All language subtitles for Revolt.At.Fort.Laramie.1957.720p.BluRay.x264-[YTS.AM]

Allez, on serre les rangs.

On dirait qu'ils ont
eu des problèmes.

Dommage. Ils gaspillent leurs
munitions sur les Indiens.

Ils vont avoir besoin de leur
des balles pour s’entretuer.

Oui, chère madame, des morts, mais
heureusement, pas votre capitaine.

Entrez.

- Le détachement est de retour,M.
- Vraiment ?

Il y a eu une action. Un mort.
Je pense que c'est Tatum.

Le capitaine est capable
de faire son rapport.

Oui, monsieur.

- Sergent, dispersez les hommes.
- Une question, monsieur.

Qu'y-a-t-il ?

Y a-t-il des nouvelles de l'est
dans ce courrier, capitaine ?

Nous sommes inquiets
de la situation, monsieur.

Le courrier sera ouvert
par notre commandant.

Jusque-là,
rappelez-vous que c'est l'armée,

non un salon de débat politique.

Très bien, sergent.

Peloton, dispersion.

Jamie ! Jamie !

- Dure journée, soldat ?
- J'ai gagné mon salaire.

Pour qui vais-je le dépenser ?

Trouve-toi une
femme et tu sauras.

Eh bien, disons que tu me
trouves une gentille fille, Melissa.

- Une gentille ne t'aimerait pas comme moi.
- Euh, le courrier, monsieur.

Bonjour, Mlle.

- Merci.
- Oui, monsieur.

Fais ton rapport à l'oncle
Seth et vas te reposer.

- Pour le bal ?
- Pour après le bal.

Capitaine Tenslip, vous avez
remporté une grande victoire, hein?

Nous avons sauvé le
courrier, Salignac.

Les Sioux n'ont pas attaqué un wagon
de ravitaillement depuis cinq mois .

Ils croient que l'or
arrivait aujourd'hui?

Dois-je interroger
les prisonniers?

Nous n'avons pas
fait de prisonnier.

Pour autant que nous sachions, Sergent,
la fusillade a déjà commencé chez nous.

Vous ne savez rien,
alors laissez tomber.

Ouais, ça m'ennuierait d'endommager
vos beaux États du Sud.

- Explique toi.
- Sergent Darrach !

Je veux un enterrement
en dehors du poste.

- Maintenant !
- Oui, monsieur.

Etes-vous sûr que c'est Red
Cloud qui a attaqué le charriot ?

Ce sont ses guerriers, monsieur.
Aucun doute qu'il veut cet or.

Peut-être. Mais sa
logique m'échappe.

Dans moins d'une semaine,
nous allions donner cet or à Red Cloud.

Pourquoi voudrait-il le voler?

Pour des raisons
éthiques, je dirais.

Code de déontologie
des plus étranges.

Il ne l'a pas
étudié à West Point.

Continuez, capitaine.

S'il accepte l'or, il ne peut pas vous
combattre sans enfreindre sa parole.

En le volant, il peut continuer
tout en conservant son honneur.

- Ce serait inopportun, maintenant.
- Elle viendra, major.

Ce pays étant ouvert aux colons.

C'est une violation claire de
notre accord avec les Indiens.

Bien sûr, vous avez
raison, Jamie.

Mais contrairement à Red Cloud,
j'ai appris mon métier à West Point.

Nos ordres sont de
faciliter la colonisation.

Je vais les suivre.

- Entrer en guerre ?
- Si nécessaire.

On m'a informé que le convoi d'or
a déjà quitté Fort Torrington.

Je compte sur vous pour veiller à ce
qu’il arrive en toute sécurité.

Oui monsieur. Vous comptez
également sur Red Cloud ?

Je ne vois pas ce que les intentions
de Red Cloud changent à la situation.

Il a déjà tenté de prendre l'or, major.

Pensez-vous qu'il laissera
passer le prochain charriot ?

Non, il est possible qu'il attaque,
mais comme je l'ai dit, capitaine,

l'or est déjà parti.

Nous n'avons d'autre choix que
de le défendre du mieux possible.

Je vous informerai de
l'heure et du lieu de...

votre rendez-vous.

Très bien, monsieur. Y a-t-il
des nouvelles de l'est ?

Ce sera tout, capitaine.

S'il vous plaît, dites à M. Salignac,
je veux le voir ici immédiatement.

Oui, monsieur.

A votre service, monsieur.

Je veux qu'on envoie
un message à Red Cloud.

Oui, major ?

Vous partirez immédiatement.

Dites à Red Cloud que l'attaque
d'aujourd'hui m'a beaucoup peiné.

Dites-lui que les guerriers
responsables doivent être punis.

Dis-lui que dans six jours je l'attendrai
ici pour accepter ses excuses.

Oh oui. Et comme ça Red Cloud
va me rôtir sur un feu, hein?

Ça veut dire, plus de Salignac,
plus d'éclaireur indien.

Dites-le lui comme vous voulez.
C'est mon message.

Peut-être qu'il viendra
ici et vous brûlera, hein?

Et puis peut-être que vous
aurez deux guerres, hein, major?

Il n'y aura pas de guerre entre les États.

Oh, bien.

Mais si c'est le cas,

alors le bon major de Virginie
et le pauvre Salignac,

nous ne sommes pas si
différents, hein ?

Je veux dire, suis-je
Indien ou Blanc?

La bataille fait rage ici, major.

Aujourd'hui je suis Blanc.
Mais demain...

Et vous, êtes-vous du Sud ou
êtes-vous un soldat de Washington ?

Pour qui votre cœur va-t-il battre ?
Hein, major?

Sergent, qu'est-ce que la femme
de Tatum va faire maintenant ?

Retourner à Boston, je suppose.

Ne sois pas si triste, mon gars.

Tôt ou tard, nous tous aurons
un de ces trucs en bois.

Ne devrions-nous pas faire
quelque chose pour Molly?

Eh bien, j'ai le chèque d'un demi-mois
de paie dont je ne sais quoi faire.

- Je vais le toucher.
- Moi, ça me va.

Eh bien, voici le noble sauvage.

Pour qui espionnes-tu
aujourd'hui, Salignac ?

Je vais voir Red Cloud.

Tu es courageux. Peut-être
que tu veux venir avec moi, hein ?

Moi ? Je n'ai pas
assez de sang indien.

Non, tu es un
gentleman du sud.

Et vous, sergent,
vous avez quelque chose à fêter au bal.

Qu'entends-tu
par là, Salignac?

Vous avez un nouveau président.
Un homme appelé, euh, Davis.

Mais peut-être que votre M.
Lincoln le fera descendre, hein?

Le vieux Jeff Davis va leur montrer.
Je le parie.

Tout ce qu'il montrera, c'est son dos
de renégat quand il se mettra à courir.

Ne le traite pas de renégat.

Qui, d'après toi, va
le poursuivre, Cooper ?

J'ai toujours pensé
qu'un régiment de l'Union

devrait voir la couleur
de vos tripes rebelles.

Caporal de garde !

C'est assez.

Eh bien ? Qu'est-ce qui a lancé ça?

- Le Sud, M., comme toujours.
- Et nous allons finir ça.

Garde à vous !

Sergent Darrach et Cooper, vous êtes
confinés à la caserne jusqu'à nouvel ordre.

Maintenant, retournez au fort.

- Qu'est-ce que tu vas faire, Jamie?
- Rien.

Ils préparent ça
depuis des semaines.

Plus vite on
oublie, mieux c'est.

Ce combat n'est pas la fin,
c'est seulement le début.

Pas ici. Pas dans ce fort.

Tu ne peux pas
ignorer ce qui se passe.

Que veux-tu que nous fassions ?

Choisir un côté et attendre que
quelqu'un déclare la guerre ?

Non, s'il y a une guerre, cela ne fera
pas beaucoup d'heureux, n'est-ce pas ?

Oh, Jamie. Prenons ce que nous
pouvons maintenant, Jamie.

Chéri, épouse-moi.
Epouse-moi maintenant.

Melissa...

j'ai peur, j'ai peur que la terre
entière s'ouvre et nous avale.

Est-ce que notre mariage
nous sauvera alors ?

- Tu es tellement sûre...
- De t'aimer, de nous deux.

Oh, Jamie.

Et tout ce que tu aimes ? Ta famille,
tes amis, tout ce que tu connais.

Tout ce que je pourrais
avoir à combattre un jour.

Chéri, je ne veux pas être
homme d'État ou soldat,

pas même Virginienne, je veux
juste être la femme du capitaine.

Et je promets de ne pas te tirer
dessus à travers la barricade.

Nous devons obtenir la
permission de ton oncle.

Rompez !

Major Bradner!

Capitaine, c'était quoi cette
bagarre entre Darrach et Cooper ?

- Une différence d'opinion, M.
- Je l'espère.

À l'avenir, j'attends que vous
empêchiez vos hommes d'en avoir.

- Oui monsieur, euh...
- Autre chose ?

- Eh bien, M., il s'agit de votre nièce.
- Oui, Melissa me l'a dit .

Pensez-vous que le bon
moment pour un mariage ?

- Oui, monsieur.
- Je suis d'accord.

Permission accordée.

Me laisserez l'honneur d'annoncer vos
fiançailles au bal ce soir, Jamie ?

Bien, oui, Monsieur.
Si vous nous faites cet honneur, Monsieur.

Félicitations, Jamie.
Ravi de vous avoir dans la famille.

Merci Monsieur.

Je vous demande pardon,
Monsieur, je peux ?

Bien sûr. Merci ma chère.

- Dieu vous bénisse, mes enfants.
- Merci.

Nous sommes les
victimes d'une rumeur.

- Bonsoir, capitaine. Melle.
- Bonsoir.

- Un couple charmant, Jamie.
- Merci, Doc.

Pauvre Oncle Seth.
Il va faire un si beau discours

et personne ne sera surpris.

- Moi, si !
- Oh, voyons !

Tu sais, Melissa, quand tu es
arrivée ici il y a trois mois,

j'ai pensé...Voilà une
belle et audacieuse fille

à embrasser au clair de lune,
mais ne t'implique pas trop, capitaine.

Et j'ai pensé, voilà un beau jeune
homme qui m'embrassera au clair de lune.

Je pense que je vais
l'impliquer pour toujours.

Jamie, tu vas être de l'escorte de
l'or, n'est-ce pas?

Dans quelques jours. La routine.

Non, Oncle Seth me l'a dit .

Ce sera toujours la routine, Melissa.
Pour nous deux à partir de maintenant.

Oui Monsieur.
J'ai choisi un soldat.

Sergent de la garde !

Sergent de la garde !

- Pardonnez-moi, Mme Ricketts. Major.
- Certainement, Monsieur.

Le Pony Express.

Je suppose qu'il
a aussi entendu parler de nous.

Mesdames et messieurs, puis-je avoir
votre attention, s'il vous plaît?

Je veux faire une annonce.

Cela ne surprendra
aucun d'entre vous.

Mesdames et messieurs, en tant
que commandant du fort Laramie,

il est de mon devoir de vous informer
de la nouvelle qui vient de me parvenir.

Fort Sumter a été
la cible de tirs.

Le président Lincoln a appelé à une
intervention militaire immédiate

contre les états du Sud.

Jamie.

C'est mieux de rejoindre tes
quartiers, Melissa.

Ils n'ont pas perdu de temps pour nous
mettre dans des baraques séparées.

Nous n'avons pas non
plus de temps à perdre.

Tout le monde est ici
maintenant et ça nous arrive.

Si quelqu'un veut se retirer.
C'est le moment.

Tu connais mes sentiments, Sergent.

Moi je dis, partons pour le Texas,et
rejoignons l'armée confédérée.

On n'est pas assez nombreux.
On ne passera jamais.

- On peut compter sur combien ?
- Dix, je sais que beaucoup viendront.

-Et ta baraque ?
- Y'en a neuf.

- Hendrey ?
- Deux ou trois et c'est tout.

- Rinty?
- Je peux en trouver six, peut-être plus.

- Et toi ?
- Six.

- Et toi ?
- Je n'ai rien d'autre que des Yankees.

J'en ai moi-même une douzaine.
Combien cela fait, Ezra ?

Pas assez., ils sont trois fois
plus nombreux que nous.

Et le major ?
Il vient de Virginie, pas vrai ?

Tu ne t'attendais pas à le voir
ici ce soir, n'est-ce pas ?

Utilise donc ta tête, mec.

Quand nous partirons d'ici, le major
sera le premier en ligne .

Trois contre un de chez nous.

Ça n’aura pas d’importance
si nous frappons les premiers.

Le sergent a tout réglé.

Nous nous séparerons en trois détachements.
Le premier prendra l'arsenal.

C'est à dire, moi.

Avec un tiers des hommes
prenez le magasin du quartier-maître.

Ezra, ici, s'occupera des écuries.

Nous aurons les chevaux, les
fournitures et les munitions.

Les Yankees devront se rendre.
Ou se battre avec rien.

- Quand le faisons-nous ?
- Après l'entré du charriot avec l'or.

Et quand on arrivera
au Texas avec 50 000 $,

ils nous le livreront.

Nous aurons de la chance d'y
arriver avec nos cheveux.

Il faut traverser le
territoire des Sioux.

Je me battrai avec le prochain,
j'aime pas voir un massacre.

T'es avec ou pas, mec ?

Je suis avec. On a le
droit de parler, hein ?

Les autres, vous êtes avec nous ?

Compte sur moi.Compte sur moi.

Allons-y. Allez, on se sépare.

Ezra et moi irons
parler au major.

As-tu parlé à Caswell ?

Oui, il attend pour
nous emmener au vieux.

Alors, allons-y.

- J'ai fait du café.
- Oh, bien.

Tu ferais mieux de dormir, ma chérie.
Il est tard.

- Qu'est-ce qui va se passer, oncle Seth ?
- Au Fort ?

Je ne sais absolument pas. Quant à
moi, je vais essayer de faire mon devoir,

quel qu'il soit.
As-tu parlé de l'avenir avec Jamie ?

- Il n'y a rien à discuter.
- Tu veux encore l'épouser ?

- Bien sûr.
- J'aimerais être aussi sûr de ma décision.

Dieu t'accorde la tranquillité
d'esprit, Melissa.

Il y en aura peu dans
les jours à venir.

Entrez.

Je voudrais parler au major, Monsieur.
Affaire personnelle.

Oui, très bien Melissa,
ma chérie, voudrais-tu...

Je vais m'arrêter une minute chez
Molly Tatum. Bonne nuit, oncle Seth.

Bonne nuit ma chérie.
Qu'est-ce que c'est, Caswell ?

Deux des hommes, Monsieur,
aimeraient parler au major.

Ne peuvent-ils pas voir
le capitaine Tenslip ?

Ce n'est que pour les oreilles du major,
Monsieur. Ça prendrait 1mn.

- Ça ne peut attendre le matin ?
- Non, M., impossible.

- Ils sont juste là, Monsieur.
- Très bien, faites-les entrer.

Merci Monsieur.

Je suis désolé, major, mais...

N'avez-vous jamais entendu parler
de hiérarchie militaire, sergent ?

Bien sûr.

Mais cela nous concerne, Monsieur,
pas le capitaine Tenslip.

C'est qui "nous" ?

Les soldats confédérés.

Je n'ai reçu aucun ordre
concernant les troupes du Sud.

Bien sûr, Major,

nous voulions que vous sachiez que
vous pouvez compter sur vos amis.

Je peux ?

Et pour accomplir
quoi exactement ?

Monsieur, nous sommes en
infériorité numérique,

mais selon nous,
si nous frappons en premier,

nous récupérerons les armes,
les fournitures et l’or lorsqu’il arrivera.

Ensuite, on part pour
le Texas, monsieur.

En bref, un acte de
mutinerie et un vol.

Un acte de
patriotisme, monsieur.

- Tout est calme, Johnny ?
- Aussi calme qu'un détonnateur.

J'attends toujours que
quelque chose explose.

Ce ne sera pas pour ce soir.

Mélissa.

Molly Tatum s'est endormie.

Il n'y aura plus de
guerre pour elle.

Elle savait le risque
en l'épousant, Melissa.

Oh, Jamie,
c'est un risque si cruel.

L'ennemi qu'il combattait
était aussi le sien.

Ce ne sera pas aussi
simple pour nous.

Mais, Jamie, ton travail est ici.
Tu ne combattras pas les Confédérés.

Je pourrais être
renvoyé à l'est demain.

Mais on a besoin de toi ici,
à Fort Laramie, comme oncle Seth.

Melissa,

mon gouvernement a
été attaqué à Fort Sumter.

Mes camarades se sont
fait tirer dessus.

C'est ma guerre, Melissa.

Je ferai de mon
mieux pour me battre.

Je vois. Bien sûr, Jamie.

Dois-je repartir en Virginie
attendre votre invasion ?

Tu devras décider cela toi-même.

Mélissa.

Veux-tu m'épouser ?

Cela ne marchera
pas, n'est-ce pas ?

J'étais tellement sûre
que ça ne compterait pas.

La guerre ne durera
pas éternellement.

Oh, Jamie, je t'aime vraiment.

Capitaine, je dois vous parler.
C'est important.

C'est Hendrey, n'est-ce pas ?

- Oui, monsieur.
- Très bien, entrez.

Hé bien, soldat.
Qu'est-ce qui se passe ?

Vous pouvez parler
devant le lieutenant.

Monsieur, je pense que vous devriez
savoir, il va y avoir des problèmes.

- Ce sont les Sudistes.
- Qu'est-ce qu'ils ont ?

Ils ont fait une réunion ce
soir, dans les écuries.

Vous êtes vous-même du
Sud, n'est-ce pas ?

Oui, monsieur, je le suis.

J'étais à la réunion
et j'ai essayé de les dissuader.

- Ils ne veullent pas écouter.
- Les dissuader de quoi ?

Ils vont prendre le Fort, M.
Ils ont tout préparé.

Ils vont prendre les armes, les
fournitures et aller au Texas avec l'or.

Tu es sûr de ça ?

Oui monsieur.

Ils pensent qu'ils sont en
guerre et c'est eux ou vous.

Qu'est-ce que tu en penses ?

Oh, ils n'ont aucune
chance, monsieur.

Si vous ne les tuez pas,
les Indiens le feront.

Ça me semble plutôt fou, Jamie.

Un tas de têtes brûlées
s'excitant dans le noir.

Ils auront oublié demain.

Je vous demande pardon, lieutenant.
Mais je ne pense pas,

le major est avec eux.

- Quoi !
- Tu sais ce que tu dis, mec ?

Oui, monsieur, ils sont
allés le voir ce soir.

Il les mettra tous au trou.

Ils sont partis il
y a cinq minutes,

et sont retournés
à la baraque.

Tu ferais mieux d'y
retourner aussi.

Et pas un mot, compris ?

0h, oui monsieur.
Je n'ai pas l'intention d'en parler.

Je ne l'ai signalé que parce que je
pensais faire mon devoir,

Je suis sûr que votre
dévouement sera récompensé.

Merci Monsieur.
Bonne nuit, capitaine, lieutenant.

- Tu penses qu'il disait la vérité ?
- Bien sûr qu oui.

Mais le major... Jamie, il a 20 ans de
service.

- Il sort de West Point.
- Et c'est un virginien.

Qu'est-ce qu'on va faire ?

Qu'est-ce que tu suggères ?
L'arrêter ?

Il est commandant.

Tout ce qu'on peut faire, c'est
attendre que ça nous pète au visage.

J'ai fait une petite promenade.
Le printemps est dans l'air.

Qu'est-ce qu'il y a, Sergent ? J'ai oublié
de mettre mon pantalon ou quoi ?

♪ Regarde ailleurs, ♪
♪ regarde ailleurs, Dixie land ♪

♪ J'aimerais être à Dixie ♪

Je n'ai rien dit, je devais
voir le capitaine pour autre chose.

Je n'ai rien dit.

♪ Je choisirai mon camp pour ♪
♪ libérer et mourir à Dixie ♪

♪ Là-bas, à Dixie dans le Sud ♪

♪ Dans le Sud à Dixie ♪

♪ J'aimerais être ♪
♪ au pays du coton. ♪

♪ Là-bas, on n'oublie pas le passé ♪

♪ Regarde ailleurs,
regarde ailleurs, Dixie Land ♪

♪ J'aimerais être à
Dixie, hourrah, hourrah ♪

C'est pas horrible ?

Je parie qu'on peut
faire mieux que ça.

♪ ? Le corps de John Brown
se décompose dans la tombe ♪

Allons !

♪ ? Le corps de John Brown
se décompose dans la tombe ♪

♪ ? Le corps de John Brown
se décompose dans la tombe ♪

♪ ? Le corps de John Brown
se décompose dans la tombe ♪

♪ - ? Mais son âme continue à marcher ♪
♪ - Je vais choisir mon camp... ♪

♪ pour libérer et mourir à Dixie ♪

Allez ! chantez, chantez.

♪ Regarde ailleurs ♪

♪ Le corps de John Brown ♪
♪ se décompose dans la tombe ♪

♪ Mais son âme ♪
♪ continue à marcher ♪

♪ ? Gloria, gloria, alléluia ♪
♪ gloria, gloria, alléluia ♪

♪ Gloria, gloria, alléluia ♪

♪ - Regarde ailleurs ... ♪
♪ - Gloria, gloria, alléluia ♪

♪ - Gloire, gloire, alléluia... ♪
♪ - Son âme continue... ♪

- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Reste à l'intérieur, Melissa.

Les étoiles du ciel regardent
gentiment vers le bas

♪ Les étoiles du ciel sont... ♪

- Tenslip !
- Oui, monsieur.

♪ ? la tombe du vieux John Brown ♪

- Ces fous.
- Clairon, sonnerie de rassemblement !

Dans l'enceinte de ce fort se trouve une
compagnie de l'armée des États-Unis.

Les États ne sont plus unis.

Chacun de vous a choisi
sa propre loyauté.

Certains d’entre vous n’ont peut-être
pas encore pris cette décision.

Quel que soit votre choix,

vous devrez pour le moment,
continuer à co-exister.

Avec colère,

si nécessaire avec la haine,

mais dans ce fort, vous resterez
une compagnie de soldats.

Cet ordre ne vient ni
de moi ni de Washington.

Cet ordre est dicté par Red
Cloud et de ses guerriers.

Capitaine Tenslip,
soyez à mon bureau à la première heure

Oui monsieur.

Très bien, sergent,
dispersez vos hommes.

Compagnie, rompez.

Jamie, je suppose que vous connaissez
les meneurs de l'émeute d'hier soir ?

Oui monsieur.
La plupart d'entre eux.

Ils seront dans votre
détachement pour escorter l'or.

Vous partirez immédiatement,

vous rencontrerez le
chariot à Tomahawk Crossing.

Dans mes hommes, il y aura les
meneurs des deux côtés, major ?

- Ou juste le nord?
- Des deux côtés.

Maintenant, voulez vous
m'expliquer cette remarque ?

Je suis au courant du complot pour
prendre le contrôle du fort et voler l'or.

Je sais aussi, Major, que vous avez
rencontré les meneurs hier soir.

Capitaine Tenslip !

Je n'ai pas l'intention de
soumettre ma conduite

à votre jugement
ou votre approbation.

Vous allez, exécuter mes ordres.

Si mes soupçons sont
infondés, major,

je m'en excuse.

Et je vous suggérerais de me laisser
convoyer l'or directement à Red Cloud.

Compte tenu de la situation, je n'ai pas
l'assurance qu'il honorera le traité.

Il n'aura pas d’or avant
le retour de Salignac.

Salignac ! Major, je préférerais
faire confiance à Red Cloud lui-même.

Il semblerait, capitaine,
que vous manquez de confiance pour tout.

Entrez !

M., on vient de retrouver le
corps d'un soldat devant le fort.

- Le corps de qui ?
- Hendrey, M., il a été scalpé.

- Mais pas par un Sioux.
- C'est tout, Serrell.

Vous savez quelque
chose à ce sujet ?

Hendrey, major, est l'homme qui
m'a informé du complot rebelle.

Je vais faire une enquête complète.

En attendant, vous allez convoyer l'or.

- Retour au Fort, monsieur ?
- Retour au Fort, Capitaine.

D'ici à là,
c'est le territoire des Sioux.

Ils vont attaquer le chariot soit
ici ou au coude de la rivière.

Si ils arrivent d’ici,
ils devront attaquer par le sud.

Exacte.

On est au sud de la rivière
depuis 2 jours sans voir un Sioux.

Ils sont quelque part.

- Des problèmes ?
- Non, monsieur.

J'aurais pu manger avec eux.

- Où sont-ils ?
- Environ à deux milles au sud.

- Un grand groupe de guerre.
- Très bien, va chercher tes rations.

Merci Monsieur.

Une attaque avant l'aube pourrait les
disperser avant le passage du chariot

Le temps d'arriver là-bas,
on ne trouverait pas un feu de camp.

Vous pensez qu'ils
nous surveillent aussi ?

On vous a passé la boîte de rations
il y a un instant n'est-ce pas ?

- Ouais.
- Qui était-ce ?

- Je n'ai pas vu.
- Il faisait trop sombre.

La prochaine fois,
lieutenant, regardez mieux.

- Cooper.
- Oui, monsieur.

Attachez les chevaux et prenez des
hommes pour traverser le gué avec eux.

Nous ferons le reste à pied.

Les hommes sont fatigués.

- Dites-le aux Sioux, sergent.
- Expliquez-moi.

Ils savent qu'on est ici.

Alors, nous allons les dépasser à pied.

Ça mettra les Sioux
entre nous et le Fort.

- On ne pourra pas se battre pour rentrer.
- Nous nous battrons un autre jour.

Demain on court.

Les gars, Carl, en route.

Passez-les par là.
Dépêchez-vous.

Allez, dépêchons-nous.

On va être là comme des
canards sur un étang.

Si on redescendait la rivière à la nuit ?

Ce sera déjà difficile
de le faire en plein jour.

Super, on se fait tirer comme des
passoires et les rebelles ont l’or.

Ils ne l'ont pas encore.

Allez, fichez le camp.

Mes félicitations, capitaine.

Salignac. D'où venez-vous ?

De chez votre ennemi. Red Cloud.

Un de ces jours,Salignac,
vous arriverez trop tôt

ou trop tard.

Alors, nous saurons de
quel bord vous êtes.

Les gars, déchargez.

L'or est là, monsieur, mais
nous avons perdu deux hommes.

Je m'occupe de l'or.

Jake, le major va avoir besoin d'aide
pour mettre cet or dans le coffre.

Veille à ce que ça soit fait.

Oui, je vois ce que tu penses.

Vous pouvez disposer.

Ce sera tout, Lieutenant.

Veuillez faire entrer M.
Salignac.

Tu as eu une journée
difficile, soldat ?

J'ai fait mon travail.

Je suis désolée, je n'ai pas eu l'occasion
de te dire au revoir avant ton départ.

Bien sûr.

Nous avons été tous
les deux occupés.

Jamie, je retourne en Virginie.

Quand ?

Dès que je peux l'organiser
avec oncle Seth.

Comme quelqu'un a dit: "La guerre
ne durera pas éternellement".

Si tu joues bien ton jeu, tu pourrais
aller au Texas avec ton oncle Seth.

Ou tu le sais peut-être déjà ?

Que veux-tu dire ?

Lui et les autres rebelles
envisagent de partir d'ici avec l'or.

- Ce n'est pas vrai.
- Demande-lui.

- Il ne ferait pas ça, Jamie.
- Pourquoi pas ?

La ligne Mason-Dixon traverse
le centre de cette place.

Les seuls neutres sont
dans les cimetières.

Alors, tu ne voudrais
pas fréquenter l'ennemi.

La guerre se passe bien
pour vous, hein, major ?

Vous pouvez y aller, monsieur Salignac.

Red Cloud refuse
de venir au Fort.

Est-ce que c'est l'œuvre de Salignac ?

Salignac n'était
que l'intermédiaire.

Red Cloud a proposé de nous rencontrer
dans 2 jours au coude de la rivière.

Que feriez-vous ?

J'irais en force là-bas,
monsieur et donnez l’or.

Vous vous en souvenez,
j’ai ordre de garder l’or

jusqu'à ce que nous sachions
les intentions de Red Cloud.

S'agit-il d'un ordre de
l'Union ou des Confédérés ?

Nous y voilà.

Le choix le plus amer de tous.
Briser son serment... ou son coeur.

J'ai toujours eu la plus grande admiration
pour ton esprit de décision, Jamie.

Quel choix ferais-tu ?

Je n'ai pas le choix, major.

Tu l'as maintenant.

Je viens de recevoir l'ordre de
libérer tous les soldats du Sud

dont on doute de la
loyauté envers l'Union.

Voici mon dernier acte
officiel, major Tenslip,

vous êtes maintenant commandant
par intérim de Fort Laramie.

Effectif immédiatement, monsieur ?

Immédiatement.

Pour votre premier commandement.

Bonne chance, Jamie.

Merci, monsieur.

Caswell !

- Oui, monsieur.
- Faites entrer le sergent Darrach.

Au rapport, monsieur

Sergent Darrach, faites passer le mot
que n'importe quel soldat sudiste

qui le désire peut être
dégagé honorablement.

Je suis prêt à partir
au Texas avec eux.

- Et l'or, monsieur ?
- Fiston.

Nous devons laisser l'or
ou notre honneur en arrière.

Que choisiriez-vous ?

Nous n'avons jamais contesté les ordres,
nous n'allons pas le faire maintenant.

L'or est dans le coffre-fort, major.

- Nous partirons quand vous serez prêts.
- Oui, monsieur.

Major, vous n'avez
aucune chance de passer.

Vous devez traverser 1600
kms de territoire sioux.

Nous ne sommes plus des soldats,
les Sioux n'ont pas à nous combattre.

Je suis désolé, Jamie, c'est
entre Red Cloud et toi maintenant.

Puis-je emprunter ton bureau ?

Major, le major Bradner
a donc pris sa décision.

Un jour je devrai
prendre la mienne.

Je vais vous épargner
cette peine, Salignac,

Je vais vous donner exactement
15 minutes pour quitter ce fort.

Vous êtes un homme stupide.

Non, juste prudent.

Vous pouvez partir avec les Sudistes
ou retourner chez les Sioux.

Vous voyez, encore une fois,
vous me demandez de faire un choix.

Oncle Seth, bonne route.

Ma chérie, si je
pouvais t'emmener...

Je sais.

Je ne voudrais pas que vous perdiez
votre temps à nous protéger, les femmes.

Je vais rester ici avec les autres.

Si une autre garnison arrive, Jamie
veillera à te faire rentrer à la maison.

Si cela dépend de Jamie, il me mettra plus
volontiers dans un camp d'internement.

Je suppose que c'est ainsi
maintenant, n'est-ce pas ?

Non, c'est toujours Fort Laramie.

Jamie est le même homme.

- Tu es la même femme.
- Adieu, oncle Seth.

Au revoir, Melissa.

Il va passer, Melissa.

Si vous avez de la chance, major, un
jour, vous pourrez peut-être le combattre.

Je vais déménager mes affaires
de tes nouveaux quartiers.

- N'est-ce pas Red Cloud lui-même?
- Si, major.

Je suppose qu'il est ici pour le
pow-wow et pour recevoir son tribut.

J'avais presque oublié.
Hier semble il y a un an.

Eh bien, nous allons donner
le message du major Tenslip.

Ils ne sont pas hostiles.

Ils pensent que nous
sommes ici pour le pow-wow.

Rappelez-vous, nous ne sommes
plus des soldats cette fois.

Dites au chef Red Cloud
que je le salue.

Le chef rend les salutations et
espère que le chef blanc va bien.

Dis-lui que je ne
suis plus chef blanc.

Il demande pourquoi vous êtes venu au
pow-wow si vous n'êtes plus soldat.

Dites-lui que nous sommes en voyage et
que le major Tenslip commande maintenant.

Il fera le pow-wow avec le chef

quand nous aurons traversé
le territoire des Sioux.

- Qu'est-ce qu'il dit ?
- Il pense que c'est un piège.

Si l'or n'est pas payé aujourd'hui comme
promis, il ne sera pas lié par le traité.

Eh bien, il bluffe.

Sans cet or, il ne peut
pas faire la guerre.

Mensonges, mensonges. Chef
blanc pas dire la vérité.

A fait un traité avec Red
Cloud, pas tenir sa parole.

A chassé Sioux de ses
terrains de chasse.

A fait partir le gibier. Pas payer l'or.
Red Cloud combattre.

Continuons. Messieurs, si vous connaissez
des prières, dites-les maintenant,

Faites un cercle de chariots !

Cessez le feu.

En voici d'autres. Par ici.

Sergent Darrach,
y a-t-il des victimes?

- Je ne pense pas, major.
- Bien.

M. Updike, renforcez le périmètre
pour la prochaine attaque.

Regardez, major, un
drapeau blanc.

Cette attaque devait nous
montrer qu'ils étaient sérieux.

Maintenant,
nous serons invités à nous rendre.

Monsieur Salignac,
allez parler avec eux.

A votre service, monsieur.

Sergent Darrach,
renforcez les défenses.

D'accord, major. Les gars,
resserrons ces chariots.

Eh bien, monsieur Salignac ?

Le chef Red Cloud envoie
ses respects, major.

Il n'est pas en guerre contre
ceux qui ne sont plus des soldats.

Que veut-il ?

Vous major.

Tu es fou !

Du calme, continuez, M. Salignac.

Red Cloud vous veut en otage.

Il ne croit pas que le Fort refusera
de payer une prime pour vous.

Si vous vous rendez,

vos hommes pourront voyager en toute
sécurité sur le territoire des Sioux.

Sinon,

vous serez tué jusqu'au dernier homme.

Dis à Red Cloud que j'accepte.

Vous ne pouvez pas faire ça.

Quand il découvrira que Tenslip ne
paiera pas la rançon, il vous fera tuer.

Oui, mais non sans certaines
cérémonies désagréables.

- Je suis au courant, monsieur Salignac.
- Nous ne l'accepterons pas, monsieur.

Pas un de nous. Si vous y allez,
major, nous irons tous avec vous.

Nous serons tous tués.

J'apprécie votre loyauté,
messieurs, bien que ce soit idiot,

mais j'en fais un ordre.

Je vous demande pardon, monsieur.

Les civils n'obéissent pas aux
ordres, ils votent.

Le vote est ouvert, les gars.

Tous ceux pour rester
avec le major disent oui.

- Oui !
- Contre ?

Vous avez votre réponse, Salignac.

Maintenant, dites-le
à Red Cloud.

Major, vous commandez
une troupe d'imbéciles.

Mais je vous félicite.

Les voilà.

Feu !

Ils vont attendre
le matin maintenant.

Et nous serons toujours là.

Major, Salignac est parti.
Il nous a vendu.

- Sale métis.
- Ce n'était pas sa bataille.

Les munitions, ça va ?

Pas très bien, major.

On va en manquer.

Nous ne pouvons pas nous
battre à mains nues.

On ferait bien de le surveiller.
Il va sortir à la nuit et se rendre.

Il n'ira pas seul.

Assurons-nous
qu'il ne parte pas.

Je dois voir le major Tenslip.
Ouvrez la porte.

Ouvrez la porte.

Entrez.

Monsieur, Salignac
est à la porte.

Il n'est pas parti avec les
hommes du major Bradner.

- Oui, monsieur.
- Il veut vraiment vous voir.

Je vous ai dit de rester
loin de Fort Laramie.

Vous me pardonnerez, monsieur,

les hommes du major Bradner sont
pris en embuscade par les Sioux.

- Où ?
- Ils sont encerclés.

Au sud de la gorge du diable

C'est la vérité ?

Oui, la vérité

Salignac, si c'est un piège,
je te pendrai à cette porte.

Serrell ! Faites venir le
lieutenant Waller à mon bureau.

Oui monsieur.

J'accomplis un acte honorable
et il veut me pendre.

Salignac, quelles sont leurs chances ?

Ils n'en ont pas.

Tu ne peux pas croire la
parole de Salignac, Jamie.

Et si je ne le fais pas ?

Le major meurt et tous
les hommes avec lui.

Et Red Cloud se déchaînera.

Mais, si c'est un piège,

vous commettrez la pire erreur depuis
la charge de la brigade légère.

Le major savait toujours tout ce
qui se passait dans ce fort.

On voit tout depuis cette fenêtre.

Les choses semblent
différentes d'ici.

Peut-être qu'un jour vous
pourrez voir cette vue.

Appellez les hommes. Je vais prendre
un détachement de volontaires.

Oui monsieur.

Jamie, tu y vas ?

Oui.

Tu sais que tu n'es pas
obligé de faire ça pour moi.

Melissa, si je ne suis sûr de rien,
je sais que c'est ce que je dois faire.

Et ce n'est plus facile de décider.

Oh, c'était si simple avant.

Combattre l'ennemi, le détester, le battre.

Mais avec des hommes comme le
major Bradner en face, c'est...

Tout ce que je peux dire,

c'est qu’ils se sont battus
pour ce qu'ils croyaient.

Je pense que je dois
aller à son aide.

C'est tout ce que je peux te
dire, Melissa.

Jamie. Oncle Seth dit que nous
sommes les mêmes personnes qu'avant.

Avons-nous changé, toi et moi?

Je t'aimerai toujours, Melissa.

Oh, Jamie.

Je peux faire quelque chose, major ?

Oui, vous devriez dormir autant
que vous pouvez, Caswell.

Oui monsieur.
Vous aussi, monsieur.

Oh, je détendais mes jambes.

Alors, je vais marcher avec vous.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Les feux de camp des Sioux.

Ils font un cercle.

Les hommes du major
doivent être au centre.

Cooper.

Oui monsieur.

Je veux franchir les lignes Sioux et
entrer en contact avec le major Bradner.

Vous pensez pouvoir
trouver une ouverture ?

Je pense pouvoir en créer une.

Prenez tous les hommes
dont vous aurez besoin.

Je n'ai besoin que d'un trou, je
n'aurai besoin que d'un homme.

Major, réveillez-vous.

- Réveillez-vous.
- Qu'est-ce que c'est ?

Les Sioux, je pense
qu'ils se faufilent.

- Qu'est-ce que c'est ?
- J'avais peur pour vous, major.

- Bon sang...Enlevez-ça.
- Oui, monsieur.

Par ici.

Cooper !

Vous vous êtes fichus dans un vrai
bazar, les rebelles.

Vous êtes seul ?

Le major Tenslip est avec un peloton,
juste derrière les lignes indiennes.

- Pouvez-vous passer?
- J'y retourne et je les ramène.

Mais faites gaffe de pas
tirer quand nous arriverons .

Ce ne sera pas difficile.
Il nous reste peu de munitions.

C'est vrai ? Vous, les Sudistes,
vous ne savez pas faire la guerre, hein ?

- Hé dis donc...
- Comme vous.

Nous avons besoin de
toute l'aide possible.

Nous serons de
retour avant le jour.

- Hé, Coop.
- Ouais?

Bonne chance.

Et je parie que tu
le penses vraiment.

Nous avons encore une
surprise pour eux.

Oui monsieur.

Oh, vous aurez
besoin de ça major.

J'ai démissionné
de mon poste.

Ça ne prendra effet
qu'après la bataille.

Vous êtes toujours au
commandement, monsieur.

Serrell, attention!

Dix-huit morts. Ils
se sont bien battus.

- C'étaient des soldats.
- Je suis désolé pour le major, monsieur.

Les gars, Red Cloud va lècher ses
plaies pendant quelques semaines.

Vous pouvez maintenant
continuer ou vous ré-enrôler.

- Le choix vous appartient toujours.
- Merci, major.

Ce ne sera pas plus facile,
mais je pense que nous allons continuer.

Nous nous occuperons
des victimes.

Correction: Danielle
Sous titre: Jean yves