre rencontre.

Mais je vous ai expliqué ma cause.
Vous ne pouvez pas me demander de tout oublier.

Comment pouvez-vous exécuter un ordre
si parfait dans son injustice ?

La France est en grave danger en ce moment.

Nous devons faire tout notre possible pour maintenir
l'alliance avec la confédération allemande.

Suis-je être clair ?

Vous voyez, c'est une question d'État ?

Oui, oui, j'oublie combien de fois j'ai entendu cela se dire.

J'espérais que c'était différent...
Que vous étiez de mon côté au moins !

Isabella, vous devez comprendre que même
si vous avez le droit de vous venger

ce n'est pas plus important que
les intérêts de la Couronne.

Oh, faire sauter la Couronne !

Qu'est-ce que vous dites ?

J'ai dit faire sauter la Couronne.

Vous savez que toute ma famille a été liée à
la Couronne, mais la France les a laissés

être assassinés et maintenant ils essaient
de suggérer que, pour des raisons d'État

je devrais faire croire que cela ne s'est jamais produit.

Un meurtre peut toujours être puni,
sans appliquer la loi de la jungle.

Oui, si c'est un domestique...
et pas un de Frissac !

J'espère que je ne vous dérange pas.

Non, que veux-tu ?

Quelque chose te tracasse,
je le vois dans ton regard, ma chère.

Et d'ailleurs au dîner, tu n'as
même jamais daigné parler à personne.

Je pense que tu as besoin de compagnie, Isabella.

Merci, mais ne vous embêtez pas pour moi.

Ma chère, ce n'est pas la peine et j'ai une idée.

Tu sais quoi, je pense que tu
veux un bain chaud, non ?

Tu le trouveras si relaxant.

Pendant que je t'attendais, j'ai pris la liberté
de tout faire préparer par les domestiques

et j'ai parfumé l'eau avec du pin oriental.

Allez, ma chère, retire cette robe.
Nous allons nous baigner ensemble.

Je ne me suis jamais baignée...
avec quelqu'un... avant.

Ne sois pas gênée, ma chère,
tout le monde le fait à la cour.

Regardons-nous maintenant. Ah, une telle beauté
satisfera sûrement l'amant le plus exigeant.

N'est-ce pas merveilleux ?

J'en ai un tous les soirs.

Est-ce mon cousin qui te l'a suggéré ?

Non, ma chère, l'idée était toute mienne.

Bien que nous soyons tous deux inquiets que
tu passes presque tous les jours

avec ce charmant jeune homme.

Mais... qu'essaies_tu de faire ?

Fais-moi confiance, ma chère, un si beau corps.

Lâche-moi !
Aidez-moi !

Tu ne peux pluss téchapper maintenant,
Isabella de Frissac !

Elle a tenté de m'étouffer à mort.

J'ai bien peur de n'avoir eu d'autre choix que de me battre.

Je ne comprends tout simplement pas.

Je peux seulement imaginer qu'elle
agissait au nom de quelqu'un d'autre,

et tout le temps j'ai pensé que cette
maison était un refuge sûr.

Ensuite, elle n'est revenue ici que pour
avoir l'occasion de t'assassiner.

Bien sûr, évidemment ! Et ils
enverront un autre tueur, vous pouvez en être sûr.

Oh, tu ne me feras pas peur,
je ne peux pas y penser.

Fabienne de Rivier, née Kruger.

Son père était alsacien, je crois.

Mais qu'est-ce que tu veux dire ?

J'ai bien peur que ce soit clair.
Elle était fidèle aux Alsaciens.

Von Nutter, alors.

Maintenant c'est clair. C'était lui !
Et si vous voulez rester mon amie

alors le moins que vous puissiez faire
est de m'aider à retourner dans mon château.

Il serait plus sûr pour toi de te cacher
dans l'un des couvents près d'ici.

Merci, Marguerite, mais je ne
crois pas que se cacher dans un couvent

est un moyen de résoudre le problème du baron.

Gilbert, je compte sur vous pour m'aider à me venger.

Isabella, tu ne vois pas que cette
cause est sans espoir ?

Tu lui dis, Villancourt.

Ce serait une terrible tragédie
si une affaire privée devait

provoquer une guerre avec la fédération allemande.

Ecoutez, Gilbert, si je veux m'échapper, rien ne peut l'empêcher.

Pas même si je suis surveillée 24 heures sur 24.

Et je vais me venger, seule.

Abaissez le pont-levis ! Gardes !

Ce sont les postes clés de
la ligne de défense suédoise.

Nous les attaquerons simultanément au coucher du soleil.

Pour commencer, nous allons créer une diversion en
utilisant notre artillerie de campagne.

Ensuite, nous poursuivrons avec
l'infanterie légère et les flèches incendiaires.

Excellent, sire, mais le lever du jour ne serait-il pas meilleur que le coucher du soleil ?

C'est généralement un moment inattendu pour attaquer.

Je dois encore perdre une action de mes
trois campagnes contre les Suédois.

Je pense que vous n'aurez qu'à faire
confiance à mon jugement, Mayer.

- Excusez l'interruption, sire.
- Qu'est-ce, Gunther ?

Votre agent a échoué au Château Fontaine.

Maintenant, regardez bien et je vais vous montrer.

En garde !

Hop la ! Vous n'avez plus d'entraînement.

Avez-vous tous vu à quel point c'était facile ?

- Quand tu te bats avec une rapière.
- Kurt !

Continue.

Très bien, vous deux ensuite.

Tu as l'air contrarié.
Quelque chose ne va pas, frère ?

Fabienne Kruger a échoué. Cette
maudite Isabella vit toujours.

Êtes-vous dérangé par des choses si peu importantes

quand vous avez toutes vos autres responsabilités ?

Je sais que je ne devrais pas, mais l'idée
qu'elle est toujours en vie est un anathème pour moi.

Elle est la seule qui puisse essayer de reprendre cette terre.

Ne t'inquiète pas, je peux m'occuper d'elle.

Oui, mais... fais attention. J'ai eu assez de
mal à cause de ces de Frissac !

Ne t'inquiète pas. À partir de ce moment, frère,
tu n'entendras plus parler d'elle.

Hé Hans, viens ici.

Chère Isabella.
Demain soir, elle meurt.

D'accord ?

Vite ! Selle Belphegor !

Mais... mais la duchesse...

La princesse m’a interdit de seller les chevaux pour vous.

Ne discute pas ! Je suis pressée.

Bien sûr, bien sûr, madame, tout de suite.

Elvira !

Je m'inquiète pour Isabella.
Elle est tellement impulsive.

Ah !

Est-il devenu fou ?

Princesse, princesse Marguerita !
La duchesse Isabella s'est enfuie.

Grands dieux, mon enfant !
Qu'avez-vous fait ?

C'était Isabella.
Elle a coupé tous mes cheveux.

Maintenant, nous vous avons.
Le jeu est terminé !

Attends, attends !

Je vais te réparer, ma beauté !

Je suppose que vous avez l'habitude d'aller
avec de bons messieurs.

Je suis juste un simple soldat.

Mais je ferai de mon mieux.

Et maintenant c'est mon tour, ma chère duchesse !

C'est vrai, c'est ton tour !

Voyons à quel point vous êtes courageux,
quand personne ne me tient.

Miséricorde !... Miséricorde !

Maintenant que nos positions sont inversées,
canaille, tu me demandes grâce.

D'accord. Parle !

Qui t'a envoyé ?
Dis-moi tout à propos de cela.

J'ai été envoyé pour vous tuer, sur ordre du baron Nutter.

Ah ! Mes soupçons étaient fondés !

La raison pour laquelle vous vivez toujours,
c'est parce que j'ai fait l'erreur

de convoiter votre beauté.

Tu es un méchant lâche ! Tu
salirais l'honneur d'un de Frissac !

Et tu vas mourir pour ça.

Gilbert !

Si j'avais été là un peu plus tôt, je
vous aurais peut-être sauvée de cet outrage.

N'essayez pas de parler, Gilbert,
ne vous fartiguez pas, vous avez fait

tout ce que vous pouviez, vous
vous êtes risqué pour me sauver la vie.

Regardons ça.

Mais vous ne vivez que...
pour la haine et le meurtre.

Non, il y a de la place dans ma vie pour l'amour,
Gilbert, mais si...

Si vous le voulez toujours après aujourd'hui.

Bien sur que oui !

Vous pensez que vous pouvez monter comme ça ?

Oui.

Je connais un endroit où ils peuvent
soigner toutes sortes de blessures.

Bien ! Ensuite, je pourrai vous aider
lorsque je me rétablirai.

Ne vous en faites pas maintenant.

Accrochez-vous à moi.

Je vous assure, ma chère, parmi la noblesse allemande ,
le plus grand art est l'art de l'amour.

Votre jeune frère est trop artistique.

À la fois pour son âge...
et pour votre sac à main.

La prochaine fois qu’on ira à la chasse, on pourra ramasser des billets ! Wolf !

Boyar ! Tiens !

Messieurs ! Avec chaque fortune continue
de notre maison, je suis fier d'annoncer

que Louisville est sur le point de
tomber en notre pouvoir.

Longue vie et bonne santé au
meilleur général de toute l'Alsace !

Voici pour le frère du baron.

Kurt !

A votre service, maître.

- Comme c'est magnifique !
- Demande à Garrick de te le prêter.

Si vous voulez gagner l'or dans ce sac,

vous devrez rester immobile,

tandis qu'une femme nue essaie de vous stimuler.

Si vous ne le faites pas, vous serez fouetté
jusqu'à ce que le sang coule.

Nadia ?

Susanne, montre à Nadia comment faire.
Nous allons sortir le fouet pour vous ici.

Je pense que tu devrais parier sur le noir !

D'accord !

Vingt ducats sur le noir.

Terminé !

Et si je puis, sire, je prédis une victoire de Susanne.

Il ne semble pas du tout excité.

Vous pourriez peut-être faire mieux.

Qu'est-ce que tu veux, Mayer ?

Nous avons trouvé des hommes dans la
forêt de Krugenfurt.

Ils sont ramenés dans la cour maintenant.

Cette gitane, la duchesse Isabella, a la chance du diable !

Il est temps que j'y mette un terme, même
si je dois gérer la question seule.

Diego !

Esmeralda, tu sais que je suis amoureux de toi
et je veux t'épouser et...

Tu as l'air si mignon !

Esmeralda! Tu es merveilleuse même couverte
de farine, ne me rendras-tu pas la vie heureuse ?

Dis-moi qu'il y a une lueur d'espoir.

La fille dont tu es amoureux est Isabella.

Non, Isabella est partie, je ne me
souviens vraiment de rien d'elle.

Je te le jure, tu es la fille que je veux.

Diego ! Isabella est de retour !

Isabella ! Isabella !

Nous ne nous attendions pas à
te revoir si rapidement.

Mais que s'est-il passé ici ?

Le vicomte Villancourt est gravement blessé.
Je lui dois la vie.

J'ai besoin de votre aide pour guérir ses blessures.

Ne t'inquiète pas, mon enfant, nous avons des
médicaments secrets qui raviveraient les morts.

- Allez Marco.
- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Emmenez le Vicomte dans la grotte.
- Oui, Melicour.

Maintenant, dis-moi, ma chère,
pourquoi es-tu revenue ?

Melicour, le moment est venu
où nous devons commencer à attaquer.

Qui, le baron ?

Oui ! Quatre de ses serviteurs ont tenté
de me tuer dans les bois.

C'est typique de von Nutter !

Isabella !

Isabella. Si j'ai rêvé, chérie,
tu dois me réveiller

ou donne-moi une de tes gifles
sur le visage, hein ?

Diego ! Qu'est-ce que tu as fait ?
Je te regarde juste !

Oh, ce n'est vraiment rien, j'étais juste
là-bas pour les aider à cuisiner.

Ce n'est pas le moment de plaisanter, Diego.
Isabella a besoin de notre aide.

Donne-moi juste le mot, je vais même
me couper la gorge pour vous aider.

Tu n'as pas à faire ça, Diego.

Melicour, quand Gilbert se sentira assez fort,

ramène-le s'il te plaît au Château Fontaine.
D'accord ?

Oui, quoi que tu dises.

Oh, et plus tard, nous devons revoir cette
astuce que j'ai prévue pour atteindre le baron.

Qu'est-ce qui t'inquiète, Eric ?

Tu n'as jamais été aussi froid auparavant.

Nous passions chaque nuit ensemble.

Mais pendant des mois, j'ai dû dormir seule.

Pourtant, mes charmes n'étaient pas toujours
insuffisants pour toi.

Désolé, Nadia, mais je n’arrive pas à oublier Isabella.

Je ne veux pas dire, romantiquement !

J'ai maintenant fait deux tentatives infructueuses
pour l'écarter définitivement de mon chemin.

Je commence à penser...
c'est le diable habillé en fille,

pour échapper si facilement.

Selon toute vraisemblance, les
ruses de sa femme ont beaucoup aidé.

Non, naturellement, tu dois prendre son parti.

Mais Hans n'aurait jamais laissé une femme
l'empêcher d'obéir à un ordre.

Elle doit avoir la chance d'un démon.

Elle ne te tromperait pas, mon cher.

Lorsque tu donnes un ordre, c'est un plaisir d'obéir.

Supposons que ce soit la douleur
au lieu du plaisir ?

Essaies-moi, Eric !
Je n'ai pas peur de la douleur.

Salut, les gars ! Les filles sont là !

Dépêchez-vous ! Allons-y !
Les femmes arrivent !

Silence ! Reculez !
Hors du chemin ! Hors du chemin !

Si vous dérangez le baron, vous
pouvez oublier les filles.

Puis-je avoir votre attention, nobles guerriers ?

Je suis fier de vous informer que j'ai ici
une remarquable collection de beautés.

Un choix de charmes féminins !

Renée, fer des Jours,
La Sirène de Provence !

Elle brille comme le soleil dans sa gloire
et rend les hommes fous de désir.

Seulement 5 escudos, seulement 5 escudos, pour
celui qui cueillira cette fleur et

savourera son parfum.

Je vais l'emmener, c'est sûr !

Assez de ces cris ! Ramenez-vous chiens !
Hors du chemin !

Et maintenant, permettez-moi de vous présenter Angelica,
la beauté des beautés !

Le cygne des cygnes, l'étoile si rayonnante
qu'aucun autre n'ose briller en sa présence.

Cela pourrait être la vôtre pour 4 escudos,
4 escudos, pour seulement 4 escudos.

Attendez une minute ! Reculez !

Angelica est patriotique, c'est pourquoi elle
tombe à un prix si modeste.

Je vais la prendre !

Bon choix, mon gars !
Toutes les contributions ont été reçues avec gratitude.

C'est comme ça que j'aime faire des affaires.

On paie, on emporte et pas de rancune de chaque côté.

Geneviève, la reine gitane ! La
plus belle fleur de mon jardin.

Pour une telle créature, je peux accepter
pas moins de 30 escudos.

Et à 30 escudos, elle est un cadeau mort !

Qui voudrait offrir 30 escudos ?
30 escudos !

Maître Rudolph !

Celui-ci est pour moi !

- Maître Rudolph !
- Sire ?

Je te donnerai 100 escudos !

Votre excellence fait trop d'honneur
pour quelqu'un d'aussi humble que moi.

Ma petite Geneviève est à vous !

Alors tu dis que tu es une gitane ?

Oui, monsieur.

Tu parles très bien.

Je voyage beaucoup et parle avec toutes sortes d'hommes.

Oui, je suppose.

Gitane, tu me surprends.

Je dois admettre que je n'ai jamais vu de
peau plus douce et plus blanche chez une femme.

Il est difficile de croire que tu vis
au grand air et au soleil.

J'ai toujours pris soin de mon teint
depuis que je suis petite.

Je me baigne tous les jours.

Et j'utilise une huile spéciale faite selon
une recette inventée par ma grand-mère.

Prépare la façon dont je t'ai expliqué.

Bien sûr, avec plaisir.

Ne t'inquiète pas.

Tu feras l'expérience d'une nouvelle sensation.

Je peux te promettre que tu as de la chance.

Le Baron aime que ses femmes soient détendues
et à l'aise quand elles sont avec lui.

C'est un maître de l'art de l'amour.

Un homme d'un raffinement exquis.

Avec une connaissance approfondie des sources
du plaisir et du frisson du vice.

Il n'y a jamais eu de femme qui
n'ait pas répondu à son ardeur.

Qu'est-ce que c'est ?

Une huile aphrodisiaque parfumée.

Tu vas sentir que ton corps se réchauffe...

car il se fond avec les humeurs sous ta peau.

Tu vois, combien cela améliore grandement
les joies de faire l'amour.

Aucune autre expérience ne se compare à celle-ci.

Tu trouveras l'extase parfaite.

Qu'est-ce que tu fais ?

Je sens que l'huile me rend étourdie !

Ma tête !
Je me sens déjà étourdie !

Ça fera l'affaire ! Assez !

Une femme aimée du baron
von Nutter aura l'expérience,

d'un sentiment de passion qui
est au-delà de toute mesure.

Assez ! Pourquoi continuez-vous ?

Je n'ai jamais été aussi excitée auparavant.

Si vous continuez, je crains de perdre tout contrôle.

Entrez !

Viens.

Par ici !

Jetons un coup d'oeil sur toi.

Maintenant... Danse !

Sans aucune musique, seigneur ?

Tu l'as dans les veines, si tu es ce que tu dis.

Tu es magnifique, Geneviève.

Tu es une créature née pour être
aimée et pour rendre les hommes heureux.

N'oublie pas.

J'ai payé de l'argent pour ton entreprise.

Au nom des de Frissac !

La mort est trop belle pour toi, Baron.
Cela ne me satisferait pas.

Tu es maintenant défiguré pour
le reste de tes jours !

Gardes !... Gardes !

- Gardes, à l'aide !
- Pas moyen de s'échapper !

Kurt !
Attention !

Aidez-moi !

C'est Isabella de Frissac !

Tu vas me tuer aussi ?

Comment comptes-tu t'évader ?

Tu vas m'aider à sortir du château.

Pourquoi ferais-je cela ?

Je connais la cachette du trésor de Frissac.

Tu ne crois pas que cela en vaut la peine ?

Le trésor ?
Que sais-tu à propos de ça ?

Ce trésor est à moi, et quand je
sortirai d'ici, je t'y conduirai.

Eh bien, tu te décides !

Si tu choisis de m'aider à sortir d'ici,
je te donnerai une part de mon trésor,

et sinon regardez bien ton frère.

- Non, Mayer, non !
- Pourquoi non ?

Nous allons permettre à mon frère de choisir
la punition pour elle.

D'accord ! Allons-y !

Comment va-t-il, docteur ?

Eh bien, son visage est très gravement blessé,
mais il survivra certainement

cela ne fait aucun doute.

Ça le chassera de son esprit,
je sais comment il va.

Merci, docteur.

Kurt !

Je suis là.

Fais décapiter cette maudite fille, immédiatement !

Je pense que nous devrions attendre, mon frère.
Elle peut encore s'avérer une otage utile.

Exécute les ordres que je te donne, Kurt,
et ne discute pas !

Je suis désolé, frère, tu as toujours donné les
ordres et je les ai toujours exécutés

mais maintenant notre famille est en grand danger.

Silence !

Tout ce que tu as fait avec ta violence et ta
cruauté est aliéné nos amis et si quelqu'un essaie de retrouver la Lorraine,

ne pense pas qu'il lèvera le petit doigt pour aider ta cause.

Garde à l'esprit que je suis le seul à avoir fait
respecter et craindre le nom du baron von Nutter

dans chaque capitale européenne.

Et toi, continue à t'amuser avec tes filles

et reste hors de ma vue,
ou je te le ferai regretter !

Je supporte tes menaces depuis
trop longtemps maintenant, cela ne peut plus durer.

Pas quand j'ai droit à ma propre opinion.

Quand Isabella de Frissac met son nom
sur le document qui nous donne le titre

à toute sa terre alors je vais la tuer !

Eric !... Eric !

Mayer !

Gunther !

Ça ne fait pas mal, hein ?
Je vais en mettre plus !

Ne t'inquiète pas,
tu vas bientôt commencer à crier !

Tiens, laisse-moi faire.

Je sais où mettre le fouet pour le meilleur effet.

Gunther, arrête !

Qui vous a ordonné de faire ça ?

Ce matin, elle a tenté de fuir et a presque
tué un geôlier et plusieurs gardes.

C'est la peine minimale !

Même si c'est ce qu'elle mérite, vous
devez attendre les ordres, vous comprenez ?

Sire, sire, je suis Diego, l'ami d'Isabella.

Enfin, je te cherchais.

Où est Isabella ?

Au château. J'étais inquiet.

Explique-toi, que fait-elle ?

Hier soir, au moment où nous avions prévu, elle a jeté
sa robe par l'une de ces fenêtres supérieures,

mais elle n'est pas partie.

Comment tu te sens ?

Je me sens un peu faible.

Ce trésor familial de Frissac, dis-m'en plus.

Il comprend presque tout ce que nos
ancêtres ont accumulé en 3 siècles,

une somme énorme.

Je vois, et est-ce caché dans le
château ou dans un endroit proche d'ici ?

Dans la tombe de mon grand-père.

Mais vous ne devez pas penser que sans moi,
vous réussirez jamais à la localiser.

Je suis la seule personne vivante
qui connaîsse le secret.

J'espère pour toi que tu n'inventes rien.

Non, je n'ai aucune raison de l'inventer.

Je veux rentrer chez moi mais je sais ce que cela coûtera.

Si vous m'aidez à sortir de cette
prison pendant la nuit,

une moitié de ma fortune est à toi.

Tu veux dire que je devrais faire confiance à la
parole d'une fille tsigane ?

La parole d'une de Frissac !

Cette idée était de la folie !
Tu aurais dû l'arrêter !

Cela aurait été extrêmement difficile à faire.

Vous savez vous-même à quel point elle est inflexible.

Je suppose que oui, mais d'une manière ou d'une autre, nous devons trouver un moyen de la sauver.

Ça veut dire qu'il va falloir rentrer au
château et c'est... imprenable.

Melicour a dit qu'il avait sauvé Isabella
par un passage secret menant

au vieux cimetière mais je ne sais pas où c'est.

Au moins, nous pouvons regarder.
Allons-y !

Plus de ces cris et vous aurez le fouet !

Où va-t-elle ?

Elle vient avec moi !

- Mayer !
- Sire ?

Redoublez les rondes et assurez-vous que les gardes restent éveillés, quelqu'un pourrait essayer de sauver la prisonnière.

Allez-y maintenant, dépêchez-vous !

Psst, Isabella !

Tout est clair ! Les hommes se concentrent sur
les remparts donc personne ne nous arrêtera maintenant.

Pour entrer dans le cimetière, nous pouvons utiliser
l'escalier secret dont Melicour m'a parlé.

De cette façon, par ici !

Le cimetière est là juste à côté du château.

Où est ce trésor ? Dis-moi
maintenant ou tu ne partiras pas vivante ici.

Tu dois me laisser te montrer
l'endroit où il est caché.

C'était notre accord, ou as-tu déjà oublié ?

Non, ma chère duchesse, je n'ai pas oublié non plus que
tout cela ne peut être que le fruit de ton imagination.

Tu as cinq minutes pour le trouver !
J'attends des résultats d'ici là ! Continue !

Arrête ! De l'autre côté de cette porte se trouve ta
liberté dont je risque la colère de mon frère.

Crois-tu que je suis trop stupide pour voir
qu'un seul cri apporterait toute

la garnison après moi et sans cheval, ni
aide je serais immédiatement reprise ?

D'accord, c'est assez loin !
Dis-moi où le trésor est caché !

Ça ne sert à rien d'essayer de me faire peur,

je l'ai dit très clairement à ton frère et je ferai de
même pour toi si tu continues à me harceler !

Eh bien, on verra !

Un son et tu es mort !

- Arrête, Diego !
- Gilbert !

Il vaut plus vivant.

Allons-y !

Avec un von Nutter en otage, nous avons plus qu'une
bonne chance d'atteindre le territoire français.

Gilbert ! Gilbert, ça a été tout simplement
effrayant ! Je ne peux pas croire que je suis libre !

Trouvez-vous cela confortable, votre excellence ?

Prépare-moi un autre,
mais rends-le beaucoup plus doux.

Oui, Excellence, vous l'aurez demain.

Qu'est ce que tu regardes ?
Sors !

Excellence !

Nous avons fouillé tout le duché sans en trouver la trace.

Ils semblent s'être volatilisés !

Je t'ai fait peur, non ?

Je suis désolé, vous m'avez pris par surprise.

Non, vieil ami ...
Ne souffre pas à cause de moi.

Excellence !

Partout où ils se sont cachés, je les
retrouverai éventuellement.

Je vais leur apprendre à me trahir !

Ils vont me supplier pour la
libération de la mort !

Nous allons commencer par interroger ce voyou
qui amène les filles pour les soldats.

Non ! Non ! Non ! Non !

Tu vas maintenant me dire exactement
où vous avez trouvé cette fille.

La gitane. Celle qui a dit son nom était Geneviève.

Je ne sais pas.
Je ne sais rien.

Parle , maudit !

Je ne m'en souviens pas, sire.
Je sais... sais ...

Emmenez-le au donjon !

Debout, scélérat !
Bouge-toi !

Certains d'entre vous pensent qu'avaler une
lame d'épée n'est qu'une question de pratique,

mais je peux vous assurer que la vaisselle Toledo
n'est pas du goût de tout le monde et

vous ne réussissez jamais à moins
d'avoir l'estomac comme de l'acier.

Bien sûr, cela aide aussi si
vous êtes lié au diable,

un cousin ou un neveu que vous connaissez, ou un fils
mais je ne veux pas insulter ma mère.

Mais j'ai un diable dans la chair
et j'espère que vous me permettrez de le prouver.

Un, deux, hup ...

Je vous remercie !

Nous allons maintenant voir si tu as menti ou non.

Oh, je jure que c'est la vérité, je le jure !
Oh, si je n'avais jamais rencontré les deux !

C'est le bon. Celui qui était avec Geneviève.
Il m'a fait l'emmener avec les autres.

Eh bien, es-tu prêt à répondre à nos
questions pour l'instant, voyou ?

Il doit y avoir une erreur. Je ne sais rien.
Je le jure... je n'y suis pour rien.

Ce chien, maître Rudolph, vous a
menti pour sauver son propre cou !

Ne me mens pas !
Espèce de canaille !

Mes informateurs jurent que tu étais à la taverne
en train de parler avec cet autre voyou

en compagnie d'une gitane blonde, et
n'importe qui peut deviner qui elle devait être.

Dans cette chambre de torture,
personne n'a jamais gardé le silence.

- Je te conseille donc d'avouer...
- Je ne sais rien !

Avant de te réduire en ruine pitoyable !

Arrêtez ! S'il vous plaît ! S'il vous plaît ! Je parlerai !
Je vais tout dire ! Oui ! Oui !

Je vais vous dire tout ce
que vous voulez savoir !... Tout !

Au-delà de ce pont se trouve le territoire français.

Comment savons-nous que nous
pouvons te faire confiance, gitan ?

Il serait stupide de vous mentir maintenant, sire.

Qu'en est-il des gardes-frontières,
pouvons-nous passer ?

Bien sûr, nous sommes souvent passés par ici.

Et tu es sûr qu'ils se sont réfugiés
dans le couvent abandonné de Villainville ?

C'est votre frère qui y a pensé le premier.

Il vaut mieux rester hors de vue pendant
un certain temps, avant de fuir en Espagne, monsieur.

Il est plus stupide que je ne l'avais imaginé !
Personne misérable !

Mais je vais l'écraser comme une vipère !

Nous devons descendre, ce pont n’est pas nouveau, il peut être dangereux

D'accord.

Surveille ta marche, gitan. Premier
faux mouvement, je vais t'expliquer.

Ils partent ?

Non, ils descendent juste au
village pour des provisions.

Si tu as menti, tu le regretteras !

Sire, je n'ai aucune raison de vous mentir.

Ouvre la porte.

Kurt, c'est toi ?

Non, c'est Diego.
Ouvrez, c'est urgent.

Allez chercher Kurt,
je la veux pour moi.

Très bien.

Tu me reconnais ?

Je suis venu ici pour régler les
comptes, ma chère !

Je vais te tuer par vengeance, et
mon frère, Kurt, pour trahison.

Dans votre famille, von Nutter, la
trahison est la règle de la maison

mais j'ai bien peur que ce soit votre dernière !

Tu vas payer ton insolence !

Vous devez votre survie au
fait que je porte ce masque !

Très émouvant, vous devriez être fier
de montrer aux gens à quoi vous ressemblez vraiment.

Ton objectif est splendide, mais
ce n'est qu'une blessure de chair.

Continue... pourquoi hésites-tu ?
Tu m'as assez battu, j'ai fini !

Ne soyez pas impatient, Baron.

Qu'est-ce que tu veux ?

Que vous refusiez tous les droits sur
la terre des de Frissac !

Qu'importe ? Je n'ai pas d'héritiers pour me succéder.

Vous détenez un acte de cession
vous accordant tous les droits et privilèges

a règné sur mon duché que vous avez faussement
signé au nom de mon père.

Supposons que je l'ai fait ?

Je veux que tout le monde le sache, et vous
allez mettre par écrit que vous étiez

en possession illégale du patrimoine
de la famille des de Frissac,

vous les avez tous assassiné pour couvrir vos traces.

Eh bien, l'admettez-vous ?

C'est la seule méthode pour résoudre un conflit ennuyeux.

Mais personne ne le saura jamais !

Libérez cette fille, Baron von Nutter !

Au nom de Sa Majesté Louis XIII, je vous déclare en état d'arrestation !

Donc ! C'était tout simplement jouer du théâtre !

Trompé par la duchesse gitane ! Mais
souvenez-vous, Marshall, je suis un invité ici.

Ici, en territoire français,
vous ne pouvez pas m'arrêter.

J'ai une place sur le domaine communal
de l'Allemagne. Ne l'oubliez pas.

D'ailleurs, que pouvez-vous m'accuser de faire ?

Tout le monde ici a entendu la confession que
vous venez de faire à Isabella.

Par vos propres mots, vous ne me laissez d'autre choix
que de vous faire condamner à mort.

Ce sont des frères de la congrégation de
miséricorde, le geôlier le sait déjà.

Mais... mais... c'est Kurt !

Nous devons obtenir le bon !

Le geôlier !

En garde, Baron !

Mayer, Kurt, Gunther et le geôlier.
Ils ont tous payé cela ensemble.